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école des sciences criminelles (faculté de droit et des sciences criminelles)

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(58) école des sciences criminelles


L’Ecole des sciences criminelles est rattachée à la Faculté de droit et des sciences criminelles de l’UNIL. Née de l’enseignement en photographie judiciaire donné au début du XXe siècle par le professeur Archibald

Rodolphe Reiss, elle fut la première école de police scientifique au monde et demeure l’une des seules institutions en Europe à offrir une formation complète en sciences forensiques.

Les sciences forensiques sont à la croisée des sciences, du droit et des sciences humaines, des technologies et de leur application au droit. La criminalistique, la police scientifique et la criminologie, la politique

criminelle et le droit pénal se penchent sur un phénomène de la société, le crime et ses dérives, ainsi que sur les moyens de lutte, de prévention ou de répression dont elle dispose pour y faire face.

La mobilité et la technologie ont servi à l’internationalisation du crime. Ils alimentent les dérives criminelles au travers du terrorisme, des trafics de tous ordres (stupéfiants, armes, femmes, etc.) et des modes

de reconversion du bien mal acquis au travers de filières financières organisées (blanchiment, corruption, etc.). Les conséquences politiques, économiques et judiciaires nécessitent des réponses que l’ESC aborde

au travers de ses recherches, de ses développements méthodologiques et de la formation. Des projets pilotes et des collaborations avec les organes judiciaires aux plans local et international permettent

à l’ESC d’occuper une place particulière reconnue.

école des sciences criminelleswww.unil.ch /esc

grades décernés

Bachelor* Baccalauréat universitaire ès Sciences en sciences

forensiques

Masters* Maîtrise universitaire ès Sciences en sciences

forensiques, mention identification* Maîtrise universitaire ès Sciences en sciences

forensiques, mention criminalistique chimique * Maîtrise universitaire en Droit en sciences

criminelles, mention criminologie* Maîtrise universitaire en Droit en sciences

criminelles, mention magistrature * Maîtrise universitaire en Droit, criminalité

et sécurité des nouvelles technologies

Doctorat* Doctorat en sciences forensiques* Doctorat en criminologie

les atouts de l’ecole...

> la seule institution universitaire en suisse à offrir une formation

complète en criminologie ;

> la seule institution francophone qui propose une formation complète

en sciences forensiques (police scientifique et criminalistique) ;

> un rôle primordial dans la formation continue des organes judiciaires

(notamment magistrats, services de police) ;

> une activité de service au rayonnement international (expertises,

conseils).


structure générale des études

4

3

2

1Années

5

2e cycle

Bachelor

ès Sciences en sciences forensiques

Master Master

Masteren Droit,

criminalitéet sécurité

des nouvellestechnologies

collaboration UNIL (Droit, ESC, HEC) et Université de Genève (Droit)*

180crédits ECTS

3e cycle

1er cycle

Masteren Droit

en sciences criminellesmention

magistrature

Masteren Droit

en sciences criminellesmention

criminologie

90-120crédits ECTS

Services de police,assurances,

banques,recherche,

administrations,sociétés

de surveillance,régies fédérales,

etc.

Carrières dans la

magistrature

Laboratoires,services techniques

de police,instituts de médecine

légale, toxicologie,recherche,

assurances, etc.

Administrations,grandes

entreprises, banques,

assurances, etc.

*

Doctorat et formations approfondies

ès Sciencesen sciences forensiques

mentioncriminalistique

chimique

ès Sciencesen sciences forensiques

mentionidentification

Laboratoires,services techniques

de police,instituts de

médecine légale,services de police

cantonaux et fédéraux,services administratifs,

recherche,entreprises de biométrie,

etc.

Pour une vue d’ensemble de l’offre en formation de l’unil, consultez : www.unil.ch/enseignement


l’enseignement

Les études en sciences forensiques constituent une formation scientifique complexe et multidisciplinaire,

qui comprend des matières des sciences expérimentales comme la physique, la biologie, les mathématiques et

surtout la chimie, mais également une composante impor-tante de sciences humaines (droit pénal, criminologie),

de disciplines de la médecine (médecine légale) et de l’ingénieur (imagerie). La proportion des travaux

de laboratoire est très importante par rapport aux cours et séminaires.

Pour son Bachelor en sciences forensiques, l’Ecole emprunte des enseignements aux Facultés de droit et

des sciences criminelles et de biologie et de médecine, ainsi qu’à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Seuls les enseignements dispensés directement par l’Ecole sont présentés ci-dessous.

sciences forensiques

La recherche des traces constitue le fil rouge de la méthode d’investigation. Cet enseignement définit la trace matérielle en

tant qu’indice dans l’investigation criminelle, il expose la typolo-gie des traces, les règles à suivre pour les rechercher et précise leur valeur probante. La présentation des principes et postulats fondateurs de la discipline permet de mettre en perspective le rôle joué par ce moyen de preuve dans l’aide à la décision en

tribunal. Le traitement des données et de l’information en tant que renseignement ou moyen de preuve se fait au travers d’une

panoplie de méthodes dont les limites et les possibilités sont discutées. Enfin, les divers types d’indices matériels sont passés

en revue et montrent les sphères d’activités du criminaliste (traces de passage, armes à feu, traces biologiques,

écritures et signatures, etc.).

investigation sur les lieux

L’investigation des lieux d’un événement (crime, catastrophe, accident) constitue une étape fondamentale dans l’exploitation des traces comme indices matériels (identification d’auteurs, reconstitution de l’activité, etc.). Les voies d’accès, les lieux et les voies de fuite font l’objet de recherches systématiques pour détecter, documenter et relever des traces pertinentes qui feront ensuite l’objet de traitements particuliers en labora-toire. La fixation de l’état des lieux constitue la pierre angulaire de toute exploitation des traces à des fins judiciaires. Ce cours fait l’objet de nombreux travaux pratiques en situations simulées.

imagerie forensique

La documentation occupe une place particulière dans l’investi-gation criminelle. La photographie traditionnelle, la photogra-phie numérique, le traitement de l’image permettent de mettre en valeur des observations, des mesures, des démonstrations à l’usage des organes judiciaires. Ce cours aborde l’image et sa formation (optique physique), les propriétés et phénomènes optiques appliqués en sciences forensiques. La mise en pratique de techniques classiques de photographie et de techniques particulières permet de montrer les possibilités et les limites de l’illustration dans l’expertise.

identification de personnes

Ce cours couvre l’ensemble des techniques d’identification de personnes depuis l’anthropométrie de Bertillon à la biométrie actuelle. La détection, le traitement et l’identification par les traces digitales y occupent une place importante et permet-tent d’aborder les principes fondamentaux de l’identification.


*l’enseignement

si je ne choisis pas une filière scientifique pour ma maturité, est-ce que j’aurai le niveau suffisant pour étudier à l’esc ?

le plan d’études du bachelor accorde une place très importante aux sciences de base, notamment à la chimie (cf. schéma). Pour cette raison, même si toutes les maturités gymnasiales donnent accès aux études à l’esc, les étudiants qui ont choisi une orientation scientifique au gymnase auront certainement plus de facilité à s’adapter au rythme de travail et au programme chargé de la première année.

d’une manière générale, il faut souligner que les études à l’esc sont réputées exigeantes : elles favorisent les étudiants polyvalents et travailleurs. ainsi, quelle que soit l’orientation choisie au gymnase, il est vivement recommandé d’assimiler la matière de façon très régulière, dès le début des études, et de participer activement aux cours et travaux pratiques.

Par ailleurs, une bonne maîtrise de l’anglais est chaudement conseillée aux étudiants. la littérature pertinente est en effet principalement rédigée dans cette langue.

trace numérique

L’informatique est omniprésente dans les activités politiques, commerciales, économiques. L’utilisation des communications, des réseaux, des programmes informatiques laissent des traces logiques et matérielles nouvelles pour le criminaliste. Ce cours

traite de leur recherche, préservation et exploitation en tant que trace.

analyse criminelle

Chaque crime est généralement traité comme un événement unique. Lorsqu’il fait partie d’une série, qu’il est répétitif ou

organisé, les informations recueillies constituent une quantité de données complexes, imparfaites, qui cachent très souvent

l’ensemble du phénomène. L’organisation, la définition et le traitement des données permettent de modéliser les phénomènes criminels et de mettre ainsi en place des réponses opérationnelles adaptées. Le traitement

et l’organisation des données font appel à des moyens informatiques et à des méthodes développées dans

le cadre de l’ESC et appliquées dans les services opérationnels.

interprétation

Ce cours décrit les éléments fondamentaux ainsi que la pertinence et la validité de l’observation des données maté-rielles, des traces et des indices. Il favorise l’étude des modèles

statistiques et de probabilités pour déterminer la valeur et la qualité de l’information véhiculée par un indice matériel.

criminologie

La criminologie est la science qui tente d’expliquer le phénomè-ne criminel et de proposer les meilleures réactions sociales possi-bles au crime. Ce cours touche donc à de multiples thèmes, tels que la définition des notions de « déviance » et de « normalité », les théories d’explication du phénomène criminel, la prévention du crime, la réaction sociale au crime, les sanctions pénales, la population carcérale et la politique criminelle.


*l’enseignement

Baccalauréat uniVersitaire en sciences forensiques (180 crédits ects)Bachelor of science (Bsc) in forensic science

2e annéeLe programme s’étend avec les statistiques et s’ouvre sur le droit. Les matières enseignées à

l’ESC (imagerie, identification et méthodes d’in-vestigation) apportent les connaissances techni-

ques et les habitudes de méticulosité profession-nellement indispensables, ainsi que le sens de

l’analyse et du maniement des données.

6

5

4

3

2

1

semestres

ChimieTP

Analyse structurale

9 crédits (15 %)

DroitIntroduction au droit,

Droit pénal16 crédits (27 %)

examen ProPédeutique

deuxième examen de Bachelor

Enseignements spécialisés Investigation sur les lieux,

Imagerie forensique,Identification de personnes

26 crédits (43 %)

Enseignements spécialisésSciences forensiques, Interprétation,Analyse criminelle, Médecine légale,

Criminologie, Travail personnel45 crédits (75 %)

DroitProcédure

pénale6 crédits(10 %)

Sciences de base

Probabilités et statistique,

Biologie moléculaire

9 crédits (15 %)

Sciences de baseMathématiques,

Informatique,Physique,

Biologie cellulaire26 crédits (43 %)

ChimieAtomes, ions, molécules et fonctions,

TP de chimie,Chimie biologique,

Eléments fondamentaux de chimie 22 crédits (37%)

Enseignements spécialisés

Criminologie,Sciences forensiques

12 crédits (20 %)

ChimieTP

Méthodes9 crédits(15 %)

Premier examen de Bachelor

1re annéeL’objectif est de poser les bases théoriques en

chimie, sciences de base et sciences criminelles. La maîtrise de chacune des matières est

essentielle à la poursuite des études.

3e annéeLes enseignements en sciences forensiques se spécialisent : l’interprétation et l’approche de l’analyse criminelle constituent des matières

transversales nouvelles, alors que les disciplines particulières sont approfondies dans les modules

du cours sciences forensiques II. Le plan d’études exige également un travail

personnel sur un thème imposé.

Ce programme pluridisciplinaire comprend aussi bien des sciences de base et des sciences humaines que les sciences forensiques à proprement parler.

Les crédits sont donnés à titre indicatif seulement.

la première année… une épreuve difficile à franchir ?

FredericPour moi, il était hors de question de renoncer à ma vie sociale, je n’aurais pas tenu le coup sinon ! On connaît tous le taux d’échec en 1re année, c’est donc impossible d’échapper au stress. Ce qu’il y a de difficile aussi, c’est que nous sommes très peu encadrés. On encourage beaucoup l’indépendance, la débrouillardise, et vu que la discipline est plutôt jeune, il y a peu de références théoriques.

AurèleJe dois dire que même si on m’avait mis en garde, je ne m’at-tendais pas à une telle pression. En fait, j’ai assez mal vécu cette année, je l’ai abordée avec une grande appréhension. J’ai choisi de mettre les études au premier plan pour me donner tous les moyens de réussir. Cela a porté ses fruits, mais c’était quand même très éprouvant. Malgré tout, j’ai toujours gardé la motivation pour les études, c’était indispensable, je pense.

quel est le profil de l’étudiant(e) type en sciences forensiques ?

FredericLes volées sont variées et les étudiants ont suivi des filières très diverses au gymnase. Je crois que la résistance, mentale et physique, est une des qualités essentielles des étudiants qui réussissent. Il faut aussi savoir faire preuve de patience ! Il y a une foule de détails à assimiler les premières années.

AurèleLes étudiants en sciences forensiques sont de gros bosseurs, très motivés par leurs études. Je crois que quelque part ils sont cyniques aussi… cela les aide à prendre du recul et à se proté-ger lorsqu’ils sont sous pression ou qu’ils abordent des sujets éprouvants !

découvrez d’autres portraits d’étudiants sur :

www.unil.ch/soc

et Vous, comment aVez-Vous choisi Vos études ?

aurèle scoundrianos et frederic Béenétudiants, Bachelor ès sciences

en sciences forensiques

comment avez-vous fait votre choix pour les sciences forensiques ?

FredericPersonnellement, j’ai découvert l’Ecole des sciences criminelles un peu par hasard. Je finissais mon gymnase au Tessin, j’étais à l’aise dans les branches scientifiques, m’intéressais en particu-lier à la chimie mais n’avais pas trop envie de passer tout mon temps dans un labo… Durant les journées des gymnasiens, j’ai assisté à la présentation du Bachelor en sciences forensiques et j’ai tout de suite été attiré par l’approche à la fois polyvalente et concrète de la discipline. L’équilibre entre théorie et pratique me plaisait.

AurèleDe mon côté, venant de Lausanne, je connaissais déjà l’Ecole pour en avoir entendu parler. J’hésitais avec des études en phy-sique, mais j’avais peur de m’enfermer dans un seul domaine. Les sciences forensiques sont par essence pluridisciplinaires. Par ailleurs, j’étais particulièrement intéressé par la démar-che scientifique qui nous amène à utiliser différentes théo-ries de façon rationnelle et appliquée dans un but judiciaire. J’appréciais le caractère indépendant de l’approche, une auto-nomie qui se retrouve aussi dans la pratique professionnelle.


aurèle scoundrianos

frederic Béen


masters

L’Ecole des sciences criminelles propose un Master clairement scientifique, le Master ès Sciences en sciences

forensiques, mention criminalistique chimique ou iden-tification. Elle offre parallèlement un Master plus ancré

dans les sciences humaines, le Master en Droit en sciences criminelles, mention criminologie ou magistrature. A cela

s’ajoute un Master interfacultaire en Droit, criminalité et sécurité des nouvelles technologies.

sciences forensiques

maîtrise universitaire ès sciences en sciences forensiques, mention

criminalistique chimique (120 crédits ects)

L’orientation de ce Master est très clairement l’application de la chimie analytique aux sciences forensiques, mais également

dans plusieurs autres domaines nécessitant des analyses instru-mentales. Ce Master présente une composante théorique

complétée par un grand nombre de travaux pratiques faisant appel à la chimie analytique en collaboration avec l’EPFL.

Les étudiants suivent des cours transversaux dans des domaines communs des sciences forensiques, ainsi que des enseignements

spécialisés apportant une formation approfondie aussi bien théorique que pratique dans les domaines présentant une forte

composante analytique (stupéfiants, microtraces, etc.). Ils abordent de nouvelles matières (analyse ultrastructurale,

criminalistique chimique) et suivent des cours externes portant sur différentes méthodes d’analyse, dans lesquels ils auront l’occasion de passer à la pratique. Plusieurs enseignements

externes (EPFL) se donnent en anglais.

www.unil.ch/esc/page10860.html

maîtrise universitaire ès sciences en sciences forensiques, mention identification (120 crédits ects)

Ce programme propose une formation approfondie autant théorique que pratique en matière d’identification de personnes ou d’objets. Il ouvre la voie à l’expertise judiciaire en matière d’identification. Dans ce dessein, l’enseignement pratique est

fortement axé sur la résolution de cas fictifs et l’analyse de cas.L’enseignement transdisciplinaire couvre les domaines principaux de l’identification : la dactyloscopie, l’analyse d’ADN, la biomé-trie, la tracéologie, les armes à feu et les écritures / signatures. Les étudiants abordent les problèmatiques de recherche, de détection et d’identification aussi bien dans un mode investigatif que dans un mode évaluatif où le travail d’expertise est destiné aux organes de justice pénale. Un accent important est mis sur les méthodes statistiques d’interprétation.


*l’enseignement


*l’enseignement sciences criminelles

maîtrise universitaire en droit en sciences criminelles, mention criminologie

(120 crédits ects)

Ce programme pluridisciplinaire propose une formation poly-valente, touchant aussi bien à la criminologie qu’au droit, aux

sciences forensiques ou à la psychologie, ainsi qu’une formation pratique. Le programme est divisé en un enseignement de base

(semestres 1 et 2) et une spécialisation dans les disciplines de la criminologie (semestres 3 et 4).

Ce Master étant ouvert à des étudiants issus de différents Bachelors (en sciences forensiques, droit, sciences sociales, psy-chologie, sciences économiques ou médecine), des équivalences

peuvent être attribuées. Le plan d’études du programme varie en fonction du type de Bachelor obtenu au préalable par l’étudiant.


maîtrise universitaire en droit en sciences criminelles, mention magistrature

(120 crédits ects)

Ce programme pluridisciplinaire est d’une part un approfondisse-ment des notions de droit pénal acquises durant le Bachelor. Il met d’autre part l’accent sur bon nombre de connaissances nécessaires

à la pratique de la magistrature pénale.Au cours des deux années d’études composant le Master, les étu-

diants se familiarisent ainsi non seulement avec des notions appro-fondies de droit pénal matériel et de procédure, mais acquièrent

également des notions liées notamment à la pratique de la magis-trature, à l’interprétation des preuves, à l’exécution des sanctions,

aux droits des victimes, à la délinquance juvénile, à la criminalité économique et à l’entraide internationale en matière pénale.


master interfacultaire

maîtrise universitaire en droit, criminalité et sécurité des nouvelles technologies (90 crédits ects)

Ce programme fournit une formation au carrefour de trois domaines de compétence, à savoir : juridique, gestion de la sécurité informatique et criminalistique. Il contribue ainsi à offrir une meilleure compréhension des problématiques de la maîtrise des nouvelles technologies et de leurs impacts sur la criminalité. Il favorise le développement d’une recherche interdisciplinaire, à même de répondre aux nouveaux défis de la société de l’information et de proposer des éléments de solution tant pour les individus que pour les organisations et la société.Le programme s’étend sur trois semestres et débute par une mise à niveau en fonction de l’orientation initiale des étudiants.

organisation : faculté de droit et des sciences criminelles,

ecole des sciences criminelles et faculté des hautes études

commerciales de l’unil, en collaboration avec la faculté

de droit de l’université de genève.

www.unil.ch/dcs


3e cycle

doctorat

L’Ecole des sciences criminelles propose des doctorats dans deux domaines de recherche :* sciences forensiques* criminologie

Avant de pouvoir commencer leur doctorat, les candidats n’ayant pas suivi l’un des Masters proposés par l’Ecole doivent suivre un programme d’enseignements complémentaires composé en fonction du sujet de thèse qu’ils envisagent, puis rédiger et défendre un mémoire devant une Commission ad hoc qui leur permet, en cas d’acceptation du mémoire, de préparer leur thèse.

moBilitéL’Ecole a des accords avec Sam Houston University (USA), l’Ecole

de criminologie de l’Université de Montréal (Canada) pour la criminologie, l’Université Jagellone (Cracovie, Pologne),

l’Université de Technologie (Sydney, Australie), l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie et Physique de Bordeaux et l’Ecole Polytechnique de Toulouse pour les sciences forensiques.

Les semestres ou projets réussis sont en principe reconnus au retour des périodes de formation.

Les études ne prévoient pas de stage obligatoire, mais une majorité d’étudiants bénéficie de stages organisés

par l’Ecole dès la 3e année d’études.

informations complémentaires :

Bureau des relations internationales : www.unil.ch/ri

BiBliothèqueLa Bibliothèque de l’Ecole des sciences criminelles, située

au Batochime avec la Bibliothèque de chimie de l’EPFL (BiSCom : Bibliothèque Scientifique Commune UNIL-EPFL), est à disposition

des étudiants pour la consultation d’ouvrages sur place ou la réalisation de photocopies.

examensLes examens ont lieu en principe à la fin de chaque année.

Toutefois certaines matières peuvent faire l’objet d’épreuves à la fin d’un module. Les étudiants ont la possibilité de frac-

tionner les épreuves d’examen entre les sessions de juin et de septembre.

Pour réussir leur 1re année, les étudiants doivent avoir obtenu la moyenne dans chacun des trois blocs d’enseignement :

sciences de base / chimie / criminologie et sciences forensiques (triple moyenne), ainsi que les 80% des crédits.

les diplômes obtenus à l’esc permettent-ils de travailler dans des services de police étrangers ?les formations dispensées par l’ecole des sciences criminelles sont des atouts reconnus pour postuler dans des services étrangers (de police ou autres) mais elles ne dispensent pas des étapes de sélection (concours) souvent imposées aux candidats. de plus, la majorité des pays de l’union européenne réservent encore les domaines de la justice, de la police et de l’armée aux ressortissants nationaux.

*l’enseignement


déBouchés ProfessionnelsLes formations proposées par l’Ecole des sciences criminel-les mènent à des postes dans les organisations judiciaires (polices, laboratoires, contrôles), tout en offrant aussi des perspectives plus larges, parfois éloignées de la spécialité (banques, assurances, sécurité, organes de contrôle, journalisme d’investigation, administrations publiques). Le marché de l’emploi est difficile, mais il se modifie peu à peu avec l’augmentation des demandes de compé-tences, notamment grâce à une utilisation plus systéma-tique des moyens scientifiques de détection et d’adminis-tration de la preuve dans les enquêtes judiciaires. L’ouverture des frontières permet d’envisager une carrière en Europe, malgré de nombreuses restrictions encore imposées par certains pays.

débouchés spécifiques

Services de police aux niveaux cantonal, municipal (grandes villes uniquement) et fédéralLe titulaire d’un Bachelor, complété par un Master en sciences forensiques, peut briguer un poste d’employé ou de chef du service d’identité judiciaire, ou celui de responsable de divers secteurs d’activités (analyste criminel, formateur, gestionnaire). Il peut également accéder aux différents postes de la hiérarchie (par ex. chef de la Sûreté, voire commandant). Il s’agit des emplois les plus couramment brigués, et aussi ceux qui exigent les compétences les plus proches de la formation reçue. Le développement de l’analyse criminelle, d’unités spécialisées, exige des compétences à la portée des titulaires d’un Master ou d’un doctorat en sciences forensiques.

autres débouchés

Magistrature La magistrature, chargée d’appliquer le droit pénal, est habi-tuellement constituée de juristes. Cependant, les titres de l’ESC permettent dans certains cantons d’accéder à un poste de juge d’instruction ou de greffier de juge d’instruction (procédure pénale uniquement). Le Master en Droit en sciences criminelles, mention magistrature est particulièrement adapté à la forma-tion de futurs magistrats pénalistes.

recherche et PersPectiVes Professionnelles

actiVités de rechercheLes activités de recherche de l’Ecole des sciences

criminelles font l’objet de nombreuses publications. Plusieurs fonds montrent leur bonne santé et dynamisme.

En 2007, notamment, les projets de recherche suivants ont bénéficié de soutiens financiers :

* Biométrie : documents d’identité et biométrie multimodale (Fondation BCV, poursuivi par des recherches soutenues

par le FNS); empreintes digitales, Département de Justice des Etats-Unis pour les questions liées au processus d’identification et FNS pour un projet de détection axée sur des nanoparticules dopées de marqueurs

antigéniques ou luminescents; * Le projet d’enseignement de photographie et de microscopie

forensique soutenu par le Campus virtuel suisse a débouché sur plusieurs développements d’enseignements basés

sur l’imagerie et les banques de données d’images ; * 5 projets de recherche sur l’interprétation et les réseaux baye-

siens se poursuivent avec l’obtention de nouveaux soutiens FNS, de même que les travaux d’analyse criminelle en relation

avec la géographie (également FNS). L’IPS a bénéficié de l’attribution d’un fonds d’équipement Réquip du FNS

et de la Direction pour développer des recherches en matière de produits inflammables (investigation d’incendies) et

de source de production de certains stupéfiants synthétiques par l’analyse de rapports isotopiques (IRMS).

Plusieurs projets FNS et mandats d’autorités judiciaires soutien-nent les recherches en criminologie sur le plan des statistiques

criminelles européennes, la punitivité des juges, les jeunes et l’insécurité ainsi que sur les violences conjugales.


Assurances Les postes de gestionnaire de sinistres (niveau employé) ou

d’inspecteur de sinistres (niveau cadre) sont ouverts aux gradués en sciences forensiques. Cependant, ils requièrent peu de

compétences scientifiques poussées, mais plutôt des capacités de gestion, de négociation et le sens des contacts humains.

BanquesDans le domaine bancaire, ce sont les services de sécurité

qui peuvent intéresser au premier chef les gradués en sciences forensiques. Dans les postes de cadres, la part de gestion,

d’organisation et de conduite du personnel est prépondérante. Une expérience professionnelle préalable ou un complément

de formation en gestion s’avèrent souvent indispensables.

RechercheLa recherche en sciences forensiques évolue parallèlement

aux développements scientifiques. Des spécialités nouvelles apparaissent, comme l’exploitation de l’ADN dans l’identification

des individus. Les postes d’assistants-doctorants ou de maîtres-assistants sont de durée limitée, mais peuvent conduire

à des postes de recherche dans les grands laboratoires, les hau-tes écoles ou à des responsabilités dans des unités spécialisées des polices, de la magistrature et de l’administration publique.

Domaines et secteurs diversLes possesseurs d’un titre de l’ESC peuvent briguer des postes

de cadres dans les administrations publiques (par ex. le système pénitentiaire), les entreprises privées (par ex. sociétés de sur-

veillance) ou les grandes régies fédérales (PTT, CFF). Ils entrent ici en concurrence avec d’autres gradués, particulièrement en

droit ou en sciences économiques. Les détenteurs d’un titre en criminologie peuvent par exemple travailler dans des services

pénitentiaires et de probation (aide à la réinsertion, formation d’adultes) ou dans des observatoires de la sécurité.

informations comPlémentaires

Le Service d’orientation et conseil de l’UNIL propose diverses prestations aux étudiants et diplômés de l’Université pour préparer leur passage à l’emploi :Centre de documentationRevue de presse des offres d’emploiConférences sur les débouchésPermanence d’information et permanence emploiAteliers emploiProgramme UnistagesProgramme UnimentoratConsultation individuelle

www.unil.ch /soc

«Profiler» : un métier après l’ecole des sciences criminelles ?Beaucoup d’étudiants sont attirés par des emplois « en vogue », tels que le « profiling » (profilage), par exemple, qui axe son activité sur l’évaluation psychologique des criminels. il faut savoir que de telles orientations relèvent beaucoup plus à l’heure actuelle de la fantaisie cinématographique et de la mode que d’une réalité scientifique bien établie, tout au moins en suisse et en europe.

l’utilisation du profil psychologique du criminel comme indice dans les enquêtes n’ayant pour le moment pas suffisamment fait ses preuves, les activités d’analyse criminelle développées au sein de l’ecole exploitent des données matérielles mieux maîtrisées et cette orientation ne fait pas partie du programme d’enseignement. les personnes particulièrement inté-ressées par ce type d’études devraient par conséquent plutôt se tourner vers d’autres formations.

*recherche et PersPectiVes Professionnelles


adresses utiles

responsables

Ecole des sciences criminellesDirecteur : Prof. Pierre Margot Secrétariat : Mme Anne Marville Trottmann

Institut de police scientifiqueProf. Christophe ChampodSecrétariat : Mme Anne Marville Trottmann

Institut de criminologie et de droit pénalProf. Marcelo Fernando AebiSecrétariat : Mme Dominique Viotti

adresse

Batochime1015 Lausanne



téléphone

+41 (0)21 692 46 00

+41 (0)21 692 46 00

+41 (0)21 692 46 41

fax

+41 (0)21 692 46 05

+41 (0)21 692 46 05

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web - courriel

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www.unil.ch/esc/[email protected]

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