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ÉCONOMIE DU MULTILINGUISME - unige.ch · considérait qu'il relevait de domaines tels la culture, la communication ou l'enseignement; on prenait parfois acte des dimensions politiques

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ÉCONOMIE DU MULTILINGUISME

(MA, 2ème semestre, 0053M) (28 heures – CR – 5 ECTS)

Prof. François GRIN

M. Till BURCKHARDT, assistant

SEMESTRE DE PRINTEMPS 2011 Lundi, 14:15-16:00, Salle M1140

1. Objectifs

Pendant longtemps, on n'associait pas le multilinguisme aux questionnements économiques: on considérait qu'il relevait de domaines tels la culture, la communication ou l'enseignement; on prenait parfois acte des dimensions politiques et juridiques qu'il soulève, mais ses aspects économiques restaient largement ignorés. Ce n'est qu'à partir des années soixante du 20ème siècle qu'on a commencé à mettre en relation "économie" d'une part, "langues" et "multilinguisme" d'autre part. Cette mise en relation est intéressante à plusieurs titres:

1) Elle permet de mieux comprendre les comportements linguistiques de différents acteurs sociaux (individus, ménages, consommateurs, entreprises, producteurs, État…), ce qui donne accès à toutes sortes de questions, par exemple:

pourquoi, et dans quelle mesure, vaut-il la peine d'apprendre telle ou telle langue étrangère? Jusqu'à quel niveau de compétence doit-on pousser l'apprentissage afin que cet investissement s'avère profitable?

Pour leur communication interne, les entreprises multinationales ont-elles intérêt à fonctionner dans une seule langue, ou au contraire à favoriser le multilinguisme?

Un pays en voie de développement a-t-il intérêt ou non à adopter plusieurs langues officielles correspondant aux vernaculaires de la population, ou doit-il opter pour la langue de l’ancien colonisateur ?

2) Elle aide à prendre la mesure de l'importance des langues dans l'activité économique, ce qui permet de se pencher sur des questions telles que:

combien "pèse" telle ou telle langue dans l'économie mondiale?

quelle est la contribution du multilinguisme à la création de valeur dans une économie nationale?

qu'est-ce que le "secteur langagier" dans l'économie, et comment le mesurer?

les langues ont-elles une influence sur les processus de développement économique?

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3) Elle élargit notre compréhension de la dynamique des langues, c'est-à-dire les processus d'expansion de certaines langues et de recul d'autres langues au cours du temps; on peut ainsi mettre à profit des concepts économiques comme le "coût" et "l'utilité" pour étudier:

à quelles incitations réagissent les locuteurs de "petites" langues dans la décision de l'utiliser plus ou moins fréquemment avec la génération suivante, conditionnant ainsi la transmission de cette langue;

le rôle du commerce international dans la diffusion des grandes et son interaction avec des processus plus généraux de mondialisation.

4) L'économie des langues commence également à traiter de questions liées à la traduction et permet ainsi d'enrichir notre vision du travail du traducteur, permettant par exemple:

de développer une perspective analytique sur les déterminants de la demande pour les services de traduction;

d'analyser la communication multilingue, et plus précisément la traduction, comme un marché, et d'évaluer par exemple si telle ou telle langue est sur- ou sous-représentée dans les activités de traduction à un moment donné.

L'éventail des thématiques est vaste et dépasse ce qui peut être traité dans le cadre d'un cours de 28 heures. Les objectifs principaux de ce cours sont les suivants:

familiariser les participants avec les dimensions économiques du plurilinguisme et les sensibiliser aux enjeux de société qui y sont liés;

leur fournir des instruments analytiques permettant de poser un regard économique sur les processus de communication multilingue grâce à l'application à la langue de concepts tels qu'efficacité, efficience, etc.;

leur offrir une connaissance factuelle sur certains enjeux tels que les taux de rendement des compétences en différentes langues, le coût des différents régimes de communication multilingue, etc.

renforcer des compétences figurant dans la grille du "European Masters in Translation" (EMT), notamment être conscient du rôle social du traducteur (EMT 1), suivre les besoins des marchés et les profils d’emploi (EMT 2), développer esprit de curiosité, esprit analytique et de synthèse (EMT 43).

2. Contenu et organisation

Les heures de cours sont consacrées à un enseignement « classique » ex cathedra, les lundis de 14h15 à 16h00 dans la salle M1140 (Uni-Mail).

20.2.11 1. PRINCIPES ET DÉFINITIONS

1.1 Niveaux individuel et sociétal 1.2 Économie du multilinguisme: liens avec les politiques linguistiques

27.2.11 1.3 "Économie" vs "activité économique" 1.4 L'applicabilité du paradigme économique: possibilités et limites

1.5 Économie des langues vs langage de l'économie***

5.3.11* 2. L'ÉMERGENCE D'UNE ÉCONOMIE DU MULTILINGUISME

2.1 Langues, revenu et emploi: la tradition canadienne 2.2 La langue, source de discrimination économique?

12.3.11 2.3 Langues et immigration: la perspective étatsunienne 2.4 Élargissement de l'économie du multilinguisme: les apports européens

3. LA VALEUR DES LANGUES 19.3.11 3.1 Langue, identité et revenu

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3.2 Le multilinguisme comme capital humain 3.3 Les taux de rendement privés 3.4 Les taux de rendement sociaux

26.3.11 3.5 Les valeurs non-marchandes

4. L'ENTREPRISE FACE AU MULTILINGUISME

2.4.11* 4.1 Langue, production et création de valeur 4.2 Le multilinguisme dans l'entreprise: quelques résultats chiffrés 4.3 Les perspectives critiques et interactionnistes

16.4.11 4.4 Choix des langues et communication externe

5. MULTILINGUISME ET PERFORMANCE MACROÉCONOMIQUE

23.4.11 5.1 La notion de "secteur linguistique" 5.2 Multilinguisme et PIB 5.3 Langues et développement

30.4.11 6. LE RÔLE DU COMMERCE INTERNATIONAL

6.1 Le multilinguisme et l'échange*** 6.2 Diversité linguistique et flux commerciaux***

7.5.11** 7. VERS UNE ÉCONOMIE DE LA TRADUCTION

7.1 La demande de services de traduction 7.2 Importance économique de la traduction

14.5.11** 7.3 Le marché de la traduction : asymétrie d’information et équilibre

8. DYNAMIQUE DU MULTILINGUISME

21.5.11 8.1 LRM: les choix des bilingues*** 8.2 Le "minimex" et les mécanismes de convergence 8.3 Mondialisation, uniformité et diversité

8.4 Influencer la dynamique des langues: quel rôle pour l'économie?

On notera que :

le cours avancera à son rythme propre, et les différents contenus ne seront pas nécessairement traités exactement aux dates figurant dans la colonne de gauche ; ces dates ne présentent donc qu’un caractère indicatif ;

aux dates marquées d’un astérisque, le cours sera donné par l’assistant, M. T. Burckhardt ;

les dates marquées d’un double astérisque devront être remplacées par d’autres dates, à convenir d’entente entre le professeur et les étudiants ;

le plan de cours est chargé, compte tenu notamment d’un jour férié (lundi 28 mai) ; les quatre sections marquées d’un triple astérisque pourront donc être omises.

3. Lectures

Le cours d'économie du multilinguisme requiert la lecture à choix de l’un des deux ouvrages suivants, à savoir:

1. GINSBURGH, Victor and WEBER, Shlomo, 2011: How Many Languages Do We Need? The Economics of Linguistic Diversity. Princeton: Princeton University Press.

2. VAN PARIJS, Philippe, 2011: Linguistic Justice for Europe and for the World. Oxford: Oxford University Press.

Une question de l’examen final portera sur l’ouvrage que vous aurez choisi.

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4. Évaluation

L'évaluation du cours comporte deux parties:

1/ Un examen « intra » encours de semestre, individuel, dont l’énoncé sera distribué au cours du lundi 23 avril 2012. Il a la forme d’un « take-home exam », c’est-à-dire que vous pouvez utiliser toutes les ressources qu’il vous plaira pour répondre aux questions posées. Vous devez rendre votre copie au début du cours du lundi 30 avril 2012.

Les critères d’évaluation de cet examen intra sont (i) d’une part la justesse des réponses ; (ii) d’autre part, pour les questions complexes où il n’y a pas forcément de réponse « juste » ou « fausse », de la clarté et de la rigueur de l’argumentation que vous aurez déployée.

Cet examen intra, qui compte pour un tiers de la note finale, peut être rédigé en français ou en anglais.

2/ Un examen final de deux heures qui aura lieu pendant la session ordinaire qui se déroule du 4 au 15 juin 2012. L'examen compte pour deux tiers de la note finale. Il se fait sans documentation autre que l’ouvrage que vous aurez choisi (cf. point 3 ci-dessus) [Remarque : votre exemplaire de l’ouvrage peut être annoté à la main, mais « within reason » un résumé complet du cours dans les marges ou les pages de début ou de fin de volume ne sera pas autorisé !]

Le seul pré-requis du cours d'économie du multilinguisme est le cours d'économie I (microéconomie), ou un cours jugé équivalent.

Une note moyenne égale ou supérieure à 4 donne droit à 5 crédits ECTS.

Il est recommandé de répartir les heures de travail correspondant à ces 5 crédits grosso modo en quatre quarts dévolus respectivement aux cours, aux lectures obligatoires, à l’examen intra et à la préparation à l'examen final.

5. Moodle

Au fil du semestre, nous utiliserons la page Internet du cours sur la plate-forme MOODLE pour les informations administratives, le dépôt de documents, etc. Les étudiants sont invités à s'inscrire au cours sur la page http://moodle.unige.ch. Les explications sur l'utilisation de la plate-forme sont fournies sur la page: http://elearning.unige.ch/espace/demarrer.html. Le mot de passe permettant d’accéder à la page du cours sur Moodle sera fourni lors du premier cours du semestre.

6. Bibliographie

L'économie du multilinguisme est un champ de recherche profondément interdisciplinaire ancré dans les sciences économiques mais très ouvert sur les différentes orientations des sciences du langage; il est donc difficile d'opposer de façon stricte ce qui relève des l'économie des langues et ce qui n'en fait pas partie. Toutefois, même un tri sévère donne rapidement lieu à une bibliographie de deux à trois cents entrées. La liste ci-dessous n'est donc qu'une sélection délibérément restreinte. Les titres précédés de deux astérisques (**) sont des ouvrages collectifs dans lesquels plusieurs contributions sont également fondamentales.

Andres, Markus et al., 2005: Fremdsprachen in Schweizer Betrieben. Soleure: Fachhochschule Nordwestschweiz.

** Breton, Albert (ed.), 1990: Exploring the economics of language. New Canadian Perspectives. Ottawa: Canadian Heritage.

** Breton, Albert (ed.), 1998: Economic approaches to language and bilingualism, Ottawa: Canadian Heritage.

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Breton, Albert and Mieszkowski, Peter, 1977: “The economics of bilingualism”, in W. Oates (ed.), The Political Economy of Fiscal Federalism. Lexington, MA: Lexington Books, 261-273.

** Chiswick, Barry R. et Miller, Paul W., 2007:. The Economics of Language. International Analyses. New York: Routledge.

Coleman, Hywel (ed.), 2011: Dreams and Realities: Developing Countries and the English Language. Londres: British Council.

Commission européenne, 2010: Contribution de la traduction à la société multilingue dans l’Union européenne. Série « Études sur la traduction et le multilinguisme ». Bruxelles : DGT.

Esser, Hartmut, 2006: Migration, Sprache und Integration. Berlin: Arbeitsstelle interkulturelle Konflikte und gesellschaftliche Integration, Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung.

European Commission, 2009: The size of the language industry in the EU. http://ec.europa.eu/dgs/translation/publications/studies/size_of_language_industry_en.pdf.

Ginsburgh, Victor, and Prieto-Rodriguez, Juan, 2007: "Returns to Foreign Languages of Native Workers in the EU", CORE Discussion Paper 2007-21, Université Catholique de Louvain.

Ginsburgh, Victor et Weber, Shlomo, 2011: How Many Languages Do We Need? The Economics of Linguistic Diversity. Princeton: Princeton University Press.

Ginsburgh, Victor, Weber, Shlomo et Wyers, Sheila: 2007: "Economics of Literary Translation: A Simple Theory and Evidence", ECORE Discussion Paper 82.

** Grin, François, (ed.) 1996: Economic approaches to Language and Language Planning. Numéro thématique du International Journal of the Sociology of Language, 121.

Grin, François, 1999: Compétences et récompenses. La valeur des langues en Suisse. Fribourg: Éditions Universitaires Fribourg.

Grin, François, 2003: “Economics and language planning”, Current Issues in Language Planning, 4, 1-66.

Grin, François, 2009: “Promoting language through the economy: competing paradigms”, in J.M. Kirk and D.P. Ó Baoill (eds.), Language and Economic Development. Belfast: Queen’s University Press, 1-12.

Grin, François, 2010: “Economics”, in J. Fishman and O. García (eds.), Handbook of Language and Ethnic Identity. Disciplinary and Regional Perspectives, Vol. 1. Oxford: Oxford University Press, 70-88.

Grin, François, Rossiaud, Jean et Kaya, Bülent, 2002: “Langues de l’immigration et intégration professionnelle en Suisse”, in G. d’Amato (dir.), Les migrations et la Suisse. Zürich: Seismo Verlag. 404-433.

Grin, François and Sfreddo, Claudio, 1998: “Language-based earnings differentials on the Swiss labour market: Is Italian a liability?” International Journal of Manpower 19 (7), 520-532.

Grin, François, Sfreddo, Claudio and Vaillancourt, François, 2010: The Economics of the Multilingual Workplace. New York: Routledge.

Hjorth-Andersen, Christian, 2001: “A model of translations”, Journal of Cultural Economics 25, 203-217.

Hočevar, Toussaint, 1983: “Les aspects économiques de la dynamique fonctionnelle des langues”, Language Problems and Language Planning 7, 135-147.

Jones, Eric, 2000: “The case of a shared world language”, in M. Casson and A. Godley (eds.), Cultural Factors in Economic Growth. Berlin: Springer, 210-235.

Kirk, John M. et Ó Baoill, Dónall P. (eds.), 2009: Language and Economic Development: Northern Ireland, the Republic of Ireland, and Scotland. Belfast: Cló Ollscoil na Banríona.

** Lambert, Richard, et Moore, Sarah Jane (eds.), 1990: Foreign Language in the Workplace. Annals of the American Academy of Political and Social Science [No. 511]. Newbury Park: Sage.

** Lamberton, Donald (ed.), 2002: The Economics of Language. Cheltenham: Edward Elgar. Lang, Kevin, 1986: “A language theory of discrimination”, Quarterly Journal of Economics 101, 363-

382. Lazear, Edward, 1999: “Language and Culture”, Journal of Political Economy 107, 95-126.

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Lian, Brad and Oneal, John, 1997: “Cultural Diversity and Economic Development: A Cross-National Study of 98 Countries, 1960-1985”, Economic Development and Cultural Change 46 (1), 61-77.

Lo Bianco, Joseph, 1996: “Language as an economic resource”. Language Planning Report 5.1, 48. Marschak, Jacob, 1965: “Economics of language”, Behavioral Science 10, 135-140. Marschan-Piekkari, Rebecca, Wwelch, Denice et Welch, Lawrence, 1999: “In the shadow: the impact

of language on structure, power and communication in the multinational”, International Business Review 8, 421-440.

Mélitz, Jacques, 2007: “The impact of English dominance on literature and welfare”, journal of Economic Behavior and Organization 64, 193-215.

Mélitz, Jacques, 2008: “Language and Foreign Trade”, European Economic Review 52, 667-699. Mettewie, Laurence, 2006: Entreprises bruxelloises et langues étrangères. Liège : Tweetaligheid in

Beweging / Bilinguisme en mouvement. http://www.briobrussel.be/assets/andere%20publicaties/rapporttibem.pdf.

Nettle, David, 2000: “Linguistic Fragmentation and the Wealth of Nations: The Fishman-Pool Hypothesis Reexamined”, Economic Development and Cultural Change 48 (2), 335-348.

Pool, Jonathan, 1991: “The world language problem”, Rationality and Society 3, 21-31. ** Secrétariat à la politique linguistique, 2004: Les pratiques linguistiques dans les entreprises à

vocation internationale. Actes du colloque international (Québec, 9-10 juin 2003). Québec: Secrétariat à la politique linguistique.

** Selten, Reinhard (ed.), 1997: The Cost of European Linguistic (Non) Communication. Roma: ERA. ** Vaillancourt, François, 1985 (ed.): Économie et langue. Québec: Conseil de la langue française. Vaillancourt, François, Dominique Lemay and Luc Vaillancourt, 2007: Laggards No More: The Changed

Socioeconomic Status of Francophones in Quebec. Toronto: C.D. Howe Institute. Van Parijs, Philippe, 2011: Linguistic Justice for Europe and for the World. Oxford: Oxford University

Press. Williams, Glyn, 2010: The Knowledge Economy, Language and Culture. Clevedon: Multilingual

Matters.

Ceux qui le désirent trouveront davantage de titres dans la bibliographie générale "Management of Linguistic Diversity" (version 2010-2011) qui sera également mise à disposition sur la plate-forme MOODLE (à partir du 12 mars) ; le professeur et l'assistant sont très volontiers à disposition de ceux qui souhaiteraient des suggestions de lecture plus spécifiques.

7. Contact et heures de réception

Enseignant: Prof. François Grin Bureau: Uni-Mail, 6332 Téléphone: 022-379-8720 Courriel: [email protected] Heures de réception: lundi 16:15-17:00 ou sur rendez-vous Assistant: M. Till Burckhardt Bureau: Uni-Mail, 6211 Téléphone: 022-379-9580 Courriel: [email protected] Heures de réception: mercredi 16:15-17:00 ou sur rendez-vous