Edition du 26 mai 2005 • 0.00 euro • Institut Technique des Métiers de l’Alimentation

A l’Itma, on apprend bien plus qu’un métier !

Dessiné par Jawad Bendjafar, 4 TQ

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Réalisé par Elodie, Jonathan et Faustine de 4 TQ

« Une école où toute la formation est centrée sur les métiers de

l’alimentation : c’est possible ! »

Et oui, l’ITMA (Tournai, Belgique) est une école spécialisée dans les métiers de

l’alimentation. Des professionnels sont présents pour encadrer les jeunes motivés dans un

secteur difficile par ses horaires et l’énergie nécessaire pour supporter la pression à chaque

moment de la journée afin de satisfaire au mieux la demande et les exigences que la clientèle

leur réclame.

Au 2, Chaussée de Lille, se trouve l’institut des métiers de l’alimentation, autrement dit

L’ITMA. Une école où l’on se prépare, dès la première année, à apprendre un métier dans le

secteur de l’alimentation et ça depuis 1965 ! Plusieurs options s’offrent à vos jeunes bambins.

Les voici détaillées une à une :

� L’Hôtellerie : - La durée minimale d’apprentissage est de six années en section technique

ou professionnelle suivant, bien entendu, les capacités de l’enfant. Une septième est

également possible, de perfectionnement pour le professionnel ou de cuisine européenne pour

la technique (Italie-Espagne sont à l’honneur).

- Quelle que soit la section proposée, elle débouchera sur beaucoup de

possibilités grâce à la double formation technique et pratique en salle et

en cuisine.

- Un matériel de professionnel dans un cadre de professionnel, c’est le

charme de cette école qui possède deux sites complets adaptés à

l’apprentissage de l’enfant.

- Les études n’y sont pas sacrifiées pour autant, l’ITMA met un accent très

important sur les langues étrangères car, dans le secteur de l’HORECA,

des connaissances doivent être acquises pour s’ouvrir à une clientèle plus

large en plus de tous les cours généraux relatifs à la section choisie.

- Des stages en entreprise sont « imposés » aux élèves de 5,6 et 7ème

pour

développer leur contact auprès des clients mais aussi pour mettre la

théorie en pratique dans un VRAI restaurant autre que celui disponible à

l’école (didactique).

- Plusieurs certificats sont délivrés aux élèves réussissant leurs années avec

fruit pour que le rêve d’être un hôtelier, hors pair, se réalise.

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� Charcuterie – Boucherie – Traiteur : - Cette option est possible en section

professionnelle uniquement, elle s’étale également sur six années mais la septième année de

perfectionnement est plus que souhaitable.

- Trois années minimum doivent être suivies

assidûment pour avoir une formation valable dans cette branche.

- Des stages en entreprise sont également organisés

dans cette section.

- Les débouchés de cette section sont multiples

suivant les diplômes obtenus : patron boucher, patron charcutier, traiteur, responsable du

département concernant cette option dans une surface commerciale,…

� Boulangerie- Pâtisserie- Chocolaterie- Confiserie-Glacerie : - La durée minimale est

toujours la même avec également une septième année de perfectionnement.

- Des stages sont également

prévus dans cette branche, sachant que c’est le meilleur moyen de juger les capacités au

métier.

- Les débouchés sont

également nombreux dans cette option sachant que si l’élève ajoute à son certificat celui de

gestion, il a plus de chances de pouvoir être indépendant après avoir acquis une certaine

expérience auprès d’un patron.

Voilà donc les trois principales options mises à la disposition de vos enfants pour un

développement meilleur et qualifié. De nombreux débouchés, quelle que soit la branche

choisie, sont accessibles à tous grâce à une formation enseignée par une équipe de

professionnels qui font part de leur savoir à ceux qui ont soif d’apprendre ( et donc d’évoluer

dans le monde du travail).

L’école est organisée de façon extrêmement cohérente grâce à des cuisines, bars, salle de

restaurant, boulangerie, magasins, … didactiques.

La formation est totalement gratuite hormis un matériel indispensable à acquérir mais qui

deviendra vite le moteur principal pour la réussite de la formation et de sa suite.

Nous terminerons en disant que l’ITMA est un institut très complet où il fait bon vivre et où

toute personne s’adonnant à des efforts essentiels sera capable d’entrer dans le monde du

travail avec le savoir-faire professionnel qu’attend n’importe quel entrepreneur.

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« L’ITMA est la seule école, avec Liège, à organiser les trois sections à la fois."

Interview de M. Debey, directeur de cet

établissement où il règne un esprit plus

fraternel que scolaire.

M. Debey, directeur de l’institut des

métiers de l’alimentation a eu la

gentillesse de nous consacrer un moment,

d’une journée au programme assez

complet, pour nous éclaircir sur ce qui fait

la différence entre l’ITMA et les autres

écoles.

On démarre de suite avec une question clé

que chacun s’est posée avant d’entrer dans

cette école.

Quels sont, d’après vous, les avantages et

inconvénients des métiers proposés dans

votre établissement ?

� L’avantage de ces trois métiers de

bouche est qu’ils sont tous porteurs

d’emplois, notre rôle est d’orienter chaque

section au plus haut, viser la perfection

grâce à des partenariats qui se créent tout

doucement, mais sûrement.

Le principal inconvénient de ces métiers

est l’exigence physique et intellectuelle

qu’il demande ainsi que les horaires qu’ils

réclament.

Après la rénovation des locaux de

boucherie, avez-vous encore des projets

pour que les élèves évoluent dans un

cadre meilleur, que celui dont ils

disposent déjà ?

�Oui, pour l’instant, je donne la priorité à

un véhicule frigorifique, qui permettra aux

trois sections, d’étendre leurs clientèles

respectives à travers des villes autres que

Tournai et de respecter la chaîne de froid et

l’hygiène que les diverses préparations

demandent. C’est là, un moyen de faire

reconnaître le travail des élèves et de leur

faire découvrir davantage leurs métiers à

travers les préparations de circonstances

qu’ils mettront au point. Nous venons

également d’acquérir de nouveaux fours

automatisés en boulangerie, un nouveau

fumoir (l’ancien fumait plus de l’extérieur

que de l’intérieur) en boucherie ainsi

qu’une sous videuse pour la section

hôtellerie.

Quelles sont les activités extra-scolaires

que vous organisez pour les différentes

sections de votre établissement ?

� En boulangerie, nous essayons

d’organiser une rencontre avec M.

Vitamer, le plus grand pâtissier de

Belgique et, suivant la continuation des

choses, essayer d’organiser des stages avec

son aide et son immense savoir. Quant à

l’hôtellerie, depuis l’année scolaire

2000/2001, l’école s’est vue organiser une

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7TQ qui permet aux élèves de se laisser

prendre au jeu par les cuisines d’ailleurs.

Nous espérons que, pour la rentrée, notre

projet fonctionnera. Il consiste, avec la

collaboration d’EUROTOQUES, à ce que

les élèves aillent faire un stage dans un

restaurant étoilé en Espagne et en Italie.

Nous essayons également d’adapter ce

genre de stage pour les 7P.

J’essaye également de bâtir une charte

avec un grand monsieur du groupe

Eurotoques et suivant le travail de nos

élèves, ils pourront avoir l’énorme

privilège de porter le label Eurotoques

pendant 2 ans.

Est-ce par obligation que, pour l’option

hôtellerie, vous venez savourer les mets

que les élèves vous proposent ? Ou est-ce

un investissement supplémentaire que

vous ajoutez à votre fonction de

directeur ?

�Les deux en même temps car c’est le

meilleur procédé pour observer le travail

que mes élèves produisent ainsi que celui

des professeurs même si ce n’est pas

désagréable de manger un bon repas pour

un bon mangeur comme moi ! C’est

également un moyen d’apprendre ce métier

(car, ne l’oublions pas, M. Debey a

enseigné les langues germaniques avant

d’assurer pleinement la fonction de

directeur au sein de l’Itma).

J’essaye également d’observer, quand le

temps me le permet, le travail des

boulangers et bouchers pour également

mieux les connaître et donc pouvoir

prendre position pendant les délibérations.

Quelle devise donneriez-vous à votre

école ?

� Ma devise est la suivante en 6 mots. Les

trois premiers sont propreté, politesse,

respect et les trois suivants sont famille

(apprendre à se connaître), convivialité

(vivre ensemble de la meilleure façon) et

discipline. Pour moi, l’école est en termes

de formation et d’enseignement un label

de qualité car la formation proprement

dite, n’est que formation professionnelle, et

l’enseignement sert à former les élèves à

un métier et à devenir des citoyens

responsables, le duo est donc un label que

l’Itma fournit aux jeunes gens des métiers

de la bouche, sa force.

Nos impressions

A travers cette interview, M. Debey nous a

paru plus que naturel dans la façon de nous

faire part de ses projets pour l’école, dans

les trois sections, mais aussi le combat

qu’il mène pour que le diplôme qui nous

sera attribué soit de valeur égale à la haute

formation qui nous aura été donnée de

recevoir et que l’on soit reconnu d’avoir

suivi celle-ci, d’une façon poussée au

meilleure des attentes des plus grands de

ces métiers de la bouche. Une de ses

priorités est de créer un lien entre toutes les

sections avec un projet qui se met au point

(consistant à ce que, chaque élève, ait dans

sa grille horaire le temps nécessaire à

savourer les mets des hôteliers. Les

professeurs y seront également conviés).

Ceci est la preuve de l’investissement que

M. Debey déploie car c’est à la demande

d’élèves des autres sections que ce projet

est né. S’il aboutit, une tenue de ville sera

naturellement exigée sans oublier que toute

personne extérieure peut déguster ces mets

sur réservation d’une semaine pour Cottrel

et de 24H pour Carbonnel.

M. Debey est compréhensif et est une

personne à qui on peut parler et entretenir

de bons rapports. Nous terminerons par

dire qu’il ne faut pas rester sur des a priori

car nous avons, une heure durant, interrogé

une personne qui vit de son métier et qui se

bat, contrairement aux échos, pour son

école qui, ne vous inquiétez pas, n’est pas

prête de fusionner. Nous tenons à préciser

que cet article n’a été écrit sous

quelconque influence, mais bien suivant

l’impression générale à la suite de cette

interview : autant dire qu’elle était

meilleure que celle que nous avions

imaginée ! A bon entendeur … Elodie, Faustine et Jonathan

L’Itma est un label de qualité

«««« Le noir quart d’heureLe noir quart d’heureLe noir quart d’heureLe noir quart d’heure »»»»…Un très bon moment de …Un très bon moment de …Un très bon moment de …Un très bon moment de

théâtrethéâtrethéâtrethéâtre !!!!

L’histoire : c’est une sorte de Roméo et Juliette d’aujourd’hui, l’histoire d’un amour rendu

impossible par la pesanteur des traditions et par les préjugés tenaces.

Graziella et Rachid sont adolescents et amoureux. Ils vivent dans le même quartier, quelque

part en Belgique. Rien de bien original. Si ce n’est qu’aucune des deux familles ne veut

entendre parler d’une telle union. Différences culturelles et intolérance mutuelle : un

Marocain et une Sicilienne, un musulman et une chrétienne, pas question !

Les pères sont intraitables, et les grands frères, pourtant amis, prennent le relais en plus

violent encore. De leur côté, les mères se taisent … et une fin tragique devient inévitable.

Notre avis : tous, nous avons beaucoup aimé cette pièce. Le sujet a tout pour nous plaire et

nous intéresser ; et même si l’histoire est triste, les comédiens ont su y mettre une petite dose

d’humour. De plus, il s’agissait de théâtre forum. A la fin du spectacle, les animateurs-

comédiens ont invité le public à réagir en montant sur scène pour rejouer certaines parties de

la pièce. Trois élèves de l’Itma se sont lancés … avec talent et conviction !

Une belle leçon de tolérance et de communication !

Les élèves de 3 TQ et leur professeur de français Madame Masure

Journée sportive

Le vendredi 6 mai, l’Itma fut envahie de sportifs en herbe ! Détails …

M. Cheval et M. Sautois, professeurs, ont organisé ce projet afin de rapprocher

le temps d’une journée élèves et professeurs. En effet, les deux ‘groupes’ furent

invités à pratiquer différents sports : football, handball, step, … dans la joie et

la convivialité !

A midi, tous eurent l’occasion de se requinquer avec un barbecue. Une journée

éprouvante certes mais où le soleil et la bonne humeur étaient au rendez-vous !

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Voyage à Rome

Du 8 au 10 mars, les élèves de 6 P et de 6 TQ ont eu l’occasion de se rendre à Rome

pour un voyage didactique …

Nous avons tout d’abord décidé d’organiser des activités qui permettraient de financer le

voyage : vente de chaussettes, barbecue, vente de lasagnes, de sandwichs, de bracelets, de

chocolats chauds, et même organisation d’un repas spaghettis. Bref, le maximum a été réalisé

afin de diminuer les frais du voyage !

Le 8 mars, nous sommes partis du parking du hall des sports à 4 h pour arriver à Charleroi

une heure et demie plus tard. Nous avons décollé en direction de Rome à 7 h 10 et sommes

arrivés vers 10 h. De l’aéroport de Rome, nous avons pris le bus et le métro pour rejoindre

l’hôtel. Puis les visites se sont succédées : visite du Colisée, de la place d’Espagne, de la

fontaine de Trevi, le forum, … Après les repas du soir, nous pouvions nous retrouver entre

nous. Ce voyage marquait en quelque sorte la fin d’une époque, pour nous élèves de sixième

année …

Merci à Mesdames Ribauville, Ransart, Vercleyen et Verfaillie pour nous avoir permis de

faire ce voyage et de rentrer chez nous avec des souvenirs plein la tête !

Les élèves de 6 TQ

L’une des sorties proposées par l’Itma fut cette

année le projection du film de Mickaël Moore,

Fahrenheit 9/11. Il s’agit d’un documentaire. Il se déroule pendant le mandat de George W. Bush, le

présidant des Etats-Unis. Moore tente de démontrer

aux téléspectateurs les erreurs commises par ce

président républicain, les incompréhensions du

parlement, … Il tente également de répondre aux

questions que le monde se pose sur la guerre entamée

par le président. Tout en ayant appris pas mal de faits,

nous avons cependant gardé en mémoire que Moore est

100 % démocrate et que donc son objectivité était peut

être mise à mal .

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Les 6 TQ

Réalisé par les élèves de 1ère

Observation

Journal intime du Soleil

Un jour, le soleil s’est fait une nouvelle amie :

la Terre. Ils pouvaient jouer des jours et des nuits à

cache-cache mais ce bonheur fut de courte durée :

l’Homme naquit…

L’Homme est un animal curieux : alors qu’il

vivait en parfaite harmonie avec nous tous, il décida de

se mesurer à nous, il décida d’intoxiquer, de polluer ma

meilleure amie !

Se civiliser qu’il disait ? Mon œil, oui ! Ses

camarades de vie, les animaux ? De la marchandise !

Ses patriotes, les arbres ? Il les coupa ! Des usines, il

construisit …

Se civiliser qu’il disait ? Dans la couche

d’ozone, il perfora un trou ! Mes rayons blessent

aujourd’hui ma meilleure amie et ça me fait autant de

mal qu’à elle ! Des solutions ? Il en trouve mais ne les

applique pas s’estimant trop puissant.

Un jour peut-être comprendras-tu que nous ne

voulions que ton bonheur, un jour peut-être voudras-tu

jouer avec nous. Un jour peut-être deviendras-tu

civilisé. La terre pardonne, il n’est pas trop tard …

La pollution aujourd’hui …

La pollution est un sujet d’actualité, qu’elle soit par le bruit ou par l’usure de la terre : elle nous concerne tous.

En morale, nous avons travaillé sur ce sujet et avons tenté de faire le tour de la question. Nous avons mesuré l’importance de ce que nous faisons tous les jours comme jeter nos papiers par terre, cracher, utiliser la voiture pour des petits trajets, faire couler l’eau à profusion, ne pas se servir des énergies renouvelables, …

Pourtant, il y a moyen d’agir au quotidien. Il est important de ranger tous les jours ses affaires ou de jeter ses papiers de bonbon à la poubelle afin de garder un endroit propre et donc serein. Il faut savoir que brûler les ordures peut être dangereux car les matières plastiques fondues dégagent des fumées qui renferment des substances toxiques. Le mieux est de trier ses déchets afin de pouvoir recycler un maximum d’entre eux. Dans la majorité des cas, les objets en verre, ceux en carton ou en papier et ceux en plastique doivent être séparés du reste : c’est le tri

sélectif. Il existe des gestes très simples pour aider notre environnement.

Nous avons trouvé triste que l’on prenne si peu soin de notre lieu de vie sans s’en rendre compte. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Il fut un moment où nos routesIl fut un moment où nos routesIl fut un moment où nos routesIl fut un moment où nos routes N’étaient que forêt et maintenant c’est la dérouteN’étaient que forêt et maintenant c’est la dérouteN’étaient que forêt et maintenant c’est la dérouteN’étaient que forêt et maintenant c’est la déroute Il fut un temps, les usineIl fut un temps, les usineIl fut un temps, les usineIl fut un temps, les usines en faible nombres en faible nombres en faible nombres en faible nombre Maintenant en construire à la nature fait de l’ombreMaintenant en construire à la nature fait de l’ombreMaintenant en construire à la nature fait de l’ombreMaintenant en construire à la nature fait de l’ombre Dans certains pays, l’eau vaut de l’orDans certains pays, l’eau vaut de l’orDans certains pays, l’eau vaut de l’orDans certains pays, l’eau vaut de l’or Chez nous, elle vaut rien alors …Chez nous, elle vaut rien alors …Chez nous, elle vaut rien alors …Chez nous, elle vaut rien alors … On gaspille, on détruitOn gaspille, on détruitOn gaspille, on détruitOn gaspille, on détruit Jusque quandJusque quandJusque quandJusque quand ????

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Visite des 4 TQ religion au fort de Breendonk

Le 20 septembre 1940, les premiers détenus arrivent à l’ancien fort militaire belge, le « Auffanglager Breendonck » qui comptera 3532 détenus jusqu’en septembre 1944, 1733 ne survivront pas à la guerre.

Le fort de Breendonck est un ouvrage fortifié datant de 1906, il faisait partie de la défense d’Anvers. Il est entouré d’un fossé rempli d’eau et les bâtiments étaient ensevelis sous la colline de terre provenant du creusement de ce fossé, une clôture de fil barbelé entoure ce site.

Il suffit de faire trois pas dans le fort et l’horreur nazie saute au visage. Dès l’entrée à Breendonk, le prisonnier cesse d’être humain pour devenir un numéro, une chose, un objet. Des carrelages jaunes couvrent jusqu’à mi-hauteur les murs de la cuisine installée par les allemands. Mais les détenus n’en profitent pas : ils mangent dans les chambrées. Quelques rares tranches de pain, des bols d’infusion de glands torréfiés et des assiettes de soupe maigre composent le menu quotidien des détenus. Insuffisant pour des hommes astreints toute la journée à des travaux forcés ! A Breendonk, la faim n’a jamais cessé de régner.

A la sortie du fort, on ressort avec l’idée de respirer, mais on se retrouve sur le « chantier » face à une photo géante qui reproduit la réalité de 1944 à l’époque où les détenus étaient forcés de travailler plus de huit heures par jour (Photo truquée car elle faisait partie d’une campagne de propagande des allemands). Ce travail d’aucune utilité était épuisant pour des hommes mal nourris : il consistait à enlever les couches de terre couvrant le fort. Un petit bâtiment renferme quatre WC français, ce qui est bien sûr largement insuffisant pour des centaines de prisonniers. On installe aussi au milieu de la cour un grand tonneau où les détenus pouvaient s’installer. Les chambrées où les prisonniers s’entassaient à 32 puis 48, des cages en bois, lits, poêle, deux tables et quelques chaises, 2 vases de nuit et un sac de paille faisaient office de matelas. Il y avait aussi une chambre de torture : au sol, une petite rigole est aménagée dans le ciment pour laisser s’écouler le sang, l’urine, l’eau, … Les outils de torture : le fouet, la poulie, les étaux pour écraser les pouces et ceux pour comprimer la tête et l’appareil pour donner des décharges électriques aux endroits sensibles du corps. En guise de conclusion, j’ai retenu la phrase qui suit et qui est écrite en grand sur un panneau à l’entrée du fort :

« Respectez ces lieux. Des hommes y ont souffert pour que vous viviez libres. » Benoît Dusautois, 4 TQ

Visite de l’Eglise Saint-Jacques

Notre professeur a eu une idée géniale : aller visiter l’Eglise Saint Jacques. Nous sommes partis avec Mme Bauwens – notre stagiaire – et Mme Jadot notre professeur. Dans la rue, en face de St Jacques nous attendait notre guide. Il nous a raconté l’histoire de l’église, son architecture, son emplacement par rapport à la ville et quelques particularités extérieures de cette très belle église. A l’intérieure, M. Bonnet nous a expliqué ou plutôt nous a raconté les histoires de la Bible sur les différents vitraux. Il nous a aussi montré les sculptures, les statues, les tableaux et les différentes techniques de construction d’une église. Merci à M. Bonnet pour cette intéressante visite. Merci aussi à Mesdames Jadot et Bauwens.

Les 1ères observation

Le passage d’une journaliste

Mercredi 27 avril 2005, dans la classe de

religion, les élèves de 1 AC ont eu la visite

d’une fabuleuse journaliste de Nord Eclair.

Elle a eu la patience de nous expliquer son

merveilleux métier et elle a répondu à nos

nombreuses questions pertinentes.

Nous avons ensuite fait un petit exercice pour

comprendre comment était composée une Une

en apprenant le vocabulaire bien particulier.

Cette expérience fut très enrichissante. Amandine, Coraline, Mélody et Stéphanie

10

Activités réalisées par les élèves de 1ère

observation

1

2

1 A. La Belgique est petite en taille mais grande en quantité de frites …. 2 B. L’Itma est une école hôtelière

Voici 2 rébus. A toi de découvrir quelles phrases s’y cachent !

A

B

Direction et secrétariat

Chaussée de Lille, 2

7500 Tournai

069/89.02.50

FAX : 069/89.02.52

E-mail : ecge001705@adm.cfwb.be

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