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En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut Les … m’en vais, Jean Echenoz Je m'en vais, ce sont les premiers mots prononcés par le héros du roman d'Echenoz, qui vient de décider

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En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C'est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

« Un premier roman très bien écrit et loufoque : à découvrir ! »

Les anonymes, R-J Ellory

Washington. Quatre meurtres. Quatre modes opératoires identiques. Tout laisse à penser qu'un serial killer est à l'œuvre. Enquête presque classique pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité, fabriquée de toutes pièces. Qui était-elle réellement ? Ce qui semblait être une banale enquête de police prend alors une ampleur toute différente et va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain.

« Un roman policier auquel le lecteur accroche dès le départ. L’auteur fait parler deux narrateurs donc le lecteur a deux versions de l’histoire. »

Et aussi,

La chambre de Mariana, Aharon Applefeld High Opp, Frank Herbert Des chauves-souris, des singes et des hommes, Paule Constant

Les coups de cœur des lecteurs

A la médiathèque, les coups de cœur sont signalés par une pomme !

L’avis de Monique C. et de Jacqueline

L’avis de Philippe

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Je m’en vais, Jean Echenoz

Je m'en vais, ce sont les premiers mots prononcés par le héros du roman d'Echenoz, qui vient de décider de quitter sa femme. Ce sont également les derniers mots du livre, émis par ce même héros lorsque, après une année d'errance et d'aventure, le cœur brisé, il revient hanter ce qui fut le domicile conjugal. La boucle est bouclée, la révolution est terminée, la parenthèse se ferme, le héros a simplement un peu vieilli. Il a connu des aventures qu'on dirait palpitantes à cause des dérèglements de son muscle cardiaque, il est allé jusqu'au pôle Nord pour récupérer un trésor d'ancien art esquimau, il a été volé et voleur, escroc et escroqué, séducteur et séduit, il a vécu. Il ne lui en reste qu'un vague malaise et un essoufflement.

De livre en livre, depuis Le Méridien de Greenwich, paru il y a vingt ans, Jean Echenoz s'est fait le cartographe de son temps. De ses séismes, de ses catastrophes, de son imaginaire, de ses objets, de ses rêves et de sa longue glissade hors du réel : dans les images, dans les fantasmes, dans les rêveries de conquête, dans l'éloignement de soi et des autres. Je m'en vais, c'est aussi la formule d'adieu d'un siècle bien incapable de savoir où il va et qui oublie même de se poser la

question. Il s'en va, c'est tout. Pierre Lepape, Le Monde « Jean Echenoz fait une excellente démonstration d’écriture dans ce roman. Le héros est peu démonstratif et peu loquace mais on s’attache à lui. »

Trois amis en quête de sagesse, Christophe André, Alexandre Jollien,

Matthieu Ricard Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard. Un psychiatre, un philosophe et un moine nous parlent de l’essentiel Ils sont amis dans la vie. On les connaît pour leur sagesse, les valeurs qu’ils défendent dans leurs livres et dans les médias. Chacun dans son domaine est l’auteur de bestsellers qui touchent un vaste public. Depuis des années, ils rêvent d’écrire un livre ensemble. Pas un débat, pas «un livre de plus», mais un vrai projet, profond, intense, et surtout utile au plus grand nombre, basé sur leurs expériences diverses, pour questionner ce

qui fait la joie et les difficultés de vivre.

« Un vrai coup de cœur pour ce livre formidable sur l’altruisme. »

La Kallocaïne, Karin Boye Fondé sur la surveillance des uns par les autres, la force de l’Etat Mondial est d’avoir érigé la délation en acte civique. Aussi l’ingénieur Kall n’a-t-il aucun mal à se persuader que sa découverte – une drogue de vérité à laquelle il donne son nom – servira un Etat qui pourchasse sans pitié toute forme d’individualisme. Le viol cérébral qu’il commet sur Linda, son épouse, mettra le doute dans son esprit. Il fera siens aussi les secrets qu’accusés ou suspects soumis à interrogatoire délivrent avec sérénité, comme si, soudain délivrés de l’angoisse, ils retrouvaient leur âme. Contraintes de se libérer du silence, les consciences vont se défaire dans un tissu de révélations qui mettront en péril l’organisation de l’Etat

« Un livre qui amène le lecteur à avoir des interrogations sur la société actuelle et le pouvoir de l’Etat. »

L’avis de Monique P.

L’avis de Monique C.

L’avis de Françoise

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Le chagrin des vivants, Anna Hope Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l'Angleterre attend l'arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d'hommes ont disparu, cette cérémonie d'hommage est bien plus qu'un simple symbole, elle recueille la peine d'une nation entière. A Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l'armée ; Ada, qui ne cesse d'apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d'anciens soldats sur la piste du Hammersmith Palais pour six pence la danse. Dans une ville peuplée d'hommes incapables de retrouver leur place au sein d'une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l'équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les cœurs s'apaisent.

« Un premier roman qui se déroule sur cinq jours en 1920, sur la façon de faire son deuil. Le portrait de trois femmes dont chacune est touchée par la guerre de 14-18. En parallèle, l’auteur évoque l’histoire du choix du soldat inconnu. Les émotions des personnages sont très bien décrites dans un style très agréable. »

Sweetgirl, Travis Mulhauser Il était posé là, dans le courant d'air glacial, le visage déjà couvert de flocons. Un bébé. Minuscule sous l'ampoule nue de cette chambre poussiéreuse. Je le voyais pleurer, ses cris se perdaient dans le vent. Je n'ai pas réfléchi : je l'ai pris dans mes bras et je me suis enfuie. Je m'appelle Percy. J'ai seize ans. Voici mon histoire. « Le magnifique portrait d’une jeune fille, une battante. Un roman fracassant, au style enlevé, faisant beaucoup de références au rock américain. Une belle découverte. »

Les gens dans l’enveloppe, Isabelle Monnin

En juin 2012, j'ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d'une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l'enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n'imaginais alors pas l'aventure qu'elle me ferait vivre. J'allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j'ai montré l'enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L'idée semblait folle. Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex,

Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l'enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.

Les gens dans l'enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l'histoire d'une rencontre, entre eux et moi.

« L’auteur a acheté des photos à droite et à gauche et imagine l’histoire d’une famille. Finalement, l’auteur retrouve la vraie famille et raconte leur histoire, la « vraie » dans le même livre. Ce livre est accompagné d’un CD sur lequel les personnes de la famille chantent. Un concept original ! ».

L’avis de Bénédicte

L’avis de Brigitte

L’avis de Virginie

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Le livre des Baltimore, Joël Dicker

Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur

de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son

prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ? « Le Livre des Baltimore est une belle histoire sur le destin, les secrets de famille et les rêves de l'enfance. Dans un style simple pour ne pas dire simpliste, formaté bestseller, Joël Dicker, arrive à nous captiver dès les premières pages et à nous faire passer un bon moment. »

Le grand marin, Catherine Poulain Quand Lili Colt arrive à Kodiak, un port de l'Alaska, elle sait qu'elle va enfin réaliser son rêve : s'embarquer sur un de ces bateaux qui partent pêcher au loin. Pour la jeune femme, une runaway qui a fui jadis le confort d'une famille française pour « faire la route », la véritable aventure commence. Le choc est brutal. Il lui faut dormir à même le pont dans le froid insupportable, l'humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, les blessures...Seule femme au milieu de ces hommes rudes, au verbe rare et au geste précis qui finiront par l'adopter. A terre, Lili partage la vie des marins -les bars, les clubs de strip-tease, les motels miteux. Quand elle tombe amoureuse du « Grand marin », elle sait qu'il lui faudra choisir entre sa propre liberté et son attirance pour cet homme dont la fragilité la bouleverse. Entre Jack London et Marguerite Duras, Catherine Poulain fait entendre une voix unique dans le paysage littéraire français, avec ce magnifique premier roman qu'on devine très autobiographique.

« Un premier roman d’aventures, autobiographique, sur le rejet du conformisme. L’auteur, par des phrases courtes et empreintes de poésie, nous plonge dans un milieu d’hommes aux passés lourds. »

L’avis de Bernard

L’avis de Marilyn