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EN DIRECT DE LA SPILF Med Mal Infect. 1993 ; 23:943-4 COMMISSION DES NOUVEAUX ADHERENTS A LA SPILF La commission des nouveaux membres de la SPILF cr~e cette annie est compos~e par les docteurs C. Beuscart, O. Patey, P. Chavanet, O. Rogeau, P. Granier et J. Gaillat. Elle a pour but de proposer aLEX nouveaux adherents des actions ou des axes de r~flexion permettant leur int~gra- tion dans la SPILF. La premiere d~marche du groupe a ~t~ d'adresser un ques- tionnaire aux 182 derniers inscrits (1992-1993). Ce ques- tionnaire avait pour objectifs de connaRre : • le "profil" des nouveaux membres, • l'image "scientifique" de la SPILF, •les attentes des nouveaux soci~taires, • l'impact de M~decine et Maladies Infectieuses (MMI) en tent qu'organe de presse de la societY, •les attentes en tant que prestation, • le d~sir ~ventuel ~ une participation ~ des actions dans le cadre de la SPILF. RESULTATS - 182 questionnaires adress~s, 61 r~ponses (33,5 %). 1. Profil des nouveaux inscrits - R~partition ~quitable entre CH et CHU avec une pr~- dominance des PH et des CCA ;les pharmaciens sont bien repr~sent~s (11,5 %). II s'agit de praticiens ayant d~j5 une activit~ profession- nelle bien ~tablie : age moyen 37,5 + 7 ans. - Beaucoup de sp~cialit~s sont repr~sent~es avec l'anes- th~sie-r~animation, la m~decine interne (31%) dont 63 % avecla notification maladies infectieuses. La pneumo- Iogie a une part non n~gligeable dans les sp~cialit~s m~- dicales. Les biologistes (m~decins et pharmaciens) reprO- sentent 26 %. -Les DU ont eu un r61e net dans la demande d'inscrip- tion (50 %). Enfin plus de 60 % sont d~jfi affili~s fi une autre societY. 2. Image de la SPILF Le label infectiologique n'est pas contest~, ni l'entit~ en tant que lieu de rencontre avec cependant 30 % d'ind~- terminus. 3. Les attentes scientifiques - La majorit~ attend des informations (r61e de MMI). - Plus de 60 % aimeraient avoir une aide m~thodologique : d~velopper des ~tudes cliniques, en particulier avec la pro- position d'~tudes multicentriques. - L'attente de formation est indiscutable (r~unions natio- hales, dens une moindre mesure internationales mais ~ga- lement r~gionales ou d~partementales sous forme de r&seaux). La SPILF a permis de faire une mise au point sur des th&mes precis dans 50 % des cas, 25 % de non ou de sans r&ponse. - La SPILF n'est pas un lieu de publication pour 70 % et, malgr~ l'attente de r~unions organis&es, seulement 39 % y ont particip~. 4. La revue M6decine et Maladies Infectieuses - MMI est consid~r~ comme l'organe de presse de la SPILF et enest la r~f~rence pour la langue frangaise ; l'abonne- ment automatique est demand~ par la majoritY. 5. Attentes en prestations - La majorit~ demande des tarifs pr6f~rentiels pour les congr~s (inscriptions surtout et dens une moindre mesu- re h~bergement, transports). -Les avis sont tr~s partag~s pour l'obtention de bourses et:de prix. 6. Plus de 50 % souhaient avoir un r61e actif dans les actions de la SPILF. Les questions abord~es sont es- sentiellement en rapport avec • la m~thodologie, • la connaissance du VIH, • l'informatique, • l'hygi~ne hospitali~re, • l'organisation de r6unions. ANALYSE Si cet ~chantillonnage est repr~sentatif des nouveaux soci~taires, il est important de retenir l'ouverture aLEX centres hospitaliers non universitaires, le far qu'il s'agit de m~de- cins "matures" avec une ouverture vers les sp~cialit~s de m&decine interne, d'anesth~sie-r&animation et de pneumo- logie. I1 s'agit souvent d'une affiliation suppt~mentaire, ce qui traduit une concurrence potentielle avec lee autres Soci~t~s. - La SPILF n'a pas de concurrent en tant qu'image de l'in- fectiologie (biais probable car ~chantillonnage s&lectif). -Les attentes sont certaines et, en dehors des demandes de r&unions, il faut insister sur la demande d'aide m~tho- dologique et sur les propositions d'~tudes multicentriques. - La SPILF n'est pas un lieu de publication, ce qui peut ~tre expliqu& par le nombre limit~ de chefs de clinique-as- sistants et d'internes ou d'universitaires et par l'inscription r&cente. Faut-il ouvrir les possibilit&s de travaux pour fa- voriser l'expression ? - MMI est bien consid~r~e comme l'organe de presse de la SPILF ; il reste ~ savoir si des rubriques sp&cifiques favoriseraient en particulier son r61e d'&change d'infor- mations. 943

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EN D I R E C T DE LA SPILF Med Mal Infect. 1993 ; 2 3 : 9 4 3 - 4

COMMISSION DES NOUVEAUX ADHERENTS A LA SPILF

La commission des nouveaux membres de la SPILF c r ~ e cette a n n i e est compos~e par les docteurs C. Beuscart, O. Patey, P. Chavanet, O. Rogeau, P. Granier et J. Gaillat. Elle a pour but de proposer aLEX nouveaux adherents des actions ou des axes de r~flexion permettant leur int~gra- tion dans la SPILF.

La premiere d~marche du groupe a ~t~ d'adresser un ques- tionnaire aux 182 derniers inscrits (1992-1993). Ce ques- tionnaire avait pour objectifs de connaRre : • le "profil" des nouveaux membres, • l'image "scientifique" de la SPILF, • l e s attentes des nouveaux soci~taires, • l'impact de M~decine et Maladies Infectieuses (MMI) en tent qu'organe de presse de la societY, • l e s attentes en tant que prestation, • le d~sir ~ventuel ~ une participation ~ des actions dans le cadre de la SPILF.

RESULTATS

- 182 questionnaires adress~s, 61 r~ponses (33,5 %).

1. Profil des n o u v e a u x inscrits - R~partition ~quitable entre CH et CHU avec une pr~- dominance des PH et des CCA ; les pharmaciens sont bien repr~sent~s (11,5 %).

II s'agit de praticiens ayant d~j5 une activit~ profession- nelle bien ~tablie : age moyen 37,5 + 7 ans. - Beaucoup de sp~cialit~s sont repr~sent~es avec l'anes- th~sie-r~animation, la m~decine interne (31%) dont 63 % a v e c l a notification maladies infectieuses. La pneumo- Iogie a une part non n~gligeable dans les sp~cialit~s m~- dicales. Les biologistes (m~decins et pharmaciens) reprO- sentent 26 %. - L e s DU ont eu un r61e net dans la demande d'inscrip- tion (50 %). Enfin plus de 60 % sont d~jfi affili~s fi une autre societY.

2. Image de la SPILF Le label infectiologique n'est pas contest~, ni l'entit~ en tant que lieu de rencontre avec cependant 30 % d'ind~- terminus.

3. Les at tentes sc ienti f iques - La majorit~ attend des informations (r61e de MMI). - Plus de 60 % aimeraient avoir une aide m~thodologique : d~velopper des ~tudes cliniques, en particulier avec la pro- position d'~tudes multicentriques. - L'attente de formation est indiscutable (r~unions natio- hales, dens une moindre mesure internationales mais ~ga- lement r~gionales ou d~par t ementa les sous fo rme de

r&seaux). La SPILF a permis de faire une mise au point sur des th&mes precis dans 50 % des cas, 25 % de non ou de sans r&ponse. - La SPILF n'est pas un lieu de publication pour 70 % et, malgr~ l'attente de r~unions organis&es, seulement 39 % y ont particip~.

4. La revue M6decine et Maladies Infect ieuses - MMI est consid~r~ comme l'organe de presse de la SPILF et enes t la r~f~rence pour la langue frangaise ; l 'abonne- ment automatique est demand~ par la majoritY.

5. Attentes en prestat ions - La majorit~ demande des tarifs pr6f~rentiels pour les congr~s (inscriptions surtout et dens une moindre mesu- re h~bergement, transports). - L e s avis sont tr~s partag~s pour l 'obtention de bourses et:de prix.

6 . Plus de 50 % souhaient avoir un r61e actif dans les ac t ions de la SPILF. Les questions abord~es sont es- sentiellement en rapport avec • la m~thodologie, • la connaissance du VIH, • l'informatique, • l'hygi~ne hospitali~re, • l 'organisation de r6unions.

ANALYSE

Si cet ~chanti l lonnage est repr~sentat i f des nouveaux soci~taires, il est important de retenir l'ouverture aLEX centres hospitaliers non universitaires, le fa r qu'il s'agit de m~de- cins "matures" avec une ouverture vers les sp~cialit~s de m&decine interne, d'anesth~sie-r&animation et de pneumo- logie. I1 s'agit souvent d'une affiliation suppt~mentaire, ce qui traduit une concurrence potentielle avec lee autres Soci~t~s.

- La SPILF n'a pas de concurrent en tant qu'image de l'in- fectiologie (biais probable car ~chantillonnage s&lectif). - L e s attentes sont certaines et, en dehors des demandes de r&unions, il faut insister sur la demande d'aide m~tho- dologique et sur les propositions d'~tudes multicentriques. - La SPILF n'est pas un lieu de publication, ce qui peut ~tre expliqu& par le nombre limit~ de chefs de clinique-as- sistants et d'internes ou d'universitaires et par l'inscription r&cente. Faut-il ouvrir les possibilit&s de travaux pour fa- voriser l 'expression ? - MMI est bien consid~r~e comme l'organe de presse de la SPILF ; il reste ~ savoir si des rubriques sp&cifiques favoriseraient en particulier son r61e d'&change d'infor- mations.

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- Les demandes de r6duction de tarifs ne sont pas 6ton- nantes darts la mesure oO elles sont propos6es ; par contre les prestations mettant fi contribution une participation un travail sp6cifique ou fi l'obtention de bourses sont di- versement appr6ci6es (implication directe ?). - Enfin, il ressor t de ce ques t ionnaire un aspect en- c o u r a g e a n t pou r le futur avec la volont6 de partici- pation aux activit~s de la SPILF 6raise par de nombreux adherents.

CONCLUSIONS

Le questionnaire donne un apergu des nouveaux adh6- rents, de leurs demandes et de l'image de la SPILF qui, dans l'ensemble, est positive. Beaucoup des nouveaux membres ont 6t6 admis par le biais des dipl6mes d'anti- bioth~rapie d'universit~. Plusieurs propositions ont ~t6 faites pour assurer leur maintien au sein de la soci6t6 :

1. L ' i n f o r m a t i o n M6decine et Maladies Infectieuses a un r61e essentiel dans ce sens qui doit ~tre d6velopp6. On pourrait discuter l'ou- verture de petites annonces, de syst~mes questions-r~- ponses, d'une bonne information sur la vie de la Soci6t6, d'6diter des abonnements gratuits, en particulier vers les membres des soci6t6s de r6animation, de m6decine in- teme et de pneumologie ou de pays de langue franqaise.

2. Les r 6 p o n s e s 6 d e s q u e s t i o n s q u e s e p o s e u n c e r t a i n n o m b r e d ' a d h 6 r e n t s sur : - l'~valuation des pratiques en infectiologie, - la gestion de l'antibioth6rapie, en particulier dans les h6pitaux g~n6raux,

- l'hygi~ne hospitali~re, - l'infection VIH.

3. La m i s e e n p l a c e d ' e s s a i s t h 6 r a p e u t i q u e s La demande est importante mais les essais sont plut6t, en ce qui conceme leur gestion, du ressort des laboratoires. Par contre la raise en place d'6tudes ~pid~miologiques avec une Iogistique efficace pourrait 6tre int6ressante.

4. L 'appor t m 6 t h o d o l o g i q u e On pourrait envisager la cr6ation dun groupe qui aurait pour r61e de valider des protocoles qui leur seraient pro- pos~s.

5. L'6dition de renseignements pratiques dans MMI - listes des coordonnateurs de protocoles et appels candidature, - r6ponses ~ des questions ponctuelles : par exemple, comment r6diger un budget, organiser des r~unions...

6. Les p r e s t a t i o n s - validation d'un groupement d'achat : obtention de livres

prix r~duit, etc... - d6veloppement dune politique de prix attractifs, en par- ticulier pour les congr~s.

7. La p o u r s u i t e de r e f f o r t d ' i n f o r m a t i o n Les r~unions de consensus multidisciplinaires sont un atout indiscutable. II est n~cessaire de r6fl6chir sur le devenir des r6seaux d6partementaux, leur cr6ation, leur modali- t~ de fonctionnement. Le public cible est surtout non uni- versitaire.

Pour d~velopper le r61e de MMI dans la relation entre tous les soci~taires, nous vous proposons d'adresser vos suggestions et vos avis ~ J. Gaillat, D~partement de Microbiologie Clinique et Maladies Infectieuses, 1 rue du Tresum, 74011 Annecy cedex.

REMISE DU 7 PRIX D'INFECTIOLOGIE DE LA SPILF La Soci6t6 de Pathologie Infectieuse de Langue Frangaise (SPILF), actuellement pr~sid6e par le Pr Max Micoud, vient de d6cerner son 7 ~rne PRIX D'INFECTIOLOGIE, grSce au m6c~nat de Produits Roche. Ce prix a 6t6 attribu~ le 3 d6- cembre dernier, dans le cadre du Congr~s de la RICAI, ~ Paris. Deux laur~ats ont ~t6 r~compens6s cette annie , la qualit6 de leurs travaux n'ayant pas permis au jury de les d~partager. II s'agit : - du Dr Bruno FANTIN, pour ses recherches sur la pharmacocin6tique des antibiotiques sur modules exp6rimentaux chez l'animal, avec une th~se intitul6e "M6thodes d'6tudes des propri6t6s pharmacodynamiques des aminoglycosides in vivo : cons6quences sur le rythme d'administration dans diff6rents modules d'infection exp~rimentale". Le Dr Fantin travaille ~ I'INSERM, darts le service du Professeur Carbon, CHU Xavier Bichat. - du Dr Pascal CHAVANET, pour son travail consacr6 ~ l'utilisation de l'amphot6ricine B, pr~par6e dans l'intralipi- de, pour l'6quipe du CHU de Dijon (service des maladies infectieuses et tropicales, service d'h6matologie clinique.et laboratoire de mycologie parasitologie). Ce travail est en effet ~ l'origine de rutilisation en France de cette pr6paration.

Ces deux laur~ats se partagent le montant global du prix, soit 60 000 F.

Produits Roche, partenaire de Iongue date des infectiologues, participe ~ ce Prix depuis sa creation en 1987, afin d'ai- der la SPILF ~ r6compenser la recherche en pathologie infectieuse. Ce prix sera port~ ~ 80 000 F l'ann~e prochaine.

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