Entreprises en Picardie 2015

ENTREPRISES en Picardie

2015

Économierégionale : bilanet chiffres clés

Des fi chesportraitsd’entreprises

Dossier formation pour les salariés et les entreprises

Dossier spécial Conseil Régional p 44Des outils aux services de l’innovation et de la compétitivité des entreprises

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ENTREPRISES EN PICARDIE 2015

Et de trois ! Le Courrier picard récidive, cette fois avec L’Aisne Nouvelle, en éditant ce troisième guide des entreprises

en Picardie. Et ce ne sont pas les projets de réformeterritoriale qui freineront cette initiative « militante d’une région ». Mariée ou non à d’autres, la Picardie dispose de sérieuxatouts sur le plan économique, industriel ou entrepreneurial.Au premier rang de ces fi ertés, il y a des femmes et des hommes qui font « tourner les boutiques ». Des audacieux qui ont lancéleur affaire et ont même eu la douce folie de la développer. « Ce n’est pas parce que les choses sont diffi ciles qu’on ne les faitpas, c’est parce qu’on ne les fait pas qu’elles sont diffi ciles ».Voilà ce que la picarde Hélène Boulet-Supau, co-actionnairede Sarenza est fi ère d’avoir transmis à ses enfants. Ou cette autre valeur qui consacre l’équipe : « j’ai trouvé bien meilleurque moi, c’est nous ». Une bonne manière d’inviter, en Picardie,les acteurs à se serrer les coudes plutôt qu’à jouerchacun sa partition !

SOMMAIRE4 Entrevue avec Alain Storck, président de l’Université de Technologie de Compiègne

6 Radiographie de l’attractivité de la Région

8/11 Les chiffres clés de l’économie picarde

12 2014 en images

14 Interviews croisées des grands décideurs locaux

16 Tableau de bord de l’emploi :

18 Top 10 des pays d’exportation pour la Picardie

20 Les plus gros employeurs de la région

22/39 Les principales fi lières économiques en Picardie (voir sommaire p 21)

40/41 Les chefs d’entreprise se racontent

42/43 Annuaire

50/128 Des fi ches portraits d’entreprises (67/79) Dossier spécial Formation pour les salariés et les entreprises

Entreprisesen Picardie 2015Hors-série novembre 2014

Édité par le Courrier picard29 rue de la RépubliqueCS 40 752 - 80 010 Amiens CEDEX 1• Directeur de la publication Gabriel d’Harcourt• Rédacteur en chef David Guévart• Rédaction Ombeline Chivé, Laëtitia Déprez Graziella Basile Kaltoume Dourouri Diane La Phung• Maquettes et mise en page Studio P.M. Pub• Infographies Agence Idé• Coordination commerciale Bruno Ringard, Fanny Desmidt• Impression Léonce Déprez

Remerciements à laCCI Amiens-Picardie6 boulevard de Belfort 80039 Amiens CEDEX 1

David GuévartRédacteur en chef du Courrier picard

ÉDITO

Dossier spécial Conseil Régional p 44Des outils aux services de l’innovation et de la compétitivité des entreprises

L’ÉCONOMIE EN PICARDIE

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« IL FAUT CULTIVER L’INNOVATIONEN CONJUGUANT ENTREPRISES,UNIVERSITÉS ET TERRITOIRE »

C’est le grand leitmotiven cette période de crise :il faut innover pours’en sortir ! Tout le mondeà l’air de s’accorder sur ce point, mais concrètement, comment la Picardie fait vivre cette dynamique ? Alain Storck, présidentde l’Université de Technolo-gie de Compiègne (UTC), donne les clés pour un ave-nir toujours plus innovant.

Le Courrier picard : L’innovationest un enjeu pour les entreprises, mais sont-elles toutes à égalitéface à ce challenge ?

L’innovation nous oblige à penser en grand, bien au-delà de notre territoire. Même si l’ancrage est territorial, par nature, l’innovation se pense au niveau national et international… Les grands groupes n’ont pas vraiment besoin qu’on les pousse. L’innovation fait par-tie de leur quotidien, d’autant qu’ils s’inscrivent naturellement dans des ré-seaux et maîtrisent les outils que l’on met à leur disposition (pôles de compé-titivité, investissements d’avenir…) Pas besoin de les convaincre. Ce sont les PME/PMI et autres TPE et TPI qui risquent d’être laissées sur le bord de la route. Elles n’ont pas forcément l’infor-mation ni les ressources humaines né-cessaires pour s’investir dans l’innova-tion. Elles sont dans l’urgence du quotidien. C’est à nous, acteurs locaux, de réunir les conditions favorables pour accompagner leur développement. À nous de créer un éco système d’innova-

tion et de créativité pour leur mettre le pied à l’étrier avec des dispositifs per-formants.

La Picardie est-elle dansune réelle dynamique d’innovation ?

Personnellement, je viens de la région lyonnaise où j’étais directeur de l’INSA et j’ai trouvé en venant en Picardie une réelle implication de tous. Le contexte économique diffi cile et l’ancrage fort des collectivités ou structures acadé-miques au sein du territoire ont pour conséquence une volonté réelle sur ces enjeux. Cette synergie crée de véri-tables partenariats entre les entre-prises, les universités et le territoire, base indispensable au développement de l’innovation. Dernière preuve en date : Picardie Technopole, un projet qui veut coordonner au sein de la Ré-gion les initiatives et les actions locales sous cette bannière, dans une logique de marque dédiée à l’innovation. L’UTC s’investit depuis 2 ans dans la création d’un éco système d’innovation et de créativité qui s’inscrit aussi dans cette

démarche. Nous avons plus de 200 par-ticipants, industriels, universitaires, collectivités ou même personnalités de la culture qui réfl échissent ensemble sur les processus d’innovation : Com-ment former des ingénieurs plus créa-tifs ? Comment animer des communau-tés de réfl exions ? Comment optimiser le maillage du territoire pour resserrer les liens entre les différents acteurs de l’innovation ? Créer de nouveaux lieux d’innovation… On voit que les choses bougent, que les investissements vont porter leurs fruits avec des pièces maî-tresses qui vont voir le jour comme In-dustriLAB à Méaulte ou le Centre d’in-novation de l’UTC (voir encadré).

L’innovation est-elle vraimenten prise directe avec l’économie ?

Bien sûr ! Elle se doit de l’être. Il faut aussi souligner que l’innovation n’est pas seulement technologique. Elle peut aussi être sociale, managériale, marke-ting, organisationnelle… Innover, cela

Alain Storck, président de l’Université de Technologie de Compiègne

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peut se traduire au sein d’une entre-prise existante par la création d’une nouvelle activité, d’un nouveau produit ou service, par la mise en place d’un nouveau process de fabrication ou en-core l’emploi de nouveaux matériaux. C’est aussi anticiper les conséquences de la révolution numérique et prendre les bons virages au bon moment. Mais repenser une nouvelle organisation, c’est aussi innover. Les services low cost, par exemple, sont le fruit d’une modifi cation radicale de l’organisation traditionnelle pour réduire les coûts : c’est une innovation ! Dans la dyna-mique actuelle, il faut à la fois rencon-trer les entreprises pour comprendre leurs problématiques et innover sur leur quotidien, mais il faut aussi voir plus loin, se projeter dans le futur et être à l’origine des évolutions plutôt que de les subir. Ce sont les deux facettes d’un même enjeu : le développement. Et il ne faut pas oublier que l’innovation peut aussi être à l’origine d’une création d’entreprise. Nous motivons d’ailleurs nos professeurs et nos étudiants en ce sens. On a dénombré, en 15 ans, envi-ron 200 entreprises qui ont été créées directement ou indirectement grâce aux diplômés de l’UTC !

Cette culture de l’innovationque vous diffusez largement,vous semble-t-elle bien partagée ?

Le chemin est encore long. Nous avons une grande culture de la re-cherche mais pas forcément de l’in-novation… Parmi les freins impor-tants, il faut sou-ligner cette valo-risation dans les revues ou autres publications des chercheurs qui produisent de la c o n n a i s s a n c e sans la transfor-mer en innovation. Finalement les « producteurs de richesses » ne sont pas mis en avant. Pourtant, transformer les savoirs en produits ou en process est un défi tout aussi diffi cile et très impor-tant ! Pour développer cette culture de l’innovation, il faut aussi changer notre façon de former et intégrer la créativité et l’innovation dans nos programmes. Rendre un ingénieur créatif, c’est lui donner les clés pour innover. Ici, nous ne formons pas des bruts de technolo-gies mais des gens capables de penser la technologie dans un contexte global. Notre société forme des gens hyperspé-cialisés qui manquent d’ouverture d’es-prit. Il faut recommencer à penser de façon multidisciplinaire…

Du temps du siècle des lumières, on pouvait être un philosophe et un homme de sciences ! Il faut arrêter d’opposer ces compétences. C’est ce que nous essayons de faire depuis 3 ans avec notre fi lière HuTech qui propose aussi bien à des Bac L, ES ou S de se préparer à un diplôme d’ingénieur en passant par un tronc commun avec une approche intégrée des sciences de l’in-génieurie, des sciences humaines et des mathématiques. Je pense vraiment que si on arrive à réconcilier ces disciplines nous pourrons former des jeunes très créatifs et donc très innovants…

Propos recueillis par Laëtitia Déprez

UN CENTRED’INNOVATIONINNOVANT

L’UTC a inauguré le 3 novembredernier son tout nouveau centre d’innovation. Un investissementde 13 millions d’euros pour un outil exceptionnel de développe-ment des innovations qui mise sur l’interdisciplinarité. Plateformede recherche, de formation, de valorisation industrielle et de transfert de technologie, le centre veut accompagner des projets colla-boratifs. Sur 5 100 m², tout est misen œuvre pour faire émerger des idées nouvelles, de leur élaboration à leur conception jusqu’à la re-cherche de fi nancement.

« Un transformateur d’idée en innovation ». Salles de créativités, fablab,imprimantes 3 D, logiciels de simula-tion ou de prototypage… sont bien évidemment mis à disposition.

Et parmi les laboratoires du centre, certains intègrent des plateformes technologiques dédiées par exemple aux drones, à la réalité virtuelle, aux capteurs de mouvements…

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RADIOGRAPHIE DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA RÉGIONSi beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte pour faire d’une région, un pôle économique dynamique et vivant, l’attractivité est sûrement la base de tout. Comment la Picardietire-t-elle son épingle du jeu dans ce combat inégal ? Comment faire venirdes entreprises nouvelles tout en gardant sur notre territoire les sociétésqui se développent ?

En Picardie, comme ailleurs, il faut savoir attirer les entreprises et les garder. De l’implantation écono-

mique dépend toute une dynamique : em-plois, commerces, loisirs… Selon l’INSEE, notre région peut être classée comme at-tractive grâce à son taux d’entreprises étrangères déjà implantées. En effet, on dénombre 180 000 salariés travaillant pour des entreprises dont le siège est dans une autre région ou qui dépend d’un groupe étranger (contre une moyenne de 40 à 46 % dans les autres régions fran-çaises). Les groupes étrangers emploient 17 % des picards (contre 13 % en moyenne nationale). Des implantations étrangères souvent historiques ou des ra-chats stratégiques qui ont permis de sau-vegarder des emplois. Mais comment gar-der ces employeurs et faire venir de nouvelles entreprises ?

METTRE EN LUMIÈRELES ATOUTS PICARDS

S’il y a un point fort sur lequel tous les professionnels s’accordent, c’est bien la multiplicité des infrastructures. La Picar-die est particulièrement bien gâtée en termes d’autoroutes, ce qui lui donne un rayonnement fort. L’A26 permet de relier

Calais jusqu’à Reims et Troyes, l’A28 chemine d’Abbeville jusqu’à Rouen et Le Mans, l’A29 traverse du Havre à Saint-Quentin tandis que l’A16 est particulière-ment stratégique entre le Val d’Oise et Boulogne/Calais et que l’A1 entre Lille et Paris reste l’axe le plus fréquenté de France avec 150 000 à 300 000 véhicules par jour (avec une desserte importante de Roissy). Du pain béni pour les entreprises sachant se placer à proximité de ces grands axes pour faciliter leurs échanges avec les entreprises françaises mais aussi tout le nord de l’Europe. Autre atout in-contestable : les richesses patrimoniales qui concourent à la qualité de vie. Si les villes et villages picards recèlent de nom-

breux trésors et offrent un bon compromis entre proximité urbaine et campagne, les picards ont aussi la chance d’être à deux pas de l’une des plus belles baies du monde. Admirée et régulièrement arpen-tée par les Anglais, les Hollandais, les Belges et autres Allemands, la notoriété de la Baie de Somme est un point fort pour la région. Et comme il faut aussi sa-voir faire de ses défauts des qualités, met-tons aussi au profi t de la Picardie ses grands espaces vierges et sa main d’oeuvre « disponible ». Les fi lières comme la lo-gistique et le e-commerce sont attentives à ce type d’arguments !

La notoriété de la Baie de Sommeest un point fort de la Région qui peut mettre

en avant une certaine qualité de vie.


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Le site Aerolia de la Somme, qui emploie 1 400 salariés, a réalisé les panneaux composites de l’A350,qui le rendent plus léger et donc moins énergivore.

PROGRESSER SURLES POINTS FAIBLES

Il ne faut pas se voiler la face, la Picardie a un gros problème d’image. Elle n’est pas vendeuse… Malgré ses richesses architec-

turales, patrimoniales et naturelles, elle ne fait pas rêver ! Sans vouloir lutter contre le Sud qui sera toujours plus at-tractif, comment effacer cette image terne qui nous colle à la peau ? Le travail de fond du Comité régional de tourisme et des offi ces de tourisme commence douce-ment à porter ses fruits. Miser sur l’image d’une région verte et dynamique est pos-sible, mais encore faut-il que les Picards

aiment leur région, la valorise et la fasse connaître. C’est toute la diffi culté de la Picardie qui n’a pas de bons ambassa-deurs, même pas ses propres habitants… Elle reste donc une sorte de région de transit, emprisonnée entre deux super régions (l’Île-de-France et le Nord-Pas de Calais). Ces deux-là, savent attirer la lu-mière et laissent la Picardie dans l’ombre… Autre diffi culté locale, la for-mation. Le taux d’illettrisme est toujours signifi catif. La Picardie est, par ailleurs, la région de métropole qui enregistre le plus fort taux de sortie avant la fi n du second cycle du secondaire ; en consé-quence le taux d’accès d’une génération au baccalauréat reste très en deçà de la moyenne nationale. Et il faut souligner que les jeunes picards diplômés quittent souvent la région pour poursuivre leurs études et n’y reviennent pas forcément… Si l’apprentissage essaie de donner un nouveau dynamisme chez les jeunes, les entreprises ne se privent pas de critiquer le niveau de formation local et de souli-gner la diffi culté à recruter sur place. En-fi n, les grandes entreprises qui s’im-plantent sont de plus en plus attentives à une certaine qualité de services pour leurs salariés. Crèches, transports collectifs et

commerces de proximité sont souvent un facteur déterminant dans le choix d’implantation. Hélas, la Picardie n’est peut-être pas le meilleur exemple sur ce type d’accompagne-ment des salariés. Même si les choses sont en train de changer et que les zones d’activités retrouvent pro-gressivement un peu de services et de vie avec l’implantation de restau-rants ou de salle de sports.

Le chemin est encore long et les entre-prises n’ont pas le temps d’attendre… Retravailler une desserte de bus avec des horaires adaptés, ouvrir une crèche sup-plémentaire ou créer des voiries et des liens fi bre optique en urgence, autant de demandes récurrentes pour lesquels les institutionnels vont devoir apprendre à être réactifs s’ils ne veulent pas laisser fi ler tous les projets d’implantations.

Laëtitia Déprez

L’attractivité reste-t-elle le véritableenjeu économique d’un territoire ?

Plus que jamais. Force est de constater que les entreprises ont des exigences légitimes de plus en plus élevées vis-à-vis de l’offre de services des villes et de la performance des éco-systèmes locaux. L’internationalisation de l’économie et des échanges met en concurrence aujourd’hui non seulement les entreprises mais également les territoires. Dans ce contexte et face au nomadisme des entreprises et des hommes, notre métropole met tout en œuvre pour se rendre attractive et valoriser ses atouts de proximité, d’es-pace et de cadre de vie.

Quelles cartes joue Amiens ?

Amiens attire des talents, des entrepreneurs, des capitaux, des événements. En fait, sa capacité d’attraction est due à son accessi-bilité grâce à ses dessertes autoroutières et sa proximité des aéroports de Roissy et de Beauvais-Tillé. Attractivité également confortée par ses connexions ferroviaires avec Paris. De surcroît, notre capitale régio-nale dispose d’un environnement de re-cherche publique et privée connu et reconnu et d’un appareil de formation puissant. Elle offre des équipements culturels, hôteliers et de congrès de bon niveau permettant d’ac-cueillir des événements de toute nature. Enfi n, Amiens, en tant que métropole, a su proposer une offre commerciale riche, four-nie, diversifi ée et originale qui lui a permis d’élargir signifi cativement son rayonnement commercial.

Amiens offre-t-elledes atouts différenciant ?

Bien entendu et c’est là sa véritable force. Sa capacité à implanter des entreprises en proposant une offre immobilière et foncière diversifi ée, massive et disponible rapide-ment, joue un rôle important dans l’attracti-vité auprès des dirigeants. C’est un facteur discriminant. C’est pourquoi nos efforts portent sur le développement et l’attracti-vité de nos parcs d’activités. De même, pour rester compétitive, Amiens doit conforter sa politique fi scale incitative et avantageuse pour les entreprises.

3 QUESTIONSà André Alexandre,Directeur généralde la CCIAmiens-Picardie

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Les infrastructures permettantun bon maillage du territoire picardsont un atout pour le rayonnementdes entreprises qui s’y installent.

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LES GRANDES FILIÈRES ÉCONOMIQUES

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LES ENTREPRISES EN PICARDIE

Sources : CCI Picardie - JG Source : Fiben, Banque de France

34

Agriculture

Industrie

Construction

Commerces, transports,hébergement, restauration

Services

aux

entreprises

Services

aux

particuliers

Les défaillances d'entreprises par secteur en 2013

128

404

591

181 193Allemagne

Royaume-Uni

Espagne Italie

Pays-Bas

Pologne

LE COMMERCEEXTÉRIEUREn Picardie en 2013

Importations

16,2milliards d'€

Les premiers fournisseurs de la Picardie

SOLDE : -1,5 milliard d'€

32,1 %

5,6 %

11,2 %Belgique

3,3 %

4,1%10,5 %

Oise626

Somme446

Aisne461

1 533 DÉFAILLANCES D'ENTREPRISESEN PICARDIE EN 2013

5,2 %

11

Sources : CCI Picardie - JG Source : INSEE, REE, APCE

Sources : CCI Picardie - JG Source : Douanes

Construction automobile

10,6%

Produits chimiques de base,produits azotés, matièresplastiques et caoutchouc

11%

Produitschimiques

divers

6,4%Matériel électrique

4,1%

Machines et équipementsd'usage général

5,4%

Machines agricoleset forestières

7,7%

Produits sidérurgiques

3,7%

Équipementsautomobile

4,9%

Parfums, cosmétiques et

produits d'entretien

4,5%

Coutellerie,outillage, quincaillerie

3,1%

En % du total en 2013

Japon

États-Unis

Chine

Autres pays de l'UE

Exportations

14,7milliards d'€

6,2 %

5,8 %

2,5%

1%

Ce que la Picardie importe

Oise5119

Somme2789

Aisne2715

10 623 CRÉATIONS D'ENTREPRISES EN 2013

149taux de renouvellement des entreprises pour 1000 entreprises existantes

Par secteur

Services aux entreprises

Commerces, transports, hébergement et restauration

Construction

Services aux particuliers

Industrie

TotalAuto-entreprises

2 554

3 291

1 703

2 473

602


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2 014 EN IMAGES

CENTRE DE RECHERCHEDE L’INSTITUT POUR LA TRANSITIONÉNERGÉTIQUE

En janvier 2014, la première pierre du nouveau Centre de recherches de l’institut pour la transition énergétique Pivert a été posée en pré-sence d’Arnaud Montebourg, alors ministre du Redresse-ment productif. Ce centre spécialisé dans la chimie verte, à Venette dans l’Oise, réunit 23 partenaires acadé-miques et 9 industriels. Il a pour but de développer une chimie utilisant des ma-tières premières agricoles en remplacement des ma-tières fossiles. À l’occasion du Congrès des Régions de France qui se tenait les 9 et 10 octobre dernier à Tou-louse, le centre Pivert a reçu un trophée de l’innovation dans la catégorie « Re-cherche, université, entre-prises ».

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DES PICARDSÀ PARIS

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Les entrepreneurs picards n’ont pas peur d’investir la capitale. L’usine Le Creuset de Fresnoy-le-Grand (02) a ouvert en ce début d’année sa première boutique de marque à Paris. Avec déjà 200 boutiques dans le monde entier (Londres, Tokyo, Berlin, Johannesburg…), la marque mythique de cocotte en fonte s’est offert une belle vitrine de 50 m2 rue de Rennes dans le VIe arrondis-sement. Autre secteur mais mêmes ambitions, Bernard Joannin, sociétaire du groupe Intersport et président de Prosport, a ouvert en mars un magasin de 1 800 m² dans la prestigieuse rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement de Paris.

Rétrospective en images de l’année 2014 : ces évènements, petits ou grands, quiont marqué la vie économique régionale.


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Rexam, spécialisée dans les emballages pharmaceutiques, a investi plus de 20 mil-lions d’euros dans l’extension de son usine au Tréport. 5 200 m² pour un nouvel outil de production (dont une salle blanche) et des ateliers de maintenance, un laboratoire… autant d’atouts pour développer l’activité et l’emploi.

UN ANNIVERSAIREHISTORIQUEL’imprimerie Paillart fête ses 175 ans cette année. L’entreprise abbevil-loise a publié à cette occasion un ouvrage retraçant les événements et les épreuves qui ont marqué son histoire « Cent soixante-quinze ans d’imprimerie », disponible à la Librairie Ternisien d’Abbeville.

DEUX NOUVELLESLIGNES DE PRODUCTION À AUBIGNY30 millions d’euros, c’est l’investissement de Nestlé Purina, implantée à Aubigny (80), pour créer deux nouvelles lignes de production d’aliments en sachets pour les chats et en assiettes pour les chiens. Un bâtiment de 3 000 m² a ainsi permis de doubler la capacité de production du site sur ces petits formats.

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MALGRÉ DES TEMPS DIFFICILES,L’OPTIMISME EST DE RIGUEUR

Tout le monde attendaitla reprise… et l’attendencore. Une périodede doute qui ne profi te pas à l’emploi et l’activité. Mais les acteurs économiques locaux croient dansles atouts de la régionPicardie pour retrouverle chemin de la croissance.

La croissance tant promise se laisse désirer. Les économistes ont du mal à s’accorder sur des prévisions plus

ou moins optimistes. Mais la guerre des chiffres masque surtout un climat général diffi cile comme le remarque Jacky Lebrun, président de la CCI Régionale : « La situa-tion est toujours morose. Le manque de confi ance en l’avenir est général et tous les secteurs de l’économie préfèrent jouer la prudence. Le bâtiment a été très durement touché. Les commerces, avec la multiplica-tion des grandes surfaces, peinent de plus en plus. En Picardie, seul le tourisme s’est maintenu grâce aux célébrations du Cente-naire. Même l’apprentissage a du mal à redémarrer car dans ce climat d’incerti-tude, diffi cile de s’engager pour trois ans. D’autant que malgré les aides, les normes et les contraintes sont de plus en plus im-portantes. » Cette situation ne concerne évidemment pas que la Picardie comme le rappelle Nicole Klein, Préfète de la ré-gion : « Malgré sa place de premier marché mondial, en nombre de consommateurs, la zone euro peine à surmonter les consé-

quences de la crise de 2008. Dans cet en-semble, la France garde une place médiane, disposant d’atouts dans la compétition économique comme une démographie en-viable et une communauté de la recherche et de l’innovation fertile. La Picardie ne

fait pas exception ni à ces constats diffi -ciles ni à cet impératif d’optimisme. Les performances de son secteur agricole, le dynamisme de sa fi lière aéronautique et des savoir-faire recherchés dans la méca-nique et la métallurgie constituent le socle de son économie. Des pépites, comme la fi lière verrière qui produit plus de 70 % des fl acons de parfum et une sous-traitance automobile qui bénéfi cie du retournement de marché actuel, permettent à la Picardie d’exister dans la compétition internatio-nale. »

UN OPTIMISME PARTAGÉCette idée que la Picardie n’est pas la moins bien placée pour sortir de l’ornière est partagée par Claude Gewerc, président du Conseil régional : « Nous avons connu une crise économique majeure. De nom-breuses PME sont fragilisées ou ont dispa-ru, des groupes ont réduit leurs effectifs. A contrario, des entreprises ont conforté leur implantation en Picardie : Le Creuset dans l’Aisne, la création d’un deuxième site in-dustriel chez Massey Fergusson dans l’Oise, la mise en chantier d’un nouveau site chez SGD dans la Somme… Dans ce contexte économique diffi cile, des entreprises inves-tissent en Picardie, des fi lières écono-miques se développent. Il faut donc être optimiste, car notre force, c’est d’avoir fait

Nicole Klein, Préfète de la région

« Les caractéris-tiques d’une nationdynamique doivent inciter les acteurs économiques àadopter le postulat résolument positif qui conduit versune croissance durable. »

Nicole Klein,Préfète de la Somme

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il y a dix ans le choix de l’industrie et de l’innovation. Tout le monde en reconnaît aujourd’hui la pertinence. Nous avons pour cela créé des outils indispensables. Indus-triLAB en particulier, la plateforme de Méaulte sera livrée début 2015, ouverte à tous les secteurs d’activité. Nous sommes également moteurs dans le réseau Innova-ltech, ainsi que dans le centre d’innovation de l’UTC à Compiègne. Sans oublier bien sûr Improve et Pivert dans la chimie du végétal, domaine dans lequel nous sommes des leaders reconnus. Avec Picardie Tech-nopole, nous voulons rendre accessibles nos centres techniques à toutes les entre-prises de la région. »

UNE MOBILISATIONGÉNÉRALEIl faut s’appuyer sur nos fi lières histo-riques et les accompagner pour éclairer l’avenir de notre région, comme l’explique Claude Gewerc : « Nous avons en Picardie des industries de niveau mondial : l’aéro-nautique, les équipementiers automobiles, le ferroviaire, les cosmétiques, le fl acon-nage, le machinisme agricole, l’agroali-mentaire, la chimie du végétal. Ces activi-tés trouvent aujourd’hui chez nous des compétences et des ressources qui n’exis-taient pas avant pour concrétiser leurs pro-jets. Par ailleurs, nous avons veillé à main-tenir notre niveau d’investissement ce qui profi te directement à l’économie locale et au maintien de l’emploi. » Car il faut ac-compagner cette dynamique vertueuse sur le terrain, comme le souligne Jacky Lebrun, de la CCI Régionale : « Nous ac-compagnons tous les jours les chefs d’en-treprise pour sauvegarder les emplois. Notre programme d’accompagnement Dina-mic, fi nancé avec le Conseil régional, a par exemple permis d’accompagner 220 entre-prises en 5 ans afi n de faire un diagnostic de leur activité et de les faire gagner en

compétitivité. 3 000 personnes ont été for-mées et guidées dans une réfl exion sur leur entreprise et leur marge de progrès. Et pour assurer un développement durable des en-treprises, nous nous battons aussi à leur côté pour développer l’International. Nous y mettons les moyens avec 800 000 € in-vestis. Aujourd’hui, la Picardie fait partie des 10 premières régions qui travaillent le mieux à l’export, avec encore de belles perspectives vers la Turquie, le Maghreb et l’Afrique. » Nicole Klein, Préfète de la ré-gion rappelle aussi les engagements du gouvernement : « Les chefs d’entreprise doivent se saisir des outils créés par le gou-vernement dans le cadre des mesures de relance de l’économie. Le pacte de crois-sance et de solidarité met en place des mesures de soutien et de diminution du coût du travail, au premier rang desquels le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi qui constitue une source de tréso-rerie immédiatement mobilisable. Conjoin-tement, les mesures gouvernementales en faveur des salariés établissent l’équilibre nécessaire à la reprise. La promotion des actions de qualifi cation de la main-d’œuvre doit permettre d’atteindre l’objectif natio-nal de 500 000 apprentis en 2017. Les ef-forts de rétablissement du dialogue social, avec la priorité donnée à la jeunesse et le retour à l’emploi des salariés les plus âgés ou les plus fragiles, illustrent la volonté du gouvernement d’insuffl er plus de solidarité dans sa feuille de route. » Mais comme le rappel Jacky Lebrun, avant de voir le bout du tunnel, nous sommes encore en pé-riode d’austérité et chacun doit en tenir compte : « Nous sommes tous conscients qu’il faut faire des économies et les CCI vont y participer activement. Mais avec 25 millions d’euros prélevés par l’État sur nos capacités d’investissement, et 37 % de réduction de notre budget en trois ans, les entreprises vont forcément être impactées.

Ce sera un handicap pour les grands projets en cours et à venir. » L’année prochaine devra donc conjuguer avec succès écono-mies publiques et accompagnement des entreprises, un défi qui demandera beau-coup d’efforts et d’optimisme.

Laëtitia Déprez

« Les entreprises attendent de voirle chemin qui se dessine. D’autant qu’avecles prochaines élections ou le projetde régionalisation, nous sommes en période de doute. Il va falloir rapidement créerdes liens et bâtir des projets avecnos nouveaux partenaires. »

Jacky Lebrun,président de la Chambre de commerce

et d’industrie régionale de Picardie

« Nous avons en Picardie un tissuindustriel diversifi é s’appuyant surdes savoir-faireétablis, une agriculture puissante et de qua-lité, une situationgéographique à proxi-mité de grandesmétropoles et debassins de consomma-tion considérables »

Claude Gewerc,Président de la Région Picardie

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TABLEAU DE BORD DE L’EMPLOI

TAUX DE CHÔMAGEEstimation au 2e trimestre 2014, en % de la population active

11,4 %

9,7 % En France

En Picardie

En %

LES ENTRÉES À PÔLE EMPLOI

Baisse de 1,3 % sur 1 an

20,5

45,3

8

7,9

73,26

2

Autres cas

Fin de contrat CDD

Fin de mission d’intérim

Licenciement économique

Autres licenciements

Démission

Premièreentrée

Reprised’activité

15 376entréesen sept.

2014

Offres d’emploi collectées par Pôle emploi en Picardie(évolution par rapport au 31 septembre 2013)

LES OFFRES

Emplois durables

2 721(+ 11,4 %)

Ensemble (au 31 sept. 2014) : 5 821 (+ 4,5 %)

Emplois temporaires

Emplois occasionnels

DEMANDEURS D’EMPLOI PAR DÉPARTEMENTNombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie ABC en Picardie

Beauvais

Amiens

Laon

Oise

64 074

Sept. 2013

64 863

Août 2014

66 011

Sept. 2014

49 181

Sept. 2013

50 196

Août 2014

50 804

Sept. 2014

Sept. 2013 Août 2014 Sept. 2014

+ 3 %sur un ansur un an

+1,8 %sur un mois

53 835 54 097

+1,2 %sur un mois

+0,5 %sur un mois

En baisse par rapport au

2e trimestre 2013

Somme

+ 3,3 %sur un an+ 3,3 %sur un an

+ 3,1 %sur un an+ 3,1 %sur un an

Aisne

2 321(- 2,1 %)

779(+ 7,1 %)

52 477

17

165 732 168 895 170 912

+ 3,1 %sur un an

83 287

Hommes

82 445

Femmes

86 670 84 242

+4,1 %sur un an

50 ans et plus

33 33436 918

Moins de 25 ans

31 95330 996

Entre 25 et 49 ans

100 445102 998

Nombre de demandeurs d’emploi inscritsen catégorie ABC, en Picardie.

Par sexe et tranches d’âge.

LE PROFIL DES DEMANDEURS D’EMPLOI EN SEPT. 2013 ET SEPT. 2014

Sources : STMT - Pôle Emploi, DARES - INSEE calcul par DIRECCTE PICARDIE/ESE, DARES.

+1,2 %sur un mois

+2,2 %sur un an

– 3 %sur un an +2,5 %

sur un an+10,8 %sur un an

Août 2014Août 2014Sept. 2013 Sept. 2014Sept. 2013 Sept. 2014

18

Source : CCI PicardieJG Source : Douanes

TOP 10 DES PAYS D’EXPORTATION POUR LA PICARDIE EN 2013

1ALLEMAGNE

2ROYAUME-UNI

3BELGIQUE

4ITALIE

5ESPAGNE

6PAYS-BAS

7ÉTATS-UNIS

8RUSSIE

9POLOGNE

10CHINE

% : part des exportations picardes


19

L’ESSOR DE L’AÉROPORTBEAUVAIS-TILLÉPROFITE AU TERRITOIRE

Aux qualifi catifs de pratique et rapide, il convient désormais

d’ajouter celui de moderne. L’aéroport Beauvais-Tillé connaît une croissance fulgurante, estimée à + 14 % en moyenne de 2003 à 2013 avec une pointe à + 25 % en 2011. Pour assu-rer aux 10 000 passagers en transit chaque jour de meilleures conditions d’accueil et de confort, la SAGEB, qui gère l’aéroport, a entrepris un impor-tant programme de modernisation des infrastructures, à hauteur de 70 mil-lions d’euros. Les études réalisées ayant permis d’établir qu’un passager sur deux transitant par l’aéroport uti-lise les transports collectifs, un nou-veau pôle multimodal est en projet pour 2015.La modernisation des infrastructures profi te aux passagers mais améliore également les conditions de travail

des employés de la plateforme et des 35 entreprises ou entités présentes sur le site aéroportuaire.

UN EMPLOI CRÉÉ EN PICARDIE POUR 3 000 PASSAGERS

L’activité de l’aéroport profi te à l’éco-nomie locale et en particulier aux en-treprises de l’Oise. Des évaluations socio-économiques que l’Observatoire des retombées socio-économiques de Beauvais-Tillé (BIPE) a cherché à chiffrer au plus juste.L’activité de l’aéroport génère 284 millions d’euros de valeur ajou-tée dont 90 millions d’euros injectés dans l’économie picarde. Si le rapport du BIPE conclut que « l’essentiel des retombées économiques et sociales provient de l’activité directe de l’aéro-port », il relève cependant « des ef-

fets d’entraînement qui vont bien au-delà de la seule emprise portuaire : l’aéroport est à l’origine de près de 4 827 emplois créés soit 1 300 emplois par million de passagers et un emploi en Picardie pour 3 000 passa-gers ». L’étude comptabilise 917 emplois directs (SAGEB, transport, sûreté, nettoyage…) et estime que la moitié des 364 emplois induits pro-fi te également au territoire picard puisqu’une partie des revenus des employés repart dans le circuit de l’économie locale. Aux effets directs, indirects et induits viennent s’ajouter les effets dits catalytiques, essentiellement les retombées liées au tourisme. Ainsi, 8,2 % des passa-gers ayant emprunté l’aéroport sont des visiteurs de la destination « Beau-vais-Oise-Picardie » et donc des clients pour les commerces, les res-taurants et les structures d’héberge-ment. Les rédacteurs du rapport chiffrent à 12,1 millions d’euros les dépenses effectuées par ces visiteurs, générant 125 emplois au niveau pi-card.

Graziella Basile

REPÈRES

- 1956 : la CCI de l’Oise reçoit l’aéroport en concession pour 50 ans.- Arrivée de la compagnie low cost Ryanair en 1997. L’approche low cost du transport aérien de Beauvais-Tillé a fait son succès face aux aéroports franciliens.- 2008 : le Syndicat mixte de l’aéroport de Beauvais-Tillé (SMABT), son nouveau propriétaire, confi e sa gestion à la SAGEB, Société aéroportuaire de gestion et d’exploitation de Beauvais, détenue majoritairement par la CCI de l’Oise aux côtés de son partenaire Véolia Transport.- 8e aéroport de France en nombre de passagers en 2012.- Nombre de passagers : 3,86 millions en 2012- CA de 3,95 millions en 2013

L’aéroport Beauvais-Tillé poursuit sa stratégiede développement et de valorisation des infrastructures pour répondre à la forte croissance du trafi c.Les retombées socio-économiques se chiffrent en termes d’emplois et de dépenses liées au tourisme.

La croissance du trafi c a nécessité un vaste programme de modernisation des infrastructures

20

50504949484848474746464645454444444343424242414140

LES PLUS GROS EMPLOYEURS DE LA RÉGION

404039393838383737363636353534343433333232323131303030292928282827272626262525242424232322222221212020191918181817171616161515141414131312121211111010109988877666655444332221 CREDIT AGRICOLE BRIE PICARDIE Banques assurances AMIENS (80) 2 684

AEROLIA Construction aéronautique et spatiale MEAULTE (80) 1 450SNCF Transport ferroviaire interurbain de voyageurs AMIENS (80) 1 370BREZILLON SA Construction d’autres bâtiments MARGNY-LES-COMPIEGNE (60) 1 313FAURECIA INTERIEUR INDUSTRIE Fab. de pièces tech. à base de matières plastiques MERU (60) 1 214AGCO S.A. Fabrication de machines agricoles et forestières BEAUVAIS (60) 1 135SAVERGLASS Fabrication de verre creux FEUQUIERES (60) 1 130PROCTER ET GAMBLE AMIENS Fabrication de savons, détergents et produits d’entretien AMIENS (80) 1 073GROUPEMENT DE MECANIQUE AGRICOLE Fabrication d’autres équipements automobiles BEAUVAIS (60) 989OFFICE DEPOT BS Autres commerces de détail en magasin non spécialisé SENLIS (60) 965GOODYEAR DUNLOP TIRES AMIENS SUD Fabrication et rechapage de pneumatiques AMIENS (80) 920SANEF Services auxiliaires des transports terrestres SENLIS (60) 892SAS VALEO EMBRAYAGES Fabrication d’autres équipements automobiles AMIENS (80) 810BEAUTE RECHERCHE & INDUSTRIES Fabrication de parfums et de produits pour la toilette LASSIGNY (60) 802EJ PICARDIE Fabrication d’autres articles métalliques SAINT-CREPIN-IBOUVILLERS (60) 800INTRA CALL CENTER Activités de centres d’appels AMIENS (80) 700SA GROUPE VOLKSWAGEN FRANCE Commerce de voitures et de véhicules automobiles légers VILLERS-COTTERETS (02) 699ARCELORMITTAL ATLANTIQUE ET LORRAINE Sidérurgie MONTATAIRE (60) 686OMIEN 2 Activités de centres d’appels AMIENS (80) 680NESTLE GRAND FROID Fabrication de glaces et sorbets BEAUVAIS (60) 619SA MBK INDUSTRIE Fabrication de motocycles ROUVROY (02) 609SAS LE CREUSET INDUSTRIE Fabrication d’articles métalliques ménagers FRESNOY-LE-GRAND (02) 600COLGATE-PALMOLIVE INDUSTRIEL Fabrication de parfums et de produits pour la toilette COMPIEGNE (60) 568SANOFI WINTHROP INDUSTRIE Fabrication de préparations pharmaceutiques COMPIEGNE (60) 567MONTUPET Fonderie d’aluminium equipementier auto LAIGNEVILLE (60) 559CARREFOUR HYPERMARCHES Hypermarché VENETTE (60) 549PARC ASTERIX - GREVIN ET COMPAGNIE Parc d’attractions et de loisirs PLAILLY (60) 549BASF FRANCE SAS Fabrication de peintures, vernis, encres et mastics CLERMONT (60) 530BONDUELLE EUROPE LONG LIFE Autre transformation et conservation de légumes ESTREES-MONS (80) 504SA WEST PHARMACEUTICAL SERVICES FRANCE Fabrication d’autres articles en caoutchouc NOUVION-EN-THIERACHE (02) 502JPR Fabrication d’autres articles en caoutchouc AMIENS (80) 500WEYLCHEM LAMOTTE Fabrication d’autres produits chimiques organiques de base TROSLY-BREUIL (60) 486SA ISAGRI Edition de logiciels applicatifs TILLE (60) 480CLINIQUE VICTOR PAUCHET DE BUTLER Activités hospitalières AMIENS (80) 470RS COMPONENTS SAS Commerce de gros (interentreprises) de composants - équip. électroniques et de télécom. BEAUVAIS (60) 464KEOLIS AMIENS Transports urbains et suburbains de voyageurs AMIENS (80) 458INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS FRANCE Fabrication de pièces techniques à base de matières plastiques VENETTE (60) 454SAS NOVACEL OPHTALMIQUE Dvpt/commercialisation produits optique hte technologie CHATEAU-THIERRY (02) 450ELECTRICITE DE FRANCE Distribution d’électricité AMIENS (80) 440AZURIAL Activités des sociétés holding CREIL (60) 435SA CORA Hypermarchés SAINT-MAXIMIN (60) 433FAIVELEY TRANSPORT AMIENS Construction de locomotives et autres matériels ferroviaires AMIENS (80) 430INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS FRANCE Fabrication de réservoirs à essence pour automobiles VENETTE (60) 424MEDIAMETRIE Etude de marché et sondages AMIENS (80) 410AUCHAN FRANCE Hypermarchés DURY (80) 409FM FRANCE Entreprosage LONGUEIL SAINTE MARIE (60) 408LES COURRIERS AUTOMOBILES PICARDS Transports routiers réguliers de voyageurs RIVERY (80) 387CARREFOUR HYPERMARCHES Hypermarchés AMIENS (80) 380DAILYCER Autres activités du travail des grains FAVEROLLES (80) 360CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE PICARDIE Autres intermédiations monétaires AMIENS (80) 360

Source : CCI territoriales - Basée sur les données déclaratives des fi chiers consulaires - hors organismes publics - octobre 2014.

Société Activité Ville Effectif

Réalisé grâce aux services études des Chambres de commerce et d’industrie territoriales de Picardie, ce classement des 50 premiers employeurs de la région est une mine d’informations, un état des lieux des forces économiques présentes en Picardie, une photographie de la structure industrielle, agricole et tertiaire de la région. On ne sera dès lors pas étonné de constater que les activités liées à l’agroalimentaire et à l’industrie trustent plus de la moitié des places.


21

SUR LES FILIÈRESÉCONOMIQUES PICARDES

ENTREPRISES EN PICARDIE 2015

22 INDUSTRIE Jouer collectif pour être compétitif

24 LES CHIFFRES CLÉS de l’industrie

24 PATRIMOINE INDUSTRIEL Usines Saint-Frères

26 SANTÉ Une économie innovante

27 AGROALIMENTAIRE Mousline, la purée mythique

30 LES CHIFFRES CLÉS de l’agriculture

31 LOGISTIQUE Une fi lière qui roule

32 DÉVELOPPEMENT DURABLE Bois et économie circulaire

34 TEXTILE L’industrie textile investit les marchés de niche

36 TOURISME La mobilisation générale autour du centenaire

38 SOCIAL Humainement et économiquement, des partenariats « gagnants-gagnants »

FOCUS

INDUSTRIE

22

JOUER COLLECTIF POUR ÊTRE COMPÉTITIFLes Pôles, Clusters et Systèmes Productifs Locaux seraient-ils des modèles qui marchent ? Les 300 groupements d’entreprises recensés en France, impliquant 11 000 PME, sont une effi cace réponse à la crise mondiale. Pour de nombreux secteurs d’activités, « avancer en meute » permet d’accroître les chances de succès.

Une chose est sûre, les chefs d’en-treprises qui réussissent sont ceux qui sortent de leur bureau pour

aller à la rencontre de leurs concurrents, d’ici ou d’ailleurs. Ils peuvent le faire grâce aux opportunités offertes par les Pôles de compétitivité (association de grandes entreprises industrielles, de centres de recherche et de formation et de PME) dont l’objectif principal est de sus-citer et soutenir l’émergence de projets de Recherche et Développement collabora-tifs. « Le pôle de compétitivité IAR (Indus-tries & Agro-Ressources) a pour objectif de favoriser l’innovation végétale, au profi t d’applications industrielles concrètes. Le point de départ est la biomasse végétale. La fi nalité est de concevoir autrement les produits et matériaux biosourcés de de-

main, nécessaires à la fabrication de biens de la vie courante », explique Thierry Stadler, directeur général du pôle IAR qui compte plus de deux cent soixante-dix

adhérents. Ces bioproduits constituent autant de nouveaux débouchés pour l’agriculture et autant de nouvelles op-portunités pour un développement indus-triel durable. En Picardie, ces points forts sont le fruit de la mise en œuvre d’une politique publique d’innovation volonta-riste. Elle est aujourd’hui catalysée par l’action du pôle de compétitivité IAR sou-tenu par les Régions Champagne-Ardenne et Picardie, ainsi que par les deux réseaux consulaires.De l’idée à la mise sur le marché, en pas-sant par le développement et la recherche de fi nancements, le pôle soutient les por-teurs de projet quelle que soit leur taille. Il leur donne les moyens de développer et de tester de nouvelles technologies et de nouveaux produits. Le pôle IAR permet à ces mêmes entreprises d’unir leurs forces au travers de partenariats opérationnels basés sur la complémentarité des savoir-faire, des technologies ou des stratégies de croissance. « Le pôle IAR nous a permis un maillage avec les partenaires issus de l’enseignement supérieur, des laboratoires de recherche et des entreprises vers des projets collaboratifs orientés innovation. C’est un guichet unique qui nous propose aussi des missions à l’étranger très intéres-santes avec IAR International », témoigne Carole Sorreau, responsable partenariats et fi nancements publics chez In Vivo, pre-mier groupe coopératif français dont un des centres de veille scientifi que est à Château-Thierry. Thierry Stadler, Directeur général du pôle IAR

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INDUSTRIE

23

MUTUALISATION DE LA MATIÈRE GRISE ET DES MOYENS

L’aéronautique a aussi son réseau de sous-traitants avec le Pôle Industriel d’Albert (ex PHMA) qui vient de fêter ses vingt ans. Une grappe d’entreprises labélisée par la DATAR en 2011, spécialisée dans la sous-traitance aérospatiale et la machine-outil. Une trentaine d’entreprises haute-ment qualifi ées forment ce Pôle hydrau-lique et mécanique. Il valorise les savoir-faire de ses entreprises dans des domaines complémentaires allant de la conception à la mécanique de précision en passant par l’hydraulique, la plastur-gie, la tôlerie mécano-soudure, l’électri-cité industrielle jusqu’à la construction aéronautique dans une démarche environ-nementale globale. « Nous l’avons créé pour échanger entre industriels, mutualiser les relations humaines, les achats et tisser des liens avec les institutions. Le PHMA apporte un soutien technique et technolo-gique aux entreprises pour diversifi er leurs productions et développer leurs spécifi ci-tés. Cette approche globale permet d’ap-porter aux clients un panel de solutions industrielles complémentaires et extrême-ment compétitives », explique Aline Doyen, sa présidente.

UNIR SES EFFORTS POUR DÉVELOPPER SON BUSINESS

Les Clusters sont des coopérations d’en-treprises dont la vocation se rapproche de celle des systèmes productifs locaux. Ils sont initiés soit par des collectivités lo-cales, en général des Conseils régionaux mais aussi des villes, soit par des entre-prises elles-mêmes. Ils ne bénéfi cient pas d’une labellisation nationale par l’État à la différence des pôles de compétitivité et des systèmes productifs locaux. Par contre, les clusters, comme d’ailleurs les systèmes productifs locaux, ont accès à une sélection nationale de l’État pour être nominés par celui-ci « lauréat grappe d’entreprises », s’ils sont exemplaires no-tamment en termes d’impact, de manage-ment, d’originalité... Citons le CoDEM Pi-cardie devenu CoDEM-Le BATLAB, centre de transfert spécialisé dans le développe-ment de produits innovants pour la construction et la rénovation. Le BATLAB

est un démonstrateur industriel de maté-riaux biosourcés qui s’appuie sur le labo-ratoire R&D et d’essais du CoDEM Picardie. Il met au point actuellement avec des partenaires un béton intégrant de la paille de colza. Il a également une mis-sion autour de la formation pour les for-mateurs bâtiment et travaille sur un sys-tème de tiers-fi nancement public. Il compte une soixantaine d’adhérents, in-dustriels, start-up, entreprises du bâti-ment de toutes tailles, bureaux d’études, architectes, bailleurs sociaux, privés et publics, laboratoires ou encore institu-tionnels et associations. Dans un autre secteur d’activité le cluster Intelli’n a reçu la labellisation Grappe d’entreprises par la DATAR le 21 janvier 2011 ce qui fait d’elle la première grappe d’entreprises

en France dans le domaine des logiciels libres/open source. « Créée en 2007, l’as-sociation picarde, située à Soissons, fédère une quinzaine d’entreprises informatiques employant près de 200 collaborateurs. Ci-tons 2SI, Option Service, Claptor ou encore Be Ware. Toutes concurrentes à la base, elles se sont unies pour travailler ensemble sur le thème de l’innovation dans les usages distanciels à base de technologies libres et dans l’idée de remporter des mar-chés trop gros pour elles si elles étaient seules », témoigne Philippe Larédo, pré-sident de l’association Intelli’n. Au-delà de ces réseaux, nombreux sont encore les clubs, pépinières, salons et autres espaces de coworking qui offrent des perspectives de développement aux entreprises. Car c’est bien connu, à plusieurs on est plus fort !

Kaltoume Dourouri

L’aéronautique a aussi son réseau de sous-traitants avec le Pôle Industriel d’Albert (ex PHMA) qui vient de fêter ses vingt ans.

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Codem - le BATLAB est un centre de transfert spécialisé dans les produits innovants pour la construction .

INDUSTRIE

24

Les chiffres clés de l’industrie

Le chiffre d’affaires des entre-prises industrielles picardes s’est de nouveau contracté en

2013. Les baisses concernent l’en-semble des secteurs hormis le maté-riel de transport. Ainsi, le secteur industriel est de nouveau en recul en 2013 avec plus de 3 000 emplois perdus un an. L’industrie picarde to-talise 105 000 emplois salariés fi n 2013.Les marchés à export sont en baisse par rapport à 2012 (-4,3 %). Les investissements sont quant à eux en net repli sur la même période (-13,5 %).L’indicateur de climat des affaires dans les entreprises industrielles montre des variations similaires entre la Picardie et la France. Il su-bit dans les deux cas une forte chute avec la crise de 2008 avant de se redresser à partir de début 2009 pour atteindre un point haut début

2011. Suite au ralentissement de 2012, le climat des affaires s’est amélioré dès avril 2013 mais n’a toutefois pas retrouvé fi n 2013 son niveau moyen de longue période. La situation conjoncturelle refl ète la sortie de la récession en France comme en Zone Euro avec une visi-bilité encore faible. Un très léger retour de la croissance est espéré en 2014 dans l’ensemble des secteurs hormis dans celui de l’agroalimen-taire. Le repli est particulièrement sensible dans les secteurs de la transformation de la viande, de la fabrication de produits de boulange-rie-pâtisserie ainsi que dans la fabri-cation d’équipements électriques, électroniques et informatiques. La forte baisse enregistrée des inves-tissements est concentrée dans les secteurs des produits alimentaires, de la chimie et du caoutchouc.

L’INDUSTRIE PICARDE TOUJOURS EN DIFFICULTÉ

Source : étude d’Anne FROIDURE et Didier MIELCAREK, Banque de France avec Jean-Marc MIERLOT, INSEE.

LES EMPLOISEN BERNE

L’accélération de la décrois-sance de l’emploi industriel suit la tendance nationale

mais à un rythme deux fois plus soutenu pour la région (-2,9 % contre -1,6 % en France métropoli-taine).Ce constat n’est que partiellement tempéré par une hausse de l’emploi intérimaire dans l’industrie (+ 850 emplois). Tous les départements pi-cards sont touchés, mais l’Oise l’est plus nettement que l’Aisne et la Somme : l’industrie isarienne concentre 57 % des pertes d’effec-tifs salariés (-1 800 emplois). Contrairement à l’année 2012 où les résultats étaient contrastés, les dif-fi cultés économiques se ressentent dans tous les secteurs de l’industrie picarde. Les plus impactés sont ceux de la « Fabrication d’équipements électriques, électroniques, informa-tiques, et de machines » (-680 postes) et la « Fabrication d’autres produits industriels » (-1 800). Au niveau national, la tendance est comparable avec des destructions d’emplois industriels dans tous les grands secteurs d’activité.

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PATRIMOINE INDUSTRIEL

25

FLIXECOURT, UNE CITÉ DÉDIÉEAUX USINES SAINT-FRÈRESQuand les Frères Saint, marchands tisserands, arriventdans la Vallée de la Nièvre au milieu du XIXe siècle, qui aurait cru qu’ils allaient laisser leur empreinte ?

« On naît Saint Frères, on vit Saint Frères, on meurt Saint Frères »

Dans les usines Saint-Frères, on fabri-quait des sacs et des bâches grâce au jute importé d’Inde… Une activité en

pleine croissance au XIXe siècle qui fera de l’entreprise Saint-Frères une multinationale avec des usines à Rouen, Paris et même en Afrique, au Mexique ou en Belgique… Mais le cœur de son développement restera la Vallée de la Nièvre qui vivra longtemps au rythme des Saint-Frères. Avec ses ateliers à Flixecourt, Abbeville, Beauval, Doullens, Gamaches, Saint-Ouen ou Cambron, en 1911, ce sont pas moins de 6 500 ouvriers picards qui travaillent le jute. Venant des campagnes environnantes, des familles en-tières travaillent au sein d’une même usine :

hommes, femmes et même des enfants, dès 8 ans. Alors pour les rapprocher de leur lieu de travail, les frères Saint construisent des cités entières pour les loger principalement entre 1874 et 1910. La population de Saint-Ouen a ainsi été multipliée par six (611 ha-bitants en 1 836 jusqu’à 3 800 en 1911). À Flixecourt, berceau de l’activité, les constructions de la famille Saint symbo-lisent la hiérarchie au sein des ateliers. Les ouvriers habitent dans les maisons avec jar-dinet attribuées par la société et payent un loyer modique. Les maisons des ingénieurs et cadres étaient plus belles et spacieuses dont le fameux château rouge, sur les hau-teurs de Flixecourt, surplombant les usines.

Tandis que, chacun des membres de la fa-mille Saint se fait construire une demeure d’exception refl et de leur ascension sociale : le château blanc pour Alice Saint après le décès de son mari et le grand château pour la veuve de Jean-Baptiste Saint (directeur des usines de la Vallée qui a été maire de Flixecourt). Quatre générations de Saint ont vécu dans ces châteaux…Une maternité Saint-Frères pour accoucher, une école Saint-Frères pour étudier avant de travailler dans les usines Saint-Frères… Au-tour des cités ouvrières, la vie s’est organi-sée selon les facilités offertes par les em-ployeurs. La prévoyance, coopérative initiée par les frères Saint, permet de s’approvision-ner tandis que même les activités de loisir s’organisent au sein de la « communauté » : club de foot, fanfare Saint-Frères ! Un patri-moine industriel, un héritage architectural et une culture ouvrière novatrice, à l’instar du familistère de Guise qui offrira une utopie un peu différente, à quelques kilomètres de là… Quand la réussite industrielle façonne toute une vallée… Laëtitia Déprez

SANTÉ

26

SANTÉ :UNE ÉCONOMIE INNOVANTEL’économie de la santé est souvent entendue au sens offres de soins, démographie médicale. Mais l’on peut parler de l’économie de la santé en termesde production de biens et services de santé. Quelles sont les innovationset nouvelles tendances qui se développent autour de la santé en Picardie ?

Alors que le nouveau CHU Amiens-Picardie a terminé début novembre le transfert de deux tiers de ses

activités, on voit bien que la Picardie in-nove pour la santé, comme avec le MiPih Amiens, structure publique spécialisée dans le domaine des systèmes d’informa-tion hospitaliers. Il s’attache à connaître les besoins des établissements de santé pour proposer de véritables outils de leur gouvernance et de leur performance. Le secteur de la santé a encore de nom-breuses possibilités à offrir en termes d’optimisation d’effi cacité sur le service aux patients via le numérique. Création de data center sécurisé pour stocker un nombre croissant de données, dossier médical personnel, bornes capables de renseigner les usagers avant une consul-tation, développement de logiciels pour tablettes et smartphones pour une meil-leure information santé. Dynseo, start-up picarde, conçoit et développe des tests, exercices et bilans cognitifs sur tablettes tactiles, à destination des professionnels de santé dans leur suivi des personnes âgées dépendantes. Evolucare Technolo-gies à Villers Bretonneux équipe 1 500 établissements publics et privés des sec-teurs de la santé et du médico-social à travers la France, l’Afrique et le Moyen-Orient en logiciels métiers, soins critiques ou bloc opératoire par exemple. Vog Médi-cal, basée à Caix, fabrique du mobilier et matériel spécialisé dans la santé comme des tables d’examens sur lesquels ils in-novent régulièrement pour répondre aux exigences du secteur. Le CHU Amiens-Pi-cardie développe également de nouvelles applications en matière de télé médecine, comme de la télé expertise en neurologie pour les patients atteint de la maladie de Parkinson. En dermatologie déjà, imagi-nez une infi rmière libérale qui prend en

photo la plaie d’un patient pour la mon-trer à distance à un praticien hospitalier en vue d’un diagnostic et d’un traitement. Il s’agit là d’une expérimentation de suivi à distance via tablette numérique qui existe aujourd’hui en Picardie.

APPRENDRE AUTREMENTLa santé du futur est aussi sur de bons rails grâce au CPA SimUSanté qui passe par l’apprentissage des gestes techniques sur simulateurs. Des outils numériques seront mis à disposition, tels que le trai-tement de l’image, la 3D, les learning-games, le télé enseignement ou encore les ressources à distance. Le Centre de Péda-gogie Active est un projet initié par le CHU Amiens-Picardie et labellisé initia-tive d’excellence en formations inno-vantes, porté par le CHU d’Amiens en par-tenariat avec l’Université de Picardie

Jules Verne, l’Institut Faire Faces et le Groupement de coopération sanitaire. « Il s’agit d’apprendre ensemble pour soigner mieux, reproduire l’environnement de soins pour apprendre mieux. Plusieurs milliers de personnes venues de Picardie et de tout le pays seront formées chaque année pour des sessions de formations de durées va-riables. Si le projet fédère toutes les pro-fessions et disciples de la santé, privés et publics, il en est de même pour les entre-prises, les chercheurs et les collectivités », assure Christine Ammirati, pilote du pro-jet, chef du service Urgences-Samu et res-ponsable du département pédagogie à la faculté de médecine. Un projet très valo-risant économiquement, capable de créer une réelle attractivité. Les retombées économiques se mesureront aussi en termes d’emploi dans le secteur de la lo-gistique et de la maintenance.

Le CPA SimUSanté veut devenir un lieu incontournable de la formation à la Santéet développer toute une économie autour de son activité.

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SANTÉ

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Selon les prévisions de l’Insee, en 2050, la France comptera 22,4 millions de per-sonnes de plus de 60 ans. Soit 31,9 % de sa population, contre 20,8 % en 2005. « Les seniors vont enfi n pouvoir choisir leur lieu de vie qui permettra autonomie, main-tien à domicile, soins et bien-être. Car dé-sormais des solutions d’aménagement de-viennent possibles. Nous allons grâce à un living lab pouvoir innover dans ce domaine, véritable enjeu économique et de société. Les élus d’Amiens nous suivent dans ce sens, investis eux aussi par la Silver Écono-mie », affi rme Joseph Casile, président de l’Association départementale des services de maintien à domicile de la Somme qui travaille sur des logements adaptés et évolutifs avec l’installation d’équipe-

ments spécifi ques avec le GCS e-santé notamment. Pour que vieillir chez soi de-vienne une réalité. Ce projet innovant a été remarqué lors des Trophées de l’inno-vation organisés par la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne à Strasbourg, en 2012. Entre 2005 et 2035, le nombre de seniors de-vrait connaître une hausse de 80 %. Le développement d’une Silver Économie ser-vant de levier à des secteurs comme les services à la personne ou les technologies avancées telles que la domotique ou la robotique est en marche!

Kaltoume Dourouri

REVIATECH OU LA 3DAU SERVICE DE LA SANTÉLa société Reviatech, basée dans la pépinière d’entreprises innovantes de Venette dans l’Oise, développe des outils de formation par la réalité virtuelle. De la 3D au service de la formation, de quoi répondre parfaitement aux besoins du CPA SimU-Santé. « Nous élaborons des jeux vidéo, serious games et simulateurs 3D dédiés aux formations techniques comme dernièrement pour l’industrie navale. Dans le do-maine de la santé, c’est une première pour nous. Pour SimUSanté, il s’agit là aussi de former quelqu’un à un métier, une tâche par le biais de jeux 3D. C’est un très beau projet et en plus en région. Nous sommes contents de voir que le CHU a envie de travailler avec des entreprises locales comme la nôtre », confi ent Mehdi Sbaouni et Romain Lelong, deux jeunes trentenaires, anciens de l’UTC de Compiègne, qui ont créé Reviatech en 2008.

LA SILVER ÉCONOMIE, UNE OPPORTUNITÉDE CROISSANCE POUR LA PICARDIE

En collaboration avec le GCS eSanté Picardie, le MiPih a développé des bornes multiservices dé-ployées dans 9 établissements pour orienter et informer les patients, imprimer des documents de préadmission ou faciliter le paiement en ligne.

Fondateurs Reviatechà gauche Romain LELONGà droite Mehdi SBAOUNI

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AGROALIMENTAIRE

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MOUSLINE, LA PURÉE MYTHIQUE : DU CHAMP À L’ASSIETTE L’entreprise qui fabrique depuis 50 ans la fameuse purée Mousline (groupe Nestlé), est située à Rosières-en-Santerre, au cœur du pays picard.

Connu par toutes les générations, le produit est devenu culte et se trouve présent dans tous les pla-

cards de cuisines des familles françaises. Depuis 1963, date de lancement de la marque, le succès de la purée est impéris-sable. Un succès lié au savoir-faire de pro-duction et de fabrication, qui a su être préservé à Rosières-en-Santerre. « Nous travaillons avec 3 ou 4 variétés de pommes de terre, dont la Bintje, qui est la plus ré-putée. Nous récoltons l’équivalent de 110 000 tonnes par an car pour produire 1 kg de purée en fl ocons, il faut 5 kg de purée classique », explique Vincent Gau-teron, directeur du site. Elles sont ensuite lavées, fi nement pelées et cuites à la va-peur. Une fois cuites, les patates passent à travers un presse-purée, pour en faire une purée classique, qui est ensuite dés-hydratée puis transformée en fl ocons. En moyenne, l’usine produit 13 700 tonnes de purée en fl ocons par an pour la France et 3 700 tonnes à l’export.

LA TRADITION ALLIÉEÀ L’INNOVATION

L’usine, pour Rosières et ses habitants, c’est une histoire qui remonte à l’enfance. Les générations se croisent. Il y a toute une vague de salariés qui sont partis à la retraite au fi l des années, mais c’est très familial. On retrouve la nouvelle généra-tion, avec les enfants des anciens. Et la famille est un thème central pour Mous-line. Dès son lancement, les publicités mettaient en scène une maman aux four-neaux servant ses bambins, le tout agré-menté d’une petite chanson restée dans la mémoire collective. « Oui, c’est important pour l’entreprise la famille. C’est une philo-sophie. Mais la purée Mousline, c’est aussi

le début de l’émancipation de la femme. D’une maman qui gagne du temps pour faire à manger », tient à souligner Laura Palandri, 25 ans, technicienne au service Assurance qualité. Arrivée il y a deux ans, elle dit avoir parfaitement trouvé sa place. « Ici, le savoir-faire se transmet de génération en génération. Après, les évolu-tions techniques s’apprennent petit à pe-tit, sur le terrain. Et l’entreprise n’hésite pas à innover, comme avec l’installation de la nouvelle chaudière à bois. Pour nous, c’est l’avenir qui se prépare. L’entreprise se développe et nous donne la possibilité d’évoluer dans nos carrières. » À l’origine, une seule recette, dont le succès est tou-jours incontestable. Mais depuis, une di-zaine de recettes ont vu le jour, avec des variations à la crème, au fromage… En investissant 3 à 4 millions d’euros par an,

le site, qui emploie 182 salariés, n’a cessé de se développer avec de nouveaux outils de production. Mousline représente 26 % du chiffre d’affaires de Neslé France et réalise 75 % de parts de marché en France, ce qui fait d’elle un leader sur le marché.

L’ÉCOLOGIEAU SERVICE DE L’ÉCONOMIE

Soucieuse de réduire les émissions de CO2, de préserver les ressources en eau et la fertilité des sols, l’entreprise incite ses 200 partenaires agricoles à s’engager dans une agriculture durable. « Le défi du XXIe siècle est aussi alimentaire, en garan-tissant une qualité pour tous, tout en pro-duisant plus avec moins d’énergie », sou-

Julien Delarue, 25 ans, prépare les fl ocons de pommes de terre déshydratés. Son père travaille aussi dans l’entreprise.

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ligne Richard Girardot, président de Nestlé France. D’où le choix d’implanter, en 2012, une chaudière biomasse de 1 500 m² qui fait aujourd’hui la fi erté de la société. D’un coût total de 11 millions d’euros, elle a permis à l’entreprise de passer des énergies fossiles à une énergie plus propre avec 29 tonnes de vapeur produites par heure ! « Nous fabriquons de la vapeur avec des pelés de bois. Ce qui a fait dimi-nuer nos rejets de CO2 de près de 23 000 tonnes par an », détaille le directeur du site, Vincent Gauteron. L’approvisionne-ment en bois est réalisé par la fi lière lo-cale créée à l’occasion, et qui elle-même, a recruté une vingtaine de personnes.

En 2014, c’est la remise en place du bo-cage qui est à l’étude pour préserver la fertilité des sols et la qualité des eaux phréatiques tout en maintenant une plus grande diversité dans le paysage rural. Le projet associe 200 agriculteurs de la ré-gion, eux-mêmes partenaires de Mousline sur plusieurs générations. « L’orientation de Mousline vers le développement durable ne se fait pas au détriment des exploitants, au contraire. Et pour le travail au quoti-dien avec les planteurs, alors là, c’est car-rément une relation historique », reprend le directeur. Depuis sa création, l’entre-prise collabore étroitement avec les pro-ducteurs locaux. Pas moins de 80 % de ses pommes de terre proviennent d’ex-ploitations situées à moins de 25 km à la ronde. « Chez les agriculteurs aussi, Mous-line est une histoire de famille. Pour mon père, l’arrivée de cette usine a été énorme en 1968. Nous sommes liés par contrat avec l’entreprise, ce qui nous permet d’avoir des revenus plus réguliers », ra-conte Dominique Terrier, exploitant. Près de 75 % de sa production sont destinés à être transformés en fl ocons de pommes de terre. « Mon fi ls arrive aussi dans le métier et se prépare déjà à travailler avec Mous-line. Comme quoi, ça n’est pas prêt de s’arrêter. »

Ombeline Chivé

« Le défi du XXIe siècle est aussi alimentaire, en garantissant une qualité pour tous, tout en produi-sant plus avec moins d’énergie »Richard Girardot, président de Nestlé France.

NESTLÉ,UN GROUPE ANCRÉEN PICARDIE

Nestlé est un géant suisse spécialisé dans la santé, le bien-être et surtout la nutrition. L’inventeur du lait in-fantile possède aujourd’hui plus de 8 000 marques, parmi lesquelles fi -gurent Nescafé, Maggi, Perrier, Kit Kat, Crunch, Herta et Friskies. Le

groupe, numéro 1 mondial de l’agroalimentaire, possède cinq sites en Picardie : 2 sites de production dans la Somme : Mousline à Rosières-en-Santerre et Nestlé Purina Petcare (production et plateforme d’innova-tion technologique en alimentation pour animaux de compagnie) à Aubi-gny, employant 300 salariés.1 centre de production et de R & D dans l’Oise : Nestlé Grand Froid (crèmes glacées) à Beauvais. Jusqu’en mars 2014, le site assurait la production de plats cuisinés sur-gelés, qui, suite à la crise de la viande de cheval, a été supprimée avec 170 départs en retraite antici-pée. 2 M€ sont néanmoins investis dans la création d’une nouvelle ligne de production, pour rapatrier à Beauvais la fabrication de pots et petits pots de glace à l’américaine (auparavant fabriqués en Italie), marché qui « prend 20 % de crois-sance par an », annonce Patrice Rault, directeur du site beauvaisien, qui est aussi la plus grosse usine européenne de Nestlé, avec 50 mil-lions de litres de crèmes glacées produites par an.2 sites dans l’Aisne : 1 centre de pro-duction à Itancourt qui fabrique les bouillons et les soupes (liquides et déshydratés) et les préparations pour gâteau. 1 second centre de production à Boué employant 400 salariés qui produisent du lait infan-tile en poudre.

L’usine a célébré ses 50 ans en présence du ministre délégué à l’agroalimentaire, Guillaume Garot.

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Les chiffres clés de l’agriculture

Fin 2011, on dénombrait 13 850 ex-ploitations de 98 ha en moyenne en Picardie. Un secteur important pour la région qui comptait alors 17 350 chefs d’exploitations ou co-exploi-tants et 29 390 travailleurs perma-nents.En 2013, en Picardie, la production de blé affi che un niveau très élevé, il en résulte une progression de + 8,6 % par rapport à 2012, un des meilleurs résultats de ces dix der-nières années. La sole est restée à un niveau très élevé avec plus de 545 milliers d’hectares pour une ré-colte dépassant 4,9 millions de tonnes. La culture de colza est la grande perdante de 2013. Sa pro-duction, récoltée tardivement, est estimée à 527 milliers de tonnes, avec le moins bon rendement des 5 dernières années. Elle perd 6 % par rapport à la moisson abondante de

2012. Pourtant les surfaces avaient encore gagné plus de 1 500 ha cette année. Le cours français du colza accuse une forte baisse et recule en moyenne à 412 euros/tonne en 2013, soit 13 % de moins qu’en 2012. La production régionale de betteraves sucrières s’accroît de + 3 % sur l’année pour atteindre 11,7 millions de tonnes avec des surfaces picardes en très légère pro-gression (plus de 2 500 ha, soit 2 % de plus qu’en 2012 contre + 1,4 % en France). Malgré des prix dyna-miques, la production de lait en Pi-cardie augmente faiblement. Pour la première fois en cinq ans, le cheptel laitier ne régresse plus. Les prix agricoles à la production restent à des niveaux élevés, même si ceux des grandes cultures ont chuté.

DES RÉCOLTES INÉGALESPOUR UN SECTEUR INCONTOURNABLE

Source : INSEE

UNE BAISSE CONTRASTÉE DU

REVENU AGRICOLE PICARD EN 2013

Le revenu des exploitations picardes diminue sensiblement en 2013. Le ré-sultat courant avant impôts par actif non salarié agricole serait de 45 400 euros en 2013 contre 65 000 euros en 2012, soit une baisse d’environ 30 %, contre une baisse de 20 % à l’échelle nationale. Le revenu moyen picard serait inférieur de 22 % à la moyenne des 3 dernières années qui comprend les revenus historiques de 2012. Il resterait cependant supé-rieur à son niveau observé au début des années 2000 (+ 3 %). Au niveau national, la Picardie conserve la deu-xième place des régions françaises derrière la Champagne Ardennes. Contrairement à 2012 où les trois dé-partements picards se tenaient dans un mouchoir de poche, le revenu agri-cole du département de l’Aisne recule moins sensiblement que les deux autres (-14,5 %) soutenu par les bons résultats de la production de Cham-pagne. En 2013, la baisse marquée des prix des céréales, des oléagineux et des protéagineux se traduit par un recul du revenu plus important dans les orientations économiques (Otex) de grandes cultures.En Picardie, l’Otex céréales oléagineux et protéagineux (COP) perdrait plus de 46 % et l’Otex Autres grandes cultures environ 35 %. En comparaison, le re-venu des exploitations laitières (Otex bovins lait) semble un peu moins pé-nalisé avec un recul affi ché de 20 %. En niveau, il reste nettement inférieur à celui des grandes cultures et tombe à 20 300 euros.

Source : Agreste PicardieLa conjoncture agricoleseptembre 2014

LOGISTIQUE

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LA LOGISTIQUE,UNE FILIÈRE QUI ROULE

Infrastructures de qualité, espaces disponibles pour le stockage et

emplacement stratégique vers tout le Nord de l’Europe, la Picardie a bien des atouts en termes de transport et de logistique. Certains l’ont déjà com-pris en s’implantant sur place ou en développant leur propre fi lière en ce sens. Car si aujourd’hui, quand on parle logistique, on pense tout de suite entrepôt d’e-commerce, ce sec-teur a fi nalement de multiples vi-sages. Dans notre région, on dé-nombre ainsi des entreprises histo-riques, souvent des industriels don-neurs d’ordre, qui ont su développer leur propre logistique de distribution intégrée et leurs propres entrepôts spécialisés sur place : Bricard, Bon-duelle surgelés international, groupe Vulcain, VKR France, Valéo… Parallè-lement, de nombreux transporteurs courtes, moyennes et longues dis-tances, se sont bien entendu déve-loppés. Tandis que des chargeurs et logisticiens bien implantés offrent des possibilités de stockage et de prestations de services logistiques complètes (emplacement palettes, service chargement/déchargement, tri, préparation des commandes, maintenance, gestion optimale du stockage…).

UN SECTEUR EN PLEINDÉVELOPPEMENT

Si les plateformes de Sarenza ou d’Aquarelle.com dans l’Oise, sans ou-

blier les 40 000 m² du géant L’Oréal dans la Somme, tournent à plein ré-gime, des projets de développement sont dans les cartons… Du côté d’Ar-goeuves, près des bornes du temps, c’est la plateforme Easy logistique qui semble actuellement vouloir s’étendre pour répondre au développement de son activité. Tandis que dernière-ment, La Poste a annoncé l’implanta-tion de sa plateforme e-logistique de 24 000 m², dédiée au traitement du courrier (18 000 m²), mais aussi à la gestion logistique du e-commerce (6 000 m²) à Roye. 300 personnes devraient y travailler dès sep-tembre 2015, provoquant la ferme-ture des centres de tri d’Amiens et de Creil… Car la logistique prône le regroupe-ment stratégique et la démesure !

Laëtitia Déprez

LES CHIFFRES CLÉS DELA LOGISTIQUE ET DU TRANSPORT

La fi lière transport et logistique est impor-tante en Picardie avec 389 établissements au total pour 12 084 salariés dans ce sec-teur. Plus en détail, on dénombre 98 en-treprises et 3 506 salariés dans l’Aisne, 180 entreprises et 3 594 salariés, dans l’Oise et 111 entreprises pour 4 984 sala-riés dans la Somme. Si on élargit le sec-teur en combinant transport et métiers de l’entreposage, le nombre de salariés monte à 35 500 soit 10 % des emplois du secteur marchand non agricole en Picardie. Il a perdu 600 emplois en 2013 malgré une stabilisation entre 2009 et 2012. Malgré ce léger recul de la fi lière, le secteur reste dynamique avec 230 entreprises créées dans le transport et l’entreposage en 2013 contre 50 entreprises ayant déposé le bi-lan. Après une dégradation en 2012, les fl ux des transports de marchandises sur les routes picardes reprennent en 2013. En tonnes/kilomètres + 5 % entrée, + 9 % en sortie et + 12 % en marchandises chargées et déchargées à l’intérieur de la région.

Sources : INSEE - CCIR

Malgré les diffi cultés,le secteur de la logistique, combiné au transportet à l’entreposage, tientbon la route en Picardie.

Le site de L’Oréal à Roye s’est implantédans le cadre de la création d’un Pôle Européend’Excellence Industrielle et Logistique dansle Nord de la France.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

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BOIS ET ÉCONOMIE CIRCULAIRE : DE L’ÉCO-CONSTRUCTION AU RECYCLAGE S’il y a une fi lière qui se devait de penser « développement durable », c’est bien celle du bois ! Et c’est tout naturellement que l’économie circulaire, respectueuse de l’environnement, se met en place auprès des professionnels. Portrait de ce secteur enraciné localement…

Le recyclage est entré dans les habi-tudes mais le passage d’une écono-mie linéaire (extraire, fabriquer,

consommer, jeter) à une économie circu-laire, plus respectueuse de l’environne-ment, va bien au-delà : « ce concept englobe la réduction des déchets en amont par l’écoconception des produits, le rem-placement de la vente de produits par la vente de services ou la location, peu géné-ratrice de déchets, le réemploi et enfi n le recyclage ». L’ADEME (Agence de l’envi-ronnement et de la maîtrise de l’énergie) et les CCI accompagnent les entreprises dans leur mutation vers une économie cir-culaire. Pour parvenir au succès, les ex-perts préconisent l’organisation de fi lières locales. En Picardie, le secteur du bois travaille déjà dans un esprit de fi lière pri-vilégiant un développement cohérent entre économie et environnement.

LE BOIS DE PEUPLIERVALORISÉ DANSLA CONSTRUCTION DURABLE

Le peuplier est un bois très répandu en Picardie, première région productrice de France. L’Union des scieurs de peuplier du bassin picard mise en place en 1995 est à l’origine de la création de la SAS « Bois durable de Picardie » implantée à Brie dans la Somme, sur le site de la scierie Nobécourt. Elle regroupe quatre scieries qui l’alimentent en bois, essentiellement du peuplier. La volonté de ces scieurs pi-cards a été de valoriser l’image du peu-plier dans la construction durable et de travailler en circuit court.Pierre Nobécourt dirige l’entreprise qui, voici trois ans, a installé un four ther-mique permettant de traiter le bois : « Nous souhaitons proposer un bois local valorisé par un traitement thermique, sans produit chimique, utilisé localement, au

plus loin dans le Nord de la France. Nous nous sommes engagés à ce qu’entre le lieu où l’arbre est abattu et le chantier sur le-quel il est posé, le bois ne voyage pas plus de 300 km. Aujourd’hui le bois sorti du site est expédié essentiellement vers le Nord et la région parisienne où il est utilisé en bar-dage mais aussi en ossature pour des bâti-ments ou des tribunes de stade. Grâce aux échanges et aux réseaux partagés, la socié-té peut aujourd’hui s’attaquer à de nou-veaux marchés. Aucun scieur seul ne pouvait se permettre une telle installation. À quatre, avec l’appui de la Région, nous avons pu le faire. Au fi l des rencontres, la confi ance s’est installée. Nous avons appris énormément les uns des autres et grâce au réseau, on avance.» L’activité permet de fabriquer de nouveaux produits « 100% made in Picardie ».Elle est créatrice d’emplois et présente un très faible bilan carbone.

« Nous souhaitons proposer un bois local valorisé par un traitement thermique, sans produit chimique, utilisé localement, au plus loin dans le Nord de la France. »

Le traitement thermique du bois élargit les possibilités d’utilisation du peuplier dans la construction.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Dans l’Aisne, à Juvigny, comme les trois générations de Nobécourt à Brie, Jean-François Mordome utilise le peuplier pour fabriquer des emballages. Le scieur axo-nais travaillait déjà en partenariat avec le Centre régional de la Propriété forestière Nord-Pas de Calais-Picardie. C’est donc tout naturellement qu’il s’est engagé dans la création de “Bois durable de Picardie”. Au sein de sa scierie, la SEIS, le chef d’en-treprise recherche à valoriser ses déchets : écorces, sciures, chutes courtes… qui re-présentent une rentrée fi nancière non négligeable. La sciure est, par tradition, utilisée dans les agglomérés mais un mar-ché nouveau s’est ouvert avec la fi lière récente des pelées. L’écorce est employée en amendement, en paillage dans la ré-gion voisine de la Champagne. Les chutes de bois et les plaquettes sont destinées à alimenter les chaudières biomasse.

LA PLAQUETTE BOCAGÈREA DE L’AVENIR EN THIÉRACHE

En Thiérache, l’Atelier Agriculture Avesnois Thiérache s’est investi dans la mise en place de la fi lière bois énergie autour de la ressource bocagère. En 1984, des agriculteurs ont décidé de se regrou-per au sein d’une association, l’AAAT, pour préserver et valoriser le bocage qui a forgé l’identité de ce territoire. Le bocage présente un intérêt d’un point de vue environnemental mais constitue aussi une ressource économique.Broyée, déchiquetée, la haie représente un combustible facile d’emploi pour ali-menter les chaudières automatiques. La production de plaquettes bocagères s’ins-crit clairement dans une démarche de dé-veloppement durable. C’est une source d’énergie propre, renouvelable et éco-nome en temps et en argent.

L’AAAT mise sur ce capital économique et écologique et pense que les plaquettes bocagères ont un avenir face au coût des matières premières et à la faible consom-mation en énergie. L’idée de créer une fi -lière bois énergie en Thiérache par l’AAAT date du début des années 90, pour donner une valeur économique à la haie. Les pre-mières chaudières alimentées par des pla-quettes bocagères ont été installées chez les agriculteurs pour les besoins de l’ex-ploitation et de l’habitation. Aujourd’hui, plus de 80 chaudières automatiques sont installées en Thiérache chez les agricul-teurs mais aussi dans les collectivités, les entreprises, les écoles ou chez les particu-liers. L’association structure la fi lière bois énergie en gérant un réseau des 24 plate-formes de proximité agricole qui assure un approvisionnement en quantité et de qualité et minimise le coût de livraison pour les clients.

Graziella Basile

La Thiérache possède une ressource en bois bocager importante

Le bois de peuplier a une véritable place à prendre dans un contexte de gestion durable

et d’approvisionnement local.

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TEXTILE

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L’INDUSTRIE TEXTILE PICARDEINVESTIT LES MARCHÉS DE NICHEIndustrie fl orissante dévastée par l’ouverturedu marché, le textile picard connaît actuellement un léger rebond, grâce notamment à la maîtrise des textilesmultifonctions et au retour du « made in France ».

Jusqu’au début du XXe siècle, la Picar-die était l’une des régions les plus dynamiques de l’industrie textile.

L’ouverture du marché vers les pays émer-gents a stoppé net cette success story, entraînant la fermeture des fl eurons hexa-gonaux et picards. Sur la période 1974-2003, la région a même perdu 75 % des emplois liés à cette fi lière. Les entreprises « survivantes » ont donc dû opérer des choix stratégiques, à l’image de Laurent Malterre, directeur des Etablissements Malterre implantés à Moreuil. « J’ai dé-marré dans les années quatre-vingt, notre offre n’intéressait plus personne. Puisque l’on ne pouvait pas vendre ce que l’on pro-duisait, on s’est mis à produire ce que l’on nous commandait ». Si aujourd’hui l’in-dustriel connaît un regain de son activité traditionnelle grâce au retour du « Made in France » et au partenariat engagé il y a un an avec la centrale d’achats « Happy Chic », son positionnement a permis la conquête de marchés de niches, mais a obligé l’entrepreneur à sortir de son sa-voir-faire « textilo-textile ». « Notre pos-ture stratégique et structurelle nous a conduit dès le début vers l’innovation. Si les gens vous demandent quelque chose, c’est forcément qu’ils ne l’ont pas. C’est pour eux une chose nouvelle, et donc déjà une innovation, mais pas forcément tech-nique », ajoute le chef d’entreprise. Un procédé qui a amené l’entreprise à déve-lopper aussi bien des tapis conducteurs d’électricité pour les escrimeurs que des bas de contention pour Sygvaris, ou en-core des bandes de cirque pour les acro-bates. « Nous avons été obligés de sortir de notre cœur de métier et d’étendre la recherche et développement au-delà de nos compétences naturelles. Ce qui nous a orientés assez rapidement à travailler en dehors du textile ».

L’INNOVATIONAU CŒUR DU TISSU

Pour aider ces industriels dans leurs dé-marches, le pôle de compétitivité Up-Tex porté par les régions Nord-Pas de Calais et Picardie, met en relation les acteurs de la recherche et ceux de l’industrie et de l’économie. « Aujourd’hui, l’innovation est mise à toutes les sauces. Nous, nous allons parler de textile fonctionnalisé. Dans ce cas-là, l’innovation va se situer sur les tex-tiles traditionnels liés à la mode, à l’ameu-blement ou aux textiles techniques aux-quels l’on va venir ajouter une fonctionnalité antitache ou protectrice », explique Jean-Marc Vienot, directeur gé-néral du pôle qui compte près de 140 membres, dont une quinzaine de Picards. Le textile est également un matériau transversal présent dans le bâtiment, le transport, l’aéronautique, le médical ou encore le sport. C’est dans ces domaines que l’on retrouve des entreprises tradi-tionnelles qui ont fait le choix de prendre un virage vers le textile technique. « C’est un secteur qui reste dynamique malgré la crise car ce sont des entrepreneurs qui ont pris l’habitude de se remettre en question et qui mettent en avant non pas un cata-logue mais un réel savoir-faire. C’est leur originalité et leur différence sur le mar-ché », constate Jean-Marc Vienot avant d’ajouter : « En Picardie, nous sommes sur le maintien d’un savoir-faire avec des en-treprises qui restent sur des marchés de niche. Elles ont gardé leur ADN mais ont trouvé des débouchés grâce à des utilisa-tions plus techniques. L’innovation est ici un contributeur au maintien et au dévelop-pement de la fi lière ».

Le Bourget, basé dans l’Aisne,fait partie des grands noms du textile qui ont

su faire prospérer leur marque.

TEXTILE

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DES STRATÉGIES TRÈS MODE

Parmi les adhérents d’Up-Tex, fi gure l’en-treprise Le Bourget dont le siège social est implanté à Fresnoy-le-Grand. Thierry Simon, Directeur de l’enseigne, a adopté un positionnement radicalement différent

de celui développé au sein du pôle de compétitivité. « Il ne faut pas confondre mode et innovation, et moi je fais d’abord de la mode. L’innovation elle vient plutôt des fabricants de fi l et du tricotage, et bien entendu je la prends pour la ramener dans mon processus de marque », explique-t-il.

L’entrepreneur a choisi de s’orienter vers le marketing faisant du collant un acces-soire à part entière. « Je pars en amont des attentes consommateurs, des cabinets spécialisés détectent les problématiques récurrentes avant de les soumettre à des focus groups qui vont déterminer ceux qui

vont répondre à ces demandes. Les équipes techniques travaillent ensuite à l’élabora-tion de ces problématiques pour les trans-former en produits, toujours en privilégiant l’aspect mode ». Un critère fondamental qui fait le succès d’un produit, bien plus qu’une innovation seule.D’ailleurs les marges de manœuvre en matière d’évolution technique dans le secteur sont minces, puisqu’en tant que marque Premium les ceintures libertés ou le renforcement de certains points sont aujourd’hui automatiques sur 90 % des modèles Le Bourget. « Il faut proposer des produits qui soient beau et au cœur de la modernité. Vous pouvez avoir le meilleur brevet du monde, si vous ne savez pas le mettre en musique, cela ne sert à rien. Chez Le Bourget, on s’en est sorti parce qu’au lieu de faire des prix, on a voulu faire un vrai contenu de marque, l’internationa-liser et la mettre dans une vraie moderni-té », conclut Thierry Simon dont l’entre-prise compte aujourd’hui 170 salariés et affi che un chiffre d’affaires de 34 millions d’euros.

Diane La Phung

L’INDUSTRIETEXTILE EN CHIFFRES

En 2013, l’industrie textile représen-tait au niveau national 62 083 emplois pour un chiffre d’affaires annuel de 12,5 milliards d’euros. Autrefois très active dans le secteur, la Picardie ne représente plus aujourd’hui que 4 % de l’industrie textile, loin derrière les ré-gions Rhône-Alpes (22 %) et Nord-Pas de Calais (16 %). Le territoire compte 147 établissements dans le secteur textile, soit 3 799 salariés. Le départe-ment de la Somme arrive en tête (51 entreprises et 1 258 salariés), suivi de très près par l’Oise (50 entreprises et 1 481 salariés) et par l’Aisne (46 entre-prises et 1 060 salariés). Chantelle, Chanel Production, Lainière de Picardie et Federal Morgo Systems Protection Group demeurent les plus gros em-ployeurs de la région. 7 salariés sur 10 sont des ouvriers, 83 % des effectifs de l’habillement sont féminins contre 41 % dans le textile.Source : INSEE-CCI- CARMEE

C’est en évoluant dans ses savoir-fairecomme avec ces tapis conducteurs d’électricité

pour les escrimeurs que les établissements Malterre (80) ont su perdurer.

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LA MOBILISATION GÉNÉRALEAUTOUR DU CENTENAIRESoigneusement préparé par l’ensemble des acteurs régionaux,le Centenaire présente de véritables enjeux touristiques et économiques.

La première année de commémora-tions s’achève sur une note positive, les touristes sont au rendez-vous,

faisant même exploser la fréquentation des sites historiques (+ 53 % dans la Somme, avec une pointe à 89 % d’aug-mentation en 2014 pour l’Historial de la Grande Guerre). Une réussite préparée minutieusement par les acteurs régionaux qui ont souhaité aborder cette période de façon innovante. La sortie d’un Guide du Routard « La Picardie au cœur d’un confl it mondial », élaboré en partenariat avec le Comité régional du tourisme (CRT) et les Agences de développement et de réserva-tions touristiques (ADRT) des trois dépar-tements, a participé à cette nouvelle

vision du tourisme de mémoire. « Ce guide permet d’aborder la Première Guerre sous un angle plus léger. Il est davantage orienté vers les clients dans leur façon de consommer réellement le souvenir », explique Isabelle Thellier, Directrice adjointe du CRT Picardie. Tiré à 10 000 exemplaires, ce guide thématique, pre-mier du genre, a été réédité en fé-vrier 2014. Au premier septembre, il s’en était écoulé près de 13 600. « Nous avons décidé d’aborder ce Centenaire avec un regard positif, tourné vers l’avenir », ajoute-t-elle.

LA SOMME ET L’AISNESUR LE FRONT !

Au cœur des territoires, cette vision est déjà bien ancrée. Le département de la Somme qui comptabilise chaque année 150 000 visiteurs liés au tourisme de mé-moire a lancé en 2011, le réseau « Somme Battlefi eld’s partner ». Celui-ci propose des formations aux partenaires touris-tiques pour leur permettre d’accroître leurs compétences. Un savoir-faire qui n’a cependant pas dissuadé la Communauté de Communes du Pays du Coquelicot de préparer le Centenaire bien en amont avec la mise en place de trois groupes de tra-vail. « C’est un vrai travail collaboratif qui a associé restaurateurs, passionnés et mu-sées », commente Véronique Bon, respon-sable de l’Offi ce du tourisme du Pays du Coquelicot. L’organisme a lui, créé deux circuits spécifi ques, « Sur les traces des poilus et des Tommies » et la « Journée coquelicot », qui permettent de visiter les principaux sites historiques et la vallée. Une formule qui a attiré en masse les visi-teurs français mais aussi britanniques, canadiens, australiens et pour la première fois, de nombreux Allemands. « En oc-tobre nous avons déjà 3 fois plus de groupes que sur les années précédentes », indique Véronique Bon.

Dans l’Aisne, le tourisme lié au souvenir n’est pas non plus une notion nouvelle

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Des visites ludiques de la Cavernedu Dragon ont été mise en place

à destination des enfants.

Le départementde l’Aisne a décidé de semer des bleuets, fl eur du souvenir,sur les cheminshistoriques.

TOURISME

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puisque le Conseil général a développé une politique touristique mémorielle de-puis près de vingt ans. Aussi, le Cente-naire a été préparé avec soin dès 2009 avec la participation à deux projets euro-péens « Mémoire de la Grande Guerre » et « Great War : Between the Lines ». « Cela nous a permis de travailler avec nos homo-logues du nord de la France et de l’Europe, expose Florence Tabart, chargée de mis-sion à l’ADRT de l’Aisne. Nous avons créé des dispositifs de communications com-muns, dont une carte touristique et une application mobile qui permet de visiter les principaux champs de batailles. » Si, comme le souligne Franck Viltart, chargé de mission Centenaire pour le départe-ment, « les commémorations n’ont pas qu’une visée touristique et économique mais aussi culturelle et mémorielle », le marché britannique a été une porte d’en-trée en ce début de Centenaire, avec l’or-ganisation de plusieurs manifestations. « Cela nous a permis de toucher un public qui n’était pas habitué à venir. Les Britan-niques connaissent bien la Somme, mais

très peu l’Aisne. » Le passage du Tour de France et la venue de François Hollande ont également permis de belles opéra-tions médiatiques. Une réussite, puisque la Caverne du Dragon a par exemple enre-gistré une hausse de fréquentation de 80 % par rapport à 2013.Parallèlement, l’ADRT sensibilise les res-taurateurs et des hébergeurs. « Nous al-lons créer un réseau dans lequel les membres pourraient accéder à des forma-tions pour se familiariser avec l’offre 14-18. Nous réfl échissons aussi à un certifi cat qui s’étendrait du Nord jusque dans les Vosges », explique Florence Tabart. Mais déjà, un nouvel enjeu se dessine : prépa-rer l’après Centenaire et faire perdurer l’engouement suscité. « Nous avons un projet d’inscription à l’UNESCO des grands sites de la Première Guerre en France et en Belgique », confi rme Franck Viltart. Ac-tuellement, 8 sites sont à l’étude dans la Somme, 10 dans l’Aisne et 3 dans l’Oise.

Diane La Phung

LES ENTREPRENEURSPARTENAIRES DELA MISSION CENTENAIRE

En juin, le Général Elrick Irastorza, Président de la Mission Centenaire est venu, sur invitationde la Chambre de Commerceet d’Industrie Picardie, présenter devant un parterre d’entrepreneurs, 115 projets labellisés. La Mission souhaite rallier les entreprisespar le biais du mécénat.« Cela nous semble intéressantparce que les entreprises en Picardie ont été des soldats parmi d’autres », explique Jacky Lebrun,Président de la CCIR. Si seulement quelques entrepreneurs se sont lancés, l’initiative reste uniqueet continuera d’être suivie parla CCIR. « Les commémorationsvont durer quatre ans, ce qui donne le temps aux entreprises d’investirau fur et à mesure. »

La dernière édition du Tour de France est passée au cœur du Chemin des Dames

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SOCIAL

HUMAINEMENT ET ÉCONOMIQUEMENT,DES PARTENARIATS « GAGNANT-GAGNANT »

L’économie socialeet solidaire (ESS) placeles femmes et les hommes au cœur de l’économie.

Si l’économie sociale se défi nit par des statuts (associations, coopéra-tives, mutuelles, fondation) l’écono-mie solidaire s’identifi e au travers de valeurs, de principes et de pratiques alternatives. Ces pratiques solidaires répondent à des critères spécifi ques d’utilité sociale parmi lesquels de nouvelles formes d’activités et de partenariats. Créatrice de richesse et d’emplois, l’ESS apporte des services aux particuliers mais aussi aux entre-prises et pas des moindres en termes d’image sur le territoire picard. Au sein de la CRESS, Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, Vincent Thellier fait la promotion de cette offre de services aux entre-prises (B to B) des acteurs de l’ESS.

Certains acteurs comme les ESAT, les entreprises d’insertion ou les Scoop manquent d’une lisibilité suffi sante dans le paysage économique. « Ils souffrent en général d’un défi cit d’image. Il subsiste de nombreuses idées reçues sur le handicap et le monde de l’insertion, une méconnais-sance profonde de la richesse de l’offre des services ainsi qu’une méconnais-sance des nombreux avantages liés à l’emploi de cette main-d’œuvre. Mon rôle consiste donc à leur servir d’am-bassadeur pour leur donner une plus grande lisibilité et « à mettre de l’huile dans les rouages » quand il le faut. Cette démarche est d’abord me-née à titre expérimental à l’échelle des 2/3 du territoire de la Somme puis pourra être étendue », analyse Vincent Thellier.

« LA REPASSERIE »MONTE EN GAMMEA Amiens, « La repasserie » mise en place par l’entreprise d’insertion

« Ménage Service » fête ses six ans d’existence. « Notre leitmotiv, ex-plique la directrice Sabine Verhaegen, c’est de faire se rencontrer les besoins de services et les besoins de travailler. L’activité répond à un besoin de socié-té. La repasserie a connu une crois-sance incroyable avec un slogan : votre linge a du poids, celui de l’emploi. Nous avons ainsi pu pénétrer dans les sociétés et nous montrer comme une vraie entreprise en misant que le qua-litatif. Plus d’une trentaine d’entre-prises nous font déjà confi ance. Devred compte parmi nos premiers clients. Elle a fait de la RSE, responsabilité sociale d’entreprise, sans le savoir et sans le dire. Avec ce partenariat, nous misons sur une autre image, celle du haut de gamme et pour les repas-seuses, c’est une fi erté. » L’entrée de « La repasserie » sur le site Devred d’Amiens s’est faite par l’intermé-diaire du Comité d’entreprise. Au-jourd’hui, en plus du service proposé aux salariés, « La repasserie » tra-

La repasserie, entreprised’insertion, travaille aujourd’hui pour un grand nom de la mode : Devred

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SOCIAL

vaille pour la société. Catherine Paux est à l’origine de ce partenariat, elle-même salariée et cliente satisfaite de la prestation. Quand l’entreprise a eu besoin de faire repasser ses modèles pour les séances de shooting, elle a sollicité « La repasserie ». « Le parte-nariat fonctionne très bien. Nous avions besoin que ce travail de repas-sage soit effectué en amont. Les vête-ments doivent être prêts pour le jour où le photographe et le mannequin commencent leur travail. Tout doit être clean. Cela représente autre chose que le service aux particuliers, c’est environ 600 pièces par saison. La re-passerie nous livre les vêtements sous housse. C’est parfait. Et puis avec ce partenariat, nous faisons travailler des personnes du secteur d’Amiens. »

LES ESAT PARTENAIRESTRÈS « PROS »Les partenariats entre les ESAT de la Somme et les entreprises implantées localement sont nombreux et ré-pondent à des besoins dans des sec-teurs comme la blanchisserie indus-trielle pour l’ESAT « Picardie Ateliers » d’Amiens, le contrôle et le condition-

nement pour l’ESAT APF Rivery ou la restauration. Eric Dheilly dirige l’ESAT Adapei installé depuis deux ans dans ses locaux neufs sur le site d’Allaines. Une centaine de travailleurs handica-pés adultes y est employée. « Lorsque nous nous sommes implantés à Al-laines, nous avions besoin d’une cui-sine pour 100 à 150 couverts. Je me suis tourné vers API Restauration pour savoir si, dans le cadre d’une stratégie de développement géographique, le projet pouvait les intéresser. Après

étude, le PDG Damien Debosque a conclu qu’il y avait un marché pos-sible. API a donc investi dans une cui-sine centrale implantée sur le site. Et depuis le 1er octobre, API Restauration a également installé sa direction ré-gionale Picardie Nord ici. L’implanta-tion de la cuisine centrale profi te à l’emploi local et nous mettons du per-sonnel à disposition. Le partenariat sur le site de l’ESAT fonctionne bien et a aussi l’avantage de donner du travail à des activités en périphérie, l’impri-merie par exemple. Cela nous permet de nous développer ensemble. Les tra-vailleurs handicapés sont fi ers de tra-

vailler pour des sociétés au nom recon-nu. Nous travaillons pour que ces personnes se mettent dans la cité ordi-naire pour vivre, ici le milieu ordinaire vient travailler chez nous. » Frédéric Herbet connaît bien l’esprit de « fa-mille » d’API restauration, il occupe aujourd’hui le poste de directeur ré-gional Picardie Nord. Son bureau et celui de ses collaborateurs sont proches de ceux de l’équipe de l’ESAT. « Nous avons commencé en 2012 avec 300 repas par jour, nous sommes aujourd’hui à 1 500. Nous avons choisi de privilégier la qualité en proposant des plats cuisinés avec des produits is-sus de circuits courts. Nous avons constitué l’équipe, une dizaine de sala-riés actuellement qui reçoit le renfort de travailleurs handicapés de l’ESAT. D’ici à la fi n 2015, nous devrions pas-ser à 2000, 2 200 repas par jour et augmenter les effectifs. Depuis 20 ans, le partenariat n’a fait que s’accroître, dans un état d’esprit de confi ance mu-tuelle. Tout ça se construit, chacun s’adapte à l’autre, professionnelle-ment, humainement. C’est souvent une question d’hommes. »

Graziella Basile

« Il subsiste de nom-breuses idées reçuessur le handicap et le monde de l’insertion, une méconnaissanceprofonde de la richesse de l’offre des services ainsi qu’une mécon-naissance des nombreux avantages liés à l’emploi de cette main-d’œuvre. »

Vincent Thellier,Chambre régionale de l’économiesociale et solidaire.

Eric Dheilly, directeur de l’ESAT d’Allaines et Frédéric Herbet, directeur régional Picardie Nord d’Api restauration, sont heureux de leur partenariat à la fois humain et économique.

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LES CHEFS D’ENTREPRISE SE RACONTENT

Après des études de droit, Adeline Moniez change d’orientation professionnelle et se

lance dans le milieu artistique. « J’ai eu un coup de cœur pour les premiers cristaux collés sur la peau par Swarovski. Je me suis dit c’est ça que je veux faire : des bijoux de corps ». Besoin de vivre avec passion, à 27 ans à peine, elle fonde Mar-bella Paris en 2005, après un an de recherches et d’échanges avec un labo pour trouver la formule innovante permettant de coller des bijoux à

même la peau. En parallèle, elle suivra une forma-tion HEC Start up. Pendant dix ans, en région parisienne, c’est en équipe, et surtout avec son mari et ses partenaires, qu’elle développe l’entre-prise en France et à l’international. « On a eu la chance d’accessoiriser des défi lés Haute-Couture, ce qui nous a ouvert les portes de la mode et du luxe ». Chanel, Dior, Lancôme ou l’Oréal suc-combent à ses bijoux et participent au dévelop-pement de la marque. En 2012, elle relocalise son atelier de production à Sailly-Laurette (80), « mon village natal qui avait vu naître les premiers motifs de la collection avant que je me lance », puis s’installe défi nitivement à Amiens fi n 2013… « Un retour aux sources qui m’a permis de me re-trouver, de revenir à l’essentiel, de vivre ma vie de famille et ma vie professionnelle sans le stress de la vie parisienne. » Aujourd’hui, conseiller du commerce extérieur et membre de Somme initia-tive, elle se donne comme mission de contribuer à promouvoir les métiers d’art de Picardie et de soutenir les jeunes entrepreneurs.

Ses coups de cœur en Picardie :« Côté richesse du patrimoine, je trouve vraiment

la Cathédrale d’Amiens magique surtout adossée au charme de Saint-Leu et du quai Bélu. Mais je suis surtout retombée sous le charme des Picards. J’ai était vraiment surprise de l’accueil, l’entraide et l’ouverture des habitants que je remercie vrai-ment. La région et les gens sont des pépites pré-cieuses… »

Les atouts de la région : « L’ouverture de notre atelier nous a fait rencontrer une équipe formidable qui a l’amour du travail bien fait. Un atout majeur pour nous développer. La Région fait également un travail extraordinaire pour soutenir les entreprises et apporter la dyna-mique dont nous avons besoin. A Paris, il faut tout le temps se battre, les entreprises sont des numé-ros, des anonymes, ici, on se sent soutenu, accom-pagné, aidé. On croit qu’il ne se passe pas grand chose en Picardie et pourtant, quand on creuse un peu, on trouve des entrepreneurs innovants et des réussites économiques incroyables. Nous sommes des gens trop humbles qui ne se mettent pas assez en avant, mais nous pouvons être fi er de notre ré-gion. »

FONDATRICE DE MARBELLA PARIS

Adeline Monieznée le 28 mars 1978à Amiens (80)Habite à Amiens

ADELINEMONIEZ

Stéphande BUTLER d’ORMONDNé de 15 juillet 1966à AMIENS (80)Habite à AMIENS

STÉPHANDE BUTLER D’ORMOND

PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRALDU GROUPE SANTÉ VICTOR PAUCHET

Diplômé de Sup de Co Amiens et un Mastère Spécialisé en Ingéniérie Financière de Sup de

Co Marseille en poche, Stéphan de Butler d’Or-

mond commence sa carrière en tant que contrô-leur de gestion dans le BTP, au sein de l’entreprise Quille avec une 1ère expérience sur le chantier de l’ESIEE, puis au sein de la Direction d’Amiens, avant de continuer chez Bruyere à Creil. En 1995, il intègre le Groupe Bertrand Faure au sein de l’entreprise Delsey, où il prend en charge le contrôle de gestion de l’usine de Montdidier puis celui des usines Europe. « Ces deux expériences m’ont forgé. Elles m’ont permis de me fi xer des prin-cipes sains de gestion et de rigueur. » En 1998 il a l’opportunité de prendre la suite de son père, Tan-guy de Butler, PDG de la Clinique Victor PAUCHET. « C’est mon arrière-grand-père qui avait créé cette clinique. Petit déjà, j’y traîné mes guêtres avec mon père, j’ai donc attrapé le virus très tôt ! » Avec la Direction en place, il portera des projets pour moderniser et amplifi er l’offre de soins (rachat des cliniques Sainte-Thérèse puis Sainte-Claire, re-groupement hospitalier sur le Pôle Santé Privé d’Amiens, création d’un établissement de rééduca-tion fonctionnelle avec le Centre Hospitalier de Corbie et le CHU d’Amiens, d’un établissement d’hospitalisation à domicile avec le Centre Hospi-

talier de Montdidier…) En 2012, il initie avec des partenaires le premier institut de Cancérologie Privé en France dénommé ICAP. « L’exigence, l’in-novation et le respect humain sont les valeurs sur lesquels nous nous appuyons pour créer un pôle de santé ultra moderne tourné vers le patient. Comme toute entreprise, notre vocation est de tout mettre au service du service que l’on propose : la meilleure prise en charge de notre patientèle. Pour cela, il faut inscrire l’établissement dans son environne-ment et valoriser un accompagnement global en lien avec les médecins libéraux, sans jamais cesser d’innover et d’investir dans les techniques, les ma-tériels et la formation des hommes. »

Ses coups de cœur en Picardie :« Ma famille a œuvré depuis plusieurs générations notamment dans le domaine de la santé dans notre Région. J’ai pu y mener de belles études et de beaux projets, soutenus par les partenaires avec un grand respect de l’engagement patronal. Cette région est très attachante, et elle a de nombreux défi s à rele-ver sanitaires, sociaux et économiques. »

Les atouts de la région :« La Picardie peut être fi ère de son passé, forte de ses valeurs humaines et professionnelles. Sa modes-tie la limite, mais elle dispose de réels atouts : ses hommes avec leur capacité à réunir forces politiques et entrepreneuriales pour construire l’avenir, son ancrage industriel, agricole et sa réserve foncière, mais aussi son potentiel lié au regroupement avec le Nord-Pas de Calais qui permettait de constituer une grande région connectée aux 3 capitales euro-péennes que sont Londres, Bruxelles et Paris. »

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LES CHEFS D’ENTREPRISE SE RACONTENT

Après avoir évolué au sein de Direction de grandes entreprises et PME, qui ont forgé son

goût pour l’amélioration continue et la recherche de l’excellence en toutes choses, elle rencontre le principal actionnaire de Cyclam en 1982. Une ren-contre importante puisqu’elle collabore ensuite avec lui sur divers projets. Quand elle prend la direction de Cyclam en mai 2014, elle affi che d’emblée ses ambitions pour l’entreprise et pour ses salariés. « Je suis très exigeante avec mes col-laborateurs en qui j’ai toute confi ance mais j’aime poser des jalons pour les aider à réaliser les objec-tifs parfois ambitieux que je leur fi xe. Je réalise moi-même les objectifs les plus ambitieux de la société et j’aime être pour mes équipes un exemple, je pense être bien plus exigeante avec moi-même qu’avec quiconque. » Ce qui les réunit tous dans l’aventure Cyclam, c’est le respect des produits et la fi erté, en tant qu’entreprise française produi-sant des pièces à la technologie très pointue, d’avoir obtenu de très beaux marchés récemment, rivalisant avec les productions chinoises ou de pays émergents. « Malgré la crise et la concurrence, nos

produits s’exportent, résultat d’un travail soutenu et sans faille de toute une équipe, chacun des protago-nistes de l’usine peut être fi er de l’effort accompli pour obtenir ce résultat. »

Coups de cœur en Picardie :« Balade en bateau sur la Somme, le parc Saint Pierre, les hortillonnages… Quelle merveille ! Et puis, merveille entre toutes : la Cathédrale ! Belle jusqu’à l’émotion. Et la baie de somme : splendide ! J’ai adoré aller observer les phoques surleurs plages, ils posent pour nous, quel privilège de pouvoir les approcher. La restauration et l’hôtelle-rie (trop rare) sont d’un rapport qualité/prix éton-nants en comparaison avec ceux de la région pari-sienne. J’ai mes habitudes au Restaurant -Hôtel « Le Saint Roch », à la carte exquise et au service impeccable. J’apprécie beaucoup les programma-tions du centre culturel, j’ai remarqué aussi la qua-lité des équipements sportifs et j’ai découvert la valeur de l’équipe de Hockey sur glace d’Amiens. »

Les atouts de la région :« Des instances économiques très proches des en-treprises (Conseil Régional et CCI) donnent la sen-sation d’être vraiment accompagné, je n’ai pas cette habitude en région parisienne où l’anonymat est plus de mise. Cela me surprend toujoursagréablement lorsque je cite le nom de ma société et que je sens un réel intérêt à notre égard. Amiens est plus proche que Paris de l’aéroport de Beauvais, c’est très pratique car cela nous rapproche de nos clients étrangers, un argument qui compte car il nous a fait remporter un marché récemment… »

DIRECTEUR GÉNÉRAL DE CYCLAM

CarmelinaSanchez Guerrero,Née le 28 août 1959à Juvisy S/orge (91)Habite en vallée de Chevreuse (78)mais réside à Amiensla semaine.Collabore avec Cyclam depuis début 2013, prend les fonctionsde DG en mai 2014.

CARMELINA SANCHEZ GUERRERO

A la fi n de ses études supérieures d’ingénieur agricole, Jean-Marie Savalle part pour l’uni-

versité du Minnesota où il étudie la gestion qu’il enseigne ensuite pendant 3 ans à l’université La-val au Canada. A son retour, il se destinait à re-prendre l’exploitation agricole familiale en Seine-Maritime mais son frère en a déjà repris les rênes… Il devient alors Enseignant Chercheur à l’ISAB (aujourd’hui l’Institut Polytechnique La-Salle à Beauvais), où démarre l’aventure ISAGRI. « Les premiers logiciels sont nés de mes travaux au sein de l’ISAB avec des étudiants et de petits moyens. Même après le lancement de l’entreprise, j’ai gardé mon poste pendant 12 ans, car si au-jourd’hui l’entreprise s’est internationalisée et compte 1 400 salariés, au début je n’avais de visi-bilité que pour l’année ou même le mois à venir. » Une prise de risques avec un réel investissement personnel, dont l’hypothèque de sa propre mai-son ! L’entreprise d’abord spécialisée dans l’édi-tion de logiciels pour les agriculteurs, a élargi peu à peu son rayonnement en direction des Experts-comptables. « Car pour convaincre un agriculteur d’investir dans nos logiciels, il faut d’abord

convaincre son expert-comptable, alors pourquoi ne pas l’équiper du même logiciel ? C’était la stra-tégie gagnante. » Aujourd’hui, ISAGRI compte une douzaine de fi liales en Europe, mais aussi au Canada, au Maroc et en Chine. L’avènement de l’Internet amène aussi l’entreprise à créer un por-tail d’info pour l’agriculteur, puis à reprendre le groupe France Agricole, leader Français de la presse professionnelle. Aujourd’hui, le groupe est l’un des principaux créateurs d’emplois de Picar-die.

Ses coups de cœur en Picardie :« Un coup de cœur pour la ville de Beauvais qui s’est considérablement transformée en 30 ans. Beauvais est devenue une ville vivante qui a beau-coup changé en investissant de façon dynamique dans ses infrastructures, son embellissement, ses activités culturelles, sa multitude d’activités spor-tives… Par ailleurs la Picardie est idéalement si-tuée à proximité de Paris, mais aussi de la mer et ses nombreuses forêts lui donnent un charme par-ticulier. Ainsi, chacun peut y trouver son bonheur et son loisir ! »

Les atouts de la région :« ISAGRI ayant des salariés dans la plupart des pays européens qui nous entourent, la proximité de l’aéroport (1 km !) avec des compagnies low-cost, est autant un atout pour les déplacements profes-sionnels de l’entreprise que pour les loisirs de ses salariés. L’excellence académique de LaSalle et des universités picardes sont également des atouts pour nos très forts besoins de recrutement et pour nos activités de recherche. »FONDATEUR ET PDG DU GROUPE ISAGRI

Jean-Marie Savallené le 14 mai 1950à La Frenaye (76)Habite un petit village près de BeauvaisA découvert la Picardie en 1979 en prenantses fonctions à l’ISAB

JEAN-MARIESAVALLE

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LA CCI PICARDIE36, rue des Otages80 000 AmiensStandard. 03 22 82 80 80www.picardie.cci.fr

CCI INTERNATIONAL PICARDIETél. 03 22 82 80 95www.cci-international.picardie.net

LA DIRECTIONRÉGIONALEDES ENTREPRISES,DE LA CONCURRENCE,DE LA CONSOMMATION, DU TRAVAILET DE L’EMPLOI(DIRECCTE)DE PICARDIE40, rue de la Vallée 80 042 Amiens CEDEX 1Tél. 03 22 22 42 42www.picardie.direccte.gouv.fr

LA CHAMBRERÉGIONALED’AGRICULTUREDE PICARDIE19 bis, rue Alexandre Dumas80 096 Amiens CEDEX 3Standard. 03 22 33 69 00www.chambres-agriculture-picardie.fr

LA CHAMBRERÉGIONALEDE MÉTIERS ETDE L’ARTISANATDE PICARDIE Cité des métiers7, rue de l’île mystérieuse80 440 BovesStandard. 03 60 12 72 00www.artisanat-picardie.fr

RÉSEAUENTREPRENDREEN PICARDIELes Vergers 2, bis chemin d’Armancourt60 200 CompiègneTél. 03 44 86 16 27Coordinatrice Somme-Aisne – Marie DumoulinTél. 07 85 54 49 51www.reseau-entreprendre-picardie.fr

LA CCIAMIENS-PICARDIE6, boulevard de belfort80 039 Amiens CEDEX 1Tél. 03 22 82 22 22www.amiens-picardie.cci.fr

• Antenne de Péronne Maison du territoire et des entreprises : 7, rue des Chanoines 80200 Péronne Standard. 03 22 73 36 36

• Centre de formalités des entreprises : À Amiens, Nathalie Thérasse, Patricia Morion Tél. 03 22 82 22 42 ou 22 41 À Péronne, Sylvie Dehainault Tél. 03 22 73 36 31

• Formalités internationales : À Amiens, Delphine Lenglet Tél. 03 22 82 22 58 À Péronne, Françoise David Tél. 03 22 73 36 42

• Contrat d’apprentissage : À Amiens, Aymeric Simon Tél. 03 22 82 22 25 À Péronne, Françoise David Tél. 03 22 73 36 42 www.picardie-apprentissage.com

• Service commerces et tourisme : Installation, modernisation, information juridique, opéra- tions collectives, associations de commerçants… Jean-Jacques Laurent Tél. 03 22 82 22 40 www.mon-cityguide.fr www.hotels-et-business.fr

• Service développement : Aménagement de parc d’activités, commercialisation, immobilier et foncier d’entreprises, bourses de locaux… Daniel Gay Tél. 03 22 82 22 97 www.somme-d-opportunites.com

• Service entreprises : RH, juridique, cession-transmission, qualité, sécurité, environnement, international, innovation, club des dirigeants… Daniel Chenal Tél. 03 22 82 22 20 www.ma-business-zone.fr

• Prévention des diffi cultés : Industrie-services : Sébastien Garat – Tél. 03 22 82 22 26 Commerces : Florence Massot Tél. 03 22 82 22 45

• Création/reprise d’entreprises : Dominique Schockaert Tél. 03 22 82 22 54 www.porteurs-de-projet.com www.cci-createurs-en-pepinieres.com www.amiens-lelab.fr

• Service accueil-mobilité : Béatrice de Villeneuve Tél. 03 22 82 22 68 www.accueil-mobilite.fr

LA CCI LITTORALNORMAND PICARD20, rue du Chevalier de la Barre80 142 Abbeville CEDEXStandard. 0 820 80 76 00www.littoral-normand-picard.cci.fr

• Centre de formalités des entreprises : À Abbeville, Catherine Fournier Tél. 03 22 25 47 83 Au Tréport, Éliane Poilly Tél. 02 35 86 99 27

• Service commerces et services : Prestations individuelles ou collectives, conseils personnalisés, marketing, réglementation, aides… Baptiste Nouet Tél. 03 22 25 47 90 Raphaëlle Roucoux Tél. 03 22 25 99 41

• Service tourisme : Marie-Agnès Boche Tél. 03 22 25 47 99 et Hélène Touzeau Tél. 03 22 25 47 84

• Affaires sociales Transmission d’entreprises : Barbara Thierry Tél. 03 22 25 4 770

• Industrie : Laurence Lebègue Tél. 02 35 86 99 43

• Création/reprise d’entreprises : À Abbeville, Laurence Caulier Tél. 03 22 25 47 87 et Nicole Exilie Tél. 03 22 25 99 44 Au Tréport, Éliane Poilly Tél. 02 35 86 99 27

• Réseau Investir en Picardie Maritime : Promotion de la Picardie Maritime et de la vallée de la Bresle, accompagnement personnalisé des entreprises locales dans leurs problématiques d’immobilier Edwige Guyomard Tél. 03 22 25 47 91 Karine Lecoutre Tél. 03 22 25 47 89 www.investir-en-picardie-maritime.fr

L’ANNUAIRE DE VOS INTERLOCUTEURS

L’INSEE AU SERVICEDES CRÉATEURS D’ENTREPRISE

Pour aider les créateurs d’entreprises de l’artisanat, du commerce de proximité ou des services aux parti-

culiers, l’Insee met à disposition, gratuitement sur son site, trois dispositifs : un outil d’aide à l’implantation locale (Odil) qui permet d’entamer une étude de mar-ché en sélectionnant une ou plusieurs activités que l’on peut défi nir sur une zone géographique choisie et fait apparaître les concurrents potentiels ainsi que la clientèle potentielle (structure de la population, des ménages et des logements ainsi que les revenus impo-sables des ménages. Pour les produits sélectionnés, des informations sont proposées au niveau national sur l’évolution de la consommation des ménages et sur leurs dépenses) ; un système d’information sur les nou-velles entreprises (Sine) sur les critères de réussite des projets de création et des résultats comptables du sec-teur d’activité envisagé par le créateur d’entreprise ; la base de données Alisse qui donne accès aux résultats comptables du secteur d’activité (extraits de l’exploi-tation de sources fi scales et des enquêtes annuelles d’entreprises) et permet d’élaborer des comptes prévi-sionnels en disposant d’informations de cadrage pré-cises et fi ables.

www.insee.fr

EN PICARDIE DANS LA SOMME

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L’ANNUAIRE DE VOS INTERLOCUTEURS

• Pépinière Énergies renouvelables à Oust-Marest : Standard. 03 22 26 39 39 Animateur fi lière et pépinière Éric Masson Tél. 03 22 26 39 31

LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA SOMME43, rue de la République80 000 AmiensStandard. 03 22 71 80 80www.somme.fr

• Eco activités Thomas Hutin Tél. 03 22 71 82 04

• Tourisme : Isabelle Dewazières Tél. 03 22 71 81 72

• Économie sociale et solidaire : Lilianne Roy Tél. 03 22 71 81 24

• Agriculture : Géraud Peylet Tél. 03 22 71 80 84

• Industrie : Projet de développement des entreprises – Accompagnement et fi nancement de projets Sabrina Genois Tél. 03 22 71 81 70

• Artisanat - Commerces : Christèle Peponas Tél. 03 22 71 81 77

• Création/reprise : Anne Degunst-Jacquet Tél. 03 22 71 81 73

• Direction du développement économique et de l’emploi : Bruno Dalle Tél. 03 22 71 81 58

• Concours Eclosia : Edite Borges Tél. 03 60 01 53 92 www.concours-eclosia.org

SOMME DÉVELOPPEMENT 13, boulevard Maignan-Larivière BP 32 615 - 80 026 Amiens CEDEX 1 Tél. 03 22 71 81 71 www.somme-developpement.fr

INITIATIVE SOMME 49, boulevard Alsace-Lorraine 80000 Amiens Tél. 03 22 22 30 63 www.jentreprendsensomme.fr

LA CCI DE L’OISE 28 Boulevard Aristide Briand60 000 BeauvaisStandard. 03 44 79 80 81 www.oise.cci.fr

• Industrie et commerces : Appui et conseil, formation, animations, convention de revitalisation Jean-Louis Bernard Tél. 03 44 79 80 64

• Formation : Apprentissage (CFA), formation continue, école des managers Franck Brero Tél. 03 44 55 99 02

• Formalités des entreprises : CFE Beauvais, Compiègne, Nogent, formalités internationales Élisabeth Bouvart Tél. 03 44 79 90 11

• Création/reprise : Philippe Marchand Tél. 03 44 79 80 50

• Développement durable : Sandrine Tannière Tél. 03 44 79 80 48

• Accompagnement et études : Gestion portuaire, aménagement, urbanisme, immobilier, études économiques, documentation Tony Ménard Tél. 03 44 79 90 15

• Développement numérique : Conseil numérique aux TPE/PME Anne-Sophie Werquin Tél. 03 44 79 80 08

• Développement des prestations Isabelle Desmarais Tél. 03 44 79 80 36

LE CONSEIL GÉNÉRAL DE L’OISE1, rue Cambry - CS 80 94160 024 Beauvais CEDEXStandard. 03 44 06 60 60www.oise.fr

• Affaires économiques : Secrétariat Tél. 03 44 06 65 12 Développement des territoires et environnement : Tél. 03 44 06 62 03

• Espace Valois Entreprendre : 5, avenue Georges-Bataille 60330 Le Plessis Belleville Tél. 03 44 60 68 68 www.espace-valois-entreprendre.fr

LA CCI DE L’AISNE 83, boulevard Jean-BouinBP 630 - 02 322 Saint-Quentin CEDEXStandard. 03 23 06 02 02www.aisne.cci.frwww.aisneco.com

• Assistance juridique, transmission et prévention des diffi cultés : À Saint-Quentin et Chauny Sébastien Pluche Tél. 03 23 06 01 96 À Laon et en Thiérache Karine Piersiak Tél. 03 23 06 02 16 À Soissons et Château-Thierry Imman Ousslim Tél. 03 23 04 39 87

• Création/reprise : À Saint-Quentin et Chauny Marie-José Mahieux Tél. 03 23 04 39 88 À Laon et en Thiérache Franck Pionneau Tél. 03 23 27 00 24 À Soissons et Château-Thierry Linda Carette Tél. 03 23 69 58 12

• Formalités des entreprises : À Saint-Quentin et Chauny Marie-Pierre Preux Tél. 03 23 04 39 86 À Laon et en Thiérache Christelle Tison Tél. 03 23 27 00 20 À Soissons et Château-Thierry Marie-Christelle Deltell Tél. 03 23 76 75 02 et Hélène Bonnemason Tél. 03 23 69 58 14

• Formalités internationales : À Saint-Quentin et Chauny Évelyne Hourdin Tél. 03 23 04 39 81 À Laon et en Thiérache Christelle Tison Tél. 03 23 27 00 20 À Soissons et Château-Thierry Marie-Christine Paquet Tél. 03 23 76 75 00 Marie-Christelle Deltell Tél. 03 23 76 75 02 et Hélène Bonnemason Tél. 03 23 69 58 14

• Innovation : Virginie Lamarche Tél. 03 23 06 02 01• Relations entreprises “commerce” : À Saint-Quentin et Chauny Manil Bentaleb Tél. 03 23 06 01 98 À Laon et en Thiérache Clotilde Cassemiche Tél. 03 23 27 00 21

À Soissons et Château-Thierry Jean-Charles Flament Tél. 03 23 76 75 03

• Relations entreprises “industrie” : À Saint-Quentin, Laon, Chauny et en Thiérache – Mehdi Mouale Tél. 03 23 04 39 84 À Soissons et Château-Thierry François Moutaillier Tél. 03 23 69 58 11

• Tourisme : Stéphane Liabeuf Tél. 03 23 76 75 01

• Environnement, développement durable : Stéphanie Josso Tél. 03 23 04 39 80 et Thibault Bacquet Tél. 03 23 06 01 94 et Mathieu Berlancourt Tél. 03 23 27 18 69

• Intelligence économique : Laura Lopez Tél. 03 23 06 01 92

• Études, aménagement du territoire : Carole Delcourt Tél. 03 23 06 02 14 et Marie-Godelène Ganivet Tél. 03 23 06 02 17

• Pépinières et hôtels d’entreprises : Christine Lambrecht Tél. 03 23 76 75 05

• Revitalisation : Sara Jankovsky Tél. 03 23 06 02 08

• Développeur de l’apprentissage : Isabelle de Zitter Tél. 03 23 27 00 12

LE CONSEIL GÉNÉRAL DE L’AISNERue Paul-Doumer02 013 Laon CEDEXStandard. 03 23 24 60 60www.aisne.com

AISNE DÉVELOPPEMENT Zone du Griffon10, rue Pierre-Gilles de GennesBarenton-Bugny02 000 LaonStandard. 03 23 79 00 06www.aisne-developpement.com

DANS L’OISE DANS L’AISNE

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RENAULT AMIENSZ.A. La Borne - rue Paul Émile Victor - RIVERY

Tél. : 03 22 97 70 70

RENAULT AMIENS

VOSCONSEILLERSPRO+ Guillaume GILSON

Votre Conseiller CommercialContactez-moi au 06 77 47 24 42 ousur [email protected]

Cédric RICBOURGVotre Responsable AtelierContactez-moi au 03 22 97 70 53ou au 06 45 23 29 34ou sur [email protected]

Benoît CHAPONVotre Conseiller CommercialContactez-moi au 06 89 11 70 62 ousur [email protected]

49

50 AGROALIMENTAIRE Les Chambres d’agriculture de Picardie 48 AGROALIMENTAIRE Groupe Advitam 54 BÂTIMENT Brezillon55 BÂTIMENT Amiens Aménagement56 BÂTIMENT SARL Couverture Flet58 BÂTIMENT EMO Bâtiment59 BÂTIMENT Bigmat Rivery60 BÂTIMENT Établissement Dupont61 BÂTIMENT ISOMUR62 IMMOBILIER Tostain & Laffi neur Picardie64 IMMOBILIER Arthur Loyd 67 DOSSIER SPÉCIAL FORMATION POUR LES SALARIÉS ET LES ENTREPRISES 79 ÉQUIPEMENT CS2T80 ÉQUIPEMENT Diruy82 ÉQUIPEMENT Intermarché Péronne83 ÉQUIPEMENT Repar’stores84 ÉQUIPEMENT Agri Pneus86 ÉQUIPEMENT Wibox88 SERVICES AUX ENTREPRISES Actenium89 SERVICES AUX ENTREPRISES Arvato France90 SERVICES AUX ENTREPRISES CCI Amiens-Picardie 92 SERVICES AUX ENTREPRISES Soptol93 SERVICES AUX ENTREPRISES SAS Dallet94 SERVICES AUX ENTREPRISES ESAT Picardie Ateliers

95 SERVICES AUX ENTREPRISES Cofely Services96 SERVICES AUX ENTREPRISES Promeo97 SERVICES Les Courriers Automobiles Picards100 SERVICES Plug It101 SERVICES Georges Industrie102 SERVICES Actis Baker Tilly103 SERVICES Mention & Co104 SERVICES Mutualité sociale agricole105 SERVICES ERDF106 SERVICES SARL Patrice Héry108 SERVICES Delb’art110 ENVIRONNEMENT Fricourt Environnement Recyclage111 ENVIRONNEMENT Sita 112 GESTION - FINANCE Caisse d’Epargne Picardie114 MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL Picardie Matin Publicité115 MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL Le Courrier picard116 MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL Le Château de Fillerval118 MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL Château Saint Just119 MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL JFA Production120 MÉDIA & ÉVÉNEMENTIEL Casino de Cayeux

121 GASTRONOMIE Tante Jeanne

122 GASTRONOMIE Bistrot du boucher

124 GASTRONOMIE Chez Rosa

SOMMAIRE Fiches portraitsd’entreprises picardes

Chambre d’AgricultureChef de projet régional « Filières de proximité »

19 bis rue Alexandre Dumas - 80 096 Amiens CEDEX 3Tél. : 03 22 33 69 75

[email protected]

IL EXISTE BIEN DES PRODUITS LOCAUX EN PICARDIE« Un français sur deux a « sou-vent » le sentiment de ne plus savoir ce qu’il mange. Les consom-mateurs accordent désormais une importance croissante à l’identité des producteurs, au lieu de fabri-cation et à l’origine des produits. La proximité géographique appa-raît comme un véritable gage de réassurance. Si les consommateurs font majoritairement leurs achats alimentaires en grande surface, ils sont également nombreux à fré-quenter des circuits de proximité. Tels sont les éléments qui res-sortent d’une étude réalisée en février dernier par l’IPSOS sur les « français et le consommer local » pour le compte de « Bienvenue à la ferme ».

Les nouveaux marchés qui se sont mis en place ces dernières années en Picardie se renforcent, notam-ment en matière de restauration collective, ce qui prouve bien que l’intérêt pour les produits de proximité n’est nullement un effet de mode mais bien un mouvement de fond auprès d’un plus grand nombre de consommateurs.

Par leur mission d’accompagne-ment sur les territoires et de prise en compte des attentes de la so-ciété, les Chambres d’Agriculture de Picardie avec le Conseil régio-nal de Picardie sont organisées afi n de développer une véritable fi lière de produits locaux de la production à l’assiette du consom-mateur et en s’appuyant sur toutes les formes de distribution des pro-duits « Terroirs de Picardie ».

Agroalimentaire

LES CHAMBRES D’AGRICULTUREDE PICARDIE

« Les produits de proximité deviennentincontournables dans le paysageéconomique régional malgré uneconjoncture diffi cile. En termes d’achats,les consommateurs font désormais des choix qui ne sont plus guidés uniquementpar le prix mais davantage par l’origineet la connaissance du producteur. »

DIDIER VERBEKE,Président de la Commission « Filières de Proximité »Chambre régionale d’agriculturede Picardie

contact : Marie Guilbert

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51

Groupe Advitam 1, rue Marcel-Leblanc - BP 50159 - 62054 Saint-Laurent-Blangy Cedex Tél. 03 21 23 74 74 - Fax : 03 21 23 96 10 www.groupe-advitam.com

UN GROUPE QUI LIE LES HOMMES ET LA TERRE

Quelles sont les activitésdu Groupe Advitam ? Du jardinier à l’agriculteur, le groupe Advitam réunit les particuliers et le monde agricole autour d’une même passion « le faire pousser ». Il est devenu un acteur ré-gional majeur dans le monde du vivant par les métiers historiques de l’Agriculture (pro-ductions végétales et animales, machinisme agricole) et par les métiers de la Distribu-tion Verte (Jardinerie). Quelles sont vos spécifi cités et votre valeur ajoutée sur ces marchés ? Avec 350 sites répartis sur le Nord-Pas de Calais, Picardie, Advitam développe de la valeur ajoutée sur son territoire. 30 mil-lions d’euros sont investis chaque année pour développer nos activités. En céréales, de la collecte, à la commercialisation en passant par le travail du grain, Advitam est présent pour assurer aux 12 000 agricul-teurs qui lui font confi ance, la meilleure valorisation de leurs productions. En agro-fournitures (fertilisants, produits de protection des plantes et semences) comme pour les métiers de la nutrition et des pro-ductions animales (porc, volaille, bovin et lapin), nous développons une activité de conseils et services aux agriculteurs et éle-veurs avec des outils d’aide à la décision pour produire toujours mieux dans le res-pect de l’environnement. En machinisme agricole, à côté de l’activité de vente et réparation, nous développons les innova-tions avec l’électronique et l’informatique embarquée pour une agriculture de préci-sion. Pour les particuliers, notre réseau de 93 jardineries Gamm vert propose une large gamme de produits et services liés au loisir

vert (jardinage, bricolage et animalerie). Des produits alimentaires frais sont propo-sés sur certains magasins en direct des producteurs locaux. Quelles sont les valeursdéfendues par le Groupe Advitam ? Advitam est un groupe coopératif où la gouvernance démocratique prend tout son sens et se réalise au quotidien en appli-quant le partage, la transparence et la responsabilité dans son fonctionnement et la défi nition de sa stratégie. Le groupe Ad-vitam est aussi une entreprise économique qui cultive la performance pour apporter le meilleur aux agriculteurs, aux partenaires et aux particuliers. Advitam développe la qualité et la satisfaction pour fournir les produits et services conformes aux attentes de chacun, allant même au-delà des be-soins exprimés. Quels sont vos axesde développement pour 2015 ? Ancré sur son territoire, Advitam est atten-tif au contexte dans lequel il évolue, aux

exigences des marchés et aux attentes de ses différents interlocuteurs, qu’ils soient adhérents, clients, fournisseurs, parte-naires ou salariés. 2 015 sera l’année où le projet d’entreprise Advitam 2 020 fi xera le cap pour répondre aux défi s de demain en veillant à respecter l’équilibre entre écono-mie, social, environnement et territoire. Votre activité économiqueest liée à la terre et à la nature.Qu’envisagez-vous pourune performance durable ? Sur nos métiers agricoles, nous défendons une production responsable. Produire plus est indispensable pour répondre au défi ali-mentaire qui nous attend. Mais produire mieux est aussi nécessaire pour répondre aux attentes sociétales et environnemen-tales. Beaucoup d’efforts ont déjà été réalisés. À nous de le faire savoir. Et nous allons poursuivre dans ce sens sans perdre de vue la nécessité économique indispen-sable à la pérennité de nos entreprises et des emplois qu’elles génèrent.

Agroalimentaire

GROUPE ADVITAM

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2 002DOMAINED’ACTIVITÉ :- Agriculture- Collecte de céréales- Agrofourniture- Nutrition et production animale- Machinisme Agricole- Services et conseils

aux agriculteurs- Distribution verte ,Jardinerie

EFFECTIF :

2275 salariés

CHIFFRE D’AFFAIRES :

1,3 M€ZONED’INFLUENCE :350 sites dans le Nord - Pas de Calais - Picardie

« Le groupe Advitamcultive la performance pour apporter le meil-leur aux agriculteurs, aux partenaires et aux particuliers. »

BERTRAND HERNU,Présidentdu groupe

CÉDRICCOGNIEZ,DirecteurGénéral

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ENSEMBLE, DONNONSDE LA VALEUR À VOS PROJETS

Quelles sont vos activités?Brézillon est une entreprise implantéedans l’Oise, bientôt centenaire, quidéveloppe 3 métiers en Picardie.D’abord le Génie Civil Industriel &Environnement, avec la réalisation decentres commerciaux, d’infrastruc-tures de transport ou encore de tra-vaux de dépollution. Ensuite vient leBâtiment neuf. Nous construisons deslogements, des bureaux et des équi-pements publics. Et enfin, le troi-sième, la Réhabilitation. Un métier oùnous sommes un des acteurs majeurs,avec des travaux à la fois en restruc-turation lourde de logements, bureauxou équipements publics et une spécia-lité en site occupé. Nous réalisonsbeaucoup de rénovation énergétiqueavec des solutions originales. Noussommes par exemple précurseurs surle marché des Contrats de Perfor-mance Energétique (CPE) dans le lo-gement social.

En quoi mieux servirvos clients est-il fondamentalpour votre structure?Le secteur de la construction, à l’ins-tar de beaucoup d’autres actuelle-ment, est très concurrentiel ! Pour sedifférencier, nous sommes convaincusqu’il faut toujours mieux servir nosclients. En tant qu’entreprise majeure,filiale d’un grand groupe (BouyguesBâtiment Ile-de-France), nous dispo-

sons de moyens humains et matérielsimportants. Nous pouvons donc ima-giner, pour les projets que nous étu-dions, des solutions innovantes. Quece soit sur les appels d’offres ou pourde la conception de projets, nous met-tons à disposition de nos clients unevéritable capacité de proposition. Avecl’ouverture dans nos murs d’une agenceSodéarif, nous pouvons désormais éga-lement accompagner les élus et nosclients qui souhaitent valoriser desfonciers et aménager leur territoire.

Quel est votre sentimentsur l’importance du secteurde la construction pourle développement du territoire?Brézillon est également présente enrégion parisienne, où l’on entendbeaucoup parler du Grand Paris et desinvestissements qui vont avoir lieudans le transport. L’Oise, et plus large-ment la Picardie, sont aussi impactéespar ces grands changements. Ces fu-tures infrastructures vont avoir desconséquences sur le développementéconomique et donc sur l’habitat.

Elles vont contribuer à désenclavercertaines zones, à faire face aux nou-veaux enjeux démographiques et en-vironnementaux. Il y a 3 exemples àmon sens qui illustrent l’attrait écono-mique de notre région : le centre de R& D d’Inergy, filiale du groupe PlasticOmnium que nous livrons en ce mo-ment à Venette, les logements basseconsommation que nous construisonsau cœur d’Estrées Saint Denis ou laréhabilitation de la tour Biondi à Creil,pour laquelle nous mettons en œuvreune solution qui permet de gagner uneétiquette énergétique !

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1920STATUT :

S.A.ACTIVITÉ :Génie civilindustrielenvironnement,bâtiment neufet réhabilitation

EFFECTIF :

1280salariés

CHIFFRED’AFFAIRES :

430 M€ZONED’INFLUENCE :Picardieet Ile-de-France

« Nous sommesconvaincus qu’ilfaut toujoursmieux servirnos clients. »

THIERRYFISTAROLDirecteurGénéral Délégué

Bâtiment

BRÉZILLON

BRÉZILLON128 Rue de Beauvais - 60280 Margny-lès-Compiègne0357632121www.brezillon.fr

©Brézillon/Y.Chanoit

©Brézillon/J.Epaillard

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AMIENS AMÉNAGEMENTBâtiment Oxygène, 80, rue de la Vallée, CS 81 105, 80 011 Amiens CEDEX 1

Tél. 03 22 22 37 50 - Fax. 03 22 22 37 51www.amiens-amenagement.fr

AMÉNAGEUR POUR LE DÉVELOPPEMENT DE PROJETS URBAINS COMPLETS

Bâtiment

AMIENS AMÉNAGEMENT

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1 999STATUT :Société d’économiemixte faisantpartie du mouve-ment desEntreprises publiques locales.

ACTIVITÉ :Aménageur

EFFECTIF :

20salariésCHIFFRE D’AFFAIRES :

2 M€ZONED’INFLUENCE :Sommeet au-delà

Amiens Aménagement est unacteur incontournabledu développement du territoire ?C’est une entreprise publique locale qui travaille pour les collectivités. Nous sommes étroitement liés avec le service développement économique de l’agglomération qui fi xe nos axes d’intervention et nous met en contact avec les différents porteurs de pro-jets. Le but fi xé par notre président Jean-Yves Bourgois est bien de tra-vailler pour rendre la ville attractive. À l’écoute et réactifs, nous essayons de proposer des espaces opération-nels aux entreprises désireuses de s’implanter. Mais notre préoccupation est également de mettre en place, en concertation avec les décideurs, les équipements adéquats pour que les salariés puissent manger, se déplacer et se sentir bien dans leur environne-ment. Au-delà de cette mission pre-mière, nous participons aussi directe-ment à l’activité économique en faisant travailler un maximum d’entre-prises locales sur nos chantiers : construction de routes, de réseaux, d’espaces verts et autres équipe-

ments. En ce moment, nous sommes mandataire de la Métropole pour le chantier de la Citadelle dont les tra-vaux s’élèvent à 70 millions d’euros HT. Un type de chantier sur lequel nous demandons d’ailleurs aux entre-prises de s’investir dans l’insertion en proposant des formations qualifi antes pour des jeunes sans emploi.

Quels sont les grands projetsstructurants sur la Métropole ?Actuellement, nous travaillons essen-tiellement sur des zones mixtes asso-ciant habitat et activités écono-miques comme Gare-La Vallée dédiée au tertiaire et au numérique, In-tercampus et son pôle d’activités au-tour de la santé, la ZAC Renancourt qui pourrait centraliser des profes-sionnels de la construction durable et la ZAC Paul-Claudel qui entre dans sa troisième tranche avec un EHPAD au sein des zones d’habitations. Mais nous avons aussi des projets unique-ment économiques comme l’extension de la ZA d’Argoeuves, les Bornes du temps, plus spécialisée dans la logis-

tique. Ce sont des opérations de grande envergure qui se déroulent dans la durée, à nous de savoir gérer les exigences de nos interlocuteurs et un calendrier qui dynamise le site.

Vous restez un interlocuteurprivilégié pour les entreprises ?Nous sommes en dialogue constant

avec les acteurs économiques qui cherchent des terrains. À nous de comprendre leurs besoins et leurs exi-gences pour leur proposer une réponse adaptée au sein de nos projets urbains en cours. Outre l’aspect foncier, si une implantation est jugée prioritaire pour l’emploi et la dynamique du ter-ritoire, nous pouvons aussi proposer des solutions clé en main en locatif ou en accession. Nous nous appuyons alors sur les entrepreneurs et sur les banques pour construire et fi nancer des bâtiments tertiaires ou industriels afi n d’accueillir les entreprises qui en expriment le besoin.

PHILIPPE GENDRE,Directeur général

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UN AMOUR DU MÉTIER ET UN SAVOIR-FAIREQUI SE TRANSMETTENT DEPUIS 50 ANS

Les couvertures Flet, c’est unehistoire de famille et de confiance?L’entreprise a été créée par mon pèreen 1960 et c’est à sa retraite en 1996que je l’ai reprise avec Yvon, l’un demes jeunes frères aujourd’hui décédé.C’est vraiment une société familialequi a gardé cet esprit. Ma femme tra-vaille à mes côtés et j’ai des collabo-rateurs fidèles comme ma secrétaireGraziella qui m’épaule depuis 18 anset mon bras droit Rudy avec qui j’aifait mon apprentissage en 1976 ! Sansoublier mon frère Pascal qui est venunous rejoindre. Nous continuons d’ail-leurs la tradition, en transmettant nossavoir-faire à de jeunes apprentis (37depuis la création de l’entreprise)dont beaucoup sont restés travailleravec nous. Côté clientèle, la mêmeconfiance s’est installée, j’ai encoredes clients qui faisaient appel à monpère…

Vous offrez vos multiples savoir-faire à une clientèle diversifiée?Nous travaillons tout type de maté-riaux et de chantiers : l’ardoise natu-relle, le zinc, la pose de fenêtres detoit, les tuiles, les toitures-terrasses

étanchéité, le bac acier, les cache-moineaux ainsi que le bardage etl’isolation par l’extérieur. Deuxéquipes se consacrent aussi toutel’année à l’entretien des toitures. Nosouvriers sont formés et suivent desstages de sécurité, de S4 amiante etde pose d’échafaudage. Ils travaillentuniquement les matériaux qu’ils maî-trisent parfaitement grâce à desstages ou des visites en usine. Lorsquel’on se déplace faire un devis, on peutainsi proposer et conseiller le clientsur des solutions adaptées à sa de-

mande et à son budget. 70 % de notreclientèle sont actuellement des parti-culiers, grâce à notre réactivité et ànos déplacements sur 150 km alen-tour. Mais nous travaillons aussi pourdes organismes comme la SIP, l’OPAC,l’OPSOM, la maison du CIL, Leva Pro-motion, BDL Promotion… Nous nousoccupons aussi de l’entretien des bâ-timents communaux de 43 communesde la Somme et notre savoir-faire estreconnu pour la réfection des églises.Nous venons de terminer celles de Vil-lers-Bocage et de Cardonnette et al-lons bientôt intervenir sur celle deRevelles.

De la fuite de gouttièreà l’isolation, vous préservezet améliorez l’habitat picard?En effet, nous nous déplaçons mêmepour une fuite de gouttière, c’estnotre engagement de proximité. Maisface à la demande de nos clients, nousproposons aussi de l’isolation par l’ex-térieur, ce qui les fait bénéficierd’aides et de subventions. Et depuis 3ans, j’ai également créé une secondeentreprise, la SARL Flet Isolation etAménagements qui s’occupe de tousles travaux d’aménagements de

combles et d’isolation, avec trois ou-vriers dédiés. Cela permet de suivreun chantier de A à Z et d’être certainde satisfaire le client en recherche deconfort. Avec nos neuf camions etpour répondre à la demande crois-sante de nos clients, j’ai pour ambi-tion de faire prochainement construireun nouveau bâtiment qui pourra abri-ter le développement de l’entreprise.

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1996STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :Couverture,zinguerie,étanchéité,bardage et entre-tien de toiture

EFFECTIF :

16 salariés

6 apprentis

QUALIFICATIONS :Qualibat - S4 - RGE

ZONED’INFLUENCE :Picardie

« Notre spécialité,ce sont les toituresd’églises. Nousavons raccroché 53coqs depuis 1960!Un gage de com-pétence pour nosclients. »

YANNIKFLETGérant

Bâtiment

SARL COUVERTURE FLET

SARL COUVERTURE FLET2 bis rue du stade - 80 160 ProuzelTél. 0322421338

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C O U V E R T U R E

AMÉNAGEMENT DE COMBLESISOLATION ET ÉTANCHÉITÉ

PAR L’EXTÉRIEUR

50 ans d’expérience au service des professionnels et des particuliers

Pose d’ardoises naturelles, de tuiles, de zinc, de bacs acier, de toitures terrasses. Bardage d’isolation et d’entretien.

DEVISGRATUIT

03 22 42 13 38 2 rue du Stade - 80160 Prouzel

couverturefl [email protected]

« NOTRE SAVOIR-FAIRE EN MAÇONNERIEEST RECONNU CAR NOUS AIMONSLE TRAVAIL BIEN FAIT »

Votre entreprise à l’habituded’assurer la maçonneriede projets d’envergure ?Le gros œuvre, que ce soit pour des bâtiments industriels ou loca-tifs, ça nous connaît. La maçon-nerie est primordiale pour une construction et elle demande un réel savoir-faire. La société EMO bâtiment existe depuis presque 15 ans et elle a eu le temps de faire connaître ses compétences et son amour du travail bien fait. D’ail-leurs notre champ d’intervention s’est élargis car nos clients sont fi dèles et nous proposent des chantiers répartis un peu partout

dans le nord de la France. Nous venons de terminer un drive express à Bapaume sur 3 000 m², une concession Peugeot à Saint-Just-en-Chaussée sur 3 500 m² et nous allons bientôt commencer la nouvelle extension du Leclerc de Rivery pour lequel nous avions déjà aidé à la première exten-sion… Depuis 3 ans, nous travail-lons aussi pour des bailleurs so-ciaux et autres promoteurs.

Votre savoir-faireest reconnu et plébiscitépar les professionnels ?J’aime faire ce que je sais vrai-ment faire ! C’est pour cela que l’entreprise est spécialisée dans la maçonnerie. On travaille le par-paing, le béton cellulaire, le mo-nomur, on fait des planchers bé-ton… La qualité de nos prestations est reconnue par les collègues, les promoteurs, les architectes et les clients. Nos mots d’ordre sont qualité et respect des délais. On sait travailler vite et bien, avec des équipes investies et fl exibles qui permettent à nos clients de tenir leur date d’ouverture. C’est primordial ! Nous avons aussi in-vesti dans du matériel pour mettre en œuvre nos matériaux dans les meilleures conditions, à la fois en termes de confort de travail pour nos équipes et de rentabilité pour nos clients.

Vos partenariats vouspermettent de bâtirdes projets complets ?Évidemment, la maçonnerie fait partie d’un tout. En interne, nous pouvons gérer nos chantiers de A à Z avec études, cahier des charges, suivi… Mais nous faisons aussi partie du Groupe 1 000 Pi-cardie qui regroupe des entre-prises tout corps d’état. Cela faci-lite la vie des clients qui veulent bâtir un projet complet, du gros œuvre aux fi nitions, en passant par la menuiserie, l’électricité, le chauffage… C’est une manière de collaborer et de s’entraider entre entreprises du bâtiment et de pro-poser une prestation plus com-plète aux clients. D’autant que cela valorise les savoir-faire lo-caux ! Tout le monde y gagne…

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2 000ACTIVITÉ :Maçonnerie, gros oeuvre

EFFECTIF :

15salariés


1,5 M€

ZONED’INFLUENCE :Picardie,Nord – Pas de Calais, Normandie et Nord de Paris.

OLIVIER MORELGérantmajoritaire

Bâtiment

EMO BATIMENT

EMO Bâtiment1 chemin de Guignemicourt 80 470 FerrièresTél. 03 22 38 33 10 - Fax. 03 22 38 33 11

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BIGMAT AMIENS-RIVERY6 rue Alain-Bombard, 80 136 Rivery - Tél. 03 22 70 00 99

www.rivery.bigmat.fr

TOUT POUR LA MAISON DU GROS ŒUVRE AUX EXTÉRIEURS

Votre entreprise travailleavec tous les corps de métierdu bâtiment ?On est fournisseur en matériaux de construction, du gros œuvre (assai-nissement, bois, charpentes, couver-tures…) au second œuvre (plaques de plâtre, isolations, accessoires…). Les professionnels, comme les particu-liers, trouvent toujours les matériaux qui leur conviennent et l’outillage adéquat. Nous travaillons avec les ar-tisans, les entreprises du bâtiment et quelques majors comme Eiffage ou Sogéa pour leur fournir exclusivement des matériaux normés. Afi n de facili-ter la vie de nos clients et surtout d’optimiser leur temps, nous leur offrons la possibilité d’ouvrir un compte chez nous, de se faire livrer directement sur les chantiers et nous essayons d’avoir un maximum de pro-duits spécifi ques en stock. Pour les particuliers aussi nous proposons la livraison à domicile.

La proximité est une vraie philoso-phie de travail chez Bigmat ?La réactivité est notre force. Malgré son catalogue fourni, Bigmat reste une TPE à taille humaine. Les clients ont nos numéros de téléphone directs. C’est un gage d’investissement. En cas d’urgence ou de demande particulière, en trois coups de fi l ça peut être ré-glé. Une partie de l’équipe est aussi formée aux nouvelles normes afi n de conseiller les clients. Nous avons vrai-ment un lien de confi ance et de proxi-mité qui se crée avec les profession-nels. Nous essayons aussi d’être à l’écoute de leurs attentes. Ainsi, de-puis peu, nous avons une gamme de panneaux de grillage rigide en stock, qui plaît beaucoup en aménagement extérieur, pour les pros comme pour les particuliers d’ailleurs. Et nous pro-posons tout un panel de produits, du pavé aux revêtements de terrasse, en passant pour les cailloux d’ornement ou l’enrochement, qui répondent aux demandes des paysagistes ou des pro-fessionnels du bâtiment qui s’inves-

tissent de plus en plus dans l’environ-nement de l’habitat.

Bigmat propose aussi un servicede location de matériel ?C’est nouveau et là encore, c’est pour répondre à un vrai besoin des profes-sionnels, comme des particuliers d’ail-leurs. Avec Big’Loc 80, un simple chèque de caution et chacun peut louer à la journée, à la semaine ou au mois, du matériel de pro. Disponible

sur place, en livraison, en urgence ou sur réservation, du matériel léger (nettoyeur haute pression, machine à souffl er pour isoler les combles ou pulvérisateur de toiture…), tout comme des minipelles, des béton-nières et autres plaques vibrantes per-mettent de faire avancer tous les chantiers, sans perdre de temps. À l’image de notre disponibilité et de notre investissement auprès de cha-cun de nos clients !

Bâtiment

BIGMAT RIVERY

« Notre force,c’est notre liende proximité avec les artisans, TPEet PME qui peuvent compter surnotre réactivité »

JEAN-MARIE POULAIN,Gérant

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2 008STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :Négocede matériauxde construction

EFFECTIF :


2 150 000 €

ZONE D’INFLUENCE :Amienset environs, Somme.

59

Fermetures Dupont

PÉRENNISER ET DÉVELOPPERL’ENTREPRISE FAMILIALEGRÂCE À SON SAVOIR-FAIRE

Quels sont les savoir-fairedes établissements Dupont ?Nous sommes spécialistes des me-nuiseries PVC, aluminium et bois. Des produits pour lesquels nous mettons en œuvre la motorisation et l’automatisation. Parmi nos nombreuses activités, nous instal-lons par exemple des portes de garage, des portes-fenêtres, des baies vitrées, ainsi que des por-tails résidentiels ou industriels. Côté stores, nous en installons en intérieur et en extérieur pour des fenêtres de toits, mais aussi des magasins. Sans oublier les volets roulants électriques et manuels. C’est notre père qui a créé l’entre-prise et à nous trois, avec mon frère et ma sœur, nous tentons de la pérenniser et de la faire pro-gresser.

Qu’est-ce qui fait la forcede votre entreprise en Picardie ?Notre savoir-faire est notre carte de visite. Plus de 70 % de nos clients reviennent au fi l des an-nées, conquis par la qualité de notre travail. Les autres 30 % sont les nouveaux clients qui fran-chissent le seuil de la porte du magasin grâce au bouche-à-oreille

et à la publicité que nous faisons. Le fait que nous soyons une entre-prise familiale rassure la clientèle. Et travailler en famille est aussi un atout selon moi. Nous veillons à ce que nos poseurs, tous quali-fi és, soient bien formés. Nous ve-nons d’ailleurs d’obtenir la certifi -cation RGE Qualibat, c’est-à-dire, « Reconnu Garant de l’Environne-ment », signe attestant de la qua-lité des prestations fournies.

Votre développement n’ira pasà l’encontre de votreattachement à la proximité ?Nous pourrions nous agrandir en-core mais nous faisons le choix de la stabilité et de l’attachement au territoire dans lequel nous sommes implantés depuis la création de l’entreprise. Notre père avait eu du fl air en s’installant sur l’axe important et très visible qu’est Amiens-Albert. Nous avons déjà refait tout le magasin d’exposi-tion. L’avenir pour nous passe par le maintien de l’activité, des em-plois et des objectifs tenables en ces temps de crise et avec plus que jamais l’humain au cœur de l’entreprise.

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1 982STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :menuiserieet isolation

EFFECTIF :

9salariés


1 M€


« L’humainest au cœurde notreentreprise. »

GRÉGORY DUPONTCo-gérant

Bâtiment

ÉTABLISSEMENTS DUPONT

2, place Roger SalengroBP 10 255 - 80 800 CorbieTél. : 03 22 48 43 51- fax : 03 22 48 34 38Ouvert du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures

12 bis, rue au Lin80 000 AmiensTél. 03 22 91 53 20

www.fermetures-dupont-amiens.fr/stores-corbie60

UNE EXPÉRIENCE ET UN SAVOIR-FAIREQUI CONTRIBUENTAU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Pouvez-vous nous présentervotre société ?Jean-Paul Dugrés a créé l’entreprise ISOMUR à Dury, en 1980. Comme son nom l’indique, elle était entre autres spécialisée dans l’isolation des murs. Jean-Paul Dugrés avait compris les enjeux économiques liés à l’augmen-tation durable du coût de l’énergie et l’importance de l’empreinte environ-nementale générée par le défaut d’isolation des bâtiments. Isomur a rapidement développé de nouvelles techniques qui ont permis de réduire les ponts thermiques par la projection d’isolant. Un dispositif innovant qui présente l’avantage de ne pas générer de déchets. D’ailleurs, nous menons une politique exemplaire en la ma-tière, puisque nous nous engageons à recycler et valoriser l’ensemble de nos emballages plastiques et de nos pa-lettes. Ces dernières années, l’entre-prise a connu un bel essor…

Oui, en 2007, Cédric Lahaye et Quen-tin Deraison ont repris le fl ambeau. La société comptait alors 6 personnes. Aujourd’hui, nous sommes 25 ! Et nos perspectives de développement sont réelles. Nous projetons de renforcer notre équipe commerciale, adminis-trative, mais aussi de recruter de nou-veaux poseurs. Dans un contexte par-ticulièrement tendu, nous sommes un peu à contre-courant.

Qui sont vos principaux clients ?Majoritairement des professionnels (architectes, maîtres d’œuvre, pla-quistes, couvreurs, promoteurs, constructeurs, entreprises géné-rales…) mais aussi des particuliers. Nous intervenons sur du neuf ou de la rénovation. Isomur possède les quali-fi cations professionnelles QUALIBAT 71-41, 71-42 et 71-43, avec la men-tion Reconnue Grenelle de l’Environ-nement (RGE).

Quels sont vos principaux atouts ?Nous sommes très attentifs aux nou-velles technologies et veillons à ce que notre personnel soit régulière-ment formé, pour toujours assurer un excellent niveau de compétence. Nous misons aussi beaucoup sur l’aspect humain et sommes très à l’écoute de nos salariés. D’ailleurs, notre taux de « turnover » est particulièrement faible. Nos salariés se plaisent chez

nous. L’un d’eux est chez Isomur depuis 1985. Et son fi ls nous a rejoints depuis bientôt 6 ans.

Quel typede techniquefonctionnepa r t i c u l i è re -ment bien ?Le souffl age, parce que l’im-pact par rapport aux économies d’énergies est important. Sur

des combles, nous obtenons des gains jusqu’à 30 % (source ADEME). Nous misons beaucoup sur le polyuréthane projeté, en mur et en sol, qui permet d’améliorer encore les performances thermiques et l’étanchéité à l’air. Nous venons de signer un partenariat d’exclusivité avec Isolat France pour mettre en œuvre cette nouvelle technique dans la Somme, l’Oise, le Val d’Oise, et le nord de la Seine-Maritime.

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1 980STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :isolationpar projection souffl ageou fl ocage)

EFFECTIF :

25salariés


4,3 M€

ZONED’INFLUENCE :Picardie, Nord Pas-de-Calais, Haute et Basse-Normandie, Ile-de-France, Champagne

« Pionnier en matière d’isolation, Isomur fait partie des pre-mières entreprises à développer l’isolation par projection. »

FRÉDÉRIC CARUELLEDirecteur commercial

Bâtiment

ISOMUR

Isomur6 allée du Nautilus, 80 440 Glisy, Tél. : 03 22 38 18 46 - fax : 03 22 42 31 97,www.isomur-france.fr

61

TOSTAIN & LAFFINEUR6, boulevard de Belfort 80 000 Amiens - Tél. 03 22 80 11 61 ou 06 73 67 03 52www.tostain-laffi neur-amiens.fr

TROUVER DES SOLUTIONS IMMOBILIÈRES PERTINENTES ET PERSONNALISÉES

Tostain & Laffi neur s’engage à apporter une solution personnalisée à ses clients ?Nous accompagnons nos clients de A à Z dans leur projet. Nous connaissons parfaitement le marché amiénois et sa Métropole, ce qui nous permet de cer-ner rapidement les produits qui cor-respondent à nos clients ou les pros-pects intéressants. Que ce soit pour la vente, l’achat et la location de bâti-ments d’activités et d’entrepôts logis-tiques, de bureaux, de commerces ou de terrains, nous mettons au service de nos clients notre effi cacité en toute confi dentialité. Pour cela, il est essentiel d’être à l’écoute, mais aussi imaginatif, transparent, réactif et de

respecter des délais. Cet investisse-ment constant auprès de nos clients nous a permis, cette année encore, d’être au cœur d’implantations et de transactions phares comme par exemple la location de 10 000 m² de bâtiments au CHU pour répondre à ses besoins ou l’arrivée de l’enseigne « Besson » du groupe VIVARTE sur 1 000 m² à Amiens-Sud. Nous avons bien d’autres affaires actuellement en négociation, en vente ou en location, de bureaux ou de commerces, sur Amiens et sur la Picardie.

L’agence se développe et ne cessede proposer de nouveaux services ?Je suis spécialiste de l’immobilier d’entreprise depuis plus de 15 ans sur Amiens et sa région et je sais à quel point il est indispensable de s’appuyer sur des savoir-faire et des compé-tences pour apporter toujours le meil-leur et le plus large service à nos clients. C’est pourquoi j’avais choisi de m’associer au dynamisme de Tos-tain & Laffi neur, leader incontour-nable des transactions d’entrepôts lo-gistique avec plus de 650 000 m² en 10 ans. L’an dernier, nous avons aussi noué un partenariat avec JLL, groupe Jones Lang LaSalle (40 000 collabora-teurs dans le monde dont 350 en France), leader mondial du conseil en immobilier d’entreprise. Ce qui nous a

permis d’offrir à nos mandants un nouveau réseau de prospects mais aussi une assistance de proximité dans les démarches d’expansion de nos clients. Aujourd’hui encore, nous avons recruté, malgré le contexte gé-néral diffi cile, un nouveau collabora-teur afi n de continuer à investir, de davantage anticiper la demande et d’accompagner au mieux nos clients.

Le nouveau site Internet : «www.tostain-laffi neur-amiens.fr » est il un service supplémentaire ?Bien sûr : cela ne peut avoir d’autre sens. Aujourd’hui un site Web ne peut pas être qu’une vitrine : il doit surtout permettre de mieux servir les entre-prises. Afi n d’optimiser la recherche de nos clients et de mieux mettre en valeur les biens disponibles sur le marché, notre nouveau site Internet propose de nombreuses informations étayées et des photos, que nous ve-nons compléter ensuite par notre conseil et notre accompagnement. Cela permet aussi d’analyser les be-soins et les attentes de chacun afi n de proposer encore et toujours les solu-tions les plus pertinentes. C’est enfi n un lien constant avec nos clients afi n de maintenir ce contact personnalisé qui est notre philosophie et notre engagement.

Immobilier

TOSTAIN & LAFFINEUR PICARDIE

« Proposer au chef d’entreprise la meilleure solution d’im-plantation est notre objectif »

VALÉRIE DESSAUX, Gérante associée

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

2010STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ : Conseil en Immobilier d’entreprise

EFFECTIF :

2colaborateurs

ZONE D’INFLUENCE : Picardie Nord - Pas de Calais

62

63

PicardieSolutions Personnalisées en immobilier d’Entreprise et Commercial

TOSTAIN & LAFFINEUR

Le Centre HospitalierPhilippe PINELLe Centre Hospitalier Philippe PINELs’est installé au rez-de-chausséedu Romanée - Vallée des Vignes.

Merci pour votre confiance !

VALÉRIE DESSAUX - 03 22 80 11 61 ou 06 73 67 03 526, boulevard de Belfort - 80000AMIENS - [email protected]

BESSONCHAUSSURESTostain & Laffineur Picardie a le plaisir devous présenter l’arrivée d’ une nouvelleenseigne sur AMIENS : BESSON du groupeVIVARTE (à côté du centre commercialAUCHAN)

Le CHU d’AMIENS10000 M2 d’Entrepôt pour le CHU d’AMIENS

Arthur Loyd6 rue Colbert, bâtiment D, 1er étage 80 000 AmiensTél. 03 22 92 00 00www.arthur-loyd-amiens.com

NUMÉRO 1 DE L’ IMMOBILIER D’ENTREPRISE EN RÉGIONS

Comment Arthur Loyd Amienss’est structuré pour répondreà la demande ?Arthur Loyd est devenu en 5 ans un acteur incontournable du marché d’Amiens Métropole car nous traitons plus de 50 % des transactions en im-mobilier d’entreprises sur Amiens et sa métropole. L’agence est en plein développement, elle a recruté et dé-ménage dans des locaux plus adaptés. Elle s’est restructurée autour de trois négociateurs qui se répartissent par compétences sur les bureaux, les lo-caux commerciaux, les locaux d’acti-vités ou entrepôts et l’investissement. Nous développons un savoir-faire glo-bal du conseil à la transaction. Nous

travaillons les Études de marché, les stratégies d’implantation ou d’acqui-sition, les process de commercialisa-tion, les analyses techniques et juri-diques et enfi n, nous conseillons nos clients en toute indépendance pour leurs projets ou l’évaluation de leur bien.

Arthur Loyd,c’est aussi la force d’un réseau ?Notre capacité à accompagner les clients est renforcée par le parfait maillage du territoire national depuis maintenant 30 ans. Avec 63 implanta-tions partout en France dont les plus récentes à Marseille et Caen. Arthur Loyd assure une couverture quasi ex-haustive du territoire. Le réseau pro-pose aussi des structures transverses qui permettent un conseil ciblé en investissement, en logistique, en ges-tion d’actifs immobiliers logistiques mais aussi en valorisation de friches industrielles ou de bâtiments qui de-mandent des mises aux normes ou des dépollutions. Le site Internet national offre aussi des informations indispen-sables avec des chiffres clés locaux prix au m², tendances du marché, opérations réalisées… La déclinaison locale de notre site Web est d’une grande richesse afi n de présenter de manière complète et pertinente les biens disponibles et de guider au mieux les clients dans leur recherche.

Quels sont vos atouts pour trouverle bien qui convient le mieux ?Notre expérience, notre réseau et notre connaissance du territoire sont nos principaux atouts. Notre écoute des besoins de nos mandants et pros-pects, nous permet également d’opti-miser notre conseil. Cela nous a permis de réaliser des opérations

phares dans le département comme l’installation de Fenwick sur l’Espace Industriel Nord d’Amiens, la location de 725 m² de bureaux sur le Pôle Jules-Verne à SODIE Groupe Alpha ou une acquisition pour un investisseur privé d’un terrain de 9 500 m² avec un ensemble immobilier de 2 900 m² dans le quartier Saint-Maurice…Arthur Loyd propose aussi des solu-tions de bâtiments sur mesure pour les louer ou les acheter clé en main. Nous prouvons qu’Arthur Loyd trouve le bien qui correspond aux besoins de ses clients, sur le marché de l’existant ou en proposant de la construction sur mesure ! Il accompagne cette de-mande du lancement de projet jusqu’à sa livraison et ce grâce à des partena-riats promoteurs solides.

Immobilier

ARTHUR LOYD

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2 011ACTIVITÉ :Immobilier d’entreprise

EFFECTIF :3 négociateurs, 1 assistante

CHIFFRES :

11 737 m² Bureaux

18 824 m² Activités Entre-pôts Logis-tiques

1 560 m² LocauxCommerciaux

ZONED’INFLUENCE :AmiensMétropole

« Notre expérience, notre réseau et notre connaissancedu territoire font notre effi cacité. »

BENOÎT TIROT,Directeur GénéralLille/Amiens/Nantes

64

65

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NOTRE FORCE :

• Une équipe, composée de 18 Conseillersdont 7 Coachs Professionnelset 3 Psychologues cliniciens

• Un réseau de parrainage de 3500 professionnels

• La connaissance des secteurs d’activité suivants :Industries pharmaceutiques, automobiles,cosmétique…) Transport logistique/ServicesDistribution/Hospitalier/Sanitaire et socialSecteur hippique/Communication/TourismeInformatique/Restauration/AssociationsAéronautique/Collectivités territoriales

• Un engagement déontologiqueau service de nos partenaires

NOS PRESTATIONS :

• ACCOMPAGNEMENT À LA RECHERCHE D’EMPLOIPermettre après avoir pris connaissance du parcours (formationsexpériences professionnelles) de définir les facteurs de motivationde la personne afin de l’aider dans ses recherches. Assurer un re-tour à l’emploi.

• ACCOMPAGNEMENT À LA VALIDATION DES ACQUISDE L’EXPÉRIENCE (VAE)La VAE permet d’obtenir partiellement ou totalement un diplôme,un titre ou un certificat de qualification professionnelle en partantde votre seule expérience professionnelle continue ou non pen-dant une durée totale cumulée d’au moins trois ans dans un do-maine en rapport avec la certification visée.

• BILAN DE COMPÉTENCESPermettre un accompagnement personnalisé pour élaborer sonprojet professionnel et éventuellement son projet de formationafin de mieux définir son évolution. Il porte sur les compétencesacquises mais aussi sur les aptitudes et la personnalité.

• BILAN D’ORIENTATION ÉTUDIANTCe bilan a pour but de faire un point individualisé pour définir lepotentiel d’un jeune, ses goûts, ses centres d’intérêts et sessources de motivations ; aider l’étudiant à passer une étape diffi-cile, confirmer un choix de filière, élaborer un projet d’étude et/ouformation épanouissant pour donner un sens à ses études.

• COACHING PROFESSIONNELCette démarche vise à mettre en place des objectifs clairs afin degénérer des solutions. L’objectif premier sera d’éclaircir et de biendéfinir la problématique afin de construire sa résolution et depermettre à la personne coachée d’exploiter au mieux son poten-tiel, ses connaissances et améliorer ses performances par lui-même. Cette procédure permet une réflexion qui s’intègre dansune dynamique de croissance personnelle et est un accompagne-ment professionnel personnalisé permettant d’obtenir des résul-tats concrets et mesurables dans la vie professionnelle.

• OUTPLACEMENT INDIVIDUELCet accompagnement permet de viser un reclassement profession-nel et de réaliser un bilan de compétences suivi d’un travaild’orientation vers un secteur valorisant pour le bénéficiaire. Ellepropose également la mise en œuvre d’un projet professionnel etd’assister le candidat dans son retour à l’emploi et l’optimisationde ses compétences professionnelles.

VOS CONTACTS EN RÉGION:

Créé en 2001 par Aliette TROCHERIS, le Cabinet Coach and Co propose une large gammede prestations s’adressant tant aux demandeurs d’emplois qu’aux salariés ou aux dirigeantset chefs d’entreprises. Nos spécialités : la formation et le conseil ; notre métier :accompagner l’évolution professionnelle.

DONNEZ DE LA CRÉATIVITÉÀ VOS AMBITIONS

CHANTILLY

Aliette TROCHERISDirigeante/Coach en Évolution Professionnelle

0344620010/06132227767, rue de Creil – 60500 [email protected]

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Anne DAMBRICOURTDirigeante/Coach en Évolution Professionnelle

0344209580/06184521401 bis, rue Hurtebise – 60200 Compiè[email protected]

BEAUVAIS

Isabelle LE LOHEDirigeante/Coach en Évolution Professionnelle

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L’UNION FAIT LA FORCE

Plus qu’un métier, vous mettez vossavoir-faire au service de chacun?CS2T signifie Chaudronnerie SerrurerieTôlerie Tuyauterie. À nous quatre,nous sommes maîtres dans chacun deces arts. Nos clients sont les particu-liers qui nous commandent escaliers,grilles et portails, mais surtout lesprofessionnels de l’industrie commeDunlop, Otis, Koné, Plastic Omniumou Valeo… Car la gamme des produitsde CS2T est large, allant de la cabined’ascenseur à la maintenance indus-trielle en passant par la fabrication debacs, chariots et protections en toutgenre. Ici chacun de nous est à éga-lité mais respecte une forme de hié-rarchie d’entreprise pour le bon dé-roulement des affaires. Deux d’entrenous s’occupent des chantiers et del’atelier, le troisième des devis et desachats et moi, je gère plus la partiecommerciale.

Garder ces compétencessur le territoire a aussiété un challenge?Il faut rappeler d’où nous venons,pour comprendre que ce qui nousanime c’est le désir d’entreprendreplus que tout, la volonté de pérenni-ser nos emplois. Avec mes collègues,Laurent Roussel, Olivier Leleu etFranck Heniquet, nous avons été li-cenciés lors de la liquidation de notreentreprise en septembre 2011. Nousavons alors décidé de nous associerpour recréer la même activité aumême endroit. Sur les douze salariéslicenciés, nous étions quatre à vouloirrefaire quelque chose, recréer cetteentreprise qui s’est arrêtée avec uncarnet de commandes pourtant plein.Nous étions conscients malgré toutque relancer l’entreprise était unrisque dans un secteur aussi concur-rentiel que la métallurgie industrielle.

Mais nous détenons un réel savoir-faire couplé à une forte détermina-tion.

Quelles sont vos perspectives?Aujourd’hui nous avons retrouvé lesourire et notre avenir aussi. Nousavons fait le bon choix en créantCS2T. Nous sommes bien partis. Nousavons un carnet de commandes bienfourni pour plusieurs mois. L’ententeentre nous est très bonne, le dialogueest au beau fixe. Nous avons réussi àhonorer les salaires depuis le départ.Nous sommes satisfaits. Aujourd’hui,nous aimerions pouvoir continuer àinvestir dans des machines numé-riques et annoncer de futures em-bauches. Car nous avons les locaux,plus de 1000 m², et l’envie de trans-mettre nos 30 ans de métier.

JEAN-LUC DHEILLY,Gérant

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

2012STATUT :S.A.R.L.

ACTIVITÉ :ChaudronnerieSerrurerie, TôlerieTuyauterie

EFFECTIF :

4salariésCHIFFRED’AFFAIRES :

425 000 €

ZONED’INFLUENCE :Somme

« Ce qui nous animec’est le désird’entreprendre »

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Équipement

DIRUY

DIRUY303 bis rue d’Abbeville, BP 1617, 80000 AmiensTél. : 0322430070, fax : 0322431706,www.diruy.com

AU SERVICEDE L’AMÉLIORATION DE L’HABITAT

Pouvez-vous nous présenter votreentreprise en quelques mots?Nous vendons et installons des stores,des fenêtres, des volets, des portes,des portails, des alarmes, des véran-das, tout ce qui peut contribuer àl’amélioration de l’habitat. Depuis lacréation de l’entreprise par mongrand-père, en 1955, notre activités’est énormément diversifiée. Au dé-part, il posait des joints métalliques àl’intérieur des montants de fenêtrespour les isoler… c’était bien avant ledouble vitrage. Il a été précurseur enmatière d’isolation mais aussi de pu-blicité. Il réalisait des petits flyers quiétaient ensuite distribués chez lesparticuliers…

Quels sont les atouts de votreétablissement?Nous sommes extrêmement attentifs àla qualité du service que nous propo-sons. Nous disposons d’ailleurs d’unservice clients, qui compte 6 per-sonnes. Ce sont des techniciens quidépannent, conseillent… La proximi-té avec nos clients est un point essen-tiel, c’est une de nos forces. Et nousveillons à ce que notre personnel soitformé tout au long de l’année.

Quels sont vos produitsinnovants?Depuis quatre ans, nous installons despergolas bioclimatiques. Ce typed’aménagement permet de transfor-mer une terrasse en pièce à vivre.Grâce à un système de régulation, lapièce peut laisser passer la lumière ouêtre totalement étanche. Elle peut

aussi être équipée en chauffage, ensonorisation. C’est un produit assezinnovant qui plaît beaucoup.Par ailleurs, nous souhaitons dévelop-per notre offre autour de l’accessibi-lité et nous travaillons beaucoup au-tour du maintien des personnes à

domicile. La domotique est aussi unsecteur en pleine expansion. Depuisson smartphone, on peut aujourd’huicommander l’ouverture de ses stores,de sa porte d’entrée, contrôler sonalarme, ou programmer son chauffage.Ce sont des produits que nous propo-sons.

Quels sont vos projetspour l’année 2015?2015 sera l’année des 60 ans de Diruy.Nous allons célébrer cet anniversairetout au long de l’année, en organisantdes rendez-vous dans l’ensemble denos agences. Ce sera l’occasion pournous de montrer comment Diruy a été,de tout temps, en phase avec sonépoque, en proposant ce qui se fait demieux en matière d’équipement de lamaison.

SUZYDIRUY,DirectriceGénérale

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1955STATUT :S.A.S.

ACTIVITÉ :stores, volets,fenêtres et tousproduits d’amé-lioration et derénovation del’habitat

EFFECTIF :


10 M€

ZONED’INFLUENCE :Picardie,Seine-Maritime,Paris,Ile-de-France(8 agences)

« De tout temps,Diruy a proposéce qui se fait demieux en matièred’équipementde la maison »

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DIRUY PICARDIEEXPO DE 450M2

303 BIS RUE D’ABBEVILLE - 80000 AMIENSTél. 03 22 43 00 70

Fax. 03 22 43 17 06

Horaires d’ouverture :Lundi au vendredi 9h00 - 12h00

et 14h00 - 19h00(le samedi 9h00 - 12h00 et 14h00 - 18h00)

DIRUY PROCENTRE VILLE

2 RUE DES FRANCS MÛRIERS - 80000 AMIENS

Tél. 03 22 43 80 80

Horaires d’ouverture :Lundi au vendredi 9h00 - 12h00

et 14h00 - 18h00

Tél. 0800 827 820 - www.diruy.com www.groupe-stores-volets.fr e-mail : [email protected]

Depuis 60 ans, nous vivons avec vous !

NOUS VOUS ACCUEILLONS ÉGALEMENT DANS NOS AUTRES AGENCES :DIRUY AUTOMATISMES - AMIENS - Tél. 03 22 43 93 01

DIRUY BAIE DE SOMME - FRIVILLE ESCARBOTIN - Tél. 03 60 12 44 44DIRUY NORMANDIE - AUMALE - Tél. 02 35 94 47 48DIRUY OISE - JAUX-COMPIÈGNE - Tél. 03 60 123 222

DIRUY ILE DE FRANCE - PARIS 14 ÈME - Tél. 01 45 45 46 46

STORES - VOLETS - FENÊTRES - PERGOLAS - VÉRANDAS - PORTES - PORTES DE GARAGEPORTAILS - ALARMES - DOMOTIQUE - ENTRETIENS ET DÉPANNAGES

En 2015, venez fêter l’anniversaire de Diruy en profi tant d’offres exceptionnelles toute l’année*

*Rendez-vous dans nos magasins, votre catalogue vous y attend !

Équipement

INTERMARCHÉ de Péronne

INTERMACHÉ PÉRONNEAvenue de l’Europe - ZAC Mont St Quentin - 80200 Péronne0322733000 - 0322843107Du lundi au samedi de 8h30 à 20h30

UN MAGASIN À TAILLE HUMAINE

Proximité, diversitédes produits et prix bassont essentiels pour vous?Nous sommes un Intermarché deproximité, spécialiste de la grandedistribution généraliste. Nous tenonsà demeurer un hypermarché à taillehumaine. Aujourd’hui, avec nos 4800m² de surface de vente, nos clientstrouvent tout ce dont ils ont besoinparmi nos 30 000 références. Pour cequi est du positionnement « prix »,nous suivons la politique du groupe-ment Intermarché qui consiste à toutfaire pour proposer les prix les plusbas à notre clientèle. Dernier exempleen date avec le partenariat signéentre notre groupe Intermarché et legroupe Géant/Casino concernant lesachats de marques nationales pourl’année 2015. Cette puissance d’achataura des répercussions positives surles prix de nos produits en magasin.Tout cela pour alléger encore le mon-tant des courses de notre clientèle.

Votre hypermarché etson histoire sont ancrés sur leterritoire de Péronne?L’attachement local est une de nosgrandes forces. La famille Lavalardveille depuis la création du magasinde Péronne sur sa destinée. En 2009,elle décide de déménager le magasinà son emplacement actuel pour lemoderniser et créer une galerie com-merciale offrant d’autres enseignescomplémentaires. Parmi nos autrespoints forts, nous retrouvons cetteimage « fraîcheur et qualité » sur

l’ensemble de nos rayons frais. Nousavons également investi dans l’uni-vers bazar technique (tv, gros et pe-tits électroménagers…) en repensantla présentation des produits en rayon,en revoyant nos assortiments et enrecrutant un responsable très compé-tent. La partie des vins est égalementune de nos spécialités. Philippe Lava-lard, notre PDG, est en effet trèsconnaisseur. Il passe personnellementune partie de ses commandes directe-ment auprès de vignerons. Parmi nosatouts figure également la volonté departiciper à la vie associative de notrecommune en aidant et sponsorisantun grand nombre d’associations,comme les clubs de football et dehandball.

Vous êtes constammenten recherche d’amélioration pourvotre clientèle?Après la création d’un Drive en 2013,nous travaillons actuellement sur leremodling de notre Intermarché pouraméliorer le confort de notre clien-tèle, avec notamment des allées pluslarges pour favoriser la circulation etune meilleure présentation des pro-duits. Nous avons aussi la volonté decréer une nouvelle dynamique dansl’offre de nos produits « frais » avec lacréation d’univers spécialisés pourchaque rayon traditionnel. Le butétant de se professionnaliser un maxi-mum. Nous avons également l’envied’accentuer le « développement du-rable » au sein de notre site. Desportes vitrées sont ainsi prévues dansnos rayons Frais pour baisser considé-rablement la production de froid.Nous prévoyons d’investir dans untransformateur qui nous permettra derécupérer l’énergie produite par nosgroupes « froid » afin de chauffernotre magasin. Pour finir, notre PDGœuvre pour la venue de nouvelles en-seignes sur notre zone avec pourexemple une enseigne de sport ainsiqu’une de prêt-à-porter à proximitédu parking de notre Intermarché. Dequoi assurer avec les commerçants ducentre-ville une offre complète surPéronne et ainsi éviter l’exode versAmiens ou Saint-Quentin.

MATHIEULEGRAND,Directeurdu magasin

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1975STATUT :Hypermarché

ACTIVITÉ :Grande distributiongénéraliste

EFFECTIF :


37,5 M€

ZONED’INFLUENCE :Péronneet ses environs

« L’attachementlocal estune de nosgrandes forces »

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REPAR’STORES298 rue Gaulthier de Rumilly - 80 000 Amiens

Tél. 06 44 95 10 28

RÉPARATION ET MODERNISATION DE VOLETS ROULANTS

Votre cœur de métier c’est la réparation de volets ?Des lattes qui vrillent, une sangle qui casse, un tablier qui se décroche ou le moteur qui se dérègle, ce sont des cas classiques ! En ces temps diffi ciles, il n’est plus question de changer une installation pour refaire à neuf, les coûts sont bien trop élevés… J’inter-viens dans les meilleurs délais pour réparer l’existant, des chantiers de quelques heures à plusieurs jours. Je répare aussi bien du volet manuel que du volet électrique pour lesquels je suis formé à toutes les marques (Bu-bendorff, Somfy, Nice, Profalux…) Parfois je répare tout de suite, car j’ai tout le matériel et plus de 600 réfé-rences dans mon camion. C’est un peu SOS volets, en moins de 48 heures, car quand les gens se retrouvent dans le noir, c’est urgent !

Mais vous faites aussi de l’installation et de la modernisation ?Bien sûr, mon savoir-faire me permet

d’intervenir sur tout type de volets roulants et de les moderniser. L’intérêt c’est que l’on garde la structure an-cienne, le style, les coffres existants, soit pour remplacer du volet bois en volet alu par exemple, soit simple-ment pour installer un moteur élec-trique sur l’existant. Cela permet de garder les façades intactes, sans coffre extérieur comme l’exigent les Mairies, tout en gagnant en confort et en isolation. J’interviens aussi bien dans des maisons anciennes avec des coffres cachés sous les parquets que dans des maisons récentes où ils sont intégrés directement dans les fe-nêtres… Actuellement, la tendance est aussi au montage de volets rou-lants sur horloge, pour programmer les ouvertures et fermetures automa-tiques.

C’est à la fois écologique et économique ?Aujourd’hui, on ne jette plus pour remplacer… On répare, on améliore, on modernise. C’est un savoir-faire à

moindre coût. D’autant que Re-par’stores est une franchise qui dis-pose d’une centrale d’achats, ce qui permet d’être très compétitif. Le mar-ché du volet est vieillissant, beau-coup de propriétaires veulent moder-niser leurs installations manuelles et nous proposons d’installer des mo-teurs au meilleur prix. Cette franchise

permet aussi des formations régu-lières sur tous les produits, toutes les marques et l’assistance d’un service technique. Je suis passionné et j’adore développer sans cesse mes compétences au service du client. Mon métier a aussi un côté humain, très chaleureux. Et pour faire encore gagner du temps à mes clients, je m’équipe d’une tablette et d’un logiciel pour faire des devis sur place, en temps réel… C’est cela aussi se moderniser !

Équipement

REPAR’STORES

« Réparer et moderniser plutôt que d’installer du neuf, c’est une vraie économie »

BERNARD BLANC, Responsable

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

2013ACTIVITÉ : Réparation et modernisation de volets roulants

EFFECTIF :

1 salariéZONE D’INFLUENCE : Somme.

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Équipement

AGRI PNEUS

AGRI-PNEUS68, route Nationale - 80800 Lamotte-WarfuséeDe 8h à 12h et de 14h à 18h du lundi au vendredi et le samedi de 8h à 12hTél. : 0322423121- Fax : 0322423540www.agripneus.fr

AGRI-PNEUS,UNE ENTREPRISE QUI ROULE

Quel est le cœur de métierde votre entreprise?Nous sommes une société d’import-export de pneumatiques créée en 1973par Patrick et Bernadette Letangre. Ac-compagnés ensuite par leurs fils Cédricet Tony. Après 41 ans de passion la fa-mille Letangre a cédé Agri-Pneus pourune retraite bien méritée. Agri-Pneus estencore aujourd’hui un acteur importantsur le marché du pneumatique. En effet,nous faisons partie des principaux reven-deurs agricoles. Notre nom rappelle quenous sommes avant tout équipementieragricole. C’est-à-dire que nous interve-nons sur les pneus, mais également lacréation de roues complètes, mise à voiedes engins agricoles. Nous sommes aussiune société de service avec une équipede dépanneurs qui intervient dans lesexploitations ou dans les champs pourréparer ou changer les pneumatiques.Nous commercialisons tout type depneus équipant voitures, utilitaires, 4x4,véhicules de loisir, poids lourds indus-triels et bien sûr les engins agricoles.Enfin, vous pouvez venir chez Agri-Pneus

pour remplacer vos pneus de voiture, vosfreins, faire votre vidange, remplacer vosamortisseurs…

Quels sont les atouts quifont d’Agri-Pneus une adresseincontournable en Picardie?Agri-Pneus c’est un savoir-faire connuet reconnu mais surtout le stock le plusimportant de pneumatiques à 400 km àla ronde. Ce qui nous permet d’être réac-tifs et de satisfaire dans les meilleursdélais nos clients. Nous travaillons encollaboration avec des marques de re-nommée mondiale, des pneus de quali-tés et une large gamme de prix afin depouvoir répondre à chacun des besoinsde nos clients : BKT, MICHELIN, KLEBER,

TRELLEBORG, GOODYEAR, BFGOODRICH,FIRESTONE, BRIDGESTONE, HANKOOK etnotre marque pour laquelle nous sommesimportateurs exclusif TIANLI. En plus detravailler localement et avec les dépar-tements limitrophes, nous avons uneunité de logistique qui nous permet delivrer toute la France et ce dans un délaide 72h maximum. Chaque mois, prèsd’une cinquantaine de semi-remorquesquitte notre site de Lamotte Warfuséepour livrer nos clients répartis sur l’en-semble du territoire national. En résu-mé, nous avons les hommes, les savoir-faire et les stocks.

Vous vous engagez pour satisfairevos clients et leur apporter toujoursplus de services?Une entreprise doit toujours s’amélio-rer, ce qui implique la mise en place denouveaux protocoles mais aussi une for-mation continue de nos équipes. La sa-tisfaction du client est la base de la fi-délisation. À cet effet nous avons misen place une permanence 24h/24h et 7jours/7 lors des périodes de travauxagricoles afin de pourvoir dépannerdans les meilleurs délais les agricul-teurs. Des investissements sont égale-ment prévus comme la mise en placedébut 2015 d’un appareil de géométriepour engins agricoles qui permet unréglage optimal des essieux et donc deréduire l’usure du pneumatique. Pour lapartie tourisme nous avons investi dansune valise de diagnostic. N’oublions pasqu’un pneumatique correctement montéimplique une plus grande sécurité, ré-duit la consommation de carburant,s’use moins vite en créant moins dedéchet. Ayant dans nos valeurs le res-pect de la nature et de l’environnementpour le bien des générations à venirAgri-Pneus fait recycler les pneus usa-gés par des filiales agréées par le Minis-tère de l’Environnement.

DIMITRI DEMAIE, FRANCK DANDOYet FRANÇOIS BAYAN, Dirigeant

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1973STATUT :SAS

ACTIVITÉ :Import-Exportde pneumatiquesAgricoles,Industrielset de tourismes.Équipement rouescomplèteset matériel fer.

EFFECTIF :


10 M€ZONED’INFLUENCE :Picardieet au-delà

« Nous avonsles hommes,les savoir-faireet les stocks »

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03 22 42 31 21

Équipement

WIBOX

WIBOX23 rue de Metz, 80 000 Amiens, Tél. : 0987870000Ouvert du lundi au vendredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.www.wibox.fr

AMIENS, VILLE À TRÈS HAUT DÉBITGRÂCE À LA FIBRE ET À WIBOX

Votre implantation en Picardie est liéeau développement de la fibre optique?

Nous sommes un fournisseur d’accès à Internet (FAI). Aus-si bien pour les particuliers que pour les entreprises. Au-jourd’hui, nous sommes présents dans 300 villes à traverstoute la France. Nous avons racheté l’activité grand publicde France Citévision, à Amiens, où se trouve un réseau enfibre optique qui permet de proposer du très haut débit.Aujourd’hui, les usages en matière d’Internet sont de plusen plus importants. Les débits nécessaires sont multipliés

par deux tous les deux ans et on estime que cela n’est pasprès de s’arrêter. Dans un même foyer, il est fréquentd’avoir trois, voire quatre personnes connectées au mêmemoment : ordinateur, smartphone, tablette, télévision…Les réseaux ADSL saturent. Grâce à la fibre optique, nousapportons davantage de débit aux Amiénois. Et notre ré-seau est dimensionné pour couvrir plus de 40 000 foyers.

Vous avez engagé à la rentrée une grandecampagne de promotion de la marque WiBox.Effectivement, nous avons lancé une vaste opération demarketing, afin de faire connaître notre marque auprès desAmiénois. Nous les invitons à nous contacter afin de véri-fier qu’ils sont éligibles et ainsi profiter de l’Internet à TrèsHaut Débit ! Nous nous positionnons clairement comme unopérateur de proximité. En proposant une boutique com-

merciale rue de Metz, nousvoulons offrir à notre clien-tèle la possibilité d’uncontact direct, en plus denotre support téléphonique.Cela offre une possibilitésupplémentaire de dépan-nage et de conseil. Notrepremière formule d’abonne-ment est tout à fait intéres-sante, puisqu’à partir de19,90 € par mois, nos clientspeuvent avoir accès à du trèshaut débit. Soit le prix duhaut débit, pour du trèshaut débit !

Quelles ont étévos premières actions?Dès le rachat, en juin dernier, nous avons engagé la réno-vation de l’ensemble de notre réseau. Celle-ci devraits’achever prochainement. Notre but est évidemment d’as-seoir notre implantation sur Amiens et de faire en sortequ’à terme, un quart à un tiers des ménages amiénois nousrejoignent.

THOMASGASSILLOUD,PDG

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

2014STATUT :S.A.S.

ACTIVITÉ :Fournisseurd’accès Internet

EFFECTIF :


6 M€

ZONED’INFLUENCE :Amiens

« Nous nouspositionnonsclairement commeun opérateurde proximité,qui offre le trèshaut débit au prixdu haut débit »

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ActemiumDirection Industrie Picardie14, rue du fonds Pernant, 60 200 CompiègneTél. 03 44 30 36 50 - [email protected] www.actemium.com

SOLUTIONS ET SERVICESPOUR L’INDUSTRIE

Quelle est la vocationdes entreprises du réseauIndustrie Picardie ?Nos différentes offres et expertises nous permettent d’offrir un large panel de solutions et services aux industriels de la région : électricité, instrumentation, automatisme, infor-matique industrielle, robotique, mé-canique et froid industriel. À travers des offres différenciatrices et inno-vantes, nous accompagnons les indus-triels dans l’optimisation de leurs outils de production et ce, de la conception à la maintenance.Nous proposons exclusivement des solutions industrielles que nous adap-tons à toutes tailles d’entreprises ou problématiques. Avec notre approche spécifi que et une bonne connaissance des procédés clients, nous travaillons aussi bien dans des domaines de l’agroalimentaire, la chimie, la phar-macie, la cosmétique, que la métallur-gie et la sidérurgie.

Qu’est-ce qui fait la forcede vos entreprises ?D’abord, notre histoire. Une histoire d’entrepreneurs, une histoire humaine qui a commencé depuis près d’un siècle dans cette région. Mais égale-ment les valeurs qui nous rassemblent. Elles sont basées sur l’entreprenariat, l’autonomie, la responsabilité, la soli-darité et la confi ance. Nous sommes organisés, nous travaillons et avan-çons en réseau. C’était novateur hier, c’est très actuel, et c’est formidable-ment adaptable pour le futur. Ensuite, notre projet tourné vers nos clients est aussi une grande force. À l’écoute du marché et de ses tendances, nous proposons des solutions innovantes avec ses leviers d’action : la sécurité

pour nos collaborateurs et nos clients, la qualité et la technicité de nos réa-lisations, le professionnalisme de nos équipes, notre management et notre rentabilité. Nous donnons une impor-tance capitale aux conditions et moyens de travail, cela passe par la qualité de nos recrutements et par la formation. Notre management veille à placer chacun de nos collaborateurs au cœur du projet de l’entreprise. Concernant la rentabilité, parlons

sans langue de bois, un industriel doit pouvoir s’appuyer sur des partenaires solides pour faire vivre et évoluer du-rablement son outil de production.

Quel rôle pouvez-vous jouerpour aider les industrielsà répondre aux enjeux d’avenir ?L’anticipation est le maître mot. Anti-ciper les enjeux de demain en termes de productivité et disponibilité, de consommation d’énergies, d’améliora-tion de l’organisation et des coûts de maintenance, constitue la base de notre stratégie. Notre ambition est de proposer à nos clients des usines connectées et fl exibles qui apporte-ront une capacité d’autodiagnostic et de collecte de données. Des usines intelligentes qui permettront de réali-ser des économies d’énergies et de matières premières grâce à la coordi-nation des besoins et des disponibili-tés. L’innovation est pour nous un axe de développement essentiel. Nous souhaitons apporter aux industriels régionaux, les solutions d’un réseau mondial, Actemium. Le bénéfi ce client est évident : c’est l’addition des va-leurs ajoutées globales et locales.

CHIFFRESCLÉS

ORGANISATION :

8 entreprises en Picardie

ACTIVITÉ :Conception, réalisationet maintenance industrielle

EFFECTIF :

400 collaborateurs

NORMESOBTENUES :ISO 9001-14001-18001, MASE, QUALIFELEC, QUALIFROID


50 M€ZONED’INFLUENCE :Picardie

« Nos clients capitalisentsur l’expertise d’un réseau associée àun lien fortde proximité »

PHILIPPE LEPINE,DirecteurIndustrie Picardie

Services

aux

entreprises

ACTEMIUM

88

ARVATO FranceRue des Frères Lumière - ZAC Bois Rigault Nord - 62880 Vendin-le-VieilTél. : 03 21 74 88 00 - Fax : 03 21 78 83 01 - E-mail : [email protected]

www.arvato.fr

LES MÉTIERS DE LA RELATION CLIENT : LA CULTURE DU SERVICE

Pouvez-vous présenter arvato ?arvato est le leader français de la rela-tion client : nous réunissons l’en-semble des métiers de la relation client pour une vision à 360° des par-cours relationnels.Aujourd’hui, le lien entre marques et consommateurs est permanent - en magasin, au téléphone, sur le Web, dans la rue et jusqu’à la maison… - la diversité des points de rencontres entraîne une attente forte en termes d’expérience client, elle doit être fl uide et sans couture. arvato se situe à chacun de ces points de rencontre : depuis la conquête jusqu’à la fi délisa-tion, chaque occasion de contact doit être transformée en un moment clé, un moment qui va conforter la rela-tion parce qu’il aura été utile, simple et agréable.arvato appartient à Bertelsmann, pre-mier groupe média et services en Eu-rope. Cette année, nous célébrons nos 18 ans en France et sommes par ailleurs présents dans plus de 30 pays.

Ces dernières années, la relation client a été un marché en fort développement, est-ce encore le cas ?La relation client est un marché de création de valeur. Chez arvato, nous avons toujours considéré la relation client comme un centre de valeur et non de coût. Quand elles sont utiles, performantes mais aussi et avant tout humaines, chacune des relations nouées avec les consommateurs de-

vient créatrice de valeur autant que source de développement et d’écono-mies potentielles. C’est pour cela que nous adaptons chaque jour des solu-tions qui combinent les métiers du CRM, de la SCM, des services fi nan-ciers, du marketing digital et du e-commerce. Et pour augmenter la va-leur, relationnelle autant que fi nancière des marques, nous prenons en charge leurs services opération-nels, nous gérons leur relation client et nous contribuons à transformer leurs modèles commerciaux (e-com-merce, diversifi cation, internationali-sation…). La relation client est un marché qui demeure en développe-ment et qui évolue sans cesse : les nouveaux enjeux comme la connais-sance client et le big data amène la création de nouveaux métiers comme, par exemple, celui du data analyst.

Comment expliquez-vous la réussite d’arvato ?Je crois qu’elle repose principalement sur notre culture d’entreprise qui place collaborateurs et clients au cœur d’un même projet. arvato s’ap-puie sur des valeurs fortes, nos Essen-tials : partenariat, esprit d’entreprise, créativité et responsabilité sociale sont les fondements de notre réussite.À travers ces valeurs, arvato ouvre lar-gement le champ des possibles et fa-vorise les initiatives créatives et in-novantes.

Peut-on parler d’une croissance qui repose sur des Femmes et des Hommes ?Effectivement. Une entreprise de services est une entreprise qui se construit essentiellement sur ses Ressources Humaines.La réussite n’est au rendez-vous que si les collaborateurs partagent la culture et l’état d’esprit du service.Ils sont des experts dans leur domaine mais cela ne suffi t pas. Le sens des responsabilités, l’autonomie, l’enga-gement au service de nos clients sont des qualités essentielles pour appré-hender pleinement la relation client.

Services

ARVATO France

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

1996ACTIVITÉ : Relation client

EFFECTIF :

12000 personnes


402 M€

ZONE D’INFLUENCE : Présence sur l’ensemble du territoire fran-çais et plus de

110 IMPLANTATIONS à travers le monde.

LUDOVIC LEMPIRE, Président Directeur Général

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CCI AMIENS-PICARDIE6 Boulevard de Belfort - CS 73 902- 80 039 AMIENS CEDEXTél. 03 22 82 22 22

www.amiens-picardie.cci.fr

PROMOUVOIR L’ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE

BERNARD DÉSÉRABLE,Présidentde la CCIAmiens-Picardie

Quels sont les atoutsprincipaux du territoire ?C’est sans aucun doute son accessi-bilité optimale et ses capacités d’accueil. A portée de 20 millions de consommateurs des bassins du Nord et d’Ile-de-France, Amiens et sa région se situent à la croisée des autoroutes A1, A16, A29 et à quelques encablures des plus grands ports européens que sont Le Havre et Anvers. Ajoutons à cela, la proxi-mité des aéroports de Roissy-CDG et Beauvais-Tillé qui complètent la multimodalité de notre territoire. Outre les infrastructures, les entre-prises trouvent ici des espaces amé-nagés pour accueillir leurs activités.

Comment traduirela dynamique entrepreneurialedu territoire ?Elle est avant tout humaine et confraternelle. Nous animons une vingtaine de clubs regroupant plus de 700 dirigeants ! Lors de ces ren-contres informelles, les chefs d’en-treprise échangent en toute convi-vialité et travaillent sur des problématiques communes. Cette communauté de dirigeants impli-

quée dans l’essor du territoire est complétée par un réseau d’Ambassa-deurs. 130 dirigeants sont ainsi mobilisés pour promouvoir notre territoire et faire venir de nouvelles entreprises.

L’implantation d’entreprise est au cœur de votre action.Concrètement que proposez-vous ?La CCI Amiens-Picardie a une ap-proche pragmatique. Nous dé-ployons une stratégie d’offre fon-cière et immobilière pour apporter des solutions aux demandes des entreprises. Grâce aux parcs d’acti-vités modernes et durables, elles peuvent acquérir des terrains et

faire construire les locaux dont elles ont besoin. Nous développons aussi de l’immobilier. Pépinières, hôtels d’entreprises, villages PME-PMI per-mettent aux entreprises de s’installer rapidement dans des locaux modernes adaptés à leurs contraintes. Toutes les offres immobilières ou foncières de la Somme sont recensées sur le site www.somme-d-opportunites.com. Avec un rapport qualité/prix compé-titif, nous sommes à même de trouver une solution pour chaque demande.

Comment accompagnez-vousl’installation d’une entreprise ?L’ensemble des projets d’implanta-tion sur le territoire bénéfi cie d’un accompagnement sur mesure. Nos équipes de professionnels, aguerris à la plus grande confi dentialité, maîtrisent très bien le territoire et son offre, les aides et opportunités à saisir. La CCI Amiens-Picardie vous propose un accompagnement glo-bal, de la recherche de locaux à l’installation, et naturellement après.

« Favoriser et accompagner votre implanta-tion »

Services

aux

entreprises

CCI AMIENS-PICARDIE

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des pôleséconomiques fortsPour développer l’activité locale, la CCI Amiens-Picardie mise surl’implantation des entreprises. Construction de villages d’entreprise,

d’activités, tout est fait pour répondre aux cahiers des charges desentreprises locales et des candidates à l’installation sur notre territoire.

60 ans après sa création par la CCI d’Amiens, l’Espace Industriel Nord(EIN) est toujours la plus grande zone d’activités de Picardie. Avec �� 0emplois et 270 entreprises, l’EIN représente 28 millions d’eurosde recette annuelle pour les collectivités locales. Pour assurer son avenir,la CCI Amiens-Picardie et Amiens Métropole engagent une redynamisation�Au programme : des aménagements urbains rénovés, plus de servicespour les entreprises et les salariés, des solutions de mutualisation entreentreprises… Et aussi, pour être au plus proche des préoccupations desentrepri�� la mise à disposition d’un manager de zone dont la missionest d’animer, promouvoir et servir les entreprises de l’EIN.

250 ha

entreprises au 30/06/14

336 emplois4 471

Le Pôle Jules-V��s’impose

Une demandeen hausse

Depuis 2011, 33 nouvelles entreprises se sontinstallées sur le Pôle Jules-Verne. Parallèlement,�� 11 supplémentaires�� pour y construire des locaux d’ici quelques ��La demande est telle que seuls 30 hectares sontactuellement disponibles dont un unique terrainde 9 hectares ��

Pour la deuxième tranche de l’écovillage sur le Pôle Jules-V�� la CCI a choisi une solution constructive très pertinente entermes d'innovation et de respect de l'environnement.!"�� #�� $�%�� & �� '(��est novatrice, c’est une première en France. Cette technique�� !��)� *�� une grande optimisation thermique, structurelle et esthétique.Les économies à long terme sont donc conséquentes. Des atoutsqui séduiront durablement les entreprises installées dans�� '(��

Innovation nationale pour l’écovillage 2

e sur le Pès pe

Soptol18 rue de Verdun - 80 400 HamTél. 03 23 81 29 97 - Fax. 03 23 81 47 10www.soptol.com

TÔLERIE, DE LA PIÈCE UNIQUE À LA PETITE SÉRIE

Depuis 27 ans, Soptol propose son savoir-faire en tôlerie et chaudronnerie fi ne ?En effet, nous avons créé l’entreprise en 1987 et depuis, elle ne cesse de se développer grâce à nos compétences, et surtout à l’ exigence de nos clients. La tôlerie fi ne, comme la chaudronne-rie fi ne, est un travail de précision qui demande de nombreuses qualités. Nos

salariés sont stables, certains sont venus avec leur savoir-faire, d’autres ont été formés en interne, mais tous ont ce même amour du travail bien fait. C’est la qualité qui fait venir les clients. Nous n’avons pas de service commercial, notre savoir-faire est re-connu et le bouche-à-oreille fait le reste !

Votre clientèle est répartie dans tout le nord de la France ?Nous sommes sous-traitants pour des industries très diversifi ées : agroali-mentaire, chimie, pharmacie, bâti-ment… Nous produisons des pièces unitaires ou de petites séries à la de-mande pour des clients qui vont, en effet, bien au-delà de la Picardie. Que le client arrive avec ses propres plans ou juste avec une idée à développer dans nos ateliers, il sait que nous se-rons effi caces et réactifs. Nous avons l’habitude de travailler à fl ux tendus pour satisfaire aux exigences de notre clientèle. C’est pourquoi notre activité n’est pas délocalisable…

Dans cette course à la productivité et la rapidité, vous investissez sans cesse ?Bien sûr, c’est important d’être à la pointe pour faire un travail rapide et de qualité sur des matériaux comme l’inox, l’aluminium ou l’acier. Nous découpons sur notre centre d’usinage au laser et nous investissons réguliè-rement dans de nouvelles machines de production à commande numérique. Actuellement, nous réfl échissons à l’acquisition d’un robot de soudure. Autant de moyens d’accentuer encore notre productivité et surtout notre réactivité, sans perdre en qualité et en précision sur des pièces sur mesure !

Services

aux

entreprises

SOPTOL

« Nous fabri-quons tout ce que l’on ne trouve pas au catalogue, de la pièce unique à la petite série »

FRANCISORIER,DirigeantCHIFFRES

CLÉS

DATE DE CRÉATION :

1987STATUT :

S.A.S.ACTIVITÉ : tôlerie et chaudronnerie fi ne

EFFECTIF :

27 salariésCHIFFRE D’AFFAIRES :

2,7 M€

ZONE D’INFLUENCE : Nord de la France

92

SAS DALLETRue des Sentiers de Beauvais - 80 700 BeuvraignesTél. 03 22 87 16 32 - Fax. 03 22 87 29 07

www.dallet.fr

LE SAVOIR FAIRE DU POLYESTER SUR MESURE

Questions à…SOPHIE CARONResponsable de la SAS Dallet

Quels sont les avantagesdu polyester, votre cœur de métier ?Le polyester est à base de résine et de fi bre de verre. C’est un matériau qui permet toutes les formes et toutes les couleurs pour des pièces sur-mesure vouées à tout type d’utilisations. Nous faisons donc de la sous-trai-tance industrielle pour des clients di-vers et variés avec des pièces en pe-tites et moyennes séries : pièces agricoles, coffres à gaz, habillage in-térieur de fourgon, etc… Grâce au polyester, nos pièces ont des proprié-tés mécaniques et thermiques : étan-chéité, protection, tout en étant lé-gères et très résistantes. Nous faisons vraiment du sur-mesure, avec rapidité et effi cacité, pour satisfaire les de-mandes spécifi ques de nos clients qui se situent dans un rayon de 150 km.

L’entreprise Dallet a déjàune longue histoire de confi ance avec ses clients ?En effet, son savoir-faire est connu et reconnu depuis 1973. Les réelles com-pétences, des hommes et des ma-chines, sont cultivées ici. D’autant que pour perpétuer ce savoir-faire l’entreprise a été reprise en 2007 par trois anciens salariés qui se veulent garant de la qualité, de la technicité et de la réactivité de l’entreprise. Pour cela, elle bénéfi cie d’un emplacement géographique stratégique le long de l’autoroute A1 entre Lille et Paris. Les clients sont d’ailleurs fi dèles et savent qu’ils peuvent compter sur nous pour une sous-traitance sans accroc.

Outre la sous-traitance vous avez aussi une activité plus saisonnière ?Si la sous-traitance industrielle est un réel savoir-faire, notre activité princi-pale est la conception, la fabrication

et l’installation de toboggans et jeux aquatiques pour les campings et mu-nicipalités. Tout est fait sur place, produit dans nos ateliers à Beu-vraignes puis installé dans toute la France. Nous nous adaptons au site, au choix et au budget de chaque client. Là encore, nous aimons propo-ser du sur-mesure. À ce jour, nous avons plus de 500 installations à tra-vers tout le pays, principalement en Bretagne et dans le sud de la France. Malgré l’éloignement de notre clien-tèle, nous nous faisons un point d’hon-neur à toujours être très réactifs !

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1 973STATUT :

S.A.S.ACTIVITÉ :réalisation de pièces en polyester

EFFECTIF :

15salariésCHIFFRE D’AFFAIRES :1 765 855 €

ZONE D’INFLUENCE :France entière

Services

aux

entreprises

SAS DALLET

« Notre forcepour la sous-trai-tance industrielleréside dans notresouplessed’adaptation »

93

ESAT – Picardie Ateliers40 rue du Fief ZI Nord - 80000 AmiensT. 0322673160 Fax 0322673169cat.amiens.direction@adapei80.orgwww.esat-picardie-ateliers.fr

UN SERVICE DE BLANCHISSERIEMODERNE ET RESPECTUEUXDE L’ENVIRONNEMENT

Depuis mars dernier, la nouvelleblanchisserie commence à fidéliserles clients?C’est un nouveau service que l’on pro-pose aux entreprises et collectivités.Nous avons créé un atelier blanchisse-rie entièrement neuf sur plus de 400m². Ce qui nous a permis de nouséquiper avec du matériel moderne etrespectueux de l’environnement. Nouspouvons laver le linge et même grâceau concept « RABC » le rendre « puret indemne de bactéries ». Depuisl’ouverture, nos premiers clientsvoient à quel point notre personneld’adultes en situation de handicap estparfaitement formé et compétentdans cette nouvelle tâche. Le chal-lenge a été brillamment relevé partoutes nos équipes et d’ores et déjà,nous pouvons augmenter notre capa-cité de traitement jusqu’à une tonnede linge par jour. Un service que l’onpeut apporter à toutes sortes declients, de l’hôtellerie/restaurationaux salons de coiffure, en passant parles maisons de retraite et foyers

divers… Un gain de temps, d’énergieet des économies pour eux, d’autantque nous nous chargeons du transportet des livraisons.

Vous entretenez depuis longtempsce lien de services et de proximitéavec les entreprises?Sous-traitance, conditionnement di-vers, entretien d’espaces verts, celafait 40 ans que les entreprises peuventbénéficier de nos services tout enaidant des travailleurs handicapés àretrouver une activité valorisante.Situés au cœur de la Zone industrielleNord, nous avons tissé des partena-

riats avec de grandes entreprises pourproduire dans nos locaux et avec desmachines mises à disposition, despièces pour l’industrie automobile ouélectrique. Mais nous avons aussi lacapacité d’effectuer des prestationsau sein même des entreprises. Notresavoir-faire est reconnu, mais ce sontsurtout notre réactivité et notre adap-tabilité qui ont fidélisé nos clientsprofessionnels.

C’est un partenariatgagnant gagnant?Bien entendu, chacun sort enrichi denos collaborations. Nos travailleurshandicapés, encadrés par des moni-teurs d’ateliers diplômés, sont accom-pagnés dans le développement deleurs compétences. Nos clientstrouvent des services adaptés à leursdemandes et gagnent en productivité.Sans oublier que le recours à la sous-traitance ou à l’achat de produits etservices réalisés en ESAT permet auxemployeurs de s’acquitter d’une partiede leurs contributions AGEFIPH (nepouvant dépasser 50 % des obliga-tions de l’entreprise).

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1971ACTIVITÉ :Sous-traitance,espaces verts,maraîchagebio,blanchisserieindustrielle,prestationsen entreprise.

EFFECTIF :

110collaborateurs


720K€

ZONED’INFLUENCE :AmiensMétropole

« Depuis plusde quarante ans,l’ESAT s’est forgéune solide expé-rience en matièrede sous-traitanceet de servicesaux entreprises »

CHRISTIANHENNEREZ,Directeur

Services

aux

entreprises

ESATPICARDIE ATELIERS

94

Cofely ServicesPôle Jules Verne - 16 allée du Nautilus - 80 440 GlisyTél. 03 22 34 11 00 - Fax. 03 22 34 11 09

L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU CŒUR DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

Du chauffage à la gestion énergétique au sens large, Cofely a su développer ses savoir-faire ?Nous sommes connus pour l’exploita-tion des installations de chauffage dans l’habitat collectif pour l’OPAC de l’Oise, la SIP et l’OPSOM par exemple ou de bâtiments communaux, mais aujourd’hui les clients attendent bien plus. C’est pourquoi nous avons déve-loppé d’autres compétences dans l’ef-fi cacité énergétique, les services mul-ti-techniques et l’externalisation pour les entreprises et les collectivités. Un client doit se consacrer uniquement à son process, pour cela, nous assurons la gestion des installations ther-miques, la performance énergétique du bâti (travaux d’isolation…) jusqu’à l’intégration de services com-plets comme les travaux d’aménage-ment, les contrôles réglementaires et le facilities management… Une offre clé en main qui libère les entrepre-neurs des tracas quotidiens tout en leur garantissant une qualité de ser-vice et des économies garanties.

Face à la concurrence qu’est-ce qui fait la différence ?Nous remportons de nouveaux mar-chés et notre chiffre d’affaires est en constante augmentation. Pour cela, nos experts conçoivent, réalisent et gèrent en permanence des solutions sur mesure « smart et durables ». Si le savoir-faire de nos techniciens chauf-fagistes et climatistes est important, c’est aussi leur réactivité et leur écoute qui compte aux yeux de nos

clients. Notre engagement de proxi-mité passe par la communication et l’échange avec les donneurs d’ordre et les usagers. Les clients veulent être tenus informés de nos interventions, mais aussi comprendre ce qui a été fait et pouvoir discuter avec un colla-borateur compétent et impliqué. Nous faisons en sorte que nos salariés se sentent bien au sein de l’entreprise afi n que leur investissement soit bé-néfi que pour nos clients. Côté réacti-vité, nous ne travaillons qu’avec des sous-traitants locaux et nos techni-ciens sont dotés d’I pad qui les rendent plus effi caces et performants dans leurs interventions, ainsi que dans le reporting client, grâce à un centre de supervision.

Vos compétences sont innovantes pour satisfaire tout type de clients ?Nous travaillons pour l’habitat, l’in-dustrie, le tertiaire privé et public et les collectivités. Chacun à des besoins particuliers pour lesquels nous faisons des études personnalisées. Aujourd’hui, nous pouvons proposer des concepts novateurs comme les énergies renouvelables (réseau de chaleur biomasse : étouvie à Amiens, Saint-Quentin et Soissons), et la ges-tion globale en passant de la concep-tion, à la réalisation, à l’exploitation jusqu’au fi nancement. Autre innova-tion en lien avec notre cœur de mé-tier : le contrat de performance éner-gétique. Impossible de réhabiliter une chaufferie sans prendre en compte l’ensemble du bâti afi n d’optimiser l’économie liée à l’énergie. Cofely s’est entourée d’ingénieurs compétents pour proposer un accompagnement global afi n d’aider nos clients à ré-duire leur consommation et leurs fac-tures. Sur la base d’un diagnostic complet, nous nous engageons à réa-liser les travaux (installations tech-niques, isolation…) avec une garan-tie de résultat dans la durée.

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

2009ACTIVITÉ : Société de Services en Effi cacité Energétique et Environne-mentale

EFFECTIF :

180 collaborateurs


70 M€

ZONE D’INFLUENCE : Picardie

« Que ce soit pour les collectivités ou les entreprises, l’amélioration de la performance énergétique est un enjeu important. »

DAVID LEMAÎTRE, Directeur régional Picardie

Services

aux

entreprises

COFELY SERVICESGROUPE GDF SUEZ

95

8 LIEUX DE FORMATIONS :SOMME : Amiens - Frivillewww.promeo-formation.fr

LE PREMIER CENTRE EN FRANCE DE FORMATION PROFESSIONNELLEAUX MÉTIERS DE L’INDUSTRIE

Services

aux

entreprises

PROMEO

PROMEO est un acteur incontournablede l’insertion ?Notre métier, c’est la formation. Mais au-delà de ce

savoir-faire, nous travaillons réellement à l’avenir des pu-blics que nous accueillons et que nous formons. Offrir des compétences et des savoir-faire n’est pas suffi sant, il faut aussi créer un lien fort avec les entreprises afi n d’amener

les personnes formées dans le monde du travail. Ainsi, nous accompagnons des jeunes en Alternance aux niveaux BAC, BTS, Licence, Master et Ingénieurs dans 80 formations différentes, en contrat d’apprentissage ou de professionna-lisation. PROMEO accueille aujourd’hui 3 200 étudiants « Alternautes » répartis dans nos 8 centres de la Picardie. Notre fi erté ? La réussite de ces jeunes avec 87 % de succès aux examens et surtout 91 % d’insertion dont plus de la moitié dans les entre-prises d’accueil ! Mais nous nous investissons aus-si dans la forma-tion et la qualifi -cation des publics deman-deurs d’emploi, de tous niveaux et dans tous les métiers techniques et tertiaires de l’Industrie. Il faut souligner là, la forte impli-cation du Conseil Régional, de Pôle Emploi et des MIEF pour nous aider dans cette mission diffi cile de l’insertion.

Vous êtes aussi le partenaire privilégiédes entreprises pour la formation de leurs salariés ?Aider à l’insertion professionnelle est une chose, mais pou-voir s’épanouir dans un poste, développer de nouvelles compétences et même évoluer au sein de son entreprise, sont des défi s sans cesse renouvelés. Les entreprises sont demandeuses d’un réel partenaire pour l’accompagnement de leurs salariés. PROMEO agit pour la réussite des entre-prises et de leurs salariés. Nous faisons donc de la forma-tion continue sur tous les métiers techniques industriels en logistique, qualité sécurité environnement, gestion, informatique et langues étrangères pour plus de 26 000 stagiaires par an. Car une entreprise qui sait faire évoluer les savoir-faire de ses salariés en même temps que son développement s’assure un avenir meilleur.PROMEO investit également beaucoup dans l’accompagne-ment des dirigeants, du Top Management et de tous les

« Nous avonsété créés il ya 30 ans, parles entreprises… pour lesentreprises... »

MAXde ROQUELEUIL,Directeur

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RAPPROCHEMENT RÉGIONAL:

2013ACTIVITÉ :Centrede formation professionnelle

EFFECTIF :

500collaborateurs


responsables de service avec une offre très complète de diagnostics, coaching et autres formations inter ou intra-entreprise.

Quels sont les points forts de PROMEO ?PROMEO a de nombreux atouts. Régionalisé depuis 2 ans, avec le regroupement des AFPI – CFAI – AFDE de Picardie, PROMEO a d’abord la chance d’avoir huit centres de forma-tions, idéalement situés sur les 3 départements de la ré-gion (Amiens, Beauvais, Chauny, Compiègne, Friville, Saint-Quentin, Senlis et Soissons). Un maillage du terri-toire qui permet à PROMEO de proposer des formations de proximité proche des entreprises et des stagiaires. Et puis historiquement, notre identité, c’est l’entreprise ! Nous avons été créés par les entreprises, pour les entreprises, il y a 30 ans. Avec l’UIMM et le MEDEF, membres fondateurs,

nous entretenons un réseau très privilégié avec toutes les entre-prises de la ré-gion. Avec plus de 3 000 entre-prises parte-naires, qui ac-cueillent des stagiaires, aident aux formations ou envoient leurs

salariés en formation continue, PROMEO est réellement un interlocuteur privilégié.Enfi n, PROMEO se différencie par son équipe de formateurs, tous spécialistes de leur métier et passionnés par la réus-site des Alternautes et des stagiaires. Nous sommes 500 chez PROMEO à travailler tous les jours pour la réussite de nos clients ! Et pour que leurs salariés ou futurs salariés soient performants, ils bénéfi cient de la qualité de nos ate-liers, de nos salles de cours et de nos équipements péda-gogiques et informatiques…

Votre lien avec le monde professionnel vous permet d’avoir une offre adaptée et personnalisée ?Depuis notre création, nous sommes à l’écoute des entre-prises et des salariés, sur le terrain. Notre connaissance du tissu industriel, des problématiques professionnelles et du territoire picard nous permet d’offrir des formations en prise avec la réalité des métiers et les besoins des entre-prises. Au fi l des années, notre offre s’affi ne, se complète, s’étoffe pour suivre les évolutions techniques et les nou-velles compétences indispensables. Nous continuons donc notre développement en créant de nouvelles formations

parfaitement en adéquation avec les besoins des entre-prises et poursuivons notre partenariat avec l’UIMM avec comme objectif la valorisa-tion des métiers industriels. Notre but est de garantir aux entreprises les compé-tences qu’elles recherchent aujourd’hui ou demain.

Et grâce à notre projet d’entreprise CAP INNOV, que nous venons de lancer à échéance 2016, nous allons pouvoir offrir toujours plus de proximité avec l’entreprise, et énor-mément d’innovations pédagogiques et d’individualisation visant à mieux certifi er les compétences acquises. Et comme les nouvelles technologies et les formations à dis-tance sont aussi indispensables, bientôt vous aurez un MOOC PROMEO en ligne !

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AISNE : Saint Quentin - Chauny - SoissonsOISE : Beauvais - Compiègne - Senliswww.promeo-formation.fr

97

LES COURRIERS AUTOMOBILES PICARDS5 rue René Cassin 80 136 RiveryTél. 0322707070 Fax 0322707071www. CAP80.com/www.voyagepassion.com

AU SERVICE DU TERRITOIRE ET DES BESOINSDE MOBILITÉ DE SA POPULATION

Les courriers automobilespicards aident dansles déplacements au quotidien ?Nous sommes à l’écoute des besoinsdes populations et des collectivitéspour sillonner la Picardie et permettreà chacun, salariés ou écoliers, de serendre sur son lieu de travail. Avec300 véhicules et pas moins de 13 mil-lions de km par an au compteur, nousfaisons tout pour simplifier la mobili-té des picards en toute flexibilité. Lerécent changement des rythmes sco-laires nous a permis de montrer notreréactivité en nous adaptant rapide-ment aux nouveaux horaires desécoles sans coût supplémentaire pourles collectivités car nous sommes res-pectueux des deniers publics. Nousaccompagnons aussi en toute sécuritéles enfants pour les sorties périsco-laires (piscine, stade…) ou éduca-tives (classes vertes, voyages linguis-tiques…). Nos sites répartis sur leterritoire à Abbeville, Noyon et Rivery,sans oublier les transports urbains ausein de la ville de Soissons, nous per-mettent de répondre aux demandes denos clients : collectivités, entreprisesou particuliers.

En effet, vous êtes aussi devenusspécialistes du voyage sur mesure?Nous pouvons organiser des sortiespour les groupes, les clubs, les asso-ciations, les personnes âgées, maisaussi proposer des déplacements trèsconviviaux lors de mariages parexemple. Les entreprises ont l’habi-tude de faire appel à nos services pourleurs congrès, séminaires et autresréunions de travail. Dernièrement,nous avons transporté pas moins de900 pharmaciens pour un congrès surAmiens. Notre savoir-faire logistiquenous permet aussi d’affréter desconfrères locaux pour des événementsexceptionnels avec 2000 à 3000personnes… Autre facette de notremétier : notre service de voyages esten plein développement actuelle-ment. Cabarets, restaurants, spec-tacles, visites touristiques, nouspouvons nous charger uniquement dutransport ou offrir un produit clé enmain transport et réservations com-prises, au choix du client. Les séjoursen Italie, en Croatie ou en Espagneont aussi beaucoup de succès.Sur le site Internet www.voyagepas-sion.com, ouvert à tout public, cha-cun trouve son bonheur à petits prix,avec des voyages en car ou même enavion.

Vous êtes aussi engagés pourla protection de l’environnement?

Bien sûr, en tant qu’autocariste, nousnous devons d’être vigilants. Nos vé-hicules répondent aux dernièresnormes en vigueur et nos achats devéhicules prennent en compte ladiminution de la pollution. Nos chauf-feurs sont formés à une conduitesouple et intelligente : agréable pourles passagers et moins nocive pourl’environnement. Nous développonsaussi des services de mobilité doucepour les entreprises. Nous pouvonspar exemple leur proposer une flottede vélos pour des déplacements ausein d’un site imposant ou pour unemobilité inter-entreprises. De nom-breuses prestations sur mesurepeuvent être mises en place. Noussommes des professionnels de la mo-bilité, sous toutes ses formes !

« Nos cars s’équipentsuivant les nouvellesnormes. Ils sontaccessibles auxpersonnes handicapées.Et nous mettonsprogressivementen place la géolocali-sation et le wifi pourrépondre aux attentesde la clientèle. »

JEAN-MICHELBLOCH,Directeur Général

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1933STATUT :

S.A.ACTIVITÉ :Tout transportterrestre devoyageurs etagence de voyage

EFFECTIF :


32 M€ZONED’INFLUENCE :Picardie

Services

LES COURRIERS AUTOMOBILES PICARDS

98

LES COURRIERS AUTOMOBILES PICARDS - RIVERY - 03 22 70 70 70

PLUG IT36, bis rue Saint-Fuscien 80 000 AmiensTél. 03 22 22 10 90 - Fax 03 22 80 76 52Horaires 8h – 12h30, 14h -18h30

www.plug-it.com

BUREAU VIRTUEL, CLOUD, DATA CENTER, TOUTES VOS DONNÉES À PORTÉE DE MAIN

Avant même la construction de son data center, Plug it propose déjà l’ensemble des services d’héberge-ment à distance ?Fin 2015, le data center picard, Ethernet Bank, fonctionnera sur la ZAC des bornes du temps à Argoeuves. Comme la proximité est primordiale, nous y exploiterons en propre des es-paces d’hébergement. Mais au-jourd’hui déjà, grâce à des partena-riats sur Lille nous proposons des infrastructures performantes et hau-tement sécurisée pour un héberge-ment garantissant un très haut niveau de résilience et permettant la mise en œuvre de PRA et PCA. Colocation de baies, offre de transport Internet sur mesure, installation et maintenance des équipements à la demande, les entreprises peuvent assurer la sécuri-té de leurs données en profi tant en plus d’un véritable service de proxi-mité.

Pour proposer un accompagnement à la carte, Plug it est en plein développement ?

Depuis la création de l’entreprise, il y a 15 ans, nous avons toujours eu cette volonté d’accompagner nos clients selon leurs spécifi cités ou leur secteur (PME, agence immo, experts comptables) en proposant des ser-vices taillés sur mesure pour les pros, des logiciels et des plateformes adap-tés. Nous continuons à progresser sur nos savoir-faire historiques comme la maintenance avec délai d’intervention

très rapide, l’infogérance hébergée, l’audit et l’ingénierie réseau ou la vente de matériels dédiés au cloud computing avec bureau virtuel ou messagerie collaborative par exemple. Mais face à la montée en puissance de notre activité, nous avons renforcé nos équipes et développé des savoir-faire encore plus pointus grâce à des programmes de certifi cation par de grands constructeurs et des forma-tions. Car la qualité de services, l’écoute et la réactivité sont essen-tiels pour nous. Actuellement, nous ouvrons aussi des plateformes de ser-vices « On demand » où les utilisa-teurs peuvent eux-mêmes créer en ligne leurs serveurs et les confi gurer.Services de Backup en ligne – Messa-gerie en ligne – Création de site web en ligne…

Les entreprises sont encore frileuses sur l’externalisation de données ?Encore un peu trop, surtout dans notre région. Nous sommes surpris de voir que notre croissance, avec un chiffre d’affaires en augmentation de 30 %, se fait notamment avec des entreprises parisiennes. Elles trouvent chez nous la même qualité que dans les grands groupes, une garantie de sécurité et un investissement fort en termes de services de proximité. Nous serions ravis d’offrir notre savoir-faire localement, c’est même notre but pre-mier. D’autant que partir sur nos solu-tions, c’est faire des économies tout en optimisant les ressources de l’en-treprise. Avec notre large éventail de solutions en cloud (virtualisation de poste de travail, extranet sécurisé, serveurs privés ou mutualisés), en sauvegarde de données (stockage, ar-chivage, certifi cats) ou plus simple-ment en téléphonie IP centrex ou liai-sons Internet, chacun trouvera la prestation adaptée à son activité et à son fonctionnement.

« Nous proposons une offre équiva-lente aux grands groupes parisiens à des prix très compétitifs »

YVES KESSOUS, Gérant

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

1999STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ : Cloud computing Infogérance Maintenance Infrastructures réseaux

EFFECTIF :


2 M€ZONE D’INFLUENCE : Nord de la France Région Parisienne

Services

PLUG IT

100

GEORGES INDUSTRIES109 rue André-Durouchez, Espace industriel Nord, 80 084 AmiensTél. 03 22 67 37 37www.georgesindustrie.com

FABRICATION DE STRUCTURES MÉTALLIQUES ET DE PARTIES DE STRUCTURES

L’entreprise s’appuie sur son savoir-faire en tôlerie fi ne pour diversifi er ses services aux entreprises ?Longtemps, Georges Industrie a été uniquement associée aux cloisons, notre savoir-faire historique. Mais aujourd’hui, nous multiplions nos compétences dans tout type de tra-vaux des métaux en feuille. Cisaillage,

poinçonnage, pliage, soudure, méca-no-soudure, peinture... Nous maîtri-sons toutes les étapes qui permettent de travailler l’aluminium, l’inox, l’acier ou la tôle prélaquée… C’est un peu de l’origami ! On part d’un matériau en feuille pour en faire une porte, une armoire électrique, un présentoir de publicités, un portail, un chariot, une trappe, des étagères, des profi lés pour la menuiserie ou des pièces pour les couvreurs…

Vous avez tissé de véritables partenariats avec vos clients ? La confi ance s’est installée, nos clients sont fi dèles. Ils savent que l’on travaille vite et bien. Que ce soit pour de petites ou moyennes séries, notre réactivité est essentielle. Nous travaillons pour des PME-PMI, des ar-tisans ou des industriels qui ont be-soin de pièces sur mesure que l’on ne trouve pas dans le commerce. Certains arrivent avec des plans déjà précis que l’on respecte à la lettre. D’autres nous demandent une étude en interne car nous avons aussi les compétences pour bâtir un projet avec nos clients, de la conception à la réalisation.

Vos nouveaux clients vous apportent aussi de nouveaux défi s ?C’est l’intérêt de notre métier, on ne se fi xe aucune limite. On peut chaque jour élargir notre panel de produits et les possibilités de création de l’entre-prise. Chaque nouveau projet est l’oc-casion de développer les compétences de nos équipes, nos techniques ou d’utiliser au mieux notre parc de ma-chines. Même si l’on est la plus vieille usine de la zone industrielle nord, on

est toujours dans une démarche de progrès. Nous faisons même bénéfi -cier nos clients de compétences parti-culières. C’est le cas avec notre sa-voir-faire sur la tôle inox, matériau diffi cile à travailler, que nous maîtri-sons grâce à notre expérience auprès de l’industrie pharmaceutique. Nous pouvons aussi intervenir uniquement sur les fi nitions et la peinture par exemple. Intégrée dans nos locaux, une chaîne complète de peinture nous permet d’être très réactif sur tout type de pièces, grâce entre autres à nos panneaux radian de 26 kw per-mettant un séchage ultra rapide. Toutes les teintes sont possibles sur métal ou sur verre pour embellir des pièces allant de la plus petite jusqu’à 12 m de long… Notre champ d’action est très vaste !

Services

GEORGES INDUSTRIE

« Notre savoir-faire dans la fabrication de pièces à façon offre des services très vastes aux entreprises »

SÉBASTIEN ROHART, Directeur de Production

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

1961STATUT :

S.A.R.L.en location gérance

ACTIVITÉ : Tôlerie fi ne, soudure, peinture

EFFECTIF :

14 salariésCHIFFRE D’AFFAIRES :

1 M€

ZONE D’INFLUENCE : Nord et Picardie

101

Actis Baker TillyPôle Jules-Verne, Immeuble Kéréonrue Mathias-Sandorf - 80440 BovesTél. 03 22660660 - Fax 03 22660661

UN ACCOMPAGNEMENT DE L’ENTREPRISEDANS TOUTES LES ÉTAPES DE SON DÉVELOPPEMENT

Les chiffres sont un passageobligé pour les professionnels maisvous êtes là pour les seconder?Nous offrons nos services sur touttype d’activités liées aux chiffres clésde l’entreprise : tableau de bord,achat, investissement… Chez ActisBaker Tilly, de par notre formation etnos compétences, nous sommes pluri-disciplinaires et pouvons nous char-ger de tout ce qui concerne le droitfiscal et social dans une véritable re-lation de confiance avec nos clients.Nous nous chargeons de certains re-crutements ou de la formation despersonnels comptable. Nous pouvonsaussi prendre en charge les fonctionsque les entreprises souhaitent exter-naliser : comptabilité, déclaration depaie, gestion RH, secrétariat juri-dique, audit…

Vous offrez une écoutede proximité en vous appuyantsur la force d’un réseau?En effet, nous faisons partie du réseauBaker Tilly France qui nous permetd’avoir les moyens et les méthodesdes grands groupes tout en restant àtaille humaine. D’autant que le réseaufonctionne avec une organisation fé-déraliste qui permet de réellementconjuguer proximité et réseau inter-national autour d’une même vision duservice client. Nous nous impliquonsfortement sur le terrain auprès de nosclients, quelle que soit la taille deleur entreprise, de la TPE au groupeinternational. À son écoute, dispo-nibles, nous essayons de déceler sesbesoins et de l’orienter vers lesbonnes décisions. C’est un accompa-gnement au quotidien dans ses pro-jets de développement. Notre fierté,c’est d’aller au-delà des outils et destechniques pour instaurer une rela-

tion de confiance et d’engagementréciproque, en toute convivialité avecnos clients. Pour cela, nous pouvonsnous appuyer sur une équipe jeune,soudée et dynamique qui s’investit ets’engage pour que vive l’entreprise etses valeurs.

Vous êtes aussi précurseursdans des solutions collaboratives?Évidemment, nous proposons desprestations à la carte, en fonction desbesoins de chaque entreprise. Et lesnouvelles technologies nous aident àoffrir à nos clients des solutions inno-vantes, pratiques et collaboratives.

Ainsi, nous pouvons mettre à disposi-tion des outils de paie ou de compta-bilité en ligne. Le client a son propreaccès pour la gestion au jour le jour,mais nous gardons une certaine maî-trise pour pouvoir l’aider ponctuelle-ment. La e-gestion permet aussi deprendre le relais d’un salarié absentou de laisser au client le choix d’ex-ternaliser uniquement une partie desa comptabilité. C’est lui qui choisit àpartir de quelle étape de sa gestion,nous prenons le relais. Dans ce mêmeesprit de collaboration et de démarchede progrès, nous sommes aussi pré-curseurs dans la mise en place d’outilset de comptes-rendus clients pédago-giques. Plus que des prestataires,nous sommes réellement les parte-naires de nos clients.

« Ce qui comptele plus pournous, ce sontles hommeset leurs projets »

CHRISTOPHE RUINET GRÉGORY KRUMBANK

Co-gérants et associés.

Services

aux

entreprises

ACTIS BAKER TILLY

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

2001STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :expertisecomptable,audit, conseil

EFFECTIF :


2 M€ZONED’INFLUENCE :Bassin picardet au-delà

102

MENTION & CO51 avenue Roger-Dumoulin - Espace Industriel NordBP 41 337 - 80 081 Amiens Cedex 2Tél. 03 22 96 42 38 - Fax 03 22 71 61 29

http://mention-co.fr

GROUPE MENTION : QUATRE ENSEIGNES SPÉCIALISÉES EN TRAVAUX ET MAINTENANCEDU GÉNIE ÉLECTRIQUE ET CLIMATIQUE

Le Groupe Mention s’est développé mais reste une histoire de famille ?Je suis la troisième génération. Mon grand-père Michel, électricien, voulait aider à reconstruire Amiens après-guerre. L’entreprise Mention était née et c’est tout naturellement qu’elle a été reprise par mon père. Malheureu-sement décédé trop jeune, ma mère a assuré la direction pour me permettre de faire mes premières armes dans un grand groupe extérieur avant de re-prendre les rênes différemment en 1996, à l’âge de 25 ans. Forcément, cette entreprise j’y ai consacré toute ma vie. L’électricité a été un socle solide pour se diversifi er dans les mé-tiers complémentaires de la perfor-mance énergétique. Aujourd’hui, l’enseigne Sidem électricité maîtrise les courants forts et faibles, Sidem chauffage-plomberie accompagne de la conception à la réalisation dans les bâtiments neufs ou réhabilités, Sidem maintenance pérennise les bâtiments et améliore les performances énergé-tiques multi-techniques, tandis que

Bertrand froid est spécialiste dans la réfrigération, la climatisation et la cuisine professionnelle. Une offre adaptée et spécialisée pour répondre à chaque besoin...

Avec un chiffre d’affaires et un ef-fectif qui ont doublé en 5 ans, le Groupe ne connaît pas la crise ?Le contexte est diffi cile pour tout le monde. Et le secteur du bâtiment, avec lequel nous travaillons beau-coup, tourne au ralenti. Mais 30 % de

nos métiers se consacrent à la mainte-nance, l’entretien et au dépannage. Un secteur de première nécessité où la proximité est importante. Nous avons aussi su nous adapter aux nou-velles normes et développer des sa-voir-faire qui répondent aux intérêts des investisseurs. Le plan de relance sur les constructions nous a aussi ap-porter des commandes publiques (Amiens Métropole, Conseil Général de la Somme, Conseil Régional de Pi-cardie) tout en travaillant avec les grandes entreprises, les banques, ERDF, La Poste… Pour continuer à se développer en temps de crise, il n’y a pas de secret, il faut s’appuyer sur le savoir-faire et les compétences des

salariés. Chacun apporte sa valeur ajoutée à l’entreprise. Moi-même, je suis un chef d’orchestre qui donne sa confi ance à ses collaborateurs. Tout le monde s’investit et donne le meilleur, les clients le sentent bien et bénéfi -cient d’une forte qualité de services.

La proximité est un véritable engagement de votre part ?Nous tenons à notre statut de PME de proximité basée à Amiens. Et nous privilégions toujours des fournisseurs locaux, à l’image de notre forte impli-cation sur le territoire. Pour l’instant, c’est aussi notre seule limite car nos fi dèles clients rayonnent en France et en Europe et ils aimeraient qu’on les accompagne dans leur développe-ment. Mais la Picardie reste notre fi ef. D’autant que notre main d’œuvre de proximité n’est pas délocalisable et qu’elle participe à la dynamique du territoire. Notre développement et celui de notre chiffre d’affaires est aussi bénéfi que pour la région puisque nous réinvestissons localement !

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs »

JEAN-LUC MENTION, Président

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

1948STATUT :

S.A. à actionnaire unique

ACTIVITÉ : Génie électrique et climatique

EFFECTIF :


30 M€ZONE D’INFLUENCE : Paris, Lille, Rouen, Reims et Picardie

Services

MENTION & CO

103

MSA DE PICARDIE23, rue de l’Ile Mystérieuse – 80440 BovesTél. 03 22 82 62 04 – Fax 03 22 82 63 33

www.msa-picardie.fr

LA MSA : UNE PROTECTION SOCIALESOLIDAIRE, RESPONSABLEET PROCHE DE SES ADHÉRENTS

La MSA est au cœur de la vie quoti-dienne des populations agricoles ?Pas seulement. Nous sommes un orga-nisme de prestations obligatoires quiassure la population agricole au senslarge (exploitants, salariés et orga-nismes professionnels comme le Cré-dit Agricole, Groupama, les Chambresd’agriculture, les coopératives...).Mais nous offrons aussi nos compé-tences en tant que prestataire pourdes organismes complémentaires non

agricoles. Pour les populations quenous gérons, soit 106 500 adhérents,nous offrons un service individualisémais global grâce à notre organisa-tion en guichet unique qui comprendla gestion de toutes les branches de lasécurité sociale (maladie, famille, re-traite, recouvrement des cotisa-tions…), la santé et la sécurité autravail (grâce à nos conseils en pré-vention des risques professionnels etnos médecins du travail en interne) etl’accompagnement sanitaire et social(dans le cadre d’actions individuellesou collectives.)

Depuis 70 ans, vous défendezles mêmes valeurs ?Notre régime repose sur 3 valeurs fon-datrices que nous faisons vivre chaquejour. La solidarité d’abord, avec notrepolitique d’Action Sanitaire et Sociale.Nous accordons des aides financièrespour un montant annuel de 4,5 mil-lions d’euros qui viennent en supplé-ment des prestations prévues par laloi. Au-delà de ces prestations ditesextralégales, nous mobilisons uneenveloppe d’environ 1,5 millions d’eu-ros par an pour accompagner les fi-lières agricoles en difficulté passa-gère. Notre soutien est à la foiséconomique et social. La responsabi-lité ensuite. Nous sommes un orga-nisme privé qui gère des fonds publicet nous participons à la maîtrise desdépenses de santé par notre gestionrigoureuse et notre souci d’économiepour garantir le meilleur service aumoindre coût. La proximité enfin avec13 points d’accueil en Picardie. Valeurqui trouve toute sa résonance avec notremode de gouvernance mutualiste quipermet de s’appuyer sur des élus pré-sents sur tous les cantons y compris lesplus ruraux. Nos élus incarnent la démo-cratie sociale qui fait la force de la MSA.

Justement, les électionsde la MSA approchent...Du 12 au 27 janvier, près de 90 500 denos adhérents vont pouvoir élire leursdélégués cantonaux. Cette électionest primordiale. D’une part, parce queles élus cantonaux sont les premiersrelais de la parole de nos adhérents.En Picardie, ils sont 1500 (titulaireset suppléants) à s’investir pour iden-tifier les problématiques sur lesquelles

accompagner nos adhérents. Cela re-présente plus de 7000 heures de bé-névolats par an. D’autre part, parceque ces élus cantonaux vont élire leconseil d’administration de la MSA dePicardie qui lui-même participera àl’élection du conseil d’administrationde la caisse centrale. Une organisa-tion pyramidale qui va dans le bonsens, celui de la démocratie sociale.Nous espérons dépasser les 39 % departicipation de 2010, grâce au votepar Internet mis en place en parallèledu vote traditionnel par correspon-dance. Une vraie mobilisation seraitun message fort pour la reconnais-sance et la défense de notre régimeauprès des pouvoirs publics afin dedévelopper nos actions innovantesauprès de nos populations.

Services

MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE

« Les élections MSA :se mobiliser pourpréserver un modèleunique de démocratiesociale qui placel’adhérent au centrede son action »

BERNARDVAN HEULE,Président

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1945STATUT :Organisme privégérant des fondspublics

ACTIVITÉ :Protection sociale

EFFECTIF :

500salariés


384,9 M€de cotisationsperçues pour

798 M€de prestationsversées


PHILIPPEHERBELOT,DirecteurGénéral

104

ERDF PICARDIE - www.erdf.fr10, rue Macquet Vion – CS 80 633 - 80 011 Amiens CEDEX 1Raccordement électricité 09 69 32 18 43 Urgence dépannage : 09 726 750 XX (xx = votre département)

ERDF : UN ACTEUR MAJEUR DE LA RÉGION PICARDIEPOUR UNE VILLE DURABLE ET INNOVANTE

Quelle est la mission d’ERDFen Picardie ?Notre mission de service public est d’acheminer l’électricité auprès des clients particuliers, entreprises, et collectivités locales, quel que soit leur fournisseur d’électricité. Nous sommes le concessionnaire en charge de la gestion du réseau public de distribution d’électricité sur 76 % du territoire picard. ERDF exploite, entretient et développe les 28 000 km de réseau d’électrici-té, et garantit l’accès au réseau et l’égalité de traitement des clients.

Quel est votre rôle vis-à-visdes territoires picards ?Notre entreprise accompagne les territoires dans le développement économique et la performance énergétique. Nous réalisons 77

millions d’euros d’investissements sur le réseau, en ciblant les réseaux prioritaires et en prenant en compte les projets locaux. Nous concen-

trons nos efforts sur l’amélioration de la qualité des réseaux pour mieux desservir nos clients entreprises et particuliers. ERDF est, de ce fait, un acteur majeur dans le paysage économique et industriel en Picardie.

Quel avenirpour le réseau picard ?ERDF pilote le plus important projet

européen de Smart Grids (GRID4EU) ; ces nouveaux réseaux intelligents permettront d’ajuster la production et la distribution d’électricité à la demande, pour mieux maîtriser la consommation d’énergie ! Le comp-teur Linky constitue la première étape des futurs « réseaux intelli-gents » (Smart Grids). Grâce à ses fonctionnalités, tel que le pilotage à distance, il offrira de nombreux ser-vices : facture à l’unité près, inter-vention en 24h, dépannage plus ra-pide, informations de consommation en temps réel. Annoncée par le 1er ministre le 9 juillet 2013, la généra-lisation du compteur communicant Linky débutera en France, pour 35 millions de clients.En Picardie, à partir de fi n 2015, ce sont 850 000 compteurs qui seront déployés sur 6 ans. Ce projet contri-buera au plus fort du déploiement à générer 120 emplois.

Services

ERDF en Picardie

77millions d’eurosC’est le montantinjecté par ERDF dans l’économie locale

DANIELGRIMBERT,Directeur RégionalERDF Picardie

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2008STATUT :Entreprisede service publique

ACTIVITÉ :Distributeurd’électricité

EFFECTIF :

800salariésZONED’INFLUENCE :Picardie

105

SARL PATRICE HÉRY24, avenue JB Charcot - 76390 AumaleTél. 0235934909

www.sarlpatricehery-createurjardin.com

AMÉNAGER VOS EXTÉRIEURS À VOTRE IMAGE

Vos réalisationset aménagements d’extérieurssont de véritables créations?La nature est un tableau. Elle sedompte et se modèle pour ressemblerà celui qui en fait son territoire. Lesavoir-faire de la SARL Patrice Hérydoit se mettre totalement au servicede nos clients. Nous n’arrivons pasavec des projets déjà ficelés et n’im-posons aucune idée, nous sommesforce de proposition. Il est importantpour nous de prendre le temps de dé-couvrir les goûts et les envies des pro-priétaires. Souvent, nous nous inspi-rons de leur aménagement intérieurpour créer une véritable harmonieentre la maison et les extérieurs. Mo-bilier, couleurs, décoration, la ter-rasse et le jardin doivent être lacontinuité de l’espace intérieur. Au-jourd’hui, avec les logiciels 3D, nouspouvons faire des propositions trèsréalistes à nos clients, mettant enscène les volumes et les couleurs. Ilsse rendent ainsi mieux compte de ceque l’on peut faire avec différentsmatériaux (bois, pierre, eau ou même

lumière). Notre but est de donner uneambiance, une atmosphère, dans la-quelle les propriétaires vont se retrou-ver et pouvoir se détendre. Zen, festif,intimiste ou grandiose, le jardin estun lieu de bien-être que chacun doitmodeler selon sa sensibilité…

Pour vous, tous les terrainssont aménageables. Aucun défine vous fait peur?C’est notre métier ! Chaque parcelle aun réel potentiel. Tout type de budgetpeut permettre de métamorphoser unespace donné. Beaucoup de genspensent que leur terrain est trop pe-tit, trop escarpé ou au contraire trop

plat… Mais il suffit d’un peu d’imagi-nation et de beaucoup de savoir-fairepour donner une impression d’espace,du volume et des couleurs qui trans-forment la nature. Tout type de jardinpeut être sublimé. Nous avons déjàtravaillé sur des parcelles allant de 18à 5000 m². D’autant que nous n’avonspas de sous-traitant. Notre polyva-lence nous permet de maîtriser leschantiers de A à Z avec notre proprematériel : du terrassement à l’élagageet du dallage à la construction enbois. Les particuliers, comme les en-

treprises et les collectivités qui nousont déjà fait confiance ont pu voirl’étendue de nos compétences : che-min d’accès piéton ou carrossable,engazonnage, piscine naturelle, plan-tations, terrasse, création de ruisseauen circuit fermé, pont de bois, éclai-rage et sonorisation extérieurs…

Vous misez sur la pérennitéde vos aménagements?Un jardin doit revivre saison aprèssaison sans être obligé de replanterchaque année ! C’est un engagementde notre part. Dès la création de nosjardins, nous pensons à long terme.Nous choisissons des espèces qui ai-

ment notre climat, des végétaux quivont se sentir bien chez nos clients ets’embellir année après année. D’ail-leurs, nos plantes sont garanties. Etgrâce à l’Eurl JEVS, ramification de laSARL Patrice Hery, nous proposonsaussi de continuer à entretenir les jar-dins. Tonte, désherbage, entretien desplantations et des équipements, nousaimons continuer à chouchouter lesextérieurs pour que nos clients s’ysentent bien.

« Nous faisonsde votre jardinune pièce à partentière, un espaceplaisir dansla continuitéde la maison »

PASCALCOLLOMB,Gérant

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1976STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :Créations de jardinet entretien

EFFECTIF :


550 000€

ZONED’INFLUENCE :Seine-Maritime,Oise, Somme

Services

SARL PATRICE HERY

106

CRÉATEUR DE JARDINS

PASCAL COLLOMBgérant de

SARL Patrice Héry

CRÉATION DE JARDIN, PLANTATIONS, ENGAZONNEMENT,DÉCORATION DE JARDIN, MASSIFS ET TALUS FLEURIS,DÉCORS EN BOIS : CHÂLETS, PONTS, CLAUTRAS...PORTAILS ET CLÔTURES.

BASSIN BIOLOGIQUE DE BAIGNADE, PAYSAGÉ, D’AGRÉMENT.MARE, PERGOLA VÉGÉTALISÉE, ÉCLAIRAGE DE JARDIN TRÈS

BASSE TENSION 12V.

ALLÉES, TERRASSES, DALLAGES, ROCAILLES,ENROCHEMENT, ENTRETIEN ANNUEL ET PONCTUEL.

CRÉATEUR DE JARDINS

PASCAL COLLOMBgérant de

SARL Patrice Héry24, avenue JB Charcot - 76390 AumaleTél. 0235934909 - 06 08 35 09 33 - sarlpatricehery-createurjardin.comwww.sarlpatricehery-createurjardin.com

AVANT

APRÈS

DE NUIT

107

ÉTABLISSEMENT DELB’ART49 RN Hameau de Haute Visée - 80 600 DoullensTél. 0322325131 ou 0666272381

[email protected]

ENSEMBLE, DONNONSDE LA VALEUR À VOS PROJETSL’entreprise Delb’artest l’aboutissementd’un projet longuement mûri?Nous avons créé notre entreprise enjuin dernier. Malgré notre jeune âge(Mathilde a 23 ans, moi 25), c’est unprojet qui nous tenait à cœur depuislongtemps déjà. Nous sommes frère etsœur et avons choisi de nous associerpour créer notre entreprise de travauxpublics. Mathilde assure la partie ad-ministrative, elle rencontre les clients,réalise les devis, réceptionne leschantiers. Moi, jem’occupe de laconception et dela réalisation destravaux. Je suistitulaire de deuxCAP : maçon-VRDet conducteurd’engins. J’ai unedizaine d’annéesd’expérience der-rière moi. De soncôté, Mathildepossède un DUT en génie civil. Nousavons effectué toutes les démarcheset formations nécessaires et sommesaujourd’hui affiliés à la Confédérationde l’artisanat et des petites entre-prises du bâtiment de la Somme (Ca-peb 80).

Quels sont vos domainesd’intervention?Nous effectuons tous travaux de voi-rie, réseaux divers et assainissement,ainsi que de l’arrosage automatique.C’est un petit plus par rapport auxentreprises classiques. Notre père atravaillé 25 ans dans ce domaine.C’est un secteur que nous connaissonsbien. Nous nous consacrons aussi lar-gement à l’aménagement extérieur(clôture, terrassement, électricité,

bassin, fourniture et pose de mobilierurbain). Nous apportons un soin toutparticulier à nos chantiers et sommestrès attentifs à chaque détail. Notreclientèle est constituée de particu-liers, d’entreprises et de collectivitéslocales.

Vous vous êtes installésdans la maison familiale.Pourquoi ce choix?Dans un premier temps, nous avonsvoulu limiter nos dépenses courantespour nous donner le maximum dechances de réussite. C’est pourquoinous avons implanté notre entreprisedans le pavillon de nos parents, à lasortie de Doullens. Au sous-sol, nousavons aménagé nos bureaux, ainsique notre atelier. Nous disposons de

suffisamment d’espace pour stockernotre matériel. Et, géographique-ment, nous sommes très bien situés.Notre emplacement nous permet derayonner sur la Somme, le Pas-de-Ca-lais, la Normandie, tout le nord de laFrance…

Quels types de prestationssouhaitez-vous développer?Tout ce qui concerne les systèmesd’arrosage automatique. Mais noussommes aussi très sensibles à la pré-servation de l’environnement et vou-lons développer l’installation d’équi-pements écologiques, comme parexemple les fosses de récupérationd’eau pour les toilettes et les ma-chines à laver.

THOMAS ET MATHILDE DELBART, co-gérants

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

2014STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :Entreprise detravaux publics etd’aménagementsextérieurs

EFFECTIF :

3salariésZONED’INFLUENCE :Somme, Aisne,Pas de Calais,Normandie, Nord.

Services

ÉTABLISSEMENT DELB’ART

« L’assainisse-ment et l’arrosageautomatiquesont nos deuxpoints forts »

108

109

Fricourt Environnement Recyclage - F.E.R13 rue du 8 mai 1945 - 80 300 Fricourt - Tél. 03 22 75 11 98 - Fax. 03 22 74 69 72Horaires ouvertures : lundi-vendredi 8 heures - 12 heures/13 h 30-17 h 30 - samedi 9 heures – 12 heures

www.recuperation-déchets-fricourt.fr

UN SAVOIR « FER »ET UNE ÉCOUTE AUPRÈSDE 400 ENTREPRISES EN PICARDIE

Le recyclage est une activitéen plein développement ?En effet, notre objectif est de recycler et de valoriser 100 % des déchets des particuliers, des artisans ou des PME et PMI. La demande est de plus en plus forte, d’autant que les réglementations sont de plus en plus strictes. Historique-

ment, et comme son nom l’indique, l’entreprise était spécialisée dans le fer et les métaux. Mais depuis 1998, notre activité s’est développée sur tous les déchets solides. Grâce à notre capacité

d’innovation, nous avons pu nous positionner et évoluer dans le recyclage de toutes les familles de matières premières secondaires que sont les pa-piers/cartons et les plastiques. Trouver de nouveaux marchés est notre moteur.

Innover dans votre métier, c’ests’adapter aux demandes des clients ?Située à proximité de l’aéroport Albert-Méaulte, l’entreprise a vite été confron-tée aux exigences et à la rigueur de l’industrie aéronautique. Notre travail ne se résume pas à la collecte de déchets, nous recherchons toujours de meilleurs débouchés pour nos partenaires. Depuis le premier ciseau à ferraille ou l’unité de dépollution automobile en passant par l’unité de broyage lent de dernière gé-nération, jusqu’à notre partenariat avec une des toutes premières usines fran-çaises de transformation de déchets en combustible, nous nous devons d’être toujours à la pointe, en quête des der-nières solutions alliant économie et en-vironnement.

Cette exigence vous la mettezau service des entreprises ?FER propose un service complet pour le traitement des déchets en privilégiant systématiquement la valorisation de la matière. Les clients qui viennent chez nous, que ce soit pour 1 kg ou 1 000 tonnes savent qu’ils vont participer avec nous à la préservation des ressources. Recycler et surtout valoriser est le chal-lenge primordial de ces prochaines an-nées. Nous avons su nous développer et nous diversifi er pour satisfaire la de-mande croissante de nos clients et nous mettre en accord avec toutes les exi-gences environnementales. La valorisa-tion n’a pas de limite, à nous de trouver sans cesse de nouveaux marchés pour diversifi er encore notre offre et ne ja-mais nous faire distancer. C’est aussi cet investissement et ce dynamisme que recherchent nos clients.

Environnement

FRICOURT ENVIRONNEMENT RECYCLAGE

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

1998STATUT :S.A.R.L

ACTIVITÉ : Recyclage

EFFECTIF :

18salariés


8 M€

ZONE D’INFLUENCE : 80/02/60/76/27

MAURICESLOTINE,Responsablede FER

« Grâce ànotre capacitéd’innovation,nous avons pu nouspositionner etévoluer dans lerecyclage de toutes les familles de matières premières secondaires… »

110

Environnement

SITA

SITA (80)63 rue des Archicamps - 80 046 AMIENS CEDEX 20 810 029 [email protected]

SITA (02)Rue du Maréchal Joffre - 02 100 SAINT QUENTIN03 23 68 30 [email protected]

L’EXCELLENCE TECHNIQUE ET L’INNOVATIONAU SERVICE DE LA CRÉATION DE RESSOURCES

SITA participe à la croissancedurable des entreprises picardes ?En Picardie, SITA, fi liale de SUEZ Envi-ronnement, s’engage chaque jour au-près des collectivités, entreprises et professionnels de santé pour mettre en œuvre une gestion globale de tous les types de déchets. Acteur majeur sur ce territoire, SITA s’appuie sur un réseau d’installations de proximité conciliant respect de l’environnement et maîtrise des coûts. Trois bases lo-gistiques à Amiens (80), Villeneuve Saint Germain (02), Saint Quentin (02) et un transfert à Holnon (02) contribuent à l’optimisation des fl ux. Trois centres de tri à Amiens (80), Saint Quentin (02) et Gauchy (02) assurent le traitement et la valorisa-tion des Déchets d’Activités Econo-miques (DAE). SITA s’appuie sur l’ex-pertise de sa fi liale dans l’Aisne, Haubourdin, pour une valorisation optimale des déchets, la commerciali-sation et le négoce des matières is-sues du recyclage. Enfi n, deux Instal-lations de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) à Mons Boubert (80) et Allemant (02) permettent le traitement de la part résiduelle des déchets non valorisables.

La gestion et la valorisation des déchets doit s’adapter aux besoins spécifi ques des professionnels ?Expert de la valorisation sous toutes

ses formes, qu’elle soit matière, biolo-gique ou énergétique, SITA propose des solutions performantes et inno-vantes qui répondent aux besoins spécifi ques de chacun de ses clients et accompagnent leur transition éco-logique. En partenariat avec nos clients, nous défi nissons les meilleurs plans de collecte, les moyens, les ob-jectifs de tri et valorisation pour que la gestion des déchets devienne un atout de la relation entre collectivités et administrés ou un levier de perfor-

mance de l’entreprise. Nos clients ap-précient à l’instar des collectivités d’Amiens Métropole, la Communauté de Communes du Val de l’Aisne, la Communauté d’agglomération de Saint Quentin, ou la Communauté de Communes de Chauny Tergnier. Côté entreprises, nous avons la confi ance d’industriels papetiers tels que SAICA ou de l’agroalimentaire avec BABY-NOV, ROQUETTE FRERES, ROYAL CANIN, NESTLE, BONDUELLE ou WILLIAM SAURIN.

Au-delà du traitementdes déchets, le défi est biende créer de nouvelles ressources ?Nos ressources ne sont pas infi nies. Nous accompagnons nos clients et nos partenaires dans l’économie des ressources, pour trouver des solutions de production durables basées sur l’éco-conception et l’utilisation de

matières premières valorisées. Qu’il s’agisse de matières premières recy-clées, d’énergie ou de compost, SITA propose des expertises spécifi ques et des fi lières spécialisées. Concrète-ment, SITA mène une réfl exion en par-tenariat avec les papetiers du terri-toire pour donner une nouvelle vie à leurs déchets et notamment à travers la valorisation des refus de pulpeurs en énergie.

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1957STATUT :S.A.

ACTIVITÉ :Spécialiste de la gestion globale des déchets

EFFECTIF :

2 800collaborateurs en Région Nord Est


456 M€ZONED’INFLUENCE :14 départements en Région Nord Est avec 10 agences de services et 50 unités industrielles sur l’ensemble du territoire.

« D’ici 2016, pourchaque tonne de déchetséliminée, SITA a pour objectif de valoriser2 tonnes de déchetsen nouvelles ressourceset nouvelles énergies »

ALAINAUGEZ,Directeur d’agenceà Amiens

JEAN-CHRISTOPHE HAUBOURDIN,directeur d’agenceà Saint Quentin

WWW.SITA.FR 111

Caisse d’Epargne Picardie8, rue Vadé - 80 064 AMIENS CEDEX 9 - Tél. 03 22 50 50 50www.caisse-epargne.fr - www.decideursenregion.fr/picardie

BANQUIERPARTENAIRE ET INVESTISSEUR

Qu’est ce qui fait la forcede la Caisse d’Épargne Picardie ?La Caisse d’Épargne Picardie est la banque de toutes les clientèles, parti-culiers mais aussi professionnels et entreprises de la région. Nous propo-sons des services personnalisés pour l’ensemble des besoins bancaires, pa-trimoniaux et internationaux des chefs d’entreprises, de la gestion du poste clients à celle des fl ux et de la trésore-rie en passant par l’épargne salariale, le développement international ou en-core les fi nancements d’exploitation.Notre principal engagement est de bien faire notre métier de banquier dans une relation de confi ance et de transparence partagée avec les déci-deurs de la région. Nous accompa-gnons près de 1 000 entreprises – soit une entreprise picarde sur cinq, 10 000 professionnels, ainsi que 7 000 asso-ciations en Picardie.

Quelle est l’implication de la Caisse d’Épargne Picardie dans le dévelop-pement économique local ?Nous sommes une banque coopérative régionale. Chaque euro déposé ou pla-cé chez nous est ainsi réinvesti dans des projets contribuant au développe-ment économique. Nous apportons un soutien concret à l’économie picarde, avec 1,5 milliard d’euros de fi nance-ments accordés chaque année aussi

bien pour les particuliers, profession-nels, entreprises et institutionnels. La progression de nos encours de crédits – +30 % en cinq ans – témoigne de notre engagement en Picardie. Nous sommes particulièrement attachés à accompagner des projets embléma-tiques des principales fi lières écono-miques du territoire comme l’agroali-mentaire, l’aéronautique et les énergies renouvelables.

Quels sont vos nouveaux défi s ?Afi n d’asseoir notre statut de banque d’entreprise à part entière, nous avons complété nos savoir-faire par deux fi -liales pour accompagner nos clients au cours des moments clés : Structure de capital développement dédiée à l’in-vestissement en fonds propres et quasi fonds propres, Picardie Capital accom-pagne TPE et PME performantes de la région, pour favoriser leur développe-ment ou leur transmission à moyen terme. Picardie Foncière nous permet, quant à elle, de devenir un véritable acteur de l’investissement régional dans l’immobilier industriel ou tertiaire aux côtés de nos clients.

Avec ces compétences complémen-taires, la Caisse d’Épargne Picardie poursuit une seule ambition : être une banque innovante, responsable et en-gagée sur son territoire.

Gestion-Fin

ances

CAISSE D’EPARGNE PICARDIE

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1 833STATUT :Banquecoopérative

ACTIVITÉ :Banque Assurance

EFFECTIF :

1200 salariés


248 M€


« Avec ces compétences complémentaires,la Caisse d’ÉpargnePicardie poursuit une seule ambition : êtreune banque innovante, responsable et engagée sur son territoire. »

LAURENTROUBIN,Présidentdu Directoire

112

113

DES STRATÉGIES DE COMMUNICATION EFFICACES ET PLURI MÉDIAS

Aujourd’hui, les annonceurspeuvent toucher une audienceplus large sur différents supports ?En effet, même si nous continuons bien évidemment à offrir des empla-cements privilégiés dans les pages de nos quotidiens pour mettre en avant nos annonceurs. Nous proposons aussi des moyens de communication plus innovants comme le web, la vidéo, l’événementiel ou les jeux concours interactifs. Notre équipe de commer-ciaux connaît bien le territoire et les problématiques des annonceurs lo-caux, elle peut donc les guider au mieux dans des choix stratégiques pour toucher une audience large ou très ciblée. Les événements et temps forts de nos clients peuvent ainsi se décliner sur différents supports, à la carte…

L’offre web est doncen constante évolution ?Oui notre adaptabilité aux évolutions du marché est une force. L’ensemble de nos produits s’ajuste aux contenus rédactionnels et aux modes d’accès à l’information. Nous avons pris le vi-rage du numérique et proposons sans cesse des formats de communication plus innovants, du display classique à la vidéo promotionnelle. Notre offre de publi-information web au contenu enrichi (liens vers vidéos, galerie pho-tos, compléments d’informations) remporte un franc succès.

Ces supports peuvent mettre en avant de manière originale et moderne les produits ou l’esprit de l’entreprise de nos clients. Ce sont des vecteurs de communication puissants qui touchent une audience de plus en plus large. Chacun se doit de pouvoir y accéder, c’est pourquoi nous propo-sons aussi des liens commerciaux adaptés au budget des artisans et pe-tits commerçants. Nous nous posi-tionnons aussi sur les applications mobiles, en forte progression. Et dès 2015, nous pourrons commercialiser de la publicité sur tablette !

Picardie Matin Publicitéfait de la communicationsur mesure pour ses annonceurs ?Bien sûr plus qu’une régie publici-taire, nous devenons une agence conseil. Nous pouvons faire des études de marchés selon le secteur d’activité du client et sa marque et nous sommes force de proposition. Nous pouvons établir une stratégie de communication complète, gérer un événementiel de la conception à la réalisation graphique, mettre en place des jeux concours de A à Z… Mettre à disposition des pigistes pro-fessionnels pour des cahiers spéciaux, campagne d’affi chage, fl yers. Ainsi notre client peut se reposer sur notre expérience.La gestion d’événements tels que la foire aux véhicules d’occa-sion au stade de la Licorne ou le salon de l’emploi et de la formation de St-Quentin mobilise l’ensemble de nos savoir-faire au service de la réussite. C’est en ce sens que nous sommes bien plus qu’une régie publicitaire et nos clients ne s’y trompent pas.

« Notre savoir-faireet notre connaissance de la Picardie nous permettent d’être une véritable agence conseil en stratégie de communication »

BRUNORINGARD,Directeurcommercial

LES PRODUITS LES SUPPORTSL’ACTUALITÉ DE LA RÉGIE

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

1979STATUT :Filiale intégrée au Courrier picard

ACTIVITÉ :Régiepublicitaire

EFFECTIF :


9 M €ZONED’INFLUENCE :Picardie

Média &

événementiel

Publ ic i téPicardie Matin

PICARDIE MATIN PUBLICITÉ

PICARDIE MATIN PUBLICITÉ29, rue de la république - 80 000 AmiensTél. 03 22 82 84 10

www.picardiematinpublicite.fr114

LE COURRIER PICARDwww.courrier-picard.fr

L’AISNE NOUVELLEwww.aisnenouvelle.fr

NAISSANCE D’UN PÔLE PICARD MULTI-MÉDIA

Le rachat de l’Aisne nouvellepar le Courrier picard a-t-il permisde créer un pôle média picard ?Il nous permet en tout cas de renfor-cer notre couverture régionale, en alliant puissance et ciblage. Avec plus d’une centaine de journalistes chaque jour sur le terrain, sans compter le travail de proximité de nos correspon-dants, nous sommes au plus proche des populations, et sommes en me-sure de leur délivrer une information régionale en continu. Les deux titres évoluent maintenant simultanément pour former un ensemble cohérent à l’échelle de la Picardie. Le tout au sein d’un grand groupe de presse, le Groupe « La Voix », lui-même intégré au groupe belge Rossel, qui se dis-tingue dans notre secteur par une stratégie offensive de développement et un investissement fort sur le numé-rique.

Ce virage vers le numériqueporte-t-il déjà ses fruits ?Cette « offensive » numérique nous permet d’avoir un nombre croissant de lecteurs. Contrairement aux idées re-çues, la presse est aujourd’hui… de plus en plus lue. Ainsi sur un mois, le Courrier picard compte à lui seul plus d’un million de lecteurs différents (1,056 million précisément), dont un tiers grâce à nos supports numé-riques. Cela fait de nous un acteur incontournable pour la diffusion d’in-formation ou la promotion des annon-ceurs. D’autant que ce chiffre est en augmentation constante et qu’il ne

prend pas encore en compte les 2 à 3 000 lecteurs quotidiens de nos ap-plis mobiles… La rigueur, le sérieux et la notoriété associés à notre marque papier, nous permettent de devenir une référence en information de proximité dans le numérique. Les nouvelles technologies nous per-mettent de toucher des populations plus jeunes, moins attachées au pa-

pier que leurs aînés. Elles nous offrent aussi la possibilité de mieux connaître nos lecteurs, leurs attentes, leur profi l ce qui permet à nos annonceurs de toucher de plus en plus de monde, de manière de plus en plus ciblée.

L’objectif est d’enrichirencore cette offre multicanal ?Aujourd’hui, nous sommes avant tout des auteurs de contenus diffusés sur différents supports. Évidemment, dans le foisonnement d’informations actuel, il faut continuer à s’appuyer sur un contenu sérieux, parfois inso-lite, mais toujours fi able et vérifi é. La forme doit s’adapter à nos supports, plus brève et incisive, parfois exclu-sive sur le web, plus analytique et fouillée dans le journal papier. Cela enrichit notre façon de raconter ce qui se passe dans la région et nous adaptons notre organisation et nos savoir-faire en ce sens. Pour toucher une audience toujours plus large, nous améliorons sans cesse nos applis apple, androïd, portable et tablette, pour une facilité et un confort de lec-ture. Et notre connaissance du terri-toire nous permet aussi d’être à la pointe en proposant des applis smart-phones sur les balades en Picardie ou d’ici la fi n de l’année, sur des visites touristiques citadines… Autant de supports pour nos annonceurs !

Papier et webne doivent pas être opposés. La montée en puissancede nos « productionsjournalistiques »numériques montreà quel point elles sont complémentairesdu print. Le tout au service d’une informa-tion de proximité.

GABRIEL D’HARCOURT,Directeurgénéral

DATEDE CRÉATION :

1944ACTIVITÉ :Organe de presse ; édition offl ine et online de journaux, revues et périodiques

EFFECTIF :120 salariés


30 M€ZONE D’INFLUENCE :6 éditionsPicardie Maritime Haute-Somme, région d’Amiens, Amiens, Oise, Saint-Quentin

DATEDE CRÉATION :

1944ACTIVITÉ :Organe de presse ; édition offl ine et online de journaux, revues et périodiques

EFFECTIF :26 salariés


5 M€ZONE D’INFLUENCE : Saint-Quentinois, pays Chaunois, Thiérache

LE COURRIER PICARD&

L’AISNE NOUVELLE

Média

115

UN SITE DE CARACTÈRE POUR MOTIVERVOS ÉQUIPES ET BOOSTER VOTRE BUSINESS.

Le château de Fillerval : 15 hectares d’exception consacrés à l’accueil des entreprises ?Le château se niche au cœur de 15 hec-tares de bois parcourus d’allées cavalières et traversés de cours d’eau. Le dépayse-ment est total dans un cadre historique préservé avec des douves profondes qui assurent un environnement d’un calme absolu ! Rebâtie en 1 790 sur le site d’un château fort, par les derniers Cassini, cette demeure vit aujourd’hui au rythme de notre époque. Jusqu’alors réservé en exclu-sivité aux événements d’un grand groupe public, le site offre aujourd’hui ses presta-tions exceptionnelles à tous. C’est un lieu d’accueil privilégié des entreprises pour des séminaires, des soirées, des réunions et autres conférences… A 1 h 15 de Paris et à proximité des aéroports internatio-naux, les chefs d’entreprise trouvent ici le cadre nécessaire pour conclure des af-faires, mettre en lumière leur entreprise ou remotiver leurs équipes.

Vous proposez un équipement dernière génération dans un cadre authentique ?

Nous avons gardé le cachet du château tout en proposant le confort et la moder-nité nécessaires. Nos 17 salles de réu-nions, de 20 à 300 m², toutes éclairées à la lumière du jour, peuvent être équipées de vidéoprojecteurs et de paperboard. Tout est également mis en place pour permettre des visioconférences. Le wifi est accessible sur l’ensemble du site. Petit-déjeuners de travail, réunions, formations, conférences, comités de direction, nous nous adaptons à la demande de tout type de clientèle. Nous venons par exemple d’accueillir un séminaire privilégié de 3 personnes et de-main nous accueillons un groupe de 70 personnes… Le cœur de notre activité re-

pose sur le séminaire résidentiel avec 77 chambres spacieuses, confortables, en single ou en double, avec accès pour per-sonnes à mobilité réduite. Nos trois bâti-ments proches les uns des autres per-mettent de conjuguer intimité et cohésion de groupe.

Vous offrez des prestationssur mesure pour répondre à toutes les attentes ?Bien évidemment, nos salles de travail sont modulables et aménageables. Nous pouvons aussi sur devis proposer des pres-tations de traduction par exemple. La res-tauration est aussi un point important. Service à table, buffet, cocktail, le chef

propose toujours des menus de qualité, élaborés sur place. Pour le team building, outre les prestations disponibles toute l’année (piscine couverte et chauffée à 28 °, salle de fi tness, courts de tennis, vélos à disposition, billards ou baby-foot…), nous proposons des cours d’œno-logie, de cuisine, de la Montgolfi ère, des rallyes en 2 CV… Notre atout c’est notre anticipation, notre disponibilité. Bien en amont, nous mettons notre expérience et notre savoir-faire au service de nos clients, et les accompagnons, tout au long de leur prestation pour leur réserver le meilleur accueil et qu’ils se sentent comme « à la maison ».

« Notre point fort repose sur la relation privilégiée avecle client, depuis l’élaboration de son projet jusqu’àsa réalisation »

Un cadre historique à 1 h 15 de Paris

15 hectaresde parc boisé

17 espaces de réunion parfai-tement équipés

77 chambres spacieuses et confortables

Activité :Séminaire,séminaire résiden-tiel, réceptions

LE CHÂTEAU DE FILLERVAL

CHÂTEAU DE FILLERVALRue du Lavoir - 60 250 Thury-sous-ClermontTél. 03 44 69 60 00 - Fax 03 44 56 57 89

www.fi llerval.com

Événementiel

PASCALLE BARS,Directeurdu site

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CHÂTEAU SAINT JUST, UN CADRED’EXCEPTION AU SERVICE DES ENTREPRISES

Le château est un lieu privilégié pour les particuliers comme les professionnels ?Le Château Saint Just implanté au cœur du village de Belle-Eglise dans l’Oise, est le premier hôtel et centre de confé-rences en France. Ce site est l’extension française du groupe hôtelier britannique Principal Hayley qui compte actuelle-ment vingt-quatre hôtels mais qui est en train de s’agrandir à soixante struc-tures. Notre activité principale est le séminaire résidentiel, l’hôtellerie et la restauration.

Quels sont les services proposés par le Château Saint Just ?Le site offre des prestations haut de gamme, si le côté château est intéres-sant d’un point de vue historique, la bonne alchimie entre les 150 chambres 4 étoiles et les 30 salles de séminaires, toutes modulables et équipées des der-nières technologies, est notre véritable force. Nous proposons essentiellement des forfaits séminaires résidentiels com-

plets qui incluent l’hébergement, les déjeuners, dîners et pauses café dans la journée, ainsi que les salles de réunions. Il est possible d’accueillir aussi bien des séminaires de deux jours que d’une se-maine, en privatisant ou non l’espace. Le château a une capacité maximale de 300 personnes.Il y a trois ans, nous avons ouvert un Spa, un équipement qui apporte un at-trait supplémentaire pour nos résidents individuels mais aussi pour la clientèle conférence, qui peut profi ter du lieu avant ou après le séminaire. En plus d’un accès direct à la piscine, au ham-mam, jacuzzi, sauna et salle de fi tness,

nous proposons des soins inspirés par la cosmétofood. Nous souhaitions marquer notre différence des autres structures grâce à des produits créés à partir de fruits et légumes frais. Les soins sont élaborés à la commande, en fonction de la typologie de la personne et de la sai-son.

À quel type de clientèle vous adressez-vous ?Notre activité concerne à 70 % les sémi-naires résidentiels. Lancement de pro-duits, fusions-acquisitions de sociétés, défi lés de mode… nous touchons toutes les professions qui ont besoin de se réu-nir. Notre clientèle est essentiellement française ou européenne, voire interna-tionale.Pour la partie tourisme, qui représente aujourd’hui 30 % de l’activité, nous nous adressons principalement à une population francilienne ou issue du nord de la France, de la Belgique, des Pays Bas ou de l’Angleterre. La facilité d’ac-cès depuis Paris et la proximité de l’aé-roport Charles de Gaulle sont des atouts considérables.

« L’emplacementest idéal. Touten étant aux portes de Paris nous sommes déjàà la campagne »

JEAN JACQUES DEVERT,DirecteurGénéral

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2008STATUT :

S.A.S.ACTIVITÉ :Séminaire résidentiel, hôtellerie, spa et restauration

EFFECTIF :


7,5 M€ZONED’INFLUENCE :Europe

CHÂTEAU SAINT JUST

CHÂTEAU SAINT JUST17 rue Nationale - 60 540 Belle EgliseTél. 03 44 47 17 17

www.chateausaintjust.fr

Événementiel

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DES PRESTATIONS CLÉ EN MAIN,ADAPTABLES À TOUS TYPES DE COMMUNICATION

Quel est votre domaine d’activité?JFA Production propose des presta-tions clé en main, adaptables à toustypes de communication : manifesta-tions publiques, fêtes du personnel,concerts, spectacles, séminaires,congrès, expositions… L’entrepriseexerce sur trois secteurs : le stand(avec la création, le stockage, l’instal-lation et le démontage), l’organisa-tion d’événements et la productionvidéo : création de films institution-nels, retransmission vidéo en direct,Depuis 2013, grâce à un atelier demenuiserie intégré, nous proposons lafabrication de décors, stands et mobi-lier d’exposition. En 2014, un nou-veau service a vu le jour : la concep-tion-modélisation à l’échelle en 3D.Nos clients peuvent ainsi visualiserleurs projets avant qu’ils ne partent

en création. JFA fournit également lemobilier pour des conférences, destables rondes, des assemblées géné-rales, des cocktails, des soirées… etgère la logistique de chaque événe-ment : restauration, mobilier, trac-tage, hôtes et hôtesses.

Comment définiriez-vousvotre société?JFA Production est avant tout uneentreprise familiale. En octobre der-nier, une nouvelle page s’est ouverte :après bientôt vingt années d’activité,

mon père m’a passé le flambeau. C’estune société que je connais bienpuisque j’y travaille depuis sept ans.Elle est implantée à Cartigny, petitvillage situé entre Péronne et Saint-Quentin. Et même si nos principauxclients sont des entreprises du CAC 40(tels que Total, Areva, Dassault Avia-tion, Axa, Air France…), JFA produc-tion est aussi le partenaire privilégiéd’organismes locaux tels que leConseil Régional de Picardie, laChambre de Commerce et d’Industried’Amiens, ou encore Amiens Métro-pole.

Quelles sont vos perspectivesd’évolution?En août dernier, l’entreprise a rem-porté un marché à l’échelon européen.Nous accompagnons le programme decoopération Interreg dans plusieursde ses déplacements à l’étranger. C’estune nouvelle zone d’influence pourJFA Production. Nous avons aussi enprojet de nouveaux investissementsde matériels technologiques, toujourspour accroître la qualité des servicesproposés à nos clients.Enfin, en 2015, notre entreprise vafêter ses 20 ans. Nous allons célébrerl’événement comme il se doit !

« Même si nosprincipaux clientssont des entre-prises du CAC 40,JFA Production estaussi le partenaireprivilégié d’orga-nismes locaux. »

BAPTISTEACCART,Gérant

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1995STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :Stands,organisationd’événements,productionvidéo

EFFECTIF :


1 M€ZONED’INFLUENCE :Locale,nationale,européenne,internationale

Événementiel

JFA PRODUCTION

JFA PRODUCTION,22, rue Grande, 80 200, Cartigny. Tél. : 0322866000, Fax : 0322831313,

[email protected]

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UN LIEU DÉDIÉ AU JEU ET À LA DÉTENTE,DANS UN CADRE EXCEPTIONNEL

Vous bénéficiez d’un lieuunique pour permettreaux gens de s’évader?Cela fait 22 ans que nous dirigeons lecasino de Cayeux. C’est une affaireque nous avons reprise en famille,avec mon frère. Depuis cette année,ma fille, Sabrina, en est la directrice.Notre établissement dispose de 50machines à sous, dont la mise va de 1centime à 2 euros. Parmi ces ma-chines, nous avons 7 vidéo-poker.Nous proposons également une table

de boule. Notre établissement compteaussi un restaurant de 50 couvertsavec terrasse surplombant la mer, unesalle de réception de 100 couvertsavec sono et piste de danse que nouslouons pour des séminaires, banquets,mariages, soirées dansantes… Enfin,nous avons un salon, face à la mer,équipé d’un grand écran pour des re-

transmissions d’épreuves sportives.Nous bénéficions d’un emplacementexceptionnel. Nous sommes le seulcasino de la Baie de Somme à avoircette terrasse, surplombant la mer etface à l’un des plus longs chemins deplanches d’Europe. C’est vraiment

unique ! Noussommes à 70 kmd’Amiens, 18 kmd’Abbeville (sor-tie Abbevillenord de l’A16) età 5 minutes deSaint-Valery-sur-Somme. Et noussommes aussitrès attentifs ànos clients. Nousles bichonnons.

Ici, l’ambiance est très familiale. Ilssont accueillis avec le café, les petitsfours. Nous leur offrons aussi un menule jour de leur anniversaire. Tous cespetits détails sont extrêmement im-portants pour nous.

Vous renouvelez régulièrementvotre parc de machines?Bien sûr ! Il faut toujours être trèsattentif à la qualité des machines pro-posées. Nous avons d’ailleurs un parctout à fait particulier, qui fait que cer-tains habitués viennent spécialementde Paris, le week-end, pour jouer àCayeux. L’originalité de nos machinesfait notre force. Nous sommes parexemple les seuls à avoir une machineà l’effigie de Michael Jackson. En casde gain, le personnage s’anime et faitson célèbre pas de danse. Nous dispo-sons aussi de machines autrichiennes,très ludiques et interactives qui ont laparticularité d’offrir beaucoup de jeuxgratuits. Nos clients les apprécienténormément. Chaque mois, nous dis-tribuons une moyenne de gains d’en-viron 700 000 euros.

Quels sont vos projets?Nous allons encore renouveler notreparc de machines. Avec Sabrina, mafille, nous nous rendons régulièrementdans les salons spécialisés, à Londres,Las Vegas, et Macao. Pour être tou-jours à la pointe de ce qui se fait. Lebut est bien sûr d’offrir le plus denouveautés possible à nos clients. Ici,on aime nos joueurs ! Chez nous tousles clients peuvent repartir avec descadeaux, pas besoin de carte de fidé-lité ou de cumuler des points.

« Ici, nousbichonnonsnos clients.L’ambiance estfamiliale, ettout le mondese connaît. »

SANDRAET SABRINABLACHÈRE,Administratrices

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

1992STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :Casino, jeux,restauration

EFFECTIF :


2,8 M€ZONED’INFLUENCE :Picardieet régionparisienne

Événementiel

CASINO DE CAYEUX-SUR-MER

CASINO DE CAYEUX-SUR-MER800, boulevard du Général Sizaire, 80410 Cayeux-sur-MerTél. : 0322267156 - [email protected]

www.casino-cayeux.fr120

TANTE JEANNE1, rue de la Dodane, 80 000 Amiens

Tél. 03 22 72 30 30

UNE CRÊPERIE QUI SAIT MÊLER SAVEURSBRETONNES ET RESTAURATION TRADITIONNELLE

Pourquoi avoir reprisle restaurant Tante Jeanne en plein cœur de Saint-Leu à Amiens ?Pour moi c’est un retour aux sources. Après des années dans le sud de la France, c’est l’occasion de revenir à Amiens où j’ai repris depuis l’an der-nier, un restaurant connu et reconnu par tous. Tante Jeanne a sa notoriété et son identité dans la capitale pi-carde. D’ailleurs, il n’était pas ques-tion pour moi de toucher à son cadre si particulier et sa décoration si fami-lière. Quand on vient manger ici, on vient un peu manger chez la vieille tante que nous connaissons tous. Au milieu des bibelots et des meubles bretons dans une atmosphère très 1 900. J’ai même voulu jouer le jeu jusqu’au bout en proposant à mes ser-veurs et hôtesses de s’habiller façon charleston pendant l’hiver… Ça parti-cipe à l’ambiance.

La carte a tout de même été étoffée et les produits revisités ?En effet, j’ai gardé les recettes phares de Tante Jeanne tout en complétant

un peu la carte. Aujourd’hui, à côté des fameuses crêpes bouchère, océa-nique, poulaillère ou celtique qui ont fait la renommée du restaurant, les clients peuvent maintenant trouver des plats plus traditionnels comme le magret de canard, le fi let mignon de porc, des fruits de mer ou même des moules pendant la saison d’été. Le but est que dans une tablée, tout le monde y trouve son compte, amateur de galettes bretonnes ou non ! La carte des vins et des cocktails a aussi été étoffée. Pour tous les plats, les produits sont frais et cuisinés sur place, nous avons d’ailleurs le label Maître restaurateur. Même si la farine vient bien évidemment de Bretagne… nos fournisseurs sont souvent des ar-tisans locaux.

L’accueil des entreprises est aussi une spécialité chez Tante Jeanne ?L’étage se privatise pour toutes sortes d’occasions. Du petit groupe de tra-vail à la réception pour 60 personnes, nous nous adaptons aux demandes des entreprises. À chaque heure de la journée, pour des petits-déjeuners

studieux, des déjeuners conviviaux ou des goûters insolites, les profession-nels peuvent choisir leur menu. Sucré, salé, gastronomique ou simple choco-lat chaud gourmand, tout est pos-sible. Les menus vont de 16 à 30 eu-ros et les versions plus sucrées du matin ou de l’après-midi se chiffrent à 8 euros par personne. Dans le cadre idéal de Saint-Leu, avec un parking proche, chacun peut recevoir ses clients ou ses salariés avec mise à dis-position d’un vidéoprojecteur.

« Nous faisonsune restaurationde qualité à un prix abordableavec des formules et des galettesdu jour »

LAURENTMERCIER,PDG

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION :

2 001STATUT :

S.A.R.L.ACTIVITÉ :restauration

EFFECTIF :


650 000€ZONED’INFLUENCE :Amiens

Gastronomie

TANTE JEANNE

121

Bistrot du Boucher18, rue Dusevel - 80000 AmiensTél. 0322722682 - [email protected]

LE GOÛT DE LA CUISINETRADITIONNELLE

Vous avez repris l’enseigne Bistrotdu Boucher en septembre dernier…Oui, j’ai auparavant tenu un bar-bras-serie à Beauvais, puis à Amiens. Enprenant la tête du Bistrot du Boucher,je reviens à mes premières amours : larestauration traditionnelle. J’ai faittout mon cursus dans l’hôtellerie-res-tauration.

Pouvez-vous nous présenterle concept de votre établissement?C’est un restaurant de cuisine tradi-tionnelle, dans une ambiance bistrot.Nous sommes liés par contrat à lafranchise Bistrot du Boucher. Notrecahier des charges nous propose uncertain nombre de fournisseurs auprèsdesquels nous pouvons nous approvi-sionner. Nous avons aussi la liberté defaire appel à des producteurs locaux.C’est ainsi que nos frites fraîches pro-viennent d’un producteur du départe-ment, tout comme nos fruits et nos

légumes. Nous travaillons exclusive-ment des produits frais, qui nous sontlivrés quotidiennement. Nous devrionsprochainement obtenir le label« Maître restaurateur » décerné auxétablissements qui travaillent desproduits frais, cuisinés maison.

La viande constituevotre produit phare…Oui, bien sûr. L’ADN du Bistrot du Bou-cher, c’est la viande ! Nos trois meil-

leures ventes sont le cœur de rums-teak, l’entrecôte et la cocotte derognons de veau « façon grand-mère ». Les gens savent qu’en venantchez nous, ils mangeront de la viandede qualité. Tous les jours, en plus dela carte, notre ardoise met en avantdes produits du marché, avec un choixde deux entrées, un poisson, uneviande blanche, une viande rouge etdeux desserts. Nous proposons aussiun Menu plaisir et un Menu tout com-pris. Du lundi au samedi, nous avonsenfin une formule économique « Midibonheur », avec entrée à 3,70 euros,plat à 9 euros et dessert à 3,70 euros.

Vous êtes ouverts 7 jours sur 7,midi et soir. Qui sont vos clients?En semaine, le midi, il s’agit essen-tiellement d’une clientèle de bureau.Le soir et le samedi, des habitués, desgens de passage et des touristes.Nous sommes situés tout près de lacathédrale. Le dimanche, nous tou-chons surtout une clientèle familiale.Notre carte de fidélité permet à nosclients d’obtenir des bons de réduc-tion sur de futurs repas. Enfin,lorsqu’un client fête son anniversaire,nous offrons une coupe de champagneà toute sa table. Notre salle comprend78 places assises. D’avril à septembre,notre terrasse peut aussi accueillirtrente personnes. Quant à notre per-sonnel, en cuisine et en salle, il estexclusivement constitué de profes-sionnels de la restauration.

Gastronomie

BISTROT DU BOUCHER

CHIFFRESCLÉS

DATEDE CRÉATION:

2006STATUT :S.A.R.L

ACTIVITÉ :Restaurationtraditionnelle

EFFECTIF :

12 salariés


1100 K€

ZONED’INFLUENCE :Amienset environs

« L’ADN du Bistrotdu Boucher,c’est la viande! »

CHRISTOPHEBAILLY,Gérant

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Chez Rosa12 rue Flatters 80000 Amiens - Tél. 03 22 50 02 21Ouvert du Mardi au Samedi, midi et soir jusqu’à 23 heures.

UN MENU QUI DÉCLINE LES TRÉSORS GUSTATIFS DE L’ITALIE

Votre restaurant italien ne transige pas sur les saveurs ?Non, pas question de faire de la cui-sine italienne qui n’en soit pas ! Tous les ingrédients que nous utilisons, de la farine jusqu’aux vins, viennent de là-bas… Notre menu décline donc toutes les saveurs de l’Italie : des pâtes, du risotto, de la pizza bien sûr mais aussi des lasagnes, de l’escalope de veau à la milanaise, des malfatti au saumon fumé ou de l’osso bucco de veau… Nous proposons d’ailleurs deux sortes de pizzas : les rouges sur

fond de tomate et les blanches sur fond de crème. Sans oublier la charcu-terie, les fromages et les desserts ita-liens (Tiramisu, panna cotta, Cannol-li…) qui sont autant de trésors gustatifs particulièrement savoureux.

C’est un petit bout d’Italie au pied de la Cathédrale ?L’emplacement que nous avons est sympathique, au pied de la cathédrale entre le centre-ville et le quartier Saint-Leu. Les clients peuvent savou-rer l’Italie dans un très bon rapport qualité/prix soit en intérieur au sein de notre décoration moderne et agréable soit sur la terrasse ensoleil-lée. Chaque jour, les clients peuvent

manger à moindre coût avec les pâtes du jour ou le risotto du jour. Et pour les adeptes des saveurs italiennes qui n’ont pas le temps de profi ter de notre restaurant, nous proposons nos pizzas à emporter !

Un bon repas italien s’accompagne aussi d’une boisson typique ?L’Italie, ce n’est pas que dans l’as-siette, c’est aussi dans le verre ! La carte de Chez Rosa présente bien en-tendu une large sélection de vins ita-liens avec des crus classés, du rouge, du rosé… Mais pour ceux qui pré-

fèrent découvrir l’Italie sans alcool, nous avons quelques curiosités qui font frétiller les papilles de nos clients. Nous avons bien sûr des sodas artisanaux d’Italie dont un cola à la recette unique de là-bas, mais aussi du Chinotto de Lurisia (un soda amère aux agrumes de Savona), du Basili-chito de Borea & Rossi (un étonnant soda aux extraits de basilic de Ligu-rie) ! Notre plaisir, c’est vraiment de faire découvrir toutes les saveurs de l’Italie, de la pizza la plus tradition-nelle, au plat typique en passant par la boisson originale.

Gastronomie

CHEZ ROSA

CHIFFRESCLÉS

DATE DE CRÉATION :

2009STATUT :S.A.R.L

ACTIVITÉ : Restauration italienne

EFFECTIF :

8 salariés


60 000€ZONE D’INFLUENCE : Amiens et environs

« Notre plaisir, c’est vraiment de faire découvrir toutes les saveurs de l’Italie, de la pizza la plus traditionnelle, au plat typique en passant par la boisson originale. »VÉRONIQUE

FOX, Directrice

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UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNEL ENTIÈREMENT DÉDIÉE AUX ENTREPRISESSÉBASTIEN MELET : 06 62 72 38 [email protected]

ALEXANDRE SAINT-OUEN : 06 99 62 06 [email protected]

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Documents

Entreprises en Picardie 2015