Eogn info n°53 juillet 2009

N°53Juillet 2009

Édito- p

. 2-3

Vie des groupements - p

. 4 à 9

- Camp PJ de la

dominante PJ

- Missi

on d’études

- Unité pédagogique

- La 60

e quitte l’E

OGN

Vie de l’École - p

. 10 à 19

- CRGN -

Stagiaires O

E au pays du se

l

- Cordée de l’e

spoir

- Journée de cohésio

n - SFATEM R

H

- Diplôme de qualifi

cation su

périeure -

Cercle mixte

- Course

croisière de l’E

DHEC

- PMI -

Sécurité ro

utière

- S. L

OG - Défi s

portif.

- SIC

- C.M

.P.

eogn info 06-2009 n 52.qxp 24/06/2009 11:41 Page 1

AQUELQUES semaines de vous voir, officiers élèves de la promotion« Capitaine Marchiani », rejoindre votre première affectation enunités de terrain, mon éditorial de juin s'adresse à vous.

Mon propos ne sera pas de dresser à votre intention une liste exhaustivede qualités inhérentes au chef, à cultiver tout au long de la carrière.

Permettez moi simplement, comme je l'avais déjà fait l'an passé à l'égard devos ainés de la promotion « général Fauconnet » de vous citer le proverbearabe qu'un vieux soldat de la Coloniale soumettait, il y a plus de trente ans,au jeune lieutenant que j'étais à mon arrivée en unité. « Dans l'adversité, ilvaut mieux, me confiait-il, cent moutons menés par un lion que cent lions menés par un mouton ». Soyezdonc messieurs les officiers de la promotion « Capitaine Marchiani », des chefs. Des chefs toujours prêtsà montrer l'exemple et le chemin aux subordonnés, à aimanter leurs énergies, à ressaisir les rênes sitôtque les circonstances vous les arrachent.

Mais ne soyez surtout pas de ces belles mécaniques froides, insaisissables et lointaines. Cultivez ce quivivifie et donne une chaleur humaine à de froides vertus. Parlez une langue compréhensible de tous : noncelle qui va de la bouche à l'oreille, du cerveau au cerveau, mais celle qui part du cœur et qui y arrive.Ce langage est celui du sens de la camaraderie vis à vis de l'égal, du sens de la disponibilité et de l'adhé-sion vis-à-vis du subordonné, du désintéressement et de la force de ses convictions vis-à-vis du supérieur.« Ne jamais tricher mais jouer cœur » est une maxime que vous devez faire vôtre.

« Tout chef, disait André Maurois, est un pilote. De grands courants emportent le navire qu'il gou-verne. Il sait commander s'il est capable de se servir de ces courants, d'utiliser les forces voire lesfaiblesses de son équipage pour mener à bon port ses passagers ». A vous dès août de lever l'ancre aprèsvotre escale de formation à l'EOGN. Je vous souhaite à tous bon vent.

Je sais pouvoir compter sur votre engagement au service de notre institution et de nos concitoyens encette année de rattachement au MIOMCT. Il vous appartient maintenant de donner le meilleur de vous-même et de faire vos preuves dans les responsabilités que vous allez assumer au quotidien. Ellesexigeront de vous exemplarité, disponibilité, discipline, compétence, force de caractère, capacité d'écouteet d'adaptation. Soyez fiers des efforts qui vous ont conduit à vous former au sein de cette École. J'aiconfiance dans la formation qui vous a été délivrée à l'EOGN et donc dans les chefs que vous serez trèsbientôt.

à suivre...

Édito

Feuille de route aux chefs de demain

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33

GGéénnéérraall ddee ddiivviissiioonn JJooëëll DDEELLPPOONNTT

Soyez forts et opiniâtres dans l'adversité et devant les difficultés que vous ne manquerez pas de rencontrer dans votre parcours professionnel. Cultivez la modestie ainsi que le sens du collectif et de l'humain dans l'exercice de vos futurs commandements et continuez à vous former afin d'être à la fois des hommes d'action et de réflexion pour le plus grand profit de la gendarmerie.

Soyez toujours fiers de votre état de militaire de la gendarmerie et restez fidèles aux valeurs militairesqui s'y rattachent. C'est sur elles que vous devrez vous appuyer demain dans l'exercice de vos fonctions ;loin d'être incompatibles avec les missions de sécurité intérieure, elles constituent une garantie à la foisd'efficacité et d'éthique ; il vous faudra donc à la fois les faire vivre et les transmettre à vos subordonnés.Votre identité passe également par l'appropriation d'un cœur de métier : la gestion territoriale de la sécu-rité. Que vous soyez appelés à servir en gendarmerie mobile ou en gendarmerie départementale, que vousayez choisi l'une ou l'autre des quatre dominantes de carrière qui vous ont été proposées, ou encore quevous apparteniez au corps de soutien technique et administratif, n'oubliez jamais que le territoire est lecadre de votre action. Préservez ainsi ce qui fait l'identité ou la spécificité même de notre institution.

Tout en restant toujours modestes et exigeants envers vous-même, tracez votre sillon de vie et ne passez pas tout votre temps à disserter, avec une lacrymale à l'œil, sur le sillage de votre existence. Rappelez vous en toute circonstance que dans la vie tout est important mais rien n'est grave sauf les problèmes de santé. Votre feuille de route est simple : risquez, foncez, faites vous plaisir, commandez « cœur ». En un mot : rayonnez.


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MATINÉE D'ANGOISSE

vendredi, pour unchauffeur de poids

lourds de la région parisienne.Alors qu'il sortait d'un entrepôtde la zone industrielle de VIL-LABE, dans l'Essonne, il estintercepté vers 10 h par quatrehommes qui semblent être despoliciers. Le chauffeur, qui trans-porte des vêtements de marquequ'il doit livrer à des supermar-chés, croit alors à un contrôleroutinier. Il obtempère et s'ar-rête. Mais une fois le véhiculestoppé, il est braqué par les qua-tre hommes, puis séquestré dansleur véhicule, direction la Seine-et-Marne. Vers 11 h 30, lecamion est vidé d’une partie desa marchandise et le chauffeur,relâché près de son camion, sainet sauf. Il prévient alors la gen-darmerie. La brigade derecherches de Melun avec ses 24personnels est saisie de l’enquête.

Cette opération pourrait sem-bler fictive pourtant c’estl’enquête qu’ont menée les élèvesde la dominante PJ, durant lasemaine du 16 au 19 mars 2009.

Dès le 13 mars, les élèves ontreçu les dossiers d'exercice,constitués de manière à ce quechacun soit confronté à la néces-sité de travailler en équipe, des'organiser et d'accepter que l'und'entre eux soit le «chef» quicoordonne les différentes actions.Les premières interpellations etperquisitions ont commencé auxaurores le mardi 17 mars, grâceau concours de 2 pelotons d’in-tervention des élèves de ladominante « maintien de l'or-dre/défense », des TIC de la CICdu GRPT 77 et du chien Stupsdu PSIG de Melun. Les GAV quise sont poursuivis durant toutl’exercice, ont permis d’effectuerd’autres interpellations et dedéboucher en parallèle sur unimportant trafic de drogue, surune découverte de cadavre suivied'une nouvelle intervention desTIC ; tout ceci pimenté par uneenquête complémentaire relativeau viol de la fille d'un notable.Cette session s’est conclue dansla bonne humeur par la présenta-tion devant le magistrat de l’undes prévenus, un récidivistenotoire.

Cet exercice pratique effectuéau sein de l'EOGN est destiné àpréparer les futurs commandants

Camp PJ de la dominante PJ : « opération vama 77 »

8 avril 2009Les OCTAGN

choisissent leur affectation.

EOGN

27 avril 2009Accueil du premier stage

“commandant de compagnie” de l’année.

25 mars 2009Réception du sous-ministre

de l’intérieur irakien.

28 avril 2009Présentation au Drapeau

de la 60e promotion d’AGIV.


de BR et chef de groupe SR àexercer leurs fonctions opération-nelles. Il avait pour objectif deplacer les élèves en situation réa-liste afin de leur donner d'unemanière pragmatique et pédagogi-que les outils nécessaires à laréflexion, à la réaction et à ladirection opérationnelle de mis-sions traditionnelles confiées auxunités de recherches. Placés à tour de rôle en situation decommandement (directeur opéra-tionnel, directeur d'enquête) etd'enquêteur, ils ont été amenés àdécouvrir et à comprendre lesmécanismes d'engagement et decoordination de leurs moyens pro-pres et de ceux accordés enrenfort, ainsi que le déroulementet la complexité d'une enquêtejudiciaire. Le choix d'un thèmeévolutif et l'application concrètedes notions théoriques apprisesdepuis le début de la formationleur a permis d'avoir une visionproche de la réalité à laquelle ilsseront bientôt confrontés dans lesunités.

Cet exercice n'a été rendu pos-sible que grâce à la participationconjointe de nombreux personnelscivils et militaires de l'École ainsique d'unités extérieures. Les per-sonnels plastrons, tous volontairesde la direction de l'enseignementet de l'état-major, ont parfaite-ment joué leur rôle avec unenthousiasme, une spontanéité et

un sérieux qui ont rendu particu-lièrement réaliste cette enquête etrenforcé la cohésion au sein del'École.

La nouvelle unité pédagogiquede l'EOGN, tout juste inaugurée,et la nouvelle méthode de prépa-ration et de conduite del'audition, dite méthode PRO-GREAI, ont permis, durantl'exercice, de réaliser toute unesérie d’auditions.

Cet exercice a reçu la visite ducolonel VIRY du CNFPJ qui a puobserver les différentes procédu-res. Il a aussi été le baroudd’honneur pour le chef d’escadron

Patrick MAUCOURANT quidevrait rejoindre le GIR de Reimscet été.

Cette semaine palpitante s'estterminée, comme il se doit, parun barbecue à la maréchaussée, àl’initiative des lieutenants RICQde la BR de Coulommiers etCHEVALLARD de la SR Paris,qui ont épaulé et conseillé les élèves pendant 15 jours.

Merci à tous les participants.

Les officiers élèvesde la dominante PJ

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« Traditions et cultures des Balkans »

EOGN

11 mai 2009FIEP 2009 : réception d’une

délégation néerlandaise.

18 mai au 26 juin 2009SFATEM RH.

29 mai 2009CROSS de l’EOGN.

8 mai 2009Commémoration du 8 mai 1945.

UNE FOIS ENCORE, la114ème promotion a faitpreuve d'un engagement

sans faille, s'impliquant à corpsperdu dans la mission (d'études)qui lui a été assignée.

Du 14 au 20 juin 2009, les offi-ciers-élèves de la promotion« Capitaine Marchiani » se sontrendus dans les Balkans, successi-vement en Bosnie (et)Herzégovine et en Croatie, parvoie aérienne, en formation grou-pée. Leur mission, placée sous lesigne de l'Histoire et de la détente,a été remplie avec succès et pana-che.

Premier objectif : Sarajevo. Nosmilitaires français ont ainsi étéconfrontés à un véritable carrefourculturel, dont la dernière guerre aforgé et préservé une identité fortefondée sur une société cosmopo-lite, toujours en reconstruction.

Voici les ordres de « cetteOPEX » valables tout au long dela semaine :

Situation : température très éle-vée ;

Mission : s'adapter par tous lesmoyens à ce contexte « hostile » ;

Exécution : piscine et « pivo »(bière locale) à volonté ;

Place des chefs : ausein du groupe bien sûr !

Pour autant, les visitesont revêtu un caractèresolennel : conférences surles missions de sécurité

confiées aux militaires français enBosnie, visite du SIPA (« GIGN »local), et des positions serbes pen-dant la guerre. Le temps dusouvenir a conduit les gendarmes àTuzla et à Srebenica pour un

recueillement sur les lieuxtristement célèbres des massa-cres interéthniques perpétréslors de la guerre serbo-bos-niaque de 1992-1995.

S'en est suivie une « exfil-tration » tactique vers laCroatie (via Mostar) et lacôte Adriatique. Point parti-culier : des conditions deséjour encore plus rudes...Températures estivales, hôtel5 étoiles, réduction notable

des heures de sommeil. Au pro-gramme : sport obligatoire, àraison de deux séances de natationpar jour, au minimum, dans unepiscine à débordement en bord deplage (le bain de minuit étantvalidé). De même, le fitness étaitimposé, notamment lors de soiréespénibles s'éternisant jusqu'au petitmatin et donnant lieu à certainesséquelles du côté des articula-tions...

Les officiers en herbe se sontainsi parfaitement adaptés aux tra-ditions locales, maniant, avecaisance, la linguistique et la topo-graphie au sein des rues animéesde la région.

Seul bémol au voyage, outre« l'abus de crudités » : la dégrada-tion de la météo le dernier jour duséjour avec l 'apparition du« yougo », le vent local, dégrada-tion somme toute insuffisante pourempêcher une troupe usée maisheureuse de décoller de Split...

Aspirante Marjorie COUSYN


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SOIXANTE-QUATRE officiersélèves du premier groupe-ment ont suivi cette année

la dominante « sécurité publiquegénérale » (SPG). Le cru 2009 abénéficié de la rénovation desenseignements et des méthodespédagogiques mûrie de longuedate. Les stagiaires ont été placésquotidiennement en situation decommandement d'une commu-nauté de brigades (COB) à troisunités à l'effectif de 24 militaires.

Fondé sur le référentiel d'acti-vité du commandant deCOB/BTA, le programme a étépréparé avec un nouvel outil sup-port : l'unité pédagogique (UP),qui comprend une « partie vir-tuelle » et une « partie physique ».

EXPLICATIONS

1- L'unité virtuelle est unespace interactif convivial repo-sant sur l'informatique et lescommunications donnant accès àune monographie complèteincluant le territoire, les person-nels et le matériel. Grâce à sonordinateur portable, l'officierélève assure au quotidien la ges-tion du service, l'établissement descompte-rendus, etc. Cette unité « virtuelle » offre donc « sur lepapier » toutes les physionomiesphysique, opérationnelle ethumaine d'une véritable COB.

2- L'unité physique est unespace de simulation constitué des locaux tout neufs de l'UP

(« le décor de cinéma »), locauxconformes au futur environne-ment professionnel des stagiaires.Pour des raisons pédagogiques,ces locaux sont équipés de camé-ras et de micros. En plus de ceslocaux figurant la caserne, il y ades espaces éducatifs dans l'en-ceinte de l'EOGN (ville nouvelle)avec salle des fêtes, bar, hôtel,etc.

Le but de l'UP est de créer del'expérience tout en étant « à l'ins-truction ». C'est pourquoi lesofficiers élèves prennent à tour de

rôle le commandement de la COBet sont soumis à des scénariosévolutifs nécessitant une gestionopérationnelle traduite en ordreset en actions sur le terrain et àl'unité.

Aidés de trois lieutenantsexpérimentés issus du terrain, lesofficiers de l'encadrement ontencouragé les officiers élèves àmettre en perspective l'ensembledes enseignements académiquesreçus à Melun.

La dominante vécue dans uneambiance dynamique et studieusea pris fin le 11 juin à l'issue desoraux de fin de scolarité.

Le contenu de la dominanteSPG, au cœurs de l'enseignementà l'EOGN, continue d'évoluer versune formation de plus en plusréaliste qui ambitionne la réussitedes futurs officiers dès l'arrivée enunité fonctionnelle élémentaire.

Chef d'escadron Pascal LACHAMBRE

Unité pédagogique et dominante SPG


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DU 23 MARS au10 avril 2009,s'est déroulé

au camp de Coëtquidanle stage chef de sectionPPVG1 qui clôturait laformation militaire tacti-que des élèves-officiersde la 115e promotion,tout heureux de retrou-ver la lande bretonne etdu même coup le bâti-ment affecté depuis le stage dechef de section de janvier.

Avec le renfort de conducteurset de gradés mobiles, la formationcommence sur les chapeaux deroue. Une fois la théorie avalée etdigérée, la pratique nous estinculquée par nos commandantsde peloton. Reconnaissances d'iti-néraire, contrôles de zone ou bienescortes de convoi, tout y passe.Coups de sonde et itinéraires devariantement deviennent des actesréflexes. Faisant face à des tempé-ratures clémentes et à de longuesjournées de formation grâce aupassage à l'heure d'été, la forma-tion avance à un rythme élevé,toujours dans la bonne humeur.L'apprentissage est complet et lecombat porté devientune seconde nature.Au fil des jours, nousprenons conscienceque ces activités« kaki » peuvent êtretransposées dans nosmissions « bleu » dedemain. Nos journéessont également ponc-tuées par des séancesde tir malheureuse-ment limitées à causedes risques d'incendie :l'humide lande bre-tonne de l'hiver estbien loin !

Avant les examens, un exercicecommun avec l'ESM3 nous donne

l'occasion de mettre en applica-tion l'ensemble des connaissancesemmagasinées. Durant 36 heures,nous avions reçu pour mission aumieux d'intercepter et au pire deralentir, la progression de noscamarades « cyrards » se dépla-çant en ambiance tactique dansune zone que nous contrôlions.Cette manouvre sera clôturée parla défense d'un point sensible.Sans chauvinisme, on peut direque ces missions ont été accom-plies avec brio. De l'avis de tousles observateurs, il ressort que lessaint-cyriens ont eu toutes les pei-nes du monde à progresser aucour de notre périmètre, même sila perspective d'un retour enarrière de 5 kilomètres pargroupe intercepté en a certaine-

ment découragé plusd'un. Enfin, le disposi-tif de défense du pointparticulier mis enplace rendait sa priseimpossible. Preuve quela « militarité » quinous définit est enparfaite symbiose avecle métier que nousavons choisi.

Nous finissons le stage par unbel effort matinal : un rallye« surprise » concocté par la celluleTAM. Alliant tirs de précision,jets de grenades, endurance, habi-leté et savoir faire, cette épreuve,avec des dénivelées à souhait, aété l'occasion de progresser unedernière fois dans la végétationlocale dévastée dans certains sec-teurs par un incendie la veille !

La fin de ce cycle de formationa été marquée par une prised'arme en présence du général degendarmerie, commandant la RGBretagne et la ZMD Ouest ainsique du général commandant lesécoles de Coëtquidan. Un déta-chement de saint-cyriens nousrejoignant à l'EOGN à la rentrée

est également présentsur les rangs.

C'est donc le cœurléger, forts d'une belleexpérience du comman-dement que nousterminons ce séjourautour d'un repas com-mun et quittons ce camptant redouté, avecenfouis en chacun denous, de nombreux sou-venirs impérissablesvécus dans la douleur etla sueur.

Élève-officierArnaud PRENVIEILLE

Le 2e groupement en peloton porté.

1 PPVG : peloton porté sur véhicule gendarmerie (et non Pain Pâté Vin Gaulois)


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La 60ème promotion du3ème groupement a vusa formation de trois

mois se terminer le vendredi 5juin 2009 au cours d'une cérémo-nie de baptême particulièrementréussie. Voici en quelques motsimagés un retour sur cette forma-tion humaine exceptionnelle.

"L'armée est un article de foi"(l'appel des armes – Psichari) :cette maxime peut illustrer lagrandeur de notre métier et lesdifficultés d'adaptation à la viemilitaire en école.

La "crevette" : souvent pré-cédé du qualificatif "précieuse",elle désigne le galon d'aspirantobtenu par le mérite à la fin dela formation militaire de sixsemaines, à l'issue d'une marcheoù l'aspirant se trouve bien sou-vent "meurtri dans sa chair"...

Le "repas régional" : organisélors d'un quartier libre, le mer-credi soir suivant un week-end depermissions, il s'agit d'un repas departage traditionnel où chacun

met à l 'honneur sarégion en proposantdes mets gouleyants ettypiques ramenés dechez lui ! Le comman-dant de l'école et ledirecteur de l'enseigne-ment y sont conviés.C'est un bon momentde cohésion.

Le sous-lieutenantBONDY : parrain de la 60ème.Le sous-lieutenant BONDY estun officier contemporain deNapoléon mort au champ d'hon-neur, à ARCIS-SUR-AUBE(Aube) le 20 mars 1814. La60ème promotion a honoré samémoire en procédant à undépôt de gerbe au monumentérigé en l'honneur des gendarmes

d'Espagne à MONTEREAU-FAULT-YONNE (77) fin mai.

Solennité : les cérémonies quirythment la vie de ces jeunesrecrues en sont drapées. Laremise des galons, la présentationau Drapeau de l'école et le bap-tême de promotion ont étéautant de moments forts et mar-quants dans la vie des 26stagiaires.

Lieutenant Patrick REVENEAU.

La « 60e » quitte l'EOGN

1er juin 2009Le général Christian PETIT.

EOGN

2 au 12 juin 2009Séminaire des commandantsde groupement.

ECOLE MILITAIRE

4 juin 2009Cérémonie des couleurs étrangères : Cameroun

EOGN

5 juin 2009Baptême de la 60e promotiond’aspirants de gendarmerie


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LE DÉPARTEMENT recherche, appelé à monteren puissance, encadre les travaux de recher-che des élèves de l'École en participant

notamment à l'élaboration et au suivi des sujets demémoires.

Dans le cadre des journées ESR allouées annuelle-ment, il propose aux réservistes des sujets d'étudeautour des quatre grands pôles d'excellence validés parle Directeur de la gendarmerie nationale.

Actuellement, une réflexion est également menéesur la mise en place d'une veille stratégique en étroitecollaboration avec madame Faustine CUNY-GRAND-BLAISE en poste à la mission pilotage et performancede la DGGN et qui a travaillé au partenariat avec lasûreté du Québec sur le sujet.

Pour l'heure, deux axes de veille ont été dégagés :- l'usage des armes en gendarmerie ;- la militarité.

Parallèlement, le départe-ment documentation, véritablecomplément du départementrecherche, recense et met à dis-position les travaux derecherche.

Il alimente également lesétudes menées par les réservistes, les élèves officiers etles officiers élèves grâce notamment à la richesse et àla singularité de son fonds documentaire très régulière-ment actualisé (ouvrages de référence, travaux demémoires, presse spécialisée etc...).

Les arrivées prochaines de madame Roseline LET-TERON, universitaire et du colonel PhilippeMIGNOTTE, respectivement directrice et administra-teur du Centre, permettront d'affirmer durablement laposition de notre structure au sein de l'univers de larecherche.

Pierre FERITTOAdjoint au département recherche.

CRGN

LAURÉAT DU CONCOURS de secrétaire administratif, monsieur Pierre FERITTO a rejoint le Centre derecherche de l'EOGN le 15 avril 2009. Ce père de famille de deux enfants a décidé d'accepter leposte qui lui était offert et de s'éloigner provisoirement de sa résidence familiale d'Hyères (Var).

En fonction jusqu'alors à la base aéronautique navale d'Hyères, sa carrière a débuté en 1984 dans la fonc-tion publique territoriale, avant de se poursuivre en 2000 dans les services déconcentrés du ministère de laDéfense à Toulon où il sera notamment chargé de l'administration financière des personnels civils jusqu'en2006.

En lien avec le lieutenant-colonel Philippe SCRIBE, il participe à la mise en place dudépartement recherche, à l'organisation et au suivi des différentes études menées par leCentre.

DANS LE CADRE de lacharte de partenariatentre la ville de Melun

et l'École des officiers de la gen-darmerie nationale, les élèvesofficiers étrangers et officiers élè-ves étrangers de l'École ontparticipé au désormais tradition-nel séjour touristique organisé aucentre de vacances de Le Cor-mier du 1er au 3 mai 2009.

Placé sous le signe de la bonne humeur et de laconvivialité, ces trois jours passés en « terres breton-nes » nous aurons permis de découvrir une régionsituée entre modernité et tradition. Ces deuxaspects ont été découverts à travers les visitesguidées de la ville de Guérande et de ses rem-parts, des chantiers de l'Atlantique, un des plusanciens chantiers de construction navale d'Eu-rope spécialisé dans la construction des bateaux

de croisière, et du Sémaphore dela pointe de Saint-Gildas.

Mais au-delà de l'aspect cultu-rel, nous retiendrons tous de cestrois journées, une occasion uni-que de raffermir les liens d'amitiéet de fraternité qui existent entrenous.

Nos remerciements vont versMme VIAULT, directrice du cen-

tre et Mme GROSSMAN, accompagnatrice etanimatrice des visites guidées ainsi que vers M.GALLET, adjoint au maire de Melun chargé de lasolidarité et présent avec nous durant deux jours.

Sous-lieutenant Alix Maixant NGUIEND-MICKOLO

Les stagiaires officiers étrangers au pays du sel.


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L'OPÉRATION TUTORAT

« égalité des chances »est menée dans le

cadre d'un partenariat entrel'École des officiers de la gen-darmerie nationale et un lycéed'enseignement général. Sixélèves de seconde du Lycée J. Amyot ont été sélectionnéspour être encadrés par autantd'officiers élèves du 1er groupement. Tous les élèvesviennent des quartiers difficiles de Melun et sa péri-phérie et brillent par l'excellence de leurs résultatsscolaires. L'EOGN met à leur disposition des tuteurspour les pousser, les aiguiller dans leur parcours etla gendarmerie les distingue en leur ouvrant les por-tes des grandes institutions françaises. Ainsi, troisjeunes filles et trois jeunes hommes ont eu un pre-mier contact avec le pouvoir législatif à l'occasiond'une visite du Sénat, avec le pouvoir judiciaire autribunal de grande instance de Melun et avec le pou-voir exécutif lors de la visite de la préfecture deSeine-et-Marne. Cette année se devait de finir enbeauté.

« Truc de ouf comment c'est trop beau ! J'hallu-cine ça capte pas ! » s'extasie une des jeunes. Nousvenons d'arriver au gîte du Mont-Dore qui nousaccueille pendant les trois jours du week-end du pre-mier mai : les fameux Jumpy blancs immatriculésdans le 93 n'ont pas failli sous les regards interloquésde bougnats sur le retour. Le lendemain matin, noussommes pris en chargepar le peloton de gen-darmerie de montagnedu Mont-Dore. Aprèsle traditionnel café debienvenue, le major,commandant le pelo-ton, nous emmène enrandonnée avec commeobjectif le toit du cen-tre de la France, le Puyde Sancy (1885 mètresd'altitude). Il sembleaussi inquiet quegoguenard lorsqu'il réa-lise que nos cherspioupious sont en bas-kets, les filles sontmême en pantacourts ! Nous ne connaissons rien dela durée ou de la difficulté de la marche, les jeu-nes se demandent dans quoi ils sont tombés. Ahces premiers contacts avec la rusticité...

L'ascension commence, lemajor, en parfait plantigradedes sommets, nous invite àécouter la nature. Une magni-fique cascade et nouscommençons à marcher dansla neige. De temps en temps,notre chef de file s'arrête pournous faire partager sa connais-sance des lieux. A d'autresmoments, il se fige comme un

prédateur pour nous désigner un représentant de lafaune locale. Les paysages sont plus magnifiques lesuns que les autres. Entre courses dans la neige, pas-sage en cordée pour franchir certaines crêtes, lesjeunes se dépassent pour réaliser cette marche de 14km et 1 500 m de dénivelé. La descente est plusrapide, avec une glissade sur le postérieur de la lignede crête jusqu'au bas des pistes, sous l'œil espiègledu major.

Le lendemain matin, c'est l'adjudant-chef quinous encadre pour une séance d'escalade. Momentde grâce, un troupeau de mouflons se trouve sur laparoi. Le vent de face nous permet de contemplerles ovidés à moins d'une trentaine de mètres ! Lesjeunes se débrouillent très bien sur le mur naturel.Le temps est avec nous du début à la fin de notremagnifique périple avec le PGM.

La période découverte de soi se termine et l'ex-cursion prend un tour plus culturel avec la visite dumusée Michelin, les eaux de Volvic et le Parc Vulca-

nia. Les tuteurs ontl'occasion d'échangerencore un peu plusavec ces surdoués descités, mais l'aventuretouche déjà à sonterme pour nous leursheureux tuteurs de laMarchiani. Nous garde-rons tous en tête cettepremière cordée avecnos « filleuls » en leursouhaitant de vivreautant de momentsforts avec nos succes-seurs de la 115e.

Sous-lieutenant Simon CARRE.

Cordée de l'espoir.


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Journée cohésion

LA JOURNÉE COHÉSION des gendarmesadjoints volontaires du 3 juin 2009 s'estdéroulée dans la joie et la bonne

humeur, ceci tant par la diversité des ateliersproposés que par la présence des cadres.

Après avoirjoué aux grim-peurs et auxmécaniciens tôtdans la matinée, nousnous sommes trans-formés en tireurd'élite, puis en spéléo-logue, avant de revêtir

l'habit de bûcheron avec le lancer de bûches. Unefois ces épreuves terminées, chacun d'entre nous aencouragé les finalistes du challenge rameur qui sesont surpassés pour tenter de remporter la victoiretant désirée.

Lors de la remise des prix, le colonel DURANDnous a félicités pour notre participation à cette jour-née et pour la qualité de notre travail au cours del'année écoulée. Cette sincèrereconnaissance nous a donné dubaume au cœur.

Après s'être restaurés autour del'incontournable barbecue, le tir àla corde a conclu la journée. Nousavons affronté nos cadres qui, mal-

gré leurs efforts, n'ont pas réussi à nous opposer unerésistance efficace. Mais soyons bons joueurs etsaluons tout de même leur performance !

Ainsi, l 'objectifrecherché par cette « journée cohésion »a été complètementatteint : elle nous adonné l'occasion d'ap-prendre à mieux nousconnaître dans uneambiance conviviale. Nous remercions donc noscadres qui ont contribué à son succès et qui nousont offert une journée divertissante et, qui plus est,

ensoleillée.

Maréchal des Logis Angeline LAMAC Brigadier Carole MBOUNKAP

LE 18 MAI DERNIER débutait le SFATEM RH.Ainsi, après le SFATEM OE du début d'an-née (cf. EOGN'info n°52), c'est donc au

tour de la composante ressources humaines de sedérouler sur le site de l'EOGN, jusqu'au 26 juin. Cedeuxième opus ne réunit que 17 stagiaires sur latrentaine annoncée au départ, dont 6 étrangers ori-ginaires du Liban pour deux d'entre eux, du Gabon,de l'Algérie, du Cambodge et del'Ukraine. Les stagiaires françaissont quant à eux en instance demutation au sein d'états-majorsrégionaux voire à la DGGN pour 3d'entre eux mais tous pour servirdans la dominante RH.

Afin d'atteindre les objectifsfixés, cette formation est organiséeen trois volets distincts et complé-mentaires. Le premier volet,commun à tous les SFATEM, doit permettre austagiaire d'acquérir ou de confirmer les basescommunes nécessaires à tout officier d'état-major.

Il est donc constitué de cours et de travaux dirigéssur les écrits d'état-major. Le stagiaire doit égale-ment réaliser deux exposés oraux de 10 minuteschacun sur des sujets spécifiques. Le deuxième voletregroupe l'ensemble des conférences, réalisées pardes officiers supérieurs de gendarmerie en poste soitau sein de la Direction générale de la gendarmerie,soit au sein des régions de gendarmerie et portantsur divers sujets avec pour dénominateur commun

les ressources humaines et les pro-blématiques du moment,extrêmement denses et en pleineévolution. Le troisième voletregroupe des travaux dirigés à réa-liser, toujours dans la dominanteRH.

Espérons que l'ensemble des sta-giaires saura profiter pleinement deces 6 semaines de formation et lesmettre en application dès leur

retour dans leurs unités ou pays respectifs.

Le CESG

SFATEM RH


BRH

LES MODALITÉS d'attribution du DQS sontfixées par un nouveau arrêté en date du 3 mars 2009. Cet arrêté abroge l'instruction

n° 52500 P DEF/GEND/P/SOCA du 19/11/1993 rela-tive aux conditions d'attribution du diplôme dequalification supérieure de la gendarmerie (2e partie)et l'instruction n° 61000 DEF/GEND/P/ETD du30/12/1976 relative aux modalités d'attribution de laprime de qualification aux sous-officiers de gendar-merie.

Modificatif apporté :

Le DQSG 1re partie qui était attribué après avoireffectué le stage national de formation des gradés(SNFG) est supprimé (ce diplôme était nécessairepour l'attribution du DQSG 2e partie). Le SNFG estsupprimé pour 2009. L'instruction 129 000DEF/GEND/RH/RF/FORM du 1er septembre 2006relative à la formation des gradés de la gendarmerienationale est en cours de refonte et prendra encompte ce nouveau dispositif.

Nouvelle appellation : diplôme de qualificationsupérieure

Conditions d'attribution du diplôme de qualifica-tion supérieure :

Pour se voir attribuer le DQS, les sous-officiersde gendarmerie doivent détenir le grade de major,adjudant-chef ou adjudant et réunir au moins 15 ansde services militaires au 31 décembre qui précèdel'année d'attribution du diplôme.

Aucune demande particulière n'est à établir parles militaires.

Une prime de qualification est subordonnée à lapossession du DQS. En conséquence les sous-offi-ciers titulaires du DQS sont classés sur une listed'attente nationale en tenant compte de la date d'at-tribution du DQS. Une décision collectivemensuelle, insérée au bulletin officiel des armées,attribue cette prime dans l'ordre de la liste d'attente.

Le BRH

Diplôme de qualification supérieure auxsous-officiers de gendarmerie.

Le “ fameux ” mœlleux auchocolat de madame

Béatrice LAUFRAIS :

Pour 5 petits gâteaux :

- 120 gr de beurre fondu

- 110 gr de chocolat à dessert

- 125 gr de sucre

- 4 oeufs

- 60 gr de farine

Dans un bol, battre les œufs, ajouter le sucreprogressivement. Faire fondre le

chocolat au bain-marie et le beurre au micro-ondes, incorporer la farine et mélanger le tout.Faire cuire dans des moules beurrés au four 10

mn à 180°.

Madame Béatrice LAUFRAIS.

Les infos du cercle mixte.

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Une recette pour le plaisir des papilles

Afin de moderniser les cuisines, le cercle mixte vous informe que des travaux de réaménagement seronteffectués pendant la période du 4 juillet au 3 août 2009.

Le petit déjeuner sera pris au mess de l'EOGN et les repas du midi et du soir seront servis au Quartier Lemaître.

Un service de bus sera mis en place pour les personnes qui souhaitent se restaurer.


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LES ÉLÈVES de l’EOGN ont à nouveau eu lachance de porter fièrement les couleurs dela Gendarmerie Nationale à la 41ème

course croisière de l’EDHEC. Les équipes voile etterre se sont lancées corps et âmes dans la compéti-tion, ne ménageant pas leurs forces pour le plaisirdu sport.

Durant cette semaine sous lesoleil de La Rochelle nous avons pudécouvrir et apprendre le sens dumot « équipe » et « cohésion ».Ca a commencé un peu comme uncamp : vie en collectivité et jour-nées au grand air en perspective,mais très vite la présence du soleilet de la mer a démenti cette pre-mière impression. Pourtant cen’était pas non plus des vacances,même si ça y ressemblait, n’endéplaise à nos camarades restés àl’EOGN… En réalité c’était bienplus que tout cela, une véritableaventure sportive et humaine. Tech-niquement et physiquement c’estdans l’esprit d’équipe que nousavons trouvé les ressources pour surmonter lesépreuves que nous avions décidé d’affronter. Nousétions tous volontaires et motivés pour manouvrerun First 31.7, pédaler dans le sable ou encorepagayer dans un labyrinthe de verdure. Et pour nousremettre de nos émotions rien de mieux que des soi-rées entre amis autour d’une plancha et unverre de Vendée Cola à la main.

Nous pensions simplement nous êtreengagés pour faire du bateau ou courir mais

nous avons trouvé l’élan d’une équipe, l’envie denous surpasser pour aller chercher la performance,pas forcément la première place, même si nos vété-rans ont arrachés le maillot jaune, mais pour donnerle meilleur de nous-mêmes. Nous ressortons tousravis et grandis par cette aventure.

Résultats de la 41e Course Croisière EdhecClassement général (HN B) : 1 AUDENCIA COLAS2 MEDECINE LYON SUD II3 MEDECINE PARIS 114 EOGN- VILLE DE MELUN- SOCIETEGENERALE

5 ESME SUDRIA6 DCNS ENSAM BORDEAUX

Résultats du 16e Trophée TerreClassement Masculin :1 EOGN 1 2 ENTP 33 Decathlon ESM-A 14 Defi Terre EMIA5 DK STAPS Ulco6 Ensmaraid ENSMA

L'EOGN à la Course Croisière EDHEC

Sous lieutenant Claire BOUCHER


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LES 11 ET 12 MARS 2009, les personnels de l'EOGN ont pubénéficier d'informations théoriques et pratiques dans ledomaine de la sécurité routière.

Ces journées de sensibilisation à la sécurité routière ont été misesen place par la cellule instruction avec le concours de la Mission Pré-vention Sécurité Routière des Armées (MPRSA), et de l'AssociationGénérale de Prévoyance Militaire (AGPM).

Lors de cette manifestation, l'ensemble des participants a pu pren-dre part aux différents ateliers tels la voiture tonneau, le simulateur

de choc frontal, le simulateurd'urgence VL (véhicule léger), le freinographe et pour finir la séancede sensibilisation au constat à l'amiable.

Ces démonstrations ont rencontré un très vif succès auprès desparticipants. Nous avons pu prendre conscience de la nécessité d'ap-pliquer des consignes simples en matière de sécurité routière.

Par ailleurs, les gendarmes adjoints volontaires ont le souhait quecet événement puisse se renouveler.

GAV EDWIGE Cindyet GAV PETER Marika.

Pélerinage

Sécurité routière

DU 15 AU 17 MAI eutlieu, à Lourdes, le 51e

pèlerinage militaireinternational, sur le thème « Plu-sieurs nations, un seul peuple deDieu ».

Mis en place en 1958, pour lecentenaire des apparitions, le PMIrassemble chaque année des mili-taires d'une trentaine de pays,principalement européens maiségalement plus lointains commeMadagascar ou le Canada, venustémoigner à Lourdes de leur foiet de leur engagement à être desartisans de paix. Ce sont donccette année plus de 12 000 péle-rins qui sont venus à cepélerinage qui rassemble les mili-taires, leurs familles, leurs

aumôniers ainsi que de nombreuxmalades des hôpitaux militaires.Cela donne une ambiance particu-lière au pélerinage où lesuniformes, parfois bien connuscomme ceux des Gardes suissesdu Vatican, parfois moins connus,sont omniprésents.

Cette année, neuf élèves offi-ciers de l'EOGN ont pris lechemin de la cité mariale et de sagrotte où la Vierge Marie estapparue à Bernadette, et où onteu lieu depuis tant de miracles,parfois éclatants comme ces guéri-sons inexplicables, mais le plussouvent invisibles, car enfouisdans l'âme purifiée du pèlerin.Venus avec leur aumônier, PierreCOUETTE, les élèves officiers et

officiers élèves accompagnés dedeux cadres de l'École, ont puvivre les temps forts de leur péle-rinage, tout en ayant, lors desprocessions à la Vierge Marie,l'honneur d'effectuer la garde audrapeau, et pour deux élèves offi-ciers, la (lourde) responsabilité departiciper à l'équipe chargée d'or-ganiser ces mêmes processions.

Ils ont ainsi pu vivre trois joursde pèlerinage où la convivialitédes rencontres avec les autresmilitaires succède à la ferveur descélébrations, et à l'émotion desfidèles lorsque de jeunes soldatsreçoivent les sacrements du bap-tême, de la première communionou de la confirmation.

Ce fut donc, pour tous, ungrand moment, et de belles ima-ges comme celles de ces soldats,venus des quatre coins du mondeet aux uniformes si disparates,mais qui, en prière devant laGrotte, ne forment plus qu'unseul peuple uni par la même foi.

Aspirant François CORGET 2e Groupement.


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S.LOG.

Les hirondelles arrivent... les déménagements suivent !

La fin de l'année scolaire approche et beaucoup d'entre vous vont s'en aller rejoindre leur nouvelleaffectation.

A tous, le service logistique souhaite de très belles aventures professionnelles.

Mais avant de quitter l'EOGN, chacun doit préparer son départ en veillant notamment à la bonne restitution de son logement.

Une période de rush s'annonce avec plus de 280 états des lieux à réaliser !

Que l'on se rassure, la cellule baux et logement s'est vu renforcée de 8 réservistes pour y répondre.

Toutefois afin de faciliter son action, les conditions d'exécution des états des lieux ont été définies dansla note de service n° 71694 du 28 mai 2009.

Madame Sandra DAUNIS,adjointe au chef du service logistique.

Rappelons ici les points principaux :

EN PREMIER LIEU, il vous revient de prendrerendez-vous avec la cellule baux et loge-ment pour la réalisation de votre état des

lieux. Les visites d'une durée d'une heure sont éta-blies du lundi au vendredi (sauf jours fériés) auxhoraires suivants : 8h, 9h30, 11h, 13h45, 15h15 et16h45.

Pour des raisons d'organisation, ces horairesseront strictement respectés.

Une fois le rendez-vous pris, vous devrez vousassurer que votre logement bénéficie d'un éclairagesuffisant. Pensez à installer une ampoule dans lespièces qui ne disposent pas de fenêtre. Par sécurité,les fils électriques des autres pièces seront équipésd'une douille ou d'un domino.

Les logements présentés doivent être vides etpropres. Sachez que toute dégradation liée à votreoccupation devra être réparée par vos soins avantl'arrivée du nouvel occupant.

En cas d'incapacité, l'École sera en droit de vousfacturer les travaux engagés.

Afin d'éviter les mauvaises surprises, pensez :- au nettoyage du logement ; - à vider les caves de tout objet ;- aux installations sanitaires et robinetterie ;- au nettoyage des vitres ;- au rebouchage des trous dans les murs ou dans

la faïence.

A titre indicatif, il vous en couterait 500 eurospour faire nettoyer un logement de type F4 (mur,sol, vitrerie, sanitaire).

N'oubliez pas l'extérieur !

Les jardins privatifs doivent être entretenus :pelouse tondue et haies taillées.

Petite astuce :

SI VOUS AVEZ un désordre et que vousn'avez pas la capacité professionnelle pourle réparer, signalez-le dès maintenant à la

cellule baux et logement. Une demande de tra-vaux sera établie. Elle permettra d'évaluer et deplanifier les travaux à entreprendre par le caser-nement.

Enfin, vous devez communiquer à ERDF etGDE les index de vos compteurs d'électricité etde gaz au moment de votre départ (au 810 010333 ERDF, 0810 800 801 GDE).

Votre arrêté de consommation, indispensable àl'ouverture d'un nouveau compte, sera ainsi établi.Ces index seront conservés afin d'être donnés aumilitaire chargé de réaliser l'état des lieux.

Si toutes ces recommandations vous paraissentquelques peu contraignantes, pensez qu'ellesgarantissent les bonnes conditions de votredépart, ainsi que celles d'arrivée de la famille quibénéficiera de votre logement.

Finis coronat opus*

* La fin couronne l'œuvre.


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L'ADJUDANT ROCA est venu nous annoncer ledébut d'un nouveau grand projet. Une bri-gade virtuelle, « une vraie-fausse » brigade

qui, à mon avis, fera envie à plus d'un commandantde brigade, avec ses caméras, micros, vitres sansteint. Ce beau grand projet est devenu un bien groschantier. Réalisé par une bande de collègues artis-tes !

Tout a commencé par la présentation des plans.

Première Instruction de l'adjudant :

Pour la menuiserie :

- A l'étage, je veux 14 mètres de plan de travail,le style, la couleur, les pieds, la hauteur, vousfaites comme vous voulez.

Un style de pieds, une hauteur, tout a été réalisépar les menuisiers à la fois simple, mais robuste etesthétique.

Deuxième mission :

- Changer toutes les poignées, dix-sept au total.Défonceuse, ciseaux à bois, bédane, maillet etsang-froid ont été nécessaires. En effet, poserdes serrures d'aujourd'hui, sur des portes dequatre-vingt ans relève parfois de l'exploit. Larésine et l'enduit gras nous ont bien aidés àréparer.

Troisième mission :

- Restaurer le parquet. Parquet en chêne à lan-guettes clouées très encrassées. 8 jours deponçage, soit plus de 60 heures à genoux rienque pour cette étape.

Après vitrification, nous sommes assez fiers durésultat.

Quatrième mission :

- Fabriquer et poser une fenêtre, dans la salled'audition. Nous sommes restés dans le chêne,moulures plates, encore une fois, nous voulionsdu simple mais robuste ;

- Nos chers peintres ont eu le plus gros lot.Rénover un bâtiment fermé depuis plusieursannées, ne fait pas peur à ces artistes.

Les chiffres sont impressionnants : - 650 kg d'enduit,- 700 litres de peinture,- 1 000 mètres de toile de verre,- 1 000 mètres de profilés pour les faux plafonds.

L'électricité fut entièrement refaite par les« lumières de l'École » à savoir M. DUPONT, Bg/cDELHAYE et M. MARCELLOT. Leur missionétait très importante, une entreprise est même inter-venue en renfort. Mission à la fois simple et radicale« On enlève tout, et on recommence ! ».

La plomberie :

Mission très courte pour nos plombiers, un WC,vide-seau, lave mains et un ballon d'eau chaude ontété changés. Mission courte mais indispensable.

Voilà encore un chantier terminé, on compteenviron dix mois de travaux, sans oublier toutes lesinterventions « urgentes » de l'extérieur de l'EOGN.

M. HORAINMenuisier du casernement

DIX MOIS !S.LOG. (suite)

Défi sportif et social 2009 « EOGN POUR ALOÏS »

Les élèves officiers de la promotion « Sous-lieutenant MARTIN » vont relever,entre le 6 (16 heures) et le 7 juillet 2009 (16 heures), un défi sportif à vocationsociale.

Ce défi est destiné à parrainer le Réseau-Mémoire ALOÏS (lutte contre la maladied’Alzheimer, déclarée grande cause nationale) et sera articulé en deux temps :

1) Le TRIATHLON de 24 heures : course à pieds, natation, vélo ;

2) La soirée VENTE AUX ENCHERES : organisée dans la salle des fêtes deMelun.

Défi sportif

Tél : 06.82.77.26.10 – [email protected] Élève officier Faouzi KHELIL


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S.I.C.

I .« Adieu ORANGE, bonjour SFR !!! »

Depuis le 30 mai, le parcd'une quarantaine de télépho-nes portables de l'Ecole abasculé sans dénumérotationdu monde de l 'opérateurORANGE vers celui de SFRen permettant ainsi de :

- renouveler l'ensemble dumatériel (téléphones, housses,oreillettes,...) à un tarif avanta-geux ;

- bénéficier des avantagesd'un univers téléphonique uni-forme (le marché national de latéléphonie fixe pour les grossites militaires comme l'EOGNest confié actuellement àSFR) ;

- adapter le système de facturation à nos besoinsréels et à notre mode de fonctionnement dans l'op-tique raisonnable de réduire le coût mensuel de 50% ce qui conduira à une économie annuelle depresque 4000 euros (soit l'équivalent d'une dizained'ordinateurs neufs...) ;

- responsabiliser chaque utilisateur en prévoyantun décompte personnel des communications et nonplus un système mutualisé de flotte.

Enfin, il est rappelé que la cellule référent SICdispose d'un volant de téléphones portables quevous pouvez emprunter pour vos missions et dépla-cements extérieurs.

II. « Au secours, ma messagerie Intranet estOverquota !!! »

La taille de la boîte aux lettres de votre messa-gerie sur le serveur central étant restreinte (25 Moen principe), il est important de rappeler quelquesmanoeuvres pour « nettoyer » sa messagerie :

Si votre boîte est pleine (notamment après unretour de permission), il faut tout d'abord prendresoin de vider chaque dossier (courrier entrant,émis, reçus...) y compris la corbeille. En effet, cesdossiers font partie intégrante de l'espace totalalloué à votre boîte sur le serveur central mêmelorsque les messages sont déjà lus.

Si malgré cela, le message « overquota » conti-nue d'être affiché, purgez votre boîte via l'intranet :pour cela cliquez sur « outils »- « messageries »,« administration-ma BAL ». Une fois le login etmot de passe entrés, dans la rubrique « quota »actionnez « purger ma boîte ».

Si cela est inopérant (cas rare), contactez leCNAU au n° vert 0 800 861 146.

Dans le même ordre d'idée, si vous avez unfichier volumineux à adresser, le compresser enplusieurs parties en se faisant guider par le tutorielsuivant situé sur Intranet : « Comment découper undocument volumineux avec 7-zip », se trouvantdans « Outils »- « Messageries »- « Interperson-nelle » rubrique « Pratique ».

Chef d'escadron Jean-Stéphane NOGUES

L’EOGN'info a rencontré l'infirmière de classe normale (ICN) SabineFORTUNÉ, affectée au centre médical principal à l'EOGN depuisun an. Un retour aux sources pour ce militaire entrée en service en

1998, un an après avoir obtenu son diplôme d'infirmière en suivant la scola-rité de l'institut (civil) de formation en soins infirmiers de... Melun.

Son parcours professionnel a conduit cette maman de deux jeunes enfantsdans le service de chirurgie orthopédique de l'hôpital d'instruction des armées(HIA) PERCY puis en cancérologie et en cardiologie à l'HIA VAL-DE-GRACE.

C'est ensuite la volonté de partir en OPEX qui a décidé cette infirmièred'origine martiniquaise à quitter le milieu hospitalier pour un poste en régiment ou en école. Une adaptation engendarmerie qui s'est faite sans mal, tant l'ICN FORTUNÉ prend la vie du bon côté !

C.M.P.

1 - OPEX : OPérations EXtérieures

Une infirmière de l'EOGN en OPEX1

en AFGHANISTAN du 2 février au 19 avril 2009


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EOGN'info : En quoi consistaitvotre mission en Afghanistan ?

ICN FORTUNÉ : en tant qu'in-firmière, j 'avais une doublecasquette. Tantôt au poste desecours du bataillon de commande-ment et de soutien au camp deWAREHOUSE2, tantôt sur véhiculede l'avant blindé (VAB) pour unsoutien sanitaire de tous les convoislogistiques de la zone à destinationde la KAPISA, petite province stra-tégique au nord-est de KABOUL.

EOGN'info : De quels équi-pements personnel et médicaldisposiez-vous ?

ICN FORTUNÉ : commetout militaire là-bas, dès que jequittais le camp de base, je por-tais les 17 kg de gilet pare-balle, le casque et leFAMAS. Comme tout infirmier,j'avais en plus mon outil de tra-vail : le sac de soins, plus dumatériel médical dans le VAB,configuré pour transporter troisvoire quatre blessés. J'ajoute que lesac d'alerte avec duvet et rations decombat n'était jamais loin !

EOGN'info : Par quels mots défi-niriez-vous la vie en campagne ?

ICN FORTUNÉ : rustique àcause du climat froid, de l'air plutôtimpur à près de 2 000 mètres d'al-titude et des conditions sommairesde couchage, même si les afghansont construit des préfabriqués enremplacement des tentes. Maisaprès une période d'adaptation dif-ficile, c'est la cohésion et l'esprit decamaraderie qui caractérisent lemieux cette vie en OPEX.

EOGN'info : Comment est lecamp de WAREHOUSE ?

ICN FORTUNÉ : grand et biengardé ! Le tour fait plus de 3 km etpermet de pratiquer la course àpied car on ne peut pas sortir en

dehors des missions ! Il y a desinfrastructures de sport, une poste,des aumôneries, des boutiques etun marché international. Les alle-mands ont le chocolat le moinscher ; chez les italiens, c'est le par-fum qui vaut le coup et l'internetest haut débit ! La vie est animéeavec des challenges sportifs et desactivités de cohésion.

EOGN'info : Avec qui avez-voustravaillé au quotidien ?

ICN FORTUNÉ : avec lesconsultants et les personnels derégiments médicaux bien sûr. J'aichapeauté une douzaine d'entre euxcomme infirmier major, gérant l'or-ganisation du service du poste desecours et la formation. Avec monéquipage du VAB (pilote, chef debord, tireur) ensuite, les militairesdu régiment du train, la prévôté etla DPSD3 enfin.

EOGN'info : Quelsétaient les soins les plusclassiques ?

ICN FORTUNÉ : d'unpoint de vue strictementmédical, il s'agissait surtoutde problèmes gastriquesliés notamment à la mau-vaise qualité de l'eau, detraumatologie (genou, che-ville) et de difficultésrespiratoires. Mais là où nousétions en plus attendus, c'était dansle soutien psychologique et l'écoutecar la solitude pèse vite en OPEX.

EOGN'info : Quels ontété les meilleurs momentsvécus si loin de la France ?

ICN FORTUNÉ : les 10m i n u t e squotidien-nes decommuni-c a t i o n

téléphonique sécurisée avec mafamille où la valeur « temps » apris tout son sens... les rencontresoù l'on joue « franc-jeu » et lespaysages ; à titre professionnel, jeretiens la formation dispensée auxmilitaires sur les premiers secours.Pendant ces instructions, je tentaisde les convaincre qu'ils pouvaientsauver des vies en apprenant àpiquer pour poser une perfusion(disponible dans la trousse du com-battant) ou à positionner

correctement un blessé par bal-les.

EOGN'info : Quels sont lespoints clés de la réussite decette mission ?

ICN FORTUNÉ : Pour bienréussir, je crois qu'il faut êtretrès motivé, bien préparé physi-quement, formé à l'emploi desarmes de guerre et se montrerdisponible et attentif aux autres.

C'est là le sens de notre métier auservice de santé des armées ! CetteOPEX était encore plus intéres-sante que ma précédente en Côted'Ivoire l'hiver 2006-2007 car le tra-vail était vraiment exaltant et leclimat de guerre, même s'il est ter-rible, renforçait l'esprit de corps.

Capitaine Frédéric ALLAMAND.

2 - Le camp de WAREHOUSE est le quartiergénéral tactique de la force internationale d'as-sistance et de sécurité, situé à 10 km deKABOUL. Cet hiver, on y trouvait des soldatsde nationalité norvégienne, turque, croate, ita-lienne, portugaise, allemande et française.3 - DPSD : Direction de la Protection et de laSécurité de la Défense


Directeur de la publication :Général de division Joël DELPONT

Direction de rédaction :Capitaine Frédéric ALLAMAND

Aspirant Sébastien MEYERAdjudant Jean-Léon ALTOLAGUIRRE

Maquette PAO :Adjudant-chef Christophe BOURTOURAULT

Maréchal des logis-chef Virginie GAZENGEL

Photos :Centre audiovisuel EOGN

Impression :Service diffusion EOGN

www.ecole-officiers.gendarmerie.defense.gouv.fr

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Documents

Eogn info n°53 juillet 2009