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Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

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Page 1: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Epreuves du bac pour la session 2013

séries L et ES

Page 2: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

I- Objectifs de l'épreuveI- Objectifs de l'épreuve

Bulletin officiel spécial n°7 du 6 octobre 2011

Baccalauréat général, séries économique et sociale et littéraire : épreuve obligatoire d'histoire-géographie, applicable à compter de la session 2013

Maîtrise de capacités et compétences Maîtrise de capacités et compétences

MOBILISER DES CONNAISSANCES

MOBILISER DES CONNAISSANCES

Au service d'une réflexion historique et

géographique

Au service d'une réflexion historique et

géographique

CultureCulture

Comprendre le monde Comprendre le monde

CitoyennetéCitoyenneté

RAISONNERRAISONNER

Analyser Analyser

Etude critique de documents

Etude critique de documents

Exploiter, organiser et confronter des

informations

Exploiter, organiser et confronter des

informations

COMMUNIQUERCOMMUNIQUER

Maîtriser la langue française

Maîtriser la langue française

Maîtriser des langages graphiques

Maîtriser des langages graphiques

Référentiel utilisé depuis la seconde

Page 3: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Configuration 2

4 heures

Configuration 2

4 heures

Configuration 1

4 heures

Configuration 1

4 heures

Partie 1 : HISTOIRE

Environ 2h30

Partie 1 : HISTOIRE

Environ 2h30

Partie 2 : GEOGRAPHIE

Environ 1h30

Partie 2 : GEOGRAPHIE

Environ 1h30

COMPOSITION 1COMPOSITION 1

COMPOSITION 2COMPOSITION 2Ou (au choix)Ou (au choix)

Etude critique 1 ou 2 docsEtude critique 1 ou 2 docs

Production graphiqueProduction graphiqueou

CroquisCroquis

SchémaSchémaou

Partie 1 : GEOGRAPHIE

Environ 2h30

Partie 1 : GEOGRAPHIE

Environ 2h30

Partie 2 : HISTOIRE

Environ 1h30

Partie 2 : HISTOIRE

Environ 1h30

COMPOSITION 1COMPOSITION 1

COMPOSITION 2COMPOSITION 2

Etude critique 1 ou 2 docsEtude critique 1 ou 2 docs

ou

ET ET

II- Structure de l'épreuveII- Structure de l'épreuve

Fin de l’épreuve « Etude de documents »Obligation de faire la composition

Nouvelle épreuve en géographie : analyse d’un ou plusieurs documents

Ou (au choix)Ou (au choix)

Page 4: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

CAPACITES / COMPETENCESCAPACITES / COMPETENCES

III- Nature des exercicesIII- Nature des exercices

ANALYSERANALYSER

MAITRISER DES CONNAISSANCESMAITRISER DES CONNAISSANCES

ORGANISERORGANISER

MISE EN FORMEMISE EN FORME

INTRODUCTIONINTRODUCTION

PARTIES STRUCTUREESPARTIES STRUCTUREES

CONCLUSIONCONCLUSION

Enjeux du sujetEnjeux du sujet

ProblématiqueProblématique

LIBELLE DU SUJETLIBELLE DU SUJET

Reprise partielle ou totale d'intitulés du programmeReprise partielle ou totale d'intitulés du programme

Question ou affirmation Question ou affirmation

La problématique peut être explicite ou nonLa problématique peut être explicite ou non

une (ou des) productions(s) graphique(s).

une (ou des) productions(s) graphique(s).

1. Première partie : la composition en histoire comme en géographie 1. Première partie : la composition en histoire comme en géographie

COMPOSITION EN HISTOIRE

Compo hist Sujet 1, 1 bis et 1 ter

COMPOSITION EN HISTOIRE

Compo hist Sujet 1, 1 bis et 1 ter

COMPOSITION EN GEOGRAPHIE

Compo géo Sujet 2Compo sujet 2 bis

COMPOSITION EN GEOGRAPHIE

Compo géo Sujet 2Compo sujet 2 bis

Page 5: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

2. Deuxième partie : Etude critique de document(s) et production graphique2. Deuxième partie : Etude critique de document(s) et production graphique

Etude critique de document(s) histoire comme en géographie

Etude critique de document(s) histoire comme en géographie

Notes explicatives (si besoin)

Notes explicatives (si besoin)

Un ou Deux documentsUn ou Deux documents

Une consigne Une consigne

Production graphiquegéographie

Production graphiquegéographie

Un schéma d'organisation spatiale d'un

territoire

Un schéma d'organisation spatiale d'un

territoire

Un croquisUn croquis

Nouvelle forme de question, comme pour l’épreuve anticipée en

première

Un seul sujet (pas de choix)Nouveauté avec le schéma

OUOU

Etude critique de document(s) en

histoireECD histoire sujet 2

ECD histoire sujet 2 bis

Etude critique de document(s) en

histoireECD histoire sujet 2

ECD histoire sujet 2 bis

Etude critique de document(s) en

géographieECD géographie

sujet 1

Etude critique de document(s) en

géographieECD géographie

sujet 1

Production graphiqueCroquis sujet 1 bisSchéma sujet 1 ter

Production graphiqueCroquis sujet 1 bisSchéma sujet 1 ter

Page 6: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

2.1 En histoire, l'étude critique d'un ou de deux document(s)2.1 En histoire, l'étude critique d'un ou de deux document(s)

Les attentesLes attentes

Quels thèmes ?Rendre compte du contenu

Quels thèmes ?Rendre compte du contenu

Quels apport pour l’histoire ?Comprendre des situations, des phénomènes ou des processus

historiques

Quels apport pour l’histoire ?Comprendre des situations, des phénomènes ou des processus

historiquesDégager le sens général du ou des

document(s) )

Dégager le sens général du ou des

document(s) ) l'intérêt et les limites l'intérêt et les limites

distance critique distance critique en relation avec la question historique à

laquelle il(s) se rapporte(nt)

en relation avec la question historique à

laquelle il(s) se rapporte(nt)

l'intérêt de la confrontation des

documents

l'intérêt de la confrontation des

documents

Page 7: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

2.2 En géographie deux types d'exercices peuvent être proposés2.2 En géographie deux types d'exercices peuvent être proposés

Un croquis ou d'un schéma d'organisation spatiale d'un territoire

Un croquis ou d'un schéma d'organisation spatiale d'un territoire

L'étude critique d'un ou de deux document(s) :Les attentes

L'étude critique d'un ou de deux document(s) :Les attentes

Quels thèmes ?

Quels thèmes ?

Quels apports pour la géographie ?

Quels apports pour la géographie ?

Dégager le sens général du ou des

document(s) )

Dégager le sens général du ou des

document(s) )

l'intérêt et les limites l'intérêt et les limites

distance critique distance critique en relation avec

l’objet géographique auquel il(s) se rapporte(nt)

en relation avec l’objet géographique

auquel il(s) se rapporte(nt)

l'intérêt de la confrontation des

documents

l'intérêt de la confrontation des

documents

Enjeux géographiquesEnjeux géographiques

en réponse à un sujet en réponse à un sujet

Pour la réalisation d'un croquis, un fond de carte est fourni au

candidat.

Pour la réalisation d'un croquis, un fond de carte est fourni au

candidat.

Rendre compte du contenu

Rendre compte du contenu Comprendre des

situations, des phénomènes ou des

processus géographiques

Comprendre des situations, des

phénomènes ou des processus

géographiques

Page 8: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

IV- Évaluation et notationIV- Évaluation et notation

L'évaluation est globaleL'évaluation est globale

Utiliser tout l'éventail des notes de 0 à 20Utiliser tout l'éventail des notes de 0 à 20

À titre indicatif, la première partie peut compter pour 12 points et la deuxième

partie pour 8 points.

À titre indicatif, la première partie peut compter pour 12 points et la deuxième

partie pour 8 points.

Page 9: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES
Page 10: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES
Page 11: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Les sujets

Page 12: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Pour le sujet 1 : reprise de l’intitulé du chapitre sur une (longue) partie de la périodeThème 4 : Les échelles de gouvernement dans le monde de la fin de la seconde guerre mondiale à nos joursQuestion 1 : l’échelle de l’Etat-nation : gouverner la France depuis 1946 : Etat, gouvernement et administration. Héritages et évolutions

Pour le sujet 1 : reprise de l’intitulé du chapitre sur une (longue) partie de la périodeThème 4 : Les échelles de gouvernement dans le monde de la fin de la seconde guerre mondiale à nos joursQuestion 1 : l’échelle de l’Etat-nation : gouverner la France depuis 1946 : Etat, gouvernement et administration. Héritages et évolutions

Pour le sujet 2 : reprise de l’intitulé du chapitre Thème 1 : le rapport des sociétés à leur passéQuestion 1 : Le patrimoine : lecture historique

Pour le sujet 2 : reprise de l’intitulé du chapitre Thème 1 : le rapport des sociétés à leur passéQuestion 1 : Le patrimoine : lecture historique

Page 13: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Document 2 - Le téléphone portable en Afrique« Défiant les scénarios les plus optimistes, l’Afrique comptabilisait plus de 267 millions d’abonnements au mobile fin 2007 et, compte tenu du taux de progression évalué encore aujourd'hui à 40 %, on a sans doute déjà largement dépassé ce chiffre. […]Cela fait longtemps maintenant que le téléphone portable fait partie du paysage africain, avec ses surnoms et les nouvelles habitudes - et nuisances - que l'on trouve partout dans son sillage. En avoir un serait même une « obligation », à lire le message de Charles de Kinshasa, « sinon on n’est pas dans le réseau ». Preuve s’il en était encore besoin de sa propagation fulgurante parmi les populations urbaines africaines, tous les entretiens audio enregistrés lors de cette enquête ont été réalisés grâce au cellulaire, nos témoins ne disposant d’aucun autre numéro pour les joindre. « Imaginez à la maison, nous raconte Abdoulaye de Ndjamena, nous sommes dix et sept ont un téléphone portable.» […]Dans des pays où la téléphonie fixe est presque inexistante […] le mobile continue son implacable progression. L'association GSM, qui regroupe quelque 750 opérateurs à travers le monde, affirme d'ailleurs vouloir investir 50 milliards de dollars supplémentaires en Afrique subsaharienne pour « couvrir 90% de la population d'ici les cinq prochaines années. » Autre signe de la concurrence entre les acteurs économiques sur cette zone, le rachat de 70% de Ghana Telecom par le géant britannique Vodafone en juillet dernier pour la somme de 900 millions de dollars ! Marché en formidable expansion, le secteur du mobile a en outre un impact beaucoup plus fort en Afrique qu'ailleurs, selon Vanessa Gray du département des statistiques de l’Union Internationale des Télécommunications.Bien sûr, le phénomène est très variable d’une région à l’autre. Comme pour l’internet, ce sont les extrémités sud et nord du continent qui sont en tête pour le nombre d’abonnements avec respectivement 85% et 53% des personnes effectivement munies d’un téléphone contre un peu plus de 25% pour l’Afrique subsaharienne. Entre un pays et un autre les écarts ne sont pas moins saisissants : moins de 2% d'abonnements en Ethiopie contre près de 90% au Gabon... […]Si les villes africaines résonnent de plus en plus des conversations bruyantes des abonnés autéléphone portable […], les campagnes africaines en revanche sont encore très calmes. En 2007 selon l’UIT, 7% des foyers africains disposent effectivement d’un téléphone mobile en zone rurale. Et si les endroits où l’on peut capter le signal sont de plus en plus étendus, 40% de la population n’est pas encore couverte par un réseau de téléphonie mobile, soit plus de 300 millions de personnes. »Article publié par Anne-Laure Marie sur le site internet de Radio France International (RFI) le 22 octobre 2008Source : http://www.rfi.fr/actufr/articles/106/article_73839.asp

Reprise de l’intitulé du chapitre :Le continent africain face au développement et à la mondialisationDu thème 3 Dynamiques géographiques de grandes aires continentales de la Question 2 : L’Afrique : les défis du développement

Reprise de l’intitulé du chapitre :Le continent africain face au développement et à la mondialisationDu thème 3 Dynamiques géographiques de grandes aires continentales de la Question 2 : L’Afrique : les défis du développement

Page 14: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Reprise de l’intitulé du chapitre :Le bassin caraïbe : interface américaine, interface mondialeDu thème 3 Dynamiques géographiques de grandes aires contientales

Reprise de l’intitulé du chapitre :Le bassin caraïbe : interface américaine, interface mondialeDu thème 3 Dynamiques géographiques de grandes aires contientales

Page 15: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES
Page 16: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Pour le sujet 1 : reprise de l’intitulé du chapitre

Thème 2 : les dynamiques de la mondialisationPartie 1 : la mondialisation en fonctionnementChap 2 : processus acteur de la mondialisation

Pour le sujet 1 : reprise de l’intitulé du chapitre

Thème 2 : les dynamiques de la mondialisationPartie 1 : la mondialisation en fonctionnementChap 2 : processus acteur de la mondialisation

Page 17: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Document 2 - Un récit journalistique sur le renouveau chrétien dans les années 1980.Plus généralement, Sheila en était venue à attribuer tout ce qu’il pouvait y avoir de positif dans sa vie à son partenariat avec le Tout-Puissant. Lorsque je lui ai demandé si elle ne se reconnaissait donc aucun mérite dans sa réussite au travail et en tant que mère, elle a levé les yeux de sa salade d’épinards : « Vous ne comprenez pas. Quand j’ai appris que mon mari allait mourir, j’ai d’abord étésubmergée de peur. Pas seulement à l’idée de devoir vivre sans Dave mais aussi en pensant que j’allais être contrainte de prendre sur mes épaules toutes les responsabilités qu’il avait assumées jusque-là. Mais maintenant, maintenant, je n’ai plus ces soucis. Je n’ai même pas à m’inquiéter de la journée que je vais avoir, ni de rien, parce que le Seigneur est avec moi, tout le temps. Et quand il faut prendre des décisions, eh bien, c’est Lui qui le fait pour moi. Maintenant, c’est Lui, l’homme qui s’occupe de tout dans ma vie. Lui qui a le premier et le dernier mot. »Sheila avait raison : je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas qu’une femme aussi à l’aise dans l’univers professionnel de Manhattan, où la compétition et le réalisme sont les deux maîtres mots, puisse également évoquer des statues de la Vierge qui tournaient le dos à des disques diaboliques.Je ne comprenais pas qu’une résidente de l’Upper East Side, ce quartier de buveurs de Perrier fringués Ralph Lauren, soit une adepte assidue de la transe mystique. (…) Bref, je ne comprenais pas du tout Sheila. Son histoire je l’aurais gobée si elle était venue, disons, de la bouche forcément édentée d’une péquenaude illettrée du fin fond du Tennessee. Mais non, elle était sortie des lèvres maquillées d’une New-Yorkaise en apparence très à l’aise avec son milieu et son époque. Bientôt, cependant, je me suis rendu compte que cet a priori – l’idée qu’une religiositéaussi baroque ne puisse appartenir qu’aux coins les plus reculés de l’Amérique – trahissait tout bonnement mon ignorance du phénomène social que Sheila personnifiait. A en croire les sondages, en effet, pas moins de vingt-cinq pour cent des Américains ont connu une expérience similaire à la sienne, celle d’une « re-naissance » dans la foi chrétienne. Ce mouvement, devenu le symbole de larésurgence religieuse aux Etats-Unis depuis le début des années 1980, est souvent associé à l’expansion du télévangélisme et à l’influence grandissante des milieux fondamentalistes chrétiens.Douglas Kennedy, Au Pays de Dieu, Récit, 1989 (Titre original : In God’s country, travels in the BibleBelt, USA, 1989).

Document 1 : Serment d’investiture sur la bible de Barack Obama, le 20 janvier 2009

Thème 2 : Idéologies, opinions et croyances en Europe et aux Etats-Unis de la fin du XIXème à nos joursQuestion 2 : Religion et société aux Etats-Unis depuis les années 1890

Thème 2 : Idéologies, opinions et croyances en Europe et aux Etats-Unis de la fin du XIXème à nos joursQuestion 2 : Religion et société aux Etats-Unis depuis les années 1890

Page 18: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Document - Extraits du discours prononcé par Winston Churchill au congrès de La Haye (7 mai 1948).« […] Le mouvement pour l'unité européenne, ainsi que le constate notre projet de rapport, doit être un élan positif, puisant sa force de notre sentiment commun des valeurs spirituelles. C'est l'expression dynamique d'une foi démocratique basée sur des conceptions morales et inspirée par le sentiment d'une mission. Au centre de notre mouvement il y a l’idée d’une charte des Droits de l'Homme, sauvegardés par la liberté et soutenus par la loi. Il est impossible de séparer les problèmes d'économie et de défense des problèmes de structure politique générale. L'aide mutuelle dans le domaine économique et une organisation commune de défense militaire, doivent inévitablement être accompagnés pas à pas d'un programme parallèle d'union politique plus étroite. D'aucuns prétendent qu'il en résultera un sacrifice de la souveraineté nationale. Je préfère, pour ma part, voir l'acceptation progressive par toutes les nations en cause de cette souveraineté plus large qui seule pourra protéger leurs diverses coutumes distinctives, leurs caractéristiques et leurs traditions nationales qui, toutes,disparaîtraient sous un système totalitaire, fut-il nazi, fasciste ou communiste. […]L'Europe a besoin de tous les apports que peuvent lui donner les Français, les allemands, et chacun de nous. Je souhaite donc la bienvenue ici à la délégation allemande que nous avons conviée parmi nous. Pour nous, le problème allemand est de restaurer la vie économique de l'Allemagne et de ranimer l'ancienne renommée de la race allemande sans pour autant, exposer ses voisins et nous-mêmes à la réaffirmation de sa puissance militaire. L'Europe unie constitue la seule solution qui réponde à ce double problème ; et c'est aussi une solution qui peut être adoptée sans retard.Il est nécessaire que le pouvoir exécutif des seize pays associés pour les projets du plan Marshall, prennent des dispositions précises qui ne peuvent s'appliquer actuellement qu'à ce qu'il est convenu d'appeler l'Europe occidentale. Nous leur souhaitons de mener à bien cette entreprise et nous leur donnerons notre appui le plus loyal ; mais nos vues ne se bornent pas ici à l’Europe occidentale. Nous ne visons rien moins que toute l'Europe. Des exilés de marque de la Tchécoslovaquie, de presque toutes les nations de l'Europe orientale ainsi que l'Espagne sont ici parmi nous. Nous ne visons rien moins que la participation par la suite, de tous les peuples du continent européen, dont la société et le mode de vie ne sont pas opposés à une Charte des droits de l'Homme et à l'expression sincère de la démocratie parlementaire. Nous accueillerons tout pays où le Gouvernement soit serviteur du peuple et non le peuple serviteur du Gouvernement.[…]Je craignais d'abord que les États-Unis d'Amérique ne voient d'un oeil hostile la conception des États- Unis d'Europe. Mais je me réjouis que cette grande République, à l'heure où elle dirige le monde, ait pu s'élever au dessus de ces mouvements d'humeur. Nous tous qui sommes assis dans cette salle devons nous réjouir que la nation qui a été appelée au sommet par la masse de ses moyens, par son énergie et par sa puissance, n'ait pas failli à ces qualités de grandeur et de noblesse qui font la réputation d'un pays dans l'histoire. Loin de prendre en mauvaise part la création d'une Europe unie,le peuple américain accueille et soutient avec ardeur la résurrection de ce qu'on a appelé l'Ancien Monde, un monde maintenant étroitement associé avec le nouveau. […]»

Page 19: Epreuves du bac pour la session 2013 séries L et ES

Documents à photocopier

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igne

vis

ant à

orie

nter

le tr

avai

l du

cand

idat

.En

géo

grap

hie,

un

exer

cice

d'u

n au

tre

type

peu

t êtr

e pr

opos

é : l

a ré

alis

ation

d'u

n cr

oqui

s ou

d'u

n sc

hém

a d'

orga

nisa

tion

spati

ale

d'un

terr

itoire

.2.

1 En

his

toire

, l'é

tude

criti

que

d'un

ou

de d

eux

docu

men

t(s)

Cett

e ét

ude

doit

perm

ettre

au

cand

idat

de

rend

re c

ompt

e du

con

tenu

du

ou d

es d

ocum

ent(

s) p

ropo

sé(s

) et d

'en

déga

ger c

e qu

'il(s

) app

orte

(nt)

à la

com

préh

ensi

on d

es

situ

ation

s, d

es p

héno

mèn

es o

u de

s pr

oces

sus

hist

oriq

ues

évoq

ués.

Le c

andi

dat d

oit m

ettre

en

œuv

re le

s dé

mar

ches

de

l'étu

de d

e do

cum

ent e

n hi

stoi

re :

- en

déga

gean

t le

sens

gén

éral

du

ou d

es d

ocum

ent(

s) e

n re

latio

n av

ec la

que

stion

his

toriq

ue à

laqu

elle

il(s

) se

rapp

orte

(nt)

;- e

n m

ontr

ant l

'inté

rêt e

t les

lim

ites

éven

tuel

les

du o

u de

s do

cum

ent(

s) p

our l

a co

mpr

éhen

sion

de

cett

e qu

estio

n hi

stor

ique

et e

n pr

enan

t la

dist

ance

criti

que

néce

ssai

re ;

- en

mon

tran

t, le

cas

éch

éant

, l'in

térê

t de

la c

onfr

onta

tion

des

docu

men

ts.

2.2

En g

éogr

aphi

e de

ux ty

pes

d'ex

erci

ces

peuv

ent ê

tre

prop

osés

- soi

t l'é

tude

criti

que

d'un

ou

de d

eux

docu

men

t(s)

:Ce

tte

étud

e do

it pe

rmett

re a

u ca

ndid

at d

e re

ndre

com

pte

du c

onte

nu d

u ou

des

doc

umen

t(s)

pro

posé

(s) e

t d'e

n dé

gage

r ce

qu'il

(s) a

ppor

te(n

t) à

la c

ompr

éhen

sion

des

si

tuati

ons,

des

phé

nom

ènes

ou

des

proc

essu

s gé

ogra

phiq

ues

évoq

ués.

Le c

andi

dat d

oit m

ettre

en

œuv

re le

s dé

mar

ches

de

l'étu

de d

e do

cum

ent(

s) e

n gé

ogra

phie

:. e

n dé

gage

ant l

e se

ns g

énér

al d

u ou

des

doc

umen

t(s)

en

rela

tion

avec

l'ob

jet g

éogr

aphi

que

auqu

el il

(s) s

e ra

ppor

te(n

t),

. en

fais

ant a

ppar

aîtr

e le

s en

jeux

spa

tiaux

qu'

il(s)

exp

rime(

nt) e

t la

man

ière

don

t il(s

) en

rend

(ent

) com

pte,

. en

mon

tran

t l'in

térê

t et l

es li

mite

s év

entu

elle

s du

ou

des

docu

men

t(s)

pou

r la

com

préh

ensi

on d

e ce

tte

ques

tion

géog

raph

ique

et e

n pr

enan

t la

dist

ance

criti

que

néce

ssai

re,

. en

mon

tran

t, le

cas

éch

éant

, l'in

térê

t de

la c

onfr

onta

tion

des

docu

men

ts ;

- soi

t la

réal

isati

on d

'un

croq

uis

ou d

'un

sché

ma

d'or

gani

satio

n sp

atial

e d'

un te

rrito

ire e

n ré

pons

e à

un s

ujet

:Po

ur la

réal

isati

on d

'un

croq

uis,

un

fond

de

cart

e es

t fou

rni a

u ca

ndid

at.

Éval

uatio

n et

not

ation

L'év

alua

tion

de la

cop

ie d

u ca

ndid

at e

st g

loba

le e

t doi

t util

iser

tout

l'év

enta

il de

s no

tes

de 0

à 2

0.À

titre

indi

catif

, la

prem

ière

par

tie p

eut c

ompt

er p

our 1

2 po

ints

et l

a de

uxiè

me

parti

e po

ur 8

poi

nts.

Cas

des

cand

idat

s ha

ndic

apés

Les

cand

idat

s re

conn

us h

andi

capé

s m

oteu

rs o

u se

nsor

iels

peu

vent

dem

ande

r à b

énéfi

cier

, pou

r les

exe

rcic

es d

e gé

ogra

phie

de

la d

euxi

ème

parti

e de

l'ép

reuv

e, d

e l'a

dapt

ation

su

ivan

te :

à pa

rtir d

u m

ême

suje

t, le

can

dida

t rem

plac

e l'e

xerc

ice

de ré

alis

ation

d'u

n cr

oqui

s ou

d'u

n sc

hém

a d'

orga

nisa

tion

spati

ale

d'un

terr

itoire

par

une

réda

ction

d'u

ne

page

env

iron.

Épre

uve

oral

e de

con

trôl

eD

urée

: 20

min

utes

Tem

ps d

e pr

épar

ation

: 20

min

utes

L'ép

reuv

e po

rte

à la

fois

sur

le p

rogr

amm

e d'

hist

oire

et s

ur c

elui

de

géog

raph

ie d

e la

cla

sse

de te

rmin

ale.

Le

cand

idat

tire

au

sort

un

suje

t. Ch

aque

suj

et c

ompo

rte

une

ques

tion

d'hi

stoi

re e

t une

que

stion

de

géog

raph

ie.

Les

ques

tions

du

suje

t por

tent

sur

des

thèm

es m

ajeu

rs o

u en

sem

bles

géo

grap

hiqu

es d

u pr

ogra

mm

e. L

'une

des

que

stion

s (h

isto

ire o

u gé

ogra

phie

) est

acc

ompa

gnée

d'u

n do

cum

ent.

L'év

alua

tion

des

répo

nses

de

chaq

ue c

andi

dat e

st g

loba

le e

t doi

t util

iser

tout

l'év

enta

il de

s no

tes

de 0

à 2

0. L

'exa

min

ateu

r éva

lue

la m

aîtr

ise

des

conn

aiss

ance

s, la

cla

rté

de

l'exp

ositi

on e

t la

capa

cité

à ti

rer p

arti

d'un

doc

umen

t. Le

que

stion

nem

ent q

ui s

uit l

'exp

osé

peut

déb

orde

r le

cadr

e st

rict d

es s

ujet

s pr

opos

és e

t por

ter s

ur la

com

préh

ensi

on

d'en

sem

ble

des

ques

tions

étu

diée

s.