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Harting. 302 Old English translation. In spite of the number of times when I feel inclined to disagree with Hecht's text of GD -- my remarks above are a selection -- I wish to express my admiration for his work as a whole. It compares favourably with Schipper's edition of Bede, which notwithstanding the immense amount of labour that Schipper has spent on it is unsatisfactory in many respects. Heeht's error has been his underestimation of the value of O. The mistakes in C with regard to the case governed by prepositions, and the evident misunderstanding of the plural heo prove definitely, I believe, that the value of O for ascertaining what W~erfer6 Wrote is greater than Hecht is willing to admit. As for the spelling and the sounds of the original, few conclusions can be drawn from the IVlSS. C contains many late West Saxon features, and O shows a great number of non-West Saxon forms which, according to Hecht, 1) point to a MS with a Kentish colouring and which give me the impression that they represent in part W~erfer6's own habits of speech and spelling. Occasionally a mistake in C reveals the spelling of the MS the scribe had before him, and strengthens the existing doubt, or bears out the certainty, that C was in the habit of changing the text. In this category come misreadings such as aht for ohte 38.33 (cf. above p. 294), berende for herende 275.8 (cf. p. 300), and samod ongan for samodgongan 343.33 (cf. p. 295). Nobody doubts that the spelling heran, and o instead of a before a nasal, is likely to have been the one that Wa~rfer6 used, but otherwise, in the matter of breakings and such like, the evidence of the MSS is too conflicting to allow of any definite pro- nouncement. My only aim has been to stress the necessity of not accepting Hecht's text as final, and of studying both MSS of the Dialogues before drawing con- clusions concerning the form of Wzerfer6's translation. Groningen. P.N.U. HARTING. AANKONDIGING VAN EIGEN WERK. R. VAN WAARD, Etudes sur l'origine et la ]ormation de la Chanson d'Aspremont [th~se de Groningue]. Groningen, J. B. Wolters 1937. Bien que sa valeur litt6raire soft plut6t m6diocre, la Chanson d'Aspremont a joui d'une tr~s grande popularit6. Ce fait justifie un examen des origines du po~me, d'autant plus que cette 6rude peut 6claircir, clans une certaine mesure, celles des chansons de geste en g6n6ral. La 16gende de Charlemagne, en particulier la fable d'une victoire remport6e par le grand empereur aux environs de Reggio, ne s'est pas fortune dans la Calabre byzantine du Xe si6cle, comme on l'a suppos6. Elle est n6e, "3. l'6poque des empereurs saxons, clans l'empire m~me que Charlemagne a cr66 et qui fut appel6, un si~cle et demi apr6s sa mort, h une vie nouvelle. Pour 1) Die Sprache der altenglischen Dialoge Gregors des Orossen, Dissertation Berlin 1900, p. 4.

Etudes sur l'origine et la formation de la Chanson d'Asprémont

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Harting. 302 Old English translation.

In spite of the number of times when I feel inclined to disagree with Hecht 's text of GD - - my remarks above are a selection - - I wish to express my admiration for his work as a whole. It compares favourably with Schipper's edition of Bede, which notwithstanding the immense amount of labour that Schipper has spent on it is unsatisfactory in many respects. Heeht 's error has been his underestimation of the value of O. The mistakes in C with regard to the case governed by prepositions, and the evident misunderstanding of the plural heo prove definitely, I believe, that the value of O for ascertaining what W~erfer6 Wrote is greater than Hecht is willing to admit. As for the spelling and the sounds of the original, few conclusions can be drawn from the IVlSS. C contains many late West Saxon features, and O shows a great number of non-West Saxon forms which, according to Hecht, 1) point to a MS with a Kentish colouring and which give me the impression that they represent in part W~erfer6's own habits of speech and spelling. Occasionally a mistake in C reveals the spelling of the MS the scribe had before him, and strengthens the existing doubt, or bears out the certainty, that C was in the habit of changing the text. In this category come misreadings such as aht for ohte 38.33 (cf. above p. 294), berende for herende 275.8 (cf. p. 300), and samod ongan for samodgongan 343.33 (cf. p. 295). Nobody doubts that the spelling heran, and o instead of a before a nasal, is likely to have been the one that Wa~rfer6 used, but otherwise, in the matter of breakings and such like, the evidence of the MSS is too conflicting to allow of any definite pro- nouncement.

My only aim has been to stress the necessity of not accepting Hecht 's text as final, and of studying both MSS of the Dialogues before drawing con- clusions concerning the form of Wzerfer6's translation.

Groningen. P . N . U . HARTING.

A A N K O N D I G I N G V A N E I G E N W E R K .

R. VAN WAARD, Etudes sur l'origine et la ]ormation de la Chanson d'Aspremont [th~se de Groningue]. Groningen, J. B. Wolters 1937.

Bien que sa valeur litt6raire soft plut6t m6diocre, la Chanson d'Aspremont a joui d'une tr~s grande popularit6. Ce fait justifie un examen des origines du po~me, d 'autant plus que cette 6rude peut 6claircir, clans une certaine mesure, celles des chansons de geste en g6n6ral.

La 16gende de Charlemagne, en particulier la fable d'une victoire remport6e par le grand empereur aux environs de Reggio, ne s'est pas fortune dans la Calabre byzantine du Xe si6cle, comme on l 'a suppos6. Elle est n6e, "3. l '6poque des empereurs saxons, clans l 'empire m~me que Charlemagne a cr66 et qui fut appel6, un si~cle et demi apr6s sa mort, h une vie nouvelle. Pour

1) Die Sprache der altenglischen Dialoge Gregors des Orossen, Dissertation Berlin 1900, p. 4.

303 Aankondiging van eigen werk.

donner forme ~ la 16gende, Benoit de Saint-Andr6 n'a eu qu'/i d6figurer un passage d'Eginhard. Souvent exploit6e, elle est rest6e vivante jusqu'au moment o/~ l 'auteur d'Aspremont s'en est empar6 pour composer son po~me.

Le caract~re dominant est son imitation du Roland. Parmi les autres sources de l'oeuvre, on peut citer la Chanson de GuiUaume, le Roman de Thebes, la Chronique de Turpin, la Lettre du Pr~tre-Jean, sans doute aussi la Chanson (perdue) de Girard de Vienne qu'ont r6sum6e Philippe Mousket et l 'auteur de la Karlamagnfis-saga.

La chanson n'a rien d'historique. Son roi Agoland est le type ordinaire du sultan oriental; il ne ressemhle pas & l'~mir Ibrahim de l'histoire.

Rien ne prouve qu'une premiere 6bauche de la chanson (Vorstufe) ait jamais exist6. La Karlamagn,As-saga traduit une version du po6me conserv6 tr~s apparent~e h celle donn~e par deux manuscrits de la Biblioth~que' Nationale de Paris.

L'auteur conna~t bien le littoral du Far (d6troit de Messine) dont les ports ~taient, & l'6poque des croisades, des escales tr~s fr6quent6es sur la route de mer qui reliait l 'Europe occidentale & la Terre Sainte. C'est sur les hords du Far qu'il a probablement 6crit son po~me, et & la veille, sans doute, d'une grande exp6dition contre les Infid~les. Plusieurs indices permettent de supposer qu'il s 'agit de la troisi~me croisade. II est stir, en tout cas, que la chanson est post6rieure & la bataille de Ramleh (novembre 1177).

Voil& les principaux r6sultats auxquels ]e suis arriv6 darts ma th~s.e. II va sans dire que j 'ai dfi aborder un certain nombre d'autres probl~mes, tels que la date de la Lettre du pr~tre-Jean et de ses premieres interpolations.

Rotterdam R. v. W.

Li Fet des Romains, compile ensemble de Saluste et de Suetoine et de Lucan; texte du XIlIe si~cle, p . p . L . F . Flutre et K. Sneyders de Vogel, I, Texte critique. Paris, Droz. Groningen, Wolters, 1937.

Nous avons le plaisir d'annoncer aux lecteurs de Neophilologus la parution de ce texte, dont nous avons eu l'occasion de leur parler/~ plusieurs reprises. C'est un livre de 750 pages; le manuscrit du Vatican a servi de base ~ l'~tablis- sement du texte. Nous citons quelques phrases de l 'Avertissement: ,,Ce n'est, il est vrai, qu'une compilation, mais si habile de composition, si vivante d'allure, si vari~e de ton . . . . qu'elle vaut d'etre tenue moins pour une traduction que pour une creation. N'a-t-elle pas f a r d'ailleurs au moyen ~ge figure d'original? S'6tant substitute aux textes latins qu'elle traduisait, elle a 6t~ longtemps le manuel dans lequel les princes et les clercs ont ~tudi6 l 'antiquit~ latine . . . . " Le second volume, qui est sous presse, comprend une introduction litt6raire et philologique, une ~tude des sources utilis~es par le compilateur, un index des noms propres et un glossaire; le style, la syntaxe, le vocahulaire offrent des particularit~s du plus haut int~r~t.

L. F. F. et K. S. D. V.