26
1 Verdun, 1916 Une bataille de 300 jours et 300 nuits Dossier de visite aux Champs de Bataille « Qu’il est donc dru et serré ce tissu de la mémoire ! On le voici tout entier qui tremble. » Maurice Genevoix, 30000 Jours. NOM : Prénom : Classe : Vue aérienne du champ de bataille de Verdun, 1er juillet 1916

Étudier la bataille de Verdun - 1916

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Étudier la bataille de Verdun - 1916

1

Verdun, 1916Une bataille de 300 jours et 300 nuits

Dossier de visite aux Champs de Bataille

« Qu’il est donc dru et serré

ce tissu de la mémoire ! On le

voici tout entier qui tremble. »Maurice Genevoix, 30000 Jours.

NOM :

Prénom :

Classe :

Vue aérienne du champ de bataille de Verdun, 1er juillet 1916

Page 2: Étudier la bataille de Verdun - 1916

2

Verdun, 1916

Dossier de l’enseignant

Page 3: Étudier la bataille de Verdun - 1916

3

Une journée à Verdun est une extraordinaire aventure, celle qui permet déjà de donner corps

et âme au travail fait en classe, celle qui permet surtout d’approcher un territoire exceptionnel, encore

marqué, près d’un siècle après les événements, par l’empreinte de la guerre. Comme l’évoquait Mau-

rice Genevoix, il n’y a que sur ces Champs de Bataille préservés que l’on puisse «placer ses pas sur

ceux des combattants de Verdun».

Chacun peut évidemment organiser le déroulement de la journée en fonction de ses objectifs

aussi dans l’éclatement des sites, certains à Verdun-ville, la plupart sur les Champs de Bataille situés

à 8 km de la ville. La maîtrise du temps est donc essentielle, dans la préparation, et lors de la journée

(car il y a des réservations à faire et donc des horaires à respecter).

La journée qui est présentée ici est un choix assumé : elle laisse de côté les sites de Verdun-ville

pour privilégier les Champs de Bataille. Elle s’organise en trois temps ou «saisons». Dans ce dossier,

une saison 4, rendue possible par des temps de déplacements réduits, est venue s’ajouter à Verdun,

Saison 1 : Ici, des soldats de 14-18 témoignent de ce qu’ils ont vécu.

C’est la découverte du Mémorial de Verdun, musée d’objets et de documents créé en 1967 par

les anciens combattants. C’est en quelque sorte un passeur d’histoire, la main tendue de la génération

de 14-18. Il n’y a pas de visite guidée dans le musée, il faut donc organiser le travail des élèves dans

les collections. Ici, le choix est de diviser en petits groupes, sachant que chaque groupe doit réaliser

2 ou 3 ateliers parmi ceux proposés (il est important de laisser un peu de temps libre, éventuellement

20 mn) : pour laisser plus de temps à la découverte du musée-mémorial, il est possible de le demander

par correspondance (valise pédagogique) pour le visionner avant en classe.

Saison 2 : Ici, des hommes ont combattu

Le plateau de Thiaumont est en quelque sorte un concentré du champ de bataille. Un abri

l’occasion de partager sur le terrain une expérience autour du témoignage (en relais des textes qui

auront sans doute été vus en Histoire et en Français). Le groupe est divisé en 4, chaque sous-groupe

a un thème précis. Un temps est réservé pour la production individuelle d’une carte postale (à partir

d’un support fourni)

Le fort de Douaumont est une des forteresses que les deux armées vont se disputer durant des

en feront un formidable levier pour pousser plus avant leur offensive. La visite du fort (guide recom-

mandé) permet d’approcher les conditions de vie des soldats piégés sous ces carapaces de pierre et

de béton, mais aussi d’appréhender la bataille «vue d’en face», à travers les témoignages des soldats

allemands.

Le choix est fait de centrer la visite sur deux sites :

- le village détruit de Fleury : il témoigne de ces régions dévastées, il est un des neuf villages disparus

du champ de bataille et il permet d’aborder le bilan matériel de la guerre.

Décryptages …

Page 4: Étudier la bataille de Verdun - 1916

4

- l’Ossuaire de Douaumont et le Cimetière National de Fleury-devant-Douaumont : au delà du bilan

humain, la visite des sites permet d’aborder la question des disparus, le deuil des familles, la mise

en place d’un territoire sacré avec son archipel de monuments commémoratifs (on pourra aussi, en

-

conciliation franco-allemande.

La météo

de bataille qui s’offre comme un musée de plein-air, le beau temps peut inviter à prolonger un travail

de découverte du terrain, le mauvais temps incitera à prolonger les étapes dans les lieux abrités et à

Deux idées en cas de beau temps, … et/ou de temps disponible :

le village de Douaumont (la visite du village de Douaumont peut alors se substituer à celle de Fleury).

C’est un layon qui serpente dans le sous bois, entre les trous d’obus, sur environ 800 mètres. Etre bien

chaussé, glissant les jours humides.

- en bus : se rendre sur la côte de Froideterre, à l’abri des Quatre Cheminées. Un ancien abri de

le ravin des Vignes, un des «ravins de la mort» où s’acheminaient hommes et renforts sous une pluie

d’obus. Sur site, des bornes expliquent l’histoire du lieu.

Les commodités sont en nombre limité sur le champ de bataille : Mémorial, Ossuaire de Douau-

lisière du champ de bataille. D’où les rappels qui sont insérés dans le programme de la journée.

La formule sur place : permet de déjeuner vite sur les champs de bataille

- le classique «panier repas» : les repas sur le champ de bataille ne sont autorisés que sur

quelques points, notamment aux aires de repos qui sont situées sur les différentes entrées du champ

de bataille. Des bancs, des tables, mais aucun abri. On peut aussi prendre son repas tiré du sac au

petit kiosque situé sur le côté du Mémorial de Verdun : c’est un petit abri en bois qui protège de la pluie

possibilité de s’étaler sur les espaces gazonnés autour du kiosque.

- l’abri du pélerin : seul établissement d’accueil situé sur le champ de bataille. Sandwich, petite

restauration, menus complets.

Rejoindre Verdun (compter 45 min pour l’aller-retour Champs de Bataille / Verdun-ville)

- le repas en établissement scolaire à Verdun : les établissements reçoivent fréquemment des

- le panier repas «tiré du sac» sur les bords de Meuse (Quai de Londres). Impeccable pendant

- la restauration rapide : un Mac Donald’s sur la zone d’activité du Dragon, à 20 mn du Mémorial

de Verdun. Voir avec la gérance pour réserver et négocier éventuellement un menu unique.

En pratique

Page 5: Étudier la bataille de Verdun - 1916

5

accueil sur le site.

Saison 1 : Ici, des soldats de 14-18 témoignent de ce qu’ils ont vécu

dossier [2 thèmes au choix parmi les 7 thèmes numérotés de 1 à 7 ; travail individuel ou par groupes

de 2 ou 3 maximum, mais avec mise à l’écrit individuelle]. Durée 1 heure.

Rappel : je pense à aller aux toilettes avant de quitter le Mémorial. Pas d’autre pause-toilettes avant 12h45 !

Saison 2 : Ici, des hommes ont combattu

-

duction individuelle d’une carte postale.

11h30-12h20 : visite intérieure du fort. «Du front à l’arrière : les jours de guerre» : lecture de

témoignages.

Rappel : je pense à aller aux toilettes. Pas d’autre pause-toilettes avant 15h30 !

13h30 - départ pour le champ de bataille

14h30 - déplacement vers le cimetière national de Fleury-devant-Douaumont.

son rôle, son histoire, la plaque de la réconciliation.

Rappel : je pense à aller aux toilettes situées sur le parking derrière l’ossuaire.

16h00 - rassemblement sur le parking derrière l’Ossuaire. Départ pour Verdun

Saison 4 : A Verdun : un bilan de la guerre

«Forum»)

souvenir laissé par 14-18.

18h00 - départ en bus vers Commercy, arrivée prévue à 19h00.

Une journée aux Champs de Bataille

Page 6: Étudier la bataille de Verdun - 1916

6

Annexe - cartes postales

Page 7: Étudier la bataille de Verdun - 1916

7

Verdun, 1916

Dossier de l’élève

Page 8: Étudier la bataille de Verdun - 1916

8

Décembre 1914 : la guerre a pris une tournure inattendue, et les soldats se préparent pour un

premier Noël dans les tranchées. Figées face à face, dans une guerre de position qui durera jusqu’au

printemps 1918, les armées ont organisé leurs lignes de défenses en plein champ ou dans les bois,

lignes de tranchées successives, communiquant entre-elles par des boyaux de liaison où circulent les

relèves montantes et descendantes, les approvisionnements, les matériels et munitions, organisent le

front en profondeur. On y multiplie les abris, sous forme de sapes creusées en pleine terre, et dont les

parois sont parfois boisées, armées de tôles ou bétonnées. On y dispose aussi les organes de veille et

de combat, avec des postes d’observation, des ouvrages retranchés, des blockhaus pour mitrailleuses.

-

dillons pour blesser les chevaux, tout cela cumulé pour rendre l’obstacle infranchissable par l’ennemi.

C’est donc là que vit le soldat devenu homme-taupe, compagnon des corvées de terrassement, des

saisons avec leur cortège de froid, de pluie, de chaleurs intenables, dans le piège de la tranchée, de

ses attentes interminables, de l’angoisse du prochain bombardement ou du prochain assaut.

Loin en arrière de la ligne de front s’étend l’arrière-front où se déploie la logistique de soutien.

S’y côtoient des cantonnements pour les unités de réserve, des états majors, des hôpitaux d’évacua-

tion, des aérodromes, des dépôts de munitions de tous calibres, des batteries de canons lourds à

avec ses ateliers, forges pour les blindages, scieries pour les madriers, laveries pour les uniformes.

étrangers. Zone d’acheminement pour des quantités d’hommes et d’équipements, cet arrière-front

est sillonné par des voies de communications aménagées pour la circonstance. Devant Verdun, les

qui alimente tout l’effort défensif, élargie, doublée par une voie ferrée, est bientôt rebaptisée «Voie

aux armées sont autant de lieux de détente où les soldats cohabitent avec les rares civils autorisés,

campagne à tir rapide, artillerie lourde à forte puissance, artillerie de tranchée à courte portée : aucun

espace de la ligne de front n’échappe au feu des canons qui encagent par les tirs d’écrasement, de

destruction ou de barrage. Et dans le vocabulaire qui s’impose dans la tranchée, les «gros noirs», les

l’artillerie s’ajoute la cohorte des armes nouvelles massivement employées durant la guerre, tout parti-

L’offensive, préparée en secret pendant trois mois, mobilise près de 1200 canons, dont beau-

coup de pièces d’artillerie lourde, et 72 bataillons d’assaut spécialement entraînés. Le 21 février 1916,

calibres sont tirés, puis 60 000 hommes partent à l’assaut sur un front de seulement 12 kilomètres de

lignes françaises sont tués ou portés disparus. Le ton est donné : Verdun sera une bataille d’écrase-

ment par le pilon de artillerie.

Avant d’arriver sur site…

Page 9: Étudier la bataille de Verdun - 1916

9

10 km

périmètre défensif de la place-forte de Verdun

forts et ouvrages principaux

base allemande d’arrière-front

ligne de front

village détruit du champ de batailleVaux

5

N

VERDUN

Fort de Douaumont

Fleury

Fort duRozellier

Fort deDugny

Fort deLandrecourt

Fort deBois Bourrus

DE

H

A

U

T

S

Fort Saint-Michel

Dugny

Ouvrage de Froideterre

Fort deSouville

L aV o i e

S a c r é e

28 février 1916

arriè

juillet 1916

Ornes

Haumont

Bezonvaux

Fort deTavannes

oùt 1916

Fort deMoulainville

PL

AI

NE

D

E

Citadelle

Ouvrage de Laufée

Beaumont

Louvemont

Cumières

BOIS DES CAURES

BOIS DES FOSSES

Vaux

Ouvrage d’Hardaumont

Ouvrage de Thiaumont

Douaumont

novembre 1916

Fort de Vaux

Page 10: Étudier la bataille de Verdun - 1916

10

Le Mémorial de Verdun

Ici, des soldats de 14-18 témoignent

Page 11: Étudier la bataille de Verdun - 1916

11

-

- les aménagements de tranchée

- les objets visibles

Je souligne les aspects du témoigna-

ge qui ne sont plus perceptibles sur le

terrain reconstitué.

En complément : je prends une photo, je mets en place un tirage que je légende

Page 12: Étudier la bataille de Verdun - 1916

12

du soldat à la guerre de tranchée :

- dans la protection du soldat :

- dans son équipement (indiquer ce qu’il doit transporter et le poids de l’ensemble)

Face à un équipement peu fonctionnel, décrire les différentes souffrances endurées par les combattants

et ses astuces pour améliorer son sort :

Page 13: Étudier la bataille de Verdun - 1916

13

- sur les conditions de son arrivée à Verdun

- sur les conditions de vie et de danger au front :

- sur les petits besoins quotidiens des soldats :

Je recherche le sens des mots :

«gourbi» :

«77» :

- je relève deux expressions ou extraits décrivant l’état du terrain et les destructions opérées sur le

champ de bataille

- je relève trois informations sur les conditions de vie des soldats sur le terrain dévasté

Page 14: Étudier la bataille de Verdun - 1916

14

e ligne…

les informations sur :

- la vie et les occupations des soldats en 2e ligne :

- la vie et les occupation des soldats à l’arrière :

- je présente (nom, description, explication) un objet que je peux lier à cette vie «de l’arrière»

- les nouvelles blessures ou séquelles psychologiques :

- le nombres de victimes (morts, blessés, mutilés invalides) dans les armées française et allemande

Petite salle,

Rez-de-Chaussée

Page 15: Étudier la bataille de Verdun - 1916

15

Thiaumont

Fort de Douaumont

Page 16: Étudier la bataille de Verdun - 1916

16

«L’abri est à ciel ouvert. Sous les coups répétés des 210 et des 380, un plafond de béton armé s’est

Ici, c’est aussi un maigre refuge, dont les parois, soumise au martèlement des obus, se désagrègent,

tremblent, et ces trépidations rendent fou les survivants du carnage. Dans la cohue, au creux de la pé-

nombre, au milieu d’une puanteur d’iode et de cadavres en décomposition, ce sont les blessés tordus

de douleur qui crient leur agonie dans un poste de secours de fortune.

d’épouvante. Je n’avais jamais pensé que ce champ de bataille fut aussi macabre. D’une extrémité

à l’autre, un sol bouleversé, à peu près dénudé, sur lequel se dressent des pans de murs à la place

des villages, et des troncs d’arbres là où il y eut un bois. Je cherche en vain les abris, les tranchées,

«L’ouvrage : un haut talus dominant un boyau marmité qui n’est plus qu’une succession de trous

d’obus. Sur la parados, dans le boyau, des cadavres raidis couverts d’une toile de tente. Et partout,

à gauche, à droite, le sol est jonché de débris, boites de conserves, sacs éventrés, casques troués,

«Des morts. des morts partout. Il y en a tant qu’on ne pourrait les compter. Taches grises, gros et

-

A l’ouvrage de Thiaumont

Page 17: Étudier la bataille de Verdun - 1916

17

-

tonnoirs, mené par des unités isolées, réduites à moitié d’effectif par le bombardement, et qui réussira

déploie, si un poste de mitrailleuse tapi dans un repli ne vient pas faucher les groupes éparpillés sur le

secteur : «le corps à corps, c’est au premier chef la mitrailleuse, dont les équipes de pièce font souvent

la décision» (G. Canini). Et c’est l’assaut à la grenade, au fusil, pour un gain de 100 ou 200 mètres,

ou moins ! On se bat férocement, parfois à coup de pelles, dans un corps à corps effroyable, et sitôt la

position acquise, les rescapés guettent la contre-attaque qui ne saurait manquer.

frappant l’air de détonations épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel,

des explosifs sortent de la terre. C’est un effroyable rideau qui nous sépare du monde, nous sépare du

passé et de l’avenir. On voit, avec de stridents fracas et des cyclones de terre pulvérisée, vers le fond,

-

trueusement retentissantes qu’on se sent annihilé par le seul bruit de ces averses de tonnerre, de ces

m’a brûlé les mains. Les stridences des éclats qui passent vous font mal aux oreilles, vous frappent la

nuque, vous traversent les tempes, et on ne peut retenir un cri lorsqu’on les subit. On a le cour soulevé,

yeux clignent, s’aveuglent et pIeurent, la vue est obstruée par une avalanche, qui tient toute la place.

Henri Barbusse, Le Feu. 1916.

Activité : rédiger une carte postale

de demander aux élèves de rédiger in situ une carte postale, en fonction du thème de leur atelier. Mo-

dèles de cartes recto en annexe.

Page 18: Étudier la bataille de Verdun - 1916

18

Parking

caserne visitable

Page 19: Étudier la bataille de Verdun - 1916

19

Page 20: Étudier la bataille de Verdun - 1916

20

Le fort, un refuge

au milieu de «l’enfer»

(un témoignage sur le fort

de Vaux, qui connaîtra un

«Nous avançons vers cet

endroit diabolique où les coups

de marmite sont plus grondants,

vers ce lieu où la terre tremble

et où il pleut de la ferraille sous

qui nous a semblé une heure,

nous pénétrons dans le fort.

de quoi nous protéger, l’espoir

d’étancher notre soif, d’avoir

du repos après onze nuits sans

sommeil, tout ce que nous

n’avons pas depuis que la lutte

a commencé.

Nous gravissons dans

un mouvement de tortue un

escalier encombré, à peine

éclairé, qui mène au second

étage. Nous marchons en

suivant le poilu qui est devant

nous, sans savoir où l’on nous

mène. Nous nous acheminons

tout au fond d’un vaste couloir

à peine éclairé. Et nous nous

entassons entre d’autres

troupiers qui nous voient arriver

d’un mauvais oeil car nous

allons leur voler la place, blottis

le long des murailles parce qu’il

faut laisser le milieu libre pour

le passage. La dedans, tout

tremble. Continuellement, nous

entendons le boum sourd des

obus qui éclatent.»

Page 21: Étudier la bataille de Verdun - 1916

21

Village détruit de Fleury

Ossuaire de Douaumont

Ici, des lieux portent un message de mémoire

Page 22: Étudier la bataille de Verdun - 1916

22

Ici était Fleury…

« Maison par maison se rasent. C’est un mur qui s’écroule, une charpente qui s’affaisse, mille

-

drent sous les averses d’obus. Ce n’est qu’un gigantesque chaos de décombres, aliments, meubles,

linge, livres, perdus au milieu des pierres. Il ne reste qu’un clocher qui menace de tomber, et un cime-

tière aux tombes éventrées et aux croix pulvérisées.»

(Témoignage sur la destruction du village de Damloup).

Page 23: Étudier la bataille de Verdun - 1916

23

1 :

2 :

3 :

4 :

fusillés en 1916. Un important dossier documentaire est en ligne sur internet.

Page 24: Étudier la bataille de Verdun - 1916

24

L’ossuaire de Douaumont

Page 25: Étudier la bataille de Verdun - 1916

25

A l’Ossuaire de Douaumont

Il n’y a pas de visite guidé à l’intérieur. La visite est libre, et le silence est de rigueur. On peut débuter la

A l’arrière du bâtiment, des lucarnes permettent de voir les ossements reposant dans les caveaux.

Devant l’Ossuaire de

Douaumont

Le 22 septembre

1984, deux chefs

d’état se retrouvent à

Douaumont…

Ils sont ici

photographiés, main

dans la main, sur le

parvis de l’Ossuaire.

L’occasion d’une petite

enquête… et d’une

lecture de la plaque

commémorative en

bronze située devant

l’ossuaire.

Page 26: Étudier la bataille de Verdun - 1916

26

Ce cimetière situé au pied de l’ossuaire rassemble 15000 tombes de combattants français. On peut

faire le choix d’une visite libre. Certains élèves partent seul, la plupart restent en petit groupes. On

peut donner consigne au bus de reprendre le groupe le long de la route qui passe au bas du cimetière.

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr