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1
Evaluation des marques
GUY JACQUOT / CNEJFD
SEBASTIEN SANCHO / CNCC
THIERRY VILLOTTE / GUY DEGRENNE (Président)
DateTitre de la présentation
1
Sommaire
La notion de marque
Contextes d’évaluation des marques
Cadre normatif existant
Analyse marketing et juridique de la marque
Analyse financière de la marque
A retenir
Questions
2
Titre de la présentation
2
La notion de marque
La notion de marque
Approche juridique : un signe distinctif
La marque est un « signe susceptible de représentations grap hiquesservant à distinguer les produits ou les services d’une pers onnephysique ou morale » (article L 711-1 – du code de la propriété intellectuelle)
• Elle se distingue du nom commercial et de la dénomination socialepuisqu’elle ne désigne pas l’entreprise mais ses produits ou services
• Pour être déposable une marque doit satisfaire certains conditions :- Ne pas être exclue par la loi, ne pas être un signe déceptif ou trompeur,…
- Etre distinctive
D’un point de vue juridique chaque dépôt (pays, classes, …) co nstitueune marque
L’approche juridique de la marque correspond à la notion deTrademark par différence avec la notion économique de Brand
4
Titre de la présentation
3
La notion de marque
Approche comptable : une immobilisation incorporell e
Pour être distingué du goodwill et être considéré comme uneimmobilisation incorporelle, un actif incorporel doit sat isfaire à 3conditions. Il doit être :• Identifiable
- Soit il est séparable,- Soit il résulte de droits contractuels ou d’autres droits légaux
• Source d’avantages économiques futurs• Contrôlé par l’entreprise
Il faut aussi que l’actif puisse être évalué de façon fiable
5
Titre de la présentation
La notion de marque
Approche comptable : la marque et les autres actifs incorporels (exemple de la norme US FAS 141)
Actifs marketing : marques, accords de non concurrence, noms dedomaines, titres de journaux, noms de domaines (internet)
Actifs liés aux relations avec les clients : contrats, listes de clients,accords non contractuels avec des clients
Actifs liés aux domaines artistiques : opéras, ballets, livres, journaux,autres droits littéraires, droits musicaux, photographies, vidéos, …
Actifs de type contractuel : contrats de licence, contrats de franchisé,permis de construction, contrats de location, …
Actifs de nature technologique : brevets, logiciels, technologies nondéposées, fichiers, formules secrètes, …
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Titre de la présentation
4
La notion de marque
Exemple : analyse des actifs incorporels exploités par uneenseigne internationale d’hypermarchés
7
Nom, logo
Image, notoriété
Concept
Savoir-faire marketing, merchandising, logistique
Capital humain, logiciels, droit au bail,…
Marque ?
Local ?Central ?
La notion de marqueApproche économique : la marque est une source de r evenus caractérisée par une image et une notoriété
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CODES D’EXPRESSIONStyle de marque
THÈMESCOMMUNICATION
Les principes de communication de la marque
PRODUITSLe pouvoir faire des produits: l’extension de marque
Fonds de marque
Ce schéma synthétisera le pouvoir-faire de la marque ainsi que les différentes dimensions de son « programme »
SYSTÈMEDE LA RELATION
Relation construiteCaractère de marqueConsommateur idéal
Monde construit
LE POUVOIR FAIRE
(le noyau de la marque)
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La notion de marque
9
M €Valeur de marques
en % du total des incorporels
au bilan
En % de la capitalisation
boursièreEn % du total actif
CAC 40 58 792 10,5% 6,2% 0,8%
Sanofi 11 940 20,5% 12,6% 11,9%Pernod Ricard 11 199 68,6% 50,1% 43,6%
PPR 10 256 71,4% 57,7% 40,6%LVMH 6 717 34,8% 9,5% 13,5%
Danone 4 543 27,9% 14,2% 15,4%France Telecom 3 216 8,6% 14,6% 3,6%
Saint Gobain 2 806 19,9% 16,4% 5,9%Schneider Electric 2 433 14,0% 8,0% 6,7%
Legrand 1 643 38,4% 19,5% 24,4%L'Oréal 1 457 16,0% 2,3% 4,9%
Total/moyenne 56 210 32,0% 20.5% 17%
Les marques dans les comptes
Contextes d’évaluation des marques
6
Contextes d’évaluation des marques
Cadre comptable (IFRS)
Evaluation des marques acquises• Les marques générées en interne ne doivent pas être comptabilisées
en tant qu’immobilisations incorporelles (IAS 38 - §63)• Les dépenses engagées pour générer en interne les marques ne
peuvent être distinguées du coût de développement de l’activitédans son ensemble (IAS 38 - §64)
Lors de l’acquisition• Actif isolé ou dans le cadre d’un regroupement d’entreprises
Lors des tests de dépréciation (IAS 36)• En cas d’indice de perte de valeur• Et au moins une fois par an en tant qu’actif incorporel le plus souvent à
durée d'utilité indéterminée
11
Contextes d’évaluation des marques
Cadre comptable (IFRS)
12
Acquisition de la marque(IAS 38 – Immobilisations corporelles)
Actif isoléRegroupement d’entreprises
Valeur de transaction (§26)
Juste valeur (§34)
- Prix de marché- Transactions- Méthodes
indirectes
En pratique, essentiellement valeur
d’utilité
Tests d’ impairment(IAS 36)
Valeur comptable vs valeur recouvrable
Max (JV diminuée des coûts de vente ; valeur d'utilité)
7
Contextes d’évaluation des marques
Cadre comptable (IFRS)
Acquisition séparée (IAS 38 - §27) :• Le coût de l’actif incorporel correspond à son prix d’achat majoré
d’éventuels coûts complémentaires en vue de son utilisation prévue
Acquisition lors d’un regroupement d’entreprises• Les marques sont des actifs spécifiques caractérisés par l’absence de
marché actif et des transactions publiques peu fréquentes; lesapproches de marché suivantes proposées dans la norme trouventdonc difficilement à s’appliquer :
- Prix cotés sur un marché actif (IAS 38 – §39)- Transactions récentes sur des actifs similaires (IAS 38 – §40)
• Dans ce cadre, recours principalement à des techniques d’estimationindirecte de la juste valeur de l’actif (IAS 38 – §41) : actualisation deflux (cash flow, redevances)
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Contextes d’évaluation des marques
Cadre comptable (IFRS)
Tests de dépréciation
• Comparaison de la valeur nette comptable avec la valeur recouvrablede l’actif, soit la valeur la plus élevée entre :
- sa juste valeur diminuée des coûts de la vente (transactionsconclues dans des conditions de concurrence normale) et
- sa valeur d'utilité (valeur actuelle des flux de trésorerie futurs)
• En raison de la spécificité de l’actif qu’est la marque et l’absence dedonnées de marché ou transactionnelles publiques, la valeurrecouvrable de la marque est généralement appréciée au regard de savaleur d’utilité
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8
Contextes d’évaluation des marques
Cadre fiscal
Mise en place d’un contrat de licence de marque au sein d’un Gr oupe• Problématique de la fixation du taux de redevance de marque• Appréhension du risque fiscal de transfert de bénéfice à l’étranger
- Cas d’une filiale française versant une licence à une sociétémère localisée le plus souvent dans un paradis fiscal en échangede l’utilisation de la marque.
• Nécessité de respecter le principe de pleine concurrence défini parl’OCDE dans le cadre de la fixation des prix de transfert (juillet 2010)
Principe de pleine concurrence• Le prix de transfert entre des entreprises associées est déterminé sur
la base des conditions commerciales et financières observables entredes entreprises indépendantes pour des transactions et dans descirconstances comparables, il s’agit d’un prix de marché
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Contextes d’évaluation des marques
Autres
Transactionnel : Acquisition / Cession / Apport
Stratégique / opérationnel :• Suivi du développement d’une marque suite à son lancement• Mesure de la performance des responsables marketing• Gestion d’un portefeuille de marques• Octroi d’une licence• Mise en gage de la marque
Juridique• Litiges financiers• Contentieux fiscaux
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9
Cadre normatif existant
Cadre normatif existant
Norme ISO 10668 “Evaluation d’une marque – exigences pour l’évaluation monétaire d’une marque“ (octobre 2010)
Cadre méthodologique commun pour l’évaluation monétaire des marques
Rappel de la valeur d’une marque = l’avantage économique généré par lamarque au cours de sa durée de vie économique prévue
Présentation d’une approche• Fondée sur l’analyse conjointe des paramètres financiers, marketing
et juridiques donc plus large que l’approche comptable et financièredes IFRS
• Multicritère : approche par les revenus, le marché et les coûts• Applicable dans des différents contextes d’évaluation (comptables,
fiscaux, transactionnels, opérationnels, juridiques…)
18
10
Cadre normatif existant
Principes de l’OCDE applicables en matière de prix de transfert : « Considérations applicables aux biens incorporels ( chap. VI) »
Distinction entre biens incorporels• De commercialisation : marques, clientèle, réseaux de distribution…• Manufacturiers : brevets, savoir-faire, dessins et modèles…
Eléments « non financiers » impactant la valeur d’une marque• La notoriété et la crédibilité engendrées par la qualité des B&S
commercialisés sous la marque• La réputation de qualité du titulaire de la marque• La taille du marché des B&S vendus sous la marque• La familiarisation de la clientèle à la marque, de l’efficacité des actions
de promotion• La nature des droits attachés à la marque (classes d’actifs, couverture
géographique, nantissements…)
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Cadre normatif existant
Principes de l’OCDE applicables en matière de prix de transfert : « Considérations applicables aux biens incorporels ( chap. VI) »
Principe de pleine concurrence appliqué à des biens incorpo rels
• Nécessité de se placer du point de vue du cédant et du cessionnairepour déterminer le prix de marché
- Cédant : référence au prix auquel une entreprise indépendantecomparable serait disposée à transférer l’actif
- Cessionnaire : en fonction de l’utilité de l’actif incorporel pourl’activité de l’entreprise indépendante comparable
• En IFRS, valorisation plutôt de la position du cédant sur la base desestimations de flux de trésorerie que l’entité s’attend à obtenir de l’actif
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11
Cadre normatif existant
Principes de l’OCDE applicables en matière de prix de transfert : « Considérations applicables aux biens incorporels ( chap. VI) »
Méthodes de détermination du prix de pleine concurrence
• Transactions comparables : en cas de biens incorporels decommercialisation (tels des marques), nécessité de considérer desfacteurs qualitatifs (zone géographique, parts de marché, volume desventes…)
• Comparaison avec des produits similaires sans marque :différence sur les volumes des ventes, prix, bénéfices réalisés
• Partage des bénéfices
Référentiel ISO conforme aux approches retenues par l’OCDE
21
Analyse marketing et juridique de la
marque
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Analyse marketing et juridique de la marque
Les trois dimensions du diagnostic : valeur juridiq ue, valeur marketing, valeur économique
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Valeur financière de la marque
Valeur marketing : produits + force de la marque
Analyse marketing et juridique de la marque
Les trois dimensions du diagnostic : valeur juridiq ue, valeur marketing, valeur économique
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• Le domaine de compétence d’une marque et sa pérennitédépendent de l’étendue de sa protection juridique (classes, pays)
La marque est un réducteur de risque pour le consommateur du faitdu contrat de garantie implicite qui l’accompagne
• La marque a une personnalité constituée de plusieurs éléments
Dimension juridique
Dimension marketing
Dimension économique
La marque ne vaut que par sa valeur ajoutée :- En termes de prix ou de marge- Et d’attraction des consommateurs
ou encore par sa capacité :- A être donnée en licence- A supporter des nouveaux produits
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Analyse marketing et juridique de la marque
Les objectifs du diagnostic juridique, marketing et économique
Déterminer le revenu de la
marque
Estimer l’évolution de ce
revenu
Définir le risque associé aux
revenus futurs de la marque
Valeur de la marque = valeur actuelle des revenus futurs
Diagnostic juridique, marketing et économique
Redevance, prime de prix,
part du surprofit
Prévisions, durée de vie
Taux d’actualisation
Analyse marketing et juridique de la marque
26
Mais la valeur d’une marque dépend ….
des grandes tendances
sociologiques, qui
déterminent les besoins…
des attentes du marchéce que les
consommateurs/utilisateurs en font
de la volontéla stratégie de
l’entreprise
Valeur financière de la marque
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Analyse financière de la marque
Principales approches d’évaluation
Approche par les revenus
Approche par le marché
Approche par les coûts
28
15
Méthodologie
La valeur de la marque correspond à la valeur actuelle nette desavantages économiques attendus au cours de sa durée de vieéconomique résiduelle
Les principales étapes de cette approche sont :
• La détermination du flux de trésorerie après impôts attribuable à lamarque
• L’actualisation desdits flux de trésorerie sur la durée de vieéconomique résiduelle
Approche par les revenus
29
Approche par les revenus
Détermination du flux de trésorerie
Prime de prix et/ou de volume
Surprofits
Redevances
30
16
Approche par les revenus
Prime de prix et/ou de volume
Détermination de la prime• Surplus de prix et/ou de volume dont peut bénéficier l’entreprise sur
les B&S qu’elle commercialise sous sa marque par rapport à des B&Scomparables sans marque
• Primes de coût ou économies d’échelle permises par la marque :applicable aux entreprises optant pour une stratégie de dominationpar les coûts
Prise en compte des coûts spécifiques à la marque• Coûts d’entretien de la marque (frais juridiques, promotion)• Coûts de développement de la marque et d’acquisition d’une part de
marché complémentaire (actions commerciales spécifiques)
���� Détermination du surplus de marge
31
Approche par les revenus
Prime de prix et/ou de volume
Points pratiques
32
Problématiques Commentaires
Absence de produitsans marque
Se référer à la marque la plus faible (ex : automobile)
Absence de parfaitecomparabilité
Retraiter les autres facteurs non liés à la marque expliquant une partiedes primes (spécificités des B&S, qualité, SAV…)
Analyse conjointe prix et volume
La marque a des effets simultanés sur les prix et les volumes, cesméthodes doivent donc être appréhendées conjointement
Vieillissement de la marque
A considérer dans les prévisions de flux :
• réduction progressive de la prime à coût d’entretien de la marqueinchangé
• ou maintien de la prime avec des investissements spécifiques de« rajeunissement » de la marque
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Approche par les revenus
La méthode des surprofits (rente de Goodwill)
On détermine le surprofit qui correspond aux revenus dispon iblespour rémunérer les actifs incorporels
On affecte une partie du surprofit à la marque
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Résultat d’exploitation
Impôt sur les sociétés
Rémunération de l’actif
économique
Surprofit=
_
_ Résultat de la marque
+Résultat
des autres actifs
incorporels
Approche par les revenus
Exemple de méthode pour partager le surprofit : la matrice de partage de Sorgem Evaluation
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Facteurs clés de succès ImageQualité
produitsOffre
globaleRéseau intégré Internet Total
Rang 1 2 3 4 5Poids 30% 20% 20% 15% 15% 100%
Marque 60% 40% 20% 50% 20% 41%
Savoir-faire design/développement 15% 30% 50% 21%Savoir-faire industriel / achat 30% 6%Faire-savoir 20% 30% 20% 15%Savoir faire gestion de réseau 20% 3%Savoir-faire technologie internet 20% 3%Savoir-faire logistique 10% 20% 5%Contrat de franchise 5% 20% 5%Bases clients / CRM 20% 3%Total 100% 100% 100% 100% 100% 100%
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Méthodes des redevances
Approche générale• Estimation des redevances théoriques qui seraient perçues par le
propriétaire de la marque en cas de mise sous licence ou économiséesgrâce à la propriété de la marque après déduction des dépensesnécessaires à l’entretien de la marque
Redevance théorique = taux * CA prévisionnel du lic encié
Facteurs à considérer• L’utilité de la marque pour l’utilisateur (dans quelle mesure cette
marque lui permet de développer sa notoriété)• Contribution de chacune des parties (coûts de promotion, visibilité…)• Risques supportés par chacun (opérationnels, juridiques et financiers)
Approche par les revenus
35
Méthodes des redevances
Estimation du taux de redevance
• Estimation à partir des accords de licence conclus :- Entre des parties indépendantes- Portant sur des marques comparables- Et dont les conditions d’exploitation sont similaires (notamment
en termes de répartition entre les parties du revenu généré par lamarque)
• Sur la base de comparables internes (marque déjà concédée enlicence auprès d’un tiers) ou externes
• A partir d’une analyse intrinsèque qui estime le poids de la marquedans la création de valeur
Approche par les revenus
36
19
Approche par les revenus
Méthodes des redevances
Points pratiques
37
Problématiques Commentaires
Valeur pour l’utilisateur
En se basant uniquement sur des données comparables, cette méthode nepermet pas de prendre en compte la valeur que l’utilisateur de la marque peutlui attribuer � nécessité préalable d’une analyse qualitative
Sensibilité au taux de redevance
Taux généralement rencontrés sont bas (entre 1% et 5%) : forte sensibilité dela valeur de la marque
Source de l’information comparable
Information publique rarement disponible d’où la nécessité de se constituerune base de données interne basée sur l’expérience.
Information publique sur des taux « larges » par activité qui incluent la marquemais également le savoir-faire, l’assistance commerciale… plus facilementaccessible ; peut constituer un indicateur de la borne haute du taux deredevance de marque
Estimation du CAdu licencié
Données prévisionnelles de l’activité du licencié à considérer
Transactions comparables
Valeur de la marque estimée en se basant sur des transactions intervenuesrécemment sur des marques similaires en termes de :
• Positionnement de marché : nature des B&S associés à la marque• Force de la marque : notoriété, « image de marque »• Situation économique : profitabilité• Situation juridique : classes d’actifs, zone géographique, limitations
Retraitement des éventuelles valeurs stratégiques et synergies prises encompte dans le prix de transaction
En pratique, méthode difficilement applicable au regard du faible nombrede transactions réalisées sur des marques en tant qu’actifs isolés
Approche par le marché
38
20
Approche par les coûts
Valeur de la marque = coûts historiques de création ou coûts de reconstitution
39
Approches Intérêts Limites
Coûts historiques
Coûts de reconstitution
Similitude avec l’approche comptable
de valorisation des immobilisations
Valeur plancher pour une marque facilement
reproductible
Conceptuelles : ne convient qu’aux
marques reproductibles
Techniques : problème du choix et de l’identification des
coûts
Le choix du taux d’actualisation
Le taux d’actualisation peut être estimé avec une a pproche financière du type de celle utilisée pour la valori sation des entreprises :• Taux sur fonds propres définis par un modèle MEDAF• Taux d’actualisation égal à un taux sur fonds propres ou à un WACC
Le taux sur fonds propres peut (doit ?) être estimé par le diagnostic juridique et marketing
Exemple : la classe de risque de la marque (méthode SorgemEvaluation)
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21
Le choix du taux d’actualisation
Estimation du taux d’actualisation par la méthode d e la classe de risque de la marque
41
Le choix du taux d’actualisation
Estimation du taux d’actualisation par la méthode d e la classe de risque de la marque
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Le choix du taux d’actualisation
Estimation du taux d’actualisation par la méthode d e la classe de risque de la marque
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Classe 0 Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4
Taux sans risque =
OAT 10 ans
Taux sans risque + prime de risque moyenne du marché
Taux sans risque + 2 x prime de risque
moyenne du marché
0Prime de risque du marché (RM)
2 x Prime de risque du
marché (RM)
La durée de vie des revenus
En général on considère que la durée de vie de la m arque est indéfinie
• Se comprend pour les marques « mères » ou marques « ombrelles »
• Plus discutable pour les marques « produits » surtout si on peutidentifier une durée de vie moyenne de ce type de marque
44
23
A retenir
A retenir
46
Approches développées dans la norme ISO conformes aux dispositionsfiscales de l’OCDE sur les prix de transfert aussi bien en termes :
• Financiers : méthodes de valorisation homogènes• Hors financiers : l’analyse marketing et juridique est un préalable
indispensable avant toute évaluation financière
Approche par les revenus correspond à la méthode préférentielle (normeISO) et rejoint la valeur d’utilité du référentiel IFRS
En raison de finalités différentes, la valeur de l’incorporel estimé pour unPPA (comptable) peut se distinguer de sa valeur fiscale (prix de transfert) :• IFRS : la juste valeur valorise plutôt la position du cédant• OCDE : la pleine concurrence recherche un prix plutôt qu’une valeur
et prend ainsi en compte les intérêts du cédant et de l’acquéreur
24
A retenir
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Titre de la présentation
Nécessité d’appliquer une approche multicritère afin de recouper lesrésultats des différentes méthodes en raison de la nécessaire subjectivitédes hypothèses (comparabilité, taux d’actualisation…) et de la disponibilitédes données utiles à l’évaluation.
Ce n’est pas parce que des actifs ont des durées de vie indéterminées,qu’ils sont source de surprofit ou de rendement inhabituel indéfiniment
A retenir
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Approche par les revenus
Approches Commentaires
Prime de prix et/ou volume
Principe de la méthode simple
Si applicable, prendre en compte dans les flux l’effet du vieillissement de lamarque
Surprofits Approche analytique qui permet d’identifier les sources de valeurs de lamarque (rôle, perspectives, …) et de les distinguer de celles des autres actifsincorporels
Mais méthode qui demande beaucoup d’informations
Redevances Quand le taux de redevance se base sur des accords de licence comparables,celui-ci n’intègre pas la valeur que l’utilisateur de la marque peut luiattribuer en fonction du rôle que celle-ci a pour lui et de la contribution del’utilisateur à l’exploitation de la marque
Forte sensibilité de la valeur de la marque au taux de redevance en raisond’une fourchette de taux « faible »
25
A retenir
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Méthodes Commentaires
Approche par le marché
Difficilement applicable en raison de la faiblesse des transactions sur desmarques en tant qu’actifs isolés et au regard des contraintes de comparabilité
Approche par les coûts
Ne capte pas le potentiel de création de valeur futur et permet ainsi dedéterminer une valeur minimale de la marque
Nécessite de récupérer un historique fiable des coûts donc plus adaptée à desmarques jeunes
Questions