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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 357 Pourquoi exploiter et confronter les deux méthodes ?.– Pour conserver trois ans de gestion des risques basée sur le retour d’expérience et l’analyse des non- conformités car aucune analyse de risque ne peut se passer des remontées du terrain, Pour enrichir l’AMDEC de l’impact des services supports sur le processus, Pour s’assurer que le mode de calcul de la criticité de chaque méthode aboutit à un résultat comparable. Comment ?.– En élaborant un parallèle entre les résultats de l’AMDEC annuelle et de l’APR, en reliant la fréquence des causes de défaillances (occurrence de l’AMDEC) et celle de leurs effets (vraisemblance de l’APR), en harmoni- sant les échelles de gravité et fréquence ainsi que la matrice de criticité des deux méthodes, en introduisant une pondération rapportée à l’activité (nombre d’examens réalisés). Moyens nécessaires.– – posséder un système déclaratif efficace et objectif ; – élaborer indépendamment AMDEC et APR ; – relier les causes de défaillances de l’AMDEC aux effets identifiés par l’APR. Résultats.– Les criticités obtenues dans chaque méthode sont comparables, Les résultats de l’AMDEC ont permis d’ajuster, sur des éléments objectifs, certaines criticités évaluées intuitivement par l’APR, La pondération à l’activité a autorisé la diminution de certaines criticités de l’AMDEC. L’introduction de l’impact des services supports a permis de développer une meilleure interaction dans la gestion des risques. Au total, AMDEC et APR sont comparables et complémentaires ; la poursuite de l’utilisation annuelle de l’AMDEC permet d’évaluer plus précisément sur le terrain les actions mises en œuvre et leur efficacité et de maintenir l’intérêt d’un système déclaratif auprès des acteurs de terrain. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.234 P225 Mise en place d’une évaluation externe de la qualité nationale (EEQ) en immunologie plaquettaire G. Bertrand a,, L. Absi b , A. Batho c , L. Croisille d , A. Delsalle e , A. Dormoy f , D. Fizet g , D. Hanau h , C. Magdelaine i , Y. Merieux j , C. Picard k , V. Renac l , C. Kaplan a a INTS, Paris, France b EFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, France c EFS Normandie, Caen, France d EFS Île-de-France, Créteil, France e EFS Nord-de-France, Loos, France f EFS Bourgogne-Franche-Comté, Besan¸ con, France g EFS Aquitaine-Limousin, Bordeaux, France h EFS Alsace, Strasbourg, France i EFS centre atlantique, Tours, France j EFS Rhône-Alpes, Lyon, France k EFS Alpes-Méditerranée, Marseille, France l EFS Bretagne, Rennes, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Bertrand) Introduction.– La participation des laboratoires d’analyses médicales à des contrôles externes de la qualité constitue une exigence de la norme ISO15189.Dans le domaine de l’immunologie plaquettaire, aucun contrôle national de qualité n’est organisé. Un groupe de travail a été créé afin de mettre en place une évaluation externe de la qualité nationale (EEQ), réunis- sant 12 laboratoires. Deux exercices ont été organisés en 2012 : génotypage plaquettaire et recherche d’allo-anticorps anti-plaquettaires. Matériel et méthodes.– Le laboratoire d’immunologie plaquettaire de l’INTS a été en charge de la validation des échantillons à tester, et de leur distribution: six ADN et cinq sérums ou plasma. Résultats.– – Le génotypage plaquettaire est réalisé par PCR-SSP pour une majorité de laboratoires. Pour les six ADN fournis, les résultats des participants étaient concordants avec ceux attendus ; – pour la recherche d’anticorps anti-plaquettaires, la moitié des laboratoires uti- lise une méthode sérologique commerciale, et l’autre moitié la méthode de référence MAIPA (développée ou adaptée). Quatre laboratoires n’ont pas réussi à identifier les spécificités des allo-anticorps d’un ou plusieurs échantillons. Un sérum était négatif mais a été dépisté comme faussement positif par trois des 11 participants, probablement en raison d’une définition trop basse du seuil de positivité. Conclusion.– Cet EEQ, premier exercice national initié dans le domaine a révélé une bonne maîtrise des méthodes de génotypage. Des améliorations sont à appor- ter dans le domaine de la sérologie afin de standardiser les méthodes utilisées notamment. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.235 P226 Évaluation d’un nouveau procédé de décongélation des plasmas thérapeutiques P. Ligot EFS Auvergne Loire, Saint-Étienne, France Adresse e-mail : [email protected] Un nouveau procédé de décongélation des plasmas thérapeutiques été mis au point par une société allemande utilisant la technologie des micro-ondes. Plus de 200 décongélateurs ont été commercialisés en Europe du Nord. D’un point de vue qualification biochimique de l’hémostase une batterie de tests de coagu- lation a été réalisée par différentes équipes composées d’utilisateurs (anesthésie réanimation) et biologistes. Les résultats obtenus ont démontré aucune alté- ration des facteurs de coagulation tant sur le plan fonctionnel que structurel. Néanmoins ce procédé utilisant un principe basé sur la production d’ondes de haute fréquence il est légitime de se poser les questions sur les tempéra- tures atteintes au cœur du produit et dans l’environnement auquel ces plasmas thérapeutiques sont soumis. Pour réaliser les tests de qualification métrolo- giques, nous avons utilisé une méthode garantissant l’intégrité des mesures et surtout l’absence d’interférence des ondes électromagnétiques sur celles- ci. Le procédé de qualification utilisé est basé sur un système de mesure innovant garantissant dans l’absolu, la non-interférence des ondes électroma- gnétiques, de la résonance magnétique nucléaire et autres interférences liées à l’utilisation de la haute fréquence. Des fibres optiques de haute précision, de faible diamètre (1 mm) ont été utilisées pour qualifier ce nouveau procédé afin de garantir la fiabilité des mesures réalisées. Les premiers essais ce nou- vel automate d’une capacité de décongélation de six poches semblent répondre aux exigences réglementaires de l’ANSM en termes de température de décon- gélation au cœur du produit ainsi que dans l’environnement dans lequel il est soumis. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.236 P227 Exploitation des outils d’écoute clients à disposition des candidats au don du sang S. Eribon , C. Argaud , S. Titoulet , F. Mouhib , C. Roche , E. Allard Delorme , H. Jeannerot Gayte , E. Marchand EFS Auvergne Loire, Saint-Étienne, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Eribon) Au cours de l’année 2012, l’EFS. Auvergne-Loire a mené, à travers quatre axes, une étude ayant pour objet d’évaluer la performance et l’efficacité des outils d’écoute client mis à disposition des donneurs de sang bénévoles ; étudier la typologie des donneurs ayant recours à ces outils ; cerner les attentes exprimées et définir les enjeux. C’est au travers de la multidisciplinarité (travail collectif) qu’a pu être bâtie une base régionale utile de données. Les données recueillies ont été analysées. Elles ont permis de répondre aux objectifs visés par l’étude. Une majorité de demandes, qu’elles proviennent d’hommes ou de femmes, quel que soit l’âge, parvient par SMS et via les outils Internet. Un avis médical, les délais de contre-indications, des informations sur les lieux et horaires de collecte sont le plus souvent réclamés.

Exploitation des outils d’écoute clients à disposition des candidats au don du sang

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Page 1: Exploitation des outils d’écoute clients à disposition des candidats au don du sang

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’AMDEC.’introduction de l’impact des services supports a permis de développer uneeilleure interaction dans la gestion des risques.u total, AMDEC et APR sont comparables et complémentaires ; la poursuitee l’utilisation annuelle de l’AMDEC permet d’évaluer plus précisément sur leerrain les actions mises en œuvre et leur efficacité et de maintenir l’intérêt d’unystème déclaratif auprès des acteurs de terrain.

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ise en place d’une évaluation externe de la qualitéationale (EEQ) en immunologie plaquettaire. Bertrand a,∗, L. Absi b, A. Batho c, L. Croisille d, A. Delsalle e,. Dormoy f, D. Fizet g, D. Hanau h, C. Magdelaine i, Y. Merieux j,. Picard k, V. Renac l, C. Kaplan a

INTS, Paris, FranceEFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, FranceEFS Normandie, Caen, FranceEFS Île-de-France, Créteil, FranceEFS Nord-de-France, Loos, FranceEFS Bourgogne-Franche-Comté, Besancon, FranceEFS Aquitaine-Limousin, Bordeaux, FranceEFS Alsace, Strasbourg, FranceEFS centre atlantique, Tours, FranceEFS Rhône-Alpes, Lyon, FranceEFS Alpes-Méditerranée, Marseille, FranceEFS Bretagne, Rennes, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Bertrand)

ntroduction.– La participation des laboratoires d’analyses médicales àes contrôles externes de la qualité constitue une exigence de la normeSO15189.Dans le domaine de l’immunologie plaquettaire, aucun contrôleational de qualité n’est organisé. Un groupe de travail a été créé afin deettre en place une évaluation externe de la qualité nationale (EEQ), réunis-

ant 12 laboratoires. Deux exercices ont été organisés en 2012 : génotypagelaquettaire et recherche d’allo-anticorps anti-plaquettaires.atériel et méthodes.– Le laboratoire d’immunologie plaquettaire de l’INTS a

té en charge de la validation des échantillons à tester, et de leur distribution :ix ADN et cinq sérums ou plasma.ésultats.–Le génotypage plaquettaire est réalisé par PCR-SSP pour une majorité de

aboratoires. Pour les six ADN fournis, les résultats des participants étaientoncordants avec ceux attendus ;pour la recherche d’anticorps anti-plaquettaires, la moitié des laboratoires uti-

ise une méthode sérologique commerciale, et l’autre moitié la méthode de

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éférence MAIPA (développée ou adaptée). Quatre laboratoires n’ont pas réussiidentifier les spécificités des allo-anticorps d’un ou plusieurs échantillons. Un

érum était négatif mais a été dépisté comme faussement positif par trois des1 participants, probablement en raison d’une définition trop basse du seuil deositivité.onclusion.– Cet EEQ, premier exercice national initié dans le domaine a révéléne bonne maîtrise des méthodes de génotypage. Des améliorations sont à appor-er dans le domaine de la sérologie afin de standardiser les méthodes utiliséesotamment.

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valuation d’un nouveau procédé de décongélation deslasmas thérapeutiques. Ligot

EFS Auvergne Loire, Saint-Étienne, Francedresse e-mail : [email protected]

n nouveau procédé de décongélation des plasmas thérapeutiques été mis auoint par une société allemande utilisant la technologie des micro-ondes. Pluse 200 décongélateurs ont été commercialisés en Europe du Nord. D’un pointe vue qualification biochimique de l’hémostase une batterie de tests de coagu-ation a été réalisée par différentes équipes composées d’utilisateurs (anesthésieéanimation) et biologistes. Les résultats obtenus ont démontré aucune alté-ation des facteurs de coagulation tant sur le plan fonctionnel que structurel.éanmoins ce procédé utilisant un principe basé sur la production d’ondese haute fréquence il est légitime de se poser les questions sur les tempéra-ures atteintes au cœur du produit et dans l’environnement auquel ces plasmashérapeutiques sont soumis. Pour réaliser les tests de qualification métrolo-iques, nous avons utilisé une méthode garantissant l’intégrité des mesurest surtout l’absence d’interférence des ondes électromagnétiques sur celles-i. Le procédé de qualification utilisé est basé sur un système de mesurennovant garantissant dans l’absolu, la non-interférence des ondes électroma-nétiques, de la résonance magnétique nucléaire et autres interférences liéesl’utilisation de la haute fréquence. Des fibres optiques de haute précision,

e faible diamètre (1 mm) ont été utilisées pour qualifier ce nouveau procédéfin de garantir la fiabilité des mesures réalisées. Les premiers essais ce nou-el automate d’une capacité de décongélation de six poches semblent répondreux exigences réglementaires de l’ANSM en termes de température de décon-élation au cœur du produit ainsi que dans l’environnement dans lequel il estoumis.

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xploitation des outils d’écoute clients à disposition desandidats au don du sang. Eribon ∗, C. Argaud , S. Titoulet , F. Mouhib , C. Roche ,. Allard Delorme , H. Jeannerot Gayte , E. Marchand

EFS Auvergne Loire, Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Eribon)

u cours de l’année 2012, l’EFS. Auvergne-Loire a mené, à travers quatre axes,ne étude ayant pour objet d’évaluer la performance et l’efficacité des outils’écoute client mis à disposition des donneurs de sang bénévoles ; étudier laypologie des donneurs ayant recours à ces outils ; cerner les attentes expriméest définir les enjeux.’est au travers de la multidisciplinarité (travail collectif) qu’a pu être bâtie unease régionale utile de données.es données recueillies ont été analysées. Elles ont permis de répondre auxbjectifs visés par l’étude.

ne majorité de demandes, qu’elles proviennent d’hommes ou de femmes, quelue soit l’âge, parvient par SMS et via les outils Internet. Un avis médical, lesélais de contre-indications, des informations sur les lieux et horaires de collecteont le plus souvent réclamés.
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a performance des outils d’écoute client proposés aux candidats au don deang est prouvée même si la proportion des donneurs ayant recours à ces outilseste faible. Le profil des donneurs a été établi et la nature des demandes até catégorisée. Les demandes exprimées à travers ces outils d’écoute clientémoignent d’une volonté manifeste d’engagement en faveur du don du sang.l existe donc un enjeu majeur de fidélisation des donneurs de sang à travers laualité et la rapidité des échanges et réponses apportés à chacune des demandesormulées.

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pplication d’une méthode de résolution de problème auontrôle qualité (CQ) des produits sanguins labilesPSL). . . Valeur ajoutée imputable directement auxrocédés de préparation. Marpaux ∗, C. Naegelen , M. Masse , P. Morel

Bourgogne Franche Comte, Besancon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (N. Marpaux)

ans le cadre de la maîtrise statistique des procédés (MSP), notre objectifst la mise en place des cartes de pilotage sur les procédés de préparation.ne démarche de résolution de problème DMAIC (Define, Measure, Analyse,

mprove, Control) est utilisée sur les résultats de CQ des PSL, produits finis.atériel et méthode.– Sur six mois, la méthode DMAIC est déployée sur les

ésultats CQ de deux procédés d’obtention des CGR. Procédé A : filtration duang total avec un bras « précoce » (n = 173) et un « tardif » (n = 163) ; procédé: filtration du CGR (n = 198).es résultats des trois paramètres : hémoglobine, hématocrite et leucocytes rési-uels sont utilisés.ésultats.– Après avoir vérifié l’absence d’influence de la chaîne de mesure,

es résultats CQ des CG sont étudiés. Des difficultés sont mises en évidenceors de l’analyse des distributions. La recherche d’amélioration consiste en uneransformation mathématique des données et à l’utilisation de la numération duonneur.nterprétation.– Après transformation, les paramètres calculés ont des distri-utions normales, ce qui permet d’établir des cartes de pilotage directementiées aux procédés : paramètres de rendement d’hémoglobine (ratio entre lauantité de principe actif (QPA) du CG et celle du don) et de déleucocyta-ion (différence en log10 entre la quantité de leucocytes dans le CG et celle duon).onclusion.– Cette étude est un exemple de mise en place de la MSP applicableux contrôles des CG. Une adéquation est obtenue entre les résultats de CQt le suivi des procédés d’obtention des CGR en utilisant toutes les donnéesisponibles. Les cartes de contrôles décrivant ces paramètres sont déjà mises enlace en BFC.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.238

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onnexion informatique des automates du laboratoireontrôle qualité à Inlog via un concentrateur de données. Acquart ∗, P. Morata , R. Boissel , J. Casteuble , O. Garraud

EFS Auvergne-Loire, Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Acquart)

e laboratoire contrôle qualité de l’EFS Auvergne-Loire a mis en œuvre en012 la connexion d’automates à CTS Serveur (Logiciel médico-technique Inlog5.6) via le concentrateur LPM de Data Innovation®. L’objectif est d’opérer unenformatisation totale et d’obtenir une aide à la décision avant export des résultatsans Inlog.a première phase d’informatisation a consisté en la connexion des automates

e numération en monodirectionnel pour les examens attendus dans Inlog poures concentrés plaquettaires et les CGR.e système fonctionne en routine :

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LPM permet la connexion automate/Inlog : réception des résultats des analyseséalisées sur les automates, conduite à tenir, validation par le technicien CQ,ransfert et export des résultats dans Inlog ;LPM assure aussi le suivi des CQI, des réactifs et des calibrations (qui n’estas toujours possible sur tous les automates) ;LPM a été paramétré selon des arbres décisionnels permettant de dicter desonduites à tenir automatiques en fonction des résultats (à destination du techni-ien CQ et/ou du technicien de plateau de production de PSL), de conclure sur laonformité finale des PSL ainsi que de conclure en fonction de « spécificationsnternes » à l’EFS Auvergne-Loire, concernant les caractéristiques des PSL.a solution choisie pour les connexions est flexible, fiable et modulable, elleermet d’optimiser notre mission de « surveillance ». La perspective est à présent’élargir à un fonctionnement bi-directionnel (avec import depuis Inlog desxamens en attente), d’étendre la connexion à tous les automates (cytomètre deux, coagulation, biochimie, pH mètre) en prévision de la migration Inlog 6,2 U.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.239

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stimation du coût de la non qualité appliqué à laroduction des CGR au niveau du Centre national deransfusion sanguine de Tunis. Soussou a,∗, A. Gzara a, S. Damak b, S. Hmida a

Centre national de transfusion, Tunis, TunisieHôpital de Teboursouk, Teboursouk, TunisieAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (N. Soussou)

ntroduction.– Chaque année, au Centre national de transfusion sanguine deunis, des milliers de produits sanguins labiles sont éliminés pour une raisonu une autre. Dans ce cadre nous avons calculer les coûts financiers dus à laon-qualité appliquée à la production des concentrés de globules rouges.atériels.– Tableaux de bord des services, factures des fournisseurs.éthodes.– Le coût le plus pertinent calculé est le coût partiel variable simple,

es dépenses de logistique et les dépenses de structure (service administratif etnformatique, amortissements, maintenance) n’ont pas été comptabilisées danses calculs, de même pour les charges salariales. Toutefois, nous avons pris enonsidération l’allégement en temps de travail que pourrait engendrer la maîtrisee ces dysfonctionnements. En se basant sur les processus de réalisation, nousvons identifié deux aspects comme résultant de défaillances internes à savoires CGR éliminés et les analyses faites inutilement.ésultats.– Le coût de la non qualité pour la période de trente mois a coûté cher :en argent par une augmentation des dépenses (≈64 500 D ) et une diminutiones recettes (≈45 500 D ) ;en surcharge de travail : environ 4 % du travail effectué est fait pour engendreres produits inutilisables ;en sécurité pour les patients : les poches éliminées auraient pu constituer une

éserve d’une quarantaine de jours.onclusion.– Ce travail constitue la première étape dans une dynamique de pro-rès. À partir des résultats trouvés, on pourra rechercher les solutions appropriéest calculer leur coût.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.240

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mélioration de la qualité au CRTS de Rabat : effet duontrat de fractionnement. Boulahdid a,∗, R. Alami a, D. Poueymarie b, A. Benahadi a, B. Adouani a,. Tazi-Mokha a, A. Laouina a, A. Soulaymani c, A. Mokhtari c, K. Hajjout a,. Benajiba d

Centre régional de transfusion sanguine, Rabat, MarocLaboratoire du fractionnement et des biotechnologies, Paris, FranceLaboratoire de génétique et de biométrie, université Ibn Tofaïl, Kénitra,aroc

Centre national de transfusion sanguine, Rabat, MarocAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Boulahdid)