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Le client d’abord. Chez Cebeo, c’est toute une philosophie de travail. Et quand ils parlent de clients, ils ne parlent pas seulement des consommateurs, mais aussi de leurs propres employés. La façon dont collaborent leurs départements de Services Généraux (Facility) et d’Informatique en est un exemple tout particulier.
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Le client d’abord. Chez Cebeo, c’est toute une philosophie de travail. Et quand ils parlent de clients, ils ne parlent pas seulement des consommateurs, mais aussi de leurs propres employés. La façon dont collaborent leurs départements de Services Généraux (Facility) et d’Informatique en est un exemple tout particulier.
Cebeo, firme spécialisée en matériel électrotechnique,
propose à ses clients des articles professionnels aussi
divers que variés afin de répondre à leurs attentes aussi
souvent que possible. Comptant plus de 700 employés
spécialisés dans de nombreux domaines (achats, ventes,
marketing, RH, logistique ou informatique), Cebeo est
devenu, avec ses différentes implantations et son magasin
en ligne, l’un des acteurs nationaux les plus importants.
Être les meilleurs aux yeux des clients Cebeo est numéro un sur le marché en Belgique. « Ce
qui n’est pas sans importance pour nous », admet Jo
Vanackere, responsable de la communication interne et
externe chez Cebeo. « Toutefois, nous essayons surtout
de rester proches de nos clients. Cela n’a pas vraiment
d’importance pour nous d’être les plus grands, ce qui
compte c’est surtout d’être les meilleurs à leurs yeux.
Tout ce que nous faisons doit leur être profitable. » Cette
stratégie se traduit dans tout ce que Cebeo entreprend,
que ce soit dans la façon dont ils aident leurs clients
que dans leurs méthodes de communication. « Nous
considérons tout du point de vue de nos clients », explique
Jo Vanackere. « Par exemple, nous suivons les produits les
plus commandés sur notre site Internet, puis nous nous
arrangeons pour qu’il y en ait en suffisance dans nos
magasins. C’est une façon d’assurer à nos clients qu’ils
trouveront toujours ce dont ils ont besoin chez nous. »
« Cebeo prend de plus en plus de mesures pour répondre
aux attentes des clients », confirme Wim Neirinck,
Application Development Manager. « Notre magasin en
ligne a été développé selon les besoins des entrepreneurs,
afin de mieux les soutenir dans leur travail. Par exemple,
il leur est parfois difficile de se rendre dans nos magasins
pendant les heures d’ouverture. Nous avons donc eu l’idée
de mettre en place des sas de nuit, afin qu’ils puissent
venir chercher les commandes passées de la journée
quand ils le souhaitent. »
Réunion des départements de services Depuis le début, Cebeo est une société décentralisée.
Leur dépôt de 40.000 m² se trouve à Mouscron et leurs
32 implantations sont situées un peu partout en Belgique.
Ces dernières années, Cebeo a connu une forte croissance,
notamment grâce à quelques rachats. Par conséquent, il a
fallu réorganiser la société. « Il y a trois ans, les services de
ventes et d’assistance étaient encore répartis sur différents
sites », explique Jo Vanackere, « travailler ensemble tout
en étant séparés par des kilomètres, ce n’était pas très
efficace. » Wim Neirinck enchaîne : « En plus, la plupart
des bâtiments n’étaient pas vraiment à l’image de Cebeo
et, étant donné que nous sommes fournisseurs pour
des projets du secteur tertiaire, il est préférable que nos
bâtiments servent d’exemple. »
En 2011, ils ont décidé de réunir les départements
Direction, Achats et Support. « C’est une décision qui a été
difficile à prendre, surtout au niveau humain », raconte
Jo Vanackere. « Pour quelqu’un qui vient d’Anvers, le
déplacement est loin d’être évident. C’est pourquoi tout a
été minutieusement préparé et exécuté uniquement après
concertation. Maintenant, cela fait trois ans que nous
nous trouvons dans ce bâtiment à Waregem, le long de
l’autoroute E17. »
Centralisation, structure et efficacitéUne fois le siège principal établi, cela a eu des
répercussions sur les succursales. « De nouvelles
implantations ont vu le jour et d’autres ont été
réaménagées. Nous avons également appliqué les
solutions intelligentes que nous proposons pour les
bâtiments à nos propres points de vente, en guise
d’étalage. Les infrastructures sont donc devenues plus
complexes », explique Jo Vanackere.
« Le département des Services Généraux devait, avec
une petite équipe, gérer un grand nombre de sites »,
continue Wim Neirinck, « il nous fallait une
approche plus structurée pour une meilleure
coordination, c’est pourquoi nous avons
commencé à chercher un logiciel. »
Mais ce n’était pas le seul département
à souhaiter ceci. « Les départements de
services cherchaient depuis longtemps
une façon d’améliorer leur travail. Pour le
département Informatique, cela consistait
non seulement en une communication plus
rationnelle et une meilleure structuration
des différentes spécialités de l’équipe, mais
aussi en l’implémentation d’une solution
informatique », conclut Wim Neirinck.
Deux départements, une seule applicationDurant le trajet de sélection, les différents
départements se sont réunis régulièrement.
« Les utilisateurs finaux partent du principe
que pour enregistrer leurs demandes, il ne
doit y avoir qu’un seul outil. Nous avons
rapidement compris que les départements des
Services Généraux et Informatique auraient
intérêt à utiliser le même logiciel », souligne
Wim Neirinck.
Dans beaucoup d’organisations, les
départements des Services Généraux et
Informatique sont très indépendants,
mais chez Cebeo, ils travaillent en étroite
collaboration. « On peut beaucoup apprendre
l’un de l’autre », continue Wim Neirinck.
« En outre, nos tâches se rencontrent
régulièrement. Par exemple, la mise en place
d’un réseau nécessite autant l’intervention du
département des Services Généraux que celle
du département Informatique ; les Services
Généraux pour l’installation physique, et
l’Informatique pour toute la configuration. »
Le logiciel a été choisi en fonction
des besoins et des souhaits de chaque
département. « Le gros avantage à réunir
les deux départements autour de la table
dès le début, c’est que nous avons pu tenir
compte des flux de travail de chacun tout en
convenant de certains arrangements. Bien sûr,
il y avait certaines inquiétudes. Par exemple,
nous ne voulions pas que le département
Informatique puisse consulter les tickets des
Services Généraux et inversement », précise
Wim Neirinck.
Des processus assez similairesLe choix s’est porté sur TOPdesk et avec l’aide
d’un consultant, on a discuté de sa mise
en place. Wim Neirinck : « À ce stade, il est
important de se concentrer sur les tâches
communes et les points de convergences
qui existent entre les Services Généraux
et l’Informatique. Nous avons commencé
par enregistrer les données des lieux et des
employés ; des données essentielles pour les
deux départements. Puis, progressivement,
nous nous sommes rendus compte que les
processus des deux départements sont très
similaires en fin de compte. Je n’ai d’ailleurs
eu vent d’aucun problème durant la mise en
place de l’application. »
Finalement, ce sont les Services Généraux
qui ont commencé à utiliser TOPdesk.
« Nous y sommes allés petit à petit. Il ne
faut certainement pas mettre tout en place
complètement puis tout lâcher comme ça aux
utilisateurs finaux. Nous avons fait en sorte
que chacun s’habitue aux méthodes
de travail des Services Généraux avant de
passer à une utilisation plus étendue »,
résume Wim Neirinck
Deux environnements bien distinctsWim Neirinck explique qu’une fois que les
tickets ont commencé à être enregistrés
dans TOPdesk, ils ont vite vu la différence :
« Désormais, nous travaillons de façon
plus structurée et cela nous permet de
connaitre plus exactement les prestations
de nos départements. Par exemple,
nous pouvons réaliser des rapports dans
TOPdesk sur le nombre de tickets traités et
résolus. » Et la séparation entre les tickets
des deux départements ? « Nous ne voyons
pratiquement rien de l’environnement de
l’autre. Nous travaillons comme d’habitude, et
nous savons nous retrouver quand il le faut.
C’est aussi bien plus facile de se transférer les
tickets l’un l’autre et toutes les informations
sont enregistrées dans les fiches. »
Les deux départements ne perçoivent
pas uniquement les avantages pour eux-
mêmes, mais également pour les clients
internes. Jo Vanackere : « Auparavant, les
gens téléphonaient quand ils avaient un
problème ou une question, mais ils n’étaient
jamais assurés d’avoir une suite. Maintenant,
ils peuvent voir que leurs tickets sont en
cours de traitement et que nous nous en
occupons. Cela instaure un certain climat de
confiance. » Wim Neirinck complète : « Avant,
les utilisateurs ne savaient pas toujours à
quel département s’adresser. Avec TOPdesk,
nous avons pu clarifier les choses. S’il le faut,
nous pouvons même changer la catégorie des
tickets pour que ceux-ci se retrouvent entre
les bonnes mains. »
Prendre le tempsCertaines personnes n’ont vraiment pas
l’habitude d’enregistrer des tickets dans un
logiciel. « Il faut donc éliminer autant que
possible les obstacles et réduire au maximum
les difficultés. Pour les employés des deux
IL EST IMPORTANT DE SE CONCENTRER SUR LES TÂCHES COMMUNES ET LES POINTS DE CONVERGENCES QUI EXISTENT ENTRE LES SERVICES GÉNÉRAUX ET L’INFORMATIQUE
Wim NeirinckICT Application Development Manager, Cebeo
TOPDESK MAGAZINE - DECEMBER 2015 5
départements, c’était aussi nouveau. Nous
avons donc laissé à tout le monde le temps de
s’habituer à ce changement. Et puis parfois il
faut un peu insister », explique Wim Neirinck.
« Bien sûr, l’utilisation d’un nouvel outil
soulève certaines questions. Il faut donc
assurer une bonne communication. Les
objectifs doivent être clairs pour tout le
monde. Il faut expliquer ce qu’il se passe et
pourquoi aux membres du personnel, mais
également aux personnes à qui ils rendent
service. Vous pouvez avoir les meilleurs
processus du monde, si vos utilisateurs
ne vous suivent pas, votre projet tombe à
l’eau. Quand nous aurons notre helpdesk
complètement en ligne, nous mettrons des
modes d’emploi à leur disposition et s’ils ont
des questions ou des problèmes, ils pourront
évidemment toujours nous appeler. De notre
côté, nous leur rappellerons à chaque fois
comment ils peuvent enregistrer eux-mêmes
leurs tickets », conclut Jo Vanackere.
Souhaits pour l’avenirCebeo n’en est qu’à ses débuts, mais ce
ne sont pas les idées qui manquent : « De
nombreuses questions nous parviennent des
autres départements, probablement en vue
de travailler avec le même logiciel. Nous avons
déjà fixé un rendez-vous avec les Ressources
Humaines afin d’en discuter, mais nous
voulons d’abord renforcer ce que nous avons
déjà mis en place avant d’aller plus loin. Nous
sommes très favorables à une approche étape
par étape. »
Jo Vanackere, lui, a encore une autre idée :
« Je pense que pour chaque organisation
il est important de connaitre les besoins
des utilisateurs avant de mettre en place
un nouveau logiciel. Et je ne parle pas
uniquement des membres du personnel des
départements concernés, mais de tous les
utilisateurs. Nous projetons également de
demander l’avis de nos clients concernant
l’utilisation de l’application. Nous essayons
toujours d’aider au mieux nos clients, c’est
dans notre ADN. »
Cinq conseils de Cebeo:1. Réunir les départements concernés
dès le départ pour une meilleure
collaboration
2. Mettre en évidence les points
communs entre les différents
services prestés
3. Faire l’inventaire et tenir compte des
besoins des utilisateurs
4. Éliminer le plus d’obstacles
possible et réduire les difficultés
dans l’utilisation du logiciel
5. Y aller progressivement, ne pas
précipiter les choses Jo Vanackere et Wim Neirinck