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Universidade Estadual Paulista
Faculdade de Filosofia e Ciências
Campus de Marília
Programa de Pós-Graduação em Ciências da Informação
EXAME DE PROFICIÊNCIA EM FRANCÊS
La variété des savoirs et des savoir-faire
Les techniques documentaires seraient l’ensemble des savoirs et des savoir-faire qui
permettent d’agir sur le système documentaire et sur chacun de ses éléments, de les fabriquer, de les
façonner, de les transformer en vue de répondre de façon pertinente à toute demande d’information
formulée par l’usager. Cela aboutit généralement à une fourniture de produits informationnels.
Le problème est que cette fourniture est – trop – souvent assimilée à une prestation
purement technique. La vision mécaniste domine. Or le documentaliste intervient sur des objets-
documents qui sont porteurs et gardiens d’information, laquelle n’est pas une matière première de
nature physique. En effet ces objets – matériels ou électroniques – véhiculent du « sens ». Il importe
donc de distinguer les savoirs et savoir-faire qui sont mobilisés sans aucune préoccupation de
recherche de signification (enregistrement, catalogage, classement, stockage, transmission, etc.), et
ceux quiimpliquent un travail sur la signification (analyse, recherche, évaluation).
Les premiers ne sont nullement spécifiques de l’activité documentaire. On les trouve,
avec des adaptations, associés aux nombreux métiers qui utilisent des documents, et plus
généralement desobjets réels quels qu’ils soient. Ils sont transversaux. Il serait donc peu habile pour
les documentalistes d’en revendiquer la propriété, d’autant qu’ils sont souvent – voire toujours – créés
par d’autres spécialistes, les informaticiens, les ingénieurs de télécommunications, les ergonomes, les
gestionnaires, les conservateurs de bibliothèque...
Les seconds nous paraissent en revanche hautement spécifiques de l’activité
documentaire (dans une acception large : archives, documentation) face au gestionnaire ou à
l’ingénieur, car ils portent sur le sens, sur la signification véhiculée par ou attribuée à un objet. Ils
concernent sa mise en évidence, sa mise en relation. Pour nous, l’homme seul est capable de faire du
sens, de comprendre un sens, ce qui est le cas, entre autres, dans le processus de recherche
informationnelle. D’où le problème qui se pose quand les TIC, au lieu d’être des auxiliaires de
l’homme, se substituent à lui dans l’exécution de certaines tâches, surtout quand celles-ci ont trait à la
recherche de sens. C’est ce que l’on voit avec l’« analyse automatique », avec la « recherche
automatique », etc. Le problème à résoudre alors n’est pas que technique – ainsi qu’aimeraient le voir
nombre d’ingénieurs de la machine ou des réseaux. Il est aussi – et essentiellement – de l’ordre de
l’humain.
2
(La science de l’ information et la documentation, ou les relations entre science et thechnique. Hubert
Fondin. A.D.B.S. | Documentaliste-Sciences de l'Information -2002/3 - Vol. 39. pages 122 à 129)
Com base na leitura do texto, responda em português as seguintes questões:
1. Traduza o seguinte trecho do texto: Le problème est que cette fourniture est – trop – souvent assimilée à une prestation
purement technique. La vision mécaniste domine. Or le documentaliste intervient sur des objets-
documents qui sont porteurs et gardiens d’information, laquelle n’est pas une matière première de
nature physique. En effet ces objets – matériels ou électroniques – véhiculent du « sens ». Il importe
donc de distinguer les savoirs et savoir-faire qui sont mobilisés sans aucune préoccupation de
recherche de signification (enregistrement, catalogage, classement, stockage, transmission, etc.), et
ceux quiimpliquent un travail sur la signification (analyse, recherche, évaluation).
2. Segundo o autor o que são « Les techniques documentaires »?
3. Discorra de acordo com texto sobre « La variété des savoirs et des savoir-faire »
4. Explique com suas palavras: Les premiers ne sont nullement spécifiques de l’activité documentaire. On les trouve,
avec des adaptations, associés aux nombreux métiers qui utilisent des documents, et plus
généralement desobjets réels quels qu’ils soient. Ils sont transversaux. Il serait donc peu habile pour
les documentalistes d’en revendiquer la propriété, d’autant qu’ils sont souvent – voire toujours – créés
par d’autres spécialistes, les informaticiens, les ingénieurs de télécommunications, les ergonomes, les
gestionnaires, les conservateurs de bibliothèque...
5. De acordo com o texto qual a relação entre ciência da informação e les techniques
documentaires?
Boa Prova!