FACULTE DE MEDECINE PIERRE & MARIE CURIE · FACULTE DE MEDECINE PIERRE & MARIE CURIE DEPARTEMENT D’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE EN MEDECINE GENERALE Département d’Enseignement

FACULTE DE MEDECINE PIERRE & MARIE CURIE

DEPARTEMENT D’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE

EN MEDECINE GENERALE

Département d’Enseignement et de Recherche en Médecine Générale. Faculté de Médecine Pierre & Marie Curie

27 rue Chaligny - 75571 Paris CEDEX 12 (2ème étage Couloir B bureau 15) Tel 01 40 01 13 97 Fax 01 40 01 13 78 Courriel :[email protected] .site internet du département : www.dermg-upmc.fr

Compte rendu de la réunion du Département de Médecine générale

Séance du 26 juin 2014

Présents : Pr Alexandre Duguet, Pr Anne-Marie Magnier, Pr Philippe Cornet, Pr Jean Lafortune, Pr Luc Martinez, Dr André Soares, Dr Sarah Robert, Dr Gladys Ibanez, Dr Claire Rondet, Dr Jean-François Renard, Dr Simone Radenne, Dr Isabelle de Beco, Dr Nicolas Hommey Absents excusés : Pr Agnès Hartemann, Pr Jean-Marie Jouannic, Pr Patrick Tounian, Pr Jacques Bodaert, Pr Bruno Lesgourgues, Pr Pierre Hausfater Absents : Pr Serge Uzan, Pr Yves Echard, Pr André Grimaldi, Pr Etienne Hinglais, Pr Jean-Charles Piette, Pr Jean-Jacques Rouby, Dr Pierre Levy. Absents représentants des étudiants : A Hermann (T1) A. Bertin (T2), P-E Cailleaux (T3) O. Duranteau (2ème cycle)

1/ Convocation des représentants des étudiants Le constat est fait de l’absence ce jour des représentants des étudiants lors des réunions du département, ce qui n’est pas très habituel. La convocation a bien été envoyée aux représentants des étudiants. L’invitation éventuelle pourrait être transmise par Alexandre Leccas comme pour les réunions des autres départements. 2) Département de médecine générale et deuxième cycle 2-1 Bilan des stages d’externe : Ce point est un des éléments prioritaires du Département. La difficulté du contexte a été rappelée, à savoir que le département doit conjointement anticiper le départ dans les cinq ans d’un nombre important de maîtres de stage pour les internes. Or il a obligation de répondre à la demande des stages ambulatoires dans le cadre de la maquette du DES (un nombre plus importants d’interne est annoncé pour la rentrée prochaine) et il doit aussi assurer le recrutement massif de maîtres de stage pour les étudiants du deuxième cycle.

a/ Etat des lieux des stages d’externes En 2012-13 : 30 étudiants sur 400 ont fait leur stage En 2013- 14 : 32 de sept à janvier + 34 de janvier à avril + 7 cet été - 1 désistement (un D4 qui s’est désisté 3 jours avant le début du stage) + 2 en stage couplé AUMP-Praticien soit 74 stages Les difficultés dues à la longueur des quadrimestres ont été résolues en prévoyant des couplages de stage avec les stages hospitaliers. En pratique les stages sont de 6 semaines. Dans les textes les stages doivent être de même durée que dans les autres disciplines mais peu de facultés peuvent respecter ces contraintes. b/ Les perspectives Ce qui est prévu en septembre : 21 ou 22 lieux de stage minimum avec des stages en D2 (au lieu des D4 actuels) de 6 semaines (6 à 7 fois dans l’année) soit environ 140 externes. Cette évolution constitue une évolution très importante dans un délai très court d’une année. L’effort sera poursuivi afin de satisfaire à l’objectif d’accueillir l’ensemble d’une promotion d’étudiants.






Le recrutement des maîtres de stage se heurte néanmoins à des difficultés persistantes - Les centres de santé de la ville de Paris

3 centres de santé sont mentionnés dans la convention mais seul le centre de santé Edison accueille des externes. Dans ce centre, l’un des trois médecins renonce faute de rémunération. Les deux autres continuent. Les services comptables ont accepté de rémunérer les maîtres de stage pour le travail fait mais il n’est pas certain que cela soit poursuivi. Les services comptables refusent malgré les textes de verser des honoraires pédagogiques à des médecins salariés. Dans ces conditions, il n’est pas possible pour le département de démarcher les autres centres de santé. (Pour mémoire, les autres facultés ne refusent pas ces règlements. La PMI de Paris, de fait, a annoncé ne plus accepter les internes de l’UPMC tant que ce problème ne serait pas résolu)

- Les centres de la RATP : l’accueil y est, pour le moment, resté à la phase expérimentale sous la forme de stages d’une semaine ne validant pas le stage d’externes. Les raisons invoquées pour la non généralisation à un stage de 6 semaines sont essentiellement le changement de logiciel informatique.

- Le recrutement de maîtres de stage libéraux classiques se poursuit avec notamment d’anciens étudiants qui peuvent être maîtres de stage pour les externes au bout d’un an d’installation (3 pour les internes). Dans la perspective d’un partenariat avec des maisons médicales de Seine et Marne, de nouveaux maîtres de stage viendront rejoindre le contingent actuel en 2015.

- Les centres SNCF et Air France n’ont pas été contactés mais vont l’être. - Les centres mutualistes ont été contactés. Il n’y a pour le moment aucun volontaire parmi les médecins malgré

plusieurs relances. Le problème de la rémunération en serait la cause. - L’association pour les Urgences Médicales de Paris a accepté de recevoir dès cet été deux étudiants en stage couplé

(suivant le même modèle que Paris 5) avec des médecins généralistes installés qui font peu de visite. Ces deux nouveaux MS sont libéraux et relèvent donc d’une convention de stage habituelle.

- Le stage couplé avec SOS Médecin n’a pu être mis en place bien qu’il le soit avec Paris 5. Mais un essai de mini stage ; ½ journée de régulation et ½ journée de visite auprès du Médecin SOS va être généralisé à la rentrée.

En présence du vice-doyen A. Duguet la discussion s’engage sur les objectifs et les modalités du stage d’externe. L’hypothèse d’un stage de 3 jours est discutée également. Un test de faisabilité ne semble pas raisonnable du point de vue des généralistes qui n’imaginent pas s’investir avec un nouvel étudiant tous les 3 jours. L’interaction avec les patients et l’intrusion dans la relation ne rendent pas ce projet possible. Les objectifs pédagogiques ne sont plus perceptibles. Face à la nécessité de montrer ce qu’est la médecine générale à tout externe, le risque est de ne pas atteindre les objectifs du stage tel que prévu par la circulaire : en particulier appréhender le suivi au long cours des pathologies chroniques, la spécificité de la relation des patients avec leur médecin de famille (du nourrisson à la personne âgée). L’objectif de revaloriser la médecine générale est difficile à atteindre et nécessite des stages de qualité, de telle sorte que la médecine générale soit traitée comme les autres spécialités dans le cursus des études. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un stage de médecine générale, et bien que le département considère n’avoir pas vraiment d’avis à donner, A. Duguet demande un vote de soutien sur le mini stage à SOS médecin Le résultat est de 1 contre, 3 abstentions et 11voix pour Sous réserve qu’il ne s’agisse pas de confondre ce stage et le stage de médecine générale. 2-2 Enseignement et modalités d’examen pour l’enseignement de la médecine générale en deuxième cycle A titre expérimental le département doit tester un enseignement de médecine générale pour des étudiants de deuxième cycle avec un enseignement en salle informatique. Si ce test est validé l’enseignement du « séminaire de médecine générale » se fera selon cette nouvelle modalité sous forme de 3 fois 2 heures prévues en fin de DCEM3, ainsi que l’évaluation finale. A noter qu’il y aura la possibilité d’utiliser la salle informatique pour des enseignements de troisième cycle (notamment le matin).






3) Thèses : - La qualité globale a nettement augmenté, néanmoins certains travaux restent difficiles à défendre, dont récemment une thèse pour laquelle le président de thèse a émis de grandes réserves. Cette situation est marginale mais elle souligne la nécessité de « soutenir » les collègues qui sont en difficulté pour encadrer des thèses n’ayant pas, dans certains cas, l’expérience nécessaire. - Deux problèmes principaux concernent ces thèses :

- les sujets « de spécialité » ; certaines thèses sont trop spécialisées et le travail de l’interne peut, de ce fait, contenir des erreurs, d’où la nécessité dans ce cas de codiriger avec un spécialiste. Enfin il convient de vérifier que l’étudiant prend en compte les demandes de correction - le mémoire nécessaire lorsque la thèse n’a pas été acceptée en tant que travail de recherche en médecine générale doit être validé. Ce n’est pas nécessairement le rôle du tuteur. Il faudra revoir ces modalités de validation

Un sous groupe de la coordination ile de France a élaboré l’an dernier un cahier des charges pour la mise en ligne des fiches de thèse. Ce projet est opérationnel et va être ouvert à notre département dès la rentrée prochaine. Ceci facilitera la gestion des projets de thèse et la transmission des avis de la commission des thèses aussi bien à l’étudiant qu’à son directeur de thèse et son tuteur. Les directeurs de thèses doivent se former : il existe des formations qui sont indiquées sur le site du collège cmge-upmc 4) Traces d’apprentissage : La gestion de la date limite du semestre dernier a été particulièrement difficile. L’information des conséquences du non envoi des traces d’apprentissages à savoir la non validation du stage a mal circulé. Cette décision qui a été validée par la coordination ile de France l’an dernier avec l’accord des représentants des étudiants et de la conférence des doyens a été remise en cause par les syndicats étudiants. Il faut rappeler que les 2 traces d’apprentissages constituent tout ou partie du carnet de stage et que la remise du carnet de stage permet la validation de celui-ci. Enfin c’est le Doyen qui prononce ou non la validation du stage. Il convient donc de lui faire parvenir la liste des étudiants qui n’ont pas remis leur carnet avant d’en avertir l’ARS. Sur le plan pratique : le site Sakai de la faculté permet aux étudiants d’envoyer des travaux. A la rentrée prochaine, c’est donc ainsi que sera gérée la réception des traces. En septembre, une réunion des tuteurs permettra de leur en expliquer le fonctionnement. 5) Perspectives de postes universitaires au sein du département : Les nouvelles candidatures seront examinées lors de la prochaine réunion. Mais dès maintenant le département soutient la demande de renouvellement du poste de professeur associé de Jean Lafortune à la rentrée prochaine à l’unanimité des présents : vote à bulletin secret : 13 pour, 0 contre M Le Doyen nous a informé de la nomination d’ André Soares en tant que MCA à la rentrée. Claire Rondet a été reçu par le CNU aux épreuves de MCU. La création d’un poste de chef de clinique cofinancé par la faculté et le conseil général de Seine-et-Marne en coordination avec la maison médicale de Le Mée est prévue à partir de novembre 2015. Le poste de Jean-Sébastien Cadwallader n’a pu être financé cette année par le ministère (en tant que prolongation du clinicat) mais sera financé en partie par la faculté et les heures complémentaires à la rentrée prochaine. Ces nominations sont importantes car du fait des départs à la retraite au nombre de 4 ces deux dernières années nous restons en déficit encore de 2 postes. 6/ Réforme de l’enseignement du DES de MG à Paris VI

Le département a entrepris une refonte totale des enseignements du DES dès la rentrée prochaine. Cette réforme se justifie d’une nécessité pédagogique renouvelée, qui favorise encore plus les acquisitions de compétences des étudiants, et s’impose afin de faciliter l’accès aux enseignements encore trop pénalisés par des empêchements de quitter les services hospitaliers afin d’être présent aux enseignements dès 14H00 à la faculté.






Les étudiants s’inscriront en ligne, via Sakaï, aux enseignements de leur choix. Un nombre suffisant d’inscriptions aux certificats sera requis pour la validation finale du DES (200H comme auparavant, certificats et heures complémentaires panachés) Les enseignements se dérouleront sur une journée de 9H00 à 18H00. La présence sera obligatoire pour valider chaque enseignement. Les modalités pédagogiques seront axées sur un maximum de travail personnel et interactif. L’ensemble de l’élaboration des contenus est une tâche en cours et devra être abouti pour septembre 2014. 7/ Collaboration de Paris VI avec la Seine et Marne

Dans le cadre du recrutement de nouveaux sites de stage pour les externes et les internes le DERMG mène une politique de collaboration avec le département de la Seine et Marne au travers deux projets de maison médicale pluridisciplinaire soutenus par le Conseil Général, l’une près de Melun (Commune de Le Mée, l’autre pour la communauté de communes autour de Chelles). Ces partenariats permettent de développer au mieux et au plus vite les sites d’accueil des étudiants. La Seine et Marne propose des sites de stage et en contre partie espère l’attractivité de son territoire pour de futurs médecins Le partenariat avec la maison médicale de Le Mée où vont exercer quatre médecins généralistes a déjà permis l’agrément comme maître de stage de deux médecins. La maison médicale souhaite avoir un label « maison médicale universitaire » et accueillir un chef de clinique. En ce qui concerne la maison médicale de Chelles, six médecins généralistes exerceront dans une structure de trente cinq professionnels. La commune réhabilite un bâtiment de 1000m2 en centre ville pour ouvrir courant 2015. Cette future maison médicale s’engage à accueillir six externes en permanence et trois internes temps plein. Le Conseil Général engage des fonds pour faciliter le rayonnement de ces maisons médicales de telle sorte à lutter contre les perspectives défavorables de démographie médicale du département. Le Conseil général s’engage à financer pour moitié un poste de chef de clinique (cf supra). Lors d’une rencontre entre notre doyen, S Uzan, et des représentants médicaux et politiques de la Seine et Marne il a été convenu de sceller un partenariat avec ces instances, et de cofinancer un poste de chef de clinique pour la rentrée universitaire 2015-2016. La séance est levée à 20H10

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