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NUTRANEWS Science, Nutrition, Prévention et Santé OCTOBRE 2002 Edité par la Fondation pour le Libre Choix www.nutranews.org Des découvertes scientifiques récentes et exceptionnelles sont apparues cette dernière décennie sur les aspects du vieillissement, de la santé et de la perte de poids. Nous avons appris, dans ces domaines, qu’il y avait un facteur unifiant : les hormones. Pratiquement chaque élément à l’intérieur de notre corps est régulé par nos hormones. Ce sont les molécules biologiques les plus puissantes que connaisse la science. Les hormones exercent une influence favorable sur la composi- tion de notre corps, l’énergie et le vieillissement. L’hormone de crois- sance, la testostérone, … ont un effet positif sur l’énergie, le vieillisse- ment, la santé, les performances sexuelles et les fonctions de repro- duction. D’autres hormones ont des effets positifs ou négatifs selon les circonstances et d’inter-régulation comme l’insuline et le glucagon. Le vieillissement naturel est associé à une baisse des fonctions physiques (force, souplesse, endurance cardio- vasculaire) incluant les fonctions neurologiques (réflexes, coordina- tion, mémoire et cognition) à une altération de la composition corpo- relle (perte de muscle et augmenta- tion du tissu adipeux) ainsi que de la fonction de reproduction (perfor- mance sexuelle, libido, etc.) et, enfin, à un déséquilibre immunitaire (mala- dies provenant d’un désordre auto- immune, d’infections virales et bac- tériennes, l’incidence de cancers,…). Ces altérations négatives du vieillis- sement sont largement liées aux fonctions neuroendocrines (balance hormonale) associées à des facteurs environnementaux comme la nutri- tion, l’exercice et l’hygiène de vie. L’un des facteurs majeurs de ce drame est la somatopause ou chute de la production d’hormone de crois- sance liée à l’âge. Beaucoup de théories ont été avancées sur la diminution de la production d’hor- mone de croissance avec l’âge mais il n’y a pas vraiment une cause physiologique unique. Cependant, des chercheurs insistent sur le fait que ce n’est pas l’âge qui est la cause de cette diminution mais plutôt une mauvaise alimentation, une diminution des activités, une perte des cycles profonds du sommeil, le déclin des hormones sexuelles et, spécialement, la graisse viscérale. (Velduis et al «Differential impact of age, sex, steroid hormones, and obesity on basal vs pulsative growth hormone secretion in men assessed in an ultrasensitive chemilluminescence assay» J.Clin.Endocrinol.Metab 1995 ; 80 : 3209-22). L’hormone de croissance injectable, reproduite par génie génétique dans les années 1980, est au centre de l’actualité mais reste un sujet de polémique quant à son utilisation contre le vieillissement. Elle est en effet Favoriser sa production d’hormone de croissance Par Bruno Lacroix La diminution liée à l’âge de la production d’hormone de croissance a récemment été mise en évidence par la communauté scientifique. Les causes majeures de ce déclin ne sont pas l’âge en lui-même, mais plutôt des facteurs de l’environnement et une mauvaise hygiène de vie. Des modifications simples comme une alimentation adaptée à chacun, une micro nutrition adéquate et une bonne gestion de l’exer- cice physique sont des stratégies bénéfiques lorsque l’on désire restaurer et produire des hormones de croissance tard dans la vie. Sommaire : Favoriser sa production d’hormone de croissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 La chélation, pour une meilleure santé cardiovasculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 Sport, amour et chocolat ont un point commun :la Phényléthylamine (PEA) . . . .15 Mucuna Pruriens, une source naturelle de L-Dopa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

Favoriser sa production d’hormone

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Page 1: Favoriser sa production d’hormone

NUTRANEWSScience, Nutrition, Prévention et SantéOCTOBRE 2002

Edité par la Fondation pour le Libre Choix • www.nutranews.org

Des découvertes scientifiquesrécentes et exceptionnelles sontapparues cette dernière décennie surles aspects du vieillissement, de lasanté et de la perte de poids. Nousavons appris, dans ces domaines,qu’il y avait un facteur unifiant : leshormones. Pratiquement chaqueélément à l’intérieur de notrecorps est régulé par nos hormones.Ce sont les molécules biologiquesles plus puissantes que connaisse lascience. Les hormones exercent uneinfluence favorable sur la composi-tion de notre corps, l’énergie et levieillissement. L’hormone de crois-sance, la testostérone, … ont un effetpositif sur l’énergie, le vieillisse-ment, la santé, les performancessexuelles et les fonctions de repro-duction. D’autres hormones ont deseffets positifs ou négatifs selon lescirconstances et d’inter-régulationcomme l’insuline et le glucagon.

Le vieillissement naturel est associéà une baisse des fonctions physiques(force, souplesse, endurance cardio-vasculaire) incluant les fonctionsneurologiques (réflexes, coordina-

tion, mémoire et cognition) à unealtération de la composition corpo-relle (perte de muscle et augmenta-tion du tissu adipeux) ainsi que de lafonction de reproduction (perfor-mance sexuelle, libido, etc.) et, enfin,à un déséquilibre immunitaire (mala-dies provenant d’un désordre auto-immune, d’infections virales et bac-tériennes, l’incidence de cancers,…).Ces altérations négatives du vieillis-sement sont largement liées auxfonctions neuroendocrines (balancehormonale) associées à des facteursenvironnementaux comme la nutri-tion, l’exercice et l’hygiène de vie.

L’un des facteurs majeurs de cedrame est la somatopause ou chutede la production d’hormone de crois-sance liée à l’âge. Beaucoup dethéories ont été avancées sur ladiminution de la production d’hor-mone de croissance avec l’âge maisil n’y a pas vraiment une causephysiologique unique. Cependant,des chercheurs insistent sur le faitque ce n’est pas l’âge qui est lacause de cette diminution maisplutôt une mauvaise alimentation,

une diminution des activités, uneperte des cycles profonds dusommeil, le déclin des hormonessexuelles et, spécialement, lagraisse viscérale. (Velduis et al«Differential impact of age, sex,steroid hormones, and obesity onbasal vs pulsative growth hormonesecretion in men assessed in anultrasensitive chemilluminescenceassay» J.Clin.Endocrinol.Metab1995 ; 80 : 3209-22). L’hormone decroissance injectable, reproduite pargénie génétique dans les années1980, est au centre de l’actualitémais reste un sujet de polémiquequant à son utilisation contre levieillissement. Elle est en effet

Favoriser sa production d’hormonede croissance

Par Bruno LacroixLa diminution liée à l’âge de la production d’hormone de croissance arécemment été mise en évidence par la communauté scientifique. Lescauses majeures de ce déclin ne sont pas l’âge en lui-même, maisplutôt des facteurs de l’environnement et une mauvaise hygiène devie. Des modifications simples comme une alimentation adaptée àchacun, une micro nutrition adéquate et une bonne gestion de l’exer-cice physique sont des stratégies bénéfiques lorsque l’on désirerestaurer et produire des hormones de croissance tard dans la vie.

Sommaire :Favoriser sa production d’hormonede croissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1

La chélation, pour une meilleure santécardiovasculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

Sport, amour et chocolat ont un pointcommun :la Phényléthylamine (PEA) . . . .15

Mucuna Pruriens, une sourcenaturelle de L-Dopa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

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considérée par certains comme l’hor-mone de l’anti-âge, celle qui brûleles graisses, construit les muscles,augmente la densité osseuse, boostele système immunitaire.

En juillet 1990, le New EnglandJournal of Medicine, (Rudman D«Effects of human growth hormonein men over 60 years old»1990 ; 323p1) publie une étude scientifiqueintéressante sur l’hormone de crois-sance, reprise dans les annalescomme référence et dans diversouvrages dont le fameux livre du DrRonald Klatz « Grow Young withHGH ». Les résultats de cette étudeconduite par le Dr Rudman, un endo-crinologue, sont surprenants : lessujets âgés à qui on a injecté de l’hor-mone de croissance ont perdu jus-qu’à 14 % de graisse et gagné 8,8 %de muscle sans exercice ni régimeparticulier. De plus, on observe uneaugmentation de la densité osseuse,une amélioration du tonus de la peau,de sa texture et de son élasticité qui

fait paraître les personnes beaucoupplus jeunes. Ainsi, ce qu’on croitn’être qu’apparence est en fait uneffet régénérant de l’intérieur : lesorganes internes retrouvent une taille

normale. Les muscles et les organess’atrophient avec l’âge à cause de laréduction de la synthèse des pro-téines. Entre 30 et 70 ans, le foie, lesreins, le pancréas et le cerveau s’atro-phient de 30 % en moyenne. La dimi-nution de taille de ces organes ralen-tit leur capacité de fonctionnement etcelle de nos glandes endocrines deproduire nos hormones.

Malheureusement, la partie obscurede cette étude ne fût pas dévoilée auxmédias à sa parution. En effet, lamoitié des sujets ont dû interromprecette expérimentation à cause d’ef-fets secondaires importants (syndro-me de tunnel carpien, rétentiond’eau, pression artérielle élevée, dou-leur pancréatique et des articulations)dûs principalement au dosage élevédes injections d’hormone de crois-sance.

Un problème additionnel est le prixexorbitant d’un tel traitement. Pourpalier les effets secondaires et le coûtd’une stratégie contestée par cer-taines études, d’autres médecinsprescrivent l’hormonothérapie mul-tiple à doses modérées. Le docteurThierry Hertoghe, médecin belge,spécialiste de renommée mondiale,prescrit un cocktail d’hormones quilui semble plus efficace. Il souligne :«Si le juste équilibre hormonal estobtenu, votre état de santé va s’amé-liorer très sensiblement et cette asso-ciation de plusieurs hormones syner-giques fera diminuer, selon monexpérience, la dose d’hormone decroissance à prendre». En effet, latestostérone, la mélatonine, la pré-gnénolone et la déhydroépiandro-stérone (DHEA) ont des effetspuissants sur les taux d’hormonede croissance.

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Extraits de pépins de raisin et crisecardiaqueAu cours d’une crise cardiaque, lechangement entre l’ischémie (uneréduction du flux sanguin) et lareperfusion (rétablissement du fluxsanguin) génère des quantités mas-sives de radicaux libres susceptiblesensuite de léser le cœur. De nom-breux essais cliniques ont montréque des antioxydants comme lavitamine E peuvent réduire la bles-sure de l’ischémie/reperfusion.

Des chercheurs ont testé pendanttrois semaines les effets de deuxdoses de flavonoïdes antioxydantsextraits de pépins de raisin sur lafonction cardiaque de rats de labo-ratoire. Les rats traités recevaient50 ou 100 mg de flavonoïdes depépins de raisin (plus spécifique-ment des anthocyanidines) par kilode poids corporel. Les chercheursont mesuré l’incidence de la fibril-lation ventriculaire et de la tachy-cardie ventriculaire (battements decœur erratiques et anormalementrapides) dans le cœur de rats aprèsune ischémie/reperfusion.

L’incidence de la fibrillation ventri-culaire était significativementréduite d’une valeur de contrôle de98% chez des rats non traités à25% chez les animaux recevant100 mg/kg de flavonoïdes depépins de raisin. De plus, chez lesanimaux nourris avec 50 mg/kg,l’incidence de la fibrillation ventri-culaire était significativementréduite à 42%. La tachycardie ven-triculaire diminuait de manièresimilaire. De surcroît, dans le cœur

Nouvelles de la recherche

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Le Dr Regelson, professeur d’endo-crinologie et auteur du livre«Superhormone Promise», soulignedans son ouvrage qu’il n’emploie pasl’hormone de croissance chez sespatients mais des hormones comme latestostérone, la DHEA, la mélatonineet d’autres secrétatogues afin de po-tentialiser et stimuler l’hormone decroissance endogène. Il n’utilisel’hormone de croissance que pour desproblèmes spécifiques comme chezdes personnes chétives et malades.

Stopper le déclin de la sécretionhormonalePour ma part, ainsi que pour d’autresspécialistes dans le milieu du fitnesset certains médecins, l’augmentationde notre hormone de croissance estune suggestion valable pour acquérirun état de bonne santé et une bonneapparence physique. Que nous levoulions ou non, nous affectonschaque jour nos hormones favorable-ment ou non par nos émotions, notrealimentation et notre hygiène de vie.Malheureusement, une mauvaisehygiène de vie, comme entretenir untaux de graisse viscérale en excès

(l’un des facteurs principaux de nonproduction d’hormone de croissanceavec l’augmentation de la somatosta-tine), ne pas pratiquer d’efforts phy-siques musculaires, être sédentaire,manger trop de féculents ou d’ali-ments à index glycémiques élevés,etc.…sont une catastrophe pourl’équilibre des hormones.

Macronutrition &hormone de croissanceL’alimentation actuelle comportetrop de graisses Trans (modifiées

chimiquement pour une meilleureconservation et un meilleur goût) etpartiellement hydrogénées, tropd’acides gras oméga 6, c'est-à-dired’acide linoléique (huile de tourne-sol, maïs, carthame, bourrache,etc…). Elle contient aussi trop d’ad-ditifs alimentaires, de polluants chi-miques (dioxines, phosphates,etc…), de métaux lourds (plomb,

cadmium, mercure, etc.…), detoxines liées à un mode de cuissonagressif. Mais, surtout, l’alimenta-tion d’aujourd’hui est trop riche ensaccharose et en lactose. En fait,l’excès de féculents à index glycé-mique élevé est le plus significatifdans notre société. La charge gly-cémique, résultante d’une prise desucres et féculents à index glycé-mique élevé multiplié par leurquantité d’hydrates de carbone,est bien le responsable de nom-breuses maladies d’aujourd’hui:diabètes, obésité, maladies cardio-vasculaires et certains cancers(David Jenkins et all « Glycemicindex : overviews of implications inhealth and disease »(Am.J.Clin.Nutr.2002 .76suppl.266S-73S). Une charge glycémique éle-vée entraîne l’augmentation chro-nique d’insuline et représente l’ef-fet inhibiteur majeur de la libéra-tion d’hormone de croissance.L’excès d’insuline, l’hormone miseen cause dans le vieillissement pré-maturé, bouleverse profondémentl’homéostasie hormonale. Le typed’alimentation basé sur un index gly-

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Pour favoriser la production de son hormone de croissance, il estpréférable d�utiliser la nouvelle pyramide alimentaire de la «HarvardMedical School» d�automne 2001 plutôt que celle présentée par le

ministère de l�agriculture(USDA) dont l�application

cause de nombreusesmaladies.

Le régime paléoli-thique, avec plus deprotéines indispen-sables à la fabrica-

tion d�IGF-1, davan-tage de fruits et

légumes, est l�alimentationidéale pour nos hormones.

« Pyramide alimentaire « Harvard Medical School 2001 »

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cémique élevé augmente le stockagedes graisses, l’adiposité viscérale etla prise de poids par l’augmentationdes enzymes et hormones lipo-géniques. En utilisant des hydratesde carbones à index glycémique baset en réduisant l’excès d’aliments etla charge glycémique, on lutte contrel’obésité et on améliore ses sécré-tions hormonales. (Janette C Brand-miller «Glycemic index and obesity»m.J.Clin.Nutr2002 .76suppl :281S-285S)

Micronutrition &Hormone de croissancePouvons-nous stimuler notre produc-tion d’hormone de croissance malgréle vieillissement ? L’expérience ainsique de nombreuses études l’affir-ment clairement. La baisse de l’hor-mone de croissance n’est pas inévi-table, elle peut être inversée. Lesétudes soulignent que les cellulessomatotropes d’une glande pituitaireâgée (cellules produisant l’hormonede croissance) sont capables de libé-rer cette hormone de la même façonque les cellules somatotropes jeunessi elles sont stimulées de manièreadéquate (Conteras «Natural methodfor boosting human growthhormone » Journal of longevityresearch 1, n°8(1995)). La nutrition,l’exercice, l’hygiène de vie et lamicro nutrition sont des stratégiesprouvées restaurer une bonne pro-duction d’hormone de croissance. Enfait, l’un des principaux facteurs debaisse de la production d’hormone decroissance comme de son activité estla diminution du GHRH (GrowthHormone Releasing Hormone) etl’augmentation de la somatostatineprovenant de l’hypothalamus.Certaines recherches chez l’animal etl’homme nous montrent que l’argini-

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ne qui inhibe la somatostatineengendre une réponse impression-nante de l’hormone de croissancechez les personnes âgées (Morley«growth hormone : fountain of youthor death hormone ?» J.Am. Geria.Soc ;47, 12(1999)). Mulligan et alont démontré que la somatostatineinhibe l’hormone de croissance chezles jeunes et les personnes âgées.

L’avantage des suppléments quifavorisent la production d’hormonede croissance comparés aux injec-tions d’hormone de croissance, estleur bas prix, une plus grande acces-sibilité, une grande commodité, l’ab-sence d’effets secondaires, une pluslongue histoire de l’ingestion chezl’homme, des mécanismes bienconnus, des effets multifonctionnelsdans le corps humain et moins dechance d’accoutumance et d’effetsréducteurs sur une longue utilisation.

La prise d’un ou de plusieurs acidesaminés démontre des effets sur l’hor-mone de croissance endogène.Beaucoup d’acides aminés sont desprécurseurs de la fabrication del’hormone de croissance mais leursatouts puissants sont de stimuler saproduction. La glycine à la dose de6 g, chez les hommes d’âge moyen,augmente la production d’hormonede croissance sans affecter les autreshormones (tab). La L.glutamine, laplus prometteuse, à 2 g a les mêmeseffets. (tab). Le mélange

L.arginine/L.ornithine ou L.arginine/L-lysine à petites doses (3-6g/j)potentialise les effets de l’hormonede croissance à divers niveaux. Unesérie d’études par Ghigo et sonéquipe démontre que des doses oralesde 8 gr de L.arginine-L.aspartaterestaurent l’hypophyse afin deproduire de l’hormone de croissancechez les personnes âgées (tab).Isodori et son équipe rapportent quela dose de 1.2 g de L.Argininepyroglutamate avec 1.2 g de L.Lysinecause une augmentation impression-nante des niveaux d’hormone decroissance et d’IGF-1 chez les jeunesathlètes (tab).

La L-ornithine alpha-ketoglutatarate àla dose de 5 à 10 g est un excellentlibérateur d’hormone de croissance etpossède d’autres effets anaboliquesbénéfiques (tab). Le mélange dedivers acides aminés potentialise plusintensivement la production d’hor-mones de croissance. Certaines étudesdémontrent des effets mineurs sur lalibération d’hormone de croissance.Dans ces cas, malheureusement, lemauvais timing de la prise de ceslibérateurs d’HC, des facteurs de

l’environnement comme unemauvaise hygiène vie, des problèmeshépatiques dus à l’alcool, la sédenta-rité, l’obésité, des problèmes digestifsne sont pas pris en compte alors qu’ilssont des facteurs primordiaux de nonlibération d’hormone de croissance.

Certaines vitamines comme la niacine,le NADH ou la vitamine B6 favorisentune meilleure production d’hormonede croissance par l’augmentation de lasynthèse des neurotransmetteurs et decofacteurs enzymatiques. La priseorale de niacine entre 300 et 550 g avecou sans hydrates de carbone accroîtpuissamment l’élévation de l’hormonede croissance pendant l’exercice(Murray «Physiological and perfor-mance responses to nicotinic-acid ingestion during exercice»Med.Sci.Sport Exerc 1995 jul ;27 (7)1057). Deux doses de 300 mg par jourde vitamine augmentent les pics noc-turnes d’hormone de croissance chez lafemme (Barletta «Influence of admi-nistration of pyridoxine on circadianrhythm of plasma ACTH, cortisol, pro-lactin and somatotropin in normal sub-jects» Boll Soc Ital Biol Sper 60(2):273-8, 1984)). Le L.Tryptophane etL.5-hydroxytryptophane, des précur-seurs de la sérotonine, augmententconsidérablement la production d’hor-mone de croissance.

En 1913 en Pennsylvanie, un fermiers’est aperçu, après avoir nourri plu-sieurs mois ses poules et ses coqs avec

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certaines fèves (broad Fava beans), queses volailles avaient doublé de volumeet possédaient un plumage radieux ainsiqu’une vigueur hors du commun. Enrecherchant la cause, les scientifiquess’aperçurent que ces fèves contenaientde la L.Dopa facilement absorbable (DrBeth «Rejunerating effect of naturalL.Dopa content in Vicia Fava Beans»Institut Gérontologie d’Israël). LaL.Dopa, précurseur des catécholamines,de la dopamine et de la noradrénaline,reste l’un des plus puissants libérateurd’hormone de croissance. Une autresource naturelle de L.Dopa, tirée de lamédecine indienne Ayurveda, est l’her-be Mucuna pruriens utilisée depuis plus

de 4 500 ans. En fait, le Mucuna pru-riens a certainement un profil biochi-mique fascinant et contient une multitu-de de principes actifs intéressants dontla nicotine, la sérotonine et, surtout, laL-Dopa.

Exercice et hormone de croissanceL’exercice physique intensif et courtest un puissant stimulateur physio-logique de l’hormone de croissance.Hurel et al nous démontrent, dans l’undes périodiques médicaux d’endocri-nologie de référence, que la régularitéet l’intensité de l’exercice chez les per-sonnes âgées diminuent les risques car-diovasculaires et augmentent la pro-

duction d’hormone de croissance sur24 heures. (Hurel et al «Relationshipof physical exercise and ageing togrowth hormone production» ClinEnd. (1999), 51, 687-691). Lebénéfice majeur d’un exercice estmétabolique et hormonal parnature. Le sport peut engendrer deseffets diamétralement opposés surl’environnement hormonal quand ilest pratiqué d’une façon inadaptéeou excessive. L’excès d’exerciceperçu comme un stress augmentel’hormone du cortisol qui a un effetdévastateur sur les hormones anabo-liques comme la testostérone etl’hormone de croissance. Afin demoduler le métabolisme et d’exercerune profonde influence sur l’environ-nement hormonal interne, il est indis-pensable de gérer la fréquence, l’in-tensité, la durée, le volume et le typed’exercice ainsi que sa périodicité. Eneffet, comme le souligne Kraemer etson équipe («Effects of heavy –re-sistance training on hormonalresponse patterns in younger vs.oldermen »Jour.of Appl. Physiol (87), issue3, 982-992 , septembre 1999), un pro-gramme d’entraînement en résistanceavec de longues périodes de repos (pé-riodicité) chez l’homme âgé produitune adaptation hormonale favorableassociée à un accroissement de lamasse maigre, de la force et de l’ha-bilité fonctionnelle.

ConclusionNous pouvons potentialiser et entrete-nir un statut hormonal élevé malgré lepassage des années. La prévention parl’hygiène de vie incluant la gestion dustress, la nutrition, la micro nutrition etl’exercice adapté pour stimuler sonsystème hormonal sont la clé d’unesanté optimum ainsi que d’unemeilleure espérance de vie. ■

Âgedes sujets

32-64

20-70

20-35

19-40

20-27

15-20

15-20

70-96

Dosage

acides aminés2 g

L.Glutamine

6 g glycine

7-12 g arginine

2-5 g ornithine

1.2 g L.arginine +

1.2 g L.Lysine

1.2 g Arginine pyroglutamate

+ 1.2 g L.Lysine

1.2 g Arginine Pyroglutamate

8 g d�arginine Aspartatate

5-10 g OKG (L.Ornithine

alpha-ketoglutatrate)

Effets sur les taux d�hormone de croissance

°légère augmentation du taux de glutamine°augmentation de 10-25 % du taux de bicarbonate après 90mn°augmentation importante de l�hormone de croissance après 90 mn (même chez les personne âgées et sans effet secondaire)

°augmentation par trois de l�HC après 90 mn ( de 1.6 à 5.2ng/ml) °aucun changement des taux de prolactine, insuline et glucose

°augmentation significative de l�HC par inhibition de la somatostatine

°augmentation significative de l�HC°dose élevée cause des diarrhées

°augmentation significative de l�HC

° multiplication par 8 du taux d�HC après 90mn multiplication par deux du taux d�IGF-1 et augmentation légère du taux d�insuline à 30mn

° augmentation légère du taux d�HC

°multiplication par deux de l�HC (et du pic)°aussi efficace que 10-30 g intraveineuse d�arginine, et supérieur à 5g intraveineuse d�arginine°aucun effet secondaire

°plus efficace que l�ornithine pour libérer l�HC chez la majorité des sujets° en France, utilisé pour reconstruire les tissus du corps après une intervention chirurgicale, blessures, traumatismes et autres conditions cataboliques

Références

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Dr Klatz «grow young with HGH» pp205

30 60

100

300

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Lorsque le plomb et d’autresmétaux lourds entrent dans lescellules endothéliales qui tapissentl’intérieur des vaisseaux sanguins,ils interfèrent avec la capacité deces cellules à produire l’oxydenitrique (NO), une importantemolécule messagère. La libérationd’oxyde nitrique indique auxvaisseaux sanguins à quel momentils doivent se relaxer et se détendre,un mécanisme essentiel au contrôlede la pression sanguine. Une desconséquences de l’invasion desmétaux lourds peut donc êtrel’hypertension.

Les métaux lourds et des minérauxcomme le calcium participent égale-ment à la formation de la plaqued’athérome, une première étape dansle développement de l’athéroscléroseet de l’ensemble des maladiescardiovasculaires.

Réduire les expositions auxmétaux lourdsLes efforts pour réduire l’expositionaux métaux lourds sont traditionnel-lement centrés sur le contrôle desémissions. Ainsi, depuis les années70, les émissions de plomb et de zincont diminué de façon substantielle.Malgré cela, la pollution par les

métaux lourds augmente de façonimportante et de différentes manièresau fil des années.

Nous ne pouvons probablement pasempêcher complètement ces métauxlourds d’envahir notre organisme.Par contre, nous pouvons les enchasser avant qu’ils n’aient unechance d’exercer leur action néfaste.Le corps a des moyens naturels de seprotéger mais ils sont limités et nefonctionnent que tant que lesquantités de métaux lourds ab-sorbées n’excèdent pas celles quisont excrétées.

Il est heureusement possible destimuler la sortie des ions de métauxlourds en excès par un procédé large-ment accepté, appelé la chélation.

Les chélateurs ont des molécules quiont une affinité particulière pour lesmétaux lourds. Introduites dansl’organisme, elles s’accrochent àtous les ions métalliques qu’ellesrencontrent dans le flux sanguin etles transportent hors du corps avecles urines et les matières fécales. Le chélateur le plus fréquemmentutilisé est l’acide aminé de synthèse,l’acide éthylène diamine tétra-acétique ou EDTA.

Une accumulation de calcium etd’autres minérauxAvec les années, le cholestérol, lecalcium et d’autres minéraux s’accu-mulent dans le revêtement intérieurde nos artères et, avec le temps, lesbouchent peu à peu en formant ceque l’on appelle la plaque d’athé-rome. Ainsi, à 80 ans, les concentra-tions de calcium dans les paroisvasculaires sont 140 fois plus impor-tantes qu’à l’âge de dix ans.

Lorsque la plaque d’athérome devienttrop importante et que les artères sontpartiellement ou totalement bloquées,des quantités insuffisantes de sangatteignent les tissus qui sont alorsprivés d’oxygène et des nutrimentsdont ils ont besoin. En même temps,ils sont surchargés par les déchetscellulaires dont ils n’arrivent pas à sedébarrasser. Ces tissus ne fonction-nent alors plus de façon optimale.Pire, des dysfonctionnements peuventse produire et ces tissus mourir.

Des maladies des artères coronairesse développent avec l’interventiond’infarctus et de maladies vascu-laires périphériques que l’onrencontre chez de nombreux diabé-tiques et qui peuvent conduire à desdouleurs ou des engourdissements

La chélation, pour une meilleuresanté cardiovasculaireSi la chélation par l’EDTA fait l’unanimité dans la prise en charge descas d’empoisonnements aigus par les métaux lourds, son utilisationdans la prévention des risques cardiovasculaires soulève encore denombreuses controverses. Des dizaines de milliers de patients ontpourtant déjà été traités avec un certain succès depuis plus decinquante ans. Une étude commanditée par le ministère américain dela santé et portant sur plus 2 000 patients devrait permettre detrancher de manière définitive.

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des pieds voire même, dans certainscas, à des amputations.

La plaque se construit partoutdans le corpsLe durcissement des artèresn’affecte pas une seule partie ducorps. Si les artères coronaires sont

bouchées par la plaque d’athérome,vous pouvez être certain que lesartères dans votre cerveau, dans vosreins, vos poumons, vos organessexuels et dans d’autres organesvitaux sont dans le même état. Maisil est possible de prévenir ou deréduire la construction de la plaqued’athérome.

La chélation permet en effet d’éli-miner la plaque d’athérome (ou deprévenir sa formation) et derestaurer le flux sanguin dans latotalité du système vasculaire. Ellepeut être décrite comme l’élimina-tion, hors des artères, des dépôts decalcaires et d’autres minéraux. Cesdépôts étant aussi responsablesd’une production excessive deradicaux libres, la chélation parl’EDTA agit également comme unpuissant anti-radicalaire qui protègeles membranes cellulaires, l’ADN,les systèmes enzymatiques et les

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lipoprotéines des effets dévastateursde ces dangereuses molécules.

La chélation peut être administréepar voie intraveineuse ou, sousforme de suppléments nutritionnels,par voie orale.

La chélation, utilisée par deux àtrois mille médecins américainsLa chélation est un traitementcontroversé utilisé par 2 à 3 000médecins aux Etats-Unis dans lescas de maladies vasculaires athéro-sclérotiques. Son administration estassociée à une amélioration du fluxsanguin ainsi qu’à un soulagementdes symptômes liés à la maladiechez plus de 80% des patientstraités.

L‘American Heart Association (l’as-sociation américaine de cardiologie)reconnaît la chélation comme untraitement de l’empoisonnement aux

métaux lourds. Elle admet que, lors-qu’il est injecté dans le sang,l’EDTA se lie aux métaux, permet-tant leur élimination de l’organismedans les urines. L’administrationintraveineuse d’EDTA reste un trai-tement sûr et efficace, approuvé parla FDA (Food and DrugAdministration), des empoisonne-ments aigus aux métaux lourds.

La chélation consiste à injecter parvoie intraveineuse une solutioncontenant de l’EDTA ainsi que desvitamines, des minéraux et d’autressubstances. Le traitement, qui dureune à trois heures selon les doses, estadministré au patient confortable-ment installé dans un fauteuil, pen-dant qu’il lit, discute, regarde la télé-vision ou même, dort. Il peut êtreprescrit plusieurs fois par semaineou une fois par mois selon le degréde maladie et la longueur des précé-dents traitements du patient.Généralement, une série de vingt outrente séances permettent d’inverserdes blocages importants après quoile patient est soumis à un traitementd’entretien de moindre fréquence.

La chélation1 par l’EDTA aide àéliminer le calcium indésirable etd’autres minéraux qui favorisent laformation de la plaque d’athérome etde caillots sanguins. Des injectionsintraveineuses répétées réduisentgraduellement la plaque d’athéromeet les dépôts d’autres minéraux dansle système cardiovasculaire en lesdissolvant littéralement et en les éli-minant par le système urinaire.L’EDTA2 nettoyant la plaqued’athérome dans les vaisseaux del’ensemble du corps, tous lesorganes en bénéficient et non passeulement le cœur.

Histoire de la chélation parl’EDTAL’EDTA a été synthétisé enAllemagne en 1935 et breveté pourla première fois aux Etats-Unis en1941. Il fut d’abord utilisé dansl’industrie comme agent chélateur,en laboratoire comme anticoagulantet comme traitement de l’empoison-nement au plomb.

En 1955, le Dr Norman Clarke,directeur de recherche au ProvidenceHospital de Detroit dans le Michiganaux Etats-Unis, rapporte, qu’admi-nistré par voie intraveineuse, l’EDTAdissout ce qu’il appelle «le calciummétastatique» (par exemple lecalcium qui s’est déposé où il n’estpas souhaité comme dans les artères(athérosclérose), les articulations(arthrite), les reins (calculs rénaux)avec généralement des résultatsbénéfiques). Il observe que despatients traités par chélation pour unempoisonnement au plomb voyaientdans le même temps leurs crisesd’angine de poitrine disparaître.

La première étude3 systématique del’EDTA sur des sujets souffrantd’athérosclérose a été publiée en1956. Vingt patients atteints d’unemaladie cardiaque confirmée ontreçu une série de vingt injectionsintraveineuses d’EDTA. Dix-neufd’entre eux ont connu une améliora-tion de leur état de santé qui s’esttraduite par une augmentation deleur activité physique.

Une autre étude4 est réalisée quatreannées plus tard avec un groupesimilaire. Trois mois d’injectionsd’EDTA ont pour résultat une dimi-nution de la sévérité et de la fréquen-ce des crises angineuses, une dimi-

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nution des doses de nitroglycérine(un médicament couramment utilisécontre l’angine de poitrine), une aug-mentation des capacités de travailainsi qu’une amélioration des résul-tats de l’électrocardiogramme.

Depuis ces premières études, descentaines de papiers ont été publiéssur les effets de la chélation dans letraitement de différentes maladiesdégénératives, une grande majoritéd’entre eux rapportant des effetsbénéfiques.

La plus grande confirmation deseffets cardiovasculaires bénéfiquesdu traitement de chélation parl’EDTA a été apportée par deuxvastes méta-analyses5 d‘études6

publiées et non publiées. Cespapiers ont évalué les résultats de lachélation sur plus de 24 000patients, des améliorations cliniquesayant été constatées sur 88% d’entreeux. L’une des études7 passées enrevue décrivait des améliorationschez 80 à 91% d’une série de 470patients ayant une maladie desartères coronaires. Le rapportincluait 92 patients qui devaientsubir une intervention chirurgicale.Mais, finalement, seuls dix d’entreeux ont du être opérés pendant ouaprès le traitement par chélation.Les auteurs ont estimé que, danscette étude, non seulement la ché-lation par l’EDTA avait amélioré lasanté cardiovasculaire dans sonensemble mais, aussi, qu’elle avaitégalement permis d’économiserplus de 3 millions de dollars d’as-surance maladie ! On imagine sanspeine les économies que pourraitgénérer ce traitement s’il étaitappliqué à tous les patients souffrantde maladie des artères coronaires.

La préparation fermentée de papaye (FPP)est un supplément nutritionnel entièrementnaturel, absolument exceptionnel par sespropriétés anti-oxydantes et immunosti-mulantes confirmées par des années derecherche et d’utilisation clinique.Développé depuis 1969, le FPP est réaliséà partir de papayes de Carica, nongénétiquement modifiées et cultivéesbiologiquement à Hawaï, qui subissentensuite une longue fermentation naturelle,sans additif ni conservateur, dans uneusine japonaise sous contrôle de qualitéISO 9002.Les propriétés remarquables du FPP ontattiré l’attention de nombreux chercheursréputés dans le monde entier (Cf. à ce sujetl’article de fond dans Nutranews, mai2002) dont le Pr. Lester Packer del’Université de Berkeley (Californie) et lePr. Luc Montagnier (co-découvreur duvirus du SIDA), qui en a fait l’éloge lors

d’une conférence le 26 octobre 2000 à laMaison du Japon à Paris, déclarant : « LeFPP a des propriétés remarquables pourlutter contre le stress oxydant et pourstimuler le système immunitaire ». Le FPP possède une puissante activitéanti-oxydante (20 fois supérieure au moinsà celle de la vitamine E) et uneremarquable capacité immunostimulantemesurable sur de nombreux paramètres. Ilagit subsidiairement comme anti-inflammatoire et chélateur des métauxlourds.Le FPP est remarquablement dénué detoxicité et d’effets secondaires, ce quipermet de le recommander dans un grandnombre de pathologies à composanteoxydative et immunitaire. Des publica-tions confirment l’utilité clinique du FPPen cas de SIDA, en immunologie, cardio-logie, diabétologie, hématologie, hépato-logie, gastro-entérologie, neurologie,oncologie, pneumologie et rhumatologie.Mais au Japon, beaucoup de bien portantsutilisent aussi le FPP à titre préventif oucomme produit anti-vieillissement.

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Les mécanismes d’actionL’une des raisons de la controversequi entoure l’EDTA est que mêmeses partisans les plus convaincussemblent incapables de se mettred’accord sur les mécanismes de sonaction.

La première explication, et proba-blement celle qui emporte le plusd’adhésions, est que les bénéficesapportés par l’EDTA sont dus à sacapacité à se lier dans le sang aucalcium ionique. Cela diminuetemporairement les niveaux decalcium sanguin et stimule lalibération de l’hormone parathyroï-dienne (PTH) par la glandeparathyroïde. L’hormone, à sontour, stimule l’activité ostéoclas-tique et ostéoblastique de l’os,attirant le calcium hors des partiesde l’organisme où il n’est pas lebien venu, comme les artères ou lesarticulations. Le Dr Garry Gordondécrit en détail ce mécanisme dansson ouvrage8 : «The ChelationAnswer».

Cependant, dans une autre «bible»populaire de la chélation,«Bypassing, bypass», le Dr ElmerCranton9 écarte «la fausse idée de lachélation du calcium». Il pense quel’élimination des métaux lourdstoxiques et la normalisation du méta-bolisme des minéraux sont des méca-nismes secondaires et que les bé-néfices de la chélation sont d’aborddus à ses effets anti-radicalaires.

Le Dr Johan Bjorksten10, le père dela théorie des liens croisés du vieillis-sement, quant à lui, croit que leseffets bénéfiques de l’EDTA sont dûsà sa capacité à dissoudre les lienscroisés inter et intra-moléculaires.

Plusieurs années auparavant, deschercheurs ont rapporté que l’EDTAa un puissant effet sur l’agrégationplaquettaire induite par la throm-bine. L’agrégation plaquettaire estune étape essentielle de la formationdes caillots sanguins. Les caillotssanguins intra-artériels constituentune cause majeure des infarctus etdes attaques cérébrales, plus particu-lièrement lorsque les vaisseaux sontrétrécis par des plaques d’athérome.Les chercheurs11 ont démontré queles propriétés physiologiques anti-coagulantes de l’EDTA sontsupérieures à celles de l’aspirine,sans les dangers inhérents à untraitement par l’aspirine.

Il existe cependant un vasteconsensus12 sur le fait que l’EDTAchasse les catalyseurs métalliquesresponsables de la prolifération deradicaux libres oxygénés réduisantainsi l’oxydation pathologique desmembranes cellulaires, de l’ADN,des systèmes enzymatiques et deslipoprotéines et autorisant lesmécanismes naturels de guérison del’organisme à stopper et souventmême à inverser les processus patho-logiques.

Administration d’EDTA par voieoraleBien que la biodisponibilité del’EDTA soit maximale lorsqu’il estinjecté directement dans la veine,une utilisation régulière par voieorale, peut être utile en complémentde la chélation intraveineuse ou pouraider à prévenir la construction de laplaque d’athérome. Par voie orale,les doses doivent être suffisammentfortes pour être efficaces, et suffi-samment sûres pour être prises sansl’intervention d’un médecin.

Les premières études cliniqueseffectuées avec l’EDTA par voieorale ont montré une perte de graissechez des rats, une réduction ducholestérol chez des lapins et unediminution de la tension sanguinechez l’homme.Ensuite, une étude13 sur les effets del’administration orale de EDTA aété réalisée sur dix patients souffrantd’athérosclérose et/ou d’hyperten-sion. Quatre d’entre eux avaient del’hypertension, quatre, une anginede poitrine, un, une maladie vascu-laire périphérique (claudicationintermittente) et le dernier serétablissait d’un infarctus. Tous ontété traités quotidiennement avec 1 gd’EDTA par voie orale pendant troismois. Sept des dix patients ont vuleurs niveaux de cholestéroldiminuer de manière significative etla pression sanguine était diminuéechez tous les sujets. Les change-ments les plus marquants se sontproduits chez le patient atteint declaudication intermittente chez quile cholestérol est passé de 278 mg à128 mg par 100 ml. Ce patient aégalement constaté une améliorationde sa résistance à l’exercice et leschercheurs ont trouvé de meilleurespulsations dans ses extrémités. Les

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quatre patients souffrant d’angine depoitrine ont eux aussi constaté desaméliorations.

Dans une autre série14 de vingtpatients souffrant d’hypercholesté-rolémie, d’hypertension, d’anginede poitrine ou de maladie des vais-seaux périphériques, 1 g d’EDTA aété administré oralement quotidien-nement pendant trois mois. Pendantcette courte durée, les niveaux éle-vés de cholestérol de neuf despatients sont descendus à desvaleurs normales. Aucun patientn’a ressenti d’effets secondaires. Lafréquence et la sévérité des crisesd’angine de poitrine ont étéréduites chez cinq patients. Unpatient qui avait eu précédemmentun infarctus et souffrait depuis d’at-taques quotidiennes d’angine depoitrine a été totalement soulagé.

Dans une autre étude15, deuxpatients avec des niveaux de cho-lestérol extrêmement élevés ont ététraités avec de l’EDTA par voieorale. L’un des patients a reçu desdoses quotidiennes d’EDTA qui ontété progressivement augmentées surune année de 500 mg à 4 g, l’autre areçu 1 000 mg pendant trois ans.Bien que l’une des malades ait fait

une crise cardiaque trois ans aprèsson traitement, elle s’est rétabliesans incident, ses douleurs depoitrine ont été réduites et elle aressenti une plus grande sensation debien-être en poursuivant la prised’EDTA. La seconde patiente, outrel’hypercholestérolémie, avait unemaladie appelée xanthomatose (despapules jaunâtres dans la peau)associée à des lipides sanguinsélevés. Non seulement son cho-lestérol a énormément chuté avec laprise de EDTA par voie orale, maisses lésions cutanées ont égalementtotalement disparu. Chez les deuxpatientes, le fonctionnement du foieet des reins est resté normal pendantl’étude, confirmant la sécurité del’EDTA par voie orale si l’onconsidère que des doses de 4 g parjour ont été consommées.

D’autres éléments de l’effet anti-athérosclérotique de l’EDTA parvoie orale ont été apportés par deschercheurs italiens16 qui ont montréque deux grammes quotidiensd’EDTA par voie orale réduisaient lecholestérol sanguin.

EDTA par voie intraveineuse oupar voie oraleLe traitement par voie intraveineuse

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des animaux traités avec degrandes quantités de flavonoïdesde pépins de raisin, le flux sanguinet la pression sanguine étaientaméliorés une heure après l’isché-mie/reperfusion.(American Journal of ClinicalNutrition, 2002 ;75 :894-899.)

Vitamines C et E et cancer desovairesLes cancers épithéliaux de l’ovairereprésentent 90% de tous les can-cers de l’ovaire chez la femme. Desétudes de l’alimentation et du can-cer de l’ovaire ont montré de façonimportante que les femmes man-geant des légumes riches en anti-oxydants ont un risque relative-ment plus faible de développer uncancer de l’ovaire. Les bénéficesd’une supplémentation en antioxy-dants dans la prévention du cancerde l’ovaire étaient moins évidentsjusqu’à la publication de cetteétude.

Des chercheurs ont comparé leshabitudes alimentaires et de sup-plémentation de 168 femmes avecun cancer épithélial de l’ovaire etde 156 femmes en bonne santénon-hospitalisées.

Les femmes qui prenaient des sup-pléments de vitamine E avaient67% moins de risques de dévelop-per un cancer de l’ovaire que cellesqui n’en consommaient pas. Lessuppléments de vitamine C étaientpresque aussi protecteurs et lesfemmes qui prenaient les deuxtypes de suppléments voyaient leurrisque réduit de 71%. Les antioxy-

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a un effet direct, puissant et quasi-ment instantané sur l’organisme.Une séance d’intraveineuse dure aumoins trois ou quatre heures aucours desquelles 1 500 à 3000 mgd’EDTA sont administrés (avec de lavitamine C et d’autres nutriments)selon l’état de chaque individu. Lescandidats à la chélation par voieintraveineuse sont des sujets chezlesquels une sérieuse athérosclérose,un empoisonnement aux métauxlourds ou des symptômes d’occlu-sion vasculaire ou une calcificationimportante des tissus ont étédiagnostiqués.

Seulement 3 à 8% de la dose oraled’EDTA est absorbée comparée à100% par voie intraveineuse. Aussi,la durée et la dose nécessaires pouratteindre des bénéfices similaires enutilisant la voie orale sont-ellesquelque peu différentes. Ce que l’onpeut obtenir en quelques heures avecla chélation par EDTA par voie intra-veineuse demandera plusieurssemaines ou plusieurs mois par voieorale. Cependant, la voie orale esttout à fait adaptée pour traiter despersonnes dont l’état de santé nedemande pas une intervention rapide.C’est notamment le cas pour :- éviter les complications et les

maladies causées par les métauxlourds et la calcification,- prévenir la formation de caillotssanguins et ainsi diminuer lesrisques d’infarctus et de congestioncérébrale,- aider à fluidifier le sang,- aider à diminuer la peroxydationlipidique qui est une cause majeured’athérosclérose,- protéger l’organisme de certainscarcinogènes, pathogènes et autrestoxines susceptibles de réduire laqualité de la santé.

Le gouvernement américainfinance une étude sur la chélationPour tenter de mettre fin à la contro-verse existant sur l’efficacité de lachélation dans le traitement desmaladies cardiovasculaires après lapublication de quelques études dontles résultats étaient loin d’êtreconvaincants, le gouvernement amé-ricain a récemment décidé de finan-cer une étude. Elle enrôle 2 732patients ayant survécu à un infarctusvenant de 100 différents centres derecherche à travers le pays. Les par-ticipants vont recevoir 40 injectionsintraveineuses, chacune pendanttrois à quatre heures, selon la métho-de mise au point par l’AmericanCollege for Advancement inMedicine, un groupe de médecinssoutenant cette thérapie. La moitiédes sujets de l’étude recevra unesolution placebo.

Les scientifiques vont regarder si lespatients traités par la chélationvivent plus longtemps, souffrent demoins d’infarctus ou de moins decongestions cérébrales, s’ils ontbesoin de moins d’hospitalisationspour angines de poitrine ou de moinsd’angioplasties.

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dants des aliments n’ont pas d’in-cidence sur le risque de cancerépithélial de l’ovaire. La dose pro-tectrice de vitamine E était d’aumoins 75 mg quotidiens (prove-nant à la fois d’aliments et de sup-pléments) équivalent à environ110 UI quotidiennes de vitamine Ed’origine naturelle.(Nutrition and Cancer,2001 ;40 :92-98)

Palmier scie, bêta-sitostérol etcalvitieLa raison précise de la chute descheveux n’est pas vraimentconnue mais des études suggèrentqu’une conversion excessive detestostérone en une autre hormoneappelée dihydrotestostérone(DHT) pourrait en être une causesous-jacente.

Chez l’homme, les médicamentsconventionnels utilisés pour traiterla calvitie sont définis pour blo-quer la conversion de la testostéro-ne en DHT. Mais ils ont souvent desérieux effets secondaires.

Des études ont montré que le pal-mier scie et le bêta-sitostérol blo-quent la production de DHT chezl’homme souffrant d’hyperplasiebénigne de la prostate (égalementdue à des quantités excessives deDHT).

Dans une nouvelle étude, 19hommes âgés de 23 à 64 ans avecune perte de cheveux faible àmodérée ont reçu quotidienne-ment un supplément contenant400 mg d’un extrait standardisé de

Nouvelles de la recherche

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Les résultats de cette étude répon-dront de façon définitive auxquestions encore posées surl‘efficacité et la sécurité de la

chélation malgré le recul existantdéjà sur l’utilisation de cettethérapie. ■

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palmier scie et 100 mg de bêta-sitostérol ou un placebo. Au boutd’environ cinq mois, la pousse descheveux était améliorée chez 60 %des hommes supplémentés contre11% des sujets sous placebo.

Malgré le faible nombre de sujetsenrôlés dans cette étude et le faitque les résultats ne soient pas sta-tistiquement significatifs, ces tra-vaux sont encourageants pour lesmillions d’hommes ayant des pro-blèmes de perte de cheveux. (The Journal of Alternative andComplementary Medicine, 2002 ;8 :142-52)

Tous les adultes devraient prendredes multivitaminesCette recommandation s’appuiesur des recherches démontrant quela prise de multivitamines peutaider à prévenir un grand nombrede maladies chroniques incluantles maladies cardiaques, certainscancers et l’ostéoporose.

D’après les auteurs de cette étude,des preuves concluantes indiquentqu’une supplémentation en acidefolique pendant le premier tri-mestre de la grossesse réduit lerisque d’un groupe de défauts denaissances connu sous le nom dedéfaut du tube neural. Il est égale-ment largement prouvé queprendre de la vitamine D en mêmetemps que du calcium réduit lesrisques de fracture chez lesfemmes âgées ayant des os fragiles.De forts indices suggèrent qu’unesupplémentation avec de l’acidefolique et des vitamines B6 et B12

Nouvelles de la recherche

Références :

1 Gordon G. “Oral chelation with EDTA” J Holistic med 1986;8:79-80

2 Born GR et al. “Improved peripheral vascular function with low dose intravenous

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4 Meltzer LE et al. «The treatment of coronary artery heart disease with disodium EDTA” :

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5 Chappel L.T. et al “The correlation between EDTA chelation therapy and improvement

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6 Chappell L.T. “EDTA Chelation treatment for vascular disease : a meta-analysis using un

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7 Hancke C etal “Benefits of EDTA chelation therapy in arteriosclerosis : a retrospective

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13 Perry et al “Depression of cholesterol levels in human plasma following ethylnediamine

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14 Schroeder, « A practical method for the reduction of plasma cholesterol in man. J.

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15 Perry Jr et al. « Some effects of CaNa2EDTA on plasma cholesterol and urinary zinc in

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16 Mariani et al « Blood-cholesterol-lowering action of the sodium salt of

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Dépendance au chocolatPrès de 14% des hommes et plusde 25% des femmes ont des enviescompulsives de chocolat. Certainsauteurs relient ce comportement àla présence de trois substancesconnues pour leurs effets psychoto-niques : la théobromine, la caféineet la phényléthylamine. Une étudemontre que notre désir de chocolatne serait pas seulement dû à songoût, son arôme et sa texture maisaussi à un sentiment de bien-êtreaccru qu’il nous procure.

Le chocolat est sérieusementconsidéré comme ayant des pro-priétés anti-dépressives et commepouvant simuler lesmêmes effets quelorsque l’on tombeamoureux.

Déjà, les Aztèques leparaient de vertus toni-fiantes et aphrodi-siaques. Il faut cepen-dant préciser que laboisson qu’ils prépa-

raient contenaient également enabondance piments, poivre et clousde girofle.

La légende des vertus aphrodi-siaques du chocolat voyage àtravers les siècles et les continents.En 1624, un théologien françaisfait paraître un écrit condamnantla consommation de chocolatdans les couvents, ce breuvageéchauffant les esprits et lespassions. Au XVIIIème siècle, lechocolat figure en bonne placeparmi les mets réputés propicesaux joutes amoureuses. En 1702,dans son traité des aliments, LouisLemery écrit : «Ses propriétés sti-

mulantes sont propresà exciter les ardeursde Vénus». Ses effetsantidépresseurs sonteux observés dès leXVIIème siècle.

Pourtant, déception,des chercheursfrançais déclarent quela phényléthylamine

et les autres substances setrouvent dans le chocolat enquantités trop faibles pour pro-voquer de tels effets. Le chocolatcontiendrait moins de phényléthy-lamine que le fromage de chèvre !Malgré cela, manger du chocolatdans des quantités raisonnablesest quand même bon pour lemoral.

La passion, une véritable drogueLes neurobiologistes ont démontréque, lorsque nous sommestouchés par un «coup de foudre»,notre cerveau produit une grandequantité de phényléthylamine ouPEA. Cette neuro-hormone na-turelle stimule l’activité de notrecerveau et provoque des sen-sations d’extase euphorique sem-blables à celles causées par cer-taines drogues. Vous trouvez quela vie est belle, que tout le mondeest beau et que vous n’avez jamaisété aussi léger et heureux.

La PEA réduit l’appétit et pro-voque une certaine hyperactivité.

Sport, amour et chocolatont un point commun :la Phényléthylamine (PEA)La phényléthylamine (PEA) est une hormone naturelle de notrecerveau. On la trouve en faibles quantités dans le chocolat qui lui doitsa réputation d’antidépresseur. Ses niveaux sont plus élevés dans lecerveau des amoureux et on la rend responsable du «coup de foudre».Elle augmente également après un effort physique, faisant que le sportait un effet bénéfique sur notre moral.

Une déficience en PEA est retrouvée chez 60% des personnes dépres-sives tandis qu’une supplémentation en PEA soulage les symptômes dela dépression chez 60% des malades.

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Mais son action ne s’arrête pas là.Elle stimule la libération de dopa-mine, un neurotransmetteur qui

agit sur plusieurs processus phy-sique et psychologique. La dopa-mine est intimement liée au systè-me limbique, une zone du cer-veau qui est le siège des émotionset fonctions vitales que sont lafaim, la soif ou la sexualité.

La passion serait donc le résultatd’une saturation du cerveau,submergé par un déluge de phé-nyléthylamine et d’autres sti-mulants naturels qui altèrent lessensations et, du même coup, laréalité.

Le Dr Hector Sabelli, chercheur aucentre du développement créatif deChicago, dans l’Illinois aux Etats-Unis, dit à ce propos : «Je crois quela PEA pourrait être l’hormone del’amour même s’il n’existe que despreuves indirectes.»

Les recherches de Sabelli montrentque des niveaux élevés de PEApourraient expliquer une augmenta-tion de la libido et de l’activitésexuelle dans la phase obsession-nelle de la maladie maniaco-dépres-sive alors que de faibles niveaux dePEA sont le reflet d’une perte de libi-do au cours la dépression.

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L’acide éthylène diamine tétra-acétique (EDTA)permet de débarrasser l’organisme du plomb

et des métaux lourds en se liant à eux par « chélation » et en lestransportant par les voies naturelles hors de l’organisme. L’EDTAest aussi un excellent chélateur du calcium qui s’accumule dansles parois vasculaires en concentration croissante avec l’âge,durcissant les artères et la plaque d’athérome qui bloque le fluxsanguin. Cette action systémique bénéficie à tous les vaisseaux età tous les organes, pas seulement au cœur. L’EDTA est aussi un puissant antioxydant particulièrement efficace pour réduire laperoxydation des lipides, une cause majeure de l’athérosclérose.En particulier, la chélation orale :

• Est un moyen sûr, efficace, très peucoûteux et beaucoup plus pratique quela chélation intraveineuse d’obtenirtous les bénéfices de la prise régulièred’EDTA.

• Soutient une fonction endothé-liale normale dans les milliers dekilomètres de vaisseaux et capillairesde l’organisme en favorisant la produc-tion de l’oxyde nitrique indispensableà la santé cardiovasculaire. L’oxydenitrique relaxe les parois des vaisseauxet capillaires et leur permet de resterdans leur position ouverte maximale.

• Prévient le stress oxydatif enchélatant métaux lourds et toxines dansle flux sanguin, avant même qu’ils necatalysent des réactions oxydatives.

• Réduit souvent le cholestérolsérique de 20% ou plus en quelquessemaines et contribue à normaliser latension.

• Réduit le risque de crisecardiaque et d’attaque en prévenant laformation de caillots.

• Prévient et soulage les douleurs

thoraciques et les crampes dans lesmembres inférieurs.

• Réduit la fatigue, accroîtl’énergie et améliore la clarté d’esprit,en réduisant la charge toxique del’organisme et en améliorant la circula-tion d’une manière générale.

«Je crois sincèrement qu’unprogramme de chélation orale peutfaire plus pour votre longévité quemême le mode de vie le plusprudent, en raison de la protectionnutritionnelle qu’il apporte contreun monde stressant et pollué…

Je recommande de manière routi-nière de consommer des chélateursoraux tous les jours et pourtoujours, dès que vous êtes en âged’avaler des suppléments»

Dr Garry Gordon (le Dr Gordon traite plusieurs

milliers de patients par an avec del’EDTA ; il a écrit plusieurs ouvragesfaisant autorité sur la chélation)

Prendre 2 gélules deux fois par jour (soit 1g d’EDTA), ou davantage sur les conseils de votre thérapeute, impérati-vement sur un estomac vide, 1 heure avant ou 2 heures après les repas. Important : l’EDTA peut aussi chélater certainsminéraux utiles, il ne faut donc pas le prendre au moment des repas ou avec d’autres suppléments nutritionnels.

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L’effet antidépresseur del’exercice physique serait dû à laphénylétylamineIl existe un consensus sur le faitque l’activité physique a uneaction anti-dépressive. Certainsmédecins recommandent1, eneffet, la pratique d’une activitéphysique pour soigner des dé-pressions légères ou en com-plément d’un traitement médica-menteux et/ou d’une psycho-thérapie dans le cas de dépressionplus sévère.

Une équipe de scientifiques del’Université Trent Nottingham2, enGrande Bretagne, a récemmentrapporté les premiers résultats deleurs travaux suggérant que lapratique modérée d’exercicesphysiques augmente les niveauxde PEA chez la plupart des gens.Ils pensent que cette augmen-

tation est responsable de l’humeureuphorique souvent appelée «ladéfonce du coureur.»

Dans cette étude, les chercheursont enrôlé vingt jeunes hommes etleur ont fait faire du sport. Aprèschaque phase d’exercice (modéré àintense), ils ont mesuré, dans leursurines, la concentration d’acidephénylacétique, un produit dérivéde la phénylétylamine. Les résultatssont éloquents. La concentration

d’acide phénylacétique a augmen-té en moyenne de 77% après l’ef-fort, avec des variations impor-tantes d’un sujet à l’autre, suggé-rant que leur organisme aurait pro-duit de la phényléthylamine.

Les personnes déprimées ayanttendance à avoir de faiblesniveaux de PEA, cela expliqueraitpourquoi l’exercice physique aune action naturelle anti-dé-pressive. Les chercheurs espèrentque ces informations inciterontencore davantage les médecins àprescrire des exercices physiquesdans le cas de dépression légèreou comme complément des trai-tements médicamenteux.

De faibles niveaux de PEA chez60% des patients dépressifsIl y a déjà plus de vingt ans quel’on a démontré que, dans lecerveau des personnes dé-pressives, les quantités de PEAétaient nettement plus faibles quechez un individu normal.

Une revue de la littérature indiqueque la PEA peut être un neuromo-dulateur des synapses aminer-giques et qu’elle stimule l’énergie,améliore le morale et favorisel’agressivité.

La durée de vie de la phényléthy-lamine est très courte alors queles niveaux d’acide phényla-cétique, un de ses métabolitessont plus élevés dans les liquidesbiologiques. C’est pour cela quel’on a pensé que l’excrétiond’acide phénylacétique (PAA)serait une meilleure mesure quela phényléthylamine pourexaminer les effets modulateurs

pourrait aider à prévenir les mala-dies cardiaques en diminuant lesniveaux d’homocystéine. Desrecherches complémentaires sug-gèrent que des suppléments devitamines réduiraient le risque decancer du colon et du sein.

Pendant de longues années, la plu-part des médecins ont pensé quedes suppléments de vitaminesn’étaient pas indispensables, l’ali-mentation apportant tous les nutri-ments nécessaires au maintiend’une bonne santé. Les chercheursde Harvard soulignent que cetteopinion n’est plus défendable.

De subtiles déficiences en vita-mines peuvent résulter d’uneconsommation excessive d’ali-ments ayant perdu leurs nutrimentscomme le sucre raffiné ou la farineblanche, par une consommationinadaptée de fruits et légumesriches en nutriments, ou par laperte de nutriments due aux trans-formations, à un chauffage ou uneconservation trop longs.

Bien qu’une supplémentation envitamines puisse corriger certainesdéficiences, elle ne doit cependantpas se substituer à une alimen-tation équilibrée. Les alimentsentiers non transforméscontiennent en effet un largeéventail de substances bénéfiquesà côté des vitamines comme lescaroténoïdes, les flavonoïdes, desantioxydants et d’autres com-posants non encore identifiés. Lameilleure approche pour prévenirla maladie semble donc être, selon

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de cette dernière. Elle pourraitmême constituer un marqueur dela dépression.

Ainsi, les niveaux plasmatiques eturinaires du PAA3 ont été étudiéschez des sujets déprimés oumaniacodépressifs. De plus, l’ef-fet du précurseur de la PEA, laphénylalanine, sur l’humeur dessujets a été évalué. Les concen-trations plasmatiques moyennesde PEA ont été mesurées chez 12volontaires en bonne santé etchez 23 patients souffrant dedépression majeure et ne suivantpas de traitement médicamen-teux. Les niveaux d’excrétion uri-naire de PEA ont été mesuréschez 48 volontaires en bonnesanté et chez 144 patients atteintsde dépression majeure. Les résul-tats suggèrent que de faiblesniveaux de PEA plasmatiques eturinaires peuvent être des mar-queurs pour la dépression. Deplus, la supplémentation en phé-nylalanine a amélioré le moral de31 des 40 patients dépressifs.

D’autres travaux4 ont comparé lesniveaux urinaires de PAA de 39patients souffrant d’une dé-pression majeure à ceux de 32sujets en bonne santé. Les valeurstrouvées chez les malades étaientnettement plus faibles que chezles témoins.

Une revue de la littératureconcernant 200 patients sur lesétudes portant sur l’excrétionurinaire d’acide phénylacétiquemontrent qu’environ 60% despatients dépressifs et des schizo-phrènes ont des niveaux de PAAplus faibles que la normale.

L’administration de PEA ou de sonprécurseur la L-phénylalanineaméliore l’humeur des patientsavec un inhibiteur sélectif de lamonoamine oxydase B.

La PEA contrôle 60% des dépressionsComme tous les principaux anti-dépresseurs tels que le Prozac, laPEA contrôle 60% des dépressionsmais avec beaucoup moinsd’effets toxiques.

L’administration de phényléthy-lamine ou de l’un de ses pré-curseurs, la L-phénylalanine, enassociation avec de la sélégiline,atténue les signes de dépression etaméliore l’humeur aussi rapi-dement que le feraient des am-phétamines mais ne produit pasd’accoutumance. Ces effets5 sontégalement soutenus et apparentschez des patients insensibles à destraitements conventionnels.

Quatorze patients6 avec desépisodes majeurs de dépressionet qui répondaient au traitementà la PEA (10 à 60 mg par jour, parvoie orale, associés à 10 mg deSélégiline pour prévenir sa des-truction) ont été réexaminés 20 à50 semaines plus tard. Laréponse antidépressive étaitmaintenue chez douze des

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les chercheurs, d’avoir une alimen-tation appropriée et de prendre desmulti-vitamines.(Journal of the American MedicalAssociation, 2002 ;287 :3127-9)

Vitamine E et eczémaL’eczéma est une maladie de lapeau qui provoque rougeurs etsècheresse cutanées. Sa cause pré-cise n’est pas clairement identifiée,bien que certains chercheurs pen-sent qu’elle puisse être provoquéepar une hyper-stimulation du systè-me immunitaire. Les traitementsconventionnels peuvent conjuguerantihistaminiques oraux, des anti-biotiques ou des stéroïdes par voietopique ou orale. Ces traitementssont souvent efficaces mais ils ontégalement de sérieux effets secon-daires alors que la vitamine E n’ena aucun.

Ils ont évalué 96 personnes âgéesde 10 à 60 ans souffrant d’un eczé-ma modéré. Les sujets de l’étudeont reçu chaque jour pendant huitmois 400UI de vitamine E ou unplacebo. 60% des sujets supplé-mentés ont constaté une grandeamélioration ou une quasi rémis-sion de leur eczéma contre seule-ment 1% des sujets sous placebo.Les niveaux sanguins d’immuno-globuline E (IgE), une mesure de lastimulation du système immunitai-re, diminuaient également avec laprise de vitamine E alors qu’il n’yavait aucun changement dans legroupe sous placebo.(International Journal ofDermatology, 2002 ;41 :146-50)

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quatorze patients. Il n’y avait pasd’effets secondaires apparents.

Plusieurs avantages par rapportaux traitements habituellementutilisésPar rapport aux traitements plusgénéralement utilisés, la PEAprésente quatre avantages :- La PEA agit très rapidement.C’est une question d’heures ou dejours au lieu de semaines. Un trai-tement rapide de la dépressionserait un outil extrêmement utilepour diminuer l’incapacité à tra-vailler, réduire la durée du traite-ment et prévenir les suicides.- La PEA n’a pratiquement ni effetsecondaire ni toxicité. La sélégilinequi est administrée en associationavec la PEA, est donnée à de trèsfaibles doses, similaires à cellesutilisées pour retarder la progres-sion de la maladie de Parkinsonchez les personnes âgées.- La PEA est efficace dans diffé-rents types de dépression nerépondant pas bien aux antidé-presseurs standards. A leur tour,les agents pharmacologiques stan-

dards agissent dans des dépres-sions pour lesquelles la phénylé-thylamine est inefficace.- La PEA restaurant une neurohor-mone déficitaire, elle peut être plusefficace et risque d’avoir moinsd’effets toxiques à long terme qu’unmédicament ayant une action indi-recte plus complexe.

Ces éléments ne veulent certespas dire que la PEA permet decontrôler tous les types de dé-pression. Mais comme elle agitrapidement et peut être utiliséesur de longues périodes sanscraindre de désagréables consé-quences telles qu’un gain depoids, une inhibition sexuelle oud’autres effets secondaires quel’on rencontre fréquemment avecles antidépresseurs, elle pourraitêtre administré comme premiertraitement.

Cette maladie durant tout au longde la vie, il est particulièrementimportant de souligner que la PEAest très efficace chez les patientsbipolaires. ■

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disorder : urine and blood phenylacetic and phenylalanine dietary supplements. »,

J. Clin Psychiatry, 1986 Feb.; 47(2): 66-70.4 Gonzales-Sastre F. et al. « Urinary phenylacetic acid excretion in depressive

patients. » Acta Psychiatr Scand 1988 Aug; 78 (2): 208-10.5 Sabelli H et al. « Phényletylamine modulation of affect : therapeutic and diagnostic

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J. Neuropsychiatry Clin Neurosc, 1996 spr. 8 : 2, 168-71.

Acide alpha-lipoïqueet inflammationL’incidence de maladies inflamma-toires comme l’arthrite augmenteavec l’âge. Les radicaux libresfavorisent de telles réactions et l’ona montré que des antioxydantsdiminuent l’inflammation. Unepartie de l’activité inflammatoiredes globules blancs est contrôléepar une protéine appelée facteurnucléaire Kappa B (NFkB) qui peutstimuler l’activité des gènes res-ponsables de l’inflammation.

Des chercheurs ont stimulé laréponse inflammatoire des glo-bules blancs avec pour résultatune augmentation des moléculesd’adhésion intracellulaires 1(ICAM-1). Les ICAM-1 incitent lesglobules blancs à se coller àd’autres cellules, enflammant ainsiles tissus. Ensuite, de l’acide alpha-lipoïque, un puissant antioxydant,a été ajouté aux globules blancs.

L’acide alpha-lipoïque a réduit defaçon dose-dépendante l’activitédes ICAM-1 à des niveaux de cel-lules normales non stimulées. Il aégalement diminué celle du NFkB.De telles modifications peuventréduire l’inflammation chez unpatient.

Selon les chercheurs, l’acidealpha-lipoïque devrait être clini-quement utile chez des patientsâgés souffrant de maladies inflam-matoires comme la polyarthriterhumatoïde ou le psoriasis.(Experimental Gerontology,2002 ;37 :401-410)

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L-dopa et maladie de ParkinsonLa maladie de Parkinson toucheprès de 100 000 personnes enFrance. C’est une maladie neuro-dégénérative liée à la mort préma-turée des neurones d’un noyau dutronc cérébral, la substance noire,qui assure l’innervation dopami-nergique du striatum, un des relaisfondamentaux des circuitsmoteurs cérébraux. Le déficit endopamine est à l’origine des prin-cipaux symptômes de cette mala-die : tremblements, hypertonie (ourigidité musculaire anormale), aki-nésie (lenteur exagérée des mou-vements) et, à un moindre degré,des troubles de la marche et del’équilibre.

La découverte, il y a maintenantune soixantaine d’années, de laLévodopa ou L-Dopa, un acideaminé précurseur de la dopamine,a bouleversé le traitement de lamaladie de Parkinson.

Contrairement à la dopamine, laL-Dopa traverse la barrière héma-to-encéphalique. Dans le cerveau,elle est capturée par les cellulesnerveuses dopaminergiques ettransformée en dopamine par uneréaction de décarboxylation.

La L-Dopa est la substance dopa-minergique la plus puissante et lamieux tolérée. Elle entraînecependant certains effets secon-daires, les plus précoces et lesplus importants étant les nauséeset les vomissements, l’hypoten-sion artérielle et la fatigue. Ils peu-vent être maîtrisés, notamment,par une augmentation progressivedes doses de L-Dopa.

Le Mucuna pruriens, plus de4500 ans d’utilisation médicaleTraditionnellement, le Mucunapruriens est employé dans letraitement de différentes mala-

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Mucuna Pruriens, unesource naturelle de L-DopaLe Mucuna pruriens appelé aussi pois de mascate et, en Inde,Kapikacchu ou Atmagupta est utilisé depuis plus de 4000 ans par lesmédecins indiens pour traiter la maladie de Parkinson. Cette plantelégumineuse grimpante contient en effet dans ses graines notammentde la L-Dopa, une substance utilisée pour traiter cette pathologie.

Protéines de soja, isoflavones etdiabète de type 2Selon les premiers résultats d’uneétude clinique, la prise quotidien-ne de suppléments nutritionnels àbase de soja améliore les niveauxde cholestérol et d’insuline chezdes femmes âgées atteintes de dia-bète de type 2.

Pour évaluer l’incidence que pour-raient avoir des protéines de soja etdes isoflavones sur la glycémie,l’insuline et d’autres marqueurs durisque de maladie cardiaque, deschercheurs avaient demandé à 32femmes ménopausées souffrantd’un diabète de type 2 de prendrequotidiennement pendant douzesemaines des suppléments nutri-tionnels à base de soja ou un pla-cebo. Les doses d’isoflavones, lecomposant antioxydant du soja,étaient plus importantes que cellesgénéralement consommées dansles pays asiatiques où les maladiescardiaques sont peu fréquentes etle soja un élément de base de l’ali-mentation. Le supplément nutri-tionnel contenait 30 g de protéinesde soja et 132 mg d’isoflavones.

La supplémentation a été associéeà une diminution de 8% de l’insu-line à jeun et une amélioration surle long terme du contrôle de la gly-cémie, probablement grâce à seseffets sur le cholestérol total. Aprèsdouze semaines de supplémenta-tion il avait en effet diminué de 4%et le cholestérol LDL de 7%.

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dies et est couramment prescritcomme agent hypotenseur ouhypoglycémiant.

Il y a plus de 4 500 ans déjà, lesmédecins indiens utilisaient lesgraines de Mucuna dans le traite-ment de la maladie de Parkinsonqu’ils appelaient Kampavata.

L’ayurveda est sans doute le plusancien système de médecine demonde. C’est aussi la seule méde-cine traditionnelle fondée sur desprincipes scientifiques. Elle utiliseles remèdes à base de plantesdepuis des milliers d’années etpossède des banques de donnéessur leurs mécanismes d’action,leurs effets toxiques à court oulong terme, les interactions médi-camenteuses ou alimentaires.

En 1936, deux scientifiquesindiens extraient de la L-Dopa duMucuna pruriensEn 1936, deux scientifiquesindiens ont isolé du Mucuna pru-riens de la L-Dopa. A cetteépoque, elle avait été synthétiséeen Suisse pour la première foistrente ans auparavant, mais sonrôle dans le traitement de la mala-die de Parkinson n’était pas enco-re connu. Cette découverte ne

souleva donc guère d’intérêt. Toutchange lorsque, dans les années60, des déficiences en dopaminefurent reliées à la maladie deParkinson. Les scientifiques cher-chèrent alors une source de L-Dopa, précurseur de la dopamine,pour la traiter. Plus de milleespèces de 135 familles deplantes furent alors passées enrevue. La seule qui contenait suffi-samment de L-Dopa pour qu’undéveloppement commercial puis-se être envisagé était le Mucuna.

Une efficacité supérieure à cellede la L-Dopa de synthèseBien que le Mucuna ait été utilisépendant de très longues annéespour traiter la maladie deParkinson, il était important d’éta-blir que ce produit n’avait pasd’effets secondaires sur un quel-conque organe. Cela a été établien administrant des doses deMucuna, très faibles à très éle-vées, à des rats et des lapins pourtester ses effets sur la chimie san-guine, la numération et la formulesanguines ainsi que sur différentsorganes. Certains tests ont mêmeété effectués pendant une annéeentière. Les résultats n’ont pasmontré d’effets secondaires.

Les médecins ayurvédiques utili-saient de faibles quantités depoudre de Mucuna pour traiter lamaladie de Parkinson comparati-vement aux doses de L-Dopa desynthèse administrées aujourd’huipour obtenir des bénéfices simi-laires. Cette observation a conduitun chercheur à d’autres travaux derecherche pour comprendre com-ment une si petite dose de L-Dopadans un extrait de Mucuna pru-

riens pouvait avoir de tels effetsbénéfiques. L’explication résidaitpeut-être dans la présence dans laplante d’une autre substancecapable de stimuler l’action de laL-Dopa ou d’intervenir directe-ment sur les symptômes de lamaladie de Parkinson.

Des expériences sur animaux ontété réalisées pour comparer l’effetdu Mucuna avec celui de la L-Dopa synthétique. Deux dosesdifférentes de L-Dopa de synthèseet deux doses différentes d’extraitsde Mucuna pruriens ont été admi-nistrées. Dose pour dose, l’extraitde Mucuna pruriens était deuxfois plus efficace que la L-Dopade synthèse. Ces résultats sem-blent confirmer l’hypothèse dedépart du chercheur, à savoirl’existence dans le Mucuna pru-riens, de composants stimulantl’action de la L-Dopa ou agissantde façon indépendante sur lessymptômes de la maladie. Desrecherches complémentaires sontnécessaires pour confirmer lesrésultats de ces travaux.

Un extrait de Mucuna pruriensest testé sur des patientsUne première étude1 portant sur23 patients avait montré, en 1978,l’efficacité du Mucuna pruriensdans la prise en charge de lamaladie de Parkinson.

Le Dr Bela Manyam, professeur deneurologie à la Scott & WhiteClinic au Texas, un centre d’ex-cellence de la Fondation NationaleAméricaine du Parkinson, a traitédes patients souffrant de maladiede Parkinson avec un extrait stan-dardisé de Mucuna pruriens.

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Les études2 ont duré trois mois etont impliqué quatre centresmédicaux, 60 patients d’environ 59ans et plusieurs neurologues.Pendant la durée de l’étude, lespatients ont seulement reçu l’extraitde Mucuna pruriens. Les neuro-logues ont suivi les modifications in-tervenant au niveau de symptômeset des effets secondaires. Aucunemodification des paramètres biochi-miques n’a été observée et seuls, delégers effets secondaires, essentiel-lement gastro-intestinaux, on étéconstatés. Par contre, l’améliorationintervenue dans les symptômes dela maladie a permis de conclure quel’extrait était un traitement efficacede la maladie de Parkinson avec deseffets secondaires beaucoup moinsimportants que ceux de la L-Dopade synthèse. Il a reçu l’approbationdu Ministère de la santé indien et estcommercialisé dans ce pays sous lenom de Zandopa.

Des études cliniques de stades I etII sont actuellement en cours auxEtats-Unis avec l’accord de laFood and Drug Administrationaméricaine.

Une longue tradition d’utilisationcomme aphrodisiaque1000 ans auparavant, Shushruta,

médecin ayurvédique, écrivaitque le Mucuna, associé auTribulus terrestris, était un puis-sant aphrodisiaque et un tonique.Des études3 ont montré qu’il aug-mente les niveaux de testostérone.Supplémenter des rats albinos enMucuna pruriens augmente lapopulation de leurs spermato-zoïdes.

Le Mucuna contient naturelle-ment de la L-Dopa connuecomme un stimulant de la libido.Le Tribulus terrestris favorise l’ab-sorption de la L-Dopa et stoppeson hydrolyse. En Inde, le Mucunaest l’un des deux principauxremèdes à base de plante prescritdans le cas de problèmes érec-tiles, pour les hommes et lesfemmes ayant une faible libido etpour les femmes ménopausées.

La prise4 d’un extrait de Mucunapruriens standardisé en L-Dopastimule la sécrétion d’hormonede croissance (Hgh) par la glan-de pituitaire. L’hormone decroissance est certainement laplus puissante des hormonesanti-vieillissement. Elle favorisela prise de masse musculaire, lasynthèse protéique et freine l’ac-cumulation de masse graisseuse.

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Bien que les femmes n’aient prisces suppléments que pendant12 semaines, les résultats suggèrentque le soja pourrait diminuer lerisque de maladies cardio-vasculaires comme les infarctus oules accidents vasculaires cérébraux. (Diabetes Care 2002 ;25 :1709-1714)

SAMe et douleur arthritiqueDes chercheurs ont conduit unevaste investigation sur des étudescontrôlées et publiées comparantl’efficacité de la SAMe avec celled’anti-inflammatoires non stéroï-diens et de placebo chez despatients atteints d’ostéo-arthrite.Lorsqu’ils ont analysé le niveau dedouleur, la limitation fonctionnelleet les effets secondaires généréspar le traitement, les chercheursont constaté que la SAMe avaitune action similaire à celle desmédicaments anti-inflammatoires,mais sans les effets secondairesgastro-intestinaux courants. Leurconclusion était que selon leurstravaux de recherche, les patientssouffrant d’ostéo-arthrite et, plusparticulièrement, ceux qui sontsensibles aux effets secondairesdes anti-inflammatoires non-stéroï-diens, devraient considérer l’inté-rêt d’utiliser la SAMe sur une baserégulière.(J. Fam Pract. 2002 May; 51 (5):425-30) ■

Nouvelles de la recherche

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Elle améliore l’endurance etl’énergie et accroît la sensationde bien-être.

L’extrait de Mucuna est égalementconnu pour stimuler l’agilité menta-le et améliorer la coordination5. ■

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Editeur : Fondation pour le Libre ChoixDirecteur de la Publication : Linus Freeman - Rédacteur en Chef : Yolaine CarelParution mensuelle - Abonnement (12 numéros) : 30 Euros© 2002 Fondation pour le Libre Choix - Tous droits de reproduction réservés

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Références :

1 Valdya AB et al “Treatment of Parkinson disease with thecowhage plant-mucuna pruriens”. Bak Neurology (India), 1978;28:171-52 Manyam B. « An alternative treatment for Parkinson disease :result of a multicenter clinical rial. HP.200 in Parkinson’s

Disease study group”. J. Altern Complement Med 1995 Fall; 1(3): 249-55.3 Amin, K.M.Y, 1996, Fitoterapia, 67 :53-58.4 Bhasin, S. et al , New England Journal of Medicine, 335, 1-7.5 Singh, R.H., 1989, J. Res. Ayur. Siddha, 1 (1): 1-6.

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Réunion de L’ADNOSamedi 30 novembre 2002, de 14 h. à 18 h et dimanche 1 décembre de 9 h. à 17 h 30

NOVOTEL PARIS VAUGIRARD,257-263 Rue de Vaugirard, 75015 PARIS - Tél. 01 40 45 10 00 - Fax 01 40 45 10 10

Sur le thème :NUTRITION ET SUPPLEMENTATION NUTRITIONNELLE En prévention et en adjuvant -

En CARDIOLOGIE et ANGEIOLOGIE

Intervenants :Pr Maurice CLOAREC, MD, Cardiologie Université Paris VI, Président A.N.P.M Dr Thierry HERTOGHE, MD, Président deEQUALL, Bruxelles Dr Christophe de JAEGER, MD, Gérontologue, Président AFMAA, Paris Dr Dominique RUEFF, MD, diplô-mé universitaire de cancérologie, Vallauris Dr Nicolas ZAMARIA, Directeur de Laboratoire de biologie, Paris.

•De la prévention secondaire à la prévention primaire (90’ samedi après midi) •Mesure de l’espace intima-média. Conséquences sur la prévention cardio-vasculaire et l’appréciation duvieillissement artériel. (30' samedi)Professeur Maurice CLOAREC (MD) Université Paris VI Président de l’Association Nationale de Prévention MédicaleAthéro Thrombose au troisième millénaire:•Influence des multiples statuts hormonaux sur la maladie artérielle et le risque cardiologique (30' dimanche)•Les traitements hormonaux en angiologie et cardiologie: résultats actuels, perspectives (30' dimanche)Docteur Thierry HERTOGHE (MD) Président EQUALL Thierry HERTOGHE est membre de l’International advisory boardde l’American Academy Anti-Aging, ».secrétaire Général de l’Académie de Médecine Générale de Belgique, ."superviseurde la formation postuniversitaire de "Therapeutiques médicales anti-âge au Centre Universitaire de Charleroi" et auteuravec Jules NABET de « Comment Rester Jeune Plus longtemps » aux éditions Albin Michel et "La DHEA, l'hormone dumieux-vivre" chez Presses du Châtelet (1 heure, dimanche matin).•Physiologie du vieillissement artériel (30' samedi)•Relations entre vieillissement artériel et vieillissement de l’organisme: principes de base du bilan du vieillis-sement (30'dimanche matin)Docteur Christophe de JAEGER (MD), gérontologue, Président de l’Association Française de Médecine Anti-ÂgeGérontologue, Chef de Service, CENTRE D’EVALUATION GERONTOLOGIQUE (PARIS) auteur de « LES TECHNIQUES DELUTTE CONTRE LE VIEILLISSEMENT » Puf, Que-Sais-je 1999 et du « GUIDE ENCYCLOPEDIQUE DE LA FORME ET DUBIEN ÊTRE » Ed du Seuil.•Principes de base d’une nutrition préventive et en post accident cardiovasculaire.(30' samedi)Les supplémentations nutritionnelles adjuvantes (dimanche):•Antioxydantes leur rôle, leurs cibles Vitamine C, Vitamine E et Tocotriénol, Bêta Carotène, Thé vert, Sélénium (30')•Intérêt du contrôle de l’homocystéinémie par la vitaminothérapie B, la bétaïne ou triméthyl glycine,la S-Adénosyl Méthionine (30')•Les supplémentations de l’hypercholestérolémie: squalène, omega3, lécithine de soja, phosphatidylcholine,niacine, policosanol, gugul, simvastatine et statines (30')•Places particulières de la lysine, de la taurine, du coenzyme Q10 et d’une association d’extrait de requin etde cordyceps sinensis. (30')Docteur Dominique RUEFF (MD), DU Cancérologie, Président ADNO (dimanche matin et après midi) DiplôméUniversitaire de Cancérologie, Auteur de la « Bible des Vitamines » Albin Michel, « Forme et Santé, Médecine orthomolé-culaire » (Le Rocher) et coauteur de « Bible anti-âge » et « Hormones Naturelles » (Jouvence).•Le bilan biologique en prévention et suivi de la maladie athéromateuse des affections cardio-vasculaires (15')•Paramètres biologiques et lipidiques de base (15')•Intérêt du dosage des acides gras, du stress oxydatif et des antioxydants.(30')Docteur Nicolas ZAMARIA (samedi après midi, dimanche matin).

Pour tous renseignements :ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA NUTRITION ORTHOMOLECULAIRE

BP 143 - 06223 VALLAURIS CEDEX - Tél/Fax: 04 93 64 50 21

Les frais de participation sont de 185€, des réductions ou facilités de paiement peuvent être consenties pour les étudiants ou les couples.La cotisation annuelle à l’association de 35€ est exigible pour chaque inscription annuelle.

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