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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 2014 Flambeau 369.pmd 25/07/2002, 11:40 1

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 2014

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 201422222Société

Lutte contre le cancer de sein au Togo

La Campagne ‘’Octobre Rose’’

pour déclencher les hostilitésL’Etat, parallèlement aux recettes, fait face à des

dépenses liées à des obligations envers les citoyens. Nous

allons ici scruter les dépenses de 2013.

Les dépenses de 2013

La Loi de finances rectificative 2013 a actualiséles principaux postes budgétaires, en fonction de plusieursimpératifs et selon le principe suivant, l’ajustement à la hausse decertains postes budgétaires est compensé par la réduction d’autresengagements :• Dépenses de personnel : elles ont progressé de 10,7 milliardsde Fcfa, soit un accroissement de 8,51% lié à l’augmentation destraitements et salaires de la fonction publique, des prestations etdes recrutements. L’État souhaite poursuivre sa politique derenforcement des ressources humaines dans les secteursstratégiques de l’éducation et la santé, conformément à la SCAPE2013/2017. D’après le TOFE établi à fin décembre 2013, lesdépenses de personnel se sont élevées à 130,6 milliards de Fcfasoit une progression inférieure aux prévisions. En 2014, lesdépenses prévisionnelles sont évaluées à 153,7 milliards deFcfa.

• Dépenses de fonctionnement en légère hausse : tous lesministères ont réduit leurs montants autorisés de dépenses defonctionnement, mais deux sections budgétaires ont vu leursdotations augmenter : Défense nationale et dépenses communesdiverses liées au financement des élections.

• Dépenses de transferts en forte augmentation : 12,7 milliardsde Fcfa. La section du ministère de l’Économie et des Financesa subi une diminution de 11,1 milliards de Fcfa dont 6 milliardspour la création de l’OTR et 5 milliards prévus pour les indemnitésd’expropriation. Cette diminution est compensée par des dotationsen augmentation: reconstruction des marchés de Lomé et deKara, dotations pour les universités de Lomé et Kara, ajustementde la subvention aux produits pétroliers qui passe de 10 milliards(Loi de finances 2013) à 30 milliards de Fcfa.

• Dépenses d’investissements : les dotations initiales chutentde façon très importante, passant d’un montant total prévisionnelde dépenses de 350,9 milliards de FCA à 230,4 milliards de Fcfa,soit -34,3%. Parmi les baisses les plus importantes:-66,4 milliards de Fcfa pour les Infrastructures, /20,5 milliardspour les Transports,-7,8 milliards de Fcfa pour les Postes et Télécommunications, -7,7 milliards de Fcfa pour les Infrastructures rurales, -5,4 milliardsde Fcfa pour l’Agriculture, /2,3 milliards de Fcfa pour l’Enseignementprimaire et secondaire, /2,1 milliards de Fcfa pour laCommunication et -1,1 milliard Fcfa pour le Développement à laBase. Ces coupes budgétaires sont le reflet de la difficulté àréaliser les projets d’ investissements publics selon laprogrammation initiale, notamment en raison de la difficulté àappliquer dans les délais les règles de passation des marchéspublics.• Dépenses attachées à la dette (remboursement des

emprunts, intérêts et amortissement) : le montant prévisionnelinitial est passé de 113,9 milliards Fcfa à115,3 milliards de Fcfa.Il est estimé à 132,3 milliards sur l’exercice budgétaire 2014.

A suivre…

Isidore (source : Togo, la confiance retrouvée)

L’ElanL’ElanL’ElanL’ElanL’Elan

Plus qu’un journal,Plus qu’un journal,Plus qu’un journal,Plus qu’un journal,Plus qu’un journal,c’est l’idéal de viec’est l’idéal de viec’est l’idéal de viec’est l’idéal de viec’est l’idéal de vie

CFA.Pour y parvenir, Dr

Kokou Agoudavi appel à une syner-gie d’actions de toutes les bonnesvolontés, surtout les organisationsféminines de la société civile à sejoindre à cette lutte qualitative pourla mobilisation des partenaires enfaveur d’une sensibilisation efficacecontre le cancer de sein.

Causé par des virusappelés Papillomavirus (HPV), lecancer de l’utérus se transmet le plussouvent lors des rapports sexuels.A ce jour, on dénombre dans lemonde, 500.000 nouveaux cas.Malheureusement, 270.000 femmesen meurent.

Magloire TEKO

Octobre 2015, vise essentiellementà sensibiliser le maximum de la gentféminine sur la prévention du can-cer du col de l’utérus, l’autre mal quiconstitue aujourd’hui, selon le Coor-donnateur du PNLMNT, DocteurKokou Agoudavi, le deuxième can-cer de la femme au Togo.

Il s’agit, à en croire cedernier, durant cette période, demener des campagnes, entre-autresmédiatiques, sur l’importance dudépistage précoce, de la pratiquerégulière de la palpation des seinsainsi que de la mammographie. Se-ront également menées au coursdes douze prochains mois, des séan-ces de dépistage avec objectif, la ré-duction à moitié tant du nombre desmalades que du coût du traitementqui s’élève aujourd’hui à 4,5 millions

Depuis le jeudi 02 oc-tobre et ce jusqu’au 31, tout le Togovibre aux rythmes de la campagnenationale de lutte contre le Cancerde sein. Placée sous lelabel ’’Octobre Rose 2014'’, cettecampagne nationale se veut uneoccasion choisie par le ProgrammeNational de Lutte Contre Les Mala-dies Non Transmissibles (PNLMNT)de renforcer la sensibilisation sur ledépistage précoce du cancer desein.

Au Togo, 3700 cas sontdétectés chaque année. Et parmi celot, 2.800 femmes en meurent mal-heureusement faute du diagnosticclinique souvent tardif et inadaptéau système sanitaire national poury faire convenablement face.

Face à cetteurgence, ’’L’heure n’est plus auxdiscours car, il y a péril en la de-meure. Et il faut donc agir vite’’, dé-clarait à l’ouverture de cette campa-gne, le Secrétaire général du minis-tère de la Santé, Prof. Napo-Koura.Faisant d’une pierre, deux coups,le PNLMNT en collaboration avec leCentre Africain de Recherche enÉpidémiologique en Santé Publique( CARESP) lance égalementle ’’Projet Prévenir’’. Ce projet an-nuel qui court d’Octobre 2014 à

«Vous êtes, à présent, aptes à servirvotre nation et à faire la fierté de toutevotre famille», a-t-il lancé à leurendroit, tout en rappelant ce conseilde Voltaire dans Candide : « Le tra-vail éloigne de nous trois grandsmaux : l’ennui, le vice et le besoin».

Les étudiants n’ont pasmanqué d’exprimer, à travers cettecérémonie, leur reconnaissance aucorps enseignant, et surtout à la di-rection de l’institut pour le « cadeauprécieux » qu’elle leur a offert pourrivaliser dans le monde de travail.

ITIC ALDUS a été crééle 23 décembre 1998. A ce jour, il adéjà formé plus d’une centaine dejeunes diplômés qui font leurs preu-ves sur le marché de l’emploi.

Isidore

Formation professionnelle :

50 étudiants d’« ITIC ALDUS»

nantis de leur diplôme

ayons réussi à relever le défi et àproduire les résultats que nousavons devant nous aujourd’hui», adéclaré Joël Kossi Aboflan, Direc-teur général de l’ITIC ALDUS, préci-sant que, c’est grâce au prix debeaucoup d’efforts et de sacrificesque la direction à surmonter tous lesobstacles. «Nous avons connu d’im-menses difficultés, comme dans tou-tes autres entreprises. Mais, Dieumerci, nous avons réussi à les sur-monter. Nous ne saurions en arri-ver là sans la témérité, la persévé-rance et la richesse des expérien-ces de nos formateurs», a-t-il souli-gné.

Après avoir remerciéles parents pour la confiance pla-cée en cet institut, le Directeur gé-néral a félicité les récipiendaires,tout en les exhortant au travail.

C’est donc devenu unetradition à l’Institut Technique de l’In-formatique et de la Communication(ITIC ALDUS). Cette année encore,à travers une cérémonie grandiosequi s’est déroulée dans la salle del’Agora du centre Saint Jean à Lomé,cet institut a envoyé une cinquan-taine d’étudiants sur le marché del’emploi en procédant à la remisedes diplômes.

Après 6 mois de dur la-beur pour les uns, 9 mois pour lesautres et encore 12 mois pour ceuxqui ont choisi le cycle long, les étu-diants sont enfin entrés en posses-sion du précieux sésame qui leurpermettra désormais de commencerleur aventure sur le marché de l’em-ploi. Le Secrétariat, notamment se-crétariat Bureautique, Direction etComptabilité, l’Infographie et lesEditions, les Multimédias et la Main-tenance informatique et Réseau,voilà les différents domaines de spé-cialisation des nouveaux récipien-daires.

Au terme de la cérémo-nie, la direction de « ITIC ALDUS »dresse un bilan positif de l’annéeacadémique 2013-2014, bien quele chemin ne soit pas facile. «Le che-min n’a pas été facile, mais nousnous réjouissons de ce que nous

Table d’honneur

Photo de famille des récipiendaires

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 2014

Actualité 33333

nourrir l’espoir d’une candidatureunique qui, de tout point de vue, leursera d’un atout salutaire et indénia-ble.Et attendant cette fameuse fumée

reçu hier mercredi sur une radio dela place, n’y est pas allé par quatrechemins. Répondant à une questionliée à la position de l’ANC face auxréformes, ce dernier déclare : « Lesréformes nous constituent un préa-lable pour le scrutin présidentiel» .

Mais seulement, à peineles bonnes intentions affichées quese pose un autre problème. Dansl’attente d’une action unitaire del’opposition, le parti orange jette ànouveau le pavé dans la marre enannonçant, dans la foulée la tenuece samedi, de son congrès extraor-dinaire électif. Lequel sera certai-nement couronné par l’investiture deson futur candidat qui ne sera autreque son Président national Jean-Pierre Fabre.

blanche qui consacrera la fin duditconclave, l’ANC semble forte heu-reusement se réveiller en épousantcette idée des réformes préalable-ment soulevée par l’AEC, au devant,le Comité d’Action pour le Renou-veau (CAR). Même tardif qu’il soitpuisqu’intervenant après les récen-tes réactions des églises ainsi quede la représentation de l’UnionEuropéenne au Togo, ce réveil pa-raît néanmoins salutaire à plus d’untitre.

En clair, le chargé à laCommunication de l’ANC, Eric Dupy,

rait responsable. Car si chacun al-lait dans son sens, l’on risque d’as-sister impuissant dans les jours quisuivent à une floraison de candida-tures individuelles qui, sans aucundoute, ne causeront que du tort à lalutte de l’ensemble de l’opposition.

Pour une fois, nous osonscroire que le bon sens prévaudra.Car des promesses du genreavaient été tenues de par le passépar les mêmes acteurs, en ce temps,à l’UFC. Mais ce ne fut que de ladémagogie. Cette fois-ci, l’ANC n’aplus droit aux mensonges. Plus quejamais, elle est devant l’histoire etse doit de tenir à ses promesses deréformes politiques. Surtout si tant

Et Voilà le hic. Pourquoil’ANC, en tant que parti membre duCollectif «Sauvons le Togo» (CST),se démarque-t-elle de l’entité poli-tique à laquelle elle appartient pourorganiser son congrès électif ? Doit-on désormais croire à une rupturetotale du mariage qui lie cette for-mation politique à ses partenairesdu CST comme l’ADDI ? Ou l’ANCest-elle simplement sortie de la dy-namique unitaire que prône toutel’opposition  ? En tout cas, une choseest sûre si candidature unique il doity en avoir, ce sera entre les deuxregroupements politiques existantet non des partis pris individuelle-ment.

A l’antipode de son allié,la Coalition Arc-en-ciel (AEC) qui atoujours fait de la question des ré-formes constitutionnelles et institu-tionnelles son cheval de bataille,

Présidentielle de 2015/ Réformes politiques

Eric Dupuy  : « Les réformes nous constituent unpréalable pour le scrutin présidentiel »

l’Alliance Nationale pour le Chan-gement (ANC), quant à elle, l’a tou-jours reléguée au second plan.D’où le fameux conclave de NovelaStar dans le but d’harmoniser lespoints de vue divergents de laclasse politique de l’opposition to-golaise sur le sujet.

Et l’objectif était tout sim-ple. Amener le pouvoir, par des ac-tions fortes, unitaires et dynamiques,à céder face à l’impérieuse néces-sité de procéder aux réformes cons-titutionnelles et institutionnelles.Quid après à cette opposition de

mobilisés et déployés au sein d’or-ganisation de la société civile, dansles collectivités territoriales, dans lesorganismes privés à caractère d’in-sertion professionnelle et dans lesstructures relevant de l’administra-tion publique. Pour le compte desannées 2011, 2012, 2013 ; 2014respectivement 1000, 1500, 1530 et2000 volontaires ont pu être mobili-sés.

Le Volontariat au Togo, levierd’accélération du rythme

d’atteinte des OMDS’il ya une chose pour

laquelle le Programme de Promotiondu Volontariat au Togo reçoit estimeet admiration au-delà des frontières,c’est justement pour sa capacité àaccélérer le rythme d’atteinte desObjectifs du Millénaire pour le Dé-

Ils sont, trois annéesaprès le démarrage, près de 5000volontaires dont 42% de femmes, enmajorité des jeunes diplômés sansemploi et des primo demandeursd’emploi issus de différents domai-nes de formation et de qualification

cièrement engagé pour soutenir leprogramme. A ce jour, la contribu-tion de l’Etat togolais estimée à6.000.000 US/ an est une particula-rité dans la sous-région de par sonvolume ajouté à l’institutionnalisa-tion du programme par voie législa-tive et à la déconcentration au ni-veau régional par la création descentres Régionaux de Volontariat.Ces différents grands atouts, ontpermis avec la pertinence et l’effica-cité du programme de susciterautant d’engouement.

Les chiffres qui forcentadmiration

Programme pertinentaxé sur l’engagement civique etl’employabilité des jeunes, le Pro-gramme de Promotion du Volonta-riat National au Togo (Provonat)suscite assez d’engouement. Troisans seulement après son démar-rage le programme jouit d’un grandintérêt sur le plan national et inter-national avec l’écho retentissantque le dit programme a eu lors de larencontre de Bonn. Pour une pre-mière fois que le programmeProvonat a été transporté dans leséchanges internationaux, c’estavec fierté que le Togo peut se tar-guer aujourd’hui de détenir un or-ganigramme assez efficace. Pours’en convaincre, il a fallu à l’audi-toire de se faire peindre par le mi-nistre Victoire Tomégah Dogbè…

Les grands atouts duVolontariat au Togo.

Ces différents atouts,sont entre autres, la volonté politi-que affichée par les hautes autori-tés qui après avoir institué et régle-menté le volontariat, se sont finan-

Forum de Bonn sur le volontariat

L’écho du Provonat au-delà des frontièresveloppement. En effet, appuyantpour des missions d’intérêt général,la mobilisation des Volontaires apermis de promouvoir au Togo, lasanté pour tous, le développementcommunautaire, la protection del’enfance, la femme et l’équité genre,la promotion d’une justice équitablepour tous, le développement agri-cole. C’est compte tenu de cette ef-ficacité et de cette pertinence duprogramme que dès sa mise sur pied,le Programme de Volontariat desNations Unies (Pvnu) n’a pas hésitéà travers le Pnud à apporter sonappui au Togo.

Ce soutien indéfectiblea totalement métamorphosé le Pro-gramme qui suscite une adhésionmassive de la population (accrois-sement des candidatures à près de27mille). Pour répondre efficace-ment aux attentes, le programme aété muté en une agence Nationalede Volontariat Nationale suscepti-ble d’accueil l ir au moins 5000agents par an.

Ces nouvelles disposi-tions ont fait éclater le ministre Vic-toire Tomégah Dogbè lors de saprésentation assez appréciée.« Nous nous lançons le pari de pé-renniser le volontariat dans notrepays  », a-t-elle indiqué dans unesatisfaction généralisée.

Isaac Tonyi

Du 30 septembre au 1 er octobre derniers s’est tenu à Bonn

en Allemagne le Partnerships Forum, un cadre d’échange sur

l’entreprenariat. Pour cette année, il s’est agi des discussions sur les

innovations dans le volontariat. Présente à ces assises, le ministre du

Développement à la Base Victoire Tomégah-Dogbè a présenté une

communication sur le programme de Volontariat national au Togo

(Provonat).

A quelques mois seulement de l’échéance de 2015,

l’opposition togolaise ne semble toujours pas voir le bout

du tunnel. De ses incessantes bourdes, souvent orgueilleuses

et intéressées, à la récurrente problématique de manque de

stratégies fiables, cette opposition, avec à la manette sa branche

dure, semble être toujours à la croisée des chemins.

Mais au regard de ce quiprécède, il va s’en dire qu’une in-vestiture prochaine de Jean-PierreFabre engendrera un désordre ausein de l’opposition dont l’ANC se-

Cette fois-ci, l’ANC n’a plus droit Cette fois-ci, l’ANC n’a plus droit Cette fois-ci, l’ANC n’a plus droit Cette fois-ci, l’ANC n’a plus droit Cette fois-ci, l’ANC n’a plus droit

aux mensonges. Plus que jamais,aux mensonges. Plus que jamais,aux mensonges. Plus que jamais,aux mensonges. Plus que jamais,aux mensonges. Plus que jamais,

elle est devant l’histoire et se doitelle est devant l’histoire et se doitelle est devant l’histoire et se doitelle est devant l’histoire et se doitelle est devant l’histoire et se doit

de tenir à ses promesses dede tenir à ses promesses dede tenir à ses promesses dede tenir à ses promesses dede tenir à ses promesses de

réformes politiques.réformes politiques.réformes politiques.réformes politiques.réformes politiques.

il va s’en dire qu’une investitureil va s’en dire qu’une investitureil va s’en dire qu’une investitureil va s’en dire qu’une investitureil va s’en dire qu’une investitureprochaine de Jean-Pierre Fabreprochaine de Jean-Pierre Fabreprochaine de Jean-Pierre Fabreprochaine de Jean-Pierre Fabreprochaine de Jean-Pierre Fabre

engendrera un désordre au sein deengendrera un désordre au sein deengendrera un désordre au sein deengendrera un désordre au sein deengendrera un désordre au sein del’opposition dont l’ANC seraitl’opposition dont l’ANC seraitl’opposition dont l’ANC seraitl’opposition dont l’ANC seraitl’opposition dont l’ANC serait

responsable.responsable.responsable.responsable.responsable.

Pour une première fois que lePour une première fois que lePour une première fois que lePour une première fois que lePour une première fois que leprogramme Provonat a étéprogramme Provonat a étéprogramme Provonat a étéprogramme Provonat a étéprogramme Provonat a été

transporté dans les échangestransporté dans les échangestransporté dans les échangestransporté dans les échangestransporté dans les échangesinternationaux, c’est avec fiertéinternationaux, c’est avec fiertéinternationaux, c’est avec fiertéinternationaux, c’est avec fiertéinternationaux, c’est avec fierté

que le Togo peut se targuerque le Togo peut se targuerque le Togo peut se targuerque le Togo peut se targuerque le Togo peut se targueraujourd’hui de détenir unaujourd’hui de détenir unaujourd’hui de détenir unaujourd’hui de détenir unaujourd’hui de détenir un

organigramme assez efficace.organigramme assez efficace.organigramme assez efficace.organigramme assez efficace.organigramme assez efficace.

La ministre Victoire Tomégah-Dogbé

Eric Dupuy

est qu’elle entend vraiment compteravec ce peuple qui n’en a que fairedes années de tromperies politi-ques.

Magloire TEKO

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 201444444NATION

Journée internationale du travail décent  :

Le SYNJIT fait l’état des lieux de la situation

du journaliste de la presse privée

La propagation fulgurante aux allures dévastatrices de la

fièvre hémorragique à virus Ebola dans nombre de pays ouest- africains

ne laisse personne  indifférent. Bien qu’aucun cas ne soit détecté au

Togo à ce jour, l’on ne reste tout de même pas inactif. Tant du côté des

gouvernants que des institutions, des mesures sont pris   à différents

niveaux afin d’épargner le Togo de cette maladie qui est en passe de

devenir une pandémie, si d’ici et là, rien n’est fait.

Stagiaires », en violation des dispo-sitions du droit du travail et de tou-tes les Conventions internationalesorganisant le travail dans les entre-prises ».

Dans ces conditions,poursuit le Secrétaire général duSynjit, on ne peut pas exiger deshommes et femmes qui animent la viede la presse privée au Togo du bontravail et du professionnalisme,puisqu’ils se voient obligés de con-tourner ces valeurs pour « arrondirleur fin du mois ». Le Syndicat ditperdre espoir avec la « lenteur inac-ceptable  » dans les procéduresdevant permettre la mise en œuvredes recommandations issues desétats généraux de la presse togo-laise. Il a été recommandé à ces étatsgénéraux que les patrons accep-tent de respecter les dispositions dela Convention collective interprofes-sionnelle en vigueur au Togo depuisJanvier 2012, en attendant la signa-ture au plus tard fin 2014 d’uneConvention collective sectorielle dela presse privée du Togo.

« Le SYNJIT demandeau CONAPP, à l’URATEL, au CTEP età ATOPPEL, de faire acte de bonnefoi, de prendre toutes les disposi-tions pour rendre effectif le respect

Le monde entier a cé-lébré mardi 7 octobre, la journéeinternationale du travail décent. Uneoccasion pour le Syndicat nationaldes journalistes indépendant duTogo (Synjit) de faire l’état des lieuxde la situation dans la corporation,surtout la précarité remarquée auniveau des journalistes du privé.

Après avoir félicité les« membres actifs et non » du syndi-cat qui, malgré les conditions pré-caires dans lesquelles ils travaillent,informent et éduquent les popula-tions, le Secrétaire général par in-térim, Alphonse Logo a levé le voilesur la misère dans laquelle ils vivent.« Les journalistes employés dans leprivé au Togo font face à une insé-curité dans leur emploi et l’on ob-serve les plus hauts niveaux d’iné-galité, de mémoire d’homme ; jus-qu’à présent, le salaire moyen d’unjournaliste employé dans le privéest encore en deçà de 50.000 FCFA(soit 100$) par mois ; ils se nourris-sent mal, ils s’habillent mal et sansaucune sécurité sociale », a-t-il dé-claré. Aussi, a-t-il ajouté : « Nombred’entre les journalistes employéstravaillent presque sans salaire,abandonnés à eux-mêmes sousdes prétextes inacceptables de «

phytosanitaires.Il s’agit de 20 Appareils

à pulvérisation en PVC 12 Litres, 50Bottes de protection antistatique,2000 Gants d’examen poudre me-dium, 2000 Cache-nez B/50 chirur-gical 3 plis, 576 Solutions Hydro Al-coolique H.H 60 ml, 120 SolutionsHydro Alcoolique H.H 273 ml, 48Savons lave –mains et 288 Eau deJavel.

 Cette action haute-ment humanitaire et salutaire decette banque vient ainsi renforcer

C’est justement danscette dynamique d’approche globaleet participative que s’inscrit la Ban-que Sahélo-saharienne pour  leCommerce et l’Industrie au Togo(BSIC-Togo). Loin de se mettre enmarge de cette lutte « héroïque »que mène le gouvernement togo-lais, surtout au regard de l’engage-ment social qui est la sienne dans laréalisation de ses activités, cettebanque a offert le vendredi 3 octo-bre 2014 au ministère de la Santé,un don de matériel et de produits

Œuvres sociales

BSIC-Togo en appui technique

au ministère de la Santéle dispositif technique sanitaire na-tional dans la lutte contre le choléraet le virus Ebola. «  Face au défi del’épidémie hémorragique à virusEbola, il urge donc de prendre desmesures rigoureuses et immédiatesafin d’éradiquer cette nouvelle eteffroyable épidémie qui sème la mortet la désolation », a laissé entendrele Directeur général Adjoint de BSIC,Messan Affambi.

Il s’agit également, a-t-il poursuivi, de veiller au grain quantaux ravages du cholera qui engen-dre la mort en l’absence d’un traite-ment rapide. D’où ce don de pro-duits et matériels phytosanitaires auministère de la Santé. Car, conclutMessan Affambi, « Cette lutte devientaujourd’hui, une question de sécu-rité collective qui appelle à une ap-proche globale et coordonnée ».

Tout en exprimant sapleine satisfaction au caractère sa-lutaire du geste de BSIC, le Se-crétaire général du ministère de laSanté, Prof Gado Napo-Koura s’est,au nom de son ministère et par rico-chet du gouvernement, engagé àen faire bon usage.

Après la souscriptiondu Togo au capital social de la BSICen 2004, sa filiale BSIC-Togo a dé-marré sur place ses  activités  en2006. Et à moins de dix annéesd’existence,  le bilan est plus quesatisfaisants avec des chiffres quiforcent estime et admiration.

Magloire TEKO

de la Convention Collective Interpro-fessionnelle dans les organes pri-vés », a souligné Alphonse Logo. Ilappelle les patrons de presse à larevalorisation des salaires de leursemployés. Il n’a pas manqué demanifester le soutien du syndicataux confrères du groupe Sud Média(LCF et City FM), actuellement engrève pour non paiement de salaire.« Le SYNJIT est pour le profession-nalisme dans le métier du journa-liste au Togo et la Justice pour lestravailleurs », a-t-il affirmé.

Le Synjit a enfin appeléle ministre de la Communication, desArts, de la Culture et de la Formationcivique, afin d’accélérer le proces-sus de suivi des travaux des étatsgénéraux de la presse. « Le SYNJITlance un appel pressant à la Minis-tre de la Communication, de la Cul-ture, des Arts et de la Formation civi-que pour accélérer la mise en placedes structures chargées de la miseen œuvre des recommandationsdes états généraux ainsi que la miseen œuvre même de ces recomman-dations, au même rythme que cellequi a conduit à l’organisation desétats généraux de la presse togo-laise », a indiqué le SG du Synjit.

Isidore

certains partis politiques.A en croire le Président

dudit mouvement, Nukunu YaoEklo, « toutes ces mesures consti-tuent des préalables à la refondationqui reste d’ordre technique de fa-çon à assurer une meilleure défensede notre territoire ainsi que la pro-tection des populations».

En marge de cette ren-contre, le T.J.P a remis des distinc-tions honorifiques à certaines orga-nisations de la société civile qui s’il-lustrent positivement dans la luttecontre la prolifération des armeslégères au Togo.

Magloire TEKO

En clair, le T.J.P a, aucours de cette rencontre d’échangeet de partage des idéaux de la non-violence, appelé tous les Togolaisà un véritable esprit citoyen. Puis, àla culture de la paix, la tolérance  etsurtout au patriotisme actif et positif.

En outre, dans une let-tre ouverte adressée aux ForcesArmées Togolaises (FAT), le T.J.Psalue la discipline et le savoir-fairedont fait preuve l’armée togolaise.Mieux, son professionnalisme luipermettant de faire aujourd’hui hon-neur à toute la nation togolaise.Surtout dans les opérations de main-tien de la paix dans d’autres paysenclins aux conflits armés.

Par ailleurs, ce mouve-ment souhaite que ces satisfécitsrejaillissent tout de même sur le paystout entier pour que la populationpuisse en être fière. Egalement, leT.J.P suggère qu’un accent particu-lier soit mis sur la réconciliation« Armée-Nation ». Ceci,   à tra-vers des actions concertées avec lasociété civile afin que cessent dansnotre pays, les fréquents affronte-ments enregistrés entre les forcesde sécurité et les jeunes militants de

Le 02 octobre de chaque année est consacré à la

célébration de la journée mondiale de la non-violence. Comme pour

toujours depuis sa création en février 2012, cette journée a été

l’occasion toute trouvée pour le mouvement Ton de la Jeunesse

Patriotique (T.P.J) de dévoiler son message circonstanciel. Cette année,

le thème retenu est «Disons non aux violences politiques et affichons

notre patriotisme, citoyenneté et notre civisme ! Partant de 2014,

donnons la preuve de notre actif et positif patriotisme !».

Journée Internationale pourla Non-violence

Le Mouvement T.J.P louele professionnalisme de

l’armée togolaise

Promotion d’une Alimentationpure et saine au Togo

OADEL aux couleurs de la

9ème Campagne AlimenTerreautres dans quatorze (14) diffé-rents villages répartis dans sept (7)préfectures de la région Maritime(15 au 30 octobre). Ceci, autour desproducteurs réunis au sein del’Union Régionale des Organisa-tions de Producteurs Céréales dela Région Maritime (UROPC-M).

Suivra du 5 au 9 no-vembre à la Boutique BOBAR deLomé, une exposition vente et dedégustation de produits locauxmade in Togo. A en croire Emma-nuel Komla Koumako, Président duConseil d’Administration del’OADEL, l’objectif visé par cettecampagne est d’ «encourager lesconsommateurs togolais à une ci-toyenneté alimentaire qui privilé-gie l’économie locale ainsi qu’unmode de vie équilibré et durable ».Au cours de cette exposition –vente, sera dégustée une soixan-taine de mets locaux ainsi que descentaines de produits du terroir àconsommer.

Magloire TEKO

L’Organisation pourl’Alimentation et le DéveloppementLocal (OADEL), avec l’appui de sespartenaires, organise du 15 octo-bre au 30 Novembre 2014, la neu-vième campagne AlimenTerre.C’est ce qui ressort d’une confé-rence de presse tenue ce mardi 7octobre à Lomé autour des metstypiquement traditionnels et gastro-nomiques.

Objectif, interpellerl’opinion publique ainsi que tousles acteurs de la fi l ièreagroalimentaire sur la nécessité depromouvoir une économie localebasée sur l’agriculture, un secteurqui contribue à 40% de la richessenationale.

Selon les organisa-teurs, ce festival sera réparti endeux phases. Le festival de filmsAlimenTerre d’une part et le Mar-ché AlimenTerre de l’autre.

En Tout, 18 projec-tions-débats seront organiséesdont quatre (4) à Lomé (7 au 15novembre) et les quatorze (14)

Le DGA Afambi (à gauche) remettant symboliquementun kit au Prof. Napo-Koura

Nukunu Yao Eklo

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 2014 55555Nation

Perte des valeurs citoyennes

Conséquence d’une démocratie mal comprise. La responsabilité coupable des partis politiques

cratie, gouvernement du peuplepar le peule et pour le peuple,désormais plus rien ne devraitplus se faire sans le peuple sou-verain. Les partis politiques fi-rent ainsi leur apparition sur lascène politique, la libéralisationdu pouvoir fut en ligne de mire.

Courant 1990, le dis-cours de Baule résonnait encoredans les oreilles. Partout ailleurssur le continent, le vent de l’Estsoufflait, l’ère de la démocratieprenait peu à peu corps dansnombre de pays. L’on assista àune horde de revendications et

Très tôt, au Togo plutôt que deprendre son temps à apprendreau peuple les exigences de cettenouvelle vision, le microcosmepolitique togolais se rue à une

de manifestations violentes dansles différents pays atteints par levirus ‘’démocratie’’.

Le Togo n’est pasresté en marge de cette nouvelle

fier Lomé de poubelle sans pourautant faire leur part de citoyendans un pays privé de plus d’une

« Avec la démocratie, tout lemonde est libre de faire ce qu’ilveut ». Et comme le ton venaitd’être donné, les manifestationsde rue se suivent et se ressem-blent : destruction des biens etédifices publics, désobéissanceà l’autorité, chasse aux sorciè-res etc.

Le peuple togolais netrouvait plus la nécessité de sesoumettre à l’ordre public, ni en-tretenir les valeurs citoyennes.Plus aucun respect pour l’em-blème national que chacun utili-sait à sa convenance. Les prati-ques à savoir les travaux com-munautaires ont disparu du quo-tidien des Togolais. Dans ce dé-sordre, aucun parti politique, quece soit de l’opposition ou du pou-voir n’est parvenu à se hisserau-dessus du lot pour recadrerle peuple. La capitale togolaiseva ainsi perdre son lustre d’an-tan et c’est avec fierté que cer-tains fils du terroir pouvait quali-

d’une opposition adepte du ‘’co-pier coller’’ n’en finit de faire tâ-che d’huile. La dernière aura étéla création du Collectif « Sauvonsle Togo », un peu à l’image duSénégal et surtout en référenceau printemps arabe pour fairepartir un régime alors que lesréalités dans les deux cas étaienttout autre.

Sous le soleil ambiantde Déckon, les manifestants sousl’effet de l’alcool pouvaient s’adon-ner à tout actes inciviques allantjusqu’à mettre le feu sur le gou-dron nouvellement construit, pourfaire leur repas. Ces genres d’ac-tes et comportements indécents

Prime de la rentrée :

Les enseignants désormais dans leurs droits

Florent Maganawé,

ministre des enseignements primaire et secondaire

Le peuple togolais neLe peuple togolais neLe peuple togolais neLe peuple togolais neLe peuple togolais ne

trouvait plus la nécessité detrouvait plus la nécessité detrouvait plus la nécessité detrouvait plus la nécessité detrouvait plus la nécessité de

se soumettre à l’ordrese soumettre à l’ordrese soumettre à l’ordrese soumettre à l’ordrese soumettre à l’ordre

public, ni entretenir lespublic, ni entretenir lespublic, ni entretenir lespublic, ni entretenir lespublic, ni entretenir les

valeurs citoyennesvaleurs citoyennesvaleurs citoyennesvaleurs citoyennesvaleurs citoyennes

contraire à la morale et au ci-visme devraient en principe êtreprohibés par les différents partispolitiques qui se partagent l’es-pace Togo.

M a l h e u r e u s e m e n tque depuis l’avènement de la dé-mocratie, il reste toujours difficileau peuple de connaître ses droitset devoirs pendant que les partispolitiques continuent de voir lejour.

Isaac Tonyi

décennie d’aides extérieures.Aujourd’hui, cette dé-

mocratie mal comprise est lourdede conséquence et devient unlourd fardeau à porter par touteune nation. Plutôt que de prendreconscience d’une situation qui afait du pays le ‘’der des der’’ dansla sous région, il semble que lespolitiques n’ont pu tirer les leçonsdu passé et que l’intérêt supé-rieur de la nation est bafoué surl’autel des considérations parti-sanes. Le manque de stratégie

dons aux camarades de se ren-dre aux points indiqués le mo-ment venu pour rentrer en pos-session de leur prime. Nous le-vons, par conséquent, le motd’ordre de grève, en espérant que

cats, le ton a été également con-ciliant puisque, les représentantsdu Fesen se disent rassurés parles propos du Premier Ministre.« Nous osons faire confiance augouvernement. Nous deman-

bataille écharnée pour le pouvoir,laissant pour seul indicatif aupeuple souverain cette phrase :

façon de gouverner que les occi-dentaux tentèrent d’imposer auxgouvernements africains. Démo-

mier ministre, chef du gouverne-ment. Ce qui a permis aux par-ties prenantes d’arriver à un com-promis. « Nous avons demandéà nos partenaires de faire preuve

d’un peu de patience. Les pri-mes seront versées incessam-ment. C’est une question dejours», a déclaré FlorentMaganawé, ministre des Ensei-gnements primaire et secondaire,à la fin de la séance.

Du côté des syndi-

Ils ont donné au gou-vernement un ultimatum qui apris fin hier 7 octobre. La Fédé-ration des syndicats des ensei-gnants (Fesen) a de nouveau, à

l’expiration de cet ultimatum, dé-posé un préavis de grève sur latable du gouvernement.

Mais il semble que cepréavis ne prendra pas effet im-médiat, puisque quelques heu-res après, le syndicat a eu uneséance de travail avec le Pre-

le gouvernement tienne sa pa-role », a indiqué un des respon-sables de la Fesen. « On osecroire que cette fois-ci les en-seignants ne seront pas baisés.Nous avons encore en mémoirece passé récent où un dialoguede sourd s’est installé entre lesparties », a fait remarquer un ob-servateur.

On doit dire que cettefois-ci, le gouvernement a faitpreuve de cette bonne foi, puis-que les enseignants ont com-mencé par toucher leur primedepuis hier. Et c’est donc unesemaine après la rentrée sco-laire.

Isidore

...cette démocratie mal comprise...cette démocratie mal comprise...cette démocratie mal comprise...cette démocratie mal comprise...cette démocratie mal comprise

est lourde de conséquence etest lourde de conséquence etest lourde de conséquence etest lourde de conséquence etest lourde de conséquence et

devient un lourd fardeau àdevient un lourd fardeau àdevient un lourd fardeau àdevient un lourd fardeau àdevient un lourd fardeau à

porter par toute une nation.porter par toute une nation.porter par toute une nation.porter par toute une nation.porter par toute une nation.

Nous demandons aux camaradesNous demandons aux camaradesNous demandons aux camaradesNous demandons aux camaradesNous demandons aux camarades

de se rendre aux points indiquésde se rendre aux points indiquésde se rendre aux points indiquésde se rendre aux points indiquésde se rendre aux points indiqués

le moment venu pour rentrer enle moment venu pour rentrer enle moment venu pour rentrer enle moment venu pour rentrer enle moment venu pour rentrer en

possession de leur prime.possession de leur prime.possession de leur prime.possession de leur prime.possession de leur prime.

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 201466666INTER/NATION

CPI/ Comparution du Président Kenyan à la Haye

Au -delà de l’inculpation, des actes plaident en faveur de Uhuru Kenyatta

CPI. Pour ce faire, ce dernier n’a pashésité à déléguer l’ensemble de sonpouvoir constitutionnel à son Vice-Président William Ruto qui assurera,de fait, l’intérim durant tout le tempsnécessaire que durera ce procès.Premier acte symbolique del’homme. Lequel mérite d’être souli-gner, surtout en Afrique où les Chefd’Etat africains ne cèdent guère lamoindre parcelle de leur pouvoir,même à un pas du tombeau.

Deuxième acte qui sus-cite estime et admiration à plus d’un,le Président Kenyan dépouillé tem-porairement de son titre de Chefd’Etat, s’est rendu à la Haye avec safemme et un de ses enfants à bordd’un vol commercial, KenyanAirlines. Un chef d’Etat à bord d’unvol commercial avec d’autres passa-gers, cela ne se produit pas tout lesjours. Surtout s’agissant d’un conti-nent comme l’Afrique.

Troisième acte louableet salutaire, Uhuru Kenyatta, malgrél’opposition affichée de l’Union Afri-caine (U.A) face à cette démarchequi taxait d’ailleurs la CPI de raciste,a semblé défier ses pairs en accep-tant se rendre à la Haye. Décisionque ce dernier a réitérée devant lesparlementaires des deux chambresréunies. « J’assisterai à titre per-sonnel à l’audience. Ceci, pour pro-téger et sauvegarder la souverai-neté du Kenya », a-t-il déclaré ensubstance. Une décision ardue quitémoigne de tout l’engagement del’homme à faire triompher la vérité.Surtout si tant est qu’il ne se repro-che rien.

Quatrième fait et le plussurprenant, c’est que plus de cinqans après les faits, la CPI ne disposetoujours pas à ce jour, des élémentsde preuves sur la culpabilité de l’ac-cusé. Pire, le Procureur général,Fatou Bensouda ne cache pas sonenvie de voir ce procès reporté,puisque ne disposant pas assezd’éléments de preuves sur le dos-sier. Alors comment cette institutions’est-elle prise pour inculper le misen cause ? Aussi curieuse, toute laquestion est là.

Voilà donc des élé-ments qui donnent, à ce jour, du cré-dit à ceux qui accusent la CPI demener une justice à double vitesse.Notamment, un acharnement perpé-tuel contre les Chef d’Etats africains.Sinon, des dictateurs, on en trouveun peu partout dans le monde. Mal-heureusement, pas une seule fois,cette juridiction internationale n’adaigné pointer le moindre doigt ac-cusateur. Mais prête à agir lorsqu’ils’agit de l’Afrique.

Cependant, loin devouloir se substituer à la justice, l’onpourra estimer aujourd’hui, surtoutau regard des éléments en pré-sence, que plus les jours passent,plus la CPI se décrédibilise aussibien auprès de nombre d’observa-teurs qu’une grande partie de lacouche sociale. Tout compte fait,coupable ou pas, l’on le saura in-cessamment, peu importe la duréeque prendra ce procès. Mais enentendant, il y a raison que croireque bien d’actes pourraient plaideren faveur de Uhuru Kenyatta dansce procès.

Magloire TEKO

ne saurait porter la responsabilitéd’un crime, aussi ignoble qu’il soit,commis par un de ses citoyens. Et dece fait, le mis en cause doit subir lafoudre de la loi. Mais dans ce casprécis, tout porte à croire que pourune fois, des faits et gestes, autantdu côté de l’accusé que celui de laCPI, bougeraient la balance du côtéde l’accusé.

D’abord, aussi curieuxque cela ne puisse paraître, malgrétoute la faveur juridique dont il jouitau titre d’un Chef d’Etat en pleineexercice, Uhuru Kenyatta a acceptécomparaître devant les juges de la

Le fait est assez raris-sime pour ne pas être souligné. Pourune première fois dans l’histoire, unChef d’Etat en plaine exercice acomparu devant les juges de laCour Pénale Internationale (CPI). Etle hasard a voulu qu’il soit Africain.Acharnement ou expression dudroit ? Les avis restent toujours par-tagés. Ce mardi, Uhuru Kenyatta,puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’yest rendu à titre personnel, malgrétoute la largesse que lui confèrentles statuts de son pays.

Rien d’anormal. Pour-rait-on dire puisqu’une République

Après moult reports, le Président kényan a finalement

comparu, hier mercredi 8 octobre 2014 à la Haye, devant les juges de la

Cour Pénale Internationale (CPI). Et pour cause, Uhuru Kenyatta est

accusé par cette juridiction internationale d’avoir commis des « crimes

contre l’humanité ». Ceci, pour sa responsabilité présumée dans les

violences postélectorales qui ont émaillé la victoire contestée de Moi

Kibaki courant fin 2007 et début 2008, lesquelles ont débouché sur un

bilan macabre d’entre 1000 et 600.000 morts. Mais seulement, au-delà

de son inculpation, existe un concours de circonstances favorables à

celui qui, jusqu’hier, était toujours sur le banc des accusés.

Selon ces résultats, les142 millions d’électeurs brésiliensont accordé à 41,48%, leur vote à lacandidate du Parti des Travailleurs(PT) et Présidente sortante, DilmaRoussef. Ce, malgré les conditionssociopolitiques actuelles particuliè-rement tendues marquées notam-ment dans le pays par un scandalede corruption qui vise des parlemen-taires de sa coalition au pouvoir.

Pourtant favorite, lepremier tour de ce scrutin a curieu-sement crédité la candidate écolo-giste, Marina Silva, candidate pro-pulsée dans les campagnes aprèsla mort accidentelle par avion enaoût dernier du candidat EdouardoCampos, de près de 21,29%. Score

révélé au finish minuscule voire in-suffisant pouvant garantir ledeuxième tour à cette candidate quiavait promis, une fois élue, une po-litique mi-gauche, mi -droite.

Mais contrairement àtoutes les estimations qui avaientcours dans les sondages, la sur-prise a véritablement jailli dans lecamp du Parti Socialiste-démocrateBrésilien (PSDB). Au cours de cescrutin, ce parti a vu son candidat,Aecio Neves, crédité de 33,68%. Unscore largement positif pour cetteformation politique qui, à ce jour, n’ajamais atteint la barre des 30%.

Loin d’afficher son sa-tisfecit, la Présidente sortante et pre-mière de ce scrutin, mise plutôt sur

Uhuru Kenyatta

Les résultats du premier tour de la présidentielle au Brésil

sont connus depuis le dimanche 5 octobre dernier. Constat, le déluge

tant annoncé pour la Présidente sortante, Dilma Roussef par les

différents sondages, n’a pas eu lieu. Au contraire, par un retournement

spectaculaire, la Présidente sortante est parvenue à renverser la

tendance jusque-là en faveur de la candidate écologiste Marina Silva.

Mais la véritable surprise est venue d’un candidat dont personne ne

vendait chère la peau. Jusque-là très loin dans les intentions de vote,

le candidat Aecio Neves a réussi à se qualifier pour le second tour.

Premier tour de la Présidentielle au Brésil

Dilma Roussef renverse les pronostics,

Marina Silva en chute librela sérénité. « La lutte continue etsera victorieuse », a sobrement etmodestement déclaré DilmaRoussef. «C’est l’heure d’unir nosforces. Ma candidature n’est pascelle d’un parti politique, mais d’unensemble d’alliances au service detous les Brésiliens qui ont la capa-cité de s’indigner », lança pour sapart, le plus heureux candidat dupremier tour, Aecio Naves.

Pourtant, la situationsociopolitique n’était pas aussi fa-vorable à la candidate auréolée dela première place lors de ce pre-mier tour, Dilma Roussef. Dans unesituation précaire due à la criseéconomique mondiale, la vie auBrésil est quotidiennement marquéepar une dégradation des comptespublics, un fort et historique taux dechômage ainsi que la fronde socialede juin 2013.

Mais pour rentabiliserce qui s’apparente aujourd’hui à unbénéfice de doute, le successeur duregretté Lula Da Silva devra se sur-passer pour trouver une alternativeidoine aux multiples problèmes sus-énumérés. Et le deuxième tour pas-sera certainement avant tout par lesgages d’une amélioration radicalede l’éducation, du système éducatifainsi du transport public.

Avant d’en arriver là,Dilma Roussef aura néanmoins eutous les mérites d’avoir déjoué lespronostiques pendant que la véri-table favorite, Marina Silva s’embar-quait dans une chute libre.

Magloire TEKO

Reportée une fois pourcause du scandale à Ecobank-Togo dans lequel le nom de sonPrésident Jonathan Fawo est cité,l’Assemblée générale élective de laChambre du Commerce et d’Indus-trie du Togo (CCIT), s’est tenue hieravec l’élection de Germain Méba,Vice-président du Bureau sortant.Les soixante et dix (70) membresde la chambre Consulaire, à l’issuedu scrutin, ont fait confiance au Di-recteur Général du CIB INTA, uneentreprise de distribution de maté-riels informatique et d’information.

Par cette Assemblée gé-nérale élective, la page Fiawoovient d’être tournée suite à la déci-sion de ce dernier de ne plus rem-piler après trois mandats consécu-tifs. L’actuel Président d’ASKO deKara prend les rennes de la CCITet dirige un bureau composé comme

suit :Premier Vice-Président : KodjoviAgopome, 2ème Vice-Président :Ahiale Mawuli, Tréso-rier : Ignace Clomegah, ConseillerCommerce : Tchotcho d’Almeida,Conseil ler Industrie : LambertDometo Nayante, Conseiller Ser-vice : Kwassi Symenouh.

Isaac Tonyi

Assemblée générale électiveà la CCIT

Germain MEBA,

nouveau Président

Dilma Roussef

Germain Meba

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FLAMBEAU des démocrates N° 0379 du Jeudi 09 octobre 201477777Sport

Récépissé n°0317/16/05/2007HAAC

Siège social : Bd du 13 Janvier,

Nyékonakpoè 06 BP. 60364 Lomé

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chargé de la Publication

Loïc LAWSON(90 34 63 25)

Directeur de la Rédaction

AGBESSI T. Isaac.(90 20 36 51)Rédaction

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Magloire TEKOStagiaires

KOMBATE LARE YendoutampoLAWSON Boèvi Mawuéna Joseph

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Geodecom (22 48 00 32 / 92 63 85 58)Imprimerie : St Laurent

Tirage : 3000 exemplaires

Le football togolais malade de ses acteurs

Les présidents de clubs, l’autre souffre-douleurzon des différents mécènes qui por-tent le dur fardeau du réchauffe-ment du landerneau footballistiquetogolais. Dépouillée de toute res-source conséquente, la plupart desclubs de D1 et D2 ne vivent que surle dos des bonnes volontés passion-nées du Foot, qui injectent de leurchef de l’argent pour la survie deces clubs. Il est certes mauvais pource sport de voir son avenir se jouer

Comment la FTF pour-rait-elle se doter de véritables chefsd’orchestre, si sur chaque espacesportif du pays émergent de petits‘’Mussolini’’ qui s’arrogent le droit degérer à leur guise les équipes aunom d’un certain mécénat ? Laquestion vaut tout son pesant d’oret interpelle plus d’un à la veille durenouvellement de l’instance su-prême du Football togolais.

développement du football. Dans laplupart des cas, c’est des personna-lités sans aucune notions de gestionqui sont portées à la tête des clubssans aucune assurance de voir leclub continuer sa marche le jour oùle bienfaiteur tire sa révérence ouabandonne sa passion. Les cas deKakadl de Défalé ou encore del’Union Sportive de Masséda sontplus qu’illustrateurs.

Le dépistage du footballtogolais révèle la présence d’un vi-rus dangereux qui se révèle être unecarence notoire entretenues par lesprésidents de club dans la gestion.Avant d’appliquer tout remède, il y a

l’administration. Cette situation atotalement dénaturé la pratique dufootball au Togo en mettant en scèneles présidents de club.

Les équipes sont ainsidélaissées au profit du culte de lapersonnalité pour monter la côte auprésident bienfaiteur, qui n’a decompte à rendre à personne dansla gestion de son club. Du haut deson commandement, il est le toutpuissant, l’homme à tout faire quiselon ses humeurs, peut démettre telentraineur ou renvoyer tel autrejoueur.

L’autre paire de man-che, est cette guéguerre qui op-pose ces différents présidents parmédias interposés. Que ce soit dansle championnat d’élite tout commeen D2, les situations sont les mêmes,et pire, de par certains comporte-ments qui laissent à désirer. A titred’exemple, il est devenu une habi-tude pour un président de club deD2 à quelques minutes du coupd’envoi d’un match de se déplacerpour faire les formalités avec le ca-pitaine de son équipe et pour en-suite finir son chemin de croix sur lapelouse où notre mécène l’asperged’eau mystique avant d’aller termi-

ner son spectacle déshonorantdans les tribunes.

Un autre, connu pouravoir été un grand joueur en sontemps, se charge de prendre placesur les bancs de touche et d’opérerles remplacements qui y ont coursen lieu et place du technicien re-cruté. Le jour où ce dernier se dé-cide à se mettre en marge du bancde touche, c’est par téléphone por-table collé à l’oreille qu’il suit deprès les prestations de ses proté-gés qui subissent sa fougue. Pasplus tard que la semaine passée, unautre, non des moindres, se trans-forme en pugiliste au siège de l’ins-

entre les mains légères de ces bien-faiteurs, mais en même temps, lefootball togolais ne peut s’affranchiren l’état actuel du poids financier deces hommes d’affaires et cadres de

Le sport roi togolais està l’image des acteurs qui l’animent.C’est malheureusement la triste réa-lité qui se dégage lorsqu’on se dé-cide sans passion à scruter l’hori-

ser l’ordre ancien pour apporter sapierre à la refondation du Footballtogolais. « C’est l’occasion pournous d’amorcer une révolutiondans la vie de notre Football », aexprimé Wattara Amadou avant dedéclarer ouvertement ses inten-tions : « Nous nous déclarons can-didat et porteur d’une liste dénom-mée ‘’Transparence’’ ». Le nou-veau prétendant entend avec la liste‘’Transparence’’ prendre les desti-nées du Football togolais et releverles grands défis en faisant parlerson génie. « Il y a des raisons decroire en nous, et d’espérer avecnotre liste des lendemains meilleurspour notre Football », a-t-il conclu.

Pour rappel, WattaraAmadou, est le 4ème postulant auposte de président de la FTF aprèsles candidatures des anciens mem-bres du bureau sortant AdjodoKossi, Tino Adjété et aussi celle duprésident de l’Entente II de Lomé,Mathieu Mablé. Notons qu’en lieuet place du congrès électif prévu le04 novembre prochain, se tiendraun congrès extraordinaire qui per-mettra de désigner une commissionélectorale Indépendante chargéede coordonner le processus.

Del-Jo

en date, est le président de SaraSport Fc Wattara Amadou qui a offi-cialisé son intention à travers unpoint de presse tenu vendredi der-nier à Lomé.

Les principales motiva-tions du président de Sara résultentde la situation délétère que traversele football togolais depuis 2006. Unesituation, selon ce dernier, marquéepar l’irrégularité des compétitions,le clientélisme dans la sélection,l’approximation et l’opacité dans lagestion, la malversationfinancière. « Tout est clair, le footballtogolais est pris en otage », a laisséentendre le nouveau candidat. Leconstat poignant de la permanentecrise qui ne finit jamais, a fait réflé-chir cet ancien joueur décidé à bri-

tance suprême du Football togolaisoù il roue de coups son ancienjoueur à qui il reproche d’avoir violéles clauses d’un contrat. C’est mal-heureusement la triste réalité dumonde de ces personnalités respec-tables, ces mécènes qui après uncourt passage à la tête de leur clublorgne les locaux de la FTF et enfont une obsession.

Le mécénat dans lefootball togolais, on ne peut s’enpasser, c’est devenu un mal néces-saire qui porte un sérieux coup au

Depuis l’annonce ducongrès électif à la FTF, les candi-dats ne cessent de se signaler. Quece soit dans les coulisses ou à vi-sage découvert, les prétendantss’affichent tous sérieux. Le dernier

FTF/ Wattara Amadou candidat à la succes-sion de Gabriel Améyi

« C’est l’occasion pour nous d’amorcer une

révolution dans la vie de notre Football »

L’Ouganda totalise 4 pts tout commele Ghana, pendant que la Guinéedispose de trois unités. Ainsi fait, lepoint dans ce groupe dans lequelles Eperviers jouent leur dernièrecarte face à l’Ouganda. Seule unevictoire à Kampala pourrait ramenerles Eperviers dans le sens de lamarche vers Maroc 2015. Au caséchéant, il faudra entretenir l’espoirpar des calculs qui ne sont pas tou-jours exacts. Le Togo en Aller etretour face à l’Ouganda a le devoird’aller à l’essentiel et nous osonscroire que pour ces deux confron-tations, Tchanilé Tchakala peut pa-rier sur ses 23 guerriers.

Del-Jo

Après l’élimination desjeunes Eperviers sur les tableauxU20 et U17, la sélection A a le feuaux fesses. Sous la hantise d’uneélimination, c’est tout un peuple quiretient son souffle en attendant lematch de la résurrection samediprochain à Kampala.

Dans une mauvaiseposture dans ce groupe, le Togos’est compliqué la tâche aprèsdeux sorties ratées contre la Gui-née (1-2) et le Ghana (2-3). Aprèsdeux apparit ions, TchaniléTchakala et son groupe ne dispo-sent d’aucun point au compteuralors que c’est la lutte pour la su-prématie dans le groupe.

Eliminatoires Can 2015/Match Ouganda –Togo

Les Eperviers entre

survivre ou disparaître

C’est malheureusement la tristeC’est malheureusement la tristeC’est malheureusement la tristeC’est malheureusement la tristeC’est malheureusement la triste

réalité du monde de cesréalité du monde de cesréalité du monde de cesréalité du monde de cesréalité du monde de ces

personnalités respectables, cespersonnalités respectables, cespersonnalités respectables, cespersonnalités respectables, cespersonnalités respectables, ces

mécènes qui après un courtmécènes qui après un courtmécènes qui après un courtmécènes qui après un courtmécènes qui après un court

passage à la tête de leur clubpassage à la tête de leur clubpassage à la tête de leur clubpassage à la tête de leur clubpassage à la tête de leur club

lorgne les locaux de la FTF et enlorgne les locaux de la FTF et enlorgne les locaux de la FTF et enlorgne les locaux de la FTF et enlorgne les locaux de la FTF et en

font une obsession.font une obsession.font une obsession.font une obsession.font une obsession.

Les équipes sont ainsiLes équipes sont ainsiLes équipes sont ainsiLes équipes sont ainsiLes équipes sont ainsi

délaissées au profit du cultedélaissées au profit du cultedélaissées au profit du cultedélaissées au profit du cultedélaissées au profit du culte

de la personnalité pourde la personnalité pourde la personnalité pourde la personnalité pourde la personnalité pour

monter la côte au présidentmonter la côte au présidentmonter la côte au présidentmonter la côte au présidentmonter la côte au président

bienfaiteur, qui n’a de comptebienfaiteur, qui n’a de comptebienfaiteur, qui n’a de comptebienfaiteur, qui n’a de comptebienfaiteur, qui n’a de compte

à rendre à personne dans laà rendre à personne dans laà rendre à personne dans laà rendre à personne dans laà rendre à personne dans la

gestion de son club.gestion de son club.gestion de son club.gestion de son club.gestion de son club.

nécessité de soigner les différentsacteurs en leur insufflant une dosede savoir managériale. Au caséchéant, Anges de Notsè, Agaza,Maranatha, Asfosa ou encoreGbohloe-Su, continueront de végé-ter au bas étage pendant que dansla sous-région, Ashanti Kotoko,Enyimba, Asfa Yenenga pour ne ci-ter que ceux-là, continueront de fairerêver et porter haut le flambeau dufootball de leur pays.

Del-Jo

Wattara Amadou

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