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FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017

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FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 201722222ECONOMIEFLAMBEAU des démocrates N° 0495 du Jeudi 1er Juin 2017

Le Togo a abrité du 22 au24 mai dernier le 32ème colloqueinternational du Centre de Ren-contres et d’Etudes des Diri-geants des Administrations Fisca-les (Credaf). En tout 27 pays surles 30 qui composent le credaf ontpris part à ces assises coupléesavec les consultations régionalesBanque mondiale-France. L’effi-cacité de l’administration fiscaleà travers la mobilisation des recet-tes fiscales était au centre despréoccupations.

La mobilisation des recet-tes à travers la maîtrise des basesfiscales constitue une priorité pourtoutes les administrations fiscalescomme celles du Credaf dont lamajorité présente un rapport « re-cettes fiscales /Pib très faible. C’estfort de ce constat que le 32ème collo-

que a axé ses préoccupations surla mobilisation des recettes. Le mi-nistre Kossi Assimaidou chargé duplan et de la prospective qui a pré-sidé la cérémonie d’ouverture decette rencontre de haut niveau quia réuni quelques 158 délégués n’a

pas manqué de relever les insuffi-sances des administrations fisca-les en Afrique et d’inviter les diffé-rents participants à tirer profit dupartage d’expérience. Pour sapart, le Commissaire Général parintérim de l’Otr Kodjo Adedzé a ex-

horté les participants à faire de larencontre de Lomé, celle d’un dé-part dans la gouvernance fiscale.Ces différentes interventions ainsique celle du représentant de la ban-que mondiale ont meublé la cérémo-nie d’ouverture des travaux.

Ainsi durant trois jours,lesdébats vont ensuite être menés enatelier autour de plusieurs thèmesnotamment la fiscalisation du secteurinformel, la réflexion sur la mobilisa-tion foncière, le renforcement desperformances fiscales. Outre les tra-vaux en atelier, des tables rondesavec des experts des administra-tions fiscales et d’organisations etinstitutions internationales, des plé-nières de restitution des travaux. Al’issue des travaux, les échangesont permis d’identifier les difficultésauxquelles les administrations sontconfrontées, de dégager des pistesde réflexion et les réponses possi-

bles, de dégager des solutions con-crètes en vue d’une meilleure fisca-lisation du secteur informel, de trou-ver des orientations pour améliorerla mobilisation foncière, de trouverdes moyens d’améliorer la perfor-mance dans la gestion des impôtsexistants, de trouver des mesurespermettant de renforcer l’action enrecouvrement et de recueillir auprèsdes pays francophones, les troispriorités régionales qui paraissentles plus significatives.

Avec une présidence ro-tative, c’est le Togo, pays organisa-teur du 32ème colloque qui prend dé-sormais les rênes de l’association. Ilsera représenté par le CommissaireGénéral des Impôts, Adoyi Essowavana. Les prochaines assises duCredaf se tiendront l’année pro-chaine en Haïti.

Isaac Tonyi

32ème colloque international du Credaf et consultations régionales Banque mondiale-France L’efficacité de l’administration fiscale

au centre des préoccupations

Table d’honneur Vue partielle des participants

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FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017Actualité 33333

Paradoxe de discussions «fructueuses» entreBawara et Centrales syndicales

Des administrations toujours paralysées

S’il y a un terrain sur lequel legouvernement togolais éprouve des difficul-tés, ces dernières années, c’est sans doutecelui socioprofessionnel. Aussi bien du sec-teur public que privé, les employés n’ont cesséd’exprimer leur-ras-le bol au travers des

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Lorsqu’il animait le 24 maidernier avec brio la conférence-débatautour du thème ‘’sortir l’Afrique de laservitude monétaire : à qui profite le francCFA ?’’, titre de son ouvrage, l’ex-ministre de la Prospective et del’évaluation des politiques publiques,Kako Nubukpo ne se rendait pas comptedu traquenard politique dans lequel il sefourrait. L’universitaire qui dans salucidité légendaire n’a pas voulu cacherles raisons de son départ précipité dugouvernement en 2015 se voitquelques jours plus tard, discrédité parun courrier de méa-culpa dont il estassez diff ici le de vérif ierl’authenticité.L’actuel Directeur de laFrancophonie économique et numériqueà l’OIF voit sa sincérité sérieusementmise en doute par un tel courrier quisans nul doute serait issu des laboratoiresde la déraison.

Les propos du pourfendeur dufranc CFA pourraient créer une brouillediplomatique entre le Togo et la Côted’Ivoire. Il n’arrêtait pas de crier surtous les toits les oiseaux de mauvaisaugure. Il fallait à tout prix sauver l’axeLomé-Abidjan mais par quel moyen ?Kako Nubukpo tel qu’on le connaîtpouvait-il s’exposer d’une telle manièresur la place publique en sacrifiant parl’entremise d’un courrier toute saconviction sur la nécessité de sauver lefranc CFA ?

C’est là où réside le nœudgordien de ce qu’il convient d’appelercomplot.

Complot pour discréditerl’universitaire aux yeux de l’opinion,complot pour créer la chienlit entre cedernier et la presse. On retient dupassage de l’homme dans legouvernement son respect pour leshommes des médias, un respect qui ad’ailleurs été réciproque. Kako Nubukpopouvait-il du jour au lendemain sedresser sur le chemin de cette presseen traitant les hommes des médias deprofessionnels de l’amnésie ? Lesinterrogations restent pendantes et lesinquiétudes plus grandes encore que lessupputations vont bon train sans pourautant sortir l’ancien ministre de sonmutisme.

Les mensonges ont de courtesjambes, dit-on souvent. On attend doncque la vérité jaillisse pour sortir l’apôtrede la lutte contre le franc CFA dutraquenard.

Isaac Tonyi

EDITEDITEDITEDITEDITORIALORIALORIALORIALORIALComplot !

Le feu des mouvements sociaux semble embraser tous les sec-teurs socioprofessionnels du Togo. Après les enseignants, les employés dela Société de Transport de Lomé (Sotral) et les greffiers, c’est le tour desemployés de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) de s’inviterdans la danse. Ces derniers, à l’instar d’autres corps de métiers, annoncent,à leur tour, la couleur avec cinq jours de grève. Un contraste saisissant avecle satisfecit qui se dégage des « fructueux » échanges entre autorités du payset centrales syndicales.

Gilbert Bawara, ministre de laFonction Publique

Alors même que la basse classe des employés,...Alors même que la basse classe des employés,...Alors même que la basse classe des employés,...Alors même que la basse classe des employés,...Alors même que la basse classe des employés,...exprime sa colère, celle des responsables deexprime sa colère, celle des responsables deexprime sa colère, celle des responsables deexprime sa colère, celle des responsables deexprime sa colère, celle des responsables de

centrales syndicales et du patronat, n’a de cessecentrales syndicales et du patronat, n’a de cessecentrales syndicales et du patronat, n’a de cessecentrales syndicales et du patronat, n’a de cessecentrales syndicales et du patronat, n’a de cessemultiplié les séries de rencontres et de discussionsmultiplié les séries de rencontres et de discussionsmultiplié les séries de rencontres et de discussionsmultiplié les séries de rencontres et de discussionsmultiplié les séries de rencontres et de discussions

avec l’autorité... Mais force est de constateravec l’autorité... Mais force est de constateravec l’autorité... Mais force est de constateravec l’autorité... Mais force est de constateravec l’autorité... Mais force est de constaterqu’hormis le relevé de conclusion satisfaisantqu’hormis le relevé de conclusion satisfaisantqu’hormis le relevé de conclusion satisfaisantqu’hormis le relevé de conclusion satisfaisantqu’hormis le relevé de conclusion satisfaisant

obtenu des discussions au sujet de la plateformeobtenu des discussions au sujet de la plateformeobtenu des discussions au sujet de la plateformeobtenu des discussions au sujet de la plateformeobtenu des discussions au sujet de la plateformerevendicative des enseignants, plus rien derevendicative des enseignants, plus rien derevendicative des enseignants, plus rien derevendicative des enseignants, plus rien derevendicative des enseignants, plus rien de

concret n’a été obtenu de ces échanges à ce jour.concret n’a été obtenu de ces échanges à ce jour.concret n’a été obtenu de ces échanges à ce jour.concret n’a été obtenu de ces échanges à ce jour.concret n’a été obtenu de ces échanges à ce jour.

La poussée d’adrénaline coutu-mière des agents de police délégués sur lesroutes s’adjuge désormais la légion d’hon-neur du laisser-aller, terme qui est aux an-tipodes des valeurs prônées par la seuleinstitution de maintien de l’ordre la plus rap-prochée, de par sa formation, de la popula-tion.

La police togolaise, un apothi-caire sans sucre ? Non ! Elle travaille avec

Policier incivique !

être l’occasion pour le policier de montrerses muscles. Au contraire, la police est l’allé-gorie de la paix. Elle ne doit pas prendredes vessies pour des lanternes, sur les va-leurs civiques qu’elle incarne, pour que lesscènes à répétition de violence cessent surnos routes.

Oscar Sekaya (stagiaire)

armes et bagages. Mais le constat, d’après laphoto ci-contre, est que dans les brouilles quiopposent régulièrement ces agents aux usa-gers de la route, la violence s’invite sous tou-tes ses formes. Le cynisme et la brutalité sontautant de qualificatifs rappelant si bien lePrince de Machiavel qui y deviennent mon-naie courante.

La guerre des nerfs qui a toujoursfait florès sur les routes du pays ne doit pas

ARRÊT SUR IMAGES

Suite à la page 4

mouvements de grève. Ces derniers réclamentunanimement de meilleures conditions de vieet de travail. Et depuis des mois, l’on assiste àcette série de débrayages dans plusieurs sec-teurs et qui, malheureusement, sont encore loin

de s’estomper. Tant le mouvement fait sonchemin avec des ramifications et tentacules.

Les greffiers, la récidiveEmboîtant le pas aux ensei-

gnants, les greffiers du Togo ont manifesté leur

mécontentement vis-à-vis du silence de l’auto-rité au sujet de leur plateforme revendicative.En effet, ces professionnels de la justice re-groupés au sein du Syndicat National desGreffiers du Togo (SNGT) et l’Association des

Greffiers du Togo (AGT), en entrant en grèveles 22, 23 et 24 mai derniers, réclamaientl’adoption d’un texte de statut particulier, unerevalorisation des primes et indemnités derendement, des primes de judicature, d’as-treinte, de risques et de responsabilité. Lesgreffiers demandent également, en outre, lerenforcement de leur effectif par des recrute-ments réguliers et l’organisation des forma-tions continues pour un travail efficient. Maistriste est de constater que l’autorité n’a dai-gné éteindre le feu qui couvait. Et conformé-ment à leurs avertissements, ces greffiers etadministrateurs de Greffe des Tribunaux duTogo récidivent. Ces derniers ont reconduitleur mouvement de grève de trois jours les29,30 et 31 mai derniers. Ceci, dans l’espoirque leurs cris de désespoir fassent échoauprès des autorités.

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stratégie de Jean- Pierre Fabre està la croisée des chemins. C’estl’heure de la redistribution des car-tes 7 ans après le compromis de ladéchéance.

Malheureusement, il sem-ble que le chef de file de l’opposi-tion n’a pas encore compris qu’aveclui aucune victoire n’est garantie. Aulendemain de la célébration du 7ème

anniversaire du supposé accord his-torique par l’Ufc, le chef de file del’opposition appelait les populationsà prendre leur responsabilité, la ruepour réclamer les réformes.

Isaac Tonyi

tombé en disgrâce, la faute à sesanciens lieutenants qui l’ont aban-donné. L’Ufc a perdu son identitéau point de s’assimiler au parti aupouvoir. Toutes les bonnes inten-tions, celles de faire de la vallée del’Oti une région agro-industrielle de22000 emplois directs, ladynamisation de l’entreprenariat,l’amélioration du système éducatifsont restées lettre morte au profit dela renaissance de Jean Pierre Fa-bre. L’homme qui sera rapidementcouronné chef de file de l’opposi-t ion incarne le radicalisme àoutrance. Les populations conti-nuent de payer le lourd tribut decette stratégie improductive qui acomplètement bloqué la réalisationdes réformes. Les innombrablesappels aux populations pour lamobilisation ont porté leur fruit, mais

problèmes qu’il n’en a résolus. Lepremier malheur est d’avoir préci-pité la mort politique de GilchristOlympio et le second, l’émergenced’une nouvelle caste d’opposants

L’échec est patent et le faitau sommet de l’Etat d’oublier la datede la signature du supposé accordhistorique en dit long sur les objec-tifs non atteints. Il fallait consolider

Le 26 mai 2017 la date historique de l’Union des Forces deChangement est passé inaperçu dans la haute sphère de l’Etat. Celafaisait exactement 7ans ce jour que l’accord UFC-Rpt a été signé. Lanouvelle aventure dans laquelle s’étaient engouffrés l’opposantcharismatique Gilchrist Olympio et Faure Gnassingbé, pour favoriserla réconciliation nationale et ouvrir la voie à l’alternance politiquepacifique 7 ans après, est devenue un monstre à deux têtes vidé deson contenu.

Accord UFC-RPT : 7ans aprèsUn monstrUn monstrUn monstrUn monstrUn monstre à deux têtese à deux têtese à deux têtese à deux têtese à deux têtes

avec la création de l’Anc.

La mort de Gilchrist Olympio etla naissance de Fabre

Tout ce qu’il convient deretenir 7ans après c’est que l’accorda permis à certains membres de l’Ufcd’effectuer leur entrée au gouver-nement même si la plupart n’avaientpas l’étoffe nécessaire. Le resten’est que du gâchis avec GilchristOlympio complètement assommé,

la paix, participer au redressementdu tissu socio-économique, ou en-core ouvrir la voie à l’alternance.Aucun de ces axes prioritaires n’aporté ses fruits malgré la satisfactionqu’exprime l’Union des Forces deChangement chaque 26 mai sur lesavancées dudit accord. Quoiquesoutenu mordicus comme un succèsdans le camp de l’opposant histori-que, cet accord demeure un mons-tre à deux têtes qui a créé plus de

cien Messan ayant boudél’audience et, malgré toutes les dé-marches entreprises à son endroit,explique l’Observatoire dans soncommuniqué. Un casd’« indiscipline» lui ayant valu unblâme. Ceci, explique le communi-qué, pour avoir non seulementviolé les articles 1,4 et 16 du Codede déontologie des journalistesdu Togo, mais aussi pour n’avoirpas répondu aux appels répétésde l’instance d’autorégulation, misen place par les journalistes eux-mêmes. Pour sa part, le Directeurde Publication du Bimensuel« Focus Infos », Jean-Paul AgbohAhouélété, tout en faisant amendehonorable en reconnaissant saviolation des règles de laconfraternité par ses écrits, ren-chérit le communiqué de l’OTM, apromis que l’incident est clos à sonniveau.

Au regard de tout cequi précède, l’instance d’autoré-gulation exhorte, par conséquent,tous les journalistes à plus de re-tenue et exige d’eux, le sens deprofessionnalisme et de responsa-bilité en respectant scrupuleuse-ment le code de déontologie desjournalistes du Togo. L’organe di-rigé par Aimé Komla Ekpé convie,par ailleurs, tous les journalistesdu Togo à user des mêmes quali-tés avant tout propos, toute publi-cation ou diffusion.

Magloire TEKO

C’est un secret de po-lichinelle, la presse togolaise estgangrenée par des guerres detranchées. Pour des conflits d’inté-rêts inavoués, les professionnelsde la communication du Togo, àquelque exception près, se livrentà une guerre d’hégémonie. Cha-cun voulant prouver à l’opinion, sasuprématie sur l’autre. Malheureu-sement, ce challenge muscléauquel s’adonnent depuis quel-ques moments, ces hommes et fem-mes, ne sont pas sans consé-quence pour le métier de journa-liste qui les unit. La dernièrebrouille en date est celle qui op-pose les Directeurs de PublicationJean-Paul Agboh Ahouelété du Bi-mensuel « Focus Infos » et LucienMessan de l’Hebdomadaire « LeCombat du Peuple ». Dans leurdiatribe mutuelle, les deux journa-listes ont, respectivement dans leurédition N° 181 du 24 mai N° 922du 29 mai, enfreint les règles deconfraternité auxquelles sontpourtant soumis tous les profes-sionnels de la communicationexerçant au Togo.

C’est donc face à cettesituation, et surtout dans le soucide jouer à l’apaisement que l’Ob-servatoire Togolais des Médias(OTM), s’étant saisi de cette affaire,a convoqué le 30 mai dernier, lesdeux Directeurs de Publicationsaux fins d’une audience. Malheu-reusement, annonce le Tribunaldes Pairs, seul Jean-PaulAhouélété a répondu présent, Lu-

Ces derniers jours, le paysage médiatique togolais a étémouvementé par divers cas de dérapages et de violations flagrantesdes règles de confraternité. Par médias interposés, publications etémissions-débats, des journalistes se sont violemment attaqués, ré-vélant ainsi aux yeux du monde, les différends qui les opposent. Unesituation déplorable contre laquelle s’insurge l’Observatoire Togolaisdes Médias (OTM). Au travers d’un communiqué en date du 30 mai2017, le tribunal des pairs invite les journalistes au respect scrupu-leux des dispositions pertinentes du code de déontologie des journa-listes du Togo.

Médias/ Dérapages et violationsflagrantes des règles de confraternité

L’OTM tape du poingsur la table !

seront très vite étouffés. L’opposi-tion togolaise après la mort politiquede Gilchrist Olympio et l’échec de la

Gilchrist Olympio, UFC Jean-Pierre Fabre, ANC

Paradoxe de discussions «fructueuses»entre Bawara et Centrales syndicalesDes administrations toujours paralysées

Le premier malheur est d’avoirLe premier malheur est d’avoirLe premier malheur est d’avoirLe premier malheur est d’avoirLe premier malheur est d’avoirprécipité la mort politique de Gilchristprécipité la mort politique de Gilchristprécipité la mort politique de Gilchristprécipité la mort politique de Gilchristprécipité la mort politique de Gilchrist

Olympio et le second, l’émergenceOlympio et le second, l’émergenceOlympio et le second, l’émergenceOlympio et le second, l’émergenceOlympio et le second, l’émergenced’une nouvelle caste d’opposants avecd’une nouvelle caste d’opposants avecd’une nouvelle caste d’opposants avecd’une nouvelle caste d’opposants avecd’une nouvelle caste d’opposants avec

la création de l’Anc.la création de l’Anc.la création de l’Anc.la création de l’Anc.la création de l’Anc.

Face à ce contraste saisissant,la Face à ce contraste saisissant,la Face à ce contraste saisissant,la Face à ce contraste saisissant,la Face à ce contraste saisissant,laquestion qui taraude les esprits est dequestion qui taraude les esprits est dequestion qui taraude les esprits est dequestion qui taraude les esprits est dequestion qui taraude les esprits est de

savoir d’entre les autorités et lessavoir d’entre les autorités et lessavoir d’entre les autorités et lessavoir d’entre les autorités et lessavoir d’entre les autorités et lescentrales syndicales, en qui lescentrales syndicales, en qui lescentrales syndicales, en qui lescentrales syndicales, en qui lescentrales syndicales, en qui les

travailleurs doivent-ils désormaistravailleurs doivent-ils désormaistravailleurs doivent-ils désormaistravailleurs doivent-ils désormaistravailleurs doivent-ils désormaisplacer leur confiance ?placer leur confiance ?placer leur confiance ?placer leur confiance ?placer leur confiance ?

belles promesses qui ne tiennentque le temps des échanges, que deperdiems à se partager…que dutemps perdu !, pourrait-on conclurefinalement. Ce constat est encoreplus saisissant quand, vendredidernier, le ministre de la FonctionPublique, de l’Emploi et de la Ré-forme Administrative, annonçait unesérie de discussions avec les parte-naires sociaux. A en croire GilbertBawara, il a discuté avec les centra-les syndicales et le patronat, sur labase d’un agenda consensuel, desquestions liées à la protection so-ciale des travailleurs, par le respectdes normes et conditions d’un tra-vail décent ainsi que la législation.«Tous les points de leurs plateformesrevendicatives seront examinés,dans un esprit d’ouverture et desérénité et de façon constructive »,a-t-il précisé.

Aujourd’hui, face à cecontraste saisissant, la question quitaraude les esprits est de savoird’entre les autorités et les centralessyndicales, en qui les travailleursdoivent désormais placer leur con-fiance.

Magloire TEKO

Un paradoxe de discussions« fructueuses »

Alors même que labasse classe des employés, assimi-lable aux prolétaires, exprime sacolère, celle qualifiable de la hauteclasse constituée des responsablesde centrales syndicales et du patro-nat, assimilable à la bourgeoisie,n’a de cesse multiplié les séries derencontres et de discussions avecl’autorité en charge de la fonctionpublique pour, disent-ils, une sortiehonorable de crise. Mais force estde constater qu’hormis le relevé deconclusion satisfaisant obtenu desdiscussions au sujet de laplateforme revendicative des ensei-gnants, plus rien de concret n’a étéobtenu de ces échanges à ce jour.Sinon, que de rencontres, que de

Les employés de la SNPT encessation de travail

Pendant ce temps, c’estle personnel de la Société Nouvelledes Phosphates du Togo (SNPT)qui, à travers un préavis adressé àla direction générale, observe unecessation de travail de cinq (5) joursà compter du 6 juin prochain. Ceci,fait suite au non-respect par la di-rection de cette société, des clau-ses contenues dans l’accord signéen septembre 2016 entre em-ployeurs et employés de cette so-ciété. Cet accord, comme tout autre,posait les jalons d’une meilleureamélioration des conditions de vieet de travail des employés qui disents’insurger contre le mépris de la di-rection face à leurs revendications.

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FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017 55555Nation

nitaire adresse le 10 mai 2017 se-lon les procédures administrativesune demande d’autorisation pourl’accès au hall de la pédiatrie afind’y tenir une réunion syndicale le16 mai 2017. Comme il est toujoursle cas dans ces genres de situation,où par respect au personnel la di-rection est tenue d’adresser une ré-ponse au courrier, le DirecteurEttah-Koffi Kokou décide de répon-dre dans un méli-mélo inimagina-ble avec une lettre qui comporte troisdates et années différentes. D’abordle courrier est antidaté par rapportà la lettre de demande introduitepar le bureau du point focal duSynphot. Le courrier réponse à lalettre de demande introduite le 10mai 2017 portait la date du 11 mai2008. Au niveau de l’objet du cour-rier on pouvait lire : réponse à votrelettre du 10/05/17 et comme si celane suffisait pas, les premières phra-ses de la lettre réponse disaientceci : « nous accusons réception devotre lettre en date du 10 mai 2017,relative à votre demande d’accès auhall de la pédiatrie de l’hôpital deBè pour une réunion syndicale pré-vue pour le 16 mai 2016 et vous re-mercions ». Il faut donc comprendredes dérives du Directeur de l’hôpi-tal de Bè qu’il répond le 11 mai 2008à un courrier à lui adressé le 10 mai2017 dont l’objet est la tenue le 16mai 2016 d’une réunion syndicale.Anachronique, est-on en droit des’exclamer les incohérences de cecourrier ? Ainsi donc se pose la

A quel type de personneconfie-t-on la direction des hôpi-taux publics au Togo ? C’est laquestion cruciale qu’il convient dese poser avant tout diagnostic. Lecas Ettah-Koffi Kokou, Directeur del’hôpital de Bè mérite qu’on s’y at-tarde.

Apprécions les faits !Voici un Directeur d’hôpi-

tal, Docteur de son état à qui le bu-reau du Synphot de son district sa-

L’affluence dans cet hô-pital en zone urbaine stratégique necessera jamais de monter d’annéeen année tout comme la qualité dessoins et de l’accueil qui laissent tou-jours à désirer. Au-delà de ces pro-blèmes communs à tous les centresde santé au Togo, la gestion dupersonnel de l’hôpital de Bê sem-ble être la turbine autour de laquelles’agglutinent les différents manque-ments que les patients continuent derelever chaque jour que Dieu fait.

Hôpital de Bè/ Gestion approximativeDiaDiaDiaDiaDiagnostic poignant !gnostic poignant !gnostic poignant !gnostic poignant !gnostic poignant !

FLAMBEAU des démocrates N° 0495 du Jeudi 1er Juin 2017

de la délégation de l’UE attendupour présenter dans les prochai-nes semaines ses lettres de créanceaux autorités togolaises saura-t-elle emboîter le pas à son prédé-cesseur ? Voici la grande interroga-tion. Mais nul doute que celle quin’est pas à sa première expérienceen Afrique pour avoir été chef de ladélégation de l’UE au Gabon jus-qu’en 2014, pour avoir assuré lareprésentation diplomatique enRépublique Démocratique de Sao-

Le désormais ex-chef de la délé-gation de L’UE au Togo, NicolasBerlanga-Martinez s’en va sur unenote de satisfaction et sur un goûtd’inachevé. L’énorme chantier desélections locales pour lequel il s’estbattu reste en suspens tout commeles réformes institutionnelles etconstitutionnelles sur lesquellesles acteurs politiques rechignent às’entendre. C’est l’environnementdans lequel Cristina MartinsBarreira atterrit. Le nouveau chef

Fin de mission du diplomate Berlanga-Martinez au Togo

Barreira prend le témoin

peut s’apparenter à certains égardsà un manque de respect à ses inter-locuteurs, a eu le résultat escomptéauprès de ces derniers qui, dans unautre courrier, ont relevé sèchementà leur patron les incohérences deson courrier réponse.

Que comprendre ?Manque de rigueur, ges-

tion approximative, on peut donccomprendre pourquoi cet hôpital estdevenu une boîte à problèmes sanssolutions où les relations humainessont bafouées. Les tensions qui rè-gnent ces derniers temps au sein decette structure relèvent de l’inadver-tance de la direction. On ne peutdonc pas œuvrer pour la bonne

Tomé-et Principe, en Républiquede Guinée Equatoriale et auprèsde la Communauté Economiquedes Etats de l’Afrique Centrale a lesarmes nécessaires pour comblerles attentes. Si dans sa mission, lenouveau Chef de la délégation vacontribuer à la coordination de lapolitique que mène l’UE au Togo,organiser et encadrer les négocia-tions périodiques au Togo, c’estbeaucoup sur l’analyse de la situa-tion locale que le nouveau diplo-mate est attendu.

Isaac Tonyi

Les problèmes liés aux infrastructures sanitaires duTogo, à leur gestion et celle du personnel, on n’en finirajamais d’en parler. Le cas qui alerte à part le Chu SylvanusOlympio, c’est l’hôpital de Bè qui dessert tout le districtsanitaire N. 3.

Après quatre années de mission au Togo, NicolasBerlanga-Martinez est en partance. Le diplomate Européencède sa place à une dame, Cristina Martins Barreiraactuellement en poste à Bruxelles en Belgique.

question de la méthode de travailde ce Directeur, de surcroît d’uncentre de santé censé allier lascience et la conscience pour nepas ruiner les âmes. On peut conce-

voir à Mr Ettah-Koffi Kokou d’avoirfait confiance à son secrétariatdans la rédaction du courrier maiscela n’exclut point l’obligationd’une relecture minutieuse de lalettre avant l’apposition d’une quel-conque signature puisqu’en fin decompte le courrier portera les grif-fes du Directeur et non du secré-taire.

L’énorme bévue qui

cause dans un environnement oùcelui qui est supposé incarner la ri-gueur, l’assiduité, le travail bien faitse laisse aller à des erreurs de basétages. Il est désormais facile des’attaquer à la racine du mal quigangrène l’hôpital de Bè depuisl’arrivée du Dr Ettah-Koffi Kokou.

Nous y reviendrons…

La rédaction

L’énorme bévue qui peut s’apparenter àL’énorme bévue qui peut s’apparenter àL’énorme bévue qui peut s’apparenter àL’énorme bévue qui peut s’apparenter àL’énorme bévue qui peut s’apparenter àcertains égards à un manque de respectcertains égards à un manque de respectcertains égards à un manque de respectcertains égards à un manque de respectcertains égards à un manque de respect

à ses interlocuteurs, a eu le résultatà ses interlocuteurs, a eu le résultatà ses interlocuteurs, a eu le résultatà ses interlocuteurs, a eu le résultatà ses interlocuteurs, a eu le résultatescompté auprès de ces derniers qui,escompté auprès de ces derniers qui,escompté auprès de ces derniers qui,escompté auprès de ces derniers qui,escompté auprès de ces derniers qui,

dans un autre courrier, ont relevédans un autre courrier, ont relevédans un autre courrier, ont relevédans un autre courrier, ont relevédans un autre courrier, ont relevésèchement à leur patron lessèchement à leur patron lessèchement à leur patron lessèchement à leur patron lessèchement à leur patron les

incohérences de son courrier réponse.incohérences de son courrier réponse.incohérences de son courrier réponse.incohérences de son courrier réponse.incohérences de son courrier réponse.

Vue de l’hôpital Secondaire de Bè

Courrier-réponse du Directeur qui comporte les incohérences

La lettre de demande du synphot Bè

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FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 201766666 REPORTAGE

Et la veillée, comme attendue, a tou-tes ses promesses.

Dans son message decirconstance, le Prophète CéphasAntonio a dévoilé à l’assistance, lessecrets et mystères de la dîme. Pour-quoi la dîme n’est plus, aujourd’hui,gage de bénédiction et de prospé-rité, comme l’enseigne la Sainte Ecri-ture ? C’est en somme à cette ques-tion qu’a répondu le Prophète, tirantdonc son message des livres deMalachie au Chapitre 3 verset 7, del’Exode 17 et de Lévitique 2-13 .

En effet, à en croirel’Homme de Dieu, les hommes seréclamant de Dieu semblent s’écar-ter, au fil des jours, de Dieu et de ses

Les veillées de prières et de délivrance hebdomadaires sepoursuivent au Ministère International Jésus en Action (MIJA). Levendredi 19 mai dernier, le Prophète Antonio Céphas a axé sonenseignement sur les secrets et mystères de la dîme. C’était sur leterrain de basket du stade municipal de Lomé, devant plusieurscentaines de fidèles.

ordonnances. Ceci, malgré leur fi-délité absolue dans l’offre de ladîme, selon les prescriptions bibli-ques. Et de poursuivre en expliquantcette situation de fait par la non-con-formité de nombre de ministres deDieu qui ne se purifient pas souventavant le rituel de réception de cesoffrandes de la part des fidèles. Etdans ces conditions, révèle le Pro-phète, les dîmes censées êtresource de bénédictions pour ces fi-dèles ne sauraient leur générer quedu malheur. Ceci, d’abord du fait dela souillure spirituelle de l’Hommede Dieu dont il devrait se débarras-ser au préalable à travers une re-traite spirituelle, mais aussi du faitde l’ignorance des fidèles des se-crets qui conditionnent les mystèresde la dîme. Ainsi, Céphas Antonio aexhorté l’assistance à savoir désor-mais choisir les Hommes de Dieu àqui offrir leurs offrandes en guise dedîme. Ceci pour, résume-t-il, éviterde transformer la prospérité promisepar la Bible en malheur inespéré dufait de l’ignorance des chrétiens.

La veillée a égalementété l’occasion pour le Prophète An-tonio Céphas de présenter à l’as-sistance, la vingtaine de pasteurs enfin de formation et en instance d’or-dination. Il les a exhortés à plus depiété, d’engagement et de courageafin d’assurer la pérennité del’œuvre de Dieu. La veillée s’estachevée avec quelques témoigna-ges et d’intenses prières de déchaî-nement des alliances avec les for-ces des ténèbres.

Jaurès KINVI

FLAMBEAU des démocrates N° 0495 du Jeudi 1er Juin 2017

nales, quelle que soit leur taille, àgérer leurs risques en vue de facili-ter leur croissance. Elle conseille etguide également aussi bien les en-treprises et les particuliers dans lemontage et la gestion de leur pro-gramme d’assurances, aussi com-plexe qu’il soit.

En rappel, cette sociétéde groupage qui accompagne lestrois secteurs économiques, notam-ment le primaire, le secondaire et letertiaire, en misant sur ses valeurscardinales telles l’innovation, l’en-gagement, l ’excellence, l ’espritd’équipe et surtout la fidélité auclient, ambitionne s’étendre, d’ici2025, dans une douzaine de paysd’Afrique de l’Ouest et du Centredont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, leMali, le Burkina –Faso, le Gabon, leCongo, le Tchad ou encore le Ca-meroun.

Jaurès KINVI

à nous aider à porter loin ce labeltogolais », a laissé entendre JoséKwassi Symenouh.

Dans son ambitiond’être le nouveau coursier panafri-cain disposant d’un réseau intégréà l’échelle sous- régionale afin departiciper à la croissance de l’éco-système des affaires africaines, Pro-tectrice Assurances accompagne lesentreprises africaines et internatio-

demnisation, parce que n’ayant jus-tement pas une bonne connais-sance des garanties qu’offrent lescontrats. Ainsi donc, Protectrice As-surances, renchérit son PrésidentDirecteur Général, se veut un cour-sier au service totalement gratuitdont le professionnalisme desagents permettra désormais auxassurés de mieux faire face aux as-sureurs. «Notre ambition est de de-venir leader du Conseil en assu-rance en Afrique en palliant le défi-cit de communication qui gangrènefortement le secteur d’assurances.Et nous comptons sur tout le monde

désormais plus engagé aux côtésdes assurés. Pour José KwassiSymenouh, la création de Protec-trice Assurances s’explique par leconstat déplorable selon lequel, lesassurés qui, n’ayant souvent pas leréflexe de l’assurance face auxassureurs, se confrontent à d’innom-brables difficultés, après s’être lan-cés dans le processus. Ainsi, expli-que-t-il, Protectrice Assurances en-tend voler au secours des assurésafin de les amener à comprendre lecontenu du contrat avant toute si-gnature, et surtout mieux les orien-ter à choisir la compagnie d’assu-rance de leur choix. Car, force estde constater malheureusement quefaute de déficit de communication,nombreux sont les assurés qui sesont vus refuser des indemnisationsou ont été insatisfaits du niveau d’in-

Très connu et ancrédans les milieux de compagnie d’as-surances, José Kwassi SYMENOUHchange de cap. Des assurancesclassiques, il innove désormais avecune nouvelle forme d’assurances àtravers une société de conseil etd’ingénierie d’assurances. Protec-trice Assurances, c’est son nom.Agréée depuis 2000 avec déjà 17ans d’expérience, cette société degroupage et de conseil d’assu-rance dont les promoteurs sont es-sentiellement des Africains est offi-ciellement portée sur les fonts bap-tismaux le vendredi 26 mai dernierà Lomé.

Devant un parterre dejournalistes, le Président DirecteurGénéral de Protectrice Assurancesa expliqué ses motivations à se lan-cer dans cette nouvelle aventure,

Conseil et Ingénierie d’assurancesProtectrice Assurances, un outil au service des assurés !

Le vendredi 19 maidernier, la tradition a été respectéeau Ministère International Jésus enAction. Tout le corps du christ com-posé de fidèles du MIJA étendu àd’autres chrétiens d’autres dénomi-nations religieuses acquis à lacause des enseignements du Pro-phète Antonio Céphas ont, à nou-veau, pris d’assaut le terrain debasketball du stade municipal deLomé. L’occasion étant solennelle,ils étaient très nombreux ces hom-mes et femmes, certains assoiffésspirituellement et qui cherchent laface de Dieu, d’autres à la quête dela délivrance de leurs âmes appri-voisées par les esprits maléfiques.

Le marché des assurances au Togo s’est agrandi, finsemaine dernière, avec l’arrivée de La Protection Assurances.Officiellement lancée le vendredi 26 mai dernier à Lomé au travers d’uneconférence de presse, La Protectrice Assurances que dirige JoséKwassi SYMENOUH se veut exclusivement une société de Conseil etingénierie d’assurances. Somme toute, un outil au service des assurés.

Veillée de prières au MinistèreInternational Jésus en Action (Mija)Le Prophète Antonio Céphas dévoileles secrets et mystères de la dîme

fesseur de danse à l’Université deLomé et Président du CADanS.«Grâce à nos efforts, la danse estdevenue aujourd’hui, une UE Libre(Ndlr : Unité d’Enseignement Libre)à l’U.L. Chaque année, on compteau moins 200 étudiants qui s’inscri-vent pour la danse dont 350 enmoyenne par an. Donc plus de 1000étudiants ces trois dernières an-nées. C’est dire que nous sommes,pour l’heure, satisfaits de notre par-cours », s’est-il ensuite réjoui.

Créé en 2012, leCADanS est une association à butnon lucratif ayant pour but de vul-gariser à l’université, les dansesurbaines et les amener ensuiteauprès des jeunes. A ce jour,CADanS a trois clubs de danse,notamment le « Marvel DancingClub » de l’Université de Lomé, les« Wonders » et l’ «Imagine DancingClub ». Le Zook, la Tchatchatcha, leHigh Life, la Rumba, le Worls, laSalsa sont entre autres des dansesde couple enseignées par leCADanS.

Jaurès KINVI

C’est dans l’optique depermettre aux étudiants d’exprimerautrement leurs talents à travers ladanse que le Centre d’apprentis-sage de danse sportive (CADanS)ainitié depuis 2013, la « Semaine dela Danse ». Cette année, cet événe-ment annuel qui se célèbre parallè-lement à la traditionnelle « SemaineCulturelle » sur le campus universi-taire de Lomé était, le 11 mai der-nier, à sa cinquième Edition. Pour ceconcours de danse urbaine auquelseul le club Marvel Dancing, club del’Université de Lomé s’est engagé,les danseurs ont compéti dans qua-tre catégories de danses de société,notamment la Salsa, le Bachata, leKizonba et le Merengue. A l’arrivée,ils sont 13 danseurs, d’après le ver-dict du jury, à tirer leur marron du feu,à raison de trois danseurs par caté-gorie.

Composés d’une enve-loppe financière, des gadgets, desfoulards, des bons de restaurationet des abonnements de gymnase,ces prix ont été symboliquement re-mis aux récipiendaires le vendredi19 mai dernier sur le campus deLomé. « Notre objectif, en organisantce concours de danse urbaine estd’ancrer profondément et au fil desannées, la culture à l’université deLomé, puis amener les étudiants àse défouler et à se détendre par unemusique qui allie parfaitement ladanse et le sport. Ceci, dans un es-prit de cohésion », a notammentexpliqué Madoh Kokou Senyo, Pro-

Du 8 au 12 mai dernier, l’Université de Lomé a vibré auxrythmes de la traditionnelle Semaine Culturelle. Un événement dedistraction qui a tenu en haleine sur le campus de Lomé, le mondeuniversitaire. C’est également l’occasion choisie par le Centred’Apprentissage de Danses Sportives (CADanS) qui a organisé, pour lacinquième fois consécutive, son évènement annuel « la Semaine de laDanse ». Ce concours a consacré les meilleurs compétiteurs desdanses urbaines dont les prix leur ont été décernés le vendredi 19 maidernier.

«Semaine de la danse» à l’Université de LoméLe CADanS a primé les

lauréats des danses urbaines

Une récipiendaire recevant son prix

Prophète Céphas prêchant la parole de Dieu

Table d’honneur, José Kwassi Symenouh, PDG de ProtectriceAssurances (2ème à partir de la droite )

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FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017

Récépissé n°0317/16/05/2007HAACSiège social : Bd du 13 Janvier,Nyékonakpoè 06 BP. 60364 Lomé

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77777Sport

Gomido venait d’administrer unefessée de 11 buts à zéro au finalistede la coupe de l’indépendance,Maranatha de Fiokpo, la meilleureéquipe lors de la phase retour de lacompétition. Les messagers deFiokpo venaient ainsi de porterdeux messages lors de cette ultimejournée : celui du maintien dans lesmonts barba bassar et celui de larelégation dans l’antre du grandkloto.

Jusqu’à cette 26ème journée, lacompétition n’était pas exempte desoupçons. Beaucoup de matchessoulevaient des inquiétudes en cequi concerne leur dénouement quifrisait une sorte d’arrangement. Onévoquait les confrontations entreAnges de Notsè et Kotoko de Lavié,la confrontation entre l’As Otr etMaranatha ou encore le matchGbikinti contre le champion As TogoPort. Si la commission d’éthiques’était saisie du dossier Anges-

Football/ corruption à haute dose dans le championnat D1VVVVVoici le coici le coici le coici le coici le classement prlassement prlassement prlassement prlassement prooooovisoirvisoirvisoirvisoirvisoireeeee

Tous les yeux étaient rivés sur la 26ème et dernièrejournée du championnat national de D1 à l’issue duquel l’ondevrait déterminer les forces qui seront en présence pour leprochain exercice à 12. On était déjà sûr de voir l’As TogoPort rafler le titre tout comme Kotoko assuré de la relégation.Tout devrait se jouer en milieu de tableau où le maintienn’était pas encore assuré pour bien de clubs et ce fut lagrande attraction qui sera finalement sanctionnée par ungrand scandale de matches truqués…

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en main, faisaient du bruit à chaquebut inscrit par Gbikinti de Bassar.Le président du Comité exécutif dela FTF de loin a vécu le supplice et

qu’il fallait vite réagir pour devoirde vérité et pour rétablir l’ordredans la maison du football togolaisoù les actes de corruption sontlégion.

compétition mais pour la simpleraison que les auteurs ont été trahispar les actes.

On peut donc facilement

Kotoko, i l n’y avait aucuneinformation sur les autresconfrontations qui sont restées àl’étape des supputations. On en étaitlà quand ce dimanche 29 mai, lesnouvelles du stade de Bassaralertaient l’opinion. Gbikinti en lutteà distance pour le maintien avec

Scandale !

De mémoire de sportif , lechampionnat national de Footballde D1 n’a jamais enregistré un telscore. Le public peut crier scandalepas parce qu’il n’est pas possibleau cours d’un match d’inscrire aumoins 11 buts mais le simple fait quece qui venait de se passer estabscons. Gbikinti de Bassar qui,depuis la phase retour de lacompétition en 12 matches, a inscrit9 buts et en une soirée l’attaque selâche et plante 11 buts à une équipedu haut du tableau ? Ce qui peutparaître ridicule aussi est le faitqu’après avoir atteint le plafond des11 buts qui crucifiaient Gomido, ladéfense des messagers s’estréveillée pour ne plus encaisser. Iln’y a donc aucune explication àdonner à une tel le scène quidiscrédite toute la compétition aprèsle grand effort que l’Etat a fait pourpermettre aux clubs de descendredans l’arène. Heureusement que leComité exécutif de la FTF a compris

Le colonel passe à la vitesse decroisière

Déjà acculé dans la gestion de lasélection nationale, le colonelAkpovy que l’on voyait se remuer sur

son siège au stade de Kégué ledimanche dernier au fur et à mesureque les supporters, poste- récepteur

Lions et crucifié les Show Boysoccupent provisoirement la tête duclassement. Ils sont suivis des Lionsdu mont barba Bassar conduits parDaoune Boundou qui ont consentil’énorme sacrifice de violer 11 fois lacage des messagers. La dernièremarche du podium est occupée parles Anges d’Eric Gagou pris la maindans le sac par Jules Koudjodji etenfoncés sur les réseaux sociauxpar un ancien joueur de Tigre NoirZéphyr Gabiam Vieron.

Del-Jo

2016-2017 la commissiond’éthique de la FTF a à seprononcer sur deux dossiers quiincriminent trois clubs à savoirMaranatha, Gbikinti et Anges. C’estpour la première fois dans lechampionnat de D1 où les actesde corruption sont légion que lesquestions d’éthique reviennentau-devant de la scène. C’est aussiune première fois que desprésumés corrupteurs oucorrompus sont nommément cités,pas qu’il n’en a plus dans cette

n’a pas tardé à réagir. Dansl’émission panorama des Sports lelundi sur la TVT, il annonce lescouleurs et passe au premier actele lendemain à travers un courrierdans lequel le club Gbikinti deBassar et Maranatha de Fiokpo sontsuspendus de toutes activités de laFédération. Du coup, sur la saison

pour cette saison 2016-2017 sousréserve de la décision de lacommission d’éthique établir lepodium de la corruption.

Les Messagers de Fiokposous Gabriel Améyi, pour avoir enune seule journée de championnatfait d’une pierre deux coups, enprenant 11 buts pour sauver les

Il n’y a donc aucune explication à Il n’y a donc aucune explication à Il n’y a donc aucune explication à Il n’y a donc aucune explication à Il n’y a donc aucune explication àdonner à une telle scène quidonner à une telle scène quidonner à une telle scène quidonner à une telle scène quidonner à une telle scène qui

discrédite toute la compétitiondiscrédite toute la compétitiondiscrédite toute la compétitiondiscrédite toute la compétitiondiscrédite toute la compétitionaprès le grand effort que l’Etat aaprès le grand effort que l’Etat aaprès le grand effort que l’Etat aaprès le grand effort que l’Etat aaprès le grand effort que l’Etat afait pour permettre aux clubs defait pour permettre aux clubs defait pour permettre aux clubs defait pour permettre aux clubs defait pour permettre aux clubs de

descendre dans l’arène.descendre dans l’arène.descendre dans l’arène.descendre dans l’arène.descendre dans l’arène.

Du coup, sur la saison Du coup, sur la saison Du coup, sur la saison Du coup, sur la saison Du coup, sur la saison2016-2017 la commission2016-2017 la commission2016-2017 la commission2016-2017 la commission2016-2017 la commissiond’éthique de la FTF a à sed’éthique de la FTF a à sed’éthique de la FTF a à sed’éthique de la FTF a à sed’éthique de la FTF a à se

prononcer sur deux dossiers quiprononcer sur deux dossiers quiprononcer sur deux dossiers quiprononcer sur deux dossiers quiprononcer sur deux dossiers quiincriminent trois clubs à savoirincriminent trois clubs à savoirincriminent trois clubs à savoirincriminent trois clubs à savoirincriminent trois clubs à savoirMaranatha, Gbikinti et Anges.Maranatha, Gbikinti et Anges.Maranatha, Gbikinti et Anges.Maranatha, Gbikinti et Anges.Maranatha, Gbikinti et Anges.

L’équipe de Maranatha dont la défaite 11-0 sauve Gbikinti et punit Gomido

La formation de Gbikinti de Bassar qui s’est déchaînée lors de la dernière journée avec 11 buts inscrits

Anges FC de Notsè, soupçonné d’avoir corrompu certains joueurs de Kotoko de Lavié

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