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P O R T F O L I O

S O M M A I R E

CURICULUM VITAE 4-5

RÉHABILITATION URBAINE 6-9Ruijin (Chine) - Travail mené au sein de l’agence SZMEDI - 2014

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE 10-13Dugny (93) - Travail mené au sein de l’agence GELIN & LAFON - 2014

32 LOGEMENTS COLLECTIFS 14-17Seichamps (54) - Travail mené au sein de l’agence BAGARD & LURON - 2012

BUREAUX MÉDICAUX 18-21Epinal (88) - Travail mené au sein de l’agence BAGARD & LURON - 2012

MAISON DE RETRAITE 22-25Nancy (54) - Concours CNSA 2014

AUBERGE DE JEUNESSE 26 - 31Nancy (54) - Projet de fin d’études - Master Architecture & Culture constructive - 2013

IMMEUBLE DE GRADE HAUTEUR 32 - 35Nancy (54) - Master Verre, Design & Architecture - 2013

LABORATOIRE DE RECHERCHES 36 - 39Nancy (54) - Master Verre, Design & Architecture - 2013

LAMPE DE BUREAU 40 - 43Master Verre, Design & Architecture - 2013

STADE OLYMPIQUE 44 - 49Londres - Concours Acier 2012

PÔLE THERMAL 50 - 53Nancy (54) - Master Architecture, Histoire & Patrimoine - 2012

SALLE COMMUNALE 54 - 57Haumont-les-Lachausée (55) - Master Architecture, Histoire & Patrimoine - 2011

24 LOGEMENTS COLLECTIFS 58 - 61Nancy (54) - 2011

MAISON DES CHERCHEURS 62 - 65Nancy (54) - 2010

ORGUE HYDRAULIQUE (SCULPTURE URBAINE) 66 - 67Val d’Ajol (88) - Concours d’idée - Lauréat 3ème place - 2009

ÉCOLE MATERNELLE POUR ENFANTS MALVOYANTS 68 - 69Nancy (54) - 2009

MAISON INDIVIDUELLE ET HÉBERGEMENTS D’ARTISTES 70 - 71Villers-les-Nancy (54) - 2008

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Parcours2014 : Obtention du double Diplôme d’Etat en Architecture / Master Verre, Design & Architecture. à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy.2010 : Obtention du Diplôme d’Etudes en Architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy.2007 : Obtention du Baccalauréat général Scientifique (mention “assez bien”) au lycée Georges Colomb à Lure (70).

Concours2014 : Concours CNSA 2014, projet de maison de retraite à Nancy (54), projet non retenu.2012 : Concours Acier, projet de stade Olympique à Londres, projet non retenu.2009 : Lauréat de la 3ème place au concours d’idée «La Roue à Aube» organisée par la Mairie du Val d’Ajol (88).

Associatif2010 : Responsable communication au sein de l’Association GALA ARCHI de l’ENSAN.2008 - 2014 : Membre de l’Association Générale des Étudiants de l’ENSAN.

LogicielsAutoCAD, ArchiCAD, Vectorworks, Sketchup, Blender, Photoshop, Illustrator, InDesign, Artlantis Studio, Suite Office.

LanguesFrançais : Langue maternelleAnglais : Bon (parlé et écrit)Chinois : Notions

Centres d’intêretsVoyages (Chine, Birmanie, Thaïlande, Europe), Littérature, Cinéma, Sports (football, sports de raquettes, ski, randonnée, VTT), Musique, Design, Graphisme.

P E T I T H O R Y F L O R E N T

17 Boulevard du Parc70200 LUREFRANCE

MAIL : f.petithory@gmail.com

TÉL. : 06 78 47 06 49

Permis B

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Expériences 2015 - 2016 : CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE - en cours / BLP Architectes - REIMS - ESQ/AVP/PC - Construction d’un immeuble mixte (27 logements, bureaux, commerces) à Bezannes (51) - PRO - Réhabilitation d’un espace de dégustation pour une maison de champagne à Bouzy (51) - ESQ - Construction d’un théâtre de verdure à Reims (51) - ESQ - Maison individuelle à Bezannes (51) - DIAG - Restrcturation d’une clinique à Reims (51)

2015 : CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE - 6 mois / Thierry GHEZA Architecte - ECROMAGNY - FAISA - Réhabilitation d’une École / Mairie à Amance (70) - FAISA - Mise au norme PMR et incendie d’une maison de maître reconvertie en salle d’exposition à Lure (70). - FAISA - Construction d’une boulangerie à Plancher-Bas (70) - APD / DCE - Réhabilitation du «Café de la Mairie» de Melisey (70) - Concours pour la construction d’une école maternelle, primaire et périscolaire à Lure (70)

2014 : STAGE COMPLÉMENTAIRE - 4 mois / SMEZDI - SHENZHEN - CHINE - Esquisse pour un concours de réhabilitation urbaine du centre ville de Ruijin (Chine)

- Esquisse pour un concours d’aménagement urbain du nouveau quartier d’affaire de Changsha (Chine)

2013 - 2014 : STAGE DE FIN D’ÉTUDES - 4 mois / GELIN & LAFON - PARIS - APS / APD/ PC - Construction d’un conservatoire de musique à Dugny (93), conception de la façade en verre et en tôle pliée - FAISA - Projet de construction d’un programme mixte (logements, bureaux, maison médicalisée...) - Nevers (58)

2012 : STAGE COMPLÉMENTAIRE - 5 mois / BAGARD & LURON - NANCY - Esquisse pour un concours de bureaux pour un Service de Soins Infirmiers à Domicile à Epinal et Contrexeville. (88) - Esquisse pour un concours de 32 logements collectifs à Seichamps (54). - Visites de chantiers. - Participation aux différentes phases des projets en cours.

2012 : SENSIBILISATION À L’ARCHITECTURE / Collège de la Croix de Metz - METZ - Intervention dans un cours d’arts plastiques avec des classes de 3ème sur le thème du musée.

2011 : STAGE DE FORMATION PRATIQUE - 1 mois / Atelier GADBOIS – PARIS - APS – Réhabilitation de logements sociaux - Paris 15è. - PC - Restructuration d’une maison particulière - Noisy-Le-Grand. - Lancement et suivi des dossiers de candidatures de maîtrise d’oeuvre. - Travail sur le graphisme du site internet de l’agence.

2010 - 2011 : MONITEUR REPROGRAPHE / École d’Architecture de Nancy – NANCY - Maintenance des machines. - Aide aux étudiants dans leur démarche d’impression, de numérisation ou de reliure.

2009 : STAGE DE PREMIÈRE PRATIQUE - 1 mois / Alain DRAPIER Architecture – LURE - Relevé et mise au propre des combles du Lycée Professionnel Bartholdi - Lure. - Esquisse d’une extension de maison individuelle - Belverne. - Esquisse d’un bureau d’accueil pour un bâtiment administratif - Andelnans. - Visites de chantiers.

2008 : STAGE OUVRIER - 1 mois / BONTEMPI – LE VAL D’AJOL - Maçonnerie générale (ouvrier main d’œuvre).

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Rehabilitation urbaineR U I J I N ( C H I N E )

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T r a v a i l m e n é a u s e i n d e l ’ a g e n c e S Z M E D I

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Le concours consistait à réfléchir sur la réhabilitation du centre de la ville historique de Ruijin. C’est ici que Mao Zedong créa la République Soviétique Chinoise en 1931 et Ruijin est le point de départ de la Longue Marche de 1934. C’est donc une ville chargée d’histoire dans la culture chinoise qui reçoit un flot de touristes assez important chaque année.Le projet a été segmenté en trois parties en fonctions des caractéristiques du bâti existant. Le sud et le nord de notre zone d’intervention deviendront les pôles historiques, paysagers et culturels de la ville avec l’implantation d’un musée, la création d’un parc et surtout la rénovation et la mise en valeur d’un bâti chinois traditionnel.La partie centrale de la zone d’intervention se voulait comme une zone résidentielle et commerciale, comme une zone d’interaction entre locaux et touristes. Cette intervention est notamment marquée par la réhabilitation complète d’une rue orientée Est / Ouest dont le relevé des façades a permis d’établir différentes typologies de patrimoine que l’on a pu alors redéssiner.L’enjeu de ce projet était donc d’essayer d’identifier au maximum les différents patrimoines bâtis afin d’en imaginer le renouveau avec le plus de cohérence possible.

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Conservatoire de musiqueD U G N Y

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T r a v a i l m e n é a u s e i n d e l ’ a g e n c e G E L I N & L A F O N

M a s t e r V e r r e , D e s i g n & A r c h i t e c t u r e

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Mon stage, lié à mon master spécialisé dans le matériau verre, portait sur la conception de la façade de ce conservatoire dessinée comme une partition de musique en verre et en acier. Le but était donc de développer tout le potentiel de cette façade en travaillant sa conception dans le détail en parallèle du dévellopement logique du projet. Il s’agissait donc de réfléchir sur comment construire cette façade tout en incorporant les différentes contraintes constructives en essayant de ne pas trop s’éloigner de sa représentation un peu abstraite que peuvent être les images de concours.Tout en assistant le chef de projet sur la conception de l’édifice, je réalisais des expérimentations en plans, coupes, maquettes, modélisations pour essayer d’incorporer toutes les contraintes techniques (ouvrants pompiers, ventilation...) et pour définir les problèmes constructifs inhérents à la réalisation d’une telle façade. De nombreux tests on donc été effectué sur les ondes qui composent la façade, sur leur rythme, leur profondeur...afin d’établir une solution proche de l’image proposée en phase concours.

Détail en plan de la façade

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Détail en coupe de la façade au niveau de la rive

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32 Logements collectifsS E I C H A M P S

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T r a v a i l m e n é a u s e i n d e l ’ a g e n c e B A G A R D & L U R O N

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En tant que stagiaire au sein de l’agence Bagard & Luron, mon rôle pour ce concours a été de superviser notre travail avec celui de l’agance mandataire (Ott & Colin). J’ai donc pu avoir pour la première fois de réelles responsabilités dans une structure professionnelle tant au niveau de la conception du projet que de l’organisation même du concours et de son rendu. Le projet finira en deuxième position après le verdict du jury.Le projet se situe à Seichamps dans la banlieue proche de Nancy, il se compose de deux plots traversé par une venelle piétonne permettant un accès alternatif à la parcelle. Les deux plots sont reliés, au niveau R+1 et R+2, par des parcelles permettant de donner une unité à l’ensemble. La façade nord est rythmée par les cages d’escalier vitrées tandis que la façade sud s’anime grâce aux balcons filants et à ses brises soleil en bois venant perturber la linéarité de l’édifice. Le R+2 acceuille des T5 aux grandes terrasses qui, grâce à la transparence des cages d’escaliers, deviennent traversantes (comme l’ensemble des logements du projet) et attenuent le côté monolithique de ces 2 blocs. Le parking est placé en entrée de parcelle tandis qu’un espace commun paysager vient en aménager le fond. De plus les logements du RDC disposent tous d’un jardin privé au sud.

Elévation sud

Elévation nord

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Plan RDC

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Bureaux médicauxE P I N A L

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T r a v a i l m e n é a u s e i n d e l ’ a g e n c e B A G A R D & L U R O N

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Ce projet se situe à Epinal sur une parcelle avec deux caractéristiques importantes, un dénivelé par rapport au niveau de la rue et une végétation dense. L’édifice est construit sur pilotis afin de rattraper le niveau de la rue mais également pour permettre de disposer le parking sous le bâtiment pour limiter au maximum l’étalement sur la parcelle, permettant ainsi de conserver un maximum la densité de la végétation caractéristique sur cette parcelle. Les bureaux étaient prévus pour des infirmières exerçant à domicile. Deux accès ont donc été pensés, une passerelle accessible pour le public depuis la rue et laissant la vue sur le dénivelé et un escalier à colimaçon accessible depuis le parking. L’entrée employé permet de rejoindre le bâtiment rapidement depuis son véhicule et également d’accéder au circuit propre/sale indispensable au bon fonctionnment sanitaire d’un tel établissement. Sur toute la façade Est est créé un espace de détente au beau milieu de la canopée de la végétation conservée. L’édifice est donc inséré sur ce site avec le plus de précautions possibles par rapport aux caractéristiques de celui - ci et répond ainsi aux côtés atypiques de cette parcelle tout en lui donnant une vraie plus value d’usage.

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Elévation est

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Maison de retraiteN A N C Y

2 0 1 4

C o n c o u r s C N S A

e n g r o u p e a v e c C l a u d i e B L A Z E J C Z Y K

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Entre nature et santé, le site de Nancy Thermal nous est apparu dans de parfaites conditions pour concevoir une organisation innovante pour l’accueil collectif de personnes âgées.Tout d’abord, les personnes âgées résidentes au sein de l’établissement doivent avoir accès rapidement et sans difficulté à des espaces de soins et de vie collective adaptés.Pour une meilleure orientation au sein du bâtiment, l’établissement se tourne vers les différents espaces extérieurs autour desquels les secteurs (d’hébergement, de santé, de restauration, de vie sociale) viennent se regrouper.Pour des espaces sûrs et sécurisants, le projet prend comme point de repère la coupole de la piscine de Nancy Thermal ainsi que les deux patios afin de permettre une orientation facile pour les résidents. Cela permet un cheminement à travers le bâtiment autour des patios (facilitant ainsi le repérage des personnes âgées) et la lumière naturelle fait office de guide. De plus, cette transparence à travers l’ensemble du bâtiment permet une vigilance constante et une protection pour les résidents âgés pouvant être atteints de désorientation et de troubles du comportement.

Plan RDC

Plan R+1

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Auberge de jeunesseN A N C Y

P R O J E T D E F I N D ’ E T U D E S 2 0 1 3

M a s t e r A r c h i t e c t u r e & C u l t u r e c o n s t r u c t i v e

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Une auberge de jeunesse est une étape dans un voyage, un repère dans une ville qui peut nous être inconnue, elle est également un lieu de rencontre et de partage entre différentes cultures. C’est un espace cosmopolite appropriable par les différentes personnes qui y feront étapes. Cette notion d’étape induit une certaine perméabilité avec la ville, une réelle connexion avec l’espace public (créé ou existant) permettant un effacement des limites entre les occupants de l’auberge et la ville qu’ils seront amenés à pratiquer.L’édifice s’implante en forme d’équerre sur la parcelle triangulaire, un premier corps de bâtiment poursuit l’alignement sur rue et la perspective de la rue des Tiercelins alors qu’un autre vient se placer de manière transversale afin de dissocier deux espaces extérieurs, l’un créant un fond de parcelle pour les habitations de la rue des Jardiniers et l’autre offrant un espace public en relation avec l’auberge de jeunesse. Cet espace public s’enroule autour de l’édifice et trouve deux accès, un à l’Est permettant de desservir l’office du tourisme et un autre sous le bâtiment. Ce porche permet l’accès à l’auberge et fait office d’espace de transition entre la rue et l’édifice. Le rez-de-chaussée regroupe donc tous les espaces de vie commune de l’auberge (accueil, bar, espace d’informations, réfectoire) à l’exception de l’espace de détente se trouvant au R+1 en retrait par rapport aux chambres et séparé de celles-ci par une grande terrasse en surplomb par rapport à l’espace public. Cette organisation permet aux deux entités de cohabiter sans se gêner.Le palier du premier étage est une réelle rotule desservant l’ensemble du programme. Il permet d’accéder au corps des chambres, de s’en éloigner pour rejoindre l’espace détente par l’intermédiaire d’une galerie couverte en relation avec la grande terrasse en surplomb ou encore de rejoindre le rez-de-chaussée par la mezzanine du bar.

Plan RDC

Plan R+1

Plan R+2

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La volonté de travailler avec les flux d’air présents entre le Nord et le Sud a eu une influence très forte sur le dessin du projet. Qui dit flux d’air dit gaines, la question du passage de l’air d’une façade à l’autre s’est donc posée. On trouve alors deux types de prise d’air, un en façade Nord ponctuellement placées et matérialisé par des éléments en verre noir ajourés et un autre en façade Sud linéaire qui sont de simples ouvrants sur la peau extérieur de la double peau en verre. De plus un système de dalles alvéolaires et des gaines intérieures permettent de distribuer cet air via un système mécanique. On a donc une ventilation dynamique. D’un côté l’air passe par les dalles et permet soit d’apporter ou de retirer des calories selon la saison, et d’un autre côté, des VMC simple flux et des ouvrants intérieurs permettent le renouvellement de l’air tout en gérant les calories apportées ou retirées. En été, l’occultation de la façade Sud permet une dépression au niveau des ouvrants (qui eux ne sont pas occultés) et crée un effet venturi entraînant la circulation d’air frais venant du Nord et permettant de rafraîchir les dalles. Pour le renouvellement d’air, l’air chaud est extrait au Sud et remplacé par de l’air frais venant du Nord, les espaces au Nord sont renouvelés naturellement par des ouvrants. En hiver, L’air chaud contenu dans la double peau au Sud traverse l’édifice pour le monter en inertie.

Elévation nord

Elévation sud

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Revêtement de solChapeComplexe Isolant thermique + plancher chauffantIsolant thermique DalleLit de sableHérisson sous dalleTerre naturelleDouble vitrage isolantPoteau bétonRevêtement de solChapeIsolant acoustiqueDalle alvéolaireFaux-plafond BA 13 sur suspentes et railsVerre extérieur collé laqué noirProfilés aluminiumCirculation d’air Volet intérieur isolant GraviersMembrane d’étanchéité bituméeIsolant thermiqueDalle alvéolaireEnduit en sous face de dalleParement béton Gaine de prise d’air extérieurVitrage extérieur parecloséProfilés aluminium Béton désactivé Lit de sableConcassé stabiliséTerre naturelle

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3 2

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Dans une période ou le développement durable est une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, l’architecte se doit de se demander comment sa pratique peut contribuer à ce développement, ou plutôt comment faire pour qu’elle ne le desserve pas. L’architecture dite durable n’est pas seulement une « architecture écologique » permettant de réaliser des économies d’énergie grâce à des moyens techniques rapportés à un projet (forte isolation, énergie solaire…), c’est une réflexion globale sur le projet permettant une relation entre la technique, l’espace et l’environnement. Ces nouvelles données entrant dans le processus de conception de projet ne doivent pas être vu comme des contraintes mais comme une symbiose à imaginer au sein d’une architecture.Une conception simple intégrant dès le début du projet les facteurs techniques comme une réelle richesse pour le projet et non comme de vulgaires contraintes évitera d’éventuelles fioritures et aboutira à une architecture maîtrisée en osmose avec son environnement. La durabilité et la réciprocité sont des valeurs importantes d’une réflexion transversale entre technique, espace et environnement permettant au projet de s’établir comme un tout et non pas comme la résultante d’une addition de phases de conception décousues.

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Immeuble de grande hauteurN A N C Y

5 È M E A N N É E2 0 1 3

M a s t e r V e r r e , D e s i g n & A r c h i t e c t u r e

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Une tour étant un élément architectural plus que singulier dans la skyline d’une ville comme Nancy. Il n’était donc pas question de réaliser un objet issu d’un geste gratuit. Une recherche sur l’implantation de l’édifice sur la presqu’île a permis de figer cette position qui permet une cohabitiaition de la ville existante et de son éventuelle extension, des anciennes halles industrielles et des divers éléments paysagers, la tour se veut comme une jonction entre ces différents élements.Le travail sur la perception jour/nuit de cette entité m’a semblé primordial. L’édifice se lit, le jour, comme un volume simple, avec une trame structurelle simple. Mais le coulissement des espaces à l’intérieur de cette trame vient définir des jardins d’hiver, des espaces intermédiaires venant dilater la double peau à l’intérieur d’une volumétrie simple. Cette dilatation permet, la nuit, de lire l’édifice comme un élément complètement extrudée de manière aléatoire et ainsi de retourner complètement la perception de la tour que l’on peut avoir de jour.

Plan type

Plan RDC

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Cette tour est composée d’une structure relativement simple permettant sa modularié. En effet de longues poutres longitudinales reposant sur les deux noyaux verticaux supportent des poutres transversales reprises par des câbles sur la périphérie du plan. Une double peau ventilée donne à l’édifice son aspect et sa crédibilité thermique. La peau intérieure, isolée, varie dans la profondeur du plan et permet de créer ces espaces en renfoncement animant le plan ainsi que la vision de nuit. La peau extérieure, continue sur toute la hauteur du bâtiment permet de donner cet aspect sobre à l’édifice et de jouer avec les reflets du paysage pour fondre un maximum cette entité dans la skyline nancéienne.De plus cette dilatation à l’intérieur de la trame permet une modularité donnant au étages de bureaux une multiplicité d’aménagements, modularité renforcée par la présence de deux noyaux de circulations verticales permettant une flexibilité au niveau des parcours des usagers.

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DallageLit de sableConcassé stabiliséTerre naturelleRevêtement de solChapeComplexe isolant thermique + plancher chauffantIsolant thermique DalleLit de sableHérisson sous dalleTerre naturelleVEC ( Vitrage extérieur collé) Raidisseur en verreVitrage isolant 4/12/4

CâblesConsoles en acier

Revêtement de solChapeComplexe isolant thermique + plancher chauffantIsolant thermique DalleIsolant thermiquePlaque à enduire

Dalles sur plotsMembrane d’étanchéité bitumée Isolant thermiqueDalleIsolant thermiquePlaque à enduire

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Laboratoire de recherchesN A N C Y

5 È M E A N N É E2 0 1 3

M a s t e r V e r r e , D e s i g n & A r c h i t e c t u r e

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Plan RDC

L’édifice s’installe sur un carrefour de Nancy ayant une position d’entrée de ville et ne laissant guère de place au piéton. L’idée était donc de créer un espace d’interaction entre le piéton est le programme. Un projet vitrine a donc été imaginé, vitrine donnant depuis l’espace public (redonné aux piétons) sur une galerie d’exposition donnant elle même sur un jardin intérieur, image symbolique du travail de recherche effectué à l’intérieur du centre. Le projet est composé de trois entités, un édifice en forme de L venant délimité un jardin paysager et une esplanade qui se font face à travers l’édifice. Ce dernier s’installe donc comme une vitrine sur le jardin qui vient ainsi entrer en interaction avec l’esplanade au travers de l’édifice. De plus l’esplanade permet de redonner une dimension humaine à ce carrefour si peu hospitalier pour le piéton. L’édifice vient se retourner sur la rue du Tapis Vert et reprend l’alignement afin de poursuivre la perspective.La façade est composée de deux matériaux (du verre et de la tôle perforée) qui viennent participer à l’imbrication des volumes (celui donnant sur l’esplanade et celui donnant sur la rue du Tapis Vert) par un jeux de creux et de décalage. Cette dualité de matériaux permet également de créer un contraste entre l’opaque et le transparent afin de mettre en valeur cette continuité visuelle voulue entre l’esplanade et le jardin intérieur. Ce jeu de décalage se retrouve dans le travail sur la double peau qui permet par des variations d’épaisseur et de profondeur de créer une ventilation thermique à l’intérieur de l’édifice.

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Revêtement de solChapeComplexe isolant thermique + plancher chauffantIsolant thermique DalleLit de sableHérisson sous dalleTerre naturelleCaillebotisSortie puit canadien (entrée dans le jardin)DallageLit de sableConcassé stabiliséTerre naturelle

Revêtement de solChapeComplexe isolant thermique + plancher chauffantDalleFaux-plafond BA 13 sur suspentes et railsGraviersMembrane d’étanchéité bituméeIsolant thermiqueDalleFaux-plafond BA 13 sur suspentes et rails

Vitrage isolant 4/12/4VEC ( Vitrage extérieur collé) + raidisseurs aluminiumPanneau sandwichConsoles en acierBardage tôle perforée

Poteau béton Ø 20cm

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Lampe de bureau5 È M E A N N É E

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M a s t e r V e r r e , D e s i g n & A r c h i t e c t u r e

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Socle ventilé accueillant le système lumineuxProfilés aluminium + ruban L.E.D 12V + filtres rouge ou transparentCoque en verre (sablée sur la face extérieure)ElectrodesConducteur électriqueFeuille de verre thermoformée faisant usage de presse-papierRéflecteur en inox

1.2.3.4.5.6.7.

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La lampe millefeuille est un objet alliant la fonction de lampe de bureau et celle de presse-papier. Elle est composée d’un socle accueillant les composants électriques et lumineux, d’une coque en verre sablée et d’un élément “mobile” composée d’une feuille de verre thermoformée sur laquelle est placée un réflecteur en inox.Cette lampe a donc deux type d’éclairage, blanc (diffusé par le socle sablé et réfléchi par le réflecteur en ions) et rouge (diffusé par le socle et réfléchi par le papier).Le passage d’un type d’éclairage à l’autre est possible grâce à un système d’éléments conducteurs (deux petites barrettes dans le socle et une grande sur l’élément “mobile”) qui, lorsqu’ils rentre en contact grâce à une épaisseur minimale de papier déclenche le changement d’état de la lampe et dispense donc un signal fort qui indique qu’il est temps de faire du tri dans ses papiers en attente.

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Stade olympiqueN A N C Y

5 È M E A N N É E2 0 1 2

C o n c o u r s A c i e r

e n g r o u p e a v e c G u i l l a u m e C E C C H I NA d r i e n J A C Q U E YT h i b a u t R O S E T T E

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Construire un stade olympique pose toujours le problème de la pérennité d’un tel bâtiment. Mais il ne s’agit pas de pérennité au sens structurel : nous savons aujourd’hui construire en acier grâce à des techniques et des matériaux performants. La pérennité dont il est question est programmatique.

Le programme que nécessitent les jeux olympiques est, par définition, ponctuel. Or construire aujourd’hui une structure de cette taille pour un événement ponctuel sans prévoir son utilisation future n’a pas de sens. Nous nous devons de concevoir de manière durable. C’est pourquoi l’enjeu de départ du projet est la prise en compte de sa reconversion après les jeux olympiques. Nous proposons un stade de qualité, original, qui est pensé pour être transformé en cité de la musique. Cette contrainte initiale est justifiée, car elle s’inscrit dans une problématique actuelle de l’architecture, et nous évite de verser dans le formalisme pur comme certains le font trop souvent.

- Pourquoi choisir une cité de la musique comme programme de reconversion ?

Un stade olympique est un bâtiment gigantesque à grande capacité d’accueil. Sa transformation implique donc une nouvelle fonction à haute fréquentation et de typologie similaire : un bâtiment de spectacle. Mais puisque rien n’égale la taille d’un stade olympique, nous choisissons de créer plusieurs salles de concert regroupées au sein d’un complexe musical.

- Comment concevoir un stade olympique alors que nous prévoyons une cité de la musique ? En d’autres termes, comment éclater un bâtiment concentrique ?

La réponse que nous avons choisi est celle de la voute, en tant qu’élément unificateur. En effet, dès lors que nous nous trouvons en dessous, nous sommes réunis dans un même espace.

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Considérons le plan elliptique d’un stade olympique. Cette ellipse répond à une logique de focalisation centrale, de « regardants » et « regardé », c’est ce qui fait son unité. Plaçons ensuite une voute dans sa longueur pour accentuer cette logique. Puis, perturbons la voute : étirons-la jusqu’à ce que son épaisseur soit celle d’un fil. Etayons-la à ses extrémités de sorte que son déséquilibre ne la fasse pas s’effondrer.

Le lien que la voute créait au départ existe toujours, il est devenu la métaphore de deux poutres qui, l’instant d’avant, n’en faisaient encore qu’une. La structure, pourtant divisée, unifie l’espace. Elle anticipe la future ouverture transversale que subira le stade, une fois reconverti.

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Pôle thermalN A N C Y

5 È M E A N N É E2 0 1 2

M a s t e r A r c h i t e c t u r e , H i s t o i r e & P a t r i m o i n e

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Nancy thermal est un site majeur de la ville se trouvant dans un quartier en pleine mutation. Ce site est composé de trois piscines : la piscine ronde, la piscine olympique et la piscine extérieure. Les deux premières ont été construites au début du XXème siècle. En 1908, une source thermale est découverte sur ce site par l’architecte Lanternier, elle est inaugurée en 1909, lors de l’exposition internationale de l’Est de la France se déroulant dans le quartier. L’établissement est inauguré en 1913.Le projet est marqué par deux volonté fortes : créer un réel pôle thermal en proposant une extension et en regroupant l’ensemble des fonctions en une même entité et prolonger le parc St Marie, adjacent au site, afin d’appuyer la perspective proposée par ce parc.L’extension vient donc se placer devant la piscine ronde, elle relie celle-ci à la piscine olympique et permet de créer un réel complexe thermal/sportif. La circulation, organisée autour d’un patio permet de desservir soit les cabinets médicaux donnant sur rue, soit les nouveaux bassins thermaux, dont le plus grand vient s’installer dans l’axe de la piscine ronde et permet ainsi de créer un réel lien avec cette dernière.La galerie de la piscine ronde vient se prolonger dans un langage contemporain et vient se retourner derrière un volume plus bas, plus horizontal, sur la rue du sergent Blandan. Cette galerie est visible de l’intérieur comme de l’extérieur, elle permet de se guider comme une main courante se déroulant dans l’édifice.La piscine extérieure existante est déplacée pour laisser place à l’extension du parc St Marie. Elle est déplacée à l’intérieur de la nouvelle enceinte, enceinte soulignée par un alignement d’arbre créant un cône de vue sur la coupole de la piscine ronde depuis la rue Félix Faure.

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Plan RDC

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Coupe sur la piscine olympique

Coupe sur la coupole

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Salle communaleH A U M O N T - L E S - L A C H A U S S É E

4 È M E A N N É E2 0 1 1

M a s t e r A r c h i t e c t u r e , H i s t o i r e & P a t r i m o i n e

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Quand on entre dans l’église pour la première fois, on remarque tout de suite la présence de trois espaces clairement définis (l’entrée, la nef et le chœur). Mon intervention s’installe donc de manière à souligner la définition claire de ces espaces. La modularité a tout de suite été une solution qui m’as intéressé pour reconvertir une église en salle communale polyvalente. Deux éléments viennent donc s’installer sur les deux grands côtés de la nef. Leur dessin est basé sur le principe du «casier à bouteilles», c’est à dire un élément dimensionné de façon précise et permettant d’accueillir une fonction bien définie. Ces casiers peuvent donc accueillir des chaises, des tables et des supports d’exposition permettant différentes installations pour répondre aux différents besoins de la nouvelle fonction de l’édifice. Les casiers sont disposés pour occuper seulement la périphérie de la nef,l’espace central reste donc totalement libre et la lecture de l’espace initial reste intact.

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Réunion

Exposition

Messe

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Chaise encastrable dans la structure en casiersStructure en casiers compo-sés de profilés standardRangement diversTable encastrable dans la structure en casierPupitre support d’exposition

1.

2.

3.4.

5.

1

2

3

5

4

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24 Logements collectifsN A N C Y

4 È M E A N N É E2 0 1 1

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Plan type (cage d’escalier + 3 logements T4, T3 et T2)

Le projet s’installe dans un ancien site industriel au bord du canal aujourd’hui très fermé. Le plan masse s’organise autour d’un parcours séquencé jusqu’au canal. Ce parcours permet de relié la ville au canal mais également de hiérarchisé le domaine public vis à vis de l’accès au logement.Au rez-de-chaussée, quatre logements trouvent leur entrée indépendamment des deux halls qui permettent l’accès au reste de l’opération. Ces deux halls permettent également l’accès à la cour intérieure qui donne accès aux maisonnettes ouvrant sur le canal.Un étage courant est composé de six logements chacun (quatre en attique). Ces logements sont pensés afin d’optimiser les surfaces tout en conservant un maximum de fonctionnalité. En effet, les circulations sont organisés par des “meubles cloisons” permettant un déplacement fluide au sein de l’appartement tout en conservant une identité propre pour chaque pièce. De plus, dans chaque logement, la diagonale de l’entrée vers le salon s’ouvre sur une fenêtre d’angle afin de donner une réelle impression d’espace dès les premier pas dans le logements.La façade principale est composée d’un arrière plan de bois montant jusqu’à l’attique sur lequel se détache un premier plan de brique noire rappelant l’ancienne activité industrielle du site. La présence des jardins le long des maisonnettes permet à celle-ci de profiter d’un espace agréable mais également de donner un réel caractère paysager à la promenade le long du canal.

N

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LV R R LV

RLV R

R LV

R LV

R LV

R LV

R LV

N

Plan RDC

Elévation nord

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Maison des chercheursM E T Z

3 È M E A N N É E2 0 1 0

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Plan RDC

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Ma volonté première était de créer une nouvelle dynamique entre le bas du terrain et l’esplanade tout en donnant une direction vers le parvis de l’église. Le bâtiment est marqué par sa forme qui s’apparente à l’idée de chute en rapport avec la topographie du terrain et qui donne une dynamique au parcours tant intérieur que extérieur. Cette caractéristique, couplée à la gestion de la topographie, permet de créer des espaces très variés tant par leur volumétrie que par leur luminosité. Cette diversité d’espaces permet de donner une certaine énergie à l’ensemble, énergie qui me semble importante dans ce type de programme. De plus, le bâtiment n’est ouvert que sur une seule façade afin de permettre des cadrages forts sur le paysage mais également pour permettre une certaine intériorisation, importante dans le travail de recherche. L’escalier, lui, profite au maximum de la lumière croissante des sheds pour créer une réelle progression lumineuse et ainsi participer à la dynamique de l’espace intérieur.

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Orgue hydraulique

L E V A L D ’ A J O L

2 È M E A N N É E2 0 0 9

C o n c o u r s d ‘ i d é e L a u r é a t 3 è m e p l a c e

e n g r o u p e a v e c T h i b a u t R O S E T T E

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Dans la présentation du concours, il nous a semblé important de prendre en compte l’expression « mémoire de l’eau », et ainsi utiliser cet élément essentiel à l’histoire du Val d’Ajol. Ce que nous voulons proposer est quelque chose de ludique dans le sens où la population peut participer à cette machine ou du moins en profiter. C’est pourquoi l’idée abstraite d’un orgue qui fonctionne avec de l’eau et non de l’air nous a séduit. Il est à la fois question de « musique » et de structure mouvante et légère. La structure en elle-même se définit par un jeu sur la légèreté et une impression de déséquilibre des tuyaux propre à l’orgue. Sa forme rappelle celle de la roue à aubes par son rayonnement sans lui faire concurrence.L’objet est composé d’une structure primaire rationnelle et d’une secondaire aléatoire, toutes les deux identifiables. L’idée de légèreté est rendue possible par l’omniprésence de rotules, hormis en un point de fixation au sol, ainsi qu’un réseau aérien de câbles tendus. L’objet recherché répond à une volonté de légèreté donc, mais aussi de dynamisme ; le tout sans obstruer les vues sur la roue à aubes malgré sa proximité avec celle-ci. La structure secondaire est composée de tube plus petits venant rigidifier la structure primaire sans en altérer le dynamisme. Elle accueille un réseau de petites pompes appelées “pompes à bélier” qui permettent d’obtenir une fontaine animée de cliquetis métalliques et de jets d’eau aléatoires.

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Ecole maternelle pour enfants malvoyantsN A N C Y

2 È M E A N N É E2 0 0 9

e n g r o u p e a v e c C l é m e n t i n e H I T I E RM a r i e N O I R O T

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Le projet de l’école maternelle pour enfants malvoyants se situe rue de la Digue, à Nancy. Il est implanté sur un terrain de grande dimension, c’est pourquoi l’aménagement paysager ne se concentre que sur la moitié du terrain. Ceci laissant la possibilité de construire dans l’avenir sur le reste de la parcelle.Les enfants passent devant le potager lorsqu’ils empruntent le chemin menant à l’école. Des plantes de différentes senteurs interpellent leurs sens, dont ils auront besoin dans le bâtiment pour se guider.L’école, qui a pour forme un long rectangle, est orientée par rapport au nord. En effet, un shed est positionné sur toute la longueur du bâtiment et vient capter une lumière constante. Les enfants arrivent dans un bâtiment baigné de lumière naturelle, filtrée par un système de fermettes « ciseaux » apparentes. Les murs intérieurs et extérieurs sont composés de petits modules de maçonnerie (planelles) dont les couleurs forment un camaïeu de gris. Les fenêtres s’organisent dans un jeu de différents espacements et de différentes tailles pour rappeler la forme irrégulière du toit. Le toit unifie les deux ensembles autour du préau et vient couvrir celui-ci. Les pièces sont hiérarchisées par une hauteur sous plafond variable qui donne au toit un aspect de feuille de papier pliée, ce qui permet au enfants de se repérer dans l’espace en fonction de l’acoustique changeante de chaque pièce.

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Maison individuelle et hébergements d'artistesV I L L E R S - L E S - N A N C Y

2 È M E A N N É E2 0 0 8

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L’implantation a été définie par la présence d’une plateforme naturelle sur le chemin se trouvant sur la gauche de la parcelle. Le projet est basé sur un plan quasiment carré, il est organisé autour d’un patio permettant d’avoir un espace de détente à ciel ouvert à l’intérieur de la maison et d’apporter beaucoup de lumière à celle-ci. Toute la circulation est organisée autour de ce patio et les pièces cloisonnées viennent prendre la lumière de celui-ci en partie haute.Deux murs, aveugles, perpendiculaires à la pente, retiennent la terre et dirige le projet sur les deux grandes ouvertures du terrain. Ils se prolongent à l’extérieur de la maison pour venir soutenir des strates permettant de passer progressivement des plateformes extérieures à la pente naturelle extérieure.La toiture est composée de deux toits en pentes qui viennent offrir de grandes ouvertures sur le terrain pour les pièces comme les chambres , le salon, la salle à manger, la salle de répétition ou encore l’espace de travail. La direction du toit qui ouvre le bâtiment sur le haut du terrain est parallèle à la pente et permet d’effacer certains obstacles visuels à la vue sur ce terrain. L’autre toit à une direction opposée mais moins inclinée pour répondre à des questions d’usage (ne pas avoir de grandes hauteurs dans des pièces comme la chambre ou la buanderie).

P E T I T H O R Y F L O R E N T

17 Boulevard du Parc70200 LUREFRANCE

MAIL : f.petithory@gmail.com

TÉL. : 06 78 47 06 49