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Un supplément thématique de Smart Media Le chef cuisinier perpétue la tradition d’excellence de la dynastie Pic ANNE-SOPHIE PIC Interview VOTRE CORPS Manger sainement SE REPOSER Bien-être PLUS NATUREL Grâce au bio MAI 2015 FOCUS Nos cinq sens

Focus Nos cinq sens

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L'Hebdo

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

Le chef cuisinier perpétue la tradition d’excellence de la dynastie Pic

ANNE-SOPHIE PICInterview

VOTRE CORPSManger sainement

SE REPOSERBien-être

PLUS NATURELGrâce au bioMAI 2015

FOCUSNos cinq sens

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

Le secteur agroa-limentaire suisse se distingue par la

diversité et la qualité de sa production. L’exemple du prix Swiss Cheese Awards, organisé tous les deux ans, est à cet égard particulière-ment éloquent. En 2014, ce ne sont pas moins de 800 fromages, tous fabriqués avec du lait suisse de haute valeur, qui ont été soumis à l’appréciation du jury. Rappelons aussi que, dans la catégorie des fromagers, le champion du monde en titre est un Suisse. Pour emblématiques qu’ils soient cependant, les laitages ne sauraient faire oublier nos autres do-maines d’excellence. Ainsi, le concours Distisuisse a reçu cette année le nombre record de 481 eaux-de-

vie fines, qui n’ont rien à envier à la concurrence étrangère.

La recherche du goût s’accompagne d’une amélioration constante des processus de pro-duction. Ces dernières années, l’agriculture suisse a beaucoup avancé dans la protection de l’environ-nement et le bien-être des animaux : les émissions provoquées par l’épandage des engrais de ferme ont diminué considérablement en vingt ans, l’élevage s’est adapté aux besoins des dif-férentes espèces et environ trois quarts des animaux de rente peuvent sortir régulièrement en plein air.

Ces progrès sont le fruit de grands efforts accomplis par tous les acteurs du sec-teur agroalimentaire. De

toute évidence, la stratégie de qualité est payante. Il faut y voir aussi les effets d’une politique agricole conçue pour que l’écono-mie agroalimentaire soit en phase avec le marché. Par exemple, la sauvegarde des indications géographiques permet de protéger les produits traditionnels contre les imitations et les manipulations visant à tromper le consommateur. Par ailleurs, les produits innovants qui présentent un potentiel peuvent bénéficier de mesures de promotion utiles au pro-ducteur, pour le bien du consommateur.

Pour poursuivre sur cette belle lancée, nous de-vons optimiser sans relâche le cadre juridique dans lequel l’agriculture déploie

son activité. C’est pourquoi nous voudrions que l’agri-culteur soit encore plus à même de répondre aux attentes du consommateur. Nous l’y aidons dans toute la mesure du possible, afin que les produits de l’agri-culture suisse offrent une saveur durable. ■

EDITORIAL BERNARD LEHMANN

Les produits agricoles suisses: une saveur durable

Bernard Lehmann, directeur de l’Office fédéral de l’agriculture

04 Nutrition

05 Les produits responsables

06 Produits locaux

08 Interview: Anne-Sophie Pic

10 Le pays des produits biologiques

12 Bien-être

13 Expert Panel

14 Santé

Bonne

lecture!

William

Babakhian

Chef de projet

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Contenu:

Chef de projetWilliam Babakhian [email protected]

Country ManagerJeroen Minnee

Equipe éditorialeSMP

DesignSmart Media Publishing Schweiz GmbH

GrapismeAnja Cavelti

ImpressionSwissprinters AG

SMART MEDIASmart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médi-as suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

FOCUS NUTRITION

Selon certaines études cliniques, l’ail, le thé vert, le soya et l’épice curcuma posséderaient une grande quantité de composés an-ticancéreux, alors que le chocolat noir combattrait la dépression et augmenterait les facultés intellec-tuelles.

En 2013, The New England Journal of Medecine publie un article controversé qui prouverait que les flavonöides, molécules que l’on retrouve dans le cacao, le vin rouge et quelques fruits, auraient

des propriétés médicales afin de lutter contre la dégénérescence cognitive liée à l’âge. Le rapport ré-vèle également qu’il existerait une corrélation entre la consommation de chocolat au sein d’une popula-tion et son nombre de Prix Nobel. Info ou intox, la Suisse, grande dé-gustatrice des fèves, se classe pre-mière. Ces aliments dits fonctionnels sont également appelés «alicaments» naturels. À ne pas confondre avec les produits nutraceutiques - pour nutriments et pharmaceu-tiques - comme les suppléments alimentaires. La liste de ces «gué-risseurs», qui compte aussi l’huile d’olive, la tomate ou les baies, n’est pas approuvée par l’ensemble de la communauté scientifique. Cer-tains spécialistes restent sceptiques et craignent les comportements

extrêmes à l’image de certains régimes à la mode. «Il serait dom-mage de limiter sa consommation à certains vivres. Plus la palette de nutriments est variée au quoti-dien, mieux ce sera pour la santé. Il n’existe pas d’aliment miracle», estime Muriel Jaquet, diététicienne à la Société Suisse de Nutrition. Un avis partagé par Luc Tappy, profes-seur de la Faculté de biologie et de médecine de Lausanne. «Une ali-mentation saine et équilibrée main-tient les personnes en santé. Mais les ingrédients d’un met, quels qu’ils soient, ne guérissent pas les maladies.»

CROYANCES ANCESTRALES

Une affirmation contredite par nos ancêtres qui croyaient vivement à leurs effets curatifs. «Nos aïeuls tentaient d’utiliser les aliments

comme remèdes à tâtons, sans connaître réellement leurs proprié-tés chimiques. Et parfois de manière surprenante», explique Alexandre Wenger, professeur dans le cadre du programme «Médecine et Société» de la Faculté des sciences de l’Uni-versité de Fribourg, qui a organisé une exposition virtuelle sur les liens méconnus entre médecine et nutri-tion. Au Moyen-Âge, par exemple, les docteurs assuraient que le citron guérissait les infections rénales. Quant au poivre, selon le Trésor de la Santé, manuel médical datant de 1607, il venait à bout des fièvres intermittentes. Simple conviction ou dogme, les avis à ce jour restent partagés. Mais tous se rejoignent pour déclarer que le plaisir ainsi que la notion de partage à table, restent d’excellentes solutions pour vivre longtemps en bonne santé.

Certaines denrées alimen-taires auraient des vertus thérapeutiques. Il existerait des «remèdes» dissimulés dans nos assiettes. Entre croyances et sciences..

TEXTE JADE ALBASINI

Simple convic-tion ou dogme, lesavis à ce jourrestent parta-gés.

Aliments qui soignent le corps et l’esprit

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

DURABILITÉ

LES GRANDS CRUS DE JUS DE FRUITS SUISSES

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Un nuage d’énergie grise se cache derrière chaque bien de consommation. Les consommateurs suisses sont, en grande partie, attentifs à l’impact environnemental et social de la production des marchandises. Selon un étude menée par l’European Social Survey, 45% de la population privilégie les produits qui correspondent aux critères de développement durable et 31% boycotte ceux qui s’en écartent.

Ces dix dernières années, au sein des entreprises, la notion d’excellence à petit à petit remplacé le concept de qualité. Cette nouvelle défini-tion, plus globale, concerne les biens de consommation, haut de gamme, qui respectent les êtres humains et l’équilibre économique.

« L’excellence d’un produit dépend surtout de la qualité des relations humaines. Du producteur, au consommateur,

en passant par le distributeur, tous doivent être satisfaits de la qualité et du prix du pro-duit, explique Sofia de Meyer, fondatrice de l’entreprise de jus de fruits artisanaux natu-rels Opaline, basée à Orsières en Valais. Par exemple, nous payons nos matières pre-mières de manière équitable. Nous nous référons au prix du marché sans faire de spé-culation et tout le monde s’y retrouve. »

LE MARCHÉ HELV-ÉTHIQUE

La Suisse compte un grand nombre de produits respon-sables. Ils sont généralement

cantonnés au marché local. Les entrepreneurs éthiques privilégient les ventes directes et les marchés de la région pour écouler leurs produits. « Pour avoir un réel impact sur le développement durable, ses marchandises doivent être disponibles sur le mar-ché suisse.», précise Sofia de Meyer.

Pour s’introduire dans le marché national sans que les valeurs éthiques véhiculées par ses produits ne se perdent en cours de route, la start-up a adopté une stratégie. «Nous avons choisi des distributeurs spécialisés dans les produits

haut de gamme qui par-tagent nos valeurs, comme la maison BEVANAR avec qui nous travaillons depuis 2 ans. Les épiceries et les restau-rants avec qui ils travaillent sont eux-mêmes sensibles au développement durable.

Nous comptons sur eux pour transmettre la philosophie rattachée à nos produits», explique Sophie Schwery, responsable de la distribution et des ventes chez Opaline. L’entreprise Opaline, lauréate du Prix Suisse de l’Ethique en 2014, a tissé un tissu de relations étroites avec ses partenaires. Elle les implique régulièrement dans le déve-loppement de ses produits par le biais de dégustations ou de visite d’entreprise. Cet exemple reflète un nouveau business model dans lequel le goût des idéaux a remplacé l’odeur de l’argent.

Les produits respon-sables sont éthiques de la production à la distribution. Accéder au marché national, en préservant cette ligne philosophique, est un dé-fis pour les producteurs.

TEXTE SMP

L’éthique sans pépinsLa Suisse compte un grand nombre de produits responsables.

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

PRODUITS LOCAUX

En cinq ans, la part de marché des denrées régionales certifiées a aug-menté de 2,5%. Cet essor écono-mique est confirmé par les chiffres de la grande distribution. Pour exemple, en 2014, l’assortiment « De la région » a rapporté 870 millions de francs chez Migros, suivi par le nouveau label Coop "Ma Région" qui se développe en Suisse. La de-mande des consommateurs a, quant à elle, grimpé de 5%.

En misant sur leur caractère au-thentique, les produits du terroir se profilent comme une alternative sérieuse face aux marchandises in-dustrielles. «Les producteurs suisses doivent se concentrer sur le mar-ché local, voir national. Les petites surfaces de terrain à disposition li-mitent la production de masse. Les cultivateurs doivent donc prendre le chemin de la qualité et de la valeur ajoutée », analyse Christian Stauf-fer, Directeur du Réseau des parcs suisses.

UNE IMAGE POSITIVE QUI COLLE À

L’EMBALLAGE

Pour valoriser leur qualité, les pro-duits de la région peuvent compter sur un florilège de labels. Toutefois, les règles varient d’une appella-tion à l’autre. Par exemple, la zone

géographique ou le pourcentage de matière première locale utilisée peuvent varier. «Pour cette raison, les organisations suprarégionales suisses collaborent pour établir, des critères communs pour les pro-duits régionaux de toute la Suisse,», explique Elisa Domeniconi, res-ponsable de Pays romand - Pays gourmand.

Les exploitants locaux jonglent entre partenariats avec la grande distribution et vente directe: «15% de notre fromage à raclette AOC est écoulé par la Migros, mais la majo-rité des ventes de nos fromages d’al-page se fait directement sur place », commente Eric Debons, artisan membre de la fromagerie de Savièse.

Cette proximité entre les produc-teurs et les consommateurs permet d’établir une relation de confiance.

Selon Olivier Boillat, responsable communication au Concours Suisse des produits du terroir, consommer local, c’est créer des liens: « Les pro-duits du terroir suisses nous font voyager au travers des goûts, des cultures et du temps, à la découverte de l’autre, au travers des langues et des régions.»

Le Concours Suisse des produits du terroir allie la promotion de la qualité régionale et la proximité. A l’issue d’une dégustation à l’aveugle des 1'000 produits inscrits, les mar-chandises les plus goûtues seront parées des médailles nationales. Les curieux pourront découvrir de nou-velles saveurs et rencontrer les pro-ducteurs du pays sur le Marché des terroirs suisses les 26 et 27 septembre 2015 à Delémont-Courtemelon. www.concours-terroir.ch.

Les produits locaux séduisent de plus en plus de consom-mateurs. Cependant, face aux défis qui se présentent, les producteurs suisses ne peuvent pas se reposer sur leurs pommiers.

TEXTE SMP

Le goût du terroir gagne du terrain

La marque des produits et services suisses authentiquesLe signe distinctif de SWISS

LABEL est l’arbalète. L’origine de

SWISS LABEL remonte à 1917

(création de la «Semaine suisse»).

Protégée en Suisse et dans plu-

sieurs pays d’exportation impor-

tants, l’arbalète – véritable com-

plément ou alternative à la croix

suisse – représente la marque

«Suisse». Elle constitue un sym-

bole de qualité, de sécurité, de

sérieux et de fiabilité, tant pour les

entreprises que pour les consom-

mateurs. Et donc un avantage sur

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

INTERVIEW ANNE-SOPHIE PIC

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Votre père et votre grand père étaient deux cuisiniers étoilés très connus mais votre chemin n’était pas tout tracé puisque vous avez opté pour une autre formation. Avec le recul, pen-sez-vous que étiez née pour être chef?Je suis ce qu’on appelle dans le métier une autodidacte! J’ai d’abord fait une école de commerce. Mais quelques an-nées plus tard, j’ai réalisé que ma vie était aux côtés de mon père, dans sa cuisine, afin d’ap-prendre et de développer la marque Pic. La tradition fami-liale m’a rattrapée.

On vous surnomme la funambu-le des saveurs. Pourquoi res-tez-vous en équilibre? En cuisine, je suis toujours en mouvement, en quête

perpétuelle d’associations de saveurs inédites et difficiles. J’aime rechercher des goûts qui ne sont pas consensuels comme l’amer, l’acide, le fermenté, l’io-dé, le torréfié, le fumé… pour les apprivoiser. Cela impose une grande précision pour l’équilibre des plats et la justesse en toute chose.

Quelle est l’aspect le plus fasci-nant de votre profession?

Les rencontres! Les échanges avec les producteurs et la dé-couverte de nouveaux produits sont une infinie source d’inspi-ration.

Vous avez été élue “Chef de l’année” en 2007. Quel est l’un de vos secret concernant la cu-isine? Les associations de saveurs.

Est-ce que vos proches ont peur de vous inviter à diner chez eux par peur que vous n’aimiez pas?Heureusement non, j’apprécie les plats très simples mais sur-tout je me réjouis du moment de partage avec mes amis.

Comment a évolué l’industrie de la cuisine ces dernières années? Aujourd’hui, on constate une réel engouement du grand

Anne-Sophie Pic, sur le fil des goûtsLe chef cuisinier Anne-Sophie Pic, trois étoiles au Guide Michelin, per-pétue la tradition d’excellence de la dynastie Pic à Valence. La gastro-nome française se livre. Rencontre.TEXTE SMP FOTO DPP

En cuisine, je suis toujours en mouvement.

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

ANNE-SOPHIE PIC INTERVIEW

Clos Corbassières Valais aoc« Crus des Domaines » 2011

Domaine Tourbillon Valais aoc« Crus des Domaines » 2011

Heida du Valais aoc« Maître de Chais » 2013

Provins, à la pointe en matière de viticulture et d’œnologie, remporte 3 médailles d’or et 6 d’argent au

DECANTER WORLD WINE AWARDS 2015

Petite Arvine du Valais aoc« Les Titans » 2012

Défi Blanc Valais aoc« Les Titans » 2013

Petite Arvine du Valais aoc« Maître de Chais » 2013

Rouge d’Enfer Valais aoc« Maître de Chais » 2011

Grains de Malice Valais aoc« Maître de Chais » 2011

Réserve Rouge d’Enfer Valais aoc« Maître de Chais Réserve Spéciale » 2008

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public pour la cuisine, ce qui oblige l’industrie à progresser pour proposer une diversité de produits avec une qualité plus accrue.

Y a-t-il continuellement de nou-velles tendances à suivre?La gastronomie est une culture qui s’enrichit à chaque époque de nouvelles tendances. Elle innove mais sait garder en mémoire son patrimoine pour mieux le réinterpréter.

Vous êtes marraine de la fu-ture fête de la gastronomie en France sur la thématique du pain. Pouvez-nous nous révéler l’une de vos recettes

à partir de cet ingrédient indispensable de l’alimentation des français?Je ne peux absolument rien dé-voiler maintenant, encore un peu de patience. Mais il est vrai que le pain m’inspire énormé-ment.

Le 30 avril dernier, on vous a récompensé par le prix Fem-me et Entrepreneure Augie de la célèbre Culinary Institute of America. Etre reconnue par ses pairs, cela compte-t-il pour vous? Ce prix est une belle reconnais-sance du travail des femmes chefs et je souhaite le partager avec elles. ■

La gastronomie est une culture qui s’enrichit à chaque époque de nouvelles tendances.

Votre barbecue va atteindre des sommets. La marque PanoramaKnife existe depuis à peine 3 ans et elle a déjà trouvé une place honorable parmi les leaders des arts de la table. La particularité de ses couteaux et d’avoir une lame qui suit le profil des montagnes sur laquelle le nom des pics et leur altitude sont indiqués.Après les couteaux à pain et à fromage, voici les couteaux universels, déjà disponibles dans plus de 9 modèles, notamment le « Lac Léman » avec le Mont Blanc. Grâce à leur lame de 15 cm, les cou-teaux universels coupent parfaitement tout type de viandes.En plus des couteaux, Panoramanknife propose des produits périphériques : planches à découper, torchons, etc. Tout ce qu’il faut pour préparer un bar-becue réussi. Soyez prêts pour l’été et la saison des barbecues !www.panoramaknife.ch

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FOCUS BIO

La Suisse, le pays des produits biologiques

Les Suisses sont fiers de leurs agri-culteurs et des produits qu'ils fa-briquent. Et ils ont raison. Les pro-duits issus de l'économie agricole, animale et laitière de notre pays n'ont pas leur pareil sur le plan de la qualité. Les aliments «made in CH» jouissent d'une excellente ré-putation.

Ces dernières années, cette si-tuation a de surcroît entraîné un bouleversement social intéressant. En plus de la qualité, les consom-mateurs attachent de plus en plus d'importance au caractère naturel et régional des produits. La pro-duction durable et écologique est sur le point de devenir tendance, un

«must have». Les gros distributeurs ont donc adapté leurs gammes de produits et les restaurants misent également de plus en plus sur une cuisine saine à base d'une produc-tion proche de la nature.

UN NOMBRE CROISSANT D'EXPLOI-

TATIONS BIO

Les grossistes ne sont pas des cas isolés. Les producteurs, eux aus-si, ont réagi à cette demande en pleine évolution: aujourd'hui, en Suisse, 5979 producteurs agricoles travaillent selon les directives de Bio Suisse. C'est ce que révèlent les chiffres actuels de l'association faîtière des organisations suisses de l'agriculture biologique qui re-groupent plus de 90% des entre-prises bio de Suisse. Et leur nombre ne cesse de croître: rien qu'en 2015, 164 exploitations ont indiqué à Bio Suisse qu'elles souhaitaient se reconvertir. Ce genre de sur-faces agricoles a augmenté de 3000 hectares en 2014. En parallèle, les produits bio ont atteint pour la pre-mière fois une part de marché de 7,1% en 2014, ce qui représente un chiffre d'affaires de 2,207 milliards de francs, une valeur record.

«Pourtant, nous pensons que le potentiel de l'agriculture biolo-gique est loin d'être épuisé», ex-plique Stephan Jaun, responsable de la communication en entreprise de Bio Suisse. En effet, la demande ne cesse d'augmenter. Le défi de l'association consiste à faire en sorte que le nombre d'exploitations bio en Suisse continue de croître afin de répondre aux besoins des consommateurs. «C'est très impor-tant car nous voulons éviter que les distributeurs se rabattent sur les producteurs étrangers.»

PLUS D'INVESTISSEMENTS MAIS

AUSSI PLUS DE REVENUS

Mais en quoi une exploitation bio est-elle «bio»? Selon Stephan Jaun, le fil directeur est que «l'ex-ploitation soit - bons pour l'en-vironnement, bons pour les ani-maux et bons pour l'homme». Comment cela fonctionne-t-il? L'idée est de promouvoir les pro-cessus de vie naturels et de fermer de plus en plus les circuits des ma-tières. Pour les agriculteurs, cela pose un certain nombre de diffi-cultés car des produits de l'agri-culture traditionnelle leur sont

interdits, comme les aux pesti-cides synthétiques et aux engrais chimiques par exemple. Mais en harmonisant de manière optimale les plantes, les sols, les animaux et les individus sur l'exploitation, il est possible de vaincre ces obs-tacles. Grâce à une fertilisation organique, à une préparation des sols soigneuse et à l'abandon des pesticides cités précédemment, les agriculteurs bio accroissent la diversité des organismes et donc la fertilité de leurs sols. «C'est ce qui renforce le caractère durable et permet de produire des aliments qui ne sont pas uniquement bons au goût mais aussi bons pour la santé», explique Stephan Jaun. Ensuite, «il est plus facile de les vendre, ce qui améliore la rentabi-lité des exploitations.»

Vous en saurez davantage sur la manière dont les directives bio sont mises en œuvre en pratique dans l'interview de Claude Hürlimann, agriculteur bio, que vous trouverez sur la page suivante.

Sains, équitables, durables – ces caractéristiques jouent un rôle essentiel pour un nombre croissant de consommateurs en Suisse s'agissant des produits alimentaires. Le «bio» est pra-tiquement toujours synonyme de qualité et de santé. Mais, au fait, que signifie le label «bio» et qu'est-ce qu'il ne signifie pas?.

TEXTE MATTHIAS MEHL

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BIO FOCUS

Il est très attachés à ses bêtes. Claude Hürlimann gère en fa-mille une exploitation laitière sur sa domaine bio d’une sur-face de 70 ha à Damphreux et cultive également du blé. Sa ferme est grande: elle compte 55 vaches laitières et 45 bétail d’élevage. Et les vaches sont très productives: une vache donne 6000 kilos de lait par an.

Mais l’ agriculteurs ne s’intéresse pas uniquement à la productivité. «Nous avons toujours voulu que les bêtes de notre ferme aient une vie agréable», explique Claude Hürlimann. C’est l’une des raisons qui l’a poussé il y a tout juste 15 ans à passer au

bio. La reconversion a pris deux ans. «Les directives en matière d’élevage sont très sé-vères et mettent la protection des animaux et la qualité du produit au cœur des préoc-cupations», explique Claude Hürlimann. Pour que le lait produit par les vaches puisse obtenir le label de qualité «Bio», l’étable et le fourrage doivent satisfaire à des exi-gences extrêmement strictes. Pour les ruminants comme les vaches, l’alimentation doit être constituée à 100% de nourri-ture bio et aux moins en 90% de fourrage grossier comme l’herbe. L’étable doit être suf-fisamment grande pour que les bêtes soient le moins stres-sé possible et qu’il soit tenu compte de leur bien-être. Par ailleurs, les animaux sortent régulièrement aussi l’hiver.

LA CONFIANCE DES CONSOM-

MATEURS

Toutes ces conditions strictes sont toutefois payantes. Elles ont d’une part une in-cidence positive sur la qua-lité du produit, entraînent

un élevage respectueux de l’espèce et ont d’autre part, des répercussions financières posi-tives. Le marché laitier est ré-gulièrement soumis, en Suisse plus particulièrement, à une forte pression. Le label qualité «Bio-Bourgeon» est ici un fac-teur de vente supplémentaire. «C’est l’une des raisons pour laquelle je suis convaincus par le bio qui permet d’attester de

la qualité auprès des consom-mateurs», explique Claude Hü-rlimann. En 2000, lorsque avec sa famille il a décidé de passer au bio dans son exploitation, il régnait alors une grande confusion au sujet des produits animaux. «Les consommateurs ont commencé à attacher une importance grandissante à la qualité et nous répondons vo-lontiers à ce besoin.»

Claude Hürlimann est à la tête d’une ferme bio à Damphreux depuis 15 ans déjà. Cela fait de lui un expert chevronnés dans ce domaine. Il nous a expliqué pourquoi il avait fait le choix du «bio» avec tellement de conviction.

TEXTE ALEX ROBERT

Pour le bien des bêtes et des consommateurs

Les consom-mateurs ont commencé à attacher une importance grandissante à la qualité.

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

BIEN ÊTRE

La méditation «pleine conscience»

«Concentrez-vous sur votre res-piration mais ne changez pas son rythme», dit Ela Amarie d’une voix claire. Dans la salle, une dizaine de personnes méditent les yeux fermés. Les uns sont assis sur un cousin par terre en position tailleur, d’autres sur des chaises. Elles forment un grand cercle. A intervalle régulier, les ins-tructions de la formatrice rompent le silence. Nous sommes à Zurich dans une classe qui pratique la méditation «en pleine conscience», traduit de l’anglais «mindfulness meditation». La séance de méditation proprement

dite dure une vingtaine de minutes. Auparavant, Ela Amarie et les parti-cipants ont discuté du livre «Focus» du psychologue américain Daniel Goleman, le père de l’intelligence émotionnelle. Chaque mardi soir, des gens viennent à cette séance, qui dure environ une heure, appelée «ur-ban mindfulness meditation». «Il y a des réguliers, mais il y a toujours des nouveaux», précise la psychologue. Ce soir-là la majorité ce sont des hommes.

UNE TECHNIQUE POUR

VIVRE DANS LE «PRÉSENT»

La méditation en pleine conscience est une technique développée par le scientifique américain John Ka-bat-Zinn en 1979. Elle a maintenant des adeptes aux quatre coins du

monde. Selon des études, une pra-tique régulière permet notamment d'augmenter sa capacité de concen-tration, au travail ou dans sa vie quo-tidienne. « L’attention est comme un muscle que nous pouvons affûter. Et en développant notre concentration, nous vivons les moments présents plus pleinement», explique la forma-trice. Anne*, une des participante à cette séance, cherche à apaiser son an-xiété par la méditation en pleine conscience. «Cette pratique me dé-tend et je viens les mardi parce c’est plus facile d’exercer en groupe», ex-plique la trentenaire. Une pratique ré-gulière est nécessaire pour en récolter les bienfaits.

En se basant sur la méditation orientale, John Kabat-Zinn a aussi mis sur pied un programme appelé

«Mindfulness Based Stress Reduc-tion», destiné à réduire le stress. Ce MBSR est aujourd’hui enseigné un peu partout dans le monde et même dans certains hôpitaux. Aux Etats-Unis, Google a même dévéloppé un programme de méditation pour ses employés. Certains des participants dans la salle ont suivi ce programme de 8 semaines et viennent les mardi pour méditer en groupe. En Suisse, certaines assurances remboursent le MBSR. D’après le magazine «Time», le succès de la méditation et du MBSR, s’ex-plique en partie par le fait qu’il y a des preuves scientifiques de l’impact de la «pleine conscience» sur la santé et que le stress est un véritable fléau: 477 articles sur le «mindfulness» ont été publiés dans des revues scientifiques en 2012. En 2002, ils n’étaient que 52.

Un des moyens de réduire le stress et de développer la concentration est la méditation « pleine conscience».

TEXTE LASSILA KARUTA

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EXPERT PANEL

Pour la satisfaction du clientJean-René Germanier Jean-René Germanier Balavaud

Pascal OlivierResponsable de l’Antenne romande de Bio Suisse

Jakob Huber Delegierter des VR Gastroconsult AG

Quel est pour vous personnellement, le sens le plus impor-tant?

En tant que plus grande société de fiduciaire de l'industrie hôtelière et de la restauration en Suisse, il va sans dire que le sens du goût est mon véritable coup de coeur. Déguster les nombreux produits exceptionnels de nos clients est toujours un plaisir pour le palais et une révélation pour moi.

L’odorat et le goût. Ce sont les bases de mon métier Œnologue. Comme produc-teur de vin, vigneron, avec mon équipe, je déguste professionnellement chaque semaine un grand nombre de vins.

Les produits Bio Bourgeon redonnent le goût du vrai – ce n’est pas seulement notre devise, c’est ce que nous vivons, et c’est pourquoi il va de soi pour moi que le goût est le sens le plus important, suivi par l’odorat.

Qu'offrez-vous a vos clients / patients dans la domaine des Cinq Sens?

Nos services sont le conseil économique et fiscal, l'audit et la comptabilité. Donc, nous avons quelque chose pour l’ouïe et la vue; Nous faisons en sorte que nos clients voient directement les résultats de notre collaboration et nous construisons une relation de long terme avec eux.

Des vins du Valais qui se dégustent et se découvrent avec l’odorat et le goût. La vue joue aussi un rôle pour estimer la robe (couleur) d’un vin et sa maturité.

Bio Suisse distingue chaque année les aliments de qualité avec le Bourgeon Gour-met. A travers des analyses sensorielles on cherche les meilleurs jambons crus ou le pain le plus exceptionnel. Et il y a aussi chaque année le grand prix des vins bio qui décerne sa médaille d’or.

Comment vous démarquez-vous de vos concurrents ?

Grâce à nos statistiques sur le foncier et les exploitations dans notre industrie, nous offrons de véritables analyses comparatives. Une valeur ajoutée pour nos clients et un vrai plus par rapport à nos concurrents. Aussi, nos experts connaissent la CCT dans le secteur de l'hôtellerie comme le fond de leur poche.

Par un soin particulier à la finesse et l’excel-lence de nos vins. La dégustation des rai-sins mûrs et des moûts avant la vinification fait la différence. Tout se fait à la vigne.

Non seulement les produits Bio Bourgeon ne contiennent pas d’additifs chimiques, mais ils sont aussi produits de manière très durable. Par example nous accordons une grande importance au bien-être des animaux et aux relations commerciales équitables.

Quels sont vos projets futurs, vos nouveaux challen-ges ?

L’administrateur fiduciaire est responsable pour de plus en plus de domaines: fiscal, économique et succession. Nous accor-dons de fait une attention particulière au recrutement et à la formation de notre personnel.

Depuis quelques années nous cultivons une partie de notre domaine selon les méthodes de culture biologique. Notre challenge est de produire les meilleurs vins bio de Suisse.

Bio Suisse souhaite trouver de nouveaux producteurs – surtout en Romandie. Les conditions préalables sont bonnes car la reconversion au bio est très attractive pour les domaines de grandes cultures – et il y en a justement beaucoup dans nos régions.

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

Touchant plus de 10'000 personnes en Suisse, la sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux central, bloquant

une partie des ordres transmis par le cerveau. Si chaque patient est tou-ché différemment, les symptômes les plus fréquents sont les troubles de la vue et de l’équilibre, des parésies des membres, des troubles vésicaux et in-testinaux ainsi qu’un sentiment de très grande fatigue. On s’en doute, la sclé-rose en plaques change radicalement la vie d’une personne atteinte et de son entourage. Afin de les soutenir, il y a 55 ans, la Société suisse de la sclérose en plaques qui propose une multitude de prestations et d’offres a été créée. Et parce qu’il existe différents stades de la maladie, ses prestations s’adaptent, passant du conseil personnalisé concernant des sujets aussi divers et variés que les assurances sociales, le

travail, les vacances, les loisirs ou en-core la mise en place de groupe de sou-tien ainsi que l’organisation de cours et formations.

Comme en témoigne par exemple l’appel lancé sur Facebook par la So-ciété SEP qui s’est dernièrement ren-seignée auprès des personnes atteintes par la maladie, au sujet de leurs ex-périences dans les nombreuses ma-nifestations en plein air, tels que les festivals accessibles aux personnes en situation de handicap. Afin d’en savoir plus, vous pouvez consul-ter le site internet de la Société SEP www.sclerose-en-plaques.ch. C’est éga-lement sur ce site que l’on peut lire le magazine FORTE, édité par la Société SEP, qui fait la part belle à de nombreux

témoignages de vie, une façon plus personnelle de montrer comment la SEP se vit au quotidien. En parallèle, nous y trouvons aussi les prestations offertes par la Société SEP, l’occa-sion de faire d’une pierre deux coups comme nous le confirme Marie von Niederhausern, assistante en commu-nication à la Société SEP «Il y a un vrai besoin de sensibiliser le grand public à la sclérose en plaques, maladie qui reste encore méconnue en Suisse, si nos actions permettent de toucher le grand public nous sommes très satis-faits. Mais nous n’oublions pas que le but premier de la Société SEP est avant tout de venir en aide aux personnes at-teintes et à leurs proches, et c’est à quoi nous travaillons chaque jour.»

SANTÉ

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Vivre avec la sclérose en plaquesLa sclérose en plaques fait partie de ces maladies dont la simple évocation suscite l’empathie sans pour autant que l’on sache ce qu’elle représente réellement et comment elle se vit. Car si cette maladie reste à l’heure actuelle en-core incurable, elle n’empêche pas de vivre, bien au contraire. Comme le mentionne une personne at-teinte «la SEP ralenti le rythme… pas la vie !».

TEXTE SMP

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U n s u p p l é m e n t t h é m a t i q u e d e S m a r t M e d i a

DORMIR

Il n'est un secret pour personne qu'un sommeil réparateur est très impor-tant pour mener une vie la plus dé-tendue et la plus équilibrée possible. Tous les médecins le confirment. Pourtant, une enquête de «Haus und Heim» auprès de différentes designers d'intérieur a révélé que de nombreuses personnes accordent peu d'importance à leur chambre à coucher. «C'est juste pour y dormir»,

entend-on souvent. Une grande ar-moire est généralement installée auprès du lit et c'est tout. Il n'est pas rare non plus que la chambre serve même de débarras. C'est là que s'ac-cumule le linge propre en attendant d'être repassé, par exemple.

C'est un non-sens, clament les designers d'intérieur. La chambre à coucher remplit une fonction im-portante et c'est dans ce but qu'il faut aménager cet espace. Voici la recom-mandation des experts: tout com-mence, et ce n'est pas une surprise, par le lit. Faire des économies sur son dos est un mauvais calcul. Le degré de dureté du matelas est décisif pour que le sommeil soit vraiment repo-sant. Il doit être suffisamment mou pour que le corps puisse s'y enfoncer mais aussi suffisamment dur pour que la colonne vertébrale reste dans

sa forme naturelle de S. Il faut à tout prix l'essayer. Le sommier doit pou-voir se soulever au niveau de la tête et des pieds. Ceci permet de lire confor-tablement le soir. Il est déconseillé de regarder la télévision dans son lit car cela peut ralentir le processus d'en-dormissement. Et, selon le feng shui, aucun appareil électrique ne doit être branché dans la chambre à cou-cher. Le sommier doit également être équipé de lattes au niveau des épaules car c'est la partie qui s'affaisse le plus rapidement. Ceci permet de dormir sur le côté sans déformer la colonne vertébrale.

PLUS D'ESPACE DE RANGEMENT

Dans le cas idéal, il vaut mieux ran-ger ses vêtements dans une autre pièce. Ce n'est alors plus la peine d'installer d'armoire, ce qui libère de

la place pour décorer les murs avec des grands posters ou des couleurs. Il vaut mieux privilégier les tons calmes et chauds et éviter les couleurs vives. Ceux qui n'ont pas assez de place pour installer un dressing séparé doivent bien réfléchir à la taille et au matériau de l'armoire qu'ils vont choisir. Là aussi, mieux vaut éviter les économies inutiles. Les personnes qui sont prêtes à investir un peu d'argent choisiront une armoire de-sign afin de mettre la pièce en valeur. L'idéal est d'apposer un miroir sur un pan de l'armoire. Cela agrandit la pièce mais facilite aussi le choix des vêtements. Les systèmes d'armoire modernes, qui disposent d'un em-pilement de boîtes, permettent un rangement efficace. En effet, dans une chambre à coucher, mieux vaut éviter le linge qui «traîne».

CCP 10-10946-8 www.sclerose-en-plaques.ch

Un lieu de détente et de reposLa chambre à coucher est l'une des pièces les plus importantes et, paradoxalement, c'est elle qui est la plus négligée. Pourtant, il est facile de transformer une chambre en une véritable oasis de repos avec un minimum d'investisse-ment.

TEXTE RAINER HOFMANN

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«Bio signifie: produit dans le respect de la nature et des animaux»La famille de Christina de Raad Iseli a reconverti le domaine au bio en 2003. Le respect des directives bio est contrôlé chaque année. Cette maître- agricultrice fait partie du Comité de Bio Suisse.

Quelle est la surface de votre ferme bio et qu’est-ce que vous y produi-sez?Christina de Raad Iseli: Notre ferme bio compte 30 ha, soit un peu plus que la moyenne suisse. Elle est aussi très diversifiée: nous faisons d’une part des grandes cultures comme les len-tilles, les pois chiches, le lin, le sarra-sin, l’avoine et même depuis peu du quinoa. Nous avons aussi 12 vaches mères, un taureau, 200 poules pon-deuses et 350 poulets à l’engraisse-ment. Tous nos produits sont labelli-sés avec le Bourgeon de Bio Suisse.

Où peut-on acheter vos produits?Nous livrons à plusieurs magasins dans la région de Lausanne, par exemple à Volg, à des épiceries villageoises et bien sûr aussi à des magasins biolo-giques spécialisés. Nous avons aussi un magasin fermier en libre-service.

Depuis quand êtes-vous paysanne bio et pourquoi avez-vous recon-verti le domaine?Lorsque nous avons repris en 2003 la ferme de mes beaux-parents, nous l’avons directement reconvertie à l’agriculture biologique. Cela corres-pondait à notre conception de la qua-lité: produire le plus naturellement possible, sans intrants ni additifs chimiques – et bien sûr dans le plus grand respect des animaux.

Quel a été le changement le plus dif-ficile? La construction d’une stabulation libre pour les vaches mères.

Et qu’est-ce que vous y avez gagné?Les animaux en stabulation libre sont

beaucoup plus calmes. Cela influence positivement la santé des bêtes et la qualité de la viande, mais c’est aussi un avantage pour nous dans notre tra-vail avec les animaux.

Est-ce que le bio vous permet d’être plus indépendants sur le plan éco-nomique?Nous pouvons réagir directement aux besoins de nos clients et nous réalisons des prix justes, mais, en tant que paysans bio, nous devons nous conformer aux directives de la Berne fédérale.

Quel prix les produits bio ont-ils pour les consommateurs?Ils ont un prix approprié en fonction du travail et des frais de production. Avec l’aide de Bio Suisse nous expli-quons cela aux clients et ils sont en-suite prêts à nous payer le juste prix. Et en contrepartie nous pouvons vivre de notre travail.

Le bio est-il crédible?Nous avons chaque année un contrôle systématique que je trouve très précis et détaillé. Factures, bulletins de li-vraison, la production animale, les champs – tout est contrôlé. Ils font du bon travail.

DERNIÈRE PAGE

Christina de Raad Iseli (49 ans) gère avec sa famille un domaine agricole Bourgeon à La Sarraz.

Bio frais de la ferme

La famille de Raad Iseli transforme elle-même une grande partie de ses produits et les vend dans le magasin de la ferme. Ils vendent entre autres des lentilles, des meringues, de l’huile de lin et du jus de pomme. Les magasins des fermes bio de toute la Suisse se trouvent sur www.fermebourgeon.ch.

Le Bourgeon, une marque forte pour les paysans bio

Le Bourgeon est une des marques les plus connues et les plus crédibles sur le marché des den-rées alimentaires. Pourtant elle n’appartient pas à un grand groupe mais aux plus de 5800 producteurs biologiques suisses. Ce sont eux qui décident démo-cratiquement de l’avenir de leur marque au sein de leur Fédéra-tion, Bio Suisse. Ce qui a fait la force de la Suisse, la démocratie de base, est donc aussi la recette de la réussite du Bourgeon: les paysans bio décident eux-mêmes chaque année des éventuelles modifications du Cahier des charges du Bourgeon, ce qui a donné au fil du temps une régle-mentation qui va beaucoup plus loin que les directives bio de l’UE et de la Suisse – et qui apporte aux consommateurs chaque an-née davantage de prestations.www.bio-suisse.ch

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