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Formation continue Formation continue en en

Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

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Formation continue Formation continue enen

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Formation continue Formation continue enen

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Formation continue Formation continue enen

Chapitre 3

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Formation continue Formation continue enen

Chapitre 3

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La dystrophie myotonique de SteinertLa dystrophie myotonique de Steinert

Formation continue Formation continue enen

Chapitre 3

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La dystrophie myotonique de SteinertLa dystrophie myotonique de Steinert

présentation conçue parprésentation conçue par

Dr. Daniel F. SchorderetDr. Daniel F. SchorderetDivision de Génétique MédicaleDivision de Génétique MédicaleUnité de Génétique MoléculaireUnité de Génétique MoléculaireCHUV / LausanneCHUV / Lausanne

Formation continue Formation continue enen

Chapitre 3

vers 1.0f

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Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement

Nous allons passer en revue les points suivants:Nous allons passer en revue les points suivants:

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Historique

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Historique

années

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1886

Steinert : description de la maladie

Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial

Historique

années

Page 11: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

19111886

Steinert : description de la maladie

Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial

Greenfield : cataracte

Historique

années

Page 12: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

1911 19121886

Steinert : description de la maladie

Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial

Greenfield : cataracte

Curschmann : atteinte viscérale (atrophie tescticulaire, calvitie)

Historique

années

Page 13: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

1911 1912 19601886

Steinert : description de la maladie

Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial

Greenfield : cataracte

Curschmann : atteinte viscérale (atrophie tescticulaire, calvitie)

Vanier : forme néonatale

Historique

années

Page 14: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

1911 1912 1960 19921886

Steinert : description de la maladie

Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial

Greenfield : cataracte

Curschmann : atteinte viscérale (atrophie tescticulaire, calvitie)

Vanier : forme néonatale

Harley, Brook, Buxton et aldécouverte du gène

Historique

années

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Généralités:

- La maladie de Steinert est une myopathie héréditaire autosomique dominante touchant les deux sexes,- sa fréquence est d'environ 1/8'000 personnes- son gène se situe sur le chromosome 19 (q13.3)

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Cliniquement, on peut distinguer

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la formenéonatale

Cliniquement, on peut distinguer

Page 19: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

la forme adulte

la formenéonatale

Cliniquement, on peut distinguer

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la forme tardive

Cliniquement, on peut distinguer

la formenéonatale

la forme adulte

Page 21: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

la forme tardive

la formenéonatale

la forme adulte

début après 50 ans clinique peu symptomatique

souvent, on ne retrouve qu'une cataracte

Page 22: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

la forme tardive

la formenéonatale

la forme adulte

début après 50 ans clinique peu symptomatique

souvent, on ne retrouve qu'une cataracte

Page 23: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

la forme tardive

la formenéonatale

la forme adulte

début variable myotonie (poignée de main !)

fonte musculaire - régions temporales, - sterno-cléido-mastoidiens

faiblesse musculaire - ptose palpébrale

visage "coupé à la hache" insuffisance respiratoire troubles du rythme, bloc

hypogonadisme perte des cheveux cholèlithiase cataracte

EMG particulier

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la forme tardive

la formenéonatale

la forme adulte

début variable myotonie (poignée de main !)

fonte musculaire - régions temporales, - sterno-cléido-mastoidiens

faiblesse musculaire - ptose palpébrale

visage "coupé à la hache" insuffisance respiratoire troubles du rythme, bloc

hypogonadisme perte des cheveux cholèlithiase cataracte

EMG particulier

Page 25: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

la forme tardive

la formenéonatale

la forme adulte

forme gravissime début néonatal hypotonie importante facies peu expressif décès fréquent transmission mère-enfant uniquement

Page 26: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

la forme tardive

la formenéonatale

la forme adulte

forme gravissime début néonatal hypotonie importante facies peu expressif décès fréquent transmission mère-enfant uniquement

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Le diagnostic clinique repose sur

la présence d'une clinique évocatrice un EMG pathologique

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L'examen EMG

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EMG normal au repos

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EMG normal au repos

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EMG normal au repos

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EMG normal au repos

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EMG normal au repos

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EMG normal au repos

Page 36: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Que se passe-t-il si l'on donne une chiquenaude à une aiguille implantée dans un muscle normal ?

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Muscle normal

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Muscle normal

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Muscle normal

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Muscle normal

Page 41: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Muscle normal

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Muscle normal

Page 43: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Répétons cette analyse sur le muscle d'une personnesouffrant d'une dystrophie de Steinert.

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Muscle myotonique

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Muscle myotonique

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Muscle myotonique

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Analysons un muscle normal et un musclesouffrant d'une dystrophie de Steinert.

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Page 50: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Muscle normal

Muscle myotonique

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Muscle normal

Muscle myotonique

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Muscle normal

Muscle myotonique

Amplitude augmentée

Amplitude normale

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Muscle normal

Muscle myotonique

Relaxationrapide

Relaxationlente

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Les 2 caractéristiques électromyographiques sont donc :

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Amplitude augmentée

Les 2 caractéristiques électromyographiques sont donc :

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Les 2 caractéristiques électromyographiques sont donc :

Relaxationlente

Amplitude augmentée

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Page 58: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

1. Liaison au groupe sanguin Lutheran

Page 59: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 19

19

Page 60: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène

ApoC1

ERCC1

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Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène4. Affinement de cette région D195S63

D19S95

Page 62: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95

1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène4. Affinement de cette région5. Découverte d'une sonde polymorphique et d'une anomalie liée à la maladie de Steinert

pM10M6

Page 63: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.

Page 64: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.

10 Kb

9 Kb

Page 65: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.

10 Kb

9 Kb

Page 66: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.

10 Kb

9 Kb

Page 67: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Comme ces allèles sont hérités on observe dans la populationgénérale, des individus avecdes allèles 9/10 (1);

10 Kb

9 Kb

(1)

Page 68: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

10 Kb

9 Kb

(1) (2)

Comme ces allèles sont hérités on observe dans la populationgénérale, des individus avecdes allèles 9/10 (1); 10/10 (2);

Page 69: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

10 Kb

9 Kb

(1) (2) (3)

Comme ces allèles sont hérités on observe dans la populationgénérale, des individus avecdes allèles 9/10 (1); 10/10 (2); et 9/9 (3).

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Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Lorsqu'on pratique une analyse simi-laire chez un patient avec maladie de Steinert, on note que l'allèle 10 est plus grand. Cette augmentation de larégion peut être petite (qq centainesou importante, qq milliers de pb).

10 Kb

9 Kb

N Steinert

Page 71: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.

10 Kb

9 Kb

N Steinert

Page 72: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.

10 Kb

9 Kb

N Steinert

Page 73: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.

10 Kb

9 Kb

N Steinert

Page 74: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

19

ApoC1

ERCC1

D195S63

D19S95pM10M6

Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.

10 Kb

9 Kb

N Steinert

Page 75: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).

1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène4. Affinement de cette région5. Découverte d'un polymorphisme et d'une anomalie liée à la maladie de Steinert6. Anaylse moléculaire de cette mutation

Page 76: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 77: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 78: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 79: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 80: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 81: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 82: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 83: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 84: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 85: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 86: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).

.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....

Page 87: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,varie dans la population. Cette région est donc varie dans la population. Cette région est donc polymorphiquepolymorphique. . Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40. avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40.

Le gène MTPKLe gène MTPK

Page 88: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,varie dans la population. Cette région est donc varie dans la population. Cette région est donc polymorphiquepolymorphique. . Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40. avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40.

Le gène MTPKLe gène MTPK

55 < 40< 40

50%

Page 89: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,varie dans la population. Cette région est donc varie dans la population. Cette région est donc polymorphiquepolymorphique. . Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40. avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40.

Le gène MTPKLe gène MTPK

55 < 40< 40

50%

Page 90: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Lorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onLorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeatteint va de 50 à plusieurs milliers. atteint va de 50 à plusieurs milliers.

Le gène MTPKLe gène MTPK

Page 91: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Lorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onLorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeatteint va de 50 à plusieurs milliers. atteint va de 50 à plusieurs milliers.

Le gène MTPKLe gène MTPK

> 50> 50 > 1000> 1000

Page 92: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Lorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onLorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeatteint va de 50 à plusieurs milliers. atteint va de 50 à plusieurs milliers.

Le gène MTPKLe gène MTPK

> 50> 50 > 1000> 1000

Page 93: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement

Page 94: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

Page 95: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

La taille de la région instable

Page 96: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

La taille de la région instable

2 allèles de < de 50 triplets:

normal

Page 97: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

La taille de la région instable

2 allèles de < de 50 triplets:

normal

2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:

mutation

Page 98: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

La taille de la région instable

2 allèles de < de 50 triplets:

normal

2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:

mutation

1 allèle de < de 50 triplets:

Page 99: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

La taille de la région instable

2 allèles de < de 50 triplets:

normal

2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:

mutation

1 allèle de < de 50 triplets:

Analyse par Southern normale: normal

Page 100: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur

La taille de la région instable

2 allèles de < de 50 triplets:

normal

2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:

mutation

1 allèle de < de 50 triplets:

Analyse par Southern normale: normal

Analyse par Southern anormale:mutation

Page 101: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement

Page 102: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Corrélation géno-clinique

Les premières études montrent qu'il existe une corrélation directe entre la taille de la région instable et

• l'âge du début de la symptomatologie

• le degré de scolarisation

Page 103: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Hunter et al. ont analysé 106 patients qu'ils ont répartis selon la taille de la région variable du gène MTPK.

Page 104: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Hunter et al. ont analysé 106 patients qu'ils ont répartis selon la taille de la région variable du gène MTPK.

120-400 pbTaille < 1500 pb 1.5 - 3 Kb 3 - 4.5 Kb > 4.5 Kb

Page 105: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Hunter et al. ont analysé 106 patients qu'ils ont répartis selon la taille de la région variable du gène MTPK.

120-400 pbTaille < 1500 pb 1.5 - 3 Kb 3 - 4.5 Kb > 4.5 Kb

23 23 35 18 7Individus

Page 106: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Page 107: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Apparition des symptomesdès la naissance

Page 108: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Patients n'ayant présenté aucunsymptome durant leur vie.

Page 109: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Page 110: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Page 111: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Corrélation : Taille et Début de la maladie

n = 23120-400 pb

n = 23< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:

plus la taille est grande, plus le début de la maladie est précoce !

Age [ans]

Page 112: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Corrélation : Taille et Début de la maladie

n = 23120-400 pb

n = 23< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais

Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de

l'âge du début des symptomes

Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:

plus la taille est grande, plus le début de la maladie est précoce !

Age [ans]

Page 113: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du

degré de scolarisation

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé

Page 114: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du

degré de scolarisation

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé

Page 115: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du

degré de scolarisation

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé

Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:

plus la taille est grande, plus les problèmes scolaires sont importants!

Page 116: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du

degré de scolarisation

n = 23 patients120-400 pb

n = 23 patients< 1.5 Kb

n = 35 patients1.5 - 3 Kb

n = 18 patients3 - 4.5 Kb

n = 7 patients> 4.5 Kb

Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé

Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:

plus la taille est grande, plus les problèmes scolaires sont importants!

Page 117: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement

Page 118: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

• se déclare de plus en plus tôt

ou

• que la symptômatologie soit de plus en plus grave

Il y a phénomène d'anticipation lorsque, de générations en générations,une maladie

Page 119: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

• se déclare de plus en plus tôt

ou

• que la symptômatologie soit de plus en plus grave

Il y a phénomène d'anticipation lorsque, de générations en générations,une maladie

Page 120: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.

Page 121: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.

Exemple

Page 122: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.

Un individu présente une cataracteà l'âge de 70 ans.

Exemple

Page 123: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.

Un individu présente une cataracteà l'âge de 70 ans.

Sa fille présente une maladie de Steinerttypique avec début dans la trentaine.

Exemple

Page 124: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.

Un individu présente une cataracteà l'âge de 70 ans.

Sa fille présente une maladie de Steinerttypique avec début dans la trentaine.

Quelques années avant son diagnostic,elle a accouché d'un enfant qui est décédéd'une forme congénitale de maladie deSteinert.

Exemple

Page 125: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

Habituellement, l'analyse d'une telle famille se faisait de "bas en haut".La survenue d'un enfant avec maladie de Steinert congénitale faisait rechercher ce diagnostic chez sa mère, puis chez un des ses grand-parents.

Page 126: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

Habituellement, l'analyse d'une telle famille se faisait de "bas en haut".La survenue d'un enfant avec maladie de Steinert congénitale faisait rechercher ce diagnostic chez sa mère, puis chez un des ses grand-parents.

Il était donc tentant de parler d'un biais de recrutement.

Page 127: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le phénomène d'anticipation

Habituellement, l'analyse d'une telle famille se faisait de "bas en haut".La survenue d'un enfant avec maladie de Steinert congénitale faisait rechercher ce diagnostic chez sa mère, puis chez un des ses grand-parents.

Il était donc tentant de parler d'un biais de recrutement.

L'analyse moléculaire d'une telle famille montre pourtant que ce phénomèned'anticipation a une base moléculaire.

Page 128: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Exemple

Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple

1

2

3

Contrôle 1 2 3

9 Kb10 Kb

On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.

Page 129: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Exemple

1

2

3

Contrôle 1 2 3

9 Kb10 Kb

On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.

Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple

Page 130: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Exemple

1

2

3

Contrôle 1 2 3

9 Kb10 Kb

On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.

Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple

Page 131: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Exemple

1

2

3

Contrôle 1 2 3

9 Kb10 Kb

On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.

Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple

Page 132: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement

Page 133: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement

Il n'existe pas actuellement de traitement étiologique de la maladie.

Page 134: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement

Il n'existe pas actuellement de traitement étiologique de la maladie.

Mais le médicament de choix contre la myotonie est la mexilétine

Page 135: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement

Il n'existe pas actuellement de traitement étiologique de la maladie.

Mais le médicament de choix contre la myotonie est la mexilétine

D'autres médicaments comme la carbamazépine, l'acétazolamide, laquinine voir même la diphenylhydantoïne peuvent également avoir une action.

Page 136: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement symptômatique

Page 137: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement symptômatique

Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :

Page 138: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement symptômatique

Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :

- traitement chirurgical de la cataracte

Page 139: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement symptômatique

Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :

- traitement chirurgical de la cataracte- appareillage en cas de trouble du rythme cardiaque

Page 140: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement symptômatique

Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :

- traitement chirurgical de la cataracte- appareillage en cas de trouble du rythme cardiaque- administration d'hormones si nécessaire

Page 141: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

Page 142: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Page 143: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Il se base sur les faits suivants:

Page 144: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Il se base sur les faits suivants:

la maladie est autosomique dominante

Page 145: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Il se base sur les faits suivants:

la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible

Page 146: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Il se base sur les faits suivants:

la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible le diagnostic prénatal est possible

Page 147: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Il se base sur les faits suivants:

la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible le diagnostic prénatal est possible même s'il n'existe pas de corrélation directe avec

la taille de l'amplification lorsque celle-ciest faible, une forte amplification est associéeavec une maladie cliniquement évidente

Page 148: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Le traitement génétique

En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.

Il se base sur les faits suivants:

la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible le diagnostic prénatal est possible même s'il n'existe pas de corrélation directe avec

la taille de l'amplification lorsque celle-ciest faible, une forte amplification est associéeavec une maladie cliniquement évidente

Les bénéfices d'un diagnostic "négatif" (l'enfant ne sera pas atteint) ne sont pas négligeables.

Page 149: Formation continue en. en en Chapitre 3 Formation continue en Chapitre 3

Ce diaporama a été conçu avec l'aide financière de SERONO S.A.

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