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Argumentaire UMP - François Hollande en rupture avec les Français
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> ARGU FLASH < 29 mars 2013
FRANÇOIS HOLLANDE EN RUPTURE AVEC LES FRANÇAIS
1°) La gauche avait promis beaucoup de l’émission télévisée de François Hollande le 28
mars 2013 et pourtant que va-t-elle va changer pour les Français ? Rien.
Les Français attendaient deux choses :
� Un cap clair. Ils ont eu droit au laborieux service après-vente de 10 mois de politique
qui ont mis la France à genoux… François Hollande a parlé d’une « boîte à outil », mais
les Français n’ont pas besoin d’un bricoleur du dimanche, ils ont besoin d’un Président
avec une vision, du courage et des décisions.
� Des réponses concrètes sur leurs trois priorités :
• Le chômage : depuis 10 mois, ce sont plus de 1000 personnes qui perdent chaque jour
leur travail.
• Le pouvoir d’achat : pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat a baissé, à
cause du matraquage fiscal, comme l’a noté l’INSEE (-0,8% au 4ème trimestre 2012).
François Hollande annonce qu’il n’y aura plus de hausse d’impôts, mais n’exclut pas
de hausses de taxes et de cotisations, de qui se moque-t-il ? Il a parlé d’un déblocage
anticipé de la participation, c’est une tartufferie alors qu’il vient de doubler la taxe sur
l’épargne salariale ! En plus il veut remettre en cause l’universalité des allocations
familiales, c’est injuste. Pour François Hollande, c’est la même chose de gagner 2200€
nets quand on est célibataire ou quand on a trois enfants à charge. Il suffit d’envisager
la question du logement pour comprendre à quel point ce raisonnement est absurde.
Ce sont encore les classes moyennes qui sont ciblées.
• L’insécurité : si on compare les 10 premiers mois de François Hollande (mai 2012/
février 2013) à la période mai 2011/février 2012 : les atteintes aux biens ont
augmenté de près de 3%, les atteintes volontaires à l’intégrité physique ont
augmenté de près 5%, soit 73 849 victimes supplémentaires. Sa seule réponse a été
de supprimer les peines-plancher, mais il ne sait pas par quoi les remplacer. Qui peut
croire que c’est en baissant les sanctions qu’on va diminuer la délinquance ?
Sur aucun de ces sujets, il n’y a eu du nouveau sauf sur les retraites, il a convenu, après
l’avoir nié pendant des années, qu’il allait falloir travailler plus longtemps. Et il n’a pas
exclu la désindexation des pensions, c’est-à-dire leur baisse, il aurait été préférable qu’il ait
le courage d’assumer la fusion de tous les régimes avec un alignement du public sur le privé.
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François Hollande a expliqué qu’il ne fallait plus rien attendre de nouveau de lui. Il l’a dit :
« tout est déjà sur la table », la « boîte à outils est là »… On a l’impression qu’il dit aux
Français : « j’ai tout essayé de mon côté, j’ai fait tout mon possible maintenant, c’est à
vous de vous débrouiller… Moi, j’attends juste le retour de la croissance.»
C’est le pari de François Hollande : il mise tout sur une reprise de la croissance mondiale
avant la fin du quinquennat. Cela pose deux problèmes : il laisse les Français dans la crise et
si la croissance repart, nous risquons de rater le train de la reprise. Il y a quelque chose
d’assez désespérant pour les Français, dans cette incapacité à porter de grandes réformes et
à donner un cap.
2°) François Hollande doit changer de politique maintenant et arrêter de mentir aux
Français. Dans sa boîte à outils, il y a :
� Des emplois d’avenir coûteux, publics et précaires qui ne trouvent pas preneur ;
� Des contrats de génération qui ne seront que des effets d’aubaine ;
� La banque publique d’investissement qui n’est qu’un relifting bureaucratique de ce qui
existe déjà : il n’y aura pas un centime de plus pour les entreprises ;
� Le crédit d’impôt compétitivité qui est une usine à gaz, au financement hypothétique,
et dont le montant efface à peine les hausses d’impôts déjà votées pour les entreprises
Ce n’est pas avec ces petits outils qu’on va créer de la croissance et donc de l’emploi. Avec
cette politique, François Hollande ne peut pas inverser la courbe du chômage, il mène
l’économie française au collapse.
3°) Il doit abandonner tous les projets qui divisent et qui n’ont pas d’impact sur l’emploi
comme l’ouverture du mariage et de l’adoption pour les personnes de même sexe. Il faut
changer de politique économique et sociale. C’est urgent, la France ne peut plus attendre.
� D’abord, le coût du travail. A l’UMP, Nous proposons un mécanisme simple, immédiat
et d’ampleur : baisser de 10% les charges sociales, ce qui représenterait un choc de
compétitivité de 40 milliards d’euros, financé pour moitié par une hausse du taux
supérieur de TVA et pour moitié par une baisse de la dépense publique.
� Ensuite, il y a la surrèglementation du marché du travail. Le « choc de simplification »
de François Hollande est illusoire, il n’a pas été capable d’en citer un seul exemple. S’il y
a un choc de simplification à faire c’est sur le code du travail. Nous devons l’alléger
drastiquement (100 articles maximum) autour d’une idée simple : la loi ne comporte
que des grands principes essentiels de protection des salariés. Et pour tout le reste, il
faut renvoyer à la négociation entre partenaires sociaux, branche par branche ou
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entreprise par entreprise. Cette méthode serait très utile pour sortir des 35h et fixer la
durée du travail par entreprise. Par ailleurs, il faut :
• Un contrat de travail unique à durée indéterminé avec des droits progressifs qui
protège les personnes plutôt que les postes.
• Une refonte complète de notre justice prud’homale avec un objectif : pas de
contentieux qui ne soit réglé en moins de 4 mois.
• La suppression des effets de seuil qui entravent la progression des PME.
� Enfin, il y a la question du service public de l’emploi. Là encore François Hollande est
dans le flou total. Il faut :
• Renforcer l’accompagnement des demandeurs d’emploi.
• Revoir les règles de l’indemnisation chômage : pour inciter davantage au retour à
l’emploi et lutter contre l’assistanat.
• Mettre le paquet sur la formation des demandeurs d’emplois : seuls 10% sont en
formation alors que tous reçoivent une indemnité. C’est la responsabilité de l’État de
leur proposer une formation, mais en contrepartie, ils auraient l’obligation de
prendre un emploi qui correspond à cette formation. C’est la logique droits/devoirs.
Il faut aussi développer l’apprentissage, comme l’ont fait les Allemands.