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Théâtre PAROLES EN STOCK avec Laurence Vielle vendredi 20 mars 2009 - La Chapelle du Grand T en co-réalisation avec la Maison de la poésie
Théâtre SCANNER Pièce pamphlétaire pour trois films et sept acteurs d’après l’œuvre critique et cinématographique de Guy Debord Conception, réalisation et mise en scène David Ayala du mardi 24 au jeudi 26 mars 2009 - Théâtre universitaire de Nantes
Théâtre JE TREMBLE (1 et 2) texte et mise en scène Joël Pommerat du mardi 24 au vendredi 27 mars 2009 - Le Grand T
LiliomL e s p r o c h a i n s r e n d e z - v o u s d u G r a n d T
du mercredi 18 au vendredi
20 mars 2009
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Au Grand T
Le Grand T le site, informez-vous : www.legrandT.frLe Grand T le blog, laissez vos impressions : blog.legrandT.fr
LIBRAIRIE
Ouverte avant et après chaque représentation ainsi que pendant les entractes, vous y trouverez : textes de théâtre, romans, biographies, revues culturelles…
RESTAURANT
Le Cou de la Girafe vous propose une cuisine familiale traditionnelle, avant chaque représentation (sauf les samedis et dimanches) et à l’heure du déjeuner du lundi au vendredi.Réservation possible au 02 51 81 98 26.
LE BAR
Il vous accueille avant et après chaque représentation. Possibilité de restauration légère.
TRANSPORT
Sur présentation de votre billet, vous bénéficierez gratuitement, le soir de votre spectacle, des trans-ports de la TAN (validité 2 heures avant et après la représentation), y compris pour les spectacles présentés au T.U. À la fin de chaque soirée au Grand T, un bus spécial assure une liaison avec le centre de Nantes.
Le personnel d’accueil du Grand T est habillé par Marie Rebérat.
Ferenc MolnárDramaturge et romancier hongrois, Ferenc Molnár (alias Ferenc Neumann ; Budapest, 1878 - New York, 1952) naît dans une famille cultivée de la bourgeoisie israélite hongroise. Après des études de droit à Budapest et à Genève, il fréquente les milieux artistiques, journalistiques et littéraires. Il publie des poèmes, des nouvelles, des romans.En 1907, son premier roman Les Garçons de la rue Pál est un succès public, mais très vite il écrit pour le théâtre : entre 1907, date de la création de sa première pièce, Le Diable, et 1933, il publie une trentaine de pièces qui le font connaître dans le monde entier. Liliom, la plus représentée, est créée pour la première fois en Allemagne par Max Reinhardt. La pièce connaîtra trois adaptations cinématographiques, notamment en 1934, par Fritz Lang, avec Charles Boyer. En 1944, Rogers et Hammerstein en feront la comédie musicale Carousel.Au début de la Seconde Guerre mondiale, Ferenc Molnár se réfugie en Italie puis à New York où il meurt le 1er avril 1952.
Frédéric Bélier-GarciaAvant même sa nomintion comme directeur du Centre dramatique national des Pays de la Loire en 2007, il comptait parmi les « sociétaires » du Grand T avec ses mises en scène de Hilda, La Ronde, Le Mental de l’équipe et, la saison dernière, La Cruche cassée de Kleist.On le retrouvera d’ailleurs la saison prochaine avec Yaacobi et Liedental de Hanokh Levin.Il a aussi signé de nombreuses mises en scène d’opéra, notamment Le Comte Ory de Rossini pour Angers Nantes Opéra et prépare La Traviata de Verdi pour Les Chorégies d’Orange en 2009.
de Ferenc Molnár
Liliom ou la vie et la mort d’un vaurienLégende de banlieue en sept tableaux de Ferenc Molnár
mise en scène Frédéric Bélier-Garcia traduction Kristina Rady, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas scénographie Sophie Perez et Xavier Boussiron lumière Patrice Trottier costumes Elisabeth Tavernier son Bernard Vallery maquillage Catherine Nicolas collaboration artistique Caroline Gonce
avecRasha Bukvic, Eve-Chems de Brouwer, Etienne Fague, Yvon Lapous, Denis Marçais, Agathe Molière, Teresa Ovídio, Christophe Paou, Agnès Pontier, Pierre Rochefort, Stéphane Roger
Production Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de la Loireavec le soutien du Jeune Théâtre National
Une fable foraineJ’aime dans Liliom cette féerie de banlieue, à la fois naïve et brutale…J’aime ses scènes très précises comme prises dans la stupeur du fantasme, et la houle vague semblant surgir de l’imagination « primitive » de ses protagonistes qui emporte tout dans un torrent tragique.Mon souhait est de mettre en scène cette fable foraine dans une faconde contemporaine, tout en respectant (ce qui suscita mon désir premier pour cette œuvre) le voyage que la pièce suggère des manèges de nos enfances aux terrains vagues de nos errances en passant (bien sûr) par le paradis…Je voudrais mettre en scène une odyssée à la fois simple et spectaculaire du temps présent qui pourrait « presque » être racontée par (et pour) un enfant turbulent.C’est un spectacle pour onze comédiennes et comédiens, beaucoup de musique et pas mal de bruit, du théâtre grand format imaginaire.
Frédéric Bélier-Garcia
L’auteur à propos de LiliomMon but était de porter sur scène une histoire de banlieue de Budapest aussi naïve et primitive que celles qu’ont coutume de raconter les vieilles femmes de Josefstadt. En ce qui concerne les figures symboliques, les personnages surnaturels qui apparaissent dans la pièce, je ne voulais par leur attribuer plus de signification qu’un modeste vagabond ne leur en donne quand il pense à eux.
Durée du spectacle 2h sans entracte
Liliom est publié aux Éditions Théâtrales
C’est pourquoi le juge céleste est dans Liliom un policier chargé de rédiger les rapports, c’est pourquoi ce ne sont pas des anges, mais des détectives de Dieu qui réveillent le forain mort, c’est pourquoi je ne me suis pas soucié de savoir si cette pièce est une pièce onirique, un conte ou une féerie, c’est pourquoi je lui ai laissé ce caractère inachevé, d’une simplicité statique qui est caractéristique du conte naïf actuel où l’on ne s’étonne sûrement pas trop d’entendre le mort se remettre soudain à parler. Mais on pourrait débattre du droit de l’auteur à être primitif sur scène. Les peintres ont ce droit, de même que les auteurs qui écrivent des livres. Mais l’auteur peut-il, a-t-il le droit d’être naïf, puéril, crédule sur scène ?A-t-il le droit de nous plonger dans la perplexité ? A-t-il le droit d’exiger du public qu’il ne pose pas de question du type “Ce conte est-il une rêverie ?” “Comment un homme mort peut-il revenir sur terre et vaquer ici à ses occupations, faire quelque chose ?”Tout un chacun a déjà vu au moins une fois dans sa vie une baraque de tir dans le bois en bordure de la ville. Vous souvenez-vous à quel point tous les personnages sont représentés de façon comique ? Le chasseur, le tambour au gros ventre, le mangeur de Knödel, le cavalier.Des barbouilleurs misérables peignent ces personnages conformément à leur façon de voir la vie, je voulais aussi écrire ma pièce de cette manière. Avec le mode de pensée d’un pauvre gars qui travaille sur un manège dans le bois à la périphérie de la ville, avec son imagination primitive. Quant à savoir si on en a le droit – je l’ai déjà dit : cela reste à débattre.
Ferenc Molnár (traduction Niki Théron)