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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE N°35 - Décembre 2014/Janvier 2015 ISSN 1967-0303 - 8.00 Efficacité énergétique : Servivap, acteur « vert » de la performance énergétique Prescripteurs : alBdo : la performance énergétique ne se résume pas à un calcul thermique ! Formation : Weishaupt : la performance passe obligatoirement par la formation Réglementation : Audit énergétique des entreprises de plus de 250 personnes Dossier - Eau : qualité et économie Voir page : 11

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GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE

N°35 - Décembre 2014/Janvier 2015ISSN 1967-0303 - 8.00 €

Efficacité énergétique :Servivap, acteur « vert » de la performance énergétique

Prescripteurs :alBdo : la performance énergétique ne se résume pas à un calcul thermique !

Formation :Weishaupt : la performance

passe obligatoirement par la formation

Réglementation :Audit énergétique des entreprises

de plus de 250 personnes

Dossier - Eau : qualité et économie

Voir page : 11

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Magazine FilièreProsommaire

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Grafik Plus - 14, rue Montgolfier / 93110 - Rosny-sous-Bois.

© La reproduction et l’utilisation, même partielle, de tout article(communications techniques, documentations) extrait du magazine“filière pro” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé dereproduction mécanique, graphique, chimique, optique,

photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,…Toute demande d’autorisation pour

reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication.

5 Édito

6 Actualités de la profession6 Atlantic fait le pari de l’hybride

7 Bosch et Elm Leblanc unissent leurs forces commerciales

8 Vasco investit en France

8 Qualibat atteint 20 000 RGE

9 Nouveau centre de logistique pour Delta Dore

9 Document de référence sur l’installation d’un poêle à granulés étanche

10 La parole à…10 Activité entretien-amélioration : premiers enseignements du baromètre Boréal

12 Rénovation12 Solaire : gaz naturel et énergie solaire, performance énergétique

et respect de l’environnement

13 Fournisseurs d’énergie13 Crépito : un troisième site de production pour la bûche Premium

14 Efficacité énergétique14 Servivap, acteur « vert » de la performance énergétique

16 Fabricants16 Dinak innove en livrant ses clients sous 48 heures !

18 Flamco attaque le marché des préparateurs et ballons de stockage par le haut

19 Négociants19 TCA : recherche, fabrication et distribution sont indissociables !

20 Prescripteurs20 alBdo : la performance énergétique ne se résume pas à un calcul thermique !

21 Installateurs21 Loïc Berthelot : un plombier connecté !

22 Solution technique22 Alimentation en pieuvre mode d’emploi

24 Dossier24 Eau : qualité et économie

28 Formation28 Weishaupt : la performance passe obligatoirement par la formation

30 Réglementation30 Audit énergétique des entreprises de plus de 250 personnes

32 Reportage32 Dovre : les poêles et les inserts gaz naturel ont tout pour étonner !

34 Dru : poêles et inserts gaz naturel apportent une nouvelle dimension au confort

36 Chantier36 Presto équipe les sanitaires du nouveau stade Vélodrome de Marseille

37 Une installation en toute simplicité, dans les règles de l’art

38 Produits 38 Ferroli ne vend que ce qu’il fabrique !

39 Giacomini : un module d’appartement assurant la production d’ECS

40 Roth lance la première régulation certifiée pour ses planchers chauffants

41 PCMB : des fluides en lien avec les enjeux actuels

42 PAC Aquarea All In One de Panasonic : elle a tout !

43 Rubrique produits :43 Les nouveautés des fabricants

46 Agenda et index46 Index entreprises et organismes cités

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Ce numéro comporte un supplément joint au routage

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EditoQualité et consommation de l’eau : Profluid s’engage !

L’eau potable est un bien rare et inégalement réparti. Sa distributionentraîne d’importantes consommations d’énergie : traitement, distribution viades systèmes de pompages, puis assainissement avec, outre des pompes, descompresseurs et des agitateurs… Eau et énergie sont donc intimement liées etla profession travaille avec les pouvoirs publics pour maîtriser à la fois lesconsommations et la qualité de l’eau.

C’est essentiellement à travers la réglementation que des mesures sontprises pour garantir aux consommateurs l’innocuité des produits en contactavec l’eau potable (pompes, robinets, vannes…) ; ainsi, les attestations deconformité sanitaire (ACS) délivrées par les laboratoires habilités garantissent-elles la qualité sanitaire des produits en contact avec l’eau potable. Ces ACSsont obligatoires pour tous les produits commercialisés en France destinés àêtre en contact avec l’eau potable.

Par ailleurs, les économies d’eau possibles au point de puisage sont un sujetphare, aussi bien pour les fabricants et les utilisateurs que pour les pouvoirspublics, à Bruxelles. Les robinets sanitaires font l’objet d’une étude dans le cadredes directives Écodesign et Étiquetage énergétique, qui vise à afficher et àaméliorer leur performance environnementale, très probablement par le biais del’indication obligatoire du débit des robinets et douchettes. Label volontaire,mesures contraignantes et interdiction de commercialisation des produits lesplus consommateurs, information obligatoire au consommateur sous formed’une étiquette, les conclusions sont attendues d’ici à quelques mois…

Qu’il s’agisse de qualité de l’eau ou d’économie d’eau et d’énergie, lesfabricants souhaitent insister sur le besoin d’information et de communicationde l’ensemble de la filière sur les très nombreuses mesures réglementaires quiexistent autour de ces équipements. Les différentes étapes de production sonttouchées (conception, fabrication, choix des matières premières, tests etcontrôles lors des diverses étapes), surenchérissant le coût de production etpouvant entamer la compétitivité des entreprises.

Distributeurs, prescripteurs, maîtres d’ouvrage, installateurs sontconcernés et doivent être informés de ces évolutions réglementaires pour, àleur tour, promouvoir et installer des produits conformes, durables et dequalité. Les certifications applicables aux produits, telles que la marque NF oul’écolabel européen (désormais applicable à la robinetterie sanitaire et auxdouchettes) ont un rôle majeur à jouer en tant que signe de respect de laréglementation, mais également de qualité technique et environnementale.Profluid s’engage pour que les industriels soient acteurs des travauxréglementaires touchant leurs produits plutôt que simples spectateurs.

Christophe Bochaton,

responsable technique Profluid, et Laure Helard,

déléguée générale Profluid

Christophe Bochaton,responsable technique Profluid

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Laure Helard, déléguée générale Profluid

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

Le bois énergie : une énergie de plus en pluscompétitiveAlors qu’au 1er novembre 2014, les prix du gaz et de l’électricité ont

augmenté respectivement de 2,31 % et de 2,5 %, le chauffage au bois, qui

utilise une ressource dont le prix reste stable depuis de nombreuses années,

s’affirme comme une énergie compétitive.

Pour inciter les particuliers à acquérir un équipement de chauffage au bois

ou à renouveler leurs appareils anciens et peu performants installés avant

l’an 2000, l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture, dans la

Loi de finances 2015, un crédit d’impôt (Cite) de 30 % pour l’acquisition d’un

appareil de chauffage au bois, pour tout achat depuis le 1er septembre 2014.

En bref

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Jacob Delafonobtient la mentionOrigine FrancegarantieFabriquées à Troyes, lesbaignoires Ove, Elise,Micromega, Domo, Elba, Bain-douche, Neo, Presqu’île, Maxima,Diamant, Evok, Stil, Corvette,Sofa, Struktura et Odeon Up deJacob Delafon affichentdésormais le logo « OrigineFrance garantie » délivré par leBureau Veritas certificationFrance. Pour le consommateur,c’est l’assurance que le produit apris sa forme distinctive enFrance et que de 50 % à 100 % deson prix de revient y sont acquis,avec tout ce que cela suppose dupoint de vue de la protection del’environnement, du respect deslois sociales, etc.Le site de Troyes, qui emploie50 personnes, est également uncentre R & D. C’est là qu’ont étédéveloppés le système QuickClip, qui permet de fixer les piedsde la baignoire par simpleclipsage, et le châssis métalliqueautoportant, qui rend inutile lapose de tasseaux au mur pourassurer le maintien desbaignoires balnéo de la marque.

Directive surl’étiquetageénergétique desinstallations : quifait l’étiquette ?À partir du 30 septembre 2015, lesinstallations de chauffage et d’eauchaude sanitaire doivent avoirleur étiquette énergie. C’est doncl’installateur qui assemble lesdifférents composants qui devraréaliser l’étiquetage énergétiquedes systèmes ! Les organisationsprofessionnelles et les fabricantsde matériels sont en train demettre des outils à disposition desprofessionnels pour répondre àcette nouvelle tâche.

En bref Atlantic fait le pari de l’hybrideCe serait, selon lui, le meilleur outil de la transition énergétique.Fort de l’accueil réservé par les constructeurs de maisons individuelles neuves à sesgénérateurs Hynea et Hysae, Atlantic fait le pari de l’hybride, qui permet de passerd’une énergie à l’autre, selon leur prix, les niveaux de pollution, etc. L’industriel va doncpoursuivre leur développement et travaille sur de nouvelles sources chaudes (air descombles ou du vide sanitaire, eaux grises, refroidissement des panneaux PV) et sur desproduits plus accessibles, notamment en association avec des chaudières fioul.L’ouverture d’une dixième usine de 20 000 m² à proximité de Merville, dans le Pas-de-Calais, permettra de fabriquer les grandes séries de PAC et d’hybrides.De quoi compenser la baisse de l’effet joule qui, en 2010, concernait 67 % des loge-ments neufs, contre 5 % environ en 2014. Un choc du point de vue industriel, indiqueAtlantic. Toutefois, avec 17 millions de chauffe-eau installés en France et 74 millionsd’émetteurs électriques, l’effet joule n’est pas mort. Atlantic pousse ses radiateurs intel-ligents (Panama) avec de nouvelles gammes plus accessibles et veut donner aux pro-fessionnels des preuves de leur performance, grâce au monitoring de plusieurs cen-taines de produits installés.Le chauffe-eau thermodynamique poursuit son développement dans la maison indivi-duelle (sur air ambiant), mais aussi dans le collectif (sur air extrait), offrant la possibi-lité aux maîtres d’ouvrage d’installer des systèmes de chauffage à effet joule. Mais plusque le chauffe-eau thermodynamique, c’est la PAC air/eau qui progresse, quasi exclu-sivement dans le neuf. Une maison sur deux pourrait en être équipée en 2015, y com-pris en zone gaz. Atlantic travaille sur des solutions faciles à implanter et compétitives.La PAC air/air progresse légèrement, y compris dans le neuf, en particulier dans le sud-est de la France. L’enjeu, en 2015, est la clarification de la réglementation air/gaz. Lesindustriels japonais s’orientent vers le R32 sur les appareils de petites et moyennespuissances mais, s’il est très performant, il est aussi (légèrement) inflammable.Sur le marché de la ventilation, l’amélioration du mix produit et la rénovation com-pense la régression de la construction neuve, qui a choisi la VMC hygro B. Neuf mil-lions de VMC installées doivent être renouvelées. Dans le tertiaire, le double flux gagnedu terrain : le marché a été multiplié par trois depuis 2008 (12 000 systèmes installés en2013). La nouvelle gamme Rotatech, à échangeurs rotatifs, qui a bien démarré, va

connaître une montée enpuissance des débits,jusqu’à 20 000 m3. En 2015,sur le marché des chau-dières, l’événement est ladirective ErP, qui pousse lacondensation (à l’exceptiondes systèmes VMC-gaz, quibénéficient d’un sursisjusqu’en 2018). n

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Bosch et Elm Leblanc unissent leurs forces commercialesLe groupe Bosch, qui emploie près d’unmillier de personnes en France, a réaliséla fusion des forces commerciales de sesdeux marques, Bosch et Elm Leblanc.Cette stratégie, qui assure la pérennité dela marque Elm Leblanc à moyen terme,s’inscrit dans une stratégie globale dedéveloppement et un projet ambitieux deconquête du marché, avec un objectif de250 millions d’euros de chiffre d’affairesen 2020 – contre 184 millions en 2013 – ,soit une croissance de 5 % par an.Mais cette décision est également liée àl’avènement de la RT 2012, qui a installéles bureaux d’études et les constructeursau cœur du marché et imposé aux indus-triels un travail de prescription important.Toutefois, si l’on observe que les deuxmarques sont plus complémentaires queconcurrentes, elle semble tout aussilogique. En réunissant ses forces commerciales, le groupe dispose eneffet d’une offre produits très large, de 1 kW à 20 mW, dans les sec-teurs résidentiel, tertiaire et industriel, qui lui permet de répondre àchaque besoin : avec Bosch, il se positionne sur le marché premiumen maison individuelle (fioul, gaz, PAC) et sur celui du collectif ; avecElm Leblanc, il s’impose sur le segment du chauffage individuel, enrénovation, mais surtout en neuf, où la marque va pouvoir émerger

(chaudières sol et murales gaz).Depuis janvier 2015, le groupe disposedonc d’une force de vente de 50 com-merciaux répartis dans six régions etchapeautés par six directeurs régio-naux. D’autre part, une équipe de pres-cription composée de 22 personnes estégalement coordonnée par les direc-teurs régionaux. La direction commer-ciale est confiée à Frédéric Minckes,ancien directeur commercial d’ElmLeblanc, tandis que Patrick Delahoddequitte le groupe. Un plan de formation aété mis en place, afin de préparer lescommerciaux d’une marque aux pro-duits de l’autre, et vice et versa. Lescatalogues, qui ne seront diffusés qu’enjuillet 2015, directive ErP oblige, restentdifférenciés et spécifiques à chaquemarque, de même que les sites Internet

et tous les outils de communication. Différents outils destinés à laprescription vont être diffusés prochainement.Toutefois, le club d’installateurs de chaque marque va être rem-placé, dès la fin de janvier 2015, par un seul, baptisé Degré+. Il seraaccessible via une plateforme commune, où les professionnelspourront effectuer leurs déclarations pour les deux marques etaccéder à la boutique. n

ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

De gauche à droite : Patrick Delahodde, directeur commercialBosch Thermotechnologie, Frédéric Minckes, directeur

commercial de la nouvelle force de vente, Philippe Méon,président de Bosh Thermotechnologie et Elm Leblanc, Florence

Drouault, responsable marketing opérationnel des deux marques,Hugues Roudière, directeur marketing des deux marques.

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ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

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Assistancetechniqued’A.O. SmithPour garantir un fonctionnementirréprochable de ses chauffe-eau etautres solutions ECS, l’équiped’assistance technique composéede techniciens formés parA.O. Smith esten mesure deproposer lesprestationssuivantes surrendez-vous :– la mise en serviceVérification et programmation del’installation. Les opérationscomprennent, entre autres, lavérification des raccordements, lesparamètres, le remplissage en casde système solaire, la premièremise en route…– le dépannageLes techniciens A.O. Smithviennent sur site pour résoudrerapidement toutdysfonctionnement. Contact partéléphone en cas d’urgence.– la maintenance (préventive) deséléments vitaux de l’installation.Afin de prolonger la durée de viedes appareils, A.O. Smithrecommande d’effectuer unevérification d’entretien de la partiegaz ainsi que de la partie eau.Renseignements surwww.aosmith.fr

Grandesentreprises : unaudit énergétiqueobligatoire !Depuis le décret du Journalofficiel du 26 novembre 2014, les entreprises de plus de250 salariés ou présentant unchiffre d’affaires de plus de 50 M€ou ayant un bilan supérieur à43 M€ doivent réaliser un auditénergétique de leurs activités. Le premier audit devra êtreréalisé avant le 5 décembre 2015,puis renouvelé tous les quatreans. Première étape dans unestratégie d’efficacité énergétique,l’audit énergétique permet derepérer les gisementsd’économies d’énergie et peutréduire de 1 à 6 % la factureénergétique d’une entreprisesans investissement lourd.

En bref Vasco investit en France2015 sera l’année d’investissement sur notre territoire pour la marque, afin de se rap-procher de ses clients. La prescription étant l’une des clés de la réussite de Vasco – etsa présence partielle dans les showrooms professionnels ne suffisant plus à satisfaireles demandes –, la marque a logiquement décidé de créer son propre showroom.Présentant l’offre globale des radiateurs, cette vitrine située en région parisienne estfacilement accessible aux architectes et distributeurs. Ces derniers pourront organi-ser des formations pour leurs équipes et leurs clients.À noter que le nouveau site Internet permettra une visite virtuelle de ce showroom etde prendre un rendez-vous pour visiter l’espace.Vasco a également prévu :– un renforcement de sa structure commerciale avec quatre nouveaux responsables

de région ;– une progression sur les nouveaux produits commercialisés sous les marques

Brugman et Vasco, avec une forte orientation sur l’innovation ;– un nouveau site Internet pour Brugman et un site spécialement dédié à l’innovation

pour Vasco (http://innovations.vasco.eu);– une multiplication des participations aux salons régionaux ;– un nouveau concept de catalogue Vasco, plus déco, plus facile à lire, plus tendance ;– le lancement de nouveaux radiateurs ;– la mise en place d’un nouveau business plan.Rappelons que, en France, Vasco, ce sont 30 000 radiateurs sèche-serviettes et radia-teurs décoratifs, 176 000 radiateurs panneaux acier. n

Qualibat atteint 20 000 RGEQualibat continue d’enregistrer une forte demande dequalifications RGE, liée au nombre important de sta-giaires ayant suivi les formations FEE Bat. Pour répon-dre à cet accroissement d’activité, Qualibat a mis enplace tous les moyens possibles et les professionnels,membres des commissions d’attribution de la qualifi-cation, sont davantage sollicités. On dénombrait, au1er octobre, 12 991 entreprises titulaires d’une qualifica-tion RGE, nécessaire pour pouvoir réaliser des travauxde rénovation énergétique au titre de l’éco-condition-nalité, le rythme mensuel de demandes de qualificationétant à un niveau élevé de 3 000.Sachant que de nombreuses entreprises détiennentplusieurs qualifications dans les domaines de travauxsoumis à l’éco-conditionnalité, ce sont ainsi plus de

21 000 qualifications RGE qui ont été attribuées par Qualibat, dont l’offre est constituéede trois signes de qualité (Éco-artisan®, Pros de la performance énergétique® etQualibat mention Efficacité énergétique).Les trois quarts des qualifications RGE de Qualibat portent sur la reconnaissance descompétences des entreprises effectuant des travaux d’isolation thermique des bâti-ments (façades, toitures, combles, menuiseries extérieures…), le solde concerne les ins-tallations des différents systèmes de production et de régulation de chauffage, de pro-duction d’eau chaude sanitaire, toutes énergies confondues.En ajoutant les qualifications délivrées par Qualifelec et Qualit’EnR, la filière du bâtimentcompte désormais 21 000 entreprises titulaires de 35 000 qualifications RGE.Notons qu’une étude réalisée par Qualibat portant sur les résultats de 1 500 audits dechantier indique que les auditeurs ont constaté, dans 3 % des cas seulement, un non-respect des règles de l’art, le plus souvent mineur ; dans 10 % des cas, un non-respectdes exigences de service au client (absence de proposition d’évaluation thermique, duprocès-verbal de réception des travaux ou de la fiche de satisfaction clients).Dans plus de 90 % des problèmes pointés par les auditeurs, l’entreprise propose unesolution visant à mettre les travaux en conformité et, dans tous les cas, à éviter qu’ellene se renouvelle. En l’absence de réponse, le professionnel encourt une suspension,voire un retrait de sa qualification.Ces résultats attestent que la qualité est bien au rendez-vous sur les chantiers conduitspar les entreprises qualifiées et démontre, s’il en était besoin, tout l’intérêt du dispositifRGE mis en place par les pouvoirs publics pour offrir une garantie aux particuliers ets’assurer de l’efficience des aides financières qu’ils octroient. n

© A.O. Smith

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Document de référence sur l’installationd’un poêle à granulés étancheAvec l’appui de ses adhérents fabricants d’appareils de chauffage aux granulés debois et de conduits de fumées pour l’habitat domestique, le Syndicat des énergiesrenouvelables (SER) vient de publier un document de référence précisant les encadre-ments nécessaires à l’installation d’un poêle à granulés de bois en circuit de combus-tion étanche. Ce document synthétique de deux pages est destiné aux professionnelsde l’installation d’appareils de chauffage au bois performants, notamment labellisésFlamme verte. Construit en cinq parties, il apporte tous les éclaircissements néces-saires pour effectuer l’installation dans les règles de l’art : rappels des textes régle-mentaires, présentation d’un avis technique et d’un document technique d’application(DTA), précisions sur les zones de sorties des conduits de fumées, les responsabilitéset les informations/documents utiles. n

Nouveau centre de logistique pour Delta DoreC’est à Tinténiac, en Ille-et-Vilaine, que ce spécialiste du pilotage du confort et desénergies dans les bâtiments ouvrira une plateforme logistique, idéalement située, àproximité de ses deux usines de production d’Étrelles et de Bonnemain.La partie bureau du nouveau site, qui inclut les services commerciaux (centre d’ap-pels et administration des ventes), devrait être opérationnelle d’ici à mai 2015. Lenouveau site de Tinténiac (d’une surface de 22 000 m² et 5 000 m² de bâti) est actuel-lement équipé d’une GTB Delta Dore qui permet le pilotage et l’automatisation deséclairages et des stores en fonction de l’intensité lumineuse extérieure. La maîtrisede consommation d’énergie répond à un principe d’économie verte tout en s’assu-rant également du bien-être des salariés ! n

ACTUALITÉS DE LA PROFESSION

F-Gas Solutions de Climalife :l’application mobile pour

choisir son fluide frigorigène

Le métier est de nouveauconfronté à de nouvellesévolutions, mais l’expérienceacquise depuis cent quaranteans par Climalife, groupeDehon, lui permetd’accompagner ses clientsdans le choix de la solution dedemain avec une offre complète etle lancement de F-Gas Solutions.F-Gas Solutions est une applicationSmartphone simple et didactiquedestinée aux professionnels de laréfrigération, de la climatisation, duchauffage et des EnR, pour faireface à la réglementationeuropéenne (UE) N°517/2014, dite« F-Gas II », qui entrera en vigueurau 1er janvier 2015.

En bref

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La Testo AcademyReconnue par les professionnels pour la qualitétechnique de ses formations en thermographieinfrarouge, la Testo Academy étoffe son offre àdestination des spécialistes de la mesure et du contrôle.Elle innove avec un plan d’accompagnement à lathermographie, au service de l’efficacité énergétique etde la relation commerciale.Complément idéal des modules FEEBAT, ce plans’adresse aux entreprises qualifiées RGE et se composed’une session de formation d’une journée et d’un suivi àdistance, pour l’analyse des thermogrammes. Enpartenariat avec les distributeurs, les formations sedéroulent en région et peuvent être prises en charge parles différents organismes de formation.Notez que Testo a également créé des modules deformation sur l’aéraulique générale destinés auxpropriétaires, aux services de maintenance et aux

exploitants desystèmes,centrales etréseaux dedistribution d’air.

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Activité entretien-amélioration : premiers enseignements du baromètre Boréal

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Ainsi, 3 millions de chantiers ont été ache-vés dans le courant du troisième trimestrede 2014. Durant cette période, 70 % deschantiers terminés concernent l’entretien-amélioration dans le domaine résidentiel.Les autres chantiers étant relatifs à desconstructions neuves, à des extensions, àdes agrandissements ou à des suréléva-tions. Ces chantiers d’entretien et d’amélio-ration totalisent un chiffre d’affaires horstaxe de 12 milliards d’euros. Ils représententle point de référence sur lequel les vaguesd’enquêtes suivantes se baseront pourmesurer l’évolution du marché d’un trimes-tre à l’autre ou d’une année sur l’autre. 72 %des chantiers signés par les entreprisespour les mois prochains sont des chantiersd’entretien-amélioration. Ces résultats mon-trent la part prépondérante des opérationsd’entretien-amélioration du logement dansl’activité des entreprises.Ce volume global de 12 milliards d’euroscompte une part prépondérante pour les éta-blissements implantés dans la moitié nordde la France. Sous un autre angle, on peutaffirmer que les entreprises de moins deneuf salariés apparaissent majoritaires dansla réalisation des travaux.

Au-delà de ces chiffres, comment les

entreprises ressentent-elles les perspectives

d’activité ?

Jean-Pascal Chirat – Dans les répondants,40 % confirment le maintien de l’activitéentre le troisième trimestre de 2013 et celuide 2014. Parmi les entreprises, 75 % esti-ment que l’activité se maintiendra le trimes-tre prochain, même s'ils restent vigilantsquant à l’état de leur carnet de commandes,essentiellement les artisans.

Le baromètre s’intéresse-t-il à la formation

des entreprises dans le domaine de la per-

formance énergétique et dans la perspective

de la mise en place de l’écoconditionalité

des aides publiques ?

Jean-Pascal Chirat – Oui, effectivement, etnous observons que 14 % des entreprises en

moyenne ont suivi une formation, dont 80 %concernaient essentiellement les travauxd’économies d’énergie. Cette donnée per-met de montrer que les entreprises investis-sent ce champ, notamment grâce aulabel RGE, dont la notoriété est avérée, maisdoit être confortée. En effet, si une entreprisesur deux connaît la mention, une sur quatreen dispose ou envisage d’en disposer. Nousconstatons par ailleurs une forte implicationdes fédérations professionnelles pour faireconnaître la mention RGE.

À quelles échéances les prochains résultats

seront-ils disponibles ?

Jean-Pascal Chirat – Les prochaines vaguesde résultats seront disponibles en février,mai, août et novembre 2015. Le CAH etl’Anah présenteront à chaque fin d’année unpanorama de l’activité des entreprises dansles travaux d’amélioration.Enfin, précisons que dans le cadre desétudes trimestrielles à venir, un rapport spé-cial présentant plus précisément les indica-teurs de l’activité générale entretien-amélio-ration indexés sur l’indice des prix Ipea(1)sera établi. Seront également présentés lesindicateurs de l’activité de rénovation éner-gétique qui permettent d’analyser la ten-dance de trois marchés spécifiques : isola-tion des parois opaques, isolation des paroisvitrées et installation d’équipements dechauffage performants. Les prochainesétudes présenteront aussi les indicateurs del’activité d’adaptation du bâtiment (partiescommunes et privatives) au handicap et auvieillissement, précisant les tendances dumarché : pose d’équipements sanitaires spé-cifiques à demeure et autres équipementsde sécurité et d’accessibilité, modification etadaptation du bâti. n

Propos recueillis par Michel Laurent

(1) Indices des prix entretien-amélioration.

Filière Pro – Pouvez-vous situer le contexte

de ce nouveau baromètre ?

Jean-Pascal Chirat – L’étude Boréal, quisignifie Baromètre observatoire de la réno-vation de l’entretien et de l’amélioration dulogement, est menée par le cabinet BIIS,bureau d’études spécialisé dans l’observa-tion des métiers du bâtiment. Elle résulted’un travail d’enquête conduit auprès de6 000 professionnels, artisans, TPE, PME,grandes entreprises, travaillant pour deschantiers d’amélioration et d’entretien duparc privé métropolitain, soit un potentielde 33 millions de logements. Chaque tri-mestre, un échantillon représentatif de cesprofessionnels sera interrogé sur l’ensem-ble de son activité, de sorte à obtenir desdonnées quantitatives et des données qua-litatives ou d’opinion.

Que faut-il retenir de la première vague

de résultats, relative aux 3e et 4e trimestres

de 2014 ?

Jean-Pascal Chirat – Concernant les ensei-gnements quantitatifs, la première enquête,réalisée du 6 au 28 octobre 2014, permetd’estimer pour la première fois le chiffred’affaires trimestriel du marché de l’entre-tien et de l’amélioration des logements.

Le Club de l’amélioration de l’habitat (CAH), associé à l’Agence nationale de l’habitat (Anah), a mis enplace un nouvel outil de suivi conjoncturel de l’activité entretien-amélioration des entreprises dubâtiment. Les premiers résultats du baromètre Boréal sont ici livrés. Précisions avec Jean-PascalChirat, vice-président du CAH.

LA PAROLE À …

Jean-Pascal Chirat, vice-président du CAH

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DP

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Solaire : gaz naturel et énergie solaire,performance énergétique et respect de l’environnement

12 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

l’énergie habituellement consommée pourproduire l’eau chaude sanitaire. La solutionSolaire permet ici de gagner jusqu’à troisclasses sur l’étiquette énergie du logementet de réduire jusqu’à 40 % la facture(1).

Appoint monovalent ou bivalent ?

L’eau réchauffée dans le ballon de stockagepar le circuit primaire du chauffe-eau solairea besoin d’un appoint d’énergie pour lespériodes où l’ensoleillement ne permet pasde porter intégralement l’eau à la tempéra-ture de consigne. Il existe alors deux façonsde procéder. Première solution (la plus cou-rante) : l’utilisation d’un échangeur implantéen partie haute du ballon solaire. Ce dernierpermet à la chaudière gaz naturel d’apporterle complément nécessaire. C’est la solution

avec ballon bivalent (avec deux échan-geurs). Seconde possibilité : le puisage del’eau chaude directement dans le ballon,avec un appoint (si besoin) lors du passagepar la chaudière gaz naturel. On dit alorsque le ballon est monovalent, car intégrantun seul échangeur.

Trois nouvelles solutions

d’accompagnement

Afin de guider les particuliers dans leurchoix du gaz naturel et de répondre à leursinterrogations, freins et contraintes, GrDF alancé trois solutions d’accompagnementinnovantes :– l’Étude 3 Projets, réalisée à domicile par

un diagnostiqueur indépendant, permetde comparer trois installations de chauf-fage et de choisir l’énergie la mieuxadaptée, dans le cas d’un changementd’installation ;

– la Garantie de Performance ou l’obliga-tion de résultat en matière de perfor-mance énergétique. Cette solution estproposée sur la base de la visite avant etaprès travaux d’un diagnostiqueur indé-pendant valable pour l’installation d’unchauffage central gaz en remplacementd’une installation de chauffage à uneautre énergie ;

– l’Option Hébergement pour être logé pen-dant les travaux (4 ou 5 jours), valablepour l’installation d’un chauffage centralgaz en remplacement d’une installation dechauffage à effet joule. n

Michel Laurent

(1) Performance constatée selon la méthode 3CLalignée sur l’arrêté officiel du 17 octobre 2012.

La solution Solaire marque la conjonctiond’une énergie traditionnelle et performante(le gaz naturel) et d’une énergie renouvela-ble grâce aux rayonnements du soleil. Cettesolution mariant deux énergies s’inscrit dansun mouvement de fond, où chauffage et pro-duction d’eau chaude sanitaire s’appuierontde plus en plus sur un mélange énergétique.Mélange optimisé et adapté aux besoinsspécifiques du logement et de ses occu-pants. Ce mélange énergétique est déjà obli-gatoire dans le cadre des constructionsneuves répondant à la RT 2012.GrDF propose cette solution inédite en réno-vation sur la base d’un binôme gagnant :une chaudière à condensation couplée à unchauffe-eau solaire individuel (Cesi) quirecueille l’énergie thermique grâce à descapteurs solaires habituellement disposésen toiture. Cette synergie répond aux exi-gences des bâtiments de demain. Une telleinstallation, sûre, écologique et livrée clé enmain, est l’affaire des professionnels du gaz.

De 40 à 70 % d’économie

Selon l’Ademe, un chauffe-eau solaire indivi-duel permet d’économiser de 40 à 70 % de

Au travers d’un programme composé de six solutions adaptées à différents contextes de rénovation, GrDFs’adresse aux particuliers. Progressives, ces solutions touchent ceux qui souhaitent améliorer uneinstallation de chauffage existante, en complément ou en remplacement. Performantes, elles permettentà chacun de passer au gaz naturel au gré de ses envies et de son budget.

RÉNOVATION

Exemple concretPour un logement de 100 m², la mise en œuvre d’une solution Solaire revient àenviron 18 950 euros ou 285 euros par mois pour l’achat et la pose (prix moyenconstaté auprès d’un panel d’installateurs, incluant l’achat et la pose de la chaudièreà condensation, du ballon d’eau chaude connecté à des capteurs solairesthermiques, du système de distribution d’eau chaude et du système de régulation).

Grâce à une régulation performante et auxinterfaces de dernière génération, la solutionÉlégance donne accès au contrôle de l’installation,même en dehors de chez soi.

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FOURNISSEURS D’ÉNERGIE

13filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Filière Pro – Comment expliquer cette

réussite ?

Alexandre Portier – Cette nouvelle bûche100 % bois répond parfaitement auxbesoins actuels du marché, c’est-à-dire auxfoyers de combustion plus petits : la mainte-nance et l’entretien sont facilités et dispo-sent bien sûr d'un rendement et d'une tech-nicité, accrus. Elle apporte une nouvelleréponse aux consommateurs de bois éner-gie de plus en plus exigeants (sur le tauxd’humidité et sur les essences sélection-nées) qui veulent éviter toutes lescontraintes du bois de chauffage.On constate d’ailleurs que les consomma-tions de bois restent stables (environ51 millions de stères par an), alors que lesfoyers équipés d’un appareil au bois per-formant (à haut rendement et à combus-tion optimisée) ne cessent d’augmenter !Ce paradoxe s’explique justement par l’uti-lisation d’un bois de qualité, capable derestituer les performances des appareilsannoncées par les fabricants. Onconsomme donc moins d’énergiepour un confort similaire à celuid’avant. Bien sûr, l’isolation opti-misée des habitations expliqueégalement ce paradoxe.

Parlez-nous de la production.

Alexandre Portier – Avec cettebûche Premium Crépito, EuroÉnergies et le groupe Poujoulatont « inventé » un nouveau pro-duit, pour lequel il a fallu

concevoir un process de production adapté.Les rondins sont d’abord réceptionnés dansle parc à bois, puis transférés vers le site deproduction quand leur taux d’humidité aatteint 35 % environ.L’étape suivante est celle du fendage : lesrondins passent dans une machine pour êtrecalibrés en sections de 12 cm maximum,avec une longueur de 30 ou 40 cm. Vientensuite le séchage, pour obtenir un tauxd’humidité inférieur à 20 %. La chaufferie duséchoir est alimentée à 100 % par les pro-duits connexes ! Puis, l’écorçage consiste ànettoyer les bûches en tambour d’écorçage.Enfin, les bûches propres sont conditionnéesen ballots et fagots cerclés.Le procédé de fabrication entièrement auto-matisé et unique en Europe assure une dis-ponibilité des produits toute l’année au seindu réseau de distributeurs professionnels.

Comment assurer cette production ?

Alexandre Portier – 11 M€ ont été consa-crés à l’achat du foncier et à la fon-

dation d’une premièreusine, Bois-Factory 36, àBuzançais (Indre). Mise enservice en 2011, celle-cis’étend sur huit hectares deterrain, 18 000 m² de bâti-ment et 14 000 m² d’espacede stockage. À l’origine, sacapacité de production étaitde 150 000 stères par an. Elle atteint aujourd’hui200 000 stères, soit environ

60 millions de bûches produites par an.La deuxième usine, située à Noirétable(Loire) et appelée BF 42, est active depuisjuin 2013. Elle a nécessité un investissementglobal de 6 M€.L’usine BP 70 est la troisième. Située àDemangevelle (Haute-Saône), elle est encours de construction et a requis un inves-tissement de 12 M€.Au total, entre 2011 et 2015, le groupePoujoulat aura donc investi près de 30 M€dans la création de trois unités de produc-tion de bois bûches haute performance.La production de ces sites monte progressi-vement : 25 000 stères en 2011, 80 000 en2013 et de 140 000 à 150 000 stères en 2014.En 2015, lors du démarrage de BF 70, BF 36et BF 42 devraient tourner de façon quasicomplète. Et en 2016, la capacité de trans-formation annuelle d’Euro Énergies dépas-sera les 400 000 stères !Les demandes ne cessent d’affluer pourcette énergie performante peu coûteuse etau prix stable. Notre défi est donc d’êtrecapables de suivre cette demande ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

En trois ans d’existence, la bûche Premium a su conquérir de nombreux utilisateurs. Après lacréation de son premier site de production en 2011, puis du deuxième en 2013, c’est au tour dutroisième, qui devrait être opérationnel dès 2015. Preuve s’il en est du succès rencontré par cetteénergie performante et écolo à la fois. Alexandre Portier, responsable commercial chez Crépito nousévoque cette envolée vers le succès !

Crépito : un troisième site de productionpour la bûche Premium

Pourquoi Premium ?Parce que leur pouvoir calorifique est exceptionnel et leur taux d’humidité très bas(moins de 20 % d’humidité).Elles produisent plus d’énergie que les bûches traditionnelles de même essence etréduisent les émissions de polluants et de CO2.Elles assurent l’agrément d’un feu de bois en évitant les contraintes du bois de chauffage(bois à fendre et à stocker, bistrage du conduit, salissures, présence d’insectes…).Les différents tests effectués en laboratoire ont démontré que les bûches Premiumréduisent de 50 % la production de cendres, simplifiant ainsi l’entretien des appareils dechauffage (vitre, cendrier et sole foyère).

Alexandre Portier, responsable commercial chez Crépito

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répi

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emboués pour lesquels les professionnelsont parfois recours à des méthodes de dés-embouage mécanique. Dans notre cas, dèslors qu’un simple filet d’eau permet defaire circuler notre produit dans l’installa-tion, il va fixer l’oxygène et neutraliser leCO2 pour stopper la corrosion, puis vacréer des microfissures dans les dépôtsincrustés avant de les dissoudre ou de lesmettre en suspension. La moitié du travailde désembouage/détartrage a lieu dans lespremiers jours après l’injection. Pour lereste dans les grosses installations, l’actionse poursuit au cours des semaines ou desmois suivants. Le tout avec un seul produit,sans machine, et sans aucune présenced’acidité dans nos produits.

Sur quel principe de la chimie vous

appuyez-vous ?

Ludovic Sabot – Notre savoir-faire reposesur les principes de la chimie organiquenaturelle, à la différence des autres acteursdu secteur, qui ont recours à la chimie desynthèse. Servivap utilise une molécule àbase de tanin purifié et de sulfonate delignine. Il s’agit d’essences végétales quinous permettent de remplacer les molé-cules de synthèse. Parce qu’ils restent dansle circuit pour former un film protecteur,sans entraîner de vidange, nos produitsconstituent une vraie rupture technolo-gique. Seul notre biocide dédié à l’élimina-tion des algues dans les circuits basse tem-pérature fait appel à la chimie de synthèseet nécessite une vidange du circuit en trai-tement curatif.

Comment prouver les bénéfices procurés

par vos solutions ?

Ludovic Sabot – Il existe deux façons deprouver l’efficacité de nos solutions au ser-vice des circuits de chauffage : la thermo-graphie infrarouge et l’analyse physico-chi-mique de l’eau. L’analyse physico-chi-mique de l’eau, avant et après traitement,montre de façon complémentaire et pré-cise l’évolution du pH, de la dureté (TH), dela conductivité et des taux de chlorure, defer, de cuivre et/ou d’aluminium. n

Propos recueillis par Michel Laurent

Quid des applications dans l’habitat

individuel et collectif ?

Ludovic Sabot – Aujourd’hui, noussommes présents sur deux autres mar-chés que l’industrie, le tertiaire et l’habi-tat, et faisons partout le même constat deperformance. Nos solutions pour les cir-cuits de chauffage et de refroidissementtraitent de manière curative et préventivetous les inconvénients constatés au quoti-dien : d’un côté les boues, le tartre, la cor-rosion, la magnétite et les bruits et de l’au-tre, les algues ou micro-organismes pré-sents exclusivement dans les installationsà basse température tels que les plan-chers chauffants.

Quels sont les phénomènes chimiques en

présence ?

Ludovic Sabot – Dès lors que nous avonsune installation thermique avec de l’eau,de l’air et des métaux, les transformationschimiques et les dégradations qui endécoulent sont inéluctables. Dans l’eau, onretrouve bien sûr la molécule H2O, maisaussi tous ses éléments sous forme decations, d’anions et de gaz. L’impact de ceséléments sur les métaux et les réactionschimiques entre les différents métauxgénèrent oxydation et dépôt. Les sels decalcium et de magnésium se transformenten carbonates et forment le tartre. Ladégradation ultime du fer, c’est la magné-tite, l’oxyde de fer que nous retrouvonstous dans les radiateurs. Ces boues s’accu-mulent et se fixent le long des parois, grip-pent les purgeurs, bouchent les filtres et,de façon générale, altèrent les échangesthermiques et donc le rendement de lachaudière, des circulateurs et des radia-teurs ou autres émetteurs. Voilà pourquoi,en luttant activement contre ces phéno-mènes présents dans tous les circuits ther-miques, nous pouvons garantir le maintiende la performance et du confort d’origine.

Outre le fait de traiter un circuit dès sa

mise en service, peut-on rétablir les

performances d’un circuit déjà atteint ?

Ludovic Sabot – Oui, tout à fait. L’action denos produits est également curative et per-met de traiter des circuits fortement

Filière Pro – Pourquoi peut-on parler

d’efficacité énergétique à propos de vos

solutions antitartre et anticorrosion ?

Ludovic Sabot – À l’origine, c’est d’abordau service de l’industrie que Servivap adéveloppé ses solutions de traitement del’eau pour des chaudières à vapeur indus-trielles. La formule développée sur la basedes principes actifs des tanins purifiés etdes sulfonâtes de lignine a démontré sonaction contre le tartre, la corrosion, l’em-bouage et les nuisances sonores. En syn-thèse, l’action globale se résume par ungain d’efficacité énergétique et un meilleurconfort grâce à l’amélioration deséchanges thermiques et à la protectioncontinue des installations.

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Servivap, acteur « vert »de la performance énergétiquePME lyonnaise innovante et spécialisée dans la chimie environnementale, Servivap est engagée depuisses débuts dans la performance énergétique des circuits thermiques, aussi bien dans l’industrie, quedans le tertiaire ou l’habitat. Explications avec Ludovic Sabot, directeur commercial.

Ludovic Sabot, directeur commercial, Servivap

L’analyse thermographique d’un mêmeradiateur avant et après action du fluidemontre une nette amélioration des échangesthermiques.

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16 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

FABRICANTS

partenaires transporteurs, sélectionnéspour leur sérieux et leur connaissance denos produits. Le délai de 48 heures estassuré pour la presque totalité desnégoces, même si, pour certains, comptetenu de leur positionnement géogra-phique, nous préférons annoncer un délaisupplémentaire de sécurité et arriver à72 heures.Le prix de ce service est celui que nouscoûte, en moyenne, le transport. Nousavons donc décidé d’opter pour un coûtunique de 48 € HT, que le montant de lalivraison soit en réalité moindre ou plusélevé, afin de ne pénaliser personne.Sur les premières expériences, nous avonspu constater que le coût du service repré-sentait entre 5 et 10 % de la commandefinale, ce qui reste parfaitement acceptableau regard de la prestation rendue.Dinak propose ce service pour les cinqgammes majeures de son catalogue,Dinak DP, Dinak DW, Dinak SW pro,Dinak FK et Diflux pellets (kits sortie ven-touse), et accorde la gratuité si les délaisindiqués ne sont pas respectés !Notez que le service est offert à tous lesdistributeurs, où qu’ils se situent sur le ter-ritoire national.

Des évolutions sont-elles déjà prévues ?

Frédéric Saez – Dinak Speed n’est en placeque depuis novembre, ce qui ne nous per-met pas d’avoir beaucoup de recul, maisnous avons déjà pu constater l’intérêt quereprésente ce service pour l’ensemble de laprofession. Les premiers essais ont été trèspositifs, même s’il nous reste encore àmieux faire connaître cette offre auprès desdistributeurs et des installateurs.Nous prévoyons d’ailleurs déjà d’étendreDinak Speed à d’autres gammes de pro-duits et, pourquoi pas, d’envisager deslivraisons directes sur chantier.Notre position de précurseur, puisque noussommes les seuls dans notre branche d’ac-tivité à proposer ce type de service, nousaidera à proposer un accompagnement

professionnel hors pair, qui s’inscrira dansla durée et qui viendra logiquement soute-nir la qualité que nous offrons déjà à tousnos clients.Ces actions suivent la stratégie du groupeDinak, qui a toujours été tournée vers l’in-novation. Implantée dans la plupart despays européens, l’entreprise s’appuie eneffet sur une organisation forte enrecherche et développement. La filiale fran-çaise a su développer au fil des années sonautonomie tant sur le plan technique, quecommercial et logistique pour conserver saréactivité face aux particularités et attentesdu marché français ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Matériels encombrants et à faible rotation pour les distributeurs, composants souvent mal gérés parles installateurs dans le cadre de l’organisation de leurs chantiers, les conduits de fumées sont laplupart du temps commandés dans l’urgence, sans réelle prise en compte des délais de livraison. Enproposant le service Dinak Speed, ce fabricant majeur en conduits de fumées apporte sans contesteun service remarquable et attendu par la profession. Frédéric Saez, directeur France de Dinak, nousfait découvrir cette livraison expresse.

Dinak innove en livrant ses clients sous 48 heures !

Filière Pro – Pourquoi avoir mis au point ce

service ?

Frédéric Saez – Nous sommes tout simple-ment partis d’un constat : avec l’évolutiondu marché telle qu’elle est, il est de plus enplus compliqué d’avoir en stock toutes lesréférences nécessaires à la réalisation d’unconduit de fumées complet. Quant auxcommandes des « installateurs », ellesnécessitent souvent un traitement enurgence.D’ordinaire, nous sommes capables derépondre aux demandes en une semaine,ce qui peut être trop long pour les profes-sionnels qui sont sur le terrain. Avec cenouveau service, nous serons en mesure àla fois d’aider les distributeurs en minimi-sant leur stock et les installateurs avec uneréactivité exceptionnelle.

Comment ce service fonctionne-t-il ?

Frédéric Saez – Toute commande reçueavant 10 heures de la part de notre parte-naire négoce en matériel de chauffage estpréparée, expédiée le jour même et livréesous 48 heures pour une cheminée com-plète. Ce délai est garanti grâce à nos

Frédéric Saez, directeur de Dinak France

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inak

Dinak, c’est aussi…– 7 filiales européennes ;

– une présence dans 30 pays ;

– des conduits de fumées pour la

réalisation de tous les projets

domestiques individuels et

collectifs, tertiaires et

industriels ;

– 35 M€ de chiffre d’affaires ;

– un effectif de 30 personnes au

sein de Dinak France ;

– 3 000 mètres carrés de bureaux

et de stockage ;

– 21 ans d’existence ;

– une progression à deux chiffres

du CA : 16 % en 2011, 17 % en

2012, 17 % en 2013 et 13 % au

premier semestre de 2014 ;

– un pôle technique qui répond

en temps réel à toutes les

demandes ;

– un logiciel de dimensionnement

qui permet de valider le

diamètre des conduits de

fumées en quelques minutes.

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18 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

FABRICANTS

les grosses capacités, avec lesquelles nouspouvons faire la différence. Nos produitssont très bien finis, très bien isolés et affi-chent de très bons rendements. De plus,nous allons offrir un taux de service élevé.Nous sommes en train de constituer unstock des principales gammes en France,afin de pouvoir assurer les livraisons enquarante-huit heures avec, comme c’estl’usage dans ce secteur, des livraisonsdirectes sur chantier pour les grosses capa-cités. Nos équipes commerciales sontmobilisées afin de faire connaître cettenouvelle offre aux grossistes, bien sûr,mais aussi aux installateurs et aux pres-cripteurs. Différentes actions et animationssont en cours ou programmées.

Avez-vous d’autres nouveautés en cours

de lancement ?

Olivier Mocquery – Nous mettons actuelle-ment beaucoup l’accent sur nos auto-mates, destinés à maintenir la pressiondans les installations de chauffage. Et nousavons également lancé, au début de 2014,de nouveaux séparateurs d’air (FlamcoventSmart), de boues (Flamco Clean Smart) etd’air et de boues (Flamcovent Clean

Smart). Ils connaissent un vrai succèsauprès des installateurs et des exploitantsde chauffage. Ils ont l’avantage d’extrairemême les micro-bulles et les minusculesparticules solides, avec des performancessupérieures de 60 % par rapport aux pro-duits équivalents existant sur le marché. Ilsfonctionnent avec quatre effets complé-mentaires : double zone de vitesse d’eau,effet double barrage, effet venturi, sépara-tion magnétique. Ils ne nécessitent prati-quement aucun entretien et présentent unerésistance à l’écoulement, autrement ditune perte de charges négligeable. Lesimpuretés sont attirées vers le bas, dans lecorps du séparateur. Ils sont disponibles ensix diamètres de raccordement, de DN 20 àDN 50, mais surtout, leur axe de raccorde-ment est orientable à 360°, c’est-à-dire quel’on peut les installer avec beaucoup defacilité, quelle que soit la position de lacanalisation (horizontale, verticale oumême oblique). Cette gamme, qui est aucœur de notre métier, va encore s’élargir.

Le groupe Flamco a récemment changé de

mains. Qu’est-ce que cela va changer pour

le marché français ?

Olivier Mocquery – Le groupe autrichienauquel nous appartenions depuis douzeans a récemment recentré son activité surson métier de base, la métallurgie. C’estainsi que, depuis le mois de juillet, Flamcoa intégré Aalberts Industries, un groupenéerlandais spécialisé dans le génie clima-tique. En France, nous le connaissons déjàau travers de la société Comap, qui luiappartient aussi. Mais au sein de cetteentité, le groupe Flamco, dont noussommes une filiale, reste autonome : iln’est rattaché à aucune société du groupeAalberts Industries. Ce changement d’ac-tionnaire n’aura pas d’impact dans le fonc-tionnement de Flamco France. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Filière Pro – Cette gamme de préparateurs

et ballons de stockage vous positionne

d’entrée comme un spécialiste. D’où vien-

nent ces produits ?

Olivier Mocquery – Notre offre est en effettrès complète, puisqu’elle est composée de21 gammes différentes, qui permettent derépondre à tous les besoins : préparateursECS, ballon tampon ECS, ballon tamponchauffage, ballon tampon eau glacée etballon tampon chauffage combiné ECS, ycompris en Inox. C’est effectivement uneoffre de spécialiste, mais nous sommes unspécialiste : ces équipements lancésaujourd’hui sur le marché français sontfabriqués dans notre usine allemande,depuis vingt ans. La conception de nos bal-lons et celle de nos échangeurs, qui sontparmi les plus puissants du marché, sontdonc parfaitement maîtrisées. Notre légiti-mité est totale sur ce marché.

En quoi vos préparateurs et ballons sont-

ils différents ?

Olivier Mocquery – Nous nous position-nons sur le segment haut du marché, avecdes produits de petite et de grosse capaci-tés. Mais nous mettons surtout l’accent sur

Flamco attaque le marché des préparateurs et ballons de stockage par le hautConnu pour ses systèmes de fixation de tubes et ses accessoires pour le chauffage et le sanitaire,vases d’expansion et automates notamment, Flamco a lancé cette année une gamme depréparateurs ECS, ballons tampons et de nouveaux séparateurs d’air et de boues. Le point avecOlivier Mocquery, directeur de Flamco France.

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lam

co

Préparateur ECS triple échangeur.Les séparateurs d’air et de boues Flamcovent Clean Smart fonctionnent avec

quatre effets complémentaires : double zone de vitesse d’eau, effet double barrage, effet venturi, séparation magnétique.

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NÉGOCIANTS

Filière Pro – Parlez-nous tout d’abord de

l’origine de TCA.

Roland Guffanti – TCA, qui signifie trans-fert et conditionnement de l’air, a vu le jourdans les années 1970 dans le sud de laFrance, à Antibes (Alpes-Maritimes). Ils’agissait alors de fabriquer des solutionsde ventilation, notamment pour la techno-pole de Sophia Antipolis qui implantaitd’importants bâtiments tertiaires deman-dant des systèmes élaborés, souvent sur-mesure, à une époque où la réglementa-tion faisait encore largement défaut dansce secteur. Le choc pétrolier qui a rapide-ment suivi nous a contraints, mais aussipermis, de mettre au point des processparticulièrement économes en énergie.Nous avons d’ailleurs été parmi les pre-miers à intégrer des solutions de VMC et àélaborer des équipements performantspour répondre à l’ensemble de cescontraintes. Alors que l’entreprise comptaità l’origine sept personnes, nous avons trèsrapidement pris de l’importance dans larégion et diversifié nos activités vers leconditionnement d’air, les systèmes ther-modynamiques et la climatisation. Nousnous sommes implantés à Villeneuve-Loubet, tout près de Nice, puis, dans lesannées 1990, à Marseille et à Montpellier.

Pourquoi vous être diversifiés ?

Roland Guffanti – C’est une évidence. Lesecteur de la ventilation attendait desconcepts qui n’existaient pas encore et lesprofessionnels destinés à leur installationn’étaient pas encore prêts à le faire. Nousavons donc logiquement choisi de misersur la recherche afin de proposer despackages complets. La formation de nosclients, le suivi et le SAV étaient égale-ment, selon notre objectif, des impératifsà respecter.Pour proposer un service complet à notreclientèle nous avons aussi rapidement prisla distribution exclusive d’Aermec dans lesud du territoire, en développant, là aussi,une collaboration atypique, puisque nousintervenons directement, en amont. Nousrecherchons et mettons au point ensembledes solutions et des équipements qui

seront parfaitement adaptés aux particula-rités du marché français. Nous pouvonségalement concevoir ensemble des pro-duits qui seront ensuite distribués dans lemonde entier. Aujourd’hui, certains de noscollaborateurs passent une partie de leurtemps avec le service R & D d’Aermec !Quant à notre activité de fabricant, ellenous permet de transformer près de1 500 tonnes d’acier pour proposer dessolutions innovantes en matière de ventila-tion pour le résidentiel et le tertiaire, maisaussi des applications très pointues pourl’aéronautique, les salles blanches, etc.Enfin, afin de répondre à toutes lesdemandes nous distribuons cette fois-cide façon traditionnelle des équipementsde climatisation en détente directe avecles marques LG et Panasonic.

Et aujourd’hui, quels sont vos objectifs ?

Roland Guffanti – Toujours la diversifica-tion dans notre secteur d’activité de prédi-lection : le traitement et le conditionne-ment de l’air. Ne pas se diversifier, c’estrester dans un carcan qui n’est jamais sou-haitable, surtout en ce moment, comptetenu de la crise économique. Chacune denos fabrications est sans cesse remise enquestion, améliorée.

En ce sens, nous avons pu par exemplemettre au point des baffles acoustiquescapables d’absorber le bruit des systèmesde ventilation et de désenfumage dans dessites particulièrement sensibles : openspace, parking en sous-sol, etc.Nous nous orientons aussi vers toutes lessolutions d’économie d’énergie dans l’ha-bitat et le tertiaire avec des mini-centrales àsimple ou à double flux à récupérationd’énergie, associées à un système thermo-dynamique.TCA a également d’autres projets quidevraient rapidement voir le jour… mais ilest encore trop tôt pour en parler ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Atypique dans notre univers professionnel, TCA s’est construit autour d’une philosophie en parfaitecorrespondance avec celle de son créateur : Roland Guffanti. Loin d’être déjà fabricant et distributeur àla fois, il revendique également ses missions de recherche et développement et de formation. Rencontre.

Le site et siège social de Villeneuve-Loubet : un véritable pôle de recherche, de fabrication

et de distribution.

Plénum intelligent e'stream.

TCA : recherche, fabrication et distribution sont indissociables !

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CA

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Fiche identité – Date de création : 1970

– Effectif : 50

– CA : 16 millions d’euros

– Trois sites de production

et de distribution :

Villeneuve-Loubet, Marseille

et Montpellier.

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Sur quels paramètres agissez-vous ?

Xavier Pelleter – Lorsque nous prenons unprojet en main, que ce soit pour un bâti-ment neuf ou à rénover, nous intervenonsle plus en amont possible. Cela nous inciteà faire certains choix techniques tout enrestant ouverts à toutes les idées. Au fil del’avancement du projet, nous jouons avecune multitude de curseurs, comme sur unetable de mixage. Pour trouver le meilleurcompromis, bordé par des critères decoûts acceptables, nous faisons évoluerces paramètres, bien plus larges que lesseuls paramètres thermiques.

Et l’usager ?

Xavier Pelleter – Il doit être au cœur de laréflexion, car la vraie performance énergé-tique et environnementale est entre sesmains. Plus le niveau de performance éner-gétique s’élève, plus l’enjeu concernedirectement la façon dont l’occupant piloteet vit son logement. Il faut donc qu’il com-prenne et qu’il quantifie l’impact qu’il a surle niveau de consommation énergétique.Pour cela, le bâtiment doit déjà être techni-quement accessible et compréhensible.Cela passe aussi par des phases de conseil,de sensibilisation et de suivi des usagers.C’est là une démarche d’avenir.Aujourd’hui, alBdo réalise déjà des actionsde suivi d’exploitation (d’une durée d’un àtrois ans), généralement pour des bailleurssociaux très investis dans la question descharges locatives.

Sur quelle durée portez-vous vos études ?

Xavier Pelleter – Cela dépend beaucoupdes projets. Une grande majorité d’entreeux ne font encore l’objet que d’études deconception. Idéalement, il faudrait systé-matiquement travailler avec une approchede coût global sur les trente premièresannées du bâtiment. Les futures régle-mentations nous pousseront à aller plusloin. Demain, nous gérerons l’empreinteenvironnementale du bâtiment jusqu’à sadéconstruction. Nous aurons alors la vraievision de la performance intrinsèque dece que nous imaginons n.

Propos recueillis par Michel Laurent

PRESCRIPTEURS

alBdo : la performance énergétiquene se résume pas à un calcul thermique !Spécialisé dans la performance énergétique du bâtiment, le bureau d’ingénierie nantais s’attaque auxprojets très en amont et, sans a priori, part à la recherche du meilleur compromis. Objectif : faireémerger des solutions simples pour l’occupant. Explication avec Xavier Pelleter, cogérant d’alBdo.

d’une entreprise de 25 salariés encorejeune et toujours en développement.

Quelle est cette vision ?

Xavier Pelleter – Pleinement conscient desenjeux écologiques, alBdo est totalementinvesti dans la recherche de performanceenvironnementale et énergétique, tout enintégrant dans la réflexion la dimensiontechnico-économique et la dimensiond’usage. Notre démarche d’optimisationenvironnementale et énergétique globaledébute par une conception pertinente del’enveloppe du bâtiment aux côtés de l’ar-chitecte. Car la performance énergétiquen’est pas le simple résultat d’un calcul ther-mique lié à des installations techniques :c’est tout un travail collaboratif !

Comment procédez-vous ?

Xavier Pelleter – alBdo garantit la perfor-mance énergétique globale du bâtiment.De fait, nous accompagnons les acteurs,architectes, bureaux d’études structure etmaîtres d’ouvrage pour quantifier l’im-pact des choix architecturaux et structu-rels et travailler globalement sur la per-formance de l’enveloppe, avec un objec-tif : la réduction des besoins énergé-tiques. Cette démarche aboutit naturelle-ment à la simplification des installationstechniques et donc à un bâtiment simple,durable et plus facilement exploitable parses occupants.

Filière Pro – Pouvez-vous définir alBdo ?

Xavier Pelleter – alBdo est spécialisé dansle conseil, l’expertise énergétique, envi-ronnementale et technique des bâtimentsneufs et existants. J’ai créé alBdo en 2010avec Benjamin Tirbois. Nous étions alorsdeux ingénieurs dotés d’une expériencede plusieurs années dans le domaine de laperformance environnementale et éner-gétique des bâtiments et de l’ingénierietechnique. alBdo est né de notre visioncommune du développement durable etde l’écoconception ! Nous sommes aujourd’hui cogérants

Xavier Pelleter et Benjamin Tirbois, cogérants du bureau d’alBdo

20 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Huit expertises pourrépondre auxobjectifs énergétiqueset environnementaux

• Diagnostic et étude de

faisabilité

• Ingénierie énergétique et

environnementale

• Ingénierie technique et maîtrise

d’œuvre

• Ingénierie acoustique

• Protection incendie

• Assistance à maîtrise d’ouvrage

• Assistance à l’exploitation

énergétique des bâtiments

• Formation

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lBdo

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INSTALLATEURS

21filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Oplug est un système simple. Il est logé etidentifié sur nos serveurs dès sa produc-tion : il suffit de le raccorder au réseau àl’aide de deux fils. Ensuite, l’utilisateur n’aplus qu’à consulter son application ou accé-der à son espace client : l’interface, quireprend les fondamentaux de la navigation,est assimilée instantanément. De plus,Oplug permet souvent d’anticiper : l’utilisa-teur ou son plombier est informé de la fuiteavant qu’elle ne soit visible. Parce qu’il enre-gistre des données, Oplug permet de voir,en direct, les consommations d’eau desbâtiments, et plus ils sont nombreux à êtreconnectés, plus nous devenons intelligentsgrâce à l’analyse des données : nous pou-vons comparer des bâtiments similaires etdétecter des anomalies, donc lutter contre legaspillage.

Comment pose-t-on Oplug et Ostop ?

Loïc Berthelot – Oplug est raccordé aucompteur, qui doit être volumétrique, com-patible avec une sortie d’impulsion et assezprécis. De nombreux compteurs, les comp-teurs « vitesse », ne se déclenchent qu’à par-tir d’un débit de 120 litres/heure. Si c’est lecas, il faut les remplacer par un modèlevolumétrique d’une précision de1 litre/heure. Le boîtier, qui est équipé d’unepile (autonomie de dix ans), n’a pas besoin

d’être branché sur le réseau électrique ou leWiFi. Quant à Ostop, il est composé d’unevanne motorisée – qui doit être installée parle plombier à la place ou après la vannemanuelle de coupure de l’arrivée d’eau – etdu boîtier émetteur/récepteur Ostop, quicommande, via l’application et l’espaceclient Web, son ouverture et sa fermeture.

Comment ces systèmes sont-ils commer-

cialisés ?

Loïc Berthelot – Les gestionnaires, plom-biers…, dont le sérieux est reconnu, quicomprennent l’intérêt d’Oplug et Ostop etsouhaitent les diffuser dans leur régionpour apporter à leurs clients un vrai serviceet participer à une vraie évolution, peuventme contacter. Comme je souhaite que cesoutils restent abordables, j’ai établi unegrille tarifaire : Oplug est accessible à partirde 199 € TTC, avec un abonnement de0,97 €/mois, et Ostop à partir de 249 € TTCavec un abonnement de 2,97 €/mois. Cestarifs incluent le déplacement, l’inspectionpréalable du réseau et la recherche de fuite,la fourniture et la pose d’un compteur volu-métrique précis à 1 litre/heure et/ou de lavanne motorisée, ainsi que la fourniture, lapose et le paramétrage des boîtiers. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Loïc Berthelot : un plombier connecté !Plombier depuis 1995, Loïc Berthelot est passionné par son métier, mais aussi, entre autreschoses, par l’informatique. Avec Oplug et Ostop, il a créé une solution efficace de lutte contre lesfuites d’eau dans les bâtiments, résidentiels ou tertiaires, et relié ses deux passions.

Filière Pro – Qu’est-ce qui vous a amené à

créer Oplug et Ostop ?

Loïc Berthelot – En tant que plombier, je suissans cesse confronté à des problèmes defuites d’eau. Les recherches de fuites lesplus complexes concernent des immeublescomplets victimes d’une surconsomma-tion : il faut contrôler les parties communes,puis frapper aux portes pour inspecter lesréseaux privatifs. J’ai donc cherché un outilqui simplifierait ce travail. Comme je suis unpassionné d’informatique – j’ai créé tout lesystème ERP de ma société –, j’ai créé Oplugpuis Ostop. Oplug permet de détecter unefuite d’eau et Ostop, complémentaire, defermer l’eau à distance, via un ordinateur,un Smartphone ou une tablette… Ces outilspeuvent être installés dans tous les bâti-ments : immeubles en copropriété, maisonsde retraite, hôtels, hôpitaux, maisons,appartements… y compris pour réaliser lecomptage individuel des consommationsdans les immeubles collectifs.

Comment ces outils fonctionnent-ils ?

Loïc Berthelot – Le boîtier Oplug est relié aucompteur d’eau. Il détecte toute consomma-tion dont le débit est supérieur à1 litre/heure et l’enregistre en continu. C’estun système intelligent : il relève les indexd’eau, les analyse et alerte, par un appeltéléphonique, un e-mail ou un SMS, dèsqu’il détecte une anomalie, autrement ditune forte probabilité de fuite, en fonctiond’un seuil défini par l’utilisateur. Ostop vientcompléter Oplug : une fois la fuite détectée,il faut pouvoir fermer l’eau rapidement.C’est ce que permet le boîtier Ostop : fermerl’eau à distance, que vous ayez oublié de lefaire avant de partir en vacances ou que lesystème Oplug ait détecté une fuite, ou l’ou-vrir parce que quelqu’un va occuper votrelogement en votre absence.

Quelle différence entre votre système

et ceux qui existent déjà, fournis par les

fabricants d’alarmes par exemple ?

Loïc Berthelot – Les systèmes existants sonttoujours plus ou moins liés à la domotique,via un système d’alarme ou autre. Ils sontdonc impossibles à utiliser sans éplucherune notice compliquée et fonctionnent avecun capteur qui envoie un signal à la centraleune fois qu’il a « les pieds dans l’eau ».

Loïc Berthelot, plombier à Paris, a créé une solution intelligente de lutte contre les fuites d’eau.

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DP

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filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 201522

SOLUTION TECHNIQUE

sanitaire est parfaitement adapté dans la construction neuve, mais ilpeut également être mis en œuvre lors d’une rénovation d’envergure.Il peut être réalisé en tube PER/PEX (polyéthylène), en tube multi-couche, en cuivre, voire en acier ou autre matériau destiné à desapplications spécifiques. Si le PER est, selon les fabricants, plutôt sta-ble du point de vue des ventes, le tube multicouche a tendance àgagner des parts de marché au détriment du cuivre. Notons qu’il estpossible d’utiliser à la fois du tube PER (tubes cachés) et du tube mul-ticouche (tubes apparents) pour une même installation.

Le pieuvriste, un distributeur spécialisé

Un pieuvriste – il existe quatre ou cinq entreprises d’importance surle marché national – est un distributeur de matériels et d’équipementsdestinés à la réalisation des pieuvres, qu’elles soient électriques ouhydrauliques. Mais à la différence d’un négoce sanitaire chauffageclassique, qui fournit des tubes en couronnes, des nourrices et desaccessoires en vrac, le pieuvriste associe ces matériels à du service :plan de pose de la pieuvre réalisé sur la base du plan de la maison,tubes prégainés découpés à la mesure selon le plan de pose et étique-tés selon l’appareil à alimenter, kit d’accessoires complet, etc. Lespieuvristes peuvent vendre leurs systèmes à des constructeurs demaisons individuelles qui, eux, s’adressent à des installateurs pour lamise en œuvre. Mais ils peuvent également fournir des installateurs.

Dans le cas d’un système d’alimentation traditionnel, chaque équipe-ment est alimenté à l’aide d’un piquage sur une canalisation d’ali-mentation ou de chauffage qui fait le tour du logement. Avec un sys-tème en pieuvre, chaque appareil sanitaire ou chaque radiateur estraccordé individuellement, à partir d’une nourrice ou collecteur. Cesystème spécifique d’alimentation des radiateurs et de distribution

Avec un système en pieuvre, chaque appareil sanitaire et chaqueradiateur est raccordé individuellement à partir d’un collecteur.

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Plan d’un système d’alimentation sanitaire en pieuvre.

Le système d’alimentation des radiateurs et des points d’eau en pieuvre, qui consiste à les distribuerdepuis un point central, le collecteur ou nourrice, a pris de l’ampleur depuis une quinzaine d’années.Si les fabricants ont tendance à rester neutres sur le sujet, ne poussant ni la pieuvre ni le piquageclassique, la première a tout de même des avantages.

Alimentation en pieuvre mode d’emploi

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Certains pieuvristes ont même créé des réseaux d’installateurs parte-naires, notamment Pro’Fil.

Pourquoi se fournir chez un pieuvriste ?

Le pieuvriste réalise en atelier une part du travail normalementeffectué sur le chantier, mais, surtout, il livre tous les élémentsnécessaires. Et rien ne manque : joints, téflon, visserie, acces-soires, tubes coupés à la longueur et repérés (avec les raccordssertis côtés nourrices), kit d’arrivée d’eau, coffret avec les nour-rices prémontées… L’installateur ne peut pas se tromper et gardel’assurance qu’il ne sera pas obligé de quitter le chantier pours’approvisionner en joints ou en raccords manquants. Il gagnedonc du temps, et ce, à différentes étapes du projet.

Les avantages de la pose en pieuvre

– Gain de temps : la pose en pieuvre est excessivement simple à réa-liser, d’autant plus si la pieuvre a été préparée en amont par un pieu-vriste : d’une heure à une heure et demie suffit à équiper une mai-son classique.

– Équilibrage des installations de chauffage assuré. Par rapport à lapose classique, la pieuvre a un avantage technique : tous les radia-teurs étant alimentés à partir de la même nourrice, ils sont situés àégale distance de celle-ci, ou à peu près, et, par conséquent, à égaledistance du générateur de chaleur. L’équilibrage de l’installation estdonc assuré d’entrée de jeu.

– Les interventions de maintenance sont facilitées puisque l’on peutintervenir sur un circuit ou un appareil sans pénaliser les autres.Alimentés indépendamment les uns des autres depuis le collecteurou nourrice, chaque point d’eau de la maison, chaque radiateurpeut être isolé sans qu’il soit nécessaire d’interrompre le service surles autres points d’eau ou radiateurs. En cas de problème (une fuited’eau, un robinet à changer…), la maison peut continuer de tourneren attendant que la réparation soit effectuée.

– Si le système de pose traditionnel consomme moins de tubes quele système en pieuvre, en revanche, il nécessite plus de raccords(qui sont plus coûteux). n

Marianne Tournier

SOLUTION TECHNIQUE

23filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Quelques conseils– Il est important de s’assurer que les tubes utilisés – PER ou

PEX, multicouches ou autres – affichent bien la norme NF

ou disposent d’un avis technique.

– Bien couper, repérer et sertir les tubes.

– Un déploiement du réseau en plafond ou en cloison est

toujours préférable, puisqu’il permet, par rapport à un

déploiement dans la dalle, d’intervenir sans détruire. Les

tubes doivent être gainés, notamment les grandes

longueurs encastrées.

– En plafond : la pieuvre hydraulique est installée après que

le logement a été équipé de rails en plafond. Les tubes

doivent être attachés (mais pas bridés : dilatation) et

positionnés entre la plaque de plâtre et l’isolant (gel).

– Veillez à limiter les rayons de courbure des tubes, en

particulier pour l’eau chaude (dilatation).

– Percez les plaques de plâtre à l’endroit de la cloison pour

permettre la sortie des tubes et bouchez le trou pour éviter

les courants d’air.

– Lors de la mise en place des plaques de plâtre sur la

cloison, plaquez la face à préparer en premier : vous

pourrez percer et passer les tubes sans difficulté.

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filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

DOSSIER Eau : qualité et économie

Qualité optimisée

Un diagnostic par analyse du titre hydrotimétrique (TH) est indis-pensable avant d’envisager tout équipement destiné à améliorer laqualité de l’eau. La recherche essentielle s’orientera vers la concen-tration de calcium et le magnésium afin de pouvoir qualifier ladureté de l’eau. Lorsque le tartre se dépose, cette dureté a deseffets dévastateurs sur les équipements et canalisations : le réseaude distribution chauffage et sanitaire subit des pertes de charge, leséquipements de chauffage, de production d’ECS et les appareilsélectroménagers sont moins efficaces (et deviennent énergivoresdu fait de temps de chauffe trop longs, leur pérennité étant égale-ment grandement affectée), l’ensemble de l’installation peutengendrer un développement bactérien plus facilement.La plupart des appareils utilisés pour combattre ces problèmessont des adoucisseurs (ils représenteraient à eux seuls plus de90 % du marché). Leur principe est bien connu : ils fonctionnent ausel en utilisant le principe des échanges ioniques de calcium et demagnésium avec les ions sodium en faisant passer l’eau à adoucirsur un lit de résine d’échange ionique. Il faut toutefois savoir qued’autres techniques innovantes ont pu faire la preuve de leur effi-cacité (avec le CO2 par exemple).Il existe également d’autres solutions que celles apportées par lesadoucisseurs, principalement celles développées par les antitar-tres, dont l’action laisse l’eau chimiquement inchangée, maisassure une mise en suspension du tartre (celui-ci ne se déposedonc plus). Cependant, il faut savoir que, lorsqu’ils mettent enœuvre des procédés électromagnétiques ou par impulsions élec-triques contrôlées, ces antitartres sont peu fiables et ceci pour plu-sieurs raisons : équilibre calco-carbonique, longueur des réseaux,perturbations électromagnétiques, faible rémanence…

Tour d’horizon… sachant que l’ACS (attestation de conformité sani-taire) est obligatoire pour tout procédé en contact avec l’eau de« consommation » des habitations individuelles et collectives. Ellene peut être délivrée que par un laboratoire habilité par le ministrechargé de la santé en application de l’article R. 1321-52 du Code dela santé publique.

Cillit : un contrôle visuel et permanent de la qualité

Pour ce fabricant d’adoucisseuret systèmes antitartres, c’est lecontrôle qui prime ! Onremarque son adoucisseurpour l’habitat Millenium avecafficheur nomade sans fil quipermet le contrôle à distancedu bon fonctionnement de l’ap-pareil, de la consommationd’eau et du niveau de sel. Il estégalement particulièrementéconome (consommationd’eau et de sel deux fois moinsélevée qu’un adoucisseur clas-sique), tout en étant compact,malgré un bac à sel de grandecontenance de 30 kg. Sa pro-grammation est simple et intui-tive, donc idéale pour le sec-teur résidentiel.

Écobulles habitat :

l’adoucisseur, écolo, qui fonctionne au CO2Consistant à injecter du CO2, son fonctionnement conserve lesqualités minérales de l’eau. Au contact de celle-ci, le CO2 se trans-forme en acide carbonique. Doux et naturel, ce dernier fait baisserle pH de l’eau et solubilise ainsi le calcaire. La réaction chimiquenaturelle conserve l’intégralité du calcium et du magnésium. Ànoter que, à l’origine (dans les années 1990), ce procédé a été misau point pour répondre aux problématiques de calcaire dans lesindustries agro-alimentaires, preuve de son écologie, de son inno-cuité et de la préservation du goût de l’eau. Le système, qui existeen trois modèles pour l’habitat, est réglé en fonction de la duretéde l’eau et a un effet curatif et préventif sur les canalisations etl’électroménager.Le système comprend :– un module hydraulique avec un compteur à impulsions et mano-

mètre. Il n’y a pas besoin d’un raccordement au tout-à-l’égout ;

Il n’est pas question ici d’évoquer le traitement de l’eau des circuits de chauffage, mais plutôtl’amélioration de la qualité de l’eau en amont et la gestion des consommations au point de puisage,grâce à des équipements simples et performants. Face aux connaissances et aux exigences desclients finaux, votre conseil professionnel sera plus que jamais requis.

Eau : qualité et économie

24

Les chiffres du marché– Plus de 100 000 adoucisseurs ont été vendus en France

en 2012.

Pour les autres systèmes de traitement de l’eau, quiconcernent la potabilité :– systèmes d’eau de boisson fixes, osmoseurs et

ultrafiltration : environ 18 000 appareils ;– filtres à sédiments, charbon actif et polyphosphates :

environ 1 256 000 filtres.

Source : UAE, Union française des professionnels du traitement

de l’eau.

Millenium de Cillit : fabriqué et produit France.

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illit

Le fonctionnementd’Écobullesnécessite unréglage du pH del’eau comprisentre 6,5 et 7.

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Eau : qualité et économie

– un module gaz pour maîtriser la pression d’injection du CO2 etquantifier la dose de CO2 à injecter ;

– un module électronique pour gérer le temps d’ouverture del’électrovanne gaz, comptabiliser la consommation d’eau traitéeet assurer la sécurité du procédé ;

– une bouteille de gaz (10 kg de CO2). La bouteille dure environun an pour la consommation moyenne d’une famille de quatrepersonnes.

North Star : un système hybride qui sait tout faire

L’Hybrid est un système qui permet à lafois d’éliminer le calcaire et de supprimerle mauvais goût et l’odeur du chlore, lespesticides/herbicides, tels que l’atrazineet certains résidus pharmaceutiquescomme le Paracétamol. Il comprend unecouche de charbon actif granulé qui filtrela majorité des polluants et une résinecationique qui élimine le calcaire. Il s’ins-talle à l’arrivée d’eau du foyer et nenécessite aucune cartouche de filtration !Son système de régénération à capa-cité variable et saumurage proportion-nel fonctionne selon les besoins réelsdu foyer.La consommation de sel et d’eau varie àchaque régénération permettant deséconomies d’eau et de sel. Le bac à selreste « sec » entre deux régénérations.Notez que la marque dispose égalementd’adoucisseurs mis au point pour les ins-tallateurs professionnels pour leur lon-gévité et leur fiabilité. Compacts et

monoblocs, ils sont aussi équipés de la technologie bac à sel « sec » :l’eau ne stagne pas dans l’appareil entre deux régénérations, ce quiévite la formation de croûte de sel ou la prolifération bactérienne. Lorsde la première phase de régénération, l’adoucisseur se remplit de laquantité en eau adoucie juste nécessaire à régénérer la partie saturéede l’appareil.Cet appareil bénéficie de garanties exceptionnelles : jusqu’à dix anssur le bac à sel et la bouteille de résine.North Star commercialise également une gamme pour le tertiaire.

Watercat revisite l’antitartre

avec la technique catalytique

À destination exclusive des réseaux d’ECS, ce système antitartre ala particularité d’utiliser une technique efficace ! Elle consiste à uti-liser la catalyse en faisant passer l’eau au travers d’un lit de com-posés de résines catalytiques qui, attirant les ions calcium etmagnésium, modifient leur structure moléculaire mais ne modi-fient pas la composition chimique de l’eau (le TH reste doncinchangé). Les ions restent en suspension et ne se déposent plus ;le tartre ne se forme donc plus.Son efficacité est attestée par le centre technologique de l’eau duDVGW, équivalent allemand du CSTB, qui a mesuré son rende-ment : 98,8 %, selon la norme d’essai W512. Elle a également étéconstatée par le groupe Cofely (GDF Suez).Ce système, plus coûteux à l’investissement qu’un adoucisseur tra-ditionnel, offre un coût à l’exploitation bien moindre (divisé pardeux ou trois). En effet, le procédé ne nécessite pas de régénéra-tion et fonctionne sans électronique. L’entretien se limite au seulremplacement des résines tous les trois ou quatre ans.

Consommations maîtrisées

La maîtrise de la consommation d’eau devant être effective sanscompter sur les habitudes des utilisateurs, les fabricants d’équipe-ment sanitaires ont pu mettre au point de nombreuses astucespour réduire la facture, sans nuire au confort.Parmi les techniques éprouvées les plus courantes, on rencontre :– la réduction le volume du réservoir d’eau des toilettes et le choix

entre plusieurs débits ;– la disposition préférentielle de la manette de commande des miti-

geurs en position eau froide et l’utilisation systématique demousseurs ;

– la temporisation ou le déclenchement et l’arrêt électronique pardétection de présence pour les versions de robinetterie destinéesaux collectivités, au tertiaire et à l’industrie.

Parmi les innovations récemment mises au point, on remarquecette invention ludique et éducative : un code couleur lumineux quipermet d’indiquer le temps passé sous la douche inventé parHydrao et fonctionnant, en plus, grâce à la force de l’eau.

Delabie : réduction drastique des débits

Les débits des robinetteries pour collectivités de ce fabricant sontparmi les plus bas du monde : 3 litres/min pour les lavabos et6 litres/min pour les douches.

DOSSIER

25filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Les chiffresLes chasses d’eau représentent environ 20 % de la

consommation journalière domestique en eau potable,

contre 40 % pour les bains/douches, le reste étant réparti

sur plusieurs postes.

Dans les établissements recevant du public (ERP),

la consommation moyenne est de 50 % supérieure à celle

mesurée à domicile. Elle est de l’ordre de 200 litres par

jour et par personne (et de 500 litres dans certains

établissements spécialisés).

L’Hybrid de North Star : laconsommation de sel etd’eau varie à chaquerégénération, ce qui génèred’importantes économiesd’eau et de sel.

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r Watercat permet également une dissolution graduelle des pertes decharge. En devenant poreux, le tartre va s’éliminer pour être remis ensuspension.

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Robinetterie à électroniqueembarquée Tempomatic 4 deDelabie.

Tempoflux 2 TC double touche3/6 litres (ajustable à 2/4 litres) deDelabie. La chasse directe limite lerisque de fuites (un écoulementdans un réservoir pouvant générerune perte de 220 m3 d’eau par an etpar WC).

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– des mitigeurs temporisés Alpa® pour douche avec boîtier d’en-castrement étanche particulièrement bien adaptés aux piscines,complexes sportifs, casernes, stades, etc. Ils sont équipés d’unrégulateur de débit autorisant l’adaptation à leur utilisation. Ladurée d’écoulement est de trente secondes ;

– des commandes à pied haute résistance monopédales et bipé-dales pour robinetterie destinée aux EHPAD, hôpitaux, industries,toilettes publiques, etc. La technologie de temporisation brevetéePresto® permet jusqu’à 80 % d’économie. La durée d’écoulementest de trois à cinq secondes ;

– des robinets de chasse directe encastrée, double volume, àvolume ajustable… indépendamment !

La chasse grande volume est ajustable de 6 à 9 litres par molettede réglage, celle de petits volumes, de 2,5 à 5 litres, l’est sur palettede façade.Ces robinets temporisés offrent une solution parfaitement adaptéeaux usages intensifs et aux besoins d’économie d’eau.

Hansgrohe : économiser sans s’en apercevoir

Avec CoolStart, la conception du mitigeur permet l’économie auto-matique de l’énergie : seule l’eau froide coule lorsque la poignéeest positionnée au milieu, ce qui évite le déclenchement automati-quement de l’eau chaude lorsque ce n’est pas nécessaire.Avec la technologie EcoSmart sur douchette et robinetterie, onassure une limitation de débit astucieuse au moyen de buses spé-ciales et d’un mélange d’air. Pour les douches de tête et douchettes(avec débit limité, selon les gammes, à 6 ou 9 litres/min), un jointtorique de précision réagit avec flexibilité à la pression de l’eau etrégule ainsi son débit. Si la pression est élevée, l’anneau rétrécitl’ouverture, si elle est faible, il augmente la taille de l’ouverture.Pour la robinetterie (débit limité à 5 litres/min), le mousseur intégréau bec est doté d’un élastomère de précision qui réagit automati-quement aux différentes pressions et modifie sa forme. Il limite ledébit et économise ainsi constamment l’eau potable. n

Virginie Bettati

filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 201526

Le fractionnement du puisage et la fermeture automatique limitentle gaspillage et la négligence des utilisateurs. La temporisation desrobinetteries de lavabo est limitée à sept secondes. Les systèmes àdéclenchement souple ou automatique en facilitent l’utilisation parles personnes âgées, handicapées ou les enfants.La chasse double touche 3/6 litres, le mode affluence sur les uri-noirs électroniques et le rinçage à trois secondes des urinoirs sontdes exemples d’optimisation du volume d’eau.Il faut préciser que les préréglables économiques d’origine peuventêtre modifiés (diminués ou augmentés) pour une adaptation par-faite aux usages.Les robinetteries électroniques nécessitent peu d’énergie pourfonctionner grâce à l’infrarouge actif pulsé à faible consommation(émission par intermittence) pour la version sur secteur et grâce àune autonomie moyenne de 350 000 cycles (ou de trois à six ans)pour la version à pile.

Geberit : utiliser la force de l’eau

Pour sa gamme derobinetterie destinée àla collectivité, l’électro-nique est auto-alimen-tée par la force de l’eauen lieu et place d’unealimentation par pileou d’un branchementsur secteur. Le déclen-chement de l’eau se faitgrâce à une microcen-trale complète raccor-dée directement à l’ar-rivée d’eau. Ce raccor-

dement va permettre la production d’électricité grâce à la pressionde l’eau. L’électricité générée par la microcentrale est stockée dansune batterie qui fournit de l’énergie nécessaire au déclenchement.Le système permet une totale autonomie, pour un fonctionnementtoujours garanti et en toute économie.L’efficacité est assurée dès 20 utilisateurs puisque 80 secondesd’activation par jour suffisent à alimenter la pile rechargeable hauteperformance d’une durée de vie de dix ans.

Presto : tout pour la collectivité

Ce fabricant a mis au point un ensemble de solutions simples etefficaces pour les collectivités :

DOSSIER Eau : qualité et économie

Geberit : sous un habillage élégant se cacheun générateur alimenté par le flux de l’eau.

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Mitigeur Presto :son bouton soupleassure à la foisl’ouverture durobinet et lasélection précisede la température.

Pédales Presto : unegrande simplicité de poseavec une fixation muraleou au sol et un large choixde becs utilisables : becscourts, becs longs, becstube, becs sur plage…

Chasse Presto : undispositif anti-coupde bélier permetune fermeture del’écoulement d’eaupar diminutionprogressive dudébit.

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Un mélange tourbillonnantd’air et d’eau.

Hansgrohe introduit latechnique CoolStart dansles lignes de mitigeursMetris, Talis, Focus et Logis.

Le disque de la douchette aspire unegrande quantité d’air pour enrichir

l’eau. Celle-ci devient agréablementplus légère et mousseuse pour

l’utilisateur.

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filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 201528

FORMATION

Il faut ajouter que les cours sont trèsagréables à suivre, tant grâce aux locauxqu’à la convivialité que nous y faisonsrégner ! Grâce à l’utilisation de camérasde retransmission nous pouvons vision-ner les interventions des stagiaires surécran géant et vivre les travaux pratiquesde manière ludique. Cela garantit un suivioptimisé de l’ensemble des participants.

Les sessions ne s’adressent-elles qu’à un

public averti en demande de perfection-

nement ?

Olivier Ritzenthaler et Ludovic Fuchs –

Non, pas du tout, car en fonction de leursorigines professionnelles ou de l’évolutiondu marché, certains installateurs ou exploi-tants peuvent demander certaines notionsde base ou de qualification.Nous répondons donc à toutes lesdemandes, en nous efforçant toujours deproposer du sur-mesure. Par exemple, surles 1 942 stagiaires que nous avons pu for-mer depuis le début de l’année 2014,27,24 % l’ont été pour la formation quali-fiante RGE (éco-efficacité énergétique). Cecinous a d’ailleurs permis de dépasser large-ment l’objectif de 500 stagiaires RGE que

nous nous étions fixé en début d’année !En ce qui concerne le profil des partici-pants, nous pouvons annoncer qu’un peuplus de 15 % sont des élèves issus d’écoles(lycée, université, CFA, AFPA…). Le reste,qui constitue donc la majorité, est à peuprès réparti à parts égales entre les instal-lateurs chauffagistes qui ont besoin deconnaître nos produits et les exploitantsqui ont besoin d’une remise à niveauconstante compte tenu de la complexité deleur métier…Nos formations sont donc ouvertes à tous !

Aujourd’hui, quels sont les nouveaux

objectifs pour la formation ?

Olivier Ritzenthaler et Ludovic Fuchs –

L’époque où nous proposions seulementdes formations « brûleurs » (et où nousétions d’ailleurs les seuls à le faire) est bienrévolue. Aujourd’hui, nous proposons uneexpertise gaz, condensation, PAC air/eau,eau/eau sur nappe phréatique (l’expérienceapportée par notre filiale géothermiqueGéoforage est d’ailleurs un avantage indis-cutable pour cette formation), etc.Et, compte tenu des bilans très positifs quenous obtenons à chaque fin de stage, nousconstatons déjà la réussite et la qualité dessessions mises au point. La fidélité des par-ticipants est également un indicateurimportant qui marque notre réussite.Nous sommes cependant très inquiets duretard que prennent les entreprises,notamment pour les formations RGE.Même si les sessions sont de plus en pluschargées, nous ne pouvons que constaterqu’elles ne seront pas suffisantes pouratteindre l’objectif de qualification fixé parle gouvernement à 50 000 entreprises.D’après Uniclima et la Capeb, nous n’au-rions atteint que la moitié de cet objectif.Nous continuerons donc à proposer desformations qualifiantes en début d’année,c’est-à-dire après le délai fatidique du1er janvier 2015 ! n

Propos recueillis par Virginie Bettati

Filière Pro – Pourquoi Weishaupt s’investit

autant dans la formation ?

Olivier Ritzenthaler et Ludovic Fuchs – Elleest, plus que jamais, indispensable aux pro-fessionnels. C’est pour cette raison queWeishaupt a su prendre les devants par rap-port à la profession et s’est doté du centre deformation de Colmar. Les 1 000 mètres car-rés du bâtiment accueillent deux salles théo-riques et trois salles destinées aux travauxsur les brûleurs, les chaudières, les pompesà chaleur et les systèmes solaires ther-miques. Elles peuvent recevoir jusqu’à56 stagiaires simultanément. Cet outil excep-tionnel – où 67 % des stages Weishaupt sedéroulent – a la particularité de regrouper lestrois activités du groupe : la technique del’énergie, sa production et sa gestion.Pour l’ensemble des formations que nousproposons, sur le site du centre comme àl’extérieur, nous sommes en mesure dedispenser des stages théoriques et pra-tiques, sur les grands principes de la chi-mie, de l’électricité, de l’hydraulique ou del’aéraulique, comme sur la haute techni-cité de nos produits. Les formations sontsans cesse remises à jour pour suivrel’évolution réglementaire.

Avec un outil exceptionnel, une formation éco-efficacité énergétique reconnue qualifiante RGE par Qualibatet un programme particulièrement riche, Weishaupt dispose d’une offre capable d’armer les professionnelsface aux enjeux des nouveaux marchés de la rénovation énergétique… et des autres ! Olivier Ritzenthaler,responsable du centre de formation et formateur brûleur et chaudière, ainsi que Ludovic Fuchs, formateurbranche RGE et PAC Qualipac, nous parlent avec passion de l’importance que revêt la formation.

Weishaupt : la performance passe obligatoirement par la formation

Olivier Ritzenthaler et Ludovic Fuchs

Le centre de formation de Colmar, ouvert toutel’année, met à disposition deux formateurs àplein temps, ainsi que trois techniciens SAV.

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RÉGLEMENTATION

Le décret définissant les modalités deréalisation de l’audit énergétique pour lesentreprises de plus de 250 personnes estparu au Journal officiel du 26 novembre 2014.

Audit énergétiquedes entreprises de plus de250 personnes

L’article L. 233-1 du Code de l’énergie prévoit l’obligation de réa-liser tous les quatre ans un audit énergétique de leur activité pourles entreprises de plus de 250 personnes ou dont le chiffre d’af-faires annuel excède 50 M€ (ou dont le total de bilan dépasse43 M€). Entré en vigueur au lendemain de sa publication, le décretdéfinit les modalités de réalisation et le périmètre.Il précise également les conditions de reconnaissance de l’indé-pendance et de la compétence des auditeurs. Par ailleurs, il défi-nit les hypothèses d’exemption de l’obligation, lorsque l’entre-prise bénéficie d’un système de management de l’énergie.

Des exemptions

L’article 1er stipule que l’audit couvre au moins 80 % du montantdes factures énergétiques acquittées par l’entreprise tellequ’identifiée par son numéro Siren. Il ajoute toutefois que, pourles audits réalisés avant le 5 décembre 2015, ce taux de couver-ture peut être ramené à 65 %.Sont auditées les activités comprises dans le périmètre mentionnéà l’article 1er (80 ou 65 %) qui ne sont pas couvertes par un systèmede management de l’énergie conforme à la norme NF ENISO 50001:2011 certifié par un organisme accrédité par un orga-nisme signataire de l’accord européen multilatéral pris dans lecadre de la coordination européenne des organismes d’accrédita-tion. De fait, si toutes les activités du périmètre sont couvertes parun système de management de l’énergie certifié, l’entreprise estexemptée de l’obligation de réalisation de l’audit énergétique.Les entreprises bénéficiant d’un certificat de conformité à lanorme NF EN ISO 50001:2011 en cours de validité au 5 décembre2015 et délivré avant le 1er janvier 2015 par un organisme de certi-fication non encore accrédité sont exemptées de l’obligation de laréalisation de l’audit énergétique si cet organisme a déposé unedemande d’accréditation pour le domaine concerné au plus tard le5 septembre 2014 et a reçu une décision positive de recevabilitéopérationnelle de cette demande avant le 5 décembre 2015.

Quels auditeurs ?

Un audit énergétique satisfaisant aux conditions mentionnées àl’article 1er et réalisé dans le cadre d’un système de managementenvironnemental conforme à la norme NF EN ISO 14001:2004 cer-tifié par un organisme accrédité par un organisme signataire del’accord européen multilatéral pris dans le cadre de la coordina-tion européenne des organismes d’accréditation est réputéconforme aux dispositions du présent décret.

filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 201530

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31filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Peuvent être reconnus compétents pour la réalisation d’un auditénergétique, dans les conditions fixées par arrêté du ministrechargé de l’Énergie :– un prestataire externe titulaire d’un signe de qualité répondant

à un référentiel d’exigences de moyens et de compétences etdélivré par un organisme accrédité par un organisme signatairede l’accord multilatéral pris dans le cadre de la coordinationeuropéenne des organismes d’accréditation ;

– une personne interne à l’entreprise.Mais dans les deux cas, les personnes mentionnées ne peuvent par-ticiper directement à l’activité soumise à l’audit sur le site concerné.

Transmission du rapport d’audit

L’entreprise transmet, en une seule fois, au préfet de la régiond’implantation de son siège social ou, si son siège social est situéhors de France, au préfet de la région Île-de-France :– la définition du périmètre retenu en application de l’article 1er ;– la synthèse du rapport d’audit énergétique, selon un format

défini par arrêté du ministre chargé de l’Énergie ;– une copie du certificat de conformité en cours de validité délivré

par l’organisme certificateur ;– le rapport d’audit, si la transmission est effectuée par voie

électronique.L’entreprise doit, de son côté, conserver les rapports d’audit pen-dant une durée minimale de huit ans, afin de pouvoir les trans-mettre à l’autorité ci-dessus évoquée, à sa demande, dans undélai de quinze jours.

Le premier audit…

Pour un bâtiment, peut tenir lieu du premier audit prévu par l’ar-ticle L. 233-1 du Code de l’énergie tout audit énergétique effectuéentre le 4 décembre 2012 et la date de publication du présentdécret conformément au cahier des charges relatif à l’audit éner-gétique dans les bâtiments publié par l’Ademe.L’audit énergétique est ensuite réalisé conformément aux dispo-sitions du présent décret, dans un délai de quatre ans suivant laréalisation de l’audit ou du diagnostic. n

Michel Laurent

RÉGLEMENTATION

www.ademe.fr

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REPORTAGE DOVRE

32 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Savoir-faire et qualité

Grâce à l’utilisation de fonte graphitelamellaire 250, Dovre fait aujourd’hui la dif-férence sur le marché en proposant unmétal à faible coefficient de dilatation, quigarantit une plus grande durée de vie deséquipements. Par ailleurs, en ajoutant de lafonte neuve (et moins de fonte recyclée),l’industriel arrive à produire un matériauoffrant une plus grande inertie et un meil-leur maintien en température de la cham-bre de combustion du gaz naturel. Dovremaîtrise le chauffage au gaz naturel depuisplus de quatre-vingts ans !

Le gaz naturel dans

9 500 communes

Les bénéfices du gaz naturel simplifientl’installation et l’intégration des poêles etinserts dans de nombreuses situations.L’insert est particulièrement apprécié parles décorateurs qui trouvent ici un équipe-ment donnant libre cours à leur créativitéen matière d’aménagement. Le poêle sepose quant à lui très facilement dans unepièce à vivre.Connu et apprécié du grand public, le gaznaturel est distribué en France dans prèsde 9 500 communes, au travers de200 000 kilomètres de réseau. Il ouvre lavoie à une multitude d’applications enmatière de chauffage. Saviez-vous, parexemple, qu’il existe des poêles et desinserts à gaz qui ressemblent à s’y mépren-dre à des équipements de chauffage aubois ? Ces équipements offrent en plus leconfort d’une température constante sansaucune contrainte pour les occupants !

Des poêles de toutes les couleurs

Proposés en finition fonte brute ou fonteémaillée, les poêles Dovre peuvent êtredéclinés en cinq couleurs au choix : ivoire,blanc pur, vert olive, noir brillant ou gris(nouvelle teinte). Grâce à la haute qualitéde la fonte et du revêtement, l’émail

Industriel du secteur de la fonderie, Dovreest implanté à Weelde, non loin de Turnhout,dans le nord de la Belgique. Sa spécialité ?Les équipements de chauffage indépen-dants et autonomes en fonte, produits surson site industriel de plus de 60 000 m².

conserve son aspect premier et ne fissurepas avec le temps.

Distribué en France depuis dix ans

Dovre est distribué en France depuis dixans. Actuellement, 320 revendeurs profes-sionnels spécialistes du chauffage propo-sent les poêles à gaz Dovre. La marque estégalement référencée auprès de laConfédération de l’artisanat et des petitesentreprises du bâtiment (Capeb) dans lecadre de la mention Éco-artisans.Dix ans, c’est aussi la durée de la garantieaccordée par Dovre sur tous ses poêles.Côté entretien, la visite annuelle d’un chauf-fagiste consiste à nettoyer l’intérieur de lavitre et à vérifier le thermocouple et lesrampes de brûleurs. Le remplacement d’unthermocouple reste une opération rare.

Une ressemblance

à s’y méprendre…

Les poêles à gaz naturel Dovre de nou-velle génération prennent le pari de se

Dovre : les poêles et les inserts gaz naturel ont tout pour étonner !

Les poêles à gaz naturel Vintageet Astro4 (photo) sont de typeétanche à ventouse (voirencadré). Leur rendement

énergétique de 85 et87 % les place parmi lesappareils les plusperformants de leurcatégorie. Grâce àl’intégration de deuxrampes de brûleurs,Dovre arrive à recréerune flamme jaune surl’une, tout en assurant lamodulation depuissance avec laseconde. Astuce : latélécommande

programmable fait officede thermostat.

Avec une puissance nominale de 6 kW, le poêleVintage offre une plage de modulationrelativement large, de 2,5 à 9 kW, grâce àl’utilisation de la dernière technologie derégulation développée par Dovre. Ce poêlefonctionne sans aucun branchement électrique.

Diriez-vous qu’ils’agit ici d’unpoêle à bois ouau gaz naturel ?

Spécialiste de la fonte, Dovre conçoit et fabrique des poêles depuis plus de quatre-vingts ans. Cespoêles fonctionnent en toute autonomie au gaz naturel. Ils prennent place dans votre salon, endonnant la parfaite illusion de fonctionner au bois !Dovre propose un catalogue de 15 poêles et de 6 inserts gaz naturel apportant le confort et le designrecherché. Il s’agit d’un moyen de chauffage original et autonome, encore peu connu en France. Ils’installe facilement en maison individuelle comme en appartement. Grâce au gaz naturel, retrouvezle plaisir et le confort d’un chauffage au bois sans en subir les inconvénients…

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DOVRE

33filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

REPORTAGE

Dovre, c’est aussi

une gamme d’inserts

Développés sur les mêmes bases technolo-giques que les poêles et avec l’apport dumême soin à la qualité de réalisation, lesinserts gaz naturel Dovre sont déclinés enversion au design classique, rustique,prisme ou galbé : des esthétiques pourtous les goûts. Les puissances nominalesdes inserts s’étagent de 6 à 11 kW.

Installation

par un professionnel du gaz

Agréé pour réaliser des installations gaz,l’installateur applique ainsi les mêmesrègles que pour poser une chaudière gaznaturel murale. Les équipements de chauf-fage autonomes Dovre sont pourvus desorganes de sécurité permettant de sécuri-ser entièrement leur fonctionnement.

Une énergie respectueuse

de l’environnement

Les technologies de brûleur aujourd’huimises en œuvre permettent d’atteindre desrendements de combustion très élevés. Parailleurs, le gaz naturel dégage très peu deCO2 (234 g/kWh) comparativement aux

autres énergies non renouvelables.Parfaitement maîtrisées par des profes-sionnels qualifiés, les solutions mettant enœuvre le gaz naturel sont pérennes. Leséquipements sont basés sur des technolo-gies éprouvées, robustes et nécessitantpeu d’entretien. n

faire passer pour des poêles à bois ! Eneffet, les nouvelles bûches céramiques seprésentent sous un aspect très réel, à s’yméprendre quant au type d’énergie quianime le foyer. Une impression plus querenforcée par la présence d’une flammede couleur jaune, mouvante, avec despointes orangées…

Même en appartement !

Le gaz naturel présente l’avantage de tou-jours être disponible. En matière de coût, ilse situe juste derrière le bois bûche. Maisà la différence de la biomasse, le gaz natu-rel ne génère ni poussière ni cendres à l’in-térieur du logement. Par ailleurs, le poêleet le foyer procurent les sensations deconfort liées à celles du rayonnement de laflamme sans nécessiter d’espace destockage pour le combustible. Sachantque l’évacuation des gaz s’effectue aussien ventouse, la solution est donc totale-ment viable en appartement.

Raccordement ventouse étanche, l’atout du gaz naturelUn équipement, qu’il s’agisse d’un radiateur, poêle ou insert, est dit « étanche »

lorsqu’il puise l’air de combustion directement à l’extérieur du logement. Ce

principe se concrétise avec la mise en œuvre d’un conduit dit « ventouse », très

largement utilisé par ailleurs pour les chaudières murales gaz naturel. Imaginez

alors deux conduits concentriques : le plus petit, au centre, sert à évacuer les gaz de

combustion, tandis que le conduit de plus gros diamètre apporte l’air frais jusque

dans la chambre de combustion. Quel intérêt ? L’air frais appelé par l’appareil de

chauffage ne vient pas refroidir le logement, car il se trouve canalisé. Cette

caractéristique, demandée notamment par la réglementation thermique pour la

construction de logements neufs, apporte aussi son lot de confort et de

performance dans l’habitat existant.

Le poêle 425GA d’une puissance nominale de6 kW module sa puissance de 3 à 9 kW. Il offreun rendement de 87,4 %.

Le 725GA, d’une puissance nominale de 9 kW,délivre de 5,5 à 13 kW pour un rendement de86,1 %.

Le gaz naturel offre de nombreux atouts auservice du confort et de la performanceénergétique.

Le poêle Vintage 35 GA présente un design totalement décalé, à lafois moderne et empreint des formes des années 1960. Son lookde vieux téléviseur marié à une ligne très épurée lui donne unelégitimité dans bien des intérieurs…

GAZ NATUREL

Effi cacité énergétique

Émissions réduites

Économiesà l’usage

Modernité et Évolutivité

Compétitivité àl’investissement

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REPORTAGE DRU

34 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Dru : une offre d’équipements

de qualité

En France, Dru propose plusieurs famillesd’équipement gaz naturel autonomes :– une gamme de cheminées de luxe sous

la marque Dru via un réseau d’âtriers etde cheministes. Ces équipements dispo-sent d’un carburateur électronique etsont pilotables à distance parSmartphone. Disponible en raccorde-ment ventouse étanche, la gammeAmbiance comprend des inserts dotés derampes de 50 à 180 cm de largeur, avecun foyer visible sur plusieurs faces ;

– une famille d’inserts sous la marqueGlobal Fire. Cette nouvelle gamme, relati-vement abordable, donne la possibilitéd’intégrer chez soi un insert doté d’unerampe de 50 à 100 cm de largeur, pilota-ble à l’aide d’une télécommande ;

– une gamme de poêles à gaz naturel enplein développement et de radiateurs gaznaturel, grâce au réseau de plombiers.

Les bénéfices du gaz naturel simplifientl’installation et l’intégration des poêles etinserts dans de nombreuses situations.L’insert est particulièrement apprécié parles décorateurs qui trouvent ici un équipe-ment donnant libre cours à leur créativitéen matière d’aménagement. Le poêle sepose quant à lui très facilement dans unepièce à vivre.

Connu et apprécié du grand public, le gaznaturel est distribué en France dans prèsde 9 500 communes, au travers de200 000 kilomètres de réseau. Il ouvre lavoie à une multitude d’applications enmatière de chauffage. Saviez-vous, parexemple, qu’il existe des poêles et desinserts à gaz qui ressemblent à s’y mépren-dre à des équipements de chauffage aubois ? Ces équipements offrent en plus leconfort d’une température constante sansaucune contrainte pour les occupants !

Des inserts à la pointe

de la technologie

La gamme d’inserts gaz naturel Global Firefonctionne sans raccordement électrique.Seules deux piles (une dans l’insert, l’autredans la télécommande) sont nécessaires àla bonne marche de l’électronique et dusystème d’allumage.

Confort et design chez soi, dans son salon, sa cuisine ou sa chambre : voilà l’originalité des poêleset des inserts gaz naturel ! Il s’agit d’un moyen de chauffage original et autonome, qui s’installefacilement en maison individuelle comme en appartement. Grâce au gaz naturel, retrouvez le plaisiret le confort d’un chauffage au bois sans en subir les inconvénients…

Dru : poêles et inserts gaz naturelapportent une nouvelle dimensionau confort

Dru : deux cent cinquante ans d’expérience !Dru fait partie des entreprises industrielles les plus anciennes des Pays-Bas. Son

origine remonte à 1754. Dès lors, son activité principale a été l’extraction et la

transformation de minerais de fer pour produire de la fonte et donner naissance à

divers produits ménagers pratiques, dont les casseroles, faitouts et marmites en

fonte mondialement célèbres.

Lorsque l’on découvrit la présence de gaz naturel aux Pays-Bas en 1959, Dru a saisi

la balle au bond et a lancé le développement de son premier foyer à gaz. Très peu

de temps après, vers 1960, les développeurs de Dru furent les premiers à concevoir

un poêle à gaz naturel à combustion étanche. Dès lors, Dru s’est spécialisé dans la

production d’un large éventail d’appareils de chauffage. Cette technologie a connu

alors un fort développement jusque dans les années 1990. Depuis, l’entreprise a

également développé de nouvelles gammes de cheminées gaz naturel. Il s’agit de

poêles et d’inserts dont la gamme, relativement large, convient à tous les niveaux

d’installation.

Distribué dans 27 pays européens, premier fournisseur aux Pays-Bas, en Belgique et

en Grande-Bretagne, Dru se définit comme le leader européen du chauffage gaz

naturel sans boucle d’eau chaude.

Avec une largeur de 912 mm, l’insertGlobal 90 CF reçoit au choix une décorationbûches ou galets.

Le concept d’évacuation des fuméesPowerVent permet :

l d’intégrer de nombreux coudes ;

l de réaliser l’évacuation dans toutes lesdirections sur plus de 30 mètres ;

l de passer par le biais d’un vide sanitaire.

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DRU

35filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

REPORTAGE

poêle, Basso présente une flamme visiblesur lit de fausses bûches. Un rendementrelativement élevé, de 80 %, caractérisel’ensemble de ces équipements. Riend’étonnant à cela, car Dru fabrique sespropres brûleurs et en maîtrise la techno-logie. Les radiateurs embarquent un ther-mostat gradué en température et, pourcertains, un programmateur sur quatreou sept jours.

Installation rapide

Livrés prêts à poser, les foyers gaz naturelnécessitent très peu d’aménagement (endehors de l’intégration pour les inserts).Relativement compacts, il faut aux insertsune profondeur d’encadrement à partir deseulement 290 mm. D’où un gain de placeévident. Par ailleurs, ils se contentent d’uneinstallation de fumisterie sans lescontraintes imposées aux foyers bois (hau-teur de cheminée, tirage…). Agréé pourréaliser des installations gaz, l’installateurapplique ainsi les mêmes règles que pourposer une chaudière gaz naturel murale.Les équipements de chauffage autonomesDru sont pourvus des organes de sécuritéqui permettent de sécuriser entièrementleur fonctionnement.

Même en appartement !

Le gaz naturel présente l’avantage de tou-jours être disponible. En matière de coût, ilse situe juste derrière le bois bûche. Maisà la différence de la biomasse, le gaz natu-rel ne génère ni poussière ni cendres à l’in-térieur du logement. Par ailleurs, le poêleet le foyer procurent les sensations de

confort liées au rayonnement de laflamme sans nécessiter d’espace destockage pour le combustible. Sachantque l’évacuation des gaz s’effectue aussien ventouse, la solution est donc totale-ment viable en appartement. n

Certains inserts sont proposés en combus-tion ouverte, et raccordés à l’extraction desgaz de combustion avec un simple tuyaud’évacuation des fumées de 80 à 100 mmde diamètre. Les autres modèles, de typeétanche, utilisent un système de conduitventouse (voir encadré). Les modèlesdotés d’un conduit ventouse peuvent enplus recevoir la technologie PowerVent,option qui utilise un ventilateur d’extrac-tion des gaz de combustion qui permet demettre en œuvre un conduit de 30 mètresde long composé de plus de huit coudes.De quoi répondre à toutes les configura-tions d’installation, même les plus com-plexes ! Power Vent s’applique aussi auxmodèles d’inserts étanches de la familleAmbiance Luxe.PowerVent rend possible l’installationd’un foyer à gaz dans des environnementsplus délicats, comme des habitationsmitoyennes, voire des restaurants ou deshôtels qui, de par l’impossibilité de traver-ser un mur avec un conduit d’évacuation,étaient privés de ce type de foyers. Lefoyer peut aussi être placé au milieu d’unepièce, avec l’évacuation passant via levide sanitaire !

Radiateurs et poêles

se pilotent au degré près !

Les radiateurs gaz naturel Dru complètentl’offre selon une plage de puissance quis’étend de 2 à 16 kW, pour des versionsétanches ou non. Ces radiateurs sont detype fermé ou offrent une vision de laflamme sur lit de braises rouges (modèleÉtoile). À mi-chemin du radiateur et du

Poêle ou radiateur ? Quoi qu’il en soit, Bassooffre l’avantage d’une vue relativement largesur la flamme gaz naturel.

L’insert Global 70XT CF et son brûleur bûchesnécessitent un emplacement de710 x 723 mm, pour seulement 350 mm de profondeur !

Muni d’une vitre galbée unique en son genre, lepoêle étanche Circo présente un design auxformes circulaires. Doté d’une pile, il fonctionnesans aucun raccordement électrique.

À la fois compact et doté d’une large vitre, enversion noire ou blanche, le poêle gaz naturelGlobal Beau s’intègre dans une cheminéeancienne. Il n’occupe que 29 cm de profondeurpour une puissance de 3,3 kW. Il se met enœuvre très rapidement.

GAZ NATUREL

Effi cacité énergétique

Émissions réduites

Économiesà l’usage

Modernité et Évolutivité

Compétitivité àl’investissement

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filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 201536

CHANTIER

d’acier, 13 kilomètres de gradins,3 800 tonnes d’acier de renforcement… et800 cuvettes W.-C., 500 robinetteries delavabo, 100 panneaux de douche, touteséquipées par Presto, fabricant français derobinetterie destinée aux lieux publics. Quece soit les vestiaires de l’Olympique deMarseille, les sanitaires VIP ou ceux desti-nés au grand public, le fabricant français estle fournisseur exclusif.

Du robuste avant tout

Pourquoi avoir choisi Presto ? « D’abordparce que le fabricant a garanti tous sesproduits trente ans », répond Didier Bruny,conducteur de travaux principal de GFCConstruction, maître d’œuvre du projet.Car la maintenance, dont GFC Constructionest chargée dans le cadre du partenariatpublic privé qui a été signé, est primordialedans ce type de bâtiment. Dans un stade,où les esprits sont toujours susceptibles des’échauffer, les équipements doivent êtrerobustes. C’est pourquoi toutes les robinet-teries choisies sont des modèles méca-niques temporisés, que ce soit pour leslavabos, dans les douches ou les toilettes.

S’adapter aux gaines existantes

L’ensemble des cuvettes est équipé dechasse directe, alimentée par une robinet-terie Presto 1000 XL installée dans la gainetechnique et déclenchée à l’aide d’unecommande à travers cloison. C’est la solu-tion anti-vandalisme par excellence,

Les trois ans de rénovation du stadeVélodrome de Marseille ont mobilisé100 entreprises et plus de 500 personnes,nécessité 400 000 heures de main-d’œuvre,40 000 mètres cubes de béton, 3 800 tonnes

puisque seul le bouton de chasse est visi-ble par l’usager. Ce bouton, non tournant etindémontable, assez souple pour être uti-lisé par tous les publics, même âgés,garantit une temporisation constante (dis-positif inusable et autonettoyant), ajustablede 5,5 à 8 secondes, et un volume d’eauréglable de 6 à 9 litres.Toutefois, souligne Didier Bruny, si le choixs’est porté sur ce système, c’est avant toutparce qu’il était le seul adapté à la configu-ration technique particulière des sanitaires,qui sont adossés à des gaines techniquescomplexes. « Nous avons pu installer lebouton de chasse et le mécanisme où nousvoulions. » Car, grâce à un raccord flexible,la solution permet de déporter le boutonde chasse qui n’est pas obligatoirementinstallé dans l’axe de la robinetterie.

Récupération de l’eau de pluie

Les urinoirs, en céramique dans les sani-taires VIP et en Inox ailleurs, sont alimen-tés en ligne, avec une rampe d’alimenta-tion et une électrovanne, pour un déclen-chement à distance (GTB) en fonction del’occupation et de l’heure : ainsi, lors d’unmatch, par exemple, un rinçage est effec-tué avant la mi-temps, un autre après, puisen fin de match.Toutes les chasses sont alimentées par del’eau de pluie, du moins quand c’est possi-ble, collectée via la nouvelle toiture,conçue pour en optimiser la récupération.Cette eau est stockée dans l’anciennefosse, étanchée avant d’être recouverte,qui entoure la pelouse et n’était plus auxnormes. Récupérée, l’eau sert d’abord àl’arrosage de la pelouse, puis à l’alimenta-tion des sanitaires. Notons que le chauf-fage et la climatisation du stade, occupémême en dehors des matchs (entraîne-ments, bureaux, services de mainte-nance…), est réalisé à l’aide de pompes àchaleur qui récupèrent la chaleur des eauxtraitées de la station d’épuration enterrée àproximité, par l’intermédiaire d’une bouclede chaleur qui alimentera également l’éco-quartier en cours de construction. n

Marianne Tournier

Après trois ans de travaux, réalisés par GFC Construction, le nouveau stade Vélodrome de Marseillea été inauguré récemment. Capable d’accueillir 67 000 personnes sous sa superbe toiture neuve, ildispose de 800 cuvettes W.-C., 500 lavabos et 100 douches alimentées par Presto.

Presto équipe les sanitairesdu nouveau stade Vélodrome de Marseille

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Les robinetteriesinstallées au stadevélodrome– Lavabos : mitigeurs

mécaniques sur plagePresto 4000S et Presto 7000 et robinet simple muralPresto 504.

– Douche : panneauxPresto DL 800 (alimentationarrière, système antiblocagecontre l’écoulement en continu,porte-savon et 75 % d’eauéconomisée par rapport à unedouche classique).

– Urinoirs : kits urinoir prêts à poser, alimentation en ligne.

– Chasses directes : robinets de chasse directePresto 1000XL TC et boutonsde commande à travers cloison(de 1 à 200 mm).

– Accessibilité : barres demaintien coudée « Côté WC »,diamètre 25 mm, Inox chromé400 x 400 mm.

Au stade Vélodrome de Marseille, on a privilégié la robustesse des équipements, que ce soit dansles toilettes, pour les lavabos ou dans la douche.

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CHANTIER

fait réaliser des travaux d’isolation, puis ilnous a contactés pour les postes de chauf-fage et de production d’ECS. Nous avonsproposé une installation prévoyant unechaudière à granulés Okofen de 25 kWavec stockage associé en silo textile de4,2 tonnes, un chauffe-eau solaire de300 litres de même marque avec la mise enplace de deux capteurs de 5 mètres carréssur la toiture.Pour le réseau de distribution, nous avonsinstallé un module hydraulique Esbe etnous avons procédé à l’isolation de l’en-semble des canalisations en 19 mmd’épaisseur. Le choix d’équipements dequalité était une évidence afin d’atteindred’excellentes performances, puisque l’iso-lation de la maison, malgré des travauxd’amélioration, n’a pas permis d’atteindreles critères exigés par la RT 2012…Résultat : une consommation d’énergieréduite à 68,15 kWhep/m².an, soit environtrois fois moins qu’avant rénovation !

Faire vite et bien, c’est possible ?

Alter Énergies - L’ensemble des travaux n’aduré que deux semaines malgré une acces-sibilité relativement compliquée au localtechnique. Mais ce qui nous a permis de

Filière Pro - Une rénovation lourde

s’imposait-elle ?

Alter Énergies - Dans ce cas précis, oui.Avec un bâti de 1900 très mal isolé et unechaudière fioul 40 kW de vingt-huit anschargée du chauffage et de la productiond’ECS, le confort comme les dépensesénergétiques (environ 1 500 litres defioul/an) étaient devenus insupportablespour les propriétaires de cette maison enpierre de caractère. L’installation compre-nait également deux inserts bois bûches de10 kW chacun, à la fois très peu perfor-mants au regard des critères actuels etavec une contrainte de chargement impor-tante, sans compter la consommation quiétait évaluée à environ 12 stères par an.Avec une consommation d’énergie pri-maire s’élevant à 208,52 kWhep./m².an, laperformance énergétique était loin d’êtreau rendez-vous !

Vers quelles solutions s’orienter ?

Alter Énergies - Le propriétaire souhaitaitune énergie renouvelable, voulait bénéfi-cier d’un crédit d’impôt, et bien sûr, exi-geait de réduire de façon drastique sesconsommations. En un premier temps, il a

mettre au point très rapidement une instal-lation performante et rapidement efficace,c’est l’utilisation du module hydrauliqueGRA 111 d’Esbe. Prémonté, il suffit d’effec-tuer les raccordements. Il n’y a aucunrisque de mauvais dimensionnement,puisque celui-ci est automatiquementadapté à tout moment et en tout point del’installation. Équipé d’un circulateur à ren-dement élevé et d’une isolation sur-mesure, le module est très économe enénergie et respectueux de l’environne-ment, ce qui correspond à notre philoso-phie du métier.Quant à l’installation, elle est simplifiée etdonc ultrarapide. L’ensemble des élémentssont visibles et facilement accessibles. Leservomoteur compact, par exemple, avecson angle de travail de 90°, s’actionnemanuellement en toute simplicité grâce aubouton de réglage situé sur la façade avant.Pour la maintenance, grâce aux vannesd’arrêt, toutes les opérations d’entretiensont faisables sans avoir à purger le sys-tème de chauffage.Une facilité qui n’exclue pas la fiabilité nil’efficacité. Que demander de plus ? n

Propos recueillis par Virginie Bettati

On change tout ! Une chaudière fioul vétuste, un réseau de distribution et une isolation archaïques,l’installation de cette maison de 300 mètres carrés située sur les coteaux de la vallée de la Garonnenécessitait une rénovation de fond en comble. Alter Énergies, entreprise spécialisée dans lesénergies renouvelables et plus particulièrement dans le solaire et le bois énergie nous évoque cettetransformation vers la performance.

Une installation en toute simplicité,dans les règles de l’art

Une entreprise engagée !Écologistes convaincus, Jérôme Mallard et

Damien Raspail ont travaillé dans des

associations environnementales avant de créer

leur entreprise Alter Énergies, en juillet 2008.

L’activité est exclusivement à destination du

secteur résidentiel, avec des systèmes de

chauffage, plomberie et électricité utilisant les

énergies renouvelables : le solaire et le bois.

Des solutions spécifiques utilisant l’éolien, des

systèmes hybrides (photovoltaïques-éoliens),

ainsi que des solutions photovoltaïques spécifiques (pompage, alimentation

spécifique hors habitat) sont également proposées.

Sous forme de Scop (société coopérative ouvrière de production), l’entreprise cumule

les qualifications : Qualisol, Qualicombi, Qualibois air, Qualibois eau, QUALIVP et RGE.

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Le module hydraulique prémonté d’ESBE.

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PRODUITS

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Laurent Hossard, responsable technique Ferroli

des échangeurs brevetés de conceptionInox + titane, assortis d’une garantieaccrue dans le cadre d’opérations commer-ciales. Son excellent rapport qualité/prix apu être maintenu pour les gammesmurales, comme pour celles au sol.Un programme de formation renforcé ad’ailleurs été mis au point pour initier lesinstallateurs à ces nouveaux produits.Notons que si l’axe de développement esthistoriquement celui du résidentiel, lamarque s’attaque de plus en plus aux sec-teurs tertiaire et industriel. L’objectif restetoujours le même que celui fixé par le créa-teur en 1955 : atteindre les plus hautes per-formances énergétiques et environnemen-tales. Aujourd’hui, les chaudières gazcondensation atteignent donc 108,8 % surPCI pour les gammes domestiques et109,6 % pour le tertiaire.

S’adapter au marché français

La volonté du fabricant est de maintenir etde développer en France – dans un mar-ché particulièrement concurrentiel parrapport au reste de l’Europe – cette spé-cialisation « condensation », version gaz,et les équipements fonctionnant aux gra-nulés afin de répondre aux réglementa-tions sur les énergies renouvelables. Qu’ils’agisse du neuf ou de la rénovation,Ferroli est donc capable de répondre àtous les besoins résidentiels avec desréponses globales « condensation + gra-nulés + radiateurs ». Pour le tertiaire, des

Une production

parfaitement maîtrisée

En adéquation avec la philosophie de l’en-treprise, grâce à ses outils de production,Ferroli peut revendiquer une place de choixparmi les principaux industriels fabricantsde matériel de génie climatique au niveauinternational. Si 80 % des unités de fabrica-tion restent affectés à la fabrication dechaudières avec des spécialisations enfonction des destinations (résidentiel ouindustriel), la marque dispose égalementde sa propre fonderie (ce qui devientexceptionnel !), d’une division radiateurs,d’une autre affectée aux PAC, d’une unitépanneaux solaires, d’une unité chauffe-eauélectriques, et enfin, d’une unité poêles etcuisinières bois (granulés et bûches).Au total, le groupe représente aujourd’hui13 sites de production, 19 sociétés com-merciales et 15 marques commerciales àtravers le monde.Sa force : avoir su grandir tout en conser-vant son savoir-faire et son esprit familial !

Un savoir-faire

marqué « condensation »

La gamme condensation a commencé àêtre renouvelée en 2013 et le sera entière-ment dès 2015. Élaborée pour répondre àtous les besoins, elle affiche des caractéris-tiques de grande qualité, avec notamment

solutions avec un plus grand mélangeénergétique, associées à des protocolesde communication, sont proposées.Quant aux PAC et aux chauffe-eau thermo-dynamiques, déjà commercialisés dans lereste de l’Europe, ils le seront très prochai-nement en France, en parfaite conformitéavec l’ensemble des certifications etmarques NF. La synergie du groupe, enassociant les savoir-faire des bureauxR & D, permettra également dans un avenirproche de proposer des solutions hybrides.

Des gammes pensées

pour l’installateur

Ferroli a bien évidemment répondu auximpératifs de compacité requis par le mar-ché actuel, dans le neuf comme en réno-vation, mais en optimisant, en plus, l’ac-cessibilité. Une gageure réussie avec laBluehelix, puisque les chaudières de lagamme sont les plus compactes du mar-ché avec une facilité d’accès inégaléepour l’entretien. C’est un gain de tempsgaranti pour l’installateur, qui peut égale-ment bénéficier d’une fourniture ultrara-pide de pièces détachées grâce auxaccords logistiques récents pris avec ungrand distributeur.Ferroli est aussi sur le point de développerun club de partenaires SAV indépendantspour répondre de la façon la plus efficacepossible et en un temps record auxdemandes des clients finaux, mais avec unimpératif incontournable : la qualité ! n

Virginie Bettati

Une éthique hors pair pour ce fabricant italien qui maîtrise à fond ce qu’il sait faire depuis toujours :la chaudière, et notamment la chaudière à condensation. Sa volonté n’est pas de se diversifier tousazimuts pour gagner des parts de marché dans des secteurs porteurs, mais d’améliorer sans cesseses gammes en proposant des solutions innovantes, toujours au plus près des attentes desinstallateurs et des clients finaux. Rencontre avec des perfectionnistes…

Ferroli ne vend que ce qu’il fabrique !

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Bluehelix proUn fleuron de la gamme: la Bluehelix pro. Elle est équipée d’une pompe modulante aveccontrôle en ΔT, d’une isolation thermo–acoustique complète et d’un échangeur serpentinpipe-in-pipe (exclusivité du groupe), sans soudures, ni joints, et doté de la fonctionselfcleaning (pour que la fiabilité et durabilité soient au rendez-vous), pour le chauffage etproduction instantanée d’eau chaude sanitaire.Elle a la particularité d’exploiter la condensation de façon efficace en mode sanitairegrâce à la construction monobloc de l’échangeur.Elle peut également être utilisée avec la commande à distance, fonctionner selon une loid’eau avec une sonde extérieure. Enfin, son électronique évoluée lui permet d’être facilement intégrée dans uneinstallation de Cesi amélioré, sans ajout d’accessoire complémentaire. - Confort certifié 3 étoiles pour la production d’ECS selon EN 13203.- Émissions NOx Classe 5 (EN 297/A5).

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Après son module hydraulique destiné au comptage d’énergie, Giacomini étoffe sa gamme desolutions techniques avec un module thermique d’appartement. Destiné au neuf et à la rénovation,celui-ci assure la distribution de chaleur et la production d’eau chaude sanitaire instantanée.Explications avec Benoît Clément, directeur technique de la marque.

PRODUITS

Ce module thermique d’appartementassure, en plus de l’équilibrage, ducomptage, de la distribution d’eau froideet de chaleur, la production d’ECSinstantanée.

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aidant à différencier et à adapter le régimed’eau en fonction de l’exposition de l’appar-tement dans l’immeuble.Les modules sont livrés entièrement isoléset habillés d’une jaquette en métal laquéblanc, équipés d’une vanne d’équilibrage etd’un contrôleur de pression différentielle et,en option, d’un système de comptage desconsommations d’eau chaude, d’eau froideet de chaleur. Ils sont prêts à installer et àraccorder.

Quels sont les avantages par rapport à une

solution de chauffage individuel, avec une

chaudière gaz par appartement ?

Benoît Clément – Il y en a plusieurs. À com-mencer par l’encombrement, qui est nota-blement réduit, puisque le module, quis’installe dans un placard technique à l’inté-rieur du logement, mesure L45 x H65 cm.D’autre part, avec le module thermiqued’appartement, on évite les conduits d’éva-cuation des fumées ou les VMC gaz deschaudières murales. Il permet également dedisposer d’une chaufferie collective, ce quifacilite les éventuels changements d’éner-gie, simplifie l’intégration des énergiesrenouvelables, solaire thermique, bois ouautre énergie à venir, mais aussi la mainte-nance. Il ne faut pas perdre de vue que, dansles immeubles neufs, les besoins en chauf-fage vont se réduire de plus en plus et laproduction d’ECS va prendre le dessus.Dans ce contexte, la production collective al’avantage de mutualiser les besoins et lesdifférentes sources d’énergie. C’est pourcela que l’on revient aux chaufferies collec-tives. Concernant l’ECS, la solution dumodule thermique d’appartement estmoins contraignante et plus économiquequ’une solution collective traditionnelle.D’une part, on évite le stockage et les pertesen ligne liées à l’indispensable bouclage.D’autre part, on limite les problèmes de ges-tion de la légionnelle.

Ce type de modules est-il intégré dans les

moteurs de recherche de la RT 2012 ?

Benoît Clément – Il ne l’est pas encore, maiscompte tenu de l’évolution constante du

Filière Pro – En quoi ce module thermique

d’appartement consiste-t-il ?

Benoît Clément – Le module thermiqued’appartement, qui vient compléter notregamme de solutions techniques en gainespalières, est destiné à remplacer une chau-dière individuelle au gaz et à équiper deslogements desservis par le chauffage urbainou des immeubles intégrés à des écoquar-tiers, lorsqu’une chaufferie collective impor-tante les alimente, à la manière d’un micro-chauffage urbain.Contrairement aux modules déjà disponi-bles sur le marché, celui-ci assure, en plusde l’équilibrage, du comptage, de la distri-bution d’eau froide et de chaleur, la produc-tion d’eau chaude sanitaire instantanée. Ilexiste en différentes versions, selon le typed’émetteurs – radiateurs ou plancherschauffants – et la surface de l’appartement,donc les besoins en ECS, qui font varier lapuissance de l’échangeur à plaques. Cesmodules sont proposés en Italie depuis déjàplusieurs années.

Comment ce module thermique d’apparte-

ment fonctionne-t-il ?

Benoît Clément – Le réseau primaire à 65 °Calimente l’échangeur à plaques qui assurela production d’ECS. Cette production estprioritaire sur le chauffage. Le débit du pri-maire est régulé par l’intermédiaire d’unevanne thermostatique, de manière à obtenirune température et un débit conformes auxexigences réglementaires. Pour le chauf-fage de l’appartement, suivant la technolo-gie du module thermique – simple ou dou-ble échangeur –, le chauffage de l’apparte-ment peut être complètement dissocié duréseau primaire (cas du double échangeur)ou bien dépendre hydrauliquement de luiavec deux solutions techniques : basse ethaute température. La solution basse tem-pérature comprend un circulateur haut ren-dement et une vanne de mélange, autori-sant l’alimentation d’un plancher chauffant.Un modèle propose la gestion électroniquede la température d’ECS et du chauffage. Latempérature d’eau de chauffage est géréeen fonction de la température extérieure,

moteur de calcul RT 2012 et de l’intérêt tech-nique de ce type de module, on peut penserqu’une modification à venir pourrait pren-dre en compte les caractéristiques de cettetechnologie. En attendant, les modules ther-miques d’appartement sont considéréscomme des chaufferies. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Giacomini : un module d’appartementassurant la production d’ECS

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PRODUITS

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des lots techniques (Cep). Une étude réaliséepar le BET Bastide Bondoux sur l’impact deCertiline a montré que l’adaptation du bâtipeut se faire, par exemple, en ajustant leniveau d’isolation des combles, les maté-riaux composants les murs extérieurs, larésistance thermique du plancher… Pour leslots techniques, on peut, par exemple, instal-ler le préparateur ECS dans le volume nonchauffé. On peut agir sur chaque poste, indi-viduellement, ou sur l’ensemble des postes,dans la maison individuelle, le logement col-lectif et les bâtiments tertiaires.

Comment la variation temporelle est-elle

prise en compte ?

Laurent Wiss – Il y a deux possibilités : soitle BET intègre, dans le moteur de calcul, lavaleur annoncée pour la variation tempo-relle – ce qu’il peut faire puisque c’est unevaleur certifiée « eu.bac » –, soit il passepar la base de données Edibatec qui, enpossession de nos certificats, lui fournirales valeurs à prendre en compte.

Quel est l’intérêt de la régulation Certiline

pour les maîtres d’ouvrage ?

Laurent Wiss – On l’a vu, Certiline permetaux maîtres d’ouvrage de faire des écono-mies lors de la construction, mais aussilors de l’exploitation. D’autre part, la régu-lation améliore le niveau de confort des

Filière Pro – Quel type de régulation est

Certiline ?

Laurent Wiss – Certiline est un système derégulation finale pièce par pièce – un ther-mostat d’ambiance –, conçu pour agir surnos planchers chauffants. Il prend en comptel’évolution de la température ambiante, quichange en permanence, selon l’occupation,l’ensoleillement… pour régler la puissancede chauffage, circuit par circuit, en agissantsur le moteur des électrovannes.

En quoi la régulation Certiline peut-elle

faire gagner 10 % de Cep en construction

neuve ?

Laurent Wiss – Ce gain d’environ 10 % deCep est obtenu parce que la régulation, tes-tée, est certifiée « eu.bac ». On peut doncchanger, dans le moteur de calcul de laRT 2012, la valeur de la variation temporelle.Celle-ci représente la précision de mesure ducouple émetteur/régulation, donc celle dusystème de chauffage. Parce que cettevaleur est importante pour les émetteursintégrés aux parois, nous nous sommes rap-prochés de Certitherm pour qu’elle soit priseen compte. Par défaut, la valeur de la varia-tion temporelle est de 1,8 K, mais lorsquel’on utilise la régulation Certiline, elle est de0,5 K. Grâce à ce paramètre, le maître d’œu-vre peut réduire le coût de la construction :celui de l’enveloppe du bâtiment (Bbio) ou

utilisateurs, quels qu’ils soient. Elle tientcompte de l’ouverture et de la fermeturedes fenêtres et des portes, de l’ensoleille-ment et des apports internes pour adapterla puissance de chauffage par rapport à laconsigne de température du thermostat etde la réserve de chaleur disponible dans leplancher chauffant. Dans les bâtiments ter-tiaires, Certiline donne la possibilité de sebrancher sur une gestion technique centra-lisée, en toute simplicité. Dans les collecti-vités publiques, par exemple, le responsa-ble de maintenance peut ainsi surveillerson parc de bâtiments depuis son bureau,via un logiciel adapté, voire une applicationpour Smartphone.

En quoi la régulation Certiline est-elle

intéressante pour l’installateur ?

Laurent Wiss – Certiline est simple à utiliseret assure le confort de ses clients. Du pointde vue technique, la régulation est compo-sée d’une unité centrale et de thermostats oude sondes d’ambiance. En version radio-commandée, l’unité centrale est connectéepar câble Bus à l’émetteur/récepteur et com-munique sur une fréquence de 868 Hz avecles thermostats. En mode filaire ou radio-commandé, l’unité centrale est raccordée àdes moteurs de vannes alimentés par câblesBus. Elle est adaptée au neuf et à la rénova-tion, y compris pour assurer le contrôle d’unplancher chauffant existant. Elle peut êtreinstallée dans l’habitat individuel ou collectif,dans les bâtiments tertiaires, Ehpad,crèches, établissements scolaires… La pro-grammation est optionnelle, car le systèmeest auto-adaptatif : il prend en compte l’iner-tie, les modes de vie…, qu’il intègre dansson intelligence. La mise en œuvre est sim-ple, intuitive et les possibilités illimitées. n

Propos recueillis par Marianne Tournier

Avec Certiline, Roth propose une régulation intelligente pour ses planchers chauffants. Dans le neuf,elle permet d’économiser 10 % de Cep, qui peuvent être valorisés. Laurent Wiss, directeur techniquede Roth, nous explique ce que chacun peut y gagner, du maître d’œuvre au maître d’ouvrage, enpassant par l’installateur.

Roth lance la première régulation certifiée pour ses planchers chauffants

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La régulationCertilineanalyse encontinul’évolution de latempératureintérieure pouradapter lapuissanceapportée.

« Certiline permet

aux maîtres d’ouvrage

de faire des économies »

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Jean-Philippe Toussaint, directeur de PCMB

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Par ailleurs, face à l’accroissement desplages de températures admissibles, avantde -20 à +90 °C, et à présent de -40 à+240 °C, PCMB a opté pour l’utilisation demolécules stables à haute température pourles polyols et inhibiteurs de corrosion. « Celaa représenté pour nous de gros efforts enmatière de recherche et développement ! »Autre contexte évolutif : initialement enacier et en fonte, les installations sont àprésent composées de multiples maté-riaux : cuivre, laiton, acier, aluminium,fonte, polymères…, ce qui a impliqué denouveaux développements pour respecterla norme NFR 15-602 (mesure de la capa-cité anticorrosive d’un fluide).Enfin, l’avènement des planchers chauf-fants introduit le risque de développe-ments de boues organiques dans les cir-cuits basse température. PCMB a, làencore, fait œuvre de R & D pour intégrerdans ses fluides des additifs bactéricides etfongicides capables de supprimer lesoligo-éléments contenus dans l’eau.

Fluide prédilué :

une innovation pratique

La mise en œuvre d’un fluide concentrénécessite, pour l’installateur, du temps etde la méthode : déterminer le volume exactde l’installation, calculer les volumeseau/fluide concentré, faire le mélange dansun récipient propre et adapté, contrôler laqualité du mélange obtenu, et enfin, injec-ter le mélange dans l’installation. « Cettedémarche onéreuse, notamment pour despetites installations, nous a conduits à pro-poser une formule prédiluée. AvecCALOP30E, nous avons été les premiers àlancer ce concept de prédilution. » Il nereste plus qu’à estimer le volume, puis àremplir le circuit. « De plus, l’installateurbénéficie de notre garantie fabricant sur laqualité du fluide mis en service ! »

Une calculatrice en ligne

pour fluides concentrés

Pour les utilisateurs de fluides concentrés,PCMB a mis au point une calculatrice enligne (www.pcmb.fr), utilisable dans le

Les fluides caloporteurs MB444E concen-trés et CALOP30E prédilué de PCMB sontdes solutions en parfait accord avec laréglementation, disponibles pour un usageuniversel et bio-sourcé, dans le cadre del’entretien des circuits de chauffage.

Une réponse adaptée

aux nouveaux équipements

« Au cours de la dernière décennie, lesvastes évolutions techniques et réglemen-taires, ainsi que les méthodes de mise enservice des systèmes, nous ont amenés àadapter nos produits pour en faire desfluides caloporteurs aux multiples perfor-mances techniques avec des bénéficesallant bien au-delà de ce que peut apporterun simple “antigel glycol“ », explique Jean-Philippe Toussaint, directeur de PCMB.En effet, ces évolutions sont nombreuses. Àcommencer par la réduction des volumesde fluide dans une installation. De 200 à300 litres il y a dix ans, une installation dechauffage individuelle traditionnelle necontient plus que de 100 à 150 litres. Cela aconduit PCMB à développer son fluide calo-porteur CALOP30E prédilué.

cadre d’une installation neuve ou d’unajustement de concentration. Les chauffa-gistes et bureaux d’études peuvent alorsdéterminer, notamment pour les servicesaprès-vente, la quantité de fluide à injecter.Sont concernées entre autres les installa-tions solaires thermiques, car leur fluidecaloporteur doit être entretenu.

Une offre universelle

« Toujours dans le but de faciliter l’usagedes fluides, prédilués ou concentrés, auservice des installateurs, nous avons déve-loppé des formules universelles. Il s’agit deproduits aussi bien adaptés aux plancherschauffants qu’à tous les types de radia-teurs, de chaudières, de pompes à chaleurou de chauffe-eau solaires thermiques. »Le fait qu’il s’agisse d’un usage universelpermet au distributeur comme à l’installa-teur de n’avoir qu’une seule référence enstock ou sous la main au service de sonclient. Les fluides PCMB sont par ailleursmiscibles avec tous les fluides à base deMPG issus des offreurs européens. n

Michel Laurent

PCMB : des fluides en lien avec les enjeux actuels

PCMB utilise unebase bio-sourcéeLes fluides caloporteurs formulés

par PCMB utilisent une base de

mono propylène glycol (MPG) bio-

sourcée. À l’origine, la molécule

MPG est issue de la pétrochimie.

Elle dépend donc du pétrole. En

2014, PCMB a cependant été le

premier fabricant européen à

formuler ses fluides caloporteurs à

base de MPG bio-sourcé,

provenant de dérivés organiques.

« Depuis 2012, nous mettons en

œuvre des fluides caloporteurs à

base de MPG bio-sourcé sur des

opérations spécifiques. 2014

marque le passage au MPG bio-

sourcé pour l’ensemble de nos

fluides caloporteurs ! »

PRODUITS

Le spécialiste des fluides au service des circuits de chauffage etd’installations solaires thermiques s’adapte en permanence à l’évolution des équipements. Objectif :faciliter l’utilisation des fluides dans toutes les situations, dans le neuf comme en maintenance. Tourd’horizon, avec les précisions de Jean-Philippe Toussaint, directeur de PCMB.

Le fluide prédilué Calop30E est vendu en 20, 210,

1 000 litres et vrac.

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PRODUITS

Frédéric Verdejo, responsable prescription de Panasonic C & C

résultat est esthétique (le panneau avantremonté dissimule entièrement toutes lesconnexions et garantit une finition très soi-gnée pour le client final), d’une grande sim-plicité, avec un temps de pose inégalable.Si ces atouts deviennent indispensables aumarché du neuf, pour lequel nos PAC sontdestinées à 45 %, ils restent tout aussiappréciables pour la rénovation.

Technologiquement, qu’est-ce qui la diffé-

rencie de ses concurrentes ?

Frédéric Verdejo – Une amélioration évi-dente des performances. Nous avons d’ail-leurs été les premiers à réagir en anticipantl’entrée en vigueur de la nouvelle directiveERP 2013 (remplacement des coefficientsEER et COP par le SEER et le SCOP), avecune réorganisation complète de nos usines(modification des bobines et ventilateurs,dans certains cas, passage du courant alter-natif au courant continu pour l’alimentationdes moteurs, etc.). Ceci nous a permis denous situer en haut de l’échelle de la classi-fication énergétique.Aujourd’hui la PAC All In One comprendtoutes ces évolutions technologiques, maisbénéficie aussi d’une optimisation du logi-ciel embarqué permettant notamment :– d’améliorer les performances ECS avec

une régulation plus adaptée et mieux valo-risée sur le moteur de calcul RT 2012. Lemodule All in One peut, par exemple, êtreintégré en volume non chauffé afin desatisfaire les exigences des utilisateurs etles contraintes de place ;

– de réduire drastiquement les consomma-tions électriques en mode veille.

Une PAC double service, c’est mieux qu’un

ballon thermodynamique ?

Frédéric Verdejo – Si la quasi-totalité desPAC vendues dans le neuf sont double ser-vice c’est évidemment à cause du coût. Unballon thermodynamique couplé à une PACne se justifie pas sur une construction neuveet coûte beaucoup plus cher. Il est toujourspréférable d’optimiser les coûts d’investis-sements. La PAC All In One répond donc

Filière Pro – Qu’est ce qui a motivé la mise

au point de cette nouvelle PAC ?

Frédéric Verdejo – C’est en écoutant lesdemandes des Cmistes. Ces constructeursont d’importantes contraintes qui lesconduisent à économiser sur la surfacehabitable, sur le temps de pose des équipe-ments lors de la construction, tout en propo-sant des produits performants aux utilisa-teurs finaux. Mettre au point une PAC quipouvait tenir dans un placard (avec sesdimensions de 183 x 60 x 72 cm) sans qu’ilsoit besoin d’aménager un local techniqueest donc incontestablement un plus comptetenu du coût au mètre carré ! Quant à la faci-lité d’installation, elle est totalement aboutiepour la Pac All In One, puisqu’elle limiteconsidérablement les problèmes de pose : ilsuffit de brancher, tout est intégré. Unconcept innovant permet également de pro-céder en quelques secondes à un raccorde-ment par le dessous de la PAC, à l’aide d’unpré-kit de branchement qui s’adapte simple-ment aux pieuvres hydrauliques utiliséespar les constructeurs. Il s’agit là d’une véri-table rupture technologique sur le marchéde la PAC ! Grâce à ce système, le tempsd’installation est réduit jusqu’à 50 %. Le

parfaitement aux besoins du secteur rési-dentiel neuf. Grâce à une grande surfaced’échange, elle garantit une montée rapideet efficace de la température de l’eau. Cettesolution réduit non seulement le tempsnécessaire pour produire de l’eau chaudesanitaire, mais elle contribue également àaccroître le confort de l’utilisateur en facili-tant l’obtention d’un chauffage constantdans l’ensemble du logement.Depuis peu, afin de répondre à tous les mar-chés, nous proposons aussi une gamme deballons thermodynamiques muraux de 80,100 et 120 litres pour la rénovation ou lelogement collectif (du studio au T2/T3). n

Propos recueillis par Virginie Bettati

PAC Aquarea All In One de Panasonic : elle a tout !

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42 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

All in One en 9 points* Puissances : de 3, 5, 7, 9, 12, 14,

16 kW en monophasé (etmodèles triphasés en 9, 12, 14,16 kW)

* Température de chauffage : 55 °C

* Pompe classe A

* Circulateur 7 vitesses

* Appoint électrique pour lechauffage et l’ECS

* 100 % de maintien de puissancejusqu’à -15 °C (version TCAP),pour les régions très froides

* Régulateur HPM pour la gestionde deux zones de chauffage

* Kit de connexion « easy connectsystem » disponible en optionpour permettre une installation100 % plug and play

* Télécommande

La PAC All in One :une solution

design comprenantun ballon ECS de200 litres en acier

inoxydable dotéd’un coefficient

d’isolation élevé.

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Cette PAC air/eau bi-bloc comprend un module hydraulique et un préparateur ECS enune seule et même unité intérieure. Parmi ses très nombreux atouts, on peut noterson design très compact et sa facilité d’installation, qui restent ses caractéristiquesles plus remarquables sur le marché. Frédéric Verdejo, responsable prescription dePanasonic C & C nous parle de ce produit qui porte décidément bien son nom !

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PRODUITS

43filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Nouveauté 2015 - PrestigeParois de douche ouverte et douche fermée, une combinaison entre undesign moderne et rapport qualité prix.Cette gamme s’harmonise avec toutes les salles de bains modernes et estconçue pour répondre à de nombreuses configurations.Élégance et fonctionnalité de la paroi de douche font que vous prendrez duplaisir à prendre une douche. Des dimensions généreuses et un intérieursans entraves vous garantissent un confort maximum.Une gamme de parois de douche complète :En version Douche Ouverte : Paroi fixe douche ouverte avec son voletmobile pivotable à 270°En version douche fermée : porte pivotante montage en angle ou en niche,avec ou sans fixe en alignement, portes battantes, angle 1/4 rond et carréavec portes pivotantes… Et aussi un pare-baignoirePrestige c’est :

– une hauteur de 1950 mm, unverre de sécurité transparentde 6 mm traité anti-calcaireGlasProtect ;

– une couleur de profilé auchoix : blanc, argent mat ouargent brillant ;

– un montage avec ou sans receveur, produit adapté aux personnes àmobilité réduite, hauteur seuil de porte 5 mm ! Une brre stabilisatricefournie ;

– réversible.

Plus produit : panneau mobile douche ouverte et portesdouche fermée relevables à l’ouverture pour faciliterl’utilisation au quotidien et l’accessibilité.

LEDA

L’Hybrid by North Star,adoucisseur et filtration haute performance !L’Hybrid by North Star® est l’associationd’un adoucisseur de 17 litres de résine etd’une couche de charbon actif granulé(2,6 kg).Une innovation dans le monde du traite-ment de l’eau et une alternative aux sys-tèmes de filtration avec cartouches. Performant, il élimine le calcaire de l’eaupour une famille d'une à cinq personnes.Innovant, il supprime la majorité des pol-luants de l’eau potable tels que le mau-vais goût du chlore, les pesticides et cer-tains résidus médicamenteux.Économique, l’Hybrid consomme unefaible quantité de sel et d’eau et nenécessite aucune cartouche de filtrationà charbon actif à remplacer.Grâce à son design compact et à savanne by-pass intégrée, il prend un mini-mum de place et est facile à installer.

Pour en savoir plus : www.north-star.fr / [email protected]

NORTH STAR

Nouvelle chaudière à bois classe 5 – SX EasyMorvan – marque historique etde référence sur le marché del’énergie bois en France – innoveencore en 2015.L’objectif de départ était simple :proposer une chaudière très per-formante mais facilement utilisa-ble et surtout abordable pourl’utilisateur.La SX Easy est une chaudièretrès performante affichant 93 %de rendement utile et conforme àla classe 5 de la norme : elle estexigible au CIDD 2015.La combustion est à tirageinversé avec ventilateur d’extrac-tion régulé par sonde lambda.La chaudière accepte des bûchesde 60 cm.L’exclusivité Morvan réside sur-tout dans le nouvel écran tactile couleur Touch Screen.Sur un simple coup d’œil, vous visualisez le fonctionnement de votreinstallation de chauffage : température et asservisse-ments électriques.

MORVAN

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PRODUITS

44 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Arianext Compact - La solution compacte et grand confort pour répondre aux exigences de la RT 2012Solution la plus compacte du marché avec un encombrement au sol deseulement 600 x 600 mm, Arianext Compact réunit une PAC monoblocInventer DC et une colonne intégrant un module hydraulique et un bal-lon de stockage pour l’eau chaude sanitaire de 180 litres.

Une réponse efficace pour répondre

aux exigences de la RT 2012

Avec trois gammes de puissance (4, 6 et 8 kW), Arianext Compact estadaptée aux nouveaux standards de puissances requis par la RT 2012

pour les maisons individuelles neuves detaille moyenne.

La technologie Inverter DC

pour un confort optimal,

même en intersaison

Arianext Compact est équipée d’un com-presseur à technologie Inverter qui modulela puissance de chauffage sur une largeplage (de 15 à 115 % de la puissance nomi-nale), s’adaptant ainsi conti-nuellement aux besoinsréels des maisons RT 2012.

CHAFFOTEAUX

Piloter votre chaudière à bois via Internet, c’est possible !

La nouvelle appli* Hargassner pour les Smartphones ou tablettes(Apple et Androïde) permet d’interroger et de commander la chaudièreà distance : état de fonctionnement, réglage des horaires et tempéra-tures de chauffage et d’eau chaude, mise en marche ou arrêt, congés…et de recevoir d’éventuels messages par SMS ou Email.Très simple d’utilisation, vous pourrez partir en toute tranquillité et res-ter connecté à votre chaudière à bois Hargassner !

HARGASSNER

« Nous tenons tout particulièrement à vous présenter ce nouveaugroupe Hydraulique d’Esbe qui constitue une petite révolution dans lemonde de la régulation hydraulique. En effet, ce kit ultraplat comprendle tout dernier brevet Esbe : une nouvelle vanne progressive qui s’adapteaux pertes de charges du circuit. Ainsi, un seul et même modèle peutconvenir à des tailles d’installation très variées. Fini les calculs de pertesde charges compliqués pour l’installateur et les risque de surdimension-nements qui vont avec ! Fini le stockage de nombreuses références pourle distributeur ! Si l’on ajoute à cela que tous les équipements électro-niques sont déjà montés et prêts à l’emploi, on comprendle succès de ce groupe hydraulique, ultra-économe enénergie grâce à son circulateur Erp ready et à ses sondesmultiples, et pourtant si rapide à installer. »

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WC lavant AquaClean Sela au sol Geberit élargit son offre et pro-pose désormais l’AquaCleanSela au sol en complément dela version suspendue. Ce pro-duit garde toutes les qualitésqui font de son aîné un vérita-ble succès commercial. Lafamille AquaClean Sela séduitd’emblée par ses lignes claireset ses courbes douces qui invi-tent immédiatement au contact.Son design sobre et intemporellui permet de parfaitements’implanter dans toutes lessalles de bains et toilettes. Lesystème de douchette intégrépermet de diffuser un jet d’eauà intensité variable pour offrirune toilette intime délicate.AquaClean Sela au sol se com-bine parfaitement avec le pan-neau WC Monolith pour formerun ensemble contemporain trèsséduisant ! Intégrer les fonc-tionnalités et la performanced’un WC lavant dans une cuvette aussi élégante, tel estle défi relevé par Geberit AquaClean Sela.

GEBERIT

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Peu importe la taille… succès garanti !

*Téléchargement gratuit. Nécessite la connexion de lachaudière à votre Box, ainsi que l’option « PasserelleInternet » au tarif public conseillé de 145,00 €HT.

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Surveillez la qualité de l’air ambiant,en CO2, température, humidité Le taux de CO2 est un excellent indicateur de qualité d’air et égale-

ment de l’efficacité du renouvellement d’air. Le C.A 1510 respecte lesexigences fonctionnelles et métrologiques pour

la mesure de CO2 du décret françaisn° 2012 14 dans le cadre de la surveil-lance de la qualité de l’air intérieur ausein des établissements recevant du

public. Il dispose en face arrière d’unaimant et d’un insert pour accroche

murale et peut également être fixé surun support mural avec verrou antivol (en

accessoire) ou sur un support de bureau.Doté d’une mémoire capable de stocker

plus d’un million de mesures sous formede plusieurs campagnes, il est possible de

verrouiller l’affichage et le clavier lors del’enregistrement. Doté d’un grand afficheur à

rétro éclairage bicolore le C.A 1510 affichesimultanément le taux de CO2, la température et

l’humidité. Dès lors qu’un paramètre sort des conditions recomman-dées le rétroéclairage change de couleur et un smiley apparaît (lavaleur en défaut est indiquée). En mode d’économie d’énergie (ECO), il dispose d’uneautonomie d’une année.

CHAUVIN ARNOUX

Le nec plus ultra pour toutes les dimensions

Le modèle de rénovation Advantix Vario de Viega est extrêmement plat,avec une hauteur de montage totale d’à peine 70 mm, mais reste perfor-mant. Le débit d’écoulement est de 0,55 l/s. Une hauteur de siphon de25 mm garantit une protection efficace contre les odeurs désagréables,à condition d’une utilisation régulière de la douche. Si vous deviez dis-poser de plus de place que prévu, pas de problème. À l’aide des pieds,la hauteur de montage totale peut être augmentée jusqu’à 95 mm. Autredétail technique important : l’évacuation autonettoyante profite de lavitesse de débit élevée ainsi que d’une faible résistancehydraulique, et peut, en outre, être nettoyée manuelle-ment à l’aide d’une spirale de nettoyage au besoin.

VIEGA

45filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

PRODUITS

Le soleil finance votre facture énergétique !

Sonnenkraft propose une combinaison constituée de la pompe à cha-leur air/eau monobloc extérieure HP12M, d’un ballon d’ECS de300 litres et d’un kit photovoltaïque complet de 3 kWc.De fabrication européenne, cette solution packagée permet de sechauffer et de produire son eau chaude sanitaire gratuitement , grâceà l’électricité photovoltaïque. COP de 4,5 (à +2°C) grâce à ses composants généreusement dimensionnés. Autonomie complète : 10 kW de puissance fournie par -15°C.Régulation « Smart Grid Ready » prête pour une autoconsommationd’électricité intelligente. Kit photovoltaïque européen à haut niveau de qualité :12 ans de garantie produit et 25 ans de garantie de per-formance des modules.

SONNENKRAFT

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Fluide caloporteur MB444E

Fluide caloporteur concentré, antigel à base de mono propylène glycolbiosource.En plus d’une protection jusqu’à -50°C (suivant dilution), le MB444Eprotège également votre installation contre le tartre, la corrosion, ainsique les boues.

Fluide universel, il convientpour tous les types d’installa-tions (solaire, géothermie,planchers chauffants, tout typede chaudière/radiateur...)Le MB444E est miscible avectous les antigels 100 % à basede mono propylène glycol dumarché européen.Afin de déterminer le volumede Fluide Caloporteur à diluerdans l’installation, rendez-voussur www.pcmb.fr , onglet« calcul glycol ».

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AGENDA

INDEX ENTREPRISES ET ORGANISMES CITÉSA.O. SMITH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31

AERMEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

AICVF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

ALBDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

ALTER ENERGIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

ANAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ATEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

ATLANTIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

BOSCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

CABINET BIIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

CAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

CAPEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

CHAFFOTEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

CHAUVIN ARNOUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

CILLIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

CLIMALIFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

COFELY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

CRÉPITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

DELABIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

DELTA DORE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

DINAK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

DOVRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

DRU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

ÉCOBULLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

ELM LEBLANC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

ESBE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37, 44

FEEBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

FERROLI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

FLAMCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

GDF SUEZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

GEBERIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26, 44

GFC CONSTRUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

GIACOMINI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

GRDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 46

HANSGROHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

HARGASSNER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

IRSTEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

JACOB DELAFON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

LEDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

LG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

MORVAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

NORTH STAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26, 43

OKOFEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

PANASONIC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 42

PCMB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41, 45

PRESTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

PROFLUID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

PROPELLET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

QUALIBAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

QUALIFELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

QUALIT’ENR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

REGAZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

ROTH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40SERVIVAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

SONNENKRAFT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

TCA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

TESTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

UNICLIMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

VASCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

VIEGA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

WATERCAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-26

WEISHAUPT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

46 filièrepro - N°35 - Décembre 2014 - Janvier 2015

Annonceurs

GIACOMINI - - - - - - - - - 1 ère

TOTALGAZ- - - - - - - - - - - 2ème

TOTAL - - - - - - - - - - - - - 3ème

GRDF - - - - - - - - - - - - - 4 ème

BUTAGAZ - - - - - - - - - - - - 15

CHAPPÉE - - - - - - - - - - - - 4

CILL IT - - - - - - - - - - - - - - 27

DELABIE - - - - - - - - - - - - 23

DINAK - - - - - - - - - - - - - - 7

ELM LEBLANC - - - - - - - - - 17

GEBERIT AQUACLEAN - - - - 29

GIACOMINI - - - - - - - - - - - 1 1

K IMO - - - - - - - - - - - - - - 43

PIECES XPRESS - - - - - - - - 30

PRODUITS CHIMIQUES

DU MONT BLANC - - - - - - - - 9

WATERCAT - - - - - - - - - - - 31

Transition et performance énergétique

Le 15 janvier 2015 (9h – 12h) à Martillac (33). Réuniontechnique organisée par GrDF en partenariat avec Regaz. Sujet : laplace du bâtiment dans la transition énergétique avec la participationde Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable.www.cegibat.grdf.fr

Biogaz et méthanisation

Du 3 au 5 février 2015 à Rennes. Rencontre Industrieet Recherche organisée par le club Biogaz de l’ATEE

(Association technique énergie environnement) et l’IRSTEA Rennes(Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’en-vironnement et l’agriculture). Parmi les thèmes abordés : valorisa-tion du biogaz, innovation sur le terrain, les nouveaux procédés… www.atee.fr

Batibouw

Du 26 février au 8 mars 2015 à Bruxelles (BrusselsExpo). Entrée uniquement réservée aux profession-

nels les 26 et 27 février. Salon belge de la construction, de la rénova-tion et de l’aménagement. www.batibouw.be

BE Positive

Du 4 au 6 mars 2015 au parc des expositions deLyon. Rendez-vous “bâtiment, bois et énergie“

autour de 7 événements : EnR, SmartGrid Expo, Enéo, BlueBat,

Flam’Expo, Eurobois et Energies Froid. Ce dernier événement vientde rejoindre les autres salons. Il s’agit du salon professionnel régio-nal froid, climatisation, cuisine pro et EnR. http://bepositive-events.com

ISH

Du 10 au 14 mars 2015 à Frankfort (Allemagne).Salon international des énergies dans la bâtiment,

des technologies de chauffage, des énergies renouvelables et de lasalle de bain. Cette année, le pays partenaire sera la Pologne. Parmiles thèmes vedettes : la technologie dans l’habitat : harmonie entredesign et fonctionnalités ; haute efficacité énergétique ; les bâti-ments du futur. www.ish.messefrankfurt.com

Propellet Event

Les 20 et 21 mai 2015 à Chambery. Cinquième édi-tion du rendez-vous des professionnels du chauffage au granulé debois en France. Il s’agit de 2 journées d’échanges autour du granulépour se réunir, apprendre, partager et débattre sur les enjeux de lafilière du chauffage au granulé de bois... Ce colloque est destiné :aux professionnels de la filière granulé de bois : (fabricants, distri-buteurs de poêles ou de chaudières à granulés, installateurs, fabri-cants et distributeurs de granulés...), aux professionnels du bâti-ment (bureaux d’études thermiques, maîtres d’ouvrages ou archi-tectes, exploitants de chauffage...), aux animateurs de la filière boisénergie… www.propellet.fr

S E R V I C E A B O N N E M E N TL’abonnement annuel comprend 6 parutions.

• France : 1 an, 37 € TTC, (dont T.V.A 20 %)• Étranger : 1 an, 57 € HT, franco

Renseignements : AD.Com / “Filière Pro”5, rue de Conflans - 94220 Charenton-le-Pont

Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 / Fax : +33 (0)1 43 68 06 67Prix au numéro : 8.00 € TTC

Pour vous abonner,

vous pouvez également utiliser le site internet

www.filierepro.fr

Page 47: GÉNIE CLIMATIQUE - SANITAIRE - AÉRAULIQUE · La PAC air/air progresse légèrement, y compris dans le neuf, en particulier dans le sud- est de la France. L’enjeu, en 2015, est
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