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GRAAF VAN VLAANDEREN / COMTE DE FLANDRE

Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

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Page 1: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

GRAAF VAN VLAANDEREN / COMTE DE FLANDRE

Page 2: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

La richesse de l’esprit

«Bernard de Lophem»: ce

nom évoque d’antiques arbres

généalogiques solidement enracinés

dans des époques classiques,

presque aristocratiques. L’homme

qui arrive est à l’image de son nom.

Mais méfiez-vous des apparences!

D’une certaine manière, Bernard

de Lophem est extrêmement

«branché». Il est jeune d’esprit, tout

à fait en accord avec son temps et

profondément hostile à tout ce

qui évoque de près ou de loin le

traditionalisme, le conservatisme

ou l’extrémisme.

Après m’avoir entraînée dans un

couloir poussiéreux et fait grimper

un petit escalier en bois, il m’introduit

dans sa modeste mansarde. Mon

regard tombe sur un dépliant de la

Cinematek. «Je suis cinéphile», me

confiera-t-il plus tard. Des piles de

livres se dressent dans un coin de

la pièce et quelques photos sont

dispersées çà et là. Des photos de

ses enfants et de ses petits-enfants,

me dis-je. Bernard de Lophem est un

peu essoufflé après la montée des

marches. Il semble épuisé. Serait-ce

aussi dû à cette ascension? À moins

que cet homme ait déjà tellement

vu et tellement vécu que la simple

idée de devoir en parler une fois de

plus à une journaliste totalement

inconnue suffise à l’épuiser? Je ne

tarde pas à comprendre qu’il porte

sur les choses un regard à ce point

nuancé et raffiné que chacune de

ses histoires exige de son auditeur

beaucoup de souplesse afin de

pouvoir le suivre à travers un millier

de pièces: les mille pièces de son

esprit.

Depuis combien de temps habite-

t-il à Bruxelles? Il me regarde

étonné. «Depuis ma naissance.»

C’est tellement évident pour lui

que la question n’aurait même pas

dû se poser. «Mais attendez, j’ai

quand même habité quatre ans

aux États-Unis. De 1987 à 1992.» Il

travaillait alors comme traducteur

aux Nations Unies. Il a par ailleurs

pas mal voyagé et vu une bonne

partie du monde, «mais c’était en

simple touriste». Il le dit sur un ton

d’excuse, car il a conscience que

beaucoup de gens sont amenés à

changer de pays d’une manière telle

que cela influence profondément

leur vie. Au restaurant social «Les

uns et les autres», à Molenbeek,

où la note dépend des revenus de

chacun, il rencontre des personnes

venues des quatre coins de la

planète: des immigrés plus ou

moins bien intégrés, des réfugiés et

des demandeurs d’asile. Bernard de

Lophem parle en long et en large

de son ami kurde qui a fait partie

de l’opposition au régime islamiste

en Iran. Celui-ci a été emprisonné

et torturé pendant des années.

Aujourd’hui encore, il s’investit en

faveur de l’émancipation des Kurdes

en Syrie. Il enchaîne ensuite sur son

ami marocain, employé administratif

et musulman. Dans la vie, celui-ci

est un authentique démocrate qui

vit sa foi de manière progressiste.

La voix de Bernard de Lophem est

empreinte de fierté, fierté d’avoir

tant d’amis qui tiennent bon malgré

une vie difficile.

Bernard de Lophem est opposé

à toute forme d’intolérance:

extrémisme musulman, extrême

droite, nationalisme flamand, etc.

«Sharia4Belgium, par exemple, est

un mouvement que je trouve très

dangereux pour la société parce

qu’il renforce les dissensions.» Mais

à ses yeux, toute personne opposée

par principe, par extrémisme, aux

musulmans fait également fausse

route. Individu, croyant, société:

nous devons vivre ensemble et en

bonne entente. «L’ouverture et la

tolérance sont essentielles.» Il le dit

d’une manière tellement pressante

et en même temps tellement

naturelle que je ne doute pas une

seconde qu’il s’est toujours efforcé

de respecter ces valeurs dans sa vie,

et même qu’il se confond avec elles.

Bernard de Lophem est un regard

ouvert sur un monde hétérogène.

Quel message souhaite-t-il faire

passer à ceux qui succombent

malgré tout à l’intolérance ou au

racisme? Il cogite quelques instants.

«Sans les immigrés, la Belgique

aurait connu une crise économique

gravissime. Donc maintenant qu’ils

sont là, nous devons faire preuve de

respect à leur égard.»

«Une question quelque peu

naïve, voire puérile, si vous me le

permettez?» Je lui renvoie mon

sourire le plus désarmant. Aucun

problème pour Bernard de Lophem.

«Que feriez-vous pour Bruxelles si

vous disposiez d’un budget énorme,

disons quelques millions d’euros?»

«Bonne question», ses yeux

pétillent. Voici manifestement un

homme qui est encore capable de

rêver. Son regard se perd quelques

instants à l’horizon puis, d’un ton

soudainement très ferme, il répond:

«Bruxelles doit être entièrement

libérée des voitures. Il faut investir

beaucoup plus dans le vélo et dans

les transports en commun. Les

voitures détruisent la ville, en plus,

il y en a beaucoup trop. Par ailleurs,

la durabilité et l’écologie devraient

être davantage prises en compte

au niveau des bâtiments et des

infrastructures. L’écologie, tel est

l’avenir de notre planète.»

«Quelle est la richesse et la

particularité de Bruxelles?»,

demandé-je pour conclure. Il me

répond tout de go: «La possibilité

de rencontrer un si grand nombre

de personnes différentes. Voilà

ce qui rend Bruxelles unique.» Si

cela ne tenait qu’à lui, et dans la

mesure où sa santé le lui permet,

il rencontrerait de nouvelles

personnes tous les jours. Me

basant sur ses récits de ses amitiés

multiculturelles, je déduis qu’il a

une grande capacité d’écoute. Je me

rends soudain compte qu’au cours

de cet interview, il n’a pas souvent

parlé de lui. Bernard de Lophem

n’est manifestement pas habitué à

être au centre de l’attention. C’est

quelqu’un qui est capable mettre

son égo de côté pour vivre une

«véritable» rencontre avec l’autre et

s’ouvrir à son histoire. Des qualités

aussi rares que précieuses dans une

ville complexe et parfois stressante

comme Bruxelles…

Bernard de Lophem est un homme

riche et généreux. Pas tant dans

le sens matériel du mot, car il se

débrouille avec très peu de moyens,

que dans le sens métaphorique: il

a la tête remplie d’histoires et un

grand cœur qu’il ouvre à une foule

de personnes. Je rentre chez moi

avec le sentiment d’avoir rencontré

un homme exceptionnel, et avec

l’envie secrète de le revoir, par

hasard, au détour d’une rue, sans

qu’il soit question d’intervieweuse et

d’interviewé… Si j’ai appris quelque

chose de Bernard de Lophem, c’est

qu’aucun rôle n’est préférable à

celui, tout simple, d’«être humain».

Page 3: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

Rijkdom zit hem in de geest

‘Bernard de Lophem’, de naam

roept oude stambomen op, stevig

geplant in klassieke, haast adellijke

tijdperken. De man die verschijnt

ziet er even klassiek uit als zijn naam

doet vermoeden. Maar, méfiez-vous

des apparences! Bernard de Lophem

is op een bepaalde manier erg ‘hip’.

Hij is jong van geest, helemaal

mee met zijn tijd, en hartgrondig

gekant tegen alles wat ruikt naar

traditionalisme, conservatisme en

extremisme.

Nadat hij me heeft meegetroond

door een stoffige gang en we een

smalle houten trap opgeklommen

zijn, komen we in zijn bescheiden

zolderkamer terecht. Mijn oog valt

op een krantje van Cinematek. ‘‘Ik

ben een cinefiel’’, zal hij me later

toevertrouwen. In een hoek van

de kamer liggen stapels boeken en

hier en daar een paar foto’s. Van

kinderen en kleinkinderen vermoed

ik. Bernard de Lophem is wat buiten

adem van het trappen lopen. Hij

ziet er vermoeid uit. Misschien ook

te wijten aan de trappen? Of zou

het kunnen dat deze man al zoveel

heeft gezien en meegemaakt in

zijn leven dat hij al op voorhand

vermoeid wordt bij de gedachte

om dat ook nog eens te moeten

vertellen aan een wildvreemde

interviewster? Meteen zal blijken dat

zijn kijk op de dingen van zo’n grote

genuanceerdheid en verfijndheid is

dat elk verhaal de fitheid vergt om

mee te wandelen door wel duizend

kamers: de duizend kamers van zijn

geest.

Hoe lang hij al in Brussel woont?

Hij kijkt verbaasd. ‘‘Vanaf mijn

geboorte.’’ Dit is van zo’n grote

vanzelfsprekendheid voor hem dat

de vraag zelfs niet hoeft gesteld te

worden. ‘‘Maar wacht, ik heb wel

vier jaar in de Verenigde Staten

gewoond. Dat was van 1987 tot

1992.’’ Hij had er toen een contract

als vertaler voor de Verenigde

Naties. Daarnaast heeft hij nog

wel wat gereisd, en een mooi stuk

van de wereld gezien. ‘‘Maar dat

was enkel als toerist.’’ Hij zegt het

verontschuldigend, want hij beseft

dat vele andere mensen van het ene

land naar het andere land moeten

trekken op een manier die hun

leven ingrijpend beïnvloedt. In het

sociaal restaurant ‘Les uns et les

autres’ te Molenbeek, waar men op

basis van het persoonlijk inkomen

betaalt, ontmoet hij mensen vanuit

heel de wereld: ingeburgerde en

minder ingeburgerde migranten,

vluchtelingen en asielzoekers.

Bernard de Lophem vertelt

honderduit over zijn vriend de

Koerd die in het verzet zat tegen

het islamitische regime in Iran. De

Koerd werd jarenlang gevangen

gezet en gemarteld. Hij blijft zich

nu inzetten voor de emancipatie van

de Koerden in Syrië. Verder heeft hij

het over zijn vriend de Marokkaan,

een administratief bediende en

moslim. De Marokkaan staat op

een uiterst democratische manier in

het leven en belijdt zijn geloof op

een progressieve manier. Er klinkt

fierheid door in de stem van de

Lophem, fierheid omdat hij zoveel

vrienden heeft die er, ondanks hun

complexe levens, blijven voor gaan.

Bernard de Lophem is gekant tegen

elke vorm van onverdraagzaamheid:

het moslimextremisme, extreem

rechts, het Vlaamse nationalisme.

‘‘Sharia4Belgium bijvoorbeeld,

is iets wat erg schadelijk is voor

de samenleving omdat het de

tegenstellingen versterkt.’’ Ook wie

vanuit extremisme al op voorhand

tegen de moslims is, is volgens

de Lophem heel fout bezig. Of

het nu als mens, als gelovige, of

als gemeenschap is, we moeten

vreedzaam kunnen samenleven.

‘‘Openheid en verdraagzaamheid

zijn essentieel.’’ Hij zegt het op

zo’n nadrukkelijke en tegelijk

vanzelfsprekende manier dat ik er

geen seconde aan twijfel dat hij in

zijn eigen leven altijd die waarden

heeft nagestreefd, meer nog: hij valt

ermee samen. Bernard de Lophem is

een open blik op een diverse wereld.

Welke boodschap hij heeft

voor diegenen die wel in de

onverdraagzaamheid of het racisme

vervallen? Hij denkt even na.

‘‘Zonder de migranten waren wij in

België in een ernstige economische

crisis verzeild geraakt. Dus nu ze

hier zijn, moeten we hen ook op

een respectvolle manier benaderen.’’

‘‘Een ietwat naïeve, zelfs kinderlijke

vraag, als u me toestaat?’’ Ik gun

hem mijn meest ontwapenende

glimlach. Geen enkel probleem

voor de Lophem. ‘‘Wat zou u doen

voor Brussel mocht u over een

gigantisch budget beschikken, laat

ons zeggen een paar miljoen euro?’’

‘‘Goede vraag’’, zijn ogen blinken. Dit

is kennelijk een man die nog kan

dromen. Zijn blik zweeft even rond

een denkbeeldige horizon en dan,

met plotse fermheid, antwoordt

hij: ‘‘Brussel moet volledig autovrij

gemaakt worden. Er moet veel

meer ingezet worden op fietsers en

openbaar vervoer. De auto’s maken

de stad kapot, en er zijn er bovendien

veel te veel. Ook duurzaamheid en

ecologie op het vlak van gebouwen

en infrastructuur verdienen meer

aandacht. Ecologie, dat is de

toekomst van onze planeet.’’

‘‘De rijkdom en de eigenheid van

Brussel?’’, vraag ik tenslotte. Hier

moet hij niet over nadenken: ‘‘Dat er

zoveel ontmoetingen mogelijk zijn

met zoveel verschillende mensen.

Dat is iets wat uniek is aan Brussel.’’

Als het aan hem lag en in de mate

dat zijn gezondheid het toelaat,

zou hij elke dag nieuwe mensen

ontmoeten. Afgaand op de verhalen

over zijn multiculturele vrienden

kan ik opmaken dat hij goed kan

luisteren. In dit interview heeft

hij het niet zo vaak over zichzelf

gehad, besef ik plots. Bernard

de Lophem is het kennelijk niet

gewend om zelf in het middelpunt

van de belangstelling te staan. Hij

is iemand die zijn eigen ego opzij

kan zetten om de andere mens

‘echt’ te ontmoeten en helemaal

open te staan voor zijn verhaal. Dat

zijn kwaliteiten die even zeldzaam

als kostbaar zijn in een complexe

en soms erg stresserende stad als

Brussel.

Bernard de Lophem is een rijk

en genereus man. Niet zozeer in

materiële zin: hij komt rond met

eerder bescheiden middelen,

maar hij heeft een rijk hoofd vol

verhalen en een groot hart voor

vele mensen. Ik ga naar huis met

het gevoel dat ik een bijzondere

man heb leren kennen en met de

stiekeme wens om hem nog eens te

mogen ontmoeten, op een toevallig

moment, ergens in Brussel, zonder

dat ik de interviewster ben en hij

de geïnterviewde. Als ik iets van

Bernard de Lophem geleerd heb,

dan is het wel dat geen enkele rol

er meer toe doet dan wel simpelweg

‘mens zijn’.

Interview: Leen De Bolle Foto/Photo: Kennneth Van der Taelen

Page 4: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

Op ontdekkingstocht in Brussel

Monique nodigde me uit in

Café Walvis, vlakbij haar flat in

Molenbeek. Dichtbij het kanaal in de

gekende Antoine Dansaertstraat ligt

dit authentiek Brussels café. Met zijn

oude cafétafeltjes en gezellige terras

kan je er in een gemoedelijke sfeer

een pintje drinken. Het is de ideale

plaats voor een boeiend gesprek.

Monique blijkt een zeer aangename

dame te zijn met vele interesses en

een drukke agenda.

Ze vertelt haar verhaal: “Ik werd

Franstalig opgevoed en ging naar

een Franstalige school in Strombeek.

Vanaf het eerste leerjaar kreeg ik

Frans en Nederlands zodat ik nu

perfect tweetalig ben. Daar ben ik

enorm blij om.”

Monique werkte in Brussel en

woonde in Merchtem waar ze

haar kinderen opvoedde. De

beslissing om drie jaar geleden

naar Brussel te verhuizen was

weloverwogen. “Ik koos de ligging

van mijn appartement onder

andere in functie van het openbaar

vervoer, de omgeving en de

toegankelijkheid. Zo is er voor mijn

appartementsgebouw een bushalte

en op vijf minuten stappen een

metrostation. De bewoners van mijn

flatgebouw hebben verschillende

culturele achtergronden waardoor

er een grote variatie aan taal en

mensen is. Hoe verschillend deze

bewoners ook zijn van uiterlijk, ze

zijn allemaal even vriendelijk.”

Monique is heel actief in Brussel.

Ze is lid van OVS BRUXELLES (On Va

Sortir), een groep die activiteiten

in Brussel organiseert. Zo heeft

Monique afgelopen zaterdag

deelgenomen aan een begeleide

wandeling in de Marollen,

georganiseerd door een groepslid.

“Ik kende deze wijk maar door

de enthousiaste gids ontdekte ik

plekjes die ik nog nooit had gezien

en waarvan ik bovendien nog nooit

had gehoord.”

Daarnaast organiseert ze zelf voor

haar vriendinnen bezoekjes aan

evenementen in KVS, Munt en

Flagey. Dat neemt wat tijd in beslag,

maar ze geniet er met volle teugen

van. “Ik maak ook graag tijd voor

mijn kleinkinderen. Het is belangrijk

dat ze Brussel leren kennen. We

gaan samen naar de speeltuinen

in Molenbeek waar ze zich kunnen

uitleven. Het liefst van al nemen

ze het openbaar vervoer in Brussel

omdat er altijd wel iets te beleven

valt.”

Op donderdagvoormiddag doet

Monique inkopen op de markt op

het Sint-Jan-Baptistvoorplein in

Molenbeek. “Je vindt er een ruim

assortiment aan groenten, fruit en

kruiden. Je moet er absoluut eens

een kijkje nemen.” Monique houdt

van de diversiteit in haar stad.

“Eén van mijn kleinkinderen gaat

naar een school in Molenbeek. Een

bewuste keuze van mijn dochter

omdat het een multiculturele school

is waar kinderen uit verschillende

gemeenschappen samen les volgen.

Ik sta hier volledig achter.”

Interview: Elisah De Buyser Foto/Photo: Diego Slosse

À la découverte de Bruxelles

Monique Appelmans m’invite au

Walvis, un café proche de son

appartement à Molenbeek. Cet

authentique café bruxellois se

situe dans la célèbre rue Antoine

Dansaert, au bord du canal. Tables

de café à l’ancienne, terrasse

accueillante, ambiance bon enfant…

tout contribue à créer le cadre idéal

pour savourer une petite bière. Et

avoir une discussion passionnante.

Monique Appelmans se révèle une

femme agréable, aux nombreux

centres d’intérêt et à l’agenda

chargé.

Elle me raconte son histoire: «J’ai

été élevée dans un environnement

francophone et je suis allée dans

une école francophone à Strombeek.

Dès la première année, j’ai eu des

cours de français et de néerlandais

et aujourd’hui, je suis parfaite

bilingue. J’en suis très heureuse.»

Monique travaillait à Bruxelles

et habitait à Merchtem, où elle a

élevé ses enfants. Elle a mûrement

réfléchi avant de prendre la décision

de venir s’installer à Bruxelles, il y

a trois ans. «J’ai choisi la situation

de mon appartement en fonction

notamment des transports en

commun, de l’environnement et

de l’accessibilité. Il y a par exemple

un arrêt de bus devant mon

immeuble et une station de métro

à cinq minutes à pied. Les habitants

de mon immeuble viennent de

différents milieux culturels, ce qui

crée une grande variété au niveau

linguistique et humain. Mais aussi

différents soient-ils en apparence,

tous sont très sympathiques.»

Monique est très active à Bruxelles.

Elle fait partie d’OVS BRUXELLES (On

Va Sortir), un groupe qui propose

des activités en ville. C’est ainsi que

samedi dernier, elle a participé à une

promenade guidée dans les Marolles

organisée par un membre de ce

collectif. «Je connaissais ce quartier,

mais notre guide enthousiaste m’a

fait découvrir des endroits que je

n’avais encore jamais vus et dont je

n’avais même jamais entendu parler.»

Pour sa part, elle organise des

sorties au Théâtre royal flamand, à la

Monnaie et à Flagey pour ses amies

et elle-même. Cette activité lui prend

un peu de temps mais elle en profite

pleinement. «J’aime aussi prendre

du temps pour mes petits-enfants.

Il faut qu’ils apprennent à connaître

Bruxelles. Nous allons ensemble dans

les plaines de jeu de Molenbeek, où

ils s’en donnent à cœur joie. Mais

ce qu’ils préfèrent par-dessus tout,

ce sont les transports en commun

parce qu’il s’y passe toujours quelque

chose.»

Le jeudi matin, Monique fait ses

courses au marché qui se tient

sur la place Saint-Jean Baptiste à

Molenbeek. «J’y trouve un vaste

assortiment de fruits, de légumes

et d’épices. Il faut absolument que

vous alliez y faire un tour un jour.»

Elle aime la diversité qui règne

dans sa ville. «L’un de mes petits-

enfants va à l’école à Molenbeek.

Un choix délibéré de la part de ma

fille parce qu’il s’agit d’une école

multiculturelle où des enfants issus

de diverses communautés suivent

les cours ensemble. J’adhère

totalement à ce choix.»

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an B

russ

el: S

int

Mic

hiel

en S

int G

oede

le. D

e ee

rste

ver

mel

ding

van

een

kerk

gebo

uw o

p de

ze lo

cati

e da

teer

t

van

1047

. H

et g

rasp

lein

tje

ervo

or w

ordt

hoe

lang

er h

oe m

eer e

en tr

ekpl

eist

er v

oor

pick

nick

ers.

Op

de K

eize

rinl

aan

sta

je v

lak

bove

n

de

tre

inve

rbin

din

g t

uss

en N

oo

rd-

en

Zuid

stat

ion.

De

bouw

van

de

tunn

el (1

952)

duur

de o

ngev

eer 4

0 ja

ar. H

ierv

oor w

erde

n

hele

wijk

en g

eslo

opt.

Als

je e

ven

stils

taat

voel

je

mis

sch

ien

wel

een

tre

in v

oo

rbij

dend

eren

.

Het

in

teri

eur

van

d

e o

verd

ekte

Bo

rtie

rgal

erij

(Mag

dal

enas

teen

weg

55)

bes

taat

hoo

fdza

kelij

k ui

t m

arm

er,

hou

t,

giet

ijzer

en

glas

. Je

bevi

ndt

je t

e m

idde

n

van

ee

n

kun

stg

aler

ij en

w

inke

ltje

s

volg

esto

uwd

met

tw

eede

hand

s bo

eken

,

tijd

schr

ifte

n en

pos

tkaa

rten

.

In

he

t Fi

ets

pu

nt

Ce

ntr

aa

l

(Mag

dal

enas

teen

weg

) ka

n

je

tere

cht

voor

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sacc

esso

ires,

her

stel

linge

n of

een

park

eerp

laat

s vo

or je

sta

len

ros.

Geo

pend

op w

eekd

agen

van

7u

tot

19u.

Het

W

erve

len

de

Oo

r (A

lexa

nd

er

Cal

der,

1957

) is

een

mob

ile, e

en k

unst

wer

k

dat

bew

eeg

t d

oor

de

win

d. H

et i

s ee

n

rest

ant

van

d

e W

erel

dte

nto

on

stel

ling

van

1958

dat

, hoe

kan

het

ook

and

ers,

na

enke

le o

mzw

ervi

ngen

op

de C

oude

nber

g

tere

chtg

eko

men

is

. O

p

de

ran

d

van

de

wat

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arti

j ka

n j

e g

enie

ten

van

een

pan

ora

ma

met

ko

epel

s,

kert

ore

ns

en

flatg

ebou

wen

als

dec

or v

oor d

e to

ren

van

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sels

e st

adhu

is.

Het

Bel

vue

Mus

eum

(Pa

leiz

enp

lein

)

is h

elem

aal

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ijd a

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schi

eden

is

van

Bel

gië

. O

p h

et b

inn

enp

lein

tje

ligt

een

rust

iek

terr

as in

de

scha

duw

van

het

koni

nklij

k pa

leis

. Fie

tsen

stal

ling

is v

oorz

ien.

The

Seq

uen

ce (

Arn

e Q

uin

ze,

2008

)

zit

goed

ver

stop

t tu

ssen

geb

ouw

en v

an

het

Vla

ams

Parl

emen

t en

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Hu

is v

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de

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amse

V

olk

sver

teg

enw

oo

rdig

ers

op

d

e Le

uve

nse

weg

. D

eze

eno

rme

kun

stin

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lati

e b

esta

at u

it h

ou

t, b

eto

n

en fl

uo v

erf.

De

inst

alla

tie

wil

niet

alle

en

een

bru

g s

laan

tu

ssen

po

litie

kers

maa

r

ook

tuss

en p

olit

ieke

rs e

n bu

rger

s.

De

Loke

tten

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van

het

Hui

s va

n de

Vla

amse

Vol

ksve

rteg

enw

oord

iger

s he

eft

haar

naa

m n

iet

gest

olen

. In

dit

voor

mal

ig

po

stg

ebo

uw

in

d

e IJ

zere

nkr

uis

stra

at

kan

je

tere

cht

voo

r te

nto

on

stel

ling

en,

min

icon

cert

en e

n lit

erai

re a

ctiv

itei

ten.

De

loke

tten

zaal

is

geo

pen

d o

p w

eekd

agen

van

10u

tot

17u.

Sc

hu

in

ov

er

con

cert

zaa

l

Koni

nklij

k C

ircu

s vi

nd j

e ‘L

e Bi

er C

ircu

s’

(Ond

erri

chts

traa

t 57

). Je

kan

er

mee

r da

n

100

Bel

gis

che

bie

ren

pro

even

. O

p d

e

kaar

t st

aan

ook

gere

chte

n op

bas

is v

an

bie

r. G

eop

end

van

din

sdag

to

t en

met

zate

rdag

.

De

Vrijh

eids

plaa

ts is

een

war

e oa

se te

mid

den

van

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oorg

ebou

wen

en

druk

ke

verk

eers

asse

n. H

et p

lein

tje is

om

ring

d m

et

café

s, r

esta

ura

ntje

s en

wo

nin

gen

. Ee

ns

de z

on e

r do

orbr

eekt

zit

ten

de t

erra

sjes

vol

zake

nm

ense

n,

stu

den

ten

en

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kale

bew

oner

s. In

caf

é Le

Lib

erty

kan

je te

rech

t

voo

r ee

n k

offi

e va

n B

réso

r en

een

du

ik

in d

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schi

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is v

an v

oetb

alcl

ub R

SC

And

erle

cht.

Aan

m

etro

K

un

st-W

et

rijd

je

d

e

Bru

ssel

se

vijf

ho

ek

bin

nen

(r

ich

tin

g

War

and

epar

k)

of

bu

iten

(r

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Jube

lpar

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idde

leeu

wse

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hoek

ige

stad

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wal

ling

hee

ft v

and

aag

pla

ats

gem

aakt

voo

r ee

n st

adsa

utos

nelw

eg e

n

met

rolij

nen

2 en

6.

Caf

é W

alvi

s lig

t aan

de

Vla

amse

poor

t,

één

van

de

voo

rmal

ige

mid

del

eeu

wse

toeg

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spo

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en t

ot

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cen

tru

m v

an

Brus

sel.

Laat

je

fiets

ach

ter

in d

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allin

g

en g

enie

t va

n e

en d

ran

kje

en s

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le

hap

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et g

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dig

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teri

eur

dra

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de

hand

teke

ning

van

de

Brus

sels

e ca

fégo

eroe

Fréd

éric

Nic

olay

(°19

69).

Sup

ertr

end

y, b

ruis

end

en

hip

zijn

enke

le b

egri

pp

en o

m d

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alag

es o

p

de

Dan

saer

tstr

aat

te b

esch

rijv

en.

Dez

e

bu

urt

is

de

voo

rbije

15

jare

n e

no

rm

vera

nder

d. T

heeh

uize

n, b

eenh

ouw

erije

n

en

voed

ing

swin

kels

ve

rdw

ijn

en,

desi

gner

win

kels

kom

en in

de

plaa

ts.

Op

de

Vla

amse

stee

nweg

85

vin

d

je C

yclo

. O

pen

van

din

sdag

to

t en

met

zate

rdag

voo

r een

ond

erho

ud, h

erst

ellin

g

of t

echn

isch

e co

ntro

le v

an je

fiet

s.

In

Bru

ssel

w

ord

en

du

iven

n

iet

alle

en

verv

loek

t m

aar

oo

k g

epre

zen

.

Get

uig

e h

ierv

an i

s d

it M

on

um

ent

van

de

Oo

rlo

gsd

uif

aan

de

Stee

nko

olk

aai.

Post

du

iven

w

erd

en

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ens

de

Eers

te

Wer

eld

oo

rlo

g

mas

saal

in

gez

et

als

bood

scha

pper

. Ach

ter h

et m

onum

ent l

igt

een

park

je m

et s

peel

tuin

.

Stee

nkoo

lkaa

i num

mer

9 is

een

war

e

ho

tsp

ot

voo

r m

ense

n

met

g

oes

tin

g.

Je v

ind

t er

on

der

mee

r ee

n t

oer

isti

sch

info

pu

nt

van

U

SE

IT,

de

crea

tiev

e

onde

rnem

ersm

arkt

Mic

ro M

arch

é en

Het

Punt

, ste

unpu

nt v

oor m

ense

n/or

gani

satie

s

met

inte

ress

e in

vri

jwill

iger

swer

k.

Dit

ple

in i

s o

ok

wel

gek

end

als

de

‘Vis

mar

kt’

die

hie

r o

oit

ges

itu

eerd

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.

De

kaai

en i

n de

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uurt

ver

wijz

en n

aar

de

have

n d

ie h

ier

tot

het

beg

in v

an d

e

20e

eeuw

ges

itue

erd

was

. Het

is z

eer

de

vraa

g of

de

jaar

lijks

e ke

rstm

arkt

ooi

t ee

n

even

gro

te s

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pel

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kunn

en d

rukk

en

op d

e g

esch

ied

enis

. N

abijg

eleg

en c

afés

met

ro

nke

nd

e n

amen

al

s La

bo

ure

ur,

Dar

ingm

an, M

erlo

, Ros

kam

en

La P

énic

he

zijn

een

bez

oek

waa

rd.

Dit

p

lein

tje

en

de

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ijgel

egen

stra

ten

van

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Beg

ijnh

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vorm

en e

en

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van

rus

t in

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cen

trum

van

Bru

ssel

.

Gem

eens

chap

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trum

De

Mar

kten

is g

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en a

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e ve

rkee

rsvr

ije O

ud

e

Gra

anm

arkt

. Je

kan

er

tere

cht

voor

een

uitg

ebre

id c

ultu

uraa

nbod

of

een

terr

asje

in d

e zo

n.

In d

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rate

n r

on

do

m d

it

Cet

te p

lace

ain

si q

ue le

s ru

es d

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nt

sur

le b

égu

inag

e fo

rmen

t u

ne

oas

is d

e

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au

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de

Brux

elle

s.

Le

cen

tre

com

mu

nau

tair

e «D

e

Mar

kten

» es

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tué

rue

du V

ieux

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ché

aux

Gra

ins.

Vo

us

y tr

ou

vere

z u

ne

rich

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cul

ture

lle e

t p

ourr

ez v

ous

inst

alle

r

sur

une

peti

te t

erra

sse

enso

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ée.

La p

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dél

imit

ée p

ar l

e th

éâtr

e de

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Mo

nn

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M

un

tpu

nt

(bib

lioth

èqu

e

flam

and

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Cen

tre

Mo

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po

rte

bie

n s

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no

m:

pla

ce d

e la

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L’ar

chit

ectu

re f

onct

ionn

alis

te e

t qu

elqu

e

peu

som

bre

du C

entr

e M

onna

ie (

Jacq

ues

Cui

sini

er, 1

971)

con

tras

te a

vec

les

autr

es

bâti

men

ts.

No

yée

entr

e le

s im

meu

ble

s d

e

bu

reau

x à

l’arc

hit

ectu

re c

ont

esta

ble

, la

cath

édra

le c

élèb

re le

s pa

tron

s de

la v

ille:

sain

t Mic

hel e

t sai

nte

Gud

ule.

La

prem

ière

men

tion

d’u

ne é

glis

e en

ce

lieu

rem

onte

à 10

47. L

a pe

lous

e qu

i la

préc

ède

atti

re d

e

plus

en

plus

d’a

mat

eurs

de

piqu

e-ni

que.

Sur

le b

ou

leva

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e l’I

mp

érat

rice

,

vou

s su

rplo

mb

ez l

a jo

nct

ion

fer

rovi

aire

qui r

elie

la g

are

du N

ord

à ce

lle d

u M

idi.

La

cons

truc

tion

du

tunn

el (1

952)

a d

uré

près

de 4

0 an

s et

néc

essi

té l

a de

stru

ctio

n de

plus

ieur

s qu

arti

ers.

Si v

ous

vous

arr

êtez

un

mom

ent,

vous

sen

tire

z pe

ut-ê

tre

un t

rain

pass

er e

n-de

ssou

s de

vou

s à

gran

d fr

acas

.

La

gal

erie

B

ort

ier,

un

e g

aler

ie

couv

erte

sit

uée

au n

umér

o 55

de

la ru

e de

la M

adel

eine

, est

déc

orée

pri

ncip

alem

ent

de m

arbr

e, d

e bo

is, d

e fe

r for

gé e

t de

verr

e.

Vous

vou

s tr

ouve

z en

tre

une

gale

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d’ar

t

et d

es b

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tiq

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déb

ord

ant

de

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s,

de p

ério

diqu

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t de

car

tes

post

ales

de

seco

nde

mai

n.

Rue

de l

a M

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eine

tou

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s, v

ous

tro

uve

rez

le p

oin

t vé

lo d

e B

ruxe

lles-

Cen

tral

. N’h

ésit

ez p

as à

y a

ller s

i vou

s av

ez

beso

in d

’acc

esso

ires,

d’u

ne ré

para

tion

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sim

plem

ent

d’un

end

roit

lais

ser

votr

e

vélo

. O

uver

t le

s jo

urs

ouvr

able

s de

7h

à

19h.

L’«O

reill

e to

urbi

llonn

ante

» (A

lexa

nder

Cal

der

, 19

57)

est

un m

obile

, un

e œ

uvre

d’ar

t qui

bou

ge a

u gr

é du

ven

t. C

’est

aus

si

un v

esti

ge d

e l’e

xpos

itio

n un

iver

selle

de

1958

. D

u b

ord

de

la p

ièce

d’e

au,

vou

s

déc

ou

vrez

un

pan

ora

ma

de

cou

po

les,

cloc

her

s et

im

meu

ble

s à

app

arte

men

ts,

sur

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el s

e dé

tach

e la

tour

de

l’hôt

el d

e

ville

de

Brux

elle

s.

Le m

usée

BEL

vue

(pla

ce d

es P

alai

s)

est e

ntiè

rem

ent c

onsa

cré

à l’h

isto

ire d

e la

Belg

ique

. La

cour

inté

rieu

re p

ossè

de u

ne

terr

asse

tra

nqui

lle d

ans

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bre

du p

alai

s

roya

l. Es

pace

pou

r ran

ger l

es v

élos

dev

ant

la p

orte

.

«The

Seq

uenc

e» (A

rne

Qui

nze,

200

8)

est

bie

n c

ach

ée e

ntre

les

bât

imen

ts d

u

Parl

emen

t fl

aman

d e

t la

«H

uis

van

de

Vla

amse

V

olk

sver

teg

enw

oo

rdig

ers»

(mai

son

des

par

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enta

ires

flam

and

s)

sur

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haus

sée

de L

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in. C

ette

éno

rme

inst

alla

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se

com

pose

de

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, de

béto

n

et

de

pei

ntu

re

flu

ore

scen

te.

L’œ

uvr

e

ente

nd

jet

er u

n p

on

t n

on

seu

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ent

entr

e le

s p

erso

nn

alit

és p

olit

iqu

es m

ais

auss

i ent

re le

s pe

rson

nalit

és p

olit

ique

s et

les

cito

yens

.

La s

alle

des

gu

ich

ets

de

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aiso

n

des

p

arle

men

tair

es

flam

and

s n’

a p

as

volé

son

nom

. Cet

anc

ien

bâti

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t de

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post

e si

tué

rue

de la

Cro

ix d

e fe

r acc

ueill

e

des

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siti

ons,

de

peti

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once

rts

ains

i

que

des

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vité

s lit

téra

ires

. La

sal

le d

es

guic

hets

est

ouv

erte

en

sem

aine

de

10h

à 17

h.

En f

ace

du

Cir

qu

e ro

yal,

bie

n q

ue

lég

èrem

ent

déc

alé,

se

tro

uve

le

«Bie

r

Cir

cus»

(au

nu

mér

o 5

7 d

e la

ru

e d

e

l’En

seig

nem

ent)

. Vo

us

po

uve

z y

go

ûte

r

plus

de

100

bièr

es b

elge

s. O

uver

t du

mar

di

au s

amed

i.

La p

lace

de

la L

iber

té e

st u

ne v

érit

able

oasi

s p

erd

ue a

u m

ilieu

d’im

meu

ble

s d

e

bu

reau

x et

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xes

rou

tier

s en

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bré

s.

Cet

te p

etit

e pl

ace

est

cein

turé

e de

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és,

de

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aura

nts

et d

e lo

gem

ents

. Q

uand

le s

olei

l bri

lle, l

es t

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sses

se

rem

plis

sent

d’h

om

mes

d’a

ffai

res,

d’é

tud

iant

s et

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rive

rain

s. C

omm

ande

z un

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é Br

ésor

au

«Lib

erty

» et

plo

ngez

-vou

s da

ns l’

hist

oire

du R

SC A

nder

lech

t.

À l

a st

atio

n d

e m

étro

Art

s-Lo

i, so

it

vous

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Lueur d’espoir à Molenbeek-Saint-Jean

Molenbeek-Saint-Jean n’a pas

vraiment bonne réputation, une

image martelée par les médias. À

tort, d’après Katelijn Schevelenbos:

«Bien sûr qu’il y a des problèmes,

mais vous pouvez tout aussi bien

traverser la rue et recevoir l’aimable

bonjour d’inconnus.»

À l’instar de beaucoup de communes

bruxelloises, Molenbeek-Saint-

Jean connaît sa part de problèmes.

Elle enregistre une forte densité

de population et il est difficile de

passer à côté de phénomènes aussi

flagrants que le chômage des jeunes

et la pauvreté. Dans le même temps,

des efforts énormes sont consentis

pour améliorer la situation. L’ASBL

Centre de formation Foyer tente

de donner aux jeunes socialement

défavorisés une chance de se bâtir

un avenir meilleur par le biais de

projets de formation.

«Nous mettons en place des projets

de développement personnalisé

pour les jeunes de quinze à

dix-huit ans», explique Katelijn

Schevelenbos, coordinatrice. «Il

s’agit de jeunes auxquels, pour

diverses raisons, l’enseignement

ordinaire ne convient pas. Nous

voulons les aider à trouver du

plaisir dans le fait d’aller à l’école,

d’apprendre et de travailler.»

Renforcement

Comment Foyer remplit-il cette

mission? L’ASBL renforce la confiance

en soi de ces jeunes, tisse des liens

chaleureux, presque familiaux,

entre les jeunes et les éducateurs,

et organise régulièrement des

excursions. La formation en groupe

permet de créer une structure claire.

Les jeunes sont répartis en six

groupes. Deux se préparent à passer

dans l’enseignement professionnel;

les jeunes y assimilent les bases

du travail du bois dans un atelier.

Deux autres groupes apprennent à

travailler à l’ordinateur en vue d’un

travail d’assistant administratif. Les

deux derniers regroupent les jeunes

auxquels il manque les bases les plus

élémentaires: ils savent rarement lire

ou écrire et ne sont pas vraiment

en mesure de s’intégrer dans la

société. Avec eux, Foyer reprend

tout depuis le début. «Un grand

nombre d’étudiants qui se préparent

à devenir professeurs viennent en

stage ici. Beaucoup pensent: Brrr,

ces jeunes de Molenbeek, leur

image dans les médias… Mais

au terme de leur stage, tous sans

exception sont heureux d’avoir pu

faire leur connaissance. Chaque

fois, ils nous disent que nos élèves

sont accueillants, qu’ils ont envie

d’apprendre et de travailler»,

explique Katelijn avec beaucoup de

fierté.

Centre de quartier

Foyer est bien plus qu’une simple

école. C’est aussi un centre

d’intégration doté d’un service

social, d’un service juridique, etc.

Le centre organise diverses activités

destinées à réunir des personnes

habitant le quartier ou ses alentours.

Chaque année, Foyer organise le

jogging Léopold II, attirant ainsi des

gens de tout Bruxelles à Molenbeek.

Au dire de Katelijn Schevelenbos,

l’intégration par le sport est l’un

des moyens d’action en lesquels

croit l’association.

Son travail à Foyer lui procure

beaucoup de satisfaction. «Il y a peu,

toute l’équipe a assisté au mariage

de deux de nos jeunes, un mariage

rom gigantesque, nous étions les

seuls non-Roms. C’était fantastique!

C’est extrêmement enrichissant

d’apprendre à connaître toutes

ces personnes et de travailler avec

elles. Pour moi, toutes ces réactions

négatives sont une véritable honte.

Je ne peux vraiment pas y souscrire.

J’apprécie beaucoup que tout le

monde dise bonjour quand on se

promène dans Molenbeek. Je me

vois bien habiter ici. Il y a une telle

énergie dans l’air!»

Interview: Eric Bober Foto/Photo: Diego Slosse

Lichtpunt in Sint-Jans-Molenbeek

Sint-Jans-Molenbeek heeft niet

echt een goede reputatie, en dat

beeld wordt telkens weer bevestigd

in de media. Volgens Katelijn

Schevelenbos is dat onterecht:

“Natuurlijk zijn hier problemen

maar je kan hier even goed over

straat lopen en vriendelijk begroet

worden door totaal onbekenden.”

Zoals vele gemeenten in Brussel

heeft ook Sint-Jans-Molenbeek zijn

problemen. De bevolkingsdichtheid

is hoog en je kan er moeilijk naast

fenomenen als jeugdwerkloosheid

en armoede kijken. Tegelijk

wordt er hard gewerkt om deze

problemen aan te pakken. De vzw

Vormingscentrum Foyer probeert

maatschappelijk kwetsbare jongeren

via scholingsprojecten kansen te

geven op een betere toekomst.

‘‘Wij organiseren persoonlijke

ontwikkelingstrajecten voor

jongeren van vijftien tot achttien

jaar’’, vertelt coördinator Katelijn

Schevelenbos. ‘‘Het gaat om

jongeren die om uiteenlopende

redenen niet in het gewone

onderwijs kunnen functioneren. We

willen hen helpen plezier te vinden

in het naar school gaan, in leren en

werken.’’

Opkrikken

Hoe ze dat aanpakken bij Foyer?

Door het zelfvertrouwen van de

jongeren op te krikken, door een

warme, bijna familiale band met

de begeleiders te creëren, door

regelmatig op uitstap te gaan. Via

vorming in groep wordt gewerkt

aan een duidelijke structuur.

De jongeren zijn verdeeld in zes

groepen. Twee groepen worden

voorbereid om door te stromen

naar het beroepsonderwijs, zij leren

de basis van houtbewerking in het

houtatelier. Nog twee groepen leren

met de computer werken, om zo

administratief bediende te worden.

De laatste twee groepen missen de

basis: ze kunnen zelden lezen of

schrijven en kunnen niet echt mee in

de maatschappij. Dus begint Foyer

voor hen bij het begin.

‘‘Veel studenten uit de leraren-

opleiding lopen hier stage. Velen

denken: Brr, die jongeren uit

Molenbeek en hoe die in de media

komen… Maar achteraf zijn ze

zonder uitzondering blij dat ze via

een stage kennis hebben gemaakt

met onze jongeren. We horen elke

keer weer dat ze heel vriendelijk

zijn en echt willen werken en leren”,

vertelt Katelijn trots.

Centrum van de wijk

Foyer is meer dan een school alleen.

Het is een integratiecentrum met

een sociale dienst, een juridische

dienst, en ga zo maar door. Met

verschillende activiteiten probeert

het centrum mensen uit de wijk

en de wijde omgeving samen te

brengen. Jaarlijks organiseert Foyer

de Leopold II-jogging, die mensen

uit heel Brussel naar Molenbeek

lokt. Volgens Katelijn is integratie

door sport een van de dingen waar

de organisatie in gelooft.

Haar werk bij Foyer bezorgt Katelijn

veel voldoening. “Onlangs zijn we

met het hele team naar het huwelijk

van twee van onze jongeren gegaan,

een super grote Romatrouw waar

wij de enige niet-Roma waren. Dat

was fantastisch! Het is een enorme

verrijking om al die mensen beter te

leren kennen en met hen te werken.

En ik vind het zonde als daar zo

negatief over wordt gedaan. Ik kan

daar echt niet bij. Ik vind het echt

gezellig dat iedereen goeiedag zegt

als je rondloopt in Molenbeek. Ik

zou hier ook met plezier wonen. Er

hangt energie in de lucht!”

Page 10: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

Interview: Maarten Robberechts Foto/Photo: Miles Fischler

Altijd samen op zwier in Brussel

De naam van het gemeenschaps-

centrum De Vaartkapoen in

Molenbeek strookt al lang niet meer

met de demografische realiteit.

Drie techniekers rollen de laatste

microfoonkabels op: onder hen,

Alain Debruyne. Gisterenavond was

hier nog een concert. Een collega-

technieker roept Alain van achter

de coulissen op gemoedelijke

toon, in het Brussels. Mensen van

verschillende origine lezen de krant

en slurpen van een kom verse soep

in de eetzaal.

“Hier in het centrum spreek ik

constant Frans en Nederlands. Ik

ben tweetalig opgevoed.” Alain

wordt geboren in Etterbeek, verhuist

op z’n derde naar de Kempen, en

komt op z’n negende terug naar

Brussel. Zijn gezin heeft een huis

op de Gentse Steenweg, vlakbij het

Karreveld Park, in Molenbeek. “We

waren graag in de Kempen. We

woonden er in een kasteel met een

groot domein. Maar we woonden

erna toch liever in Molenbeek.

Het was zalig om in Molenbeek

te fietsen. En om te voetballen in

het Karreveld Park. Dat werd onze

nieuwe achtertuin.”

“Vroeger was Molenbeek nog een

chique gemeente. Hier een beetje

verder had je Rue de ‘Brabo’ – dat ze

zegden. Dat was de Nieuwstraat van

Molenbeek. Met heel veel chique

winkels. Ik keek er als jonge gast

naar uit om er op zaterdag te gaan

winkelen met mijn zus. Dat waren

echte uitstapjes.”

Als twintiger, in de jaren tachtig,

begint Alain te werken voor de

Beursschouwburg. “Er ontstond

een hechte kliek techniekers van de

Ancienne Belgique, het Kaaitheater,

en de Beursschouwburg. Dat

was een toffe bende. We zaten

altijd samen in café Le Coq onze

boterhammen op te eten ’s middags.

Ik kan dat nu helaas niet meer, want

ik zit hier. Maar zij doen dat nog

steeds. En ik zie ze nog regelmatig.”

“Als technieker werkte ik vaak tot

een stuk in de nacht. En dan ’s

ochtends weer vroeg beginnen.

Maar ik keek er altijd naar uit om

weer te beginnen.” De drang om te

leven staat op deze Brusselaar zijn

gezicht geschreven. Geen woord

geklaag over het loodzware werk,

hoewel het dat zeker is (geweest). “Al

het werk was nog manueel. De spots

ophangen, bekabelen, luidsprekers

de trappen op dragen. En de

mengtafels waren nog analoog. Dat

waren heel logge dingen tegenover

die van nu.”

De opkomst van de visuele cultuur

maakt hij vanop de eerste rij mee

met de lancering van televisiezender

MTV. “Revolutionair”, zegt Alain.

“Het was toen ‘het van het’ om

videofuiven te geven. Toen hingen

we overal videoschermen in de

Beurs of in het jeugdhuis. Maar als

je daar naartoe ging om te fuiven,

bleef iedereen eigenlijk gewoon

zitten om naar die schermen te

kijken. Dus dat werkte niet.”

“Wij gaan altijd samen op zwier, in

Brussel. Mijn petekind van twaalf,

nu, die blijft gewoon thuis achter

zijn laptop zitten. Wij verveelden ons

als tieners thuis. Ge wou mensen

zien, ge wou buitenkomen. Het

stamcafeetje zat altijd vol. En ik ga er

nog elke week naartoe, met dezelfde

mensen, al dertig jaar.”

Faire la java ensemble à Bruxelles

Depuis longtemps, le nom

n é e r l a n d a i s d u ce nt re

communautaire De Vaartkapoen

à Molenbeek ne correspond plus

à la réalité démographique. Trois

techniciens enroulent les derniers

câbles de microphones. Parmi

eux, Alain Debruyne. Hier soir, il

y avait encore un concert ici. Un

collègue d’Alain, qui est également

technicien, l’appelle depuis les

coulisses sur un ton familier, en

bruxellois. Des gens d’origines

différentes lisent le journal en

buvant bruyamment leur bol de

soupe dans le réfectoire.

«Ici dans le centre on parle sans

arrêt le français et le néerlandais.

J’ai été élevé bilingue.» Alain est

né à Etterbeek. À ses trois ans, il a

déménagé dans la Campine et, à

ses neuf ans, il est revenu vivre à

Bruxelles. Sa famille a une maison

sur la Chaussée de Gand, près du

parc du Karreveld à Molenbeek.

«On aimait bien la Campine. On y

vivait dans un château entouré d’un

grand domaine. Mais par la suite, on

préférait vivre à Molenbeek. C’était

génial de faire des tours en vélo à

Molenbeek et de jouer au foot dans

le parc du Karreveld. Ce parc est

devenu notre nouvelle arrière-cour.»

«Avant, Molenbeek était encore une

commune chic. Ici, un peu plus loin,

il y avait ‘la rue de Brabo’ – comme

on disait en flamand. C’était la

rue Neuve de Molenbeek avec

beaucoup de magasins chic. Étant

jeune, j’avais hâte d’aller faire les

magasins avec ma sœur. C’étaient

de vraies excursions.»

Pendant les années quatre-vingts,

lorsqu’il avait 20 ans, il a commencé

à travailler au Beursschouwburg.

«Ainsi est née une bande soudée

de techniciens de l’ancienne

Belgique, du Kaaitheater et du

Beursschouwburg. C’était une

chouette bande. A midi, on mangeait

toujours nos tartines ensemble dans

le café Le Coq. Malheureusement, je

ne peux plus faire ça, parce que je

travaille ici. Mais eux le font toujours

et je les vois encore régulièrement.»

«En tant que technicien, je travaillais

souvent jusqu’à très tard dans la nuit

et je commençais tôt le matin. Mais

j’avais toujours hâte de commencer

à travailler.» L’envie de vivre est

écrit sur le visage de ce Bruxellois.

Il ne se plaint pas de son travail,

même s’il a été bien dur à l’époque.

«Tout le travail était encore manuel.

Placer les projecteurs, câbler,

monter les enceintes. Les tables de

mixage étaient encore analogiques.

Comparé à maintenant, c’étaient

des objets bien lourds.»

Il assiste au premier rang à

l’émergence de la culture visuelle,

avec le lancement de la chaîne

de télévision MTV. «C’était

révolutionnaire», explique Alain.

«Autrefois, c’était à la mode de faire

des soirées vidéo. On suspendait

partout des écrans de vidéo au

Beursschouwburg et dans la maison

de jeunesse. Mais si vous y alliez

pour faire la fête, en fait, tout le

monde restait assis pour regarder

les écrans. Donc, ça n’a pas trop

fonctionné.»

«On faisait toujours la java à

Bruxelles. Aujourd’hui, mon filleul de

douze ans, reste à la maison derrière

son ordinateur. Nous, lorsqu’on

était adolescent, on s’ennuyait à la

maison. On voulait voir des gens,

on voulait sortir. Le café habituel

était toujours rempli. J’y vais encore

toutes les semaines, avec les mêmes

personnes, depuis trente ans.»

Page 11: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres
Page 12: Graaf Van Vlaanderen / Comte de Flandres

Metrolijn 5 anders bekeken

Gebruikers van het openbaar

vervoer, en zeker reizigers met de

metro, beschouwen hun traject vaak

als louter functioneel. Men stapt op

de metro zo dicht mogelijk bij de

vertrekplaats om er pas uit te gaan

bij de eindbestemming.

Brussel is nochtans een stad die

telkens opnieuw kan ontdekt worden

en telt enorm veel interessante en

toffe plaatsen. Waarom niet eens

een halte vroeger op- of afstappen

en een stuk van het overblijvende

traject per fiets of te voet afleggen?

De vraag klinkt eenvoudig, maar

voor velen is de drempel groot.

Ik ondersteun ten volle dit project

dat de bruisende, vaak ondergrondse

wereld van metrolijn 5 in contact

wil brengen met de wijken die zich

rond de 28 metrostations situeren.

Dankzij getuigenissen en foto’s van

de Brusselaars die wonen langsheen

het traject van metrolijn 5, krijgen

buurten een gezicht. Wijken worden

vermenselijkt en nodigen uit om

ontdekt te worden. Uiteraard niet

Un autre regard sur la ligne de métro 5

Les usagers des transports publics,

et en particulier les voyageurs

dans le métro, considèrent leur

trajet uniquement d’un point de

vue fonctionnel. On monte dans

le métro au plus près de l’endroit

de départ pour en descendre à sa

destination.

Bruxelles est pourtant une ville

que l’on peut redécouvrir à chaque

promenade et qui compte de

nombreux endroits agréables

et intéressants. Pourquoi ne pas

descendre ou monter à un arrêt plus

tôt et effectuer une partie du trajet

à pied ou à vélo? Cette question

semble simple, mais de nombreuses

personnes redoutent de faire le pas.

Je soutiens pleinement ce projet

qui a pour objectif de faire entrer

en contact ce monde, trépidant et

souvent souterrain de la ligne de

métro 5, avec les quartiers situés

autour des 28 stations de métro.

Les témoignages et photos des

Bruxellois qui habitent le long de la

ligne de métro 5 confèrent une iden-

tité aux quartiers. Les quartiers sont

humanisés et invitent à leur décou-

verte, et ce non seulement par les

visiteurs de notre ville, mais aussi

par les Bruxellois.

Je vous invite à commencer votre

expédition à l’aide de ce journal

ou de l’application sur votre

smartphone. Quittez cette station

de métro et entrez dans le monde

captivant de Bruxelles à pied ou à

vélo. Les histoires, photos et activités

qui vous sont proposées vous en

donnent déjà un bel aperçu. Mais

partez surtout à la découverte des

quartiers de la manière dont vous le

souhaitez: votre excursion n’en sera

que plus instructive.

Ministre bruxelloise des Travaux

Publics et des Transports

Metro 5: Moving People, Moving Stories

Metrolijn 5 doorsnijdt Brussel van

west naar oost, en heeft precies

28 haltes nodig voor zijn tocht

door een bonte mengeling wijken

en buurten. Tussen september en

december 2013 krijgt elke halte

een eigen krant, gemaakt door een

ploeg enthousiaste gelegenheids-

journalisten. Studenten en

medewerkers van de HUBrussel

en Luca namen de metro naar

een hun onbekende ‘Brusselaar’.

Deze inspirerende ontmoetingen

resulteerden in 112 unieke

portretten. Studenten van ISFC

gaven het geheel mee vorm. Om

metrolijn 5 verder in de bloemetjes

alleen door bezoekers van onze stad,

maar zeker ook door de Brusselaars

zelf.

Ik nodig u uit om met deze krant

in de hand of met de App op uw

smartphone uw ontdekkingstocht

aan te vatten. Verlaat dit metro-

station en stap of fiets de boeiende

wereld van Brussel in. De verhalen,

foto’s en activiteiten die men

aanbiedt zetten u al een flink eind

op weg.

Brussels minister van Openbare

Werken en Vervoer

te zetten zijn bij een aantal stations

leuke activiteiten gepland. Cactus

& Co gidst al wie wil gratis met de

fiets langs het metrolijn 5 parcours

en directe omgeving, met uitstapjes

naar de plekjes die in de interviews

aan bod komen.

Meer info via: www.facebook.com/

metro5be

Metro 5: Moving People, Moving Stories

La ligne de métro 5 traverse Bruxelles

d’ouest en est, et pas moins de 28

stations lui sont nécessaires pour

relier tous ces quartiers très bigarrés.

De septembre à décembre 2013,

chaque station aura son propre

journal, réalisé par une équipe de

journalistes occasionnels débordant

d’enthousiasme. Des étudiants et des

collaborateurs de la HUB et de Luca

ont pris le métro à la rencontre d’un

«Bruxellois» inconnu. Ces rencontres

inspiratrices ont débouché sur 112

portraits exceptionnels, que des

étudiants de l’ISFC ont mis en pages.

Pour garder les projecteurs braqués

sur la ligne 5, une série d’activités

seront organisées dans plusieurs

stations. Cactus & Co se fera un

plaisir de guider gratuitement tous

ceux qui souhaitent découvrir le

parcours de la ligne 5 et ses environs

à vélo et organisera des promenades

vers les lieux évoqués dans les

interviews.

Toutes les informations se trouvent

sur www.facebook.com/metro5be

Verantwoordelijke uitgever / editeur responsable: Dirk De Ceulaer, Warmoesberg 26, 1000 Brussel. Contact: [email protected] - 02 210 12 57. Ne pas jeter sur la voie publique. Niet op de openbare weg gooien.

Met de steun van de