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Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 48-50 49 H-04 Méningites sur brèches ostéo-méningées : étiologies, prise en charge et évolution M. Morrier (1), M. Ogielska (1), C. Lebrun (1), C. De Gialluly (1), P. François (1), D. Garot (1), L. Bernard (1) (1) CHU de Tours, France. Introduction – objectifs : Description des caractéristiques des méningites sur brèches ostéo-méningées (MBOM). Matériels et méthodes : Étude rétrospective (2006-2013) monocentrique des MBOM du sujet adulte. Résultats : Cent-vingt-trois patients ont présenté au moins une méningite bac- térienne documentée dont 19 étaient porteurs d’une brèche (15 %). L’âge moyen était de 51,2 ans. Onze sujets (57,9 %) étaient des hommes. Treize patients (68,4 %) ont nécessité un séjour en réanimation et 2 (10,5 %) sont décédés. L’ori- gine de la brèche était un traumatisme crânien (TC) dans 7 cas (36,8 %), post- chirurgicale dans 10 cas (52,6 %). Le délai entre la formation de la brèche et la survenue de la méningite était très variable. Une fuite de LCR était cliniquement constatée chez 58 % des patients (n = 11). L’imagerie objectivant la brèche était un scanner simple dans 6 cas, un scanner avec coupes fines osseuses et/ou une IRM a été nécessaire dans les autres cas. En post-TC, la localisation de la brèche était frontale ou au niveau du rocher. Le pneumocoque était retrouvé dans 57,9 % des cas (11/19), et dans 100 % des brèches existant depuis plus d’un an (n = 8). En cas de brèche plus récente, le staphylocoque et les BGN étaient prédominants. La fermeture chirurgicale de brèche (parfois répétée) ou la mise en place d’une déri- vation ventriculaire externe étaient souvent requises. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie. Seuls 8 patients (42,1 %) ont reçu une corticothérapie concomitante. Huit patients (42,1 %) seulement ont été vaccinés après leur premier épisode. Trois patients (15,8 %) ont présenté au moins une récidive. Conclusion : La MBOM est une pathologie grave et non rare (15 % des patients ayant présenté au moins une méningite). Elle nécessite une prise en charge médico-chirurgicale expérimentée, une recherche radiologique spécifique et une vaccination préventive. H-05 Méningo-encéphalites herpétiques : étude rétrospective de 32 cas sur- venus au CHU de Strasbourg entre 2003 et 2013 X. Argemi (1), Y. Hansmann (1), M. Baldeyrou (1), N. Lefebvre (1), D. Christmann (1) (1) Nouvel hôpital civil, Strasbourg, France. Introduction – objectifs : L’objectif de notre étude est de décrire le tableau clinique, paraclinique et l’évolution des malades présentant une méningite ou une méningo-encéphalite à HSV. Matériels et méthodes : Étude rétrospective de tous les cas d’infections neu- rologiques centrales à HSV identifiés au CHU de Strasbourg entre 2003 et 2013. Ont été inclus, tous les malades présentant une PCR HSV, HSV-1 ou HSV-2 posi- tive dans le LCR et des signes méningés ou méningo-encéphalitiques, ainsi que les malades présentant une synthèse intra-thécale d’Ig anti HSV ou un test IFN positif avec des signes de méningo-encéphalite sans autre diagnostic virologique. Résultats : 32 malades inclus : 30 avec une PCR HSV positive, 1 avec une synthèse intra-thécale d’Ig et 1 avec un test IFN positif. Moyenne d’âge : 57 ans. Durée moyenne de séjour : 27 jours. Principales co morbidités : cancer solide (13 %), éthylisme (13 %). Signes cliniques initiaux : fièvre (69 %), troubles de la conscience (59 %), troubles du langage (48 %). Anomalies biologiques : hypona- trémie (50 %), lymphopénie (48 %), absence d’hypogammabglobulinémie. Ano- malies du LCR : hyperprotéinorachie (83 %), hypoglycorachie (4 %). Cellularité moyenne : 265 cellules/mm 3 dont 249 lymphocytes. Anomalies d’imagerie : IRM pathologiques (80 %, 56 % des anomalies de signal au niveau temporal). La tota- lité des malades était traitée par aciclovir, responsable d’une insuffisance rénale dans 19 % des cas. 61 % des patients présentaient des anomalies neurologiques en fin d’hospitalisation et 9 % sont décédés. Conclusion : Notre étude met en avant les principales anomalies cliniques, biologiques et à l’imagerie initialement rencontrées chez ces malades et objective la gravité de cette atteinte dont le diagnostic et le traitement précoce reste le seul élément permettant d’améliorer le pronostic neurologique. H-06 Complications neurologiques au cours de la fièvre boutonneuse médi- terranéenne A. Berriche (1), L. Ammari (1), R. Abdelmalek (1), F. Kanoun (1), A. Ghoubontini (1), B. Kilani (1), H. Tiouiri Benaissa (1) (1) Service des maladies infectieuses, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie. Introduction – objectifs : La fièvre boutonneuse méditerranéenne (FBM), secondaire à Rickettsia conorii est une pathologie infectieuse endémique aux pays du pourtour méditerranéen. Il s’agit d’une pathologie bénigne. Cependant des complications neurologiques peuvent survenir dans près de 28 % des cas. Le but de notre étude est de ressortir les caractéristiques épidémio-cli- niques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des complications neurolo- giques au cours de la FBM. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective des cas de complications neurologiques au cours de la FBM, hospitalisés au service des maladies infectieuses de l’hôpital La Rabta de Tunis, sur une période de 22 ans (janvier 1992-décembre 2013). Résultats : Nous avons colligé 20 cas. Il s’agissait de 18 hommes et 2 femmes. L’âge moyen était de 45,3 ans. Onze patients vivaient en zone rurale et 11 possé- daient un chien. La symptomatologie clinique était faite essentiellement de fièvre (100 %), éruption maculo-papuleuse (75 %) et d’une céphalée (45 %). À l’examen physique tous les patients avaient une éruption maculo-pauleuse et l’escarre noire a été objectivée dans 60 % des cas. L’atteinte neurologique était à type de ménin- gite dans 10 cas (50 %), d’encéphalite dans 5 cas (25 %), de méningo-encéphalite dans 3 cas (15 %), de cérébellite dans 1 cas (5 %) et d’une paralysie facial dans 1 cas (5 %). La ponction lombaire a été réalisée dans 17 cas. L’étude du liquide céphalorachidien a objectivé une pleiocytose avec une chimie normale dans 15 cas. La sérologie des rickettsioses était positive à Rickettsia conorii chez 7 patients (35 %). Tous les patients ont reçu une antibiothérapie : fluoroquinolones (n = 14) ou doxycycline (n = 6) pour une durée moyenne de 10 jours. Un seul patient a eu un séjour en réanimation. L’évolution était favorable dans tous les cas. Conclusion : Les rickettsioses peuvent se compliquer d’une atteinte neurolo- gique. Un diagnostic précoce et un traitement approprié sont obligatoires pour éviter l’issue fatale de cette complication potentielle de la FBM. H-07 Les formes neurologiques de la rickettsiose F. Smaoui (1), M. Koubaa (1), T. Hachicha (1), A. Znazen (2), D. Lahiani (1), A. Hammami (2), M. Ben Jemaa (1) (1) Service des maladies infectieuses, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie, (2) Laboratoire de microbiologie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction – objectifs : Les formes sévères de la rickettsiose représentent 6 à 10 % avec une mortalité de 32 %. L’atteinte neurologique constitue 28 % des formes graves avec un pronostic réservé. Le but était d’évaluer la fréquence des formes neurologiques de la rickettsiose et décrire leurs aspects cliniques et théra- peutiques. Matériels et méthodes : Étude rétrospective réalisée entre 1990 et 2013. Les patients inclus avaient une atteinte neurologique et une rickettsiose confirmée sérologiquement. Résultats : Parmi 403 cas de rickettsiose, 26 avaient une atteinte neurologique (6 %) avec un âge médian de 51,5 ans. Le délai moyen de consultation était de 8,3 jours. La fièvre (100 %) et les céphalées (69 %) étaient les principaux signes fonctionnels. A l’examen, le syndrome méningé était prédominant (76 %) suivi de confusion (30 %) et autres signes psychiatriques (15 %). Une éruption caractéris- tique était présente dans 61 %. L’escarre d’inoculation était trouvée chez 2 patients. L’atteinte neurologique se résumait à une méningite (11 cas), une méningo-encéphalite (8 cas), une encéphalite isolée (4 cas), une cérébellite (1 cas), une atteinte du nerf VIII (1 cas) et une hémorragie méningée (1 cas). Une ménin- gite lymphocytaire normoglycorachique et normoprotéinorachique était l’anomalie la plus fréquente du LCR. La sérologie de Rickettsia conorii était positive dans 76 %. Le traitement de première intention était une fluoroquinolone (61 %) et des phénicolés (34 %). La durée moyenne de traitement était 17 jours. L’évolution était favorable sans séquelles (19 cas), avec des séquelles psychiques (2 cas) et fatale (5 cas). Conclusion : Les formes neurologiques de la rickettsiose sont de plus en plus fréquentes. Leur tableau clinique est polymorphe. Elles sont graves et méritent une attention particulière pour leur prise en charge clinique et thérapeutique.

H-05: Méningo-encéphalites herpétiques : étude rétrospective de 32 cas survenus au CHU de Strasbourg entre 2003 et 2013

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Page 1: H-05: Méningo-encéphalites herpétiques : étude rétrospective de 32 cas survenus au CHU de Strasbourg entre 2003 et 2013

Posters / Médecine et maladies infectieuses 44 (2014) 48-50 49

H-04

Méningites sur brèches ostéo-méningées : étiologies, prise en charge etévolution

M. Morrier (1), M. Ogielska (1), C. Lebrun (1), C. De Gialluly (1),P. François (1), D. Garot (1), L. Bernard (1)(1) CHU de Tours, France.

Introduction – objectifs : Description des caractéristiques des méningites surbrèches ostéo-méningées (MBOM).

Matériels et méthodes : Étude rétrospective (2006-2013) monocentrique desMBOM du sujet adulte.

Résultats : Cent-vingt-trois patients ont présenté au moins une méningite bac-térienne documentée dont 19 étaient porteurs d’une brèche (15 %). L’âge moyenétait de 51,2 ans. Onze sujets (57,9 %) étaient des hommes. Treize patients(68,4 %) ont nécessité un séjour en réanimation et 2 (10,5 %) sont décédés. L’ori-gine de la brèche était un traumatisme crânien (TC) dans 7 cas (36,8 %), post-chirurgicale dans 10 cas (52,6 %). Le délai entre la formation de la brèche et lasurvenue de la méningite était très variable. Une fuite de LCR était cliniquementconstatée chez 58 % des patients (n = 11). L’imagerie objectivant la brèche étaitun scanner simple dans 6 cas, un scanner avec coupes fines osseuses et/ou uneIRM a été nécessaire dans les autres cas. En post-TC, la localisation de la brècheétait frontale ou au niveau du rocher. Le pneumocoque était retrouvé dans 57,9 %des cas (11/19), et dans 100 % des brèches existant depuis plus d’un an (n = 8). Encas de brèche plus récente, le staphylocoque et les BGN étaient prédominants. Lafermeture chirurgicale de brèche (parfois répétée) ou la mise en place d’une déri-vation ventriculaire externe étaient souvent requises.

Tous les patients ont reçu une antibiothérapie. Seuls 8 patients (42,1 %) ontreçu une corticothérapie concomitante. Huit patients (42,1 %) seulement ont étévaccinés après leur premier épisode. Trois patients (15,8 %) ont présenté au moinsune récidive.

Conclusion : La MBOM est une pathologie grave et non rare (15 % despatients ayant présenté au moins une méningite). Elle nécessite une prise encharge médico-chirurgicale expérimentée, une recherche radiologique spécifiqueet une vaccination préventive.

H-05

Méningo-encéphalites herpétiques : étude rétrospective de 32 cas sur-venus au CHU de Strasbourg entre 2003 et 2013

X. Argemi (1), Y. Hansmann (1), M. Baldeyrou (1), N. Lefebvre (1),D. Christmann (1)(1) Nouvel hôpital civil, Strasbourg, France.

Introduction – objectifs : L’objectif de notre étude est de décrire le tableauclinique, paraclinique et l’évolution des malades présentant une méningite ou uneméningo-encéphalite à HSV.

Matériels et méthodes : Étude rétrospective de tous les cas d’infections neu-rologiques centrales à HSV identifiés au CHU de Strasbourg entre 2003 et 2013.Ont été inclus, tous les malades présentant une PCR HSV, HSV-1 ou HSV-2 posi-tive dans le LCR et des signes méningés ou méningo-encéphalitiques, ainsi que lesmalades présentant une synthèse intra-thécale d’Ig anti HSV ou un test IFN positifavec des signes de méningo-encéphalite sans autre diagnostic virologique.

Résultats : 32 malades inclus : 30 avec une PCR HSV positive, 1 avec unesynthèse intra-thécale d’Ig et 1 avec un test IFN positif. Moyenne d’âge : 57 ans.Durée moyenne de séjour : 27 jours. Principales co morbidités : cancer solide(13 %), éthylisme (13 %). Signes cliniques initiaux : fièvre (69 %), troubles de laconscience (59 %), troubles du langage (48 %). Anomalies biologiques : hypona-trémie (50 %), lymphopénie (48 %), absence d’hypogammabglobulinémie. Ano-malies du LCR : hyperprotéinorachie (83 %), hypoglycorachie (4 %). Cellularitémoyenne : 265 cellules/mm3 dont 249 lymphocytes. Anomalies d’imagerie : IRMpathologiques (80 %, 56 % des anomalies de signal au niveau temporal). La tota-lité des malades était traitée par aciclovir, responsable d’une insuffisance rénaledans 19 % des cas. 61 % des patients présentaient des anomalies neurologiques enfin d’hospitalisation et 9 % sont décédés.

Conclusion : Notre étude met en avant les principales anomalies cliniques,biologiques et à l’imagerie initialement rencontrées chez ces malades et objectivela gravité de cette atteinte dont le diagnostic et le traitement précoce reste le seulélément permettant d’améliorer le pronostic neurologique.

H-06Complications neurologiques au cours de la fièvre boutonneuse médi-terranéenne

A. Berriche (1), L. Ammari (1), R. Abdelmalek (1), F. Kanoun (1),A. Ghoubontini (1), B. Kilani (1), H. Tiouiri Benaissa (1)(1) Service des maladies infectieuses, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.

Introduction – objectifs : La fièvre boutonneuse méditerranéenne (FBM),secondaire à Rickettsia conorii est une pathologie infectieuse endémique aux paysdu pourtour méditerranéen. Il s’agit d’une pathologie bénigne. Cependant descomplications neurologiques peuvent survenir dans près de 28 % des cas.

Le but de notre étude est de ressortir les caractéristiques épidémio-cli-niques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des complications neurolo-giques au cours de la FBM.

Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective des casde complications neurologiques au cours de la FBM, hospitalisés au servicedes maladies infectieuses de l’hôpital La Rabta de Tunis, sur une période de22 ans (janvier 1992-décembre 2013).

Résultats : Nous avons colligé 20 cas. Il s’agissait de 18 hommes et 2 femmes.L’âge moyen était de 45,3 ans. Onze patients vivaient en zone rurale et 11 possé-daient un chien. La symptomatologie clinique était faite essentiellement de fièvre(100 %), éruption maculo-papuleuse (75 %) et d’une céphalée (45 %). À l’examenphysique tous les patients avaient une éruption maculo-pauleuse et l’escarre noirea été objectivée dans 60 % des cas. L’atteinte neurologique était à type de ménin-gite dans 10 cas (50 %), d’encéphalite dans 5 cas (25 %), de méningo-encéphalitedans 3 cas (15 %), de cérébellite dans 1 cas (5 %) et d’une paralysie facial dans1 cas (5 %). La ponction lombaire a été réalisée dans 17 cas. L’étude du liquidecéphalorachidien a objectivé une pleiocytose avec une chimie normale dans 15cas. La sérologie des rickettsioses était positive à Rickettsia conorii chez 7 patients(35 %). Tous les patients ont reçu une antibiothérapie : fluoroquinolones (n = 14)ou doxycycline (n = 6) pour une durée moyenne de 10 jours. Un seul patient a euun séjour en réanimation. L’évolution était favorable dans tous les cas.

Conclusion : Les rickettsioses peuvent se compliquer d’une atteinte neurolo-gique. Un diagnostic précoce et un traitement approprié sont obligatoires pouréviter l’issue fatale de cette complication potentielle de la FBM.

H-07Les formes neurologiques de la rickettsiose

F. Smaoui (1), M. Koubaa (1), T. Hachicha (1), A. Znazen (2), D. Lahiani (1),A. Hammami (2), M. Ben Jemaa (1)(1) Service des maladies infectieuses, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie,(2) Laboratoire de microbiologie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie.

Introduction – objectifs : Les formes sévères de la rickettsiose représentent 6à 10 % avec une mortalité de 32 %. L’atteinte neurologique constitue 28 % desformes graves avec un pronostic réservé. Le but était d’évaluer la fréquence desformes neurologiques de la rickettsiose et décrire leurs aspects cliniques et théra-peutiques.

Matériels et méthodes : Étude rétrospective réalisée entre 1990 et 2013. Lespatients inclus avaient une atteinte neurologique et une rickettsiose confirméesérologiquement.

Résultats : Parmi 403 cas de rickettsiose, 26 avaient une atteinte neurologique(6 %) avec un âge médian de 51,5 ans. Le délai moyen de consultation était de8,3 jours. La fièvre (100 %) et les céphalées (69 %) étaient les principaux signesfonctionnels. A l’examen, le syndrome méningé était prédominant (76 %) suivi deconfusion (30 %) et autres signes psychiatriques (15 %). Une éruption caractéris-tique était présente dans 61 %. L’escarre d’inoculation était trouvée chez2 patients. L’atteinte neurologique se résumait à une méningite (11 cas), uneméningo-encéphalite (8 cas), une encéphalite isolée (4 cas), une cérébellite (1 cas),une atteinte du nerf VIII (1 cas) et une hémorragie méningée (1 cas). Une ménin-gite lymphocytaire normoglycorachique et normoprotéinorachique était l’anomaliela plus fréquente du LCR. La sérologie de Rickettsia conorii était positive dans76 %. Le traitement de première intention était une fluoroquinolone (61 %) et desphénicolés (34 %). La durée moyenne de traitement était 17 jours. L’évolutionétait favorable sans séquelles (19 cas), avec des séquelles psychiques (2 cas) etfatale (5 cas).

Conclusion : Les formes neurologiques de la rickettsiose sont de plus en plusfréquentes. Leur tableau clinique est polymorphe. Elles sont graves et méritent uneattention particulière pour leur prise en charge clinique et thérapeutique.