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01 EDITO N°1 ETE 2009 Magazine semestriel MyAlumni www.alumni-hesge.ch/heg Business & Lifestyle Le nouveau rendez-vous des Alumni HEG- La perfecte com- binaison entre découverte et plaisir! p. 04 Interview Le professeur Ramirez part- age sa vision sur l’avenir de la HEG p. 10 Formations Se perfectionner avec les nouvelles formations HEG p. 16

HEG Genève - Journal MyAlumni Numéro 1

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Journal de l'alumni HEG de Genève, No 1

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ITON°1 ETE 2009

Magazine semestriel

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www.alumni-hesge.ch/heg

Business & LifestyleLe nouveau rendez-vous

des Alumni HEG-

La perfecte com-binaison entre découverte et

plaisir!

p. 04

InterviewLe professeur Ramirez part-

age sa vision sur l’avenir de la HEG

p. 10

FormationsSe perfectionner avec les nouvelles formations HEG

p. 16

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RESTER « CONNECTÉ »

Vous avez une idée globale des activités de l’association Alumni HEG mais n’avez jamais participé à un événement et souhaitez en savoir plus ? Vous n’êtes plus retourné à la HEG depuis la fin de vos études et vous demandez ce qu’est devenu le bâtiment C, la caf ou votre cher prof de compta ? Vous aimeriez poursuivre vos études mais ne savez pas quels masters vous sont accessibles?

Dans MyAlumni, le journal spécialement créé pour les Alumnis HEG, vous y trouverez toutes vos réponses et les toutes dernières informations à propos de votre association. Vous aurez le plaisir de découvrir des témoignages inédits de personnalités liées ou non à la HEG, des reportages sur nos activités et des articles de notre partenaire Ernst & Young. De nouvelles rubriques feront leur apparition au fil du temps !

Cette première édition consacre une interview à José Ramirez, professeur HES enseignant à la Haute Ecole de Gestion qui a accepté de se confier à notre journal mais également un reportage captivant sur notre nouvelle activité qui se veut innovatrice et séduisante.

En vous souhaitant une agréable lecture et un bon été !

Votre Comité

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SOM

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Edito

Feed-back BnL

What’s new at HEG?

Meilleur travail de Bachelor 2008

Interview de Mr Ramirez

Ernst & Young

Les nouvelles formations

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1ER EVENT BUSINESS & LIFESTYLE : QUI A DIT QUE LES AFFAIRES ET LE PLAISIR NE SE MÉLANGEAIENT PAS ?

Réunis à l’hôtel Bristol, plus de 50 Alumni ont assisté au tout premier event Business & Lifestyle. Après s’être instruits d’une brillante analyse de la crise par 3 orateurs de grande classe, ils ont pu s’abandonner aux douceurs du cacao sous la conduite d’un grand Maître chocolatier.

Contexte

22 janvier 2009, 18h30, à l’hôtel Bristol. L’Alumni HEG tient le plus important évènement de sa courte histoire. Issu de la volonté de votre Comité d’innover mais également de favo-riser la qualité de ses activités, le concept Business & Lifestyle mélange habilement le sérieux et le plaisir : une conférence sur un thème d’actualité, donnée par des experts reconnus, suivie d’une activité ludique favorisant l’interaction entre les participants.

Cette première édition fut placée sous le thème de la crise financière. Trois excellents orateurs, Jérôme Desponds (Ernst & Young), Robert Bichsel (BNS) et François Savary (Reyl & Cie), ont présenté, respectivement, les origines de la crise, les mesures prises par les gouvernements et les banques centrales puis les conséquences sur l’économie suisse. Le Maître chocolatier de renommée internationale Philippe Pascoët a ensuite mené une très vivante et passionnée, à l’image de l’homme,

dégustation commentée de ses créations.

Les affaires…

Le sujet n’était pas simple à aborder, tant il est vaste, parfois techniquement complexe, et sans cesse en évolution. Pour-tant, les orateurs ont su, chacun avec sa propre touche, illus-trer avec clarté et précision trois aspects de cette crise.

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Premier appelé, Jérôme Desponds,partner pour l’audit bancaire chez Ernst & Young, a ravi l’audience d’une pré-sentation concise, rythmée et imagée. Expert-comptable également licencié en droit, son parallèle avec le monde médical a permis de rendre plus clairs le rôle joué par les différentes causes et l’intrication des crises successives.

Puis, Robert Bichsel est revenu sur le flot de mesures prises par les Etats et banques centrales, s’appuyant sur une comparaison Suisse – étranger. Ce doc-teur en économie, actuellement n°2 de la stabilité financière à la Banque Na-tionale Suisse, a mené une analyse pré-cise de ces mesures et de leur impact, soutenue avec chiffres et graphiques.

Enfin, François Savary, fréquent interve-nant sur la TSR, a clos cette conférence en livrant un examen sans états d’âme des conséquences de la crise sur l’éco-nomie suisse. Le directeur des investis-sements chez Reyl & Cie a démontré le risque de grandes difficultés pour notre pays, tout en soulignant les forces sur lesquelles la Suisse devra s’appuyer pour en sortir.

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Et le plaisir !

Douceur, amertu-me, profondeur… autant de qualifi-catifs qui décrivent l’univers dans le-quel nous a invités Philippe Pascoët. Le Maître, malgré ses nombreux prix locaux et interna-

tionaux, est resté simple, authen-tique et, surtout, passionné.

C’est avec un en-train et une volubi-lité saisissants qu’il a commenté cet-te dégustation où se sont succédés sous les papilles de nos Alumni des grands crus issus de terres éloignées et les créations, des ganaches, inspirées et surpre-nantes, qui ont fait sa renommée.

Conclusions

Le premier event Business & Lifestyle fut un bel évène-ment, dont la qua-lité a été soulignée par les Alumni pré-sents. Sa réussite est avant tout le fruit de votre intérêt et de votre partici-pation en tant que membre de l’Alu-mni HEG Genève. Votre Comité vous en remercie et se réjouit de vous retrouver au pro-chain event.

Propos recueillis par Aurélien ROBERT

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What’s new at HEG ?Que vous ayez quitté la HEG il y a six mois, trois, cinq ou 10 ans, vous repen-sez parfois à notre campus de Battelle en vous demandant ce qui a bien pu changer à la HEG ? Cette rubrique satis-fera votre curiosité en vous permettant de vous tenir informé des nouveautés, des changements et autres change-ments au sein de la HEG.

La HEG Genève développe sa com-munication et nos professeurs font de la télévision ! En effet, Nils TUCHSHMID(Temps présent du 15.01.2009 – « Cau-chemar au pays des épargnants » ; ABE du 28.04.2009 « Où placer son argent en cette période de tourmente finan-cière »), Rolf HAURI (TTC du 06.04.2009 - « Le pouvoir des informaticiens ») et Magali DUBOSSON (TTC du 04.05.2009 – « Migros et sa guérilla publicitaire ») ont participé, depuis janvier 2009, à des émissions de notre chaîne régionale.

Mais il n’y a pas qu’à la télé que l’on entend parler de la HEG. Vous avez tous pu lire le cahier spécial HEG publié le 6

février dernier. Pour ceux qui n’ont pu lire cet article, vous trouverez celui-ci sur le site de la HEG à l’adresse suivante:

http://www.hesge.ch/heg/doc/supple-ment_tribune_fev_2009.pdf

Au niveau des collaborations, la HEG Genève s’est alliée à la « School of En-gineering at Zurich University of Applied Sciences », à l’« University of Applied Sciences Western Switzerland » et à la « School of Applied Psychology of the Uni-versity of Applied Sciences North-West Switzerland » pour créer le « Swiss Insitute of Service Science » (SISS) dont le but est de servir le secteur suisse de l’industrie des services en :

-générant de l’innovation et du savoir en intégrant des facteurs business, d’ingé-nierie et humains dans un programme de recherche scientifique pour le ser-vice.

-soutenant l’implémentation et la dissémination du savoir à travers la Suisse en coopérant avec les entreprises

suisses.

-mettant ensemble les chercheurs et praticiens afin de créer des solutions in-novantes et intelligentes.

-utilisant son réseau international afin de stimuler d’innovation en Suisse.

Vous trouverez davantage d’information au sujet du SISS sur le site suivant:

http://crag.hesge.ch/service-science/welcome.html

Enfin, un nouveau bâtiment verra le jour prochainement sur le site de Battelle ! En effet, la construction du bâtiment B devrait commencer au printemps 2009. Celui-ci sera mis à disposition de la HEG en plus des bâtiments F et C que vous avez parcouru durant vos études.

Le prochain « What’s new at HEG » ris-que d’être riche en informations au vu du développement et de la notoriété naissante de la HEG !

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Nous souhaitions consacrer un article de notre journal au meilleur travail de bachelor 2008. Lorsque nous avons deman-dé à la Haute Ecole de Gestion de Genève (HEG) de nous transmettre l’information pertinente, nous avons reçu une liste de neuf personnes !

Parmi les neufs travaux de bachelor qui nous ont été com-muniqués, nous en avons sélectionné un qui nous a semblé particulièrement intéressant et novateur : « L’équation de l’immobilier durable, son marché, ses processus, le projet et les solutions pour investir de manière intelligente», rédigé par Thierry GROPPI (Bachelor d’économiste d’entreprise HES, op-tion stratégie financière).

Thierry GROPPI travaille actuellement en tant que Financial Markets Executive pour la multinationale Thomson Reuters, tout en suivant parallèlement la formation du très prestigieux Char-tered Financial Analyst (CFA).

Il a aimablement accepté de nous parler de son travail de bachelor.

« J’éprouvais une certaine attirance pour le domaine immo-bilier sans toutefois le connaître et sans avoir aucune idée de ce que pourrait être le sujet de mon travail.

En effet, bien que la HEG possède de nombreux cours dis-pensés sur la finance, les risques et les investissements, aucun cours traitant de l’investissement immobilier n’existe à l’heure actuelle au sein du campus.

J’ai alors procédé à des recherches dans les bibliothèques afin de consulter des livres se rapportant au dit sujet et j’ai fini par découvrir un ouvrage qui m’a interpellé :

« L’investissement immobilier – Décision et gestion du risque », rédigé par le

Dr. Martin Hoesli, Professeur HEC, Université de Genève.

Le développement durable dans l’immobilier étant par ailleurs un sujet d’actualité, il m’est alors venu à l’esprit qu’il serait inté-ressant d’essayer de prouver sa rentabilité à long terme, par rapport à un investissement immobilier standard.

Le travail a été réalisé pour un projet de construction de bâti-ments commerciaux nommé DELTA (http://www.delta-crissier.com ), dont le mandant était la société IMPLENIA S.A à Lau-sanne. »

Thierry nous a précisé que l’ouvrage de Martin HOESLI présente notamment une étude du rendement de l’immobilier par rap-port aux actions et/ou aux obligations, offrant des données de 1945 à 1988.

Meilleur travail de bachelor 2008Notre coup de cœur

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Dans le cadre de son travail de bache-lor, celui-ci a repris les données de cette étude de 1982 à aujourd’hui, notam-ment dans le but de calculer ses taux d’actualisation (WACC, Alpha, Delta et autres bêtas).

Afin de récolter un maximum de don-nées sur des investissements immobiliers dans le développement durable et de créer une étude de marché, Thierry a établi des questionnaires qu’il a présen-tés à des professionnels de la branche lors de nombreux entretiens. Les répon-ses obtenues ont démontré leur intérêt pour le sujet.

Après avoir analysé le marché et les pro-cessus de l’investissement immobilier, notre jeune diplômé s’est attaqué à la base de son travail qui a été de compa-rer un investissement standard avec un investissement durable. Pour ce faire, il a utilisé pas moins de 33 critères financiers exigeants. Les résultats de ses calculs démontrent clairement qu’un investisse-ment dans l’immobilier durable est clai-rement plus rentable.

Comme Thierry n’a pas bénéficié de cours sur l’investissement immobilier, il

a dû être guidé par un économiste reconnu, comme le Professeur René CURTI, Expert en finance et controlling et Professeur de stratégies financières à la HEG. Thierry a été très heureux de pouvoir compter sur les compétences et les qualités d’une personne comme Monsieur CURTI.

Après avoir démontré la rentabilité du-rable immobilière, Thierry a cherché la cause principale du manque de volonté encore présent d’investir dans ce type de projet. En première ligne, il a observé une faible capacité d’analyse des com-posantes d’un investissement durable.

Afin de remédier à cet état de fait, Thierry a conçu le modèle VCR© (Valeur Coût Risque) qui permet de comparer facile-ment deux projets d’investissement. Ce modèle, qui possède trois axes d’ana-lyse, permet d’identifier facilement les plus-values d’un investissement durable par rapport à un investissement classi-que.

Aujourd’hui, avec du recul, Thierry est très satisfait de l’expérience vécue et du tra-vail accompli. Il regrette seulement de ne pas avoir pu être plus synthétique. Les

233 pages de son mémoire témoignent certes de la masse du travail accompli mais il aurait préféré un résultat plus « User Friendly », entendons par là un tra-vail plus concis et facilement consulta-ble par les personnes intéressées.

Obtenir la note de 6 pour un travail de bachelor n’est pas donné à tout le mon-de; nous avons donc voulu connaître le ressenti de Thierry face à cette évalua-tion :

« Etant donné l’ampleur du travail ac-compli et les remarques du mandant, Implenia S.A., qui a souligné qu’il pour-rait servir à des experts, j’espérais une très bonne note mais ce qui est grati-fiant c’est le bénéfice de l’expérience acquise durant cette phase de travail intense. »

Nous tenons à remercier Thierry GROPPI pour son témoignage et sa participation à notre premier journal.

Propos recueillis par Stéphanie PERROUD

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AP : Professeur Ramirez, outre votre poste de professeur HES, vous êtes/avez été responsa-ble de la filière économie d’entreprise à la HEG Genève. En quelques mots, pouvez-vous nous décrire cette fonction.

JR : En tant que responsable de filière je suis membre du comité directeur, ce qui signifie que l’on a non seulement un pouvoir de gestion par rapport à la filière, mais on prend aussi position sur d’autres aspects plus larges, particulièrement aux décisions liées à la HES - SO cantonale et romande. Ensuite le management du corps enseignant, des professeurs, des chargés de cours, les vacataires et les assistant(es) ainsi que les relations entre enseignants et corps administratif. La troisième partie de la fonction est la pla-nification des plans d’études, des cours et des horaires. De plus. Je dois gérer les problèmes potentiels entre étudiants et professeurs ou entre étudiants et Direc-tion.

AP : Le nombre d’étudiants inscrits à la HEG augmente d’année en année. Est-ce une op-portunité ou une menace pour les titres déli-

vrés par la Haute École de Gestion ?

JR : En effet, la HEG Genève, particuliè-rement, fait face à une croissance très soutenue. Pour la rentrée 2008-2009, il y avait 180 inscrits à plein temps et 80 en emploi. Cela représente le double d’il y a 5 ans. Cette croissance ne cesse d’évoluer, malgré les examens d’ad-mission auxquels quatre-vingt pourcent échouent.

Mais je rappelle aux étudiants qui me disent que la sélection est de plus en plus difficile, que c’est une réalité et que cela correspond à une école de niveau universitaire. N’oublions pas qu’avec le système de Bologne, le titre de Bachelor que nous délivrons est du même niveau qu’un titre universitaire ou polytechnique et par conséquent le niveau d’exigence doit être relevé. Cela est positif, autant pour les étudiants qui suivent le cursus actuellement, mais aussi pour ceux qui ont déjà obtenu le titre. C’est un gage de qualité et un bon signal pour le mar-ché.

Dans le cadre d’une interview avec Monsieur José Ramirez, enseignant à la Haute Ecole de Gestion de Genève, notre envoyé spécial à essayé de faire plus connaissance avec ce « Mozart » de l’économie.

Interview de Mr. Ramirez

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AP : Je suis étudiant et j’hésite entre HEC Ge-nève et HEG Genève. Concrètement, qu’est ce qui différencie la formation d’économiste HES de celle du baccalauréat universitaire (Bachelor) en Gestion, offert par l’Université de Genève ?

JR : Les différences se remarquent sur-tout dans la définition que nous donnent les deux entités. Une intègre le terme académique et l’autre une volonté d’in-tégrer un axe plus pratique. Mais les titres sont très proches au niveau de la valeur du « papier ».

En effet, ce n’est pas qu’une différence de lettre C ou G. La grande différence est dans l’approche de l’enseigne-ment. L’Université demande une capa-cité d’abstraction plus importante que la HEG. Mais globalement la HEG offre aux étudiants des bases et des compéten-ces qu’ils ont mis en pratique beaucoup plus rapidement. C’est une richesse sur laquelle j’insiste beaucoup et que je sou-tiens en tant que responsable de filière. L’objectif est d’avoir des professeurs avec des expériences professionnelles qu’ils aient mis en pratique. Notre volonté est d’offrir des cours « orientés pratiques et mise en pratique » qui pousse l’étudiant

à se confronter à la réalité.

Au fur et à mesure du cursus, la formation devient de plus en plus « spécialisante ». Ceci aux travers d’options mineures et majeures qui représentent 50% la dernière année, dans lesquelles les étu-diants sont confrontés aux professionnels du domaine. C’est une spécificité et un choix de la HEG d’avoir et d’offrir cet enseignement par petit groupe avec beaucoup plus d’interactions possible. A la HEC, cela est moins réalisable car les étudiants sont beaucoup plus nom-breux. Ils ont en outre moins de travaux pratiques et de travaux en groupe qui permettent d’acquérir des compéten-ces de communication et de savoir-être.

AP : Que fait la HEG pour améliorer la recon-naissance du diplôme ?

JR : La meilleure chose est de se concentrer sur la qualité. La meilleure re-connaissance et la meilleure vitrine est le retour que donnent les employeurs par rapport à la qualité de nos diplômés. Par exemple UBS, SGS, LODH, Crédit Suisse ou PWC nous demandent de venir cher-cher des étudiants pour les engager. Le

retour que nous avons d’eux est que nos étudiants sont vite employables et ont moins la grosse tête que les étudiants de la HEC ! Cela me fait sourire mais c’est un retour que j’ai entendu plusieurs fois. Nous comptons également sur les associations d’étudiants et Alumni pour développer et créer des relations infor-melles avec des entreprises.

AP : J’ai entendu un étudiant me dire qu’il voulait continuer son master à HEC Genève, mais cela n’était pas possible (reconnaissan-ce) et il a du le faire à Lausanne.

JR : La HEG dérange plus qu’il y a cinq ans dans le paysage de la formation. Il y a actuellement une discussion sur une convention entre l’Université de Genève et notre HEG dans le domaine de la re-cherche appliquée et le domaine de la formation continue qui montre bien qu’il y a une vraie reconnaissance. Ces problèmes vont s’estomper car il n’y a aucune raison que nos étudiants soient discriminés par rapport à un étudiant HEC souhaitant continuer un master ou une formation continue.

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AP : Quels sont les grands projets en cours à la HEG Genève. Quelle est la vision à long terme ?

JR : Il y a premièrement le master con-sécutif, mais aussi des projets au niveau des études post grades dans le do-maine du risque financier et un autre dans le négoce, conjointement avec la HEC. Il y a également la volonté d’ouvrir une filière internationale à la HEG, une fil-ière Bachelor en anglais. Le projet est en cours d’accréditation au niveau de la HES-SO, car il faut que les autres écoles donnent leur accord. Normalement cela devrait être mis en place certaine-ment pour septembre 2009. Nous avons de plus en plus d’étudiants étrangers et nous avons plus d’accords au niveau in-ternational, avec l’Europe et avec l’Asie, cela va permettre de refléter l’Esprit de la Genève internationale.

AP : Début 2007, les anciens Présidents de l’Association des étudiants de la HEG, en collaboration et avec le plein soutien de la direction de l’école, ont officiellement créé l’Association Alumni HEG Genève. Le but est de regrouper les 600 gradués ayant passé par la HEG depuis 1998 et, bien entendu, tous ceux qui vont suivre !

Plus précisément, nous avons choisi de tra-vailler sur trois axes :

Événementiel : faciliter la création du réseau professionnel et personnel

Who’s Who : Donner la possibilité aux diplô-més de rester connecté entre eux et avec leur haute École.

Soutien : Apporter nos connaissances aux étudiants actuels afin de les soutenir durant leur cursus et partager nos expériences pour faciliter l’entrée et la poursuite dans le monde professionnel.

JR : Je pense que c’est une excellent idée et initiative. Une Haute École doit vivre sur le long terme, cela passe par la mémoire mais aussi par l’Alumni et la reconnaissance de l’attachement que les étudiants ont vis-à-vis de leur école. Les Alumni peuvent apporter des con-tacts et sont une source inestimable d’intervenants externes dont l’école à besoin, pour faire vivre et créer cette am-biance et cette identité de Haute École professionnelle en ayant des échanges avec des anciens étudiants.

De manière générale c’est nécessaire et bénéfique pour l’étudiant et pour l’école. Donner une image de continuité. Car

une institution, sa culture et son iden-tité, doit vivre sur le long terme. Ce que j’espère c’est qu’avec son développe-ment la haute école offrira quelque chose à cette association et pourra par-ticiper sur le plan financier et en mettant à disposition des infrastructures.

Il est important aussi que l’AE-HEG soit plus active et je leur ai fait compren-dre qu’il fallait qu’ils se bougent. Car il ne faut pas seulement que nous ayons des Alumni forts, mais aussi une associa-tion d’étudiants forte. Il faut que les trois parties ; l’AE-HEG, l’Alumni et la HEG, à travers son comité directeur, travaillent dans le même sens. Peut être que vous en tant qu’Alumni, vous pouvez nous ap-porter des solutions.

AP : Un conseil pour les anciens étudiants de la HEG ?

JR : Soyez curieux, restez ouvert car on arrête jamais de grandir !

Propos recueillis par Antoine PAULIAN

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Nuno da Costa, diplômé HEG 2007, a intégré le département d’audit bancaire en novembre 2007 au sein du bureau de Ernst & Young à Genève.

Pourquoi avoir choisi l’audit chez Ernst & Young après vos études à la HEG ?

En sortant de HEG en 2007, je n’avais pas de plan de carrière précis et j’étais ouvert aux différentes opportunités pou-vant se présenter. Je cherchais avant tout un cadre de travail motivant qui pouvait me faire évoluer tant profession-nellement qu’humainement. En étudiant

les différentes possibilités, l’audit m’est apparu en adéquation avec mes at-tentes et mes compétences. De plus, je me suis orienté vers l’audit bancaire car le domaine financier m’intéressait fortement. Je me suis dirigé vers Ernst & Young car c’est la société à laquelle je me suis le plus identifié au travers des différentes rencontres et contacts que j’avais pu avoir et c’est simplement les personnes avec qui j’ai eu le meilleur « feeling ».

Quel est exactement votre rôle et votre expérience chez Ernst & Young ?

J’ai eu l’occasion de participer à plu-sieurs missions d’audit chez des clients très différents les uns des autres allant de la petite structure d’une dizaine d’employés à la multinationale cotée en bourse. Ce qui m’a frappé en com-mençant dans l’audit est que j’ai tout de suite été responsabilisé et me suis vu confié des tâches dont on perçoit toute de suite l’importance. On dispose de beaucoup d’autonomie dans son travail tout en étant toujours encadré par une ou plusieurs personnes plus expérimen-tées. La courbe d’apprentissage est très

rapide et dès la deuxième année j’ai été amené à encadrer un assistant de pre-mière année.

En plus de ma formation au quotidien « on the job » j’ai eu l’occasion de sui-vre les cours de l’académie d’expertise comptable pendant six mois.

Quel est l’élément que vous préférez le plus dans votre travail ?

Sans hésitation : la diversité. Celle-ci se traduit non seulement par la variété des activités de l’auditeur mais également par le nombre de personnes différentes avec qui vous êtes en contact. En effet, on est amené à travailler avec plusieurs collègues et différents clients aux per-sonnalités et profils variés. Chaque jour je constate que je m’enrichi grâce à ces nouveaux contacts. La formation conti-nue ainsi que le cadre jeune et dyna-mique sont également des éléments qui me font apprécier ce travail.

En quoi la formation HEG vous a-t-elle préparé à ce métier ?

Les nombreux travaux en équipe et les cours souvent axés sur la pratique m’ont, je pense, bien préparé à ce métier.

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Les options spécifiques en finance ou comptabilité que j’ai pu suivre en der-nière année me sont également apparu comme pertinentes. J’avais personnelle-ment suivi l’option « Finance & Risk Ma-nagement » et c’est un des meilleurs choix d’orientation que j’ai fait, car ce sont les notions théoriques que j’ai le plus l’occasion d’appliquer dans la pratique de mon métier d’auditeur bancaire.

Quelles sont les autres qualités à votre avis de ce métier ?

Le métier d’auditeur est un métier très enrichissant offrant de très bonnes pers-pectives d’évolution de carrière. C’est un métier qui oblige à se remettre constam-ment en question car vous êtes amené à traiter des sujets que vous ne maîtrisez pas forcément au départ. C’est un mé-tier qui requiert aussi un investissement important en termes d’apprentissage mais qui est largement récompensé, notamment par des perspectives de carrière intéressantes.

Je conseil fortement de suivre les diffé-rentes activités et forums organisés par Ernst & Young. Je mentionnerai tout par-ticulièrement « talents on board » qui est

un workshop organisé une fois par année à Genève et à Lausanne. Il s’agit d’une occasion unique d’appréhender le mé-tier d’auditeur au travers de cas prati-ques inspirés de notre travail au quoti-dien et également d’avoir l’occasion de discuter en direct avec de nombreux collaborateurs de Ernst & Young.

Avis de Ernst & Young sur la formation HEG.

Nous recrutons chaque année de nom-breux nouveaux collaborateurs pour ve-nir renforcer nos équipes d’audit mais également pour l’ensemble de nos dif-férents métiers. Nous engageons des jeunes talents disposant d’une solide formation et prêts à s’investir au sein de Ernst & Young. Ces dernières années un nombre croissant de diplômés HEG nous ont rejoint. Nous apprécions le fait que les collaborateurs au bénéfice de cet-te formation disposent non seulement d’une solide base théorique mais éga-lement d’une expérience pratique, qui leur permet d’avoir une approche prag-matique des problèmes. Ceci est réelle-ment apprécié par nos clients. En outre, nous avons pu constater que la qualité

de l’enseignement dispensé par la HEG donne les outils nécessaires pour la réus-site de la formation d’expert-comptable, formation requise pour un plan de car-rière au sein du département d’audit de Ernst & Young.

Julien Meylan, Senior Manager, audit bancaire, est responsable du recrutement pour le département d’audit bancaire du bureau de Ernst & Young à Ge-nève.

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worked for, prepared for, waited for. Where you can start using your

skills and initiative to make a difference. From the day you join us,

we’re committed to helping you achieve your potential. So, whether

your career lies in assurance, tax, transaction, advisory or core

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Les nouvelles formations HEG

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RédactionAlexandre RAMSEIER

Grégoire LECOMTE

Stéphanie PERROUD

Aurélien ROBERT

Patricia HUGENTOBLER

Raphael GUICHON

Partenaires:

AdresseAlumni HEG Genève

c/o Haute Ecole de Gestion de Genève

Campus Battelle / Bâtiment F

7 route de Drize

1227 Carouge

[email protected]

MyAlumniN°1 ETE 2009

Magazine destiné aux Alumnis HEG-Genève