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1 Histoires de pirates

Histoires de pirates - signoret-col.spip.ac-rouen.frsignoret-col.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/Histoires_de_pirates.pdf · J'avais l'impression qu'il faisait exprès de ne pas faire attention

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Histoires

de

pirates

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Histoires de pirates récits écrits par les élèves de 5e C en novembre 2012

chaque texte est © son auteur © collège Simone Signoret pour la mise en page

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Sommaire :

Ensemble par Ludivine Delaite

p. 5

Anastasia et les pirates par Laure Duboc

p. 10

La vengeance d’Arabella Drummond par Ambre Gasse

p. 11

L’aventure d’Axel par Chloé Hédin

p. 12

Alice, les pirates et le dragon par Lise Pouvaille

p. 13

Le labyrinthe maudit par Nicolas Quesseveur

p. 14

A la poursuite du Diamant Noir par Guilhem Roux

p. 15

Le secret d’Amanda par Soukaïna Tahiri

p. 16

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Ensemble

par Ludivine Delaite La nuit était noire, obscure et impénétrable. Le galion ennemi trempait à une

centaine de mètres de notre navire. Nous étions invisibles à notre adversaire, dissimulés dans une petite crique. Soudain le signal retentit. Tout notre équipage passa à l'attaque...

Quelques semaines plus tôt... « Sam ! Attrape ! » cria Lou. En réalité, je m'appelle Samantha, mais je déteste qu'on m'appelle comme

cela : ça fait trop fille. Lou dit que je suis un garçon manqué. Lou, c'est ma meilleure amie. Elle est comme moi : un peu téméraire, qui adore embêter les garçons. Par contre, elle, c'est une vraie fille : des bijoux partout, des belles coiffures, tout ce qu'une fille aime. On était en train de jouer avec la casquette de Tomy, le caïd du village portuaire dans lequel j'habitais. Je l'aimais bien. Il aimait l'aventure, comme moi, tout comme la bagarre. Même si j'adorais l'énerver, il était comme mon frère: on se comprenait parfaitement bien. Depuis tout petits, on était pareils. Nos parents étaient morts, on ne sait pas trop comment. Depuis ce jour, je vivais chez ma tante, une vieille hystérique qui prenait du plaisir à me frapper. Tomy, quant à lui, vivait chez son oncle. Lui, c'était pire que moi, car son oncle lui donnait à peine de quoi manger, l'enfermait dans sa chambre et le frappait chaque jour. Lou, c'était tout le contraire : ses parents étaient riches, la gâtaient sans qu'elle le demande mais ils n'étaient jamais là, toujours pris par leur travail. Elle ne recevait aucune preuve d'amour de leur part. En bref, à nous trois, on pouvait dire que tout le malheur du monde s'abattait sur nous.

Un jour, Tomy me rendit visite en pleine nuit : « Sam ! Réveille-toi ! Je dois te parler. - Quoi ? » dis-je d'une voix ensommeillée. « Pourquoi tu me réveilles en pleine

nuit comme si c'était la fin du monde ? - On va partir. - Comment ? - On va partir », répéta-t-il simplement. « D'accord, mais où, comment, avec qui, avec quel argent ? - Arrête de me poser toutes ces questions, j'ai des contacts qui m'ont dit qu'un

bateau allait faire halte cette nuit au port. On n’aura qu'à embarquer, ils sont d'accord.

- C'est super ! Mais... et Lou ? - Elle viendra avec nous. De toute façon, une personne de plus ou de moins ne

changera rien. - D'accord, je fais mon sac et je vais la chercher. - D'accord. Je t'attends au port. » J'étais tellement heureuse ! Pouvoir partir, enfin, avec Tomy et Lou ! « Ça va être super ! » pensai-je. Je fonçai vers la maison de Lou, une grande bâtisse bourgeoise. Je lançai des

cailloux à sa fenêtre et elle ne tarda pas à m'ouvrir. Elle m'envoya une échelle de

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corde qui se déroula lentement le long du mur. Je grimpai rapidement, lui exposai mon plan de fuite et attendis sa réponse:

« Non. - Comment ça, non ? - Ecoute, Sam », commença-t-elle d'une voix très sérieuse. « Je ne peux pas. - Pourquoi ? - A cause de mes parents. Ils m'aiment, et même s'ils ne le montrent pas, ils

seraient bouleversés s'il s'apercevaient que je ne suis plus là. » J'étais extrêmement triste : « Très bien. Alors je partirai seule avec Tomy et l'équipage du bateau. Adieu,

Lou. » Et je repartis par le même chemin qu'à l'aller pour rejoindre Tomy sur le quai. « Lou n'est pas là ? » demanda-t-il. « Non. - Pourqu... » Je lui lançai un regard noir pour lui faire comprendre que je ne voulais pas en

parler. Il se tut, et on attendit le navire en silence. Quelques minutes plus tard, une silhouette se découpa dans la nuit,

accompagnée du clapotis des rames battant l'eau énergiquement. « C'est lui », annonça Tomy. Une boule se noua au creux de mon ventre. Je m'apprêtais à partir du village où

j’avais vécu pendant les seize années de ma vie. C'était frustrant de ressentir cela alors que rien ne me retenait. Enfin si, une seule chose me stoppait : Lou.

Un instant après, le navire était à quai. On ne traîna pas pour embarquer. De rapides présentations avec le capitaine de l'équipage, qui s'appelait Hank, et nous étions partis. Nous nous retrouvâmes alors dans une aventure dont on ne connaissait rien.

Le lendemain matin, je me réveillai dans ma cabine dont le hublot donnait sur le

pont. Soudain, je blêmis, tellement ce que je vis me parut invraisemblable. Je courus dans la cabine de Tomy :

« On est sur un bateau pirate ! » Mais il était déjà parti sur le pont. Je le retrouvai en train de s'entraîner à manier

un sabre: « Mais tu es fou ! » Il se retourna, étonné : « Pourquoi ? - Mais on est sur un bateau pirate ! - Oui, et alors ? » J'avais l'impression qu'il faisait exprès de ne pas faire attention à ce que je lui

disais : « Mais enfin, Tomy, ce sont des pirates, des brigands, des voleurs, des hors-la-

loi ! » Sur le pont, mes cris avaient attiré l'attention et il n'y avait plus aucun bruit.

Pendant un moment, j'eus peur de les avoir mis en colère et je m'apprêtais à m'excuser lorsque Hank, le capitaine, présent lui aussi, éclata de rire, imité par tous les matelots. Surprise, je ne compris pas tout de suite que ces pirates n'étaient pas comme les autres, brutes et trop sérieux, non, ils étaient conviviaux et joyeux, et quand, enfin, je m'en rendis compte, j'éclatai de rire également et pris part à l'hilarité générale.

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Le soir, je vins voir Tomy dans sa cabine : « Je suis épuisé », me dit-il. « Je me suis entraîné au sabre, j'ai pris un cours de

navigation et j'ai aidé à nettoyer le pont. - Eh ben ! Au moins tu es sûr de bien dormir ! - Evidemment. Qu'est-ce que tu voulais ? - On est des pirates maintenant, des hors-la-loi. - Oui, mais ça ne me dérange pas. - Moi non plus. - On va vivre plein d'aventures ! - Oui, mais on va risquer notre vie. - Je sais. - Demain, je m'entraînerai au sabre et apprendrai la navigation. Je dois être

forte et oublier Lou. » Je prononçai ces derniers mots tout doucement. Les jours et les semaines qui suivirent furent éreintants pour Tomy et moi, car

Hank voulait absolument que l'on sache naviguer et se battre pour un événement qu'il nous cachait. Nous étions heureux, nous avions trouvé notre vraie famille. Mais un jour, Hank vint nous voir et il annonça:

« Vous êtes prêts, maintenant. - Prêts pour quoi, Hank ? » demandai-je. « Pour vous battre. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis un

moment déjà nous poursuivons un navire dont le capitaine est mon pire ennemi. Il s'est arrêté dans une petite crique dans une île non loin de là, et c'est une occasion unique de le tuer. Alors, est-ce que vous vous battrez à nos côtés ?

- Si tu dis que nous sommes prêts, alors on te suivra et on anéantira cet équipage, quelles que soient tes raisons.

- Je vous raconterai toute l'histoire après la bataille. Préparez-vous, on attaque dans deux heures. Surtout ne faites aucun bruit, car on va s'approcher au plus près de leur navire. Je viendrai vous chercher. »

Puis Hank partit sans un mot. La nuit était noire, obscure et impénétrable. Le galion ennemi trempait à une

centaine de mètres de notre navire, dans un port naturel. Nous étions invisibles aux yeux de notre adversaire, dissimulés dans une petite crique entourée de rochers. Hank était venu nous chercher, Tomy et moi, quelque minutes plus tôt, où nous l'attendions, c'est-à-dire dans notre cabine, munis de notre sabre. Nous étions emplis d'adrénaline. Soudain, un cri de chouette retentit : c'était le signal. Tout notre équipage passa à l'attaque. La bataille fut longue et acharnée. Je me battis avec rage auprès de Tomy. Puis je me surpris à penser à Lou. Cette minute d'inattention me valut une longue estafilade de mon épaule à mon coude. Je n'y prêtai pas attention et tuai mon adversaire d'un coup de sabre. Soudain, je perdis Tomy des yeux :

« Tant pis », me dis-je. « Il saura se débrouiller tout seul. » Tout en pensant à une multitude de choses, je me battais sans m'arrêter,

défendais mes compagnons quand ils en avaient besoin, et tout cela sans réfléchir: tout était mécanismes et réflexes. Soudain, un cri déchira l'air. C'était Hank, j'en aurais mis ma main à couper. Mais je n'aurais pu dire si c'était un cri de victoire ou de douleur. Tout à coup, mon sabre trancha l'air, et je me rendis compte que tout mes adversaires étaient morts. Je me mis tout de suite à rechercher Tomy, avec un

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mauvais pressentiment. Ce que je vis soudain n'arrangea rien : Hank gisait sur le côté, près d'un homme mort qui devait être le capitaine du navire. Je courus vers lui :

« Hank ! Ça va ? » Il posa sur moi un regard vitreux, et me répondit d'une voix rauque : « Sam. C'est toi. C'est fantastique que tu aies survécu. J'ai sous-estimé cet

équipage. Ils étaient trop forts pour nous. Est-ce que leur capitaine est mort ? - Oui, tu l'as tué. » Il sourit faiblement, posa sa main sur la mienne et expira pour la dernière fois. « Hank ! Non ! Ne me laisse pas ! Tu ne peux pas mourir tout de suite ! Pas

maintenant ! » Mais c'était trop tard. Je me consolai en me disant qu'il était parti en paix, en

tuant son pire ennemi. Je m'interdis de pleurer, pas maintenant. Je me relevai et continuai à chercher Tomy. Je le vis étendu face contre terre. En m'entendant arriver, il se retourna lentement, une main pressée contre son flanc. Sa chemise était tachée de sang. Quand il me vit, une lueur de soulagement passa dans ses yeux, soudain remplacée par de la peur :

« Derrière toi ! » Il avait tenté de crier mais un son rauque était sorti de sa gorge. Je compris

malgré tout l'avertissement et me retournai d'un bond : un pirate arrivait sur moi en courant, brandissant son sabre au-dessus de sa tête. Pendant un instant, je ne réagis pas, puis je bondis sur lui et l'égorgeai d'un coup sec. Je revins rapidement auprès de Tomy :

« Tu m'as sauvé la vie », dis-je d'une voix cassée par l'émotion. « C'est bien la dernière chose que je puisse faire », dit-il en respirant

difficilement. « Je vais mourir, Sam. - Ne dis pas de telles choses ! Tu ne mourras pas ! - Si. J'ai perdu trop de sang. - Alors tiens jusqu'à ce que je te ramène au village. - Je vais essayer. » Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je me retins de pleurer. Je ne

pouvais pas. Pas devant Tomy. Je le traînai jusqu'au bateau, rassemblai les hommes qui avaient survécu, emmenai le cadavre de Hank et repartis sans un mot.

Deux jours plus tard, on arriva au village de mon enfance. Tomy était si faible qu'il pouvait à peine parler. Il avait tout de même réussi à rester en vie. Je sautai sur le quai et courus à la maison de Lou :

« Lou ! Viens vite ! » Alertée par les cris, elle passa la tête par la fenêtre et s'exclama : « Sam ! C'est bien toi ? - Oui, mais viens vite jusqu'au bateau. » Elle me posait plein de questions à propos de la vie sur un navire, comment

allait Tomy et un tas d'autres choses. Je ne répondais à aucune de ses questions. Arrivées au bateau, je la fis monter directement et la conduisis jusqu'à la cabine de Tomy. Quand elle le vit, elle poussa un cri d'effroi :

« Tomy ! Mais que t'est-il arrivé ? » Elle était tellement bouleversée qu'elle ne pouvait plus rien dire. Je m'approchai

de Tomy et lui dis : « On est arrivé au village, tu veux le voir ? » Il hocha faiblement la tête. J'appelai deux hommes pour qu'ils viennent le porter.

Ils soulevèrent Tomy sans effort, car au cours de ces deux jours, il avait énormément maigri. Une fois sur le pont, il releva lentement la tête et observa notre village d'un

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regard vide. Soudain, sa tête retomba contre sa poitrine et il ferma les yeux, un léger sourire aux lèvres.

« Tomy, non ! Ne meurs pas, tu ne peux pas nous abandonner ! » Je criai presque ces derniers mots. Lou posa une main sur mon épaule et me

dit, d'une voix emplie de tristesse mais paisible malgré tout : « Il est mort en paix, avec ses amis et dans son village. » Quelques jours plus tard eut lieu l'enterrement de Tomy et de Hank. Pour une

fois, je m'autorisai à verser quelques larmes. A la fin de la cérémonie, je vins voir Lou et lui dis :

« Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? - Je ne sais pas. Je ne te l'ai pas dit, mais mes parents sont partis, je ne sais

pas où. Plus rien ne me retient ici. - Je suis désolée pour tes parents. D'ailleurs je viens d'avoir une idée que

j'aimerais partager avec toi. - Dis-moi. - Je voudrais que tu m'accompagnes avec l'équipage sur les océans en tant que

pirates. » Elle réfléchit quelques instants et un sourire éclaira son visage : « C'est d'accord, quand partons-nous ? - Dès que le bateau est prêt. - Alors on y va ! »

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Anastasia et les pirates

par Laure Duboc Je me présente, je m’appelle Anastasia. Je vais vous raconter ma terrible

histoire. Je venais de me marier avec un corsaire, Thomas, nous habitions en ville prés du port.

Comme à mon habitude, j’étais prête à partir sur les quais pour voir Thomas revenir d’une expédition en mer, mais un drôle de clown balafré, portant des guenilles pour habits, un nez rouge dû à l’alcool et une perruque abîmée, débarqua de nulle part pour m’emmener je ne sais où.

Je me débattis comme je pouvais mais le clown était plus fort que moi, et d’un coup, il m’assomma avec un bout de bois.

Je me réveillai dans un bateau de pirates. Je le savais car je voyais le drapeau noir avec une tête de mort. J’étais enfermée dans une sorte de cage. La serrure était bloquée avec un morceau de ferraille. J’essayai de bouger le morceau de ferraille mais rien à faire, la serrure était toujours bloquée. Un jeune mousse débarqua pour m’apporter du pain et de l’eau, puis quelques instants après j’entendis des cris étouffés. Je regardai à côté de moi, et je vis un sac sûrement apporté par le mousse. Je passai mon bras à travers les barreaux puis je réussis à ouvrir le sac. Je fondis en larmes au moment même où j’aperçus ses cheveux : c’était Thomas ! Les pirates m’entendirent et arrivèrent à toute vitesse. Ils nous enfermèrent, Thomas et moi, dans l’espèce de cage. Heureusement, Thomas avait toujours sur lui le couteau que je lui avais offert. Il réussit donc à ouvrir la cage. Nous ouvrîmes la porte avec délicatesse pour ne pas alerter les pirates et nous allâmes dans la pièce où les compagnons de Thomas étaient cachés. A deux, les nœuds qui attachaient les Corsaires ne nous résistaient pas. Une fois tous les Corsaires libérés, ils partirent combattre les pirates.

Le combat fut rude mais tous les pirates étaient à terre. Nous jetâmes les corps à la mer et nous repartîmes vers notre ville. Arrivés près du port, nous baissâmes le pavillon noir pour ne pas effrayer les habitants. Nous descendîmes du bateau. Lorsque l’un des Corsaires débarqua avec deux coffres remplis de pièces d’or, tout le monde nous acclama.

Je me souviens encore de cette histoire car j’ai toujours la marque que le clown m’avait faite. Maintenant, nous habitons une grande maison car Thomas et moi avons eu une petite fille. Voilà une histoire que je pourrai lui raconter.

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La vengeance d'Arabella Drummond

par Ambre Gasse

Je m'appelle Arabella Drummond. J'avais douze ans quand cette aventure m'est arrivées. Je vivais à Hawai avec ma mère car mon pére était parti pour naviguer sur les mers Caraïbes quand j'avais quatre ans. Un jour, je me promenais sur le sable et regardais les étoiles quand tout à coup je vis un bateau qui arrivait vers moi. Je vis du monde dessus. Sans savoir que c'était des pirates, j'avançai vers eux. Quand ils descendirent du bateau, ils me demandèrent mon nom. Je dis que je m'appelais Arabella Drummond. Un pirate dit que c'était moi qu'il cherchait. Je criai "Maman !"mais à ce moment-là ils m'attrapèrent et m'emmenèrent sur leur bateau pour me parler. Ils voulaient que je devienne pirate et fasse partie de leur bande pour venger mon père.

Depuis longtemps je naviguais sur les mers Caraïbes, la longue vue à la main pour chercher des navires de pirates à attaquer mais il n'y avait aucun navire dans les environs. Je vis une île et crus voir la tête de Barbe Noire, mon père, sur un pique. Très triste, je pleurais et criais.

Plusieurs mois après, tous les bateaux avaient peur de moi car j'avais juré de tuer tous les pirates que je croisais sur mon passage, puisque mon père avait été tué par des pirates. J'étais devenue tueuse de pirates et je prenais l'or qui était sur leurs navires. Quand je tuais les pirates, je leur coupais la tête et la mettais sur une pique pour faire comme ils avaient fait à mon père. Un jour je trouvai sur une île un petit chaton qui avait perdu sa mère. Je l'adoptai et l'appelai Ina, et nous partîmes ensemble assouvir ma vengeance.

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L’aventure d’Axel

par Chloé Hédin Je m'appelle Axel. J'étais encore un enfant quand cette grande aventure m'est

arrivée. Je vivais a York avec ma mère et mon père. Un matin où je me promenais sur le port, je vis des pirates enlever des enfants.

Je me mis a courir ; un pirate me rattrapa et m'emmena avec lui. Le lendemain, je me réveillai sur un bateau. Les pirates m'avaient assommé ; je

me retrouvais avec plein d'enfants de différentes régions et d'origines différentes qui leur servaient d'esclaves. Le capitaine s'appelait Barbe Rouge. Les pirates nous fouettaient quand on travaillait mal. Un jour que tous les pirates étaient dans la cabine du capitaine, j'en profitai pour partir du bateau avec d'autres enfants. Avant de partir du bateau, nous vîmes le capitaine qui tuait des pirates qui ne travaillaient pas. Le capitaine nous vit et nous nous mîmes à courir. Nous prîmes une barque et nous partîmes sur une île déserte. Quelque temps plus tard ,les mêmes pirates vinrent sur l’île pour chercher un trésor. Nous nous cachâmes, prîmes le bateau et partîmes.

Je pris la mer avec mes amis car pendant ma captivité j'avais appris à lire les cartes. Quelques semaines plus tard, nous trouvâmes un bateau de police et nous leur dîmes que Barbe Rouge et son équipage étaient sur un île que nous leur montrâmes.

Quelques années plus tard, nous nous séparâmes et nous retrouvâmes chacun le village où nous étions nés. Et je retrouvai mes parents. Ma mère me dit : « Axel, mon enfant, tu es rentré, je suis tellement heureuse que tu sois là ! » Je suis rentré à l'âge de vingt-deux ans et j'étais parti à l'âge de sept ans.

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Alice, les pirates et le dragon

par Lise Pouvaille Bonjour, je m’appelle Alice, j’ai douze ans, je vis chez mes parents et j’ai un

petit frère qui a sept ans. Un matin, je me baladais en forêt avec mon frère quand, tout à coup, une bande

de malfrats enleva mon petit frère. L’un d’entre eux me dit : « Si tu veux revoir ton petit frère, il faut t’engager dans notre bande de

pirates ! » A ce moment-là, je ne savais pas ce que j’allais faire .La bande de pirates qui

avait enlevé mon frère disparut. Je rentrais chez moi quand, soudain, un dragon légendaire apparut devant mes

yeux ; je me demandai si j’avais trop d’imagination. Il se mit à parler et me dit : « Je m’appelle Igor, j’ai vu la scène, et cette bande de pirates, je la connais. Ils

sont fous mais je peux t’aider à retrouver ton frère, ils ont un repaire secret. » Je me sentis, à ce moment, toute contente, je le remerciai. Il m’emmena dans

une immense cabane où nous imaginâmes un plan contre les pirates. Ensuite Igor et moi partîmes à la recherche des pirates et de mon frère. Ils

étaient dans leur repaire secret, un gigantesque bateau. Je jouai le jeu de vouloir devenir pirate, pendant qu’Igor crachait son terrible feu sur le bateau des pirates. Celui-ci s’enflamma et je courus sauver mon frère, mais le chef des pirates m’attrapa. Heureusement, Igor le tua.

Nous rentrâmes alors à la maison et Igor disparut. Depuis ce jour, je n’ai jamais revu Igor, mon frère et moi sommes plus proches

que jamais. Je me souviendrai toute ma vie de cette périlleuse aventure.

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Le labyrinthe maudit

par Nicolas Quesseveur Je m’appelle Nicolas. J’étais encore dans la période de l’enfance quand cette

aventure m’est arrivée. Je vivais avec mon père, un vieux pirate borgne au seuil de la mort. Ma mère étant morte à ma naissance, je ne la connaissais pas. J’étais très pauvre et je vivais sur un bateau.

Un jour, un homme riche me dit qu’il voulait acheter mon bateau ; comme nous avions grand besoin d’argent, j’acceptai après m’être assuré toutefois que je pouvais encore vivre sur le bateau. Cet homme s’avéra être un pirate. Je vis des hommes sales embarquer et parler d’un labyrinthe légendaire qui renfermerait un trésor. Ces pirates mirent le cap sur l’île du labyrinthe.

Je me rendis compte que les pirates m’avaient pris en otage. Une tempête se leva, c’était un grain très fort, je vis l’île au loin. Soudain, je vis une seiche géante. C’était incroyable : je la vis attraper un par un les pirates puis les entraîner sous l’eau. Dans un élan de frayeur, j’activai le canon, la seiche reçut le boulet en pleine figure. Elle n’était pas contente. Tout à coup, mon père sortit de la cale ; en voyant la seiche, il fut surpris mais, il se reprit vite et je le vis attaquer la seiche avec une fureur que je ne lui connaissais pas. La seiche finit par s’écraser sur le pont, inanimée. Le combat était fini, nous avions gagné. Nous atteignîmes l’île sains et saufs mais mon père s’écroula soudain sur le sol et me dit dans un dernier souffle de vie :

« N’entre jamais dans le labyrinthe maudit. » Et il exhala son dernier soupir. J’étais maintenant seul avec le riche pirate. Nous explorâmes l’île et nous

trouvâmes une grotte : c’était l’entrée du labyrinthe. Le pirate se précipita pour entrer mais il disparut dans l’air. Alors, j’entrai sans respecter la dernière volonté de mon père.

J’étais enfin devant le labyrinthe, l’étape finale de mon aventure. J’y entrai avec les rations de pain que j’avais récupérées sur le bateau... Au bout de trois jours, mes rations de pain étaient épuisées. Je m’étais perdu dans ce dédale infernal, et je ne trouvais pas le trésor. Je pensai :

« A moins que le véritable trésor ne soit la liberté… » Mais, la porte du labyrinthe s’était refermée derrière-moi, je ne pouvais plus rien

faire. Sur cette pensée, je m’assis et j’attendis ma fin.

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A la poursuite du Diamant Noir

par Guilhem Roux Je m’appelle Will Turner, j’ai vingt ans, je vis avec ma mère car mon père est

mort dans une bataille. Une nuit, je me suis demandé si je ne pouvais pas continuer le travail de mon père. Un mois plus tard on m’a kidnappé.

Je suis à bord d’un bateau de pirates qui était celui de mon père. On me pose des questions, un pirate m’interroge, je lui dis que je suis le fils de Joseph Turner, un pirate très célèbre. Ils sont très surpris. C’est l’équipage de mon père. Je leurs dis que je veux continuer le travail de mon père. Ils me donnent des vêtements de pirate, un sabre, un pistolet. Le capitaine du bateau me donne une cabine. Pendant le dîner, je leur demande quel bateau ils combattaient avec mon père. Ils combattaient le Diamant Noir. On mange du poulet avec des pommes de terre. Nous faisons ensuite une partie de cartes puis nous nous couchons.

Le lendemain matin, il fait beau, la mer est calme. Je dis aux pirates qu’il faut aller combattre le Diamant Noir. Il est à un kilomètre de nous. Nous le voyons au large. Je prends la longue vue. C’est bien le Diamant Noir. Nous sommes dans le Black Pearl, on est une cinquantaine. Nous accélérons et, une fois la nuit tombée, nous sommes juste à côté du Diamant Noir.

Nous attaquons. C’est un vrai massacre, au cours duquel nous tuons Barbe Noire, le capitaine du bateau adverse, que mon père avait essayé de vaincre. Quelques hommes de notre équipage sont tués. Ce massacre dure des heures et le Diamant Noir coule.

Nous retournons dans notre bateau. Quelques jours plus tard, nous découvrons une île assez petite. On met notre chaloupe à la mer. Sur l’île, il y a un panneau où les mois et les années sont inscrits. C’est l’île de Robinson Crusoé. Il y a aussi son bateau, ses armes et son cadavre. On prend les armes, le cadavre et le bateau.

On décide de retourner en Ecosse. Le voyage dure plusieurs mois. Une fois arrivés en Ecosse, nous débarquons tout notre trésor, nous allons voir le maire et nous sommes récompensés d’une somme très élevée car nous sommes des pirates honnêtes. J’en profite pour retrouver ma mère et tout lui raconter. Je retrouve ensuite les pirates. Ils me disent qu’ils me donnent la récompense. Je suis très content et ma mère aussi. Le trésor va au musée, ma mère et moi invitons les pirates à manger et à dormir en échange de ce qu’ils nous ont donné. Le lendemain matin, les pirates partent.

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Le secret d’Amanda

par Soukaïna Tahiri Je m'appelle Amanda, je suis la première jeune pirate de mon village. Dans

mon village, personne à part les femmes et les jeune filles n'était d'accord pour que je devienne pirate. Mais j'ai quand même pris la mer pour vivre des aventures.

Un jour, j'étais sur mon bateau, que m’avait offert mon oncle très riche, quand j'aperçus une île déserte. Je décidai d'aller la visiter. Là-bas, je vis au loin un groupe de pirates qui n'avaient pas de bateau mais une pirogue.

Je décidai alors de ne pas me faire remarquer. Je voulais repartir, mais je marchai sur une branche. Ils regardèrent autour d'eux mais heureusement ils ne me virent pas. En revanche, ils aperçurent mon bateau. Je ne voulais pas y retourner car, s'ils me voyaient, j'étais morte. Les pirates étaient entre deux arbres, ils avaient des pelles. Brusquement, ils coururent dans le bateau et partirent. Je courus entre les deux arbres où ils se trouvaient un instant plus tôt. Je fus surprise de ma découverte. Un homme mort était dans un trou. J'avais peut-être été témoin d'un meurtre !

Les pirates avaient disparu avec mon bateau, alors je repartis avec leur pirogue. Quand j'arrivai au village, tout le monde me posa la question :

- Ou est ton bateau ? Et je répondis : - J'ai eu un accident, mon bateau est brûlé sur une île déserte. Puis je retournai à mes occupations. J'avais un très grand secret. Alors je

décidai de me construire un nouveau bateau, et de ne jamais raconter ce secret.