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 IliiPRIMI POTEST :. Lovanii, 13 jan. 1946 t Bern;irdus CA.PELLE, Abbas IIIIPRIMA Í UR: Lutetiae Parisiorum die 30a A LECLERC, g \ . .1 HIPPOLYTE DE ROME ··· TRA DITION . ·· APOSTOLIQUE _TEXTE LATIN, I N T R O p U ~ T I O N Tlb\:OlJCTION ET NÓT ES :OE Dom :S. BOTTE, O. S. :S . . 40I;Nli: DU :MONT-cÉSAR

Hyppolite de Rome - La Tradition Apostolique

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·· APOSTOLIQUE
_TEXTE LATIN, I N T R O p U ~ T I O N
Tlb\:OlJCTION ET NÓT ES :OE
Dom :S. BOTTE, O.
des les p r e m i e ~ s siecles
d'un
a .
Ía renommée de ses écrivains qu'elle le doit. Ils furent
nombreux et
tlxe siede un écrivain romain de langue grecque qui
pouvait tenir une place honorable dans la littérature
. j)JITétienne : c'était saint Hippolyte
dans lequel son héritage littéraire le rejoignit bien·
t ~ t 11 a fallu la découverte, en 1842, des Philosophou·
· p1ená pour faire
i'e ldre sa vraie physionomie. Depuis lors on exhume ses
. anivres, 'une apres l'autre, et on leur rend
la
ce
que no'ts savons d'Hippolyte. Il était p r ~ t r e
. de l'Église· de Ro¡ne au début
du m•
siecle. Était-il
ou que
du moins il était Latín. Hippolyte écrit en grec
t._ Sur Hipp )lyte, sa ·vie et sa théologie, voir A. n•AL:Es
a
HlPPOLYTE, dans Dictionnoiz e
tfe tliéólogie ctttlwlique, t. 6, c o l . 2 4 4 7 ~ 2 5 1 1 .
J.
LEBRETON
fin du ne siécie
 
lui est plus familiere que le laíin, mais,
p a r e ~ qu; e
~ s t
c'est
Une étude
l i n g ~ i s t i q u e
des Pbilosophou- .
mena serrut,
pense, fort mstruct ive a-cet égard. .
A la mort du pape Zéphyrin, quand Cal ixte est' éld:·
comme successeur de celni-ci ·· Hippolyt.e se _ . _
·
nvale. ~ ~
de Callixte, Urbain et Pimtien. Mais en 235 ce
d e r n i ~ ;
. s ~
en Sardaigne et
~ o n s i d é i ' é
lm auss1 c o ~ m e che: de communauté, est 'obligé de par":
tager
de sa
charge et Hippo"
lyte _renonce ~ a ~ s ~ o u t e a_ussi a la sienne, revenant par
l ~
frut meme a l umte. En tout cas le calendrier phíloca··
li_en note,
au 13
tiere de Cal ixte, - le cimetiere des papes t.'d'H. ; •
1
. .. e
po yte; sur la Via Tiburtina. · . ·
Je n'ai pas a entrer ici dans le détail de l':ctivité' t ~
t é ~ a i r e d : ~ i p p o l y t e .
Diso.lls seulement
vam Varle et fécond, I a Jaissé des COIDmelitaires 'sur ..
l'Éerittire, des ouvrages de polémique contre les paiens et .
les .hérétiques, aussi bien que
des
I I . -
la Via
1.-  ct. Q
LA TRADUCTION. APOSTOÜQUE · 7
r e ~ o r i n a i t Hre celle de saint Hippolyte, ·figure une liste
d ~ ses
1
i
[ I I ] E P I X A P I ~ M A TOf l
~ ~
pénse q u e ~ fait
í
devenue cette Tradition
une
«
Romanoruifi secundurri
pouvaient
représenter
.·-T'relrr'vlre.
autres
l'Église
égyptienne, Constitutions Apostoliques,
' T e s t ~ m e l i t de Notre-Seigneur. se Ilblait bien
que, la
Tradition Apostolique était ensevelie dans ce fatras de .
. o n i p i l a ~ i o n s , niais comment
'en
de i ~ c l e s
?
assez longtemps. Inutile de
raune·•re·r ici les ~ a r i a t i o ~ s de la critique au sujet des rela'
, · · • · u ~ " de qépendance de cette, ancienne littér¡¡ture cano
; . , _ , , . 1 , ~ ~ -
Aujou:td'hci la démonstrat ion a été. faite par' Do m
Connolly s: l'écrit
chariSmes - t\3-i:lition apóstoli ¡ue). T Epi
>t<x¡>Óo•oot¡QueJlen des Orientalisihen kircheri.rechtes. _
1891,
p.
212.
.
S o - C a l l ~ gyptian Ghurclt· Order a ~ d Derive_d
and _Studies VIII -4), Cambridge .19l6. La
déjh mais sans
que dom C. en ait- ~ Q n Ú . a i s -
Ueber· die,p3i udo0.postolischen.· Kin;hen
~ t i a s ~ b u ~
· ·
 
~ o t r e - S e i g n e u r , móins encore les Constituti1ms Ap()sto
hques, c'est la Constitution de l'Église égyptienne. Cela
parait si évident qu'on ne comprend pas q u ~ n en· aie
jamais douté. Et que cette
Constitution ·représente bien
Sans. doute, nous n'avons
détruls demeurent encore incertains ; mais dans 'I'en
s ~ m b J e nOUS pOUVOnS .dire qu'il noUS est
aésormais _pos•
sible .de nous faire une idée suffisammertt exacte de· la
. Tradition .Apostolique.
.la codification pure et simple de l'usageromaip
au.début
d ~ '.n siecle o ~ 'un
pro et de é ~ o r m e destiné ,; une Église
dissidente
mateurs d'en·appeler
me,ttre au compte de Clément de Ro'me et des apótres
ce. qui n est qu'une compilation des sources les plus di -
verses, melées a ses propres f:mtaisies ? . · ·
l serait .sans doute
avant sarupture
Le P. Dix
215.
Iuen
dans
la
Tradition
u'
ndique
migue contre Callixte, ce qui . para)trait
surprenant .
q u e l ~ u e s années plus tard,
quand on,
Philosophoumena. On
le. catalogue_ la Tradition est
cité >
période.
1. The Treatise o lhe AP ostolic T r ~ c l i t i o i i
L o n d r ~ , - 1 9 3 7 , p; ~ : x ; ; - n x v u ~
s c h i s m ~ t i q u e . S'ens':'it-il qu'il a perdu, en tout ou en par·
'tíe,. sa. valem ocumentaire ? Nullement. Notons tout
d'abord que
' comme les Constitutions Apostoliques ou les Statuta
.. EcClesiae antigua. C'est un ouvrage publié par Hippo
. yte, sous son nom et a Rome meme. Quelle vrais;m-
hlance y a-t-i qu'Hippolyte ait présenté comme ~ a ~
thent.iq ue·tradit ion romaine des usa.ges qu'il i n t r o d U i r ~ t
p o u r l ~ premiere ·fois ? Les Romains a quiy
a d r e s s ~ I t
. n aúra.leD.t-
eux. a.ussi, moinsque les autres. Hippolyte est lui-meme
~ ·un
homme de J;radition. Ce n'est point un génie. Il parle
de fa philosophie grecque sans
l
. pile ses sources maniere qui pas tou¡ours tres
intelligente. Mais quand il
.
no.V'Iteurs:. Pretre de l'Église de Ro me depuis des années,
il cpnnilit .bien le sujet
qu'il traite ici et, s'il inventa.it,
'ses ]ecteurs seraient la pour critiquer ses invenhons. Sans
. doute \1
a donné a certaines parties de son traité une tour-
nure tres
p e r s o n ~ e l l e ,
par exemple aux prieres qu'il
insere dans son ordo. Mais il faut
remarquer qu'il ne
guellesjusqu'aux apótres.
le
p r m c i ~ e
·delalibreimprovisation,dans les hmites de l orthodoxie,
• · . -  
· On.peut done avoir confiance.: c'est bien l'état
~ ~ l a
u
s i e ~ l e
.
· <PlUs .ou m_oins f a n t a i s i s ; e , _ d ~ . r é Í o ~ m ~ , te_l que nous en
. trouvons parfois dans 1h1st01fe de 1Église.
NI la per-
.
 
. ' lme n lmportent ici Mal. , ' . . .
meme
peut-Hre
P
0
d hui. Esprit étroit m
e.
h
P
euvent
veri er ses dlres ¡} . . . . . '
que fut la · · · ' ."nous
ment
instructives que le f t d o s t o l i q ~ e sont
autre
Que a été le
Eo· , a 1e . . .
bli · • . e Ien VJte dans l'ou-
. en a eXIste une version latine dont ' . .' . , .
vers le v• ou le vr• .,
1
1
aritiqua. J'ai noté a·n
1
1
es deux
. . es
atuta
..
a;¡ion
1 . ' na Ion u
se u .'mposait les mailis sans 1 assistance de ' . :veque
"Qma non
2 " L . cer o 10, se m numsterío episcopi (ordi.·
. e di acre est le serviteur d 1', • . . .·. .
pri\tre. Le Pontifical d't , . l e. eveque.'
non
do:
d
1
. ' . a
mlmstermm
le mot epis opi on a
rendu 1 h .. . . ' ·
Dans la
. - · - -
·-
1
e,
11
que
par un,e autre.
·
rie¡me, les Co11stitutions Apostoliques et le Testament de
... Notre:Seigneur
2
. de telies i:ransformations, · etouches et amplifications,
.. qu'elle y ~ s t
au
.'so11s forme de canons apostoliques, dans. des collections
· traduites en copte, en arabe, puis en éthiopien. Et; fait
:;ncroyable,.la cojlrte ana¡íhore
oubliée Hes
_.HolllaÍils depuis des ~ i e c l e s est enc.ore récité e
aujourd'hui
· ·par les pretres ; I h y s s i n ~
3
·• ·· p01JVaÍe)lt:ils. se. cont'enter de la concision toute ro maine
. · de ceíte priere : ils
autour
· · corilposée ·áu. m • siecle 'dans la capitale des Césars re'ste
· e n c ~ r é ·vivante au xx• siecle dans l'empire ,d'Hailé
Sélassié.
sera dit a u paragraphe u i ~ t .
s·al u..ae l ánaphore de Notre-Seigneur et-Sauveúr JéSus-Christ et
de'1a'lit4rgi<> d<>S
~ l l ó t r e ¡ ;
Voir le tableau -synoptique inséré dans P. C A G I N ~
. ou et
es conditions tres p.arti .
:.:.t· -
l. ' . . o r J g i n ~ est
fragments d une tradu;t. poulr .e reconst itue r, que Je.s .
· . · wn · atrne et d s d . · .
grecques ou orientales . •. . e a aptatwns
....
e orme le texte •prim"t"f Il . . · ·. . s ou m_o_¡n_s _·
1
1
1
q
. __ . ongma . · ·
L).
. . .
. . . . e cap¡ tu mre de Vér . . . . .
nmt_
des
fragments
1
a ms e la Did · Ji ·
en syriaque etd un. t · . · as9¡¡ e, conseryée ·
d
1¡¡tement
egyptienne
. . , e etrut tout S mpl ·¡ .
twn -Iatine de la T d . ement. atraduc-
' · ra
1t10n
Apost
r ·
ment,elle
¡que. M a l h ~ u r e _ u M ~
. . . . ragmentmre S
us, a perte del o · · · . ·
coup moins sensihl ngma
1 • .
autres
d
e Simples traduction C . . ap a IOUS
~ t non
1
m
r a g m € n t ~ veronensia lt¡tina .dC ce.
1900, P: 92-121.. Voir une étude trés umé et Qtgyptrorum. reUquiae Leipzig
l xt
.....
lLM RT e
9 (1919), p. 62-79. L"auteur co rpp.o yte Recherches desci mcereü . •
r
représentant
la P r e m i é r : c ~ t .a ¡';ne doubie
édftion
~ o u ~ ~ e s
~ a é u t
· moms du texteo ~
LES TÉMOINS DU
ginal trarisp¡u-ait, meme sous les erreurs de traduction,
. et on peut, avec l aide des autres
témoins, deviner· ce que
le traducteur a mal compris. En príncipe, la ou le latiu
existe, i l faut s y tenir. Les autres témoins doivent servir
a interpréter plus qu a le corriger. Ajouter o u retranc,her
quelq.ue chose du
témoins est
- ce· genre de
c o ~ r e c t i o n qu' l'ne valeur de conjecture.
· Z: La Goi:.stltutlon de l Église égyptienne (S, .A, E).
-·Le document connu. sous ce no m, - cambien
impropre,
. puisqu'il
d un écrit foncierement romain, - ou
,sous celui de' Canons des apotres . est u ne adaptation de
_la Tradition Apostolique, traduite d abord en copte, -:
sahidique, puis bohairique, - et ensuite en
arabe
Il . se présente sous forme de canons. Ce
témoin a l avantage de n avoir pas les acunes du
latin
et, par conséquent, il peut donner une idée d ensemble
de la Tradition Apostolique que les fragments de Vérone
ne peuvent donner. D autre part le texte a subí des
adaptations qui 1 ~ déforment et la traduction, parfois
Jantaisiste, en des langues bien plus éloignées du grec
que ne l est
dans '-original. Quelle est la valeur r e s ~
. pective de ces diverses traductions ?
Je laisse de coté la version bohairique
2
, qui
date de 1804, -
:.1. Le recueille- plus
CQmm·ode qui donne tous les textes et reste toujours
·-indispensable, est e.elui.de GoHORNER TheStatutes of the Apostles or.Canones
ECc-lesiastici LondreS, 1904o
 
)
n o ~ s
La
traduction égyptienne p r i m i t i v ~ a été faite eri dia
lecte sahidique(S)
éonservé
nomhre de
grecs. EncOré
ne faut-il pas exagérer la ·valeur de ~ e témoignage. i y
a des mots,grecs qui étaient si bien entrés dans le copte
que les Égyptiens eux-memes n étaient plus conscients
origine étrangeree t que ces niots
pouvaient forf
~ g l e g é n ~ -
rale 'cependant, on peut
que les.termes grecs
employés par le traducteur copte s¡mt empruntés a ' ~ r i
ginal grec.
L arabe (A) 2 a été traduit sur le copte et non' directe"
ment sur le grec. JI a néamno,ins son utilité, car le
texte.
· sahidique qui lui a serví de base est plus ancien qne celui
que nous
Il
peut
L'édition de Périer est supérieure a celle de Horrier. Elle
est établie sur une base plus large et est accompagnée d une
bonne
L'éthiopien (EÍ
ou bien n'est-il qu une
s o · u s ~ t r a d u c t i o n
qui dérive .de '
éthiopienne a son
: seule elle possede les p r i ~ r e s . . ·
d'ordination attestées par le lat ín, -mais disp-arues · du' e
copte et de l'arabe. ·En d autres cas, quand le latín est ·
déficient, elle a
de deux autres témoins impor-
1. Cf. HoRNER,-o. c., p. 296 363·; C est ia traduction a n g J ~ e dli. texte·
édité par P. DE LAGARDE, dans
Egyptiaca GO t;tiDgen,_ 1883. Soir
atissi les
127·caltons
8.
qu ement des canons ·21-47. _ r
·
-·,-·:_.,-
l e ~
Canorls; d Hippolyte et le T e s t ' a ~ e n t de -
. N o t r e " S ~ i g n e ' - r , . - contre SA:. L'éthiopien nous fait
doíJ.C remontar
. .V,chétype copte plus.ancien et plus comp1et que notre
. t e r t ~ ~ a h i d i q u e aétuel et meme que celui qui a serví de
b t s ~ a a
traduction arabe.
· n en vie.ndrait pas a bout par des procédés méca.niques.
L'accord de S avec A contre E
n a
aboutiráit a x ~ l u r e de.s
· .passages que nous savons
. Meme I'acéord des trois témóins SAE n est pas suffisant
non plus pour garantir un te_xte
pur,
puisqu'il ne nous
fait ' r ~ r n ' o n t e r qu a un archétype sl:thidique qui n était
probablement
fait
a1ltres témoins.
3 Les C o n ~ t i t u t i o n s Apostoliques (CAp.).
Les'<Constitutions Apostoliques sont 11ne compilation
. ' , d'órigine probablement syrienne, qui
cónnait
la
preiníers livres, la Didascalie syri,aque, et la liberté
l lguelle l auteur remanie cette squrce nous . ~ o n t r e
le :peu de cas que no11s pouvons faire de .son témOignage
pÓur
é t a b l ~ r le texte d'Hipp( llyte. Il s'.es: ser:Vi de _la T r ~
.dÚ:ion Apostolique auvm• livre ; mms Il lm a fait sub1r
2
une. telle n¡étamorphose qu'elle. est
. . . . ·: .
. - - -
-:_ :
L ou SAE
nous donne un texte assez síir. A l o ~ s CAp. nous Óitrent
u ~ appui plus ou moins solide pour un essai <Ú r é i r o v ~ -
810ll en grec.
4. L ll:pitomé des C o n s t i t u t i o n s , A p o s t o l i q ~ e s ( E p . ) ~ >
Ce document
1
est e u t · H r ~ Íe plus de q u ~ ,
ce
qui n'est pas peu dire. En fait , .ce n est pas un si:rhple
rés1 1rné
serví ·du texte original de
·la
il
ce texte
principal intéret pour n ~ u s . · ·
s: Le Testanient de Notre-Seignéur (Test.).
.
. .
. . . • . . .
une
~ o m p i l a t i o r t
liturgique et
qu un
tantes et Ies
súr la
Tradition Apostolique
document est des plus précieux. A premiere vue. cependant
il para1t négligeahle,
supprimant ce qui
ne l i n t ~ r e s ~ á i t pas
et
oi.. iJ
suiváit Hippolyte, il étáit 1 ~ plus fidele de tous. l i sert
1. cr. F u N ~ o. c.
t . n
p.
72-96.
2. Cf. I. E. R.AliMANI, Testamentum. Domini Nóst ti J e s ~ ChrÍsti M á . y e n c : - e ~
1899. .
3. Voir B_. CÁPELLE, art. co, p._l34 et Go :ri;p¡:
o. :,, p, LXVI·LXX, ·
.pá r le
d Hippolyte ( C a n . ) ~
' · Ce sont d ~ s canon,s dont il nous reste une traduction
· atabe faite
a Hippolyte
Publiés en 1870 par
Haneherg, ils ont été
étudiés par Achelis qui leur donnait la premiere place d a ~ s
.la litterature canonique ,et avait essayé, par
la
compara1·
2.
Son. o p ~ n . i o n est a u j ~ u r ·
d hui
insoutenahle. C'est bien la Traditwn Apostohque
qui sert de ],ase ces canons, mais elle a suhi de tels
r e ~ a n i e m e n t s qu on rie pourrait se faire une idée exacte
de son
moinS, quand il est parallele
aux autres témoins, spéciale·
ment au Test., il a une réelle valeur. On a pu dire que
J'accord ef \tre Can.
et Test. n était
IV. - -Les éditions
On voit par ce qui précede .que le prohlilme de l'établis·
se:Inent
se tromper. Avant de
.formqler les ~ r i n c ~ p e s qui ~ · o . n t
guidé dans la préparation de cette d i t 1 o ~ ,
J ~ voudrms due
2
AcaF.us ·o. c., Il reproduit la traductio:a de Haneberg con:¡gee par
Fi. Viélliahey; en .cQlonnes parallele s
avec
la
~ o n s t i t u t i o n
~ e l ÉglJse égyp -
. zmonl et scnptur .
En appendiee a son
édition
d
texte de· la eonstitutz"o E 1 .. es CAp., Funk donne un
b
¡· . .
de Verone est déficient e·, t . d
ou e pa mpseste .
onner une
. un n appreczmt
2· TH .. ScHERMANN Die
i r c h l : : ; : e ~ e
K r c h e n o r d n u n ~ , .
Allgemeine Kircheno d d
Paderhorn 1914 (St d' . wez en a_hrhunde_rte
' u zen zur Ges b · h · · '
Altertums
III).
e
10
te
les memes príncipes que Funk e a m den
s ~ I I V ~ n t a peu·pres
. 1 . . . epen antz
van
age
un autre · pi b :
. a a¡oute le texte d
¡¡·¡ · .
. es para e es et certains essais .
overswn, m p r u n ~ s a Von der G J . . . .
pas toujours tres réússis . . . o z, quz ne sbnt
3. R. H. eoNNOLLY Th s
e . · .
'
·
end'
d'
ra ztwn Apostol' . .
·
tion
sur es 'Verswns or. . t l L
critique
t r . a v ~ i l
. . . . '
essalproVIsOJre.qu_idonneuneid
. , . .·. e e appro:nmatzve e l é c r i t ~
19
Cambridge,
1924
.
. .Bon essai dé r ~ c o n s t i t u t i o n qui donne une idée. exacte
du documenÍ. eependant, poúr . les lecteurs de langue
. .
.
. / .
de Dix.
sur
F.
Jungklaus a donné une traduction
. . a l l e m ~ t i d e
hasée sur
.
6 G. Dr:ic, The Treatise on the Apostolic Tradition of
St
tual
an(l s o m ~ Crit(cal Notes, Londres, 1937.
L'auteur; 'moin'e hénédictin imglican, nous donne un
essai d'édition critique tout a fait. remarquahle,
qui
est
traduction
•anglaise
est jointe, s'il
·.De plus
..
texte est trop incertain,.le.s différents témoins
sónt juxta-
·celle du.P. Dix. ,Tout d'ahord paree qu'elle ne s'adresse
,
~ i a l i s t e s _qU:i_s i.ntéressent a I ~ t a b l i s s e m ~ n t d u n \ e x ~ e
c r i ~
:tiq le .:d'Hippofyte, mais a un plus vaste pub ic de chré
. . tiens. ettbut
spécialement de p r ~ t r e s et dejeunes théolo-.
 
20.
.:Pitations de la vie de ¡ i E g l i s ~ prirtútive. e ) I X ~ l a ,
un appa
~ t r e vraiment utile, l'apparat devrait etre beaucoup plus.··
complet encore que célui. du P. Dix:. :J'en
ai fait moi
meme l'expérience par l'';'sage de. c ~ t t e é d i t i o n d o ~ t j a p
précie h < : a u ~ o u p la précision, la clarté, to11t aútant ql "
l'élégance d E> la présentation;
Enfait,
un
apparat. l.lne édition critique définitive, - pour a1,1tant
qu'il y ait qllelqúe ehose de définitif en r i t i q ~ ~ : déman'.
.dera encoré bien des travaux prélirtúnaires et des études ·
d' p p r o c h ~ .
II
large l'édition des versions copte et éthiopienne, comme'.
P ~ r i e r
l'a
.aussique des e s ~ a i s
de rétroversion soient tentés par des orientalistes qui
soÍént en· méme temps de parfaits helléiústes.
Si je
drais cependant
ginal qu'il nous est permis de l'atteindreactl ellement. La
ou a reconstitution n' est qu'approximative des.nptes indi
queront les parties · doutellses et
donneront l ls Vfj\Íantes
importantes. Le texte desfragments de· Véro:ne .est donne
d'apres l'édition de .Halller, sallf en ce qui concerhe la · ·
ponctuation et .les abréviations d ~ s nomina sacra; I l in'.a
parll superflu, dans ce dernier cas, de mettre entre p a r ~ n - ·
. theses les 1ettres ajoutées.
de l'appui que
leur donnent Test.
admis le témoigna.ge concordant de Test.-Cari. avec
SAE
LA LITURGIE
consi•ilé.r.er comme u ·
pfemicres étant
e t r O i t ~ r o e n t ,app t aucune chance de
. . . d chapitres n ayan .
remonter a ongma' . d , d'teurs - dans un but
' ~ o r o r n e d' ailleurs la plupart . es e. ' '
de clarté. nombreuses.
epen e a ceux
d'étuu1er p us a , ll ~ bibliographie ; maiS
· · d.
i
utile. Le reste ne serait qu u P ··¡ ne l'aiderait.
encombrerait le lecteur plus qud' t
écrit
l
. 'ls trouveront, ¡e e ' • .
.nlús que la sCience,
e d' l d la vi e de cette Eglise
r d . n écho n e e e
e s ~ a i
. . . t nsformé le pagamsm . .
d
qui'n6US a onne, , t lutté et sont morts.
pour laquelle tant des notres on
V _ La Jiturgie
La Tradi:twn Apos q . · • 1 s Sans doute ce
. . d s prem1ers
  r t rg
que proprem '
n' est pas un livre ' u d. t lle nous donne des
re.
n-
1 réCIS qu aucun a . .
eigneroents p us p . .
tempora:m. e n . . , - a laquelle se ¡om
l baptéme,
e . . • ¡ s ordinat1ons.
n qu1 concern 1 b · · ·
paration (16-23) et sp,
.
twulier,
-
. . d rmre es élém t
epars
d 1 a
descri t · · . ·
e a messe pase ale est d é ·< p wn so'mmmre
(
. u sacre épiscopal
reserve eucharistique sont IVerses c o n c e r ~ n t la
tie (32). · ·
alfes dans
c'est
ntrouve
mrus d1stmcte de 1' h . . e es rmts (28)
.
d 1 gique: on n'y 1 ro .
ans. es liturgies oriental . . uve pas,
comme
b' f . . .
l'retiVre du e . a
1
anctus
rouve partout
Une q t. · · · ·
ues IOn qm
est
, · - .u evee·
- E LE• aJ:f , ~ . , p · 144-154.
LA. LlTURGIE
n'a pas pour
but la consécration
crois
que le P. Dix fait erreur. Tout d'abord l'accord de
deux témoins aussi indépendants 'un de l'autre que L
et
poids
erais
clese en·question ne. se·trouve pas au memeendr.oit que
dans LE, mais
loin dans Test.
uniaritur ·omnes qui participando accipiimt ex sacris
(:rqysteriis)
tionem fidei in veritate ..
1
eucharistie
: de 11 sans don e la mentipn du vase que
les
recomrnanda
L'agape est un repas rítuel, elle aussi, rnaís elle est
· formeÜement
distinguée de l'eucharistie ('.M}). eette dis
t i ~ c i i o · n ent_re euZokia et euchar istia est Confirmé e par le ~
r é l i ~ m e
.eucliaristique qui voit dans le pain
et le vin
le oips
(32).
naire (26), tres caractéristique, et qui parait bien authen
tique, puisq1le le texte de E est soutenu ici par Test.
Nous
avons
diaconat (9),
l'imposition de¡; mains et
.
nettement
·
{es
il y a peut-etre une confusion dans
l'interprétation que
J on semble donner de ce texte : on se.mbJe croire que le
martyre
tient lieu d ordination. Je né crois p;:¡s,que ce.
soit l idée d Hippolyte. Cette idée, c est, je crois, que liJ
c?nfesseur est l égai en dignité des pretres et des dia,cres
et non point qu'il a le- droit d exercer leurs fonctions.
Comme te]
·
nation a u diaconat o u a a pretrise ne c o n s t i t u e r ~ t pas··
une élévation, Seulé la consécration épiscopale sera pour
lui une promotion.
On remarquera Ia vigueur et la plé1litude de sens des
priéres d'ordination d Hippolyt,e. Celle du sacre épiscopal
est particulieremeni remarquable dans sa hrieveté. Nulle
part
.
Sans doute Hippol:)rte ne satisfait-il pas notre curiosité
SUr ÍOUS les points,
• a part
ni des rites funéraires, ni dés fetes chrétienn-es, en dehors
de Pi\que et de la Pentecóte; bien qu il y eiltsans doute
des commémorations de martyrs, Mais ce qu il n ous ·
donne
est
départ solide pour
Loueain Abbaye du ont César 13 aaut 1945.

..
1
leur rendant cet e lm . . de ia charité qu'll a,
. . - t nous passons . . .
· - . , t les samts a es . t
témoignee a ous . fin que ceux qm son
. t 2 ailx Éghses, a b . t
qui conv1en dit ion .qui a su Sl§ e
. .
jusqu a
,. présent, smvan .-
·
, . . l ntatem praes 1
nibus offerens sihi eat m ex caritate
q_uam
  i
- · us ut n qm
p
et ag- .
1
D
le
J , « P O ~ < t W Y
. ntdii á une CO ·
. .
terme catecizat est p_robableme.
2. • Qui conVJent • . e . o l. Le p:iemier signifi e conveuu.
sion er:itre X X 6 X E l ~
et X O C t ~ X
D
ti
rmrs , - a cause de la h . sanee .rls ·Solent
?roduite récemment 1 a ~ ¡ te ou de I'erreur qui s est
1gnorants l E . p gnorance et a cau d .·
. ' - sprit-Saint e f. se es
une for droite la gr:l.ce
f .on erant a ceux qui o·nt
faut par arte de sa ' ·
que ceux qui sont , l vo¡r comment l
et
PREMIE
2, DE L'ÉV.Ii:QUE
Qu'on ordonne comme , •. . .
par tout le peu 1 L . eveque celui qui a té eh· • ,
Pe. orsqu'on · Ol,Sl
· · mvent us est ·
.
d
un
1
Episcopus o r d i n e t ~ r electus .
lo ; qtuque cum . . ah omnJ popu-'
nommatus fuerit et 1
P acu-
1. Cecin,e . ,.
. peut VISer
Callixt t , - .
que celu¡ d ignorance: c est e qm ~ i p p o 1 y t e f a i t bien d
_11). On croirait .Plutót , . ~ n homme fourbe et , ; autres
r e . P r o e J i ~
~ l l e t t r é
~ e t ignorant desqu
ri_fait la le (On Jiu pape z
: U U b l ~ I e u x ( P h i l o s o p h . ~
9 -.
mtri'gai:tt vicaire Eri to afftatres de l Eglise qu s e e p l a ~ Y f l l l . • homme sin:lpie
P
par er en chef ct•.e
1
. • a
ne se
Ie_
' IX
e, .
Dú.éCLERGÉ
27
:. . _
. .
..
et qu il aura: été a g r ~ é par tous, le peuple se rassem
bléra, avec le college des pretres et les éveques qui sont.
présents, le dimanche. Du consentement de tous \ que
ééux-ci lui imposeiJ,t les mainse et que le college des
_ pretres se tiennela sans rien faire; Que tous gardeut
le silence et prient dans leur creur Jlour la deseen e
de l'Esprit-Saint. Qu'un des éveques présents, á la
.
. ' ~ ' .
.
'
des misériéordes et Dieu de toute consolation (II Cor.,
erit omnihus conveniet populum una
clim presbyterio et his qui praesentes
fuerint episcopi die dominica. Consentie'n·
trbus ómnibus inponant super eum
ma·
; ex·
·órdinatur episcopus oret
ita dicens :
Deus é paWr. doiUini nosiri Iesu h ' i s ~ i , pater
rniseri·
i.
peuvent étre rattac:hés
"
~ ~ · -a-t·il d ~ u x N'iposÚ.ions ?es mairis _¿u une seule ?Vinterprét3tíon la
plUs nature_lle_du texte est
qu•n
y en a deux-: l nne faite en silence par tous,
l álltre í ~ i t e _par l'é';'@que_ Q.ui
p r o ~ · o ~ c e
la fom'lule:·· Oñ rEIDarquera (Jue
~ - - m a : c i - n i n , : ~ _ c e ~ t e - s e c o D d e · fois, est
au singuliei. Pour ce·.chapitre,
cf. f:?Ap VIII.
 
·¡
28
1 3), qui habitez dans l e ~ cieuK et regardez c.e qui.
est humble (Ps. 112 5-6), qui connaissez les choses
avant qu'elles ne soient; vous qui avez ·fixé· les
limites de votre Églis.e par la
parole de vótre gdce;
d ~ toute é t e ~ n i t é la
race des
·chefs et des pretres et n'avez pas laissé Votré sartc-.
tuaire sans service ; vous aqui il a plu, des la fondation .
du monde, d'étre gloriflé par ¡;eux que vous avez
choísis, répandez maintenant la puissance qui.víent
de vous, 'Esprit souverain (Ps. 50, 14)
1
. qu'il a
3
et sacerdotes constit uens et san.ctum fu u m
s ~ n e ministerio non dereiínquens, ex· ini-
tio
gisti predicari :
filio
tuo
o s ~
2. Le texte grec
donne :, Que· tu
a
es
a p o t r e ~ par ton enfant { n c u 5 ó o ; ; ) _ b i e n ~ a l m é .. · • C'est B la f{lis une Correction
de style et de d o c t r i n e ~
Quand au teÍme. de
Ct
qui signifie á.la·fais enfant et-serviteur,eomme pu i (Cf. Act 4; 27),'·il n•est
~
du
Jésus
et
les .évangélistes e m p ~ o í e n t ·tous
le
ínot
semble pas av:oir compris ce paSsagC, bien qu'il ait traduit
tous les
mots.
Ep.
nous pennet de le ct11nprendre. 11 faut r a t t a c h e r s a n c t i ~
ficatio, dans le sens de temple, a_ioclls: •
q li
f u n d a ; v e t u n ~
ec(leSicm
in
loco
et la louange lncessan e a votre serviteur que
· sez: les creurs, . · t
1
. . , l
tr
oupeau et qu l . t et l our . qu il ren e
. . . . rvant nul '
sacerdoce, en v o u ~ se ' l vous offte les dons de
· rop1ce et qu
les péchés en vertu del Esptr
'il
. mandemen ; qu rt .du
. selon votre · com . u' il déiie tout lien e n ~ . u .
suivarit votre ordre et q .
ux
pouvoir que vous ave r etson creur pur, en vous
soít agréable par sa douceu r votre Enfant Jésus-
offrant. un parfum suave pa . .
. t ecclesiam per
in glori-
. t m nom
am et au em
uem e egts' .
.
mittere
dedis
. i placere au e 'b'
ti
etU ne
e . d
. .
~ e
p ~
sanctuarü ·
l
a laissé sans servtce. M a l ~ . a été ~ t i e
(7.ctlh'Opv•
t
qu
u
s e r v i e e d e c e q U l i ~ · .
Taople
r¡r.r.v a ,
vous a vez gl.oire, puis- .
(dans votre s a i n t ~ É ~ ~ s e etr Fils,_ avec .I'Esprit-Saint
et
ans tous les srecles de.s siecles .Am
.· en.
baiser de . . ev que, que tous lui offrent 'le
di ne parx e ~
le s a l u ~ n t , paree qu'il est devenu
g ~ e . J e s dJacres 1m présentent I'oblation • et
que UJ, en rmposant ]e · · . . ·
le II, s marns sur celle-cl, avec tout
co ege, des pretres
Le
1
um esum Christum per quem tibi gloria et . o
tentra et honor patri et
fil . · . P .
. IO cun1
n ~ s
drgnus effectus est. Illi vero offerant q
diacone_s oblationem quique inponens
drcat gratras agens . Domr b' ,
E
da. Habemus d d . m sprrrt':' tuo. Su(r )sum eor-
a ominum. Grabas agamus,. domino.
1 _ Ces mots
3. C'est done une
v é r i t ~ b l e
c o n c é t ~ a l t i ~ p a s encare d'o frande des f i ~ C i e s .
4V I . . _ e r o n . , .
· O I ~ a retrovers10n en grec de tt .
ce anaphore a 1 APPiiNDICE Il#
p. 78.
,DU CLERGÉ
·
Nous vous rendons gr:i.ces, ó Dü;u, par votre
Enfant bien-aimé J é s u s ~ C h r i s t que vous avez envoyé
dans ces derniers temps comme Sauveur,
'Rédemp
teur
et
qui
. qui vous avez mis votre bon plaisir, hü que vous
a vez envoyé du ciel .dans le seiil d.'une Vierge et qui,
ayant été coll(;n, ·s'est incarné et
s'est manifesté 1
Vierge; lui qui. accomplit votre volonté et qui, pour
vous acquérir un peuple saint, a étendu les mains,
tandis u i l
»
se-
in.ultimis t.emporihus misisti .nobis salva- ·
.e toNm et redemptórem et
:;mgelum
vo- .
parabilem per quem omnia fecisti et be
neplacitum tibi fuit ; misisti de cae o in ma
. ricem .,;irginis quique in utero habitus in
carnatus est ei filius tibi ostensus est ex
spiritu sancto et virgine natus, qui voluntatem
tuam conplens et populum sanctum tibi
_
j
. ·1. C ~ _ t t e ~ : X : p r e s ~ i o n t r a d u i s ~ t san$ doute le gree_. iOElyJ.lr¡ est caractérÍs-
t i q u ~
deVient :Rils de Dieu
inCarnRtion. Cf.
B. CAPELLE
d Hippolf1le, Recherehes de théologie ancienne et médiévale, :g
1 9 3 7 ) ~
p . 1 0 9 · 1 ~ - . . .
1 1 ~ H ~ ~ p o l y t e _de Romeo
3
france
pour détruire la mort e t ~ o m p r e les, cha nes
du diable, fouler aux pieds I'enfer, éclairer les justes,
établir le testament
qui est
brisé pour
vous. De meme le calice en disant : Ceci est mon
sang
ceci,
faites
2
vin, en
de
nous tenir devant vous et de v o ~ s servir. Et
~ o u s
vous d e m a n d o n ~ d'envoyer
votre Esprit-Saint dans
adquirens e ~ e n d i t manus cum patere-
tur,
crediderunt ; quicumque traderetur v o ~
luntariae passioni ut mortero solvat et
vincula diahuli dirumpat et infernum.
calcet et iustos inlumiríet
cipite, mauducate; hoc est corpus meunÍ
quod pro vobis confringei;ur. Similiter
et calicem dicens : Hic ·est sanguis meus
qui pro vobis effunditur. Quando hoc .
facitis meam commemorationem
1.
d'apres E. Connolly (voir Appi>NDICE
terminum, traduisant F _ o ~ . mais i l est emharrassé quand s'agit dereipli
quer. s·n y
me semble peu
s'em
p r é ~ e n t
qlle comme un impératü.
1,
semblant,
la r e g m v e ~ t , qu l ~
soientremplis d e ) ' E ~ p r i t - S a i n t
pour
par a ven , . .
qm
v o ~ s a v ~ z
gloire .et hónneur, au Pere et au Flls, avec l Espnt
Saint, dans votre sainte Église, maintenant et dans
, ·les s i ~ c l e s des siecles. Amen. "
5 BÉNÉDICTION DE L'HUILE
· le pain et le vin, non
·dans le meme sens
. rectionis eius, ofierimus tibi panem et ca-.
Ücem .gratías tibi agentes qui
nos _ d ~ g - .
nistrare.
Et
sancÍ.Um'in oblationem sanctae ecclesia_e, l l l
unum congregans des omnibus ~ u i perCl-
p i u n t s ~ n c t i s in r e p ~ e ~ i o n e ' : ' spmtus sanctl ad
confumationem fidei m verltate, ut te
laudemus et glorificemus per puerum. .
.
nor patri et filio cum sancto
spmtu ID sancta ec
1. Sur
<
en
grec
eC
t
d ~ S I ~ a t i o n
~
de
34
- LA
TRADITION
AP()STOLIQUE
"De e m ~ · q u ' e r i sandifiant cette.huile par Il\q · 11 :
vous a vez omt les rois, les priÍtres et
l:s . ro,. ~ ~
vous donnez la saintete' 1 • . . P p h ~ e s ,
· . a ceux qui en use t t
1
t • . procure de. meme le réconfort. a
ous ceux qm en goutent et la santé a . .
font usage. , ceux ·qui en
6. BÉNÉDICTION DU FROMAGE ET DES' O L I ~ E S
De meme
qu
lant
vo re e arité. Faites. qu'il ne perde ¡·ama.. .
douceur ce f 't d
1
ous avez fmt couler de 'arbre 2
pour tous ce,ux qui esperent en vous.
v;m et non ad sermonem dicat .sed sirnili
Vlrtu:e gratias referat' dicens : Ut oleum hoc
s a n c J ~ c a ~ s das, Deus, sanitatem utentibus
et
confortatwnem et s_anitatem t. t 'b
1
I md praebeat.
. o vas o eret
quo quoagu-
carita- .
etlam hunc olivae
qui est exemplum
1
• • ·.. . S n
eté
. a
' e I a acheaubois, ,
Nre et;Fils, avec l'Esprit-Saint dans la sainte Église,
maintertant et toujours et dans les siecles des sü)cles.
Amen., · · ·
avec
fous ceux qui rec;oivent le sáint mystere, ie corps et
, le a n g
. Que k diacre dise :
•la réception de votre saint 'mystere nous fortifie;
' qU:'elle. ne puisse condamner personne parmi nous,
' . .
.Ia ' tHe." · .
;tuae pinguidinis quam de ligno fluisti in.
Vitám eis qui ~ p e r a n t in te. In
omni vero
benedictione dicatú.r '
~ t semper et. in orp.nia saecula saeculorum.
Amen.. ·
,::,1. Ce .chapirrf: e s t ~ c o n s i d é r é cOmme ~ n a u t h e n t i q u e . : n n•est attesté que .
:i>ár< •
n e p e n d a n t ~
me s e x p b l e : t ~ i l ~ certains p a r a l l i ~ l e s . dans CAp VI;II.
1
autres
-"'
ce qui
votre peuple incline
la tete et
du haut ~
votre illustre
nez. votre oreille vers eux et. écbutez Ieur prit\re ;
fortifiez-les par la puissance de votre droite et pro
tégez-les de toute mauvaise passion.'
o y e ~
• nous v?tre foi et votre crainÚ, par votre Fils urtique; .
parqUI vousavez, avec luí et l'Esprit-Saint, gloire ejj
puissance t;naintenant et
et
Et que
saints r., ·
« 11 n'y
~
•·
t
pour
que vous nous avez accotdé de recevoir votre saint
mystére : qu'il ne soit pas pour nous une cause de .
fa ute ou. de condaíhnation, mais dé renonvelleinent
de l'ame, du corps et de 'esprit, pafvotre Fils il.nique;
..
DU CLERGÉ
37
par qui vous a vez; avec lui et_ l E s p r i t - . S ~ i n t , ~ l o i r e et
puissance maintenant et tou¡ours et a ¡ama1s. "
Et que le peuple dise : «Amen. »
Et que le pretre dise l'imposition des mains apres
qu'ils ont communié : · .
et
vos
leur la
Que le peuple dise : «Amen.'»
Et quel'éveque dise: «Le Seigneur soit
v ~ c
Et
Et aprés cela,
la
main sur sa tete, tandis que les pretres re touchent
é g a l e ~ e n t
r et qu'iJ·prononce des paroles
s . e m b l a b l ~ s
á ce qui a été
dit
pour l'éveque.
caput eius episcopus, contmgentlbus eti-
atn praesbyteris, et dicat s_ec_undum
ea quae
. 'praedicta sunt, sicut praediXImus super
. l. Au chapitre suivmt, aprppos des diacreJ rauteur ),)ré ise at doWJ.e h ~
~ h • m . ot
p : r ~ · ; r Q ~ •
APOSTOLIQUE;
"Dieu et Pere de Notre-Seigneur . é s u s - C h r i ~ t
serviteur a c c o r d e z ~ l u i
I'esprit de grace et de conseil, afin qu'il aide les pretres
et gouverne
1
vous aviez
donné a
aussi, Seigneur,
t l o n n ~ z n o u s de conserver toujours en nous 'Esprit
de votre grace et rendez-nous dignes de vous servir
avec :foi, dans la simplicité de notre coeur, en vous
louant par votre Enfant le Christ Jésus, par qui
vous
et
les s i e c l ~ s des siecles. Amen. "
episcopum, orans et dicens : Deus et
pater
consilii, praesbyteris ut adiuvet et gu -
berrtet plebem tuam in corde mundo sien-
ti respexisti super populum electionis
tuae et praecepisti Moisi u t elegeret
praesbyteros quos replesti de spiritu tuo
quod
nunc, domine,
bis spiritum gratiae
Christum lesum per quem tibi gloria et virtus
.
et nunc et in saecula saeculor-um. Amen.
1
Le méme mot : : p : : < : ; : J c e p 1 ~ se
traduit
on ordonne
. . . d 1 meme mamere. .
. . l ' . anue impose seu . . . " \
1
ne prend pas part
au conse1 u · ' , · Il ne re¡;mt pas
. est necessa¡re.
prétres,
auquel par-
l 'Esprit commun du c ~ s 71 fait) ce qui lui est confie,
ticipent les prétres, ma ( . e 1
éveque
se
u
. d ·
ea
quae
praedwta
, · Ji ponens
. . l · Sicuti e't praeClplmu '
, pus so us. · · · onat
' nó ordinando solus, e p i s c o ~ ~ ~ ~ i ~ c e r d o t i o
- ropterea qma
d
. t . sed m mlms .
or 1na ur' - . . b ~ I i t u r -. non est
f · · quae ah 1pso m
aClat ea
a gens e . . . mmunem praes y- .
tet, non acCiplens co . arti cipes praesbyte-
.. . "tum eum cums p .
re
P f
1 ·s•agit-il de ce ql l l a , . <f. . ? . ,
. • . . dans
le tEOt 'Ja.ptap. .wv - Üfi al Romain, a l excep-
, parlé ·ctu d ~ a c r e
. . -clause
de ce e 10

le
retre .
les
p'fetres
,commun et semblable d 1 spnt
effet, n'a que
approbatioh I tandis que 1'. • :¡-e re, l . marque son
S
ur le dJacre, qu'i l dise : .
«.Dieu qui avez
, • accor ez l esprit d •
zele et de diligence a t . . . _ . e grace, de
vo re servJteur lCJ ·présent, que
~ t e m etiam
. . . acCJpiat, dare ·
autem non
super praésbyteri ..
Chr'
et sollicitudinis et in-
erre. ...
vous avez pour servir votre Église et pour
apporter dans le saint des saints ce qui vous est offert
par les grands pretres
de votre uom, ·afm que servant sans·reproche et avec
pureté dans cet ordre, il soit trouvé digne, par votre
bon plaisir, d'un degré plus é1evé
2
vous avez avec lui gloire, pouvoir, puissance et hon
neur avec l'Esprit-Saint, maintenant et toujours et
a
Si un confasseur a été en prisón· dans les chalnes
póur
le
mains pourle
du diacre ou du
pretre
3
, car
il a par sa confession la dignité de la pretrise. Si e'est
un confesseur qu'on n'a paS·conduit devantl'autorité,
qu'on n'a pas puni de chalnes,ni jeté en ptison, ni
condamné a aucune peine, mais qu'on a, a 'occasion,
toutné eh dérision pour le nom du Seigneut, s'il a
tendu témoignage, qu'on
pour
tout
Que l'éveque rende graces selon ce
que
dant qu'il prononce les memes mots que nous- avons
1. C'était le diacre qui pré;entait ¡ oblation a l'évéque, cf. 4 et 23.
2.
U
Teot. doivent étre corrigés d apres Ep.
~ t
Test. An ccntraire E exige l'imposition
o;Wi m a i » ~ pQur la :prlliri>er t;.A p. V l l l ~ ~ 3 3 é ¡ ¡ ~ l ~ m . e n t
peur le . ; l i . : i ' : ( : ; ~ t l ' t .
 
''
son' action de griices a Dieu ; mais que chacun prie- ·
suivan t ses capacités.
nablement une priere grande et élevée, · c est bien;
mais s'il prie et récite une prü\re avec mesure 1, qu on
ne I' m p ~ c h e pas, pourvu que sa priere soit ·correcte
et
conforme
institue une veuve, qu on ne l'ordonne
pas, mais qu' elle soit dé signé e par ce no m
2
perdu son mari depuis longtemps, qu onl établisse;
mais si elle a perdu son mari récerríment, qu on ne lui
confie pas cette charge.
qu on
chez celui qui leur. fait place en lui-meme.
Qu'on établisse la veuve par la parole seulement
et qu'elle soit comptée parmi les veuves; mais qu on
ne l'ordonne pas, paree qu'élle n'offre pas I'obfation
et
3
tandis
mune
mise {Utre
2. Littéralement : qu elle soit -choisie par le nom •· Il
ne s agit pas de
son nom a elle,
mais du titre_ de yellve : la nomination est opposée- a
l o r d i ~
nation, com.me
l indique
r p o a ~ o p c i et_ ÁEL-covpj(o:.
DU CLERGÉ.
Le lecteur es
. On n'ordonne 2 pas une v¡erge, ma . . .
~ e u l qui la fait vierge. ·
. 14. DES
, n n im ose pas les maws ·
Qu o, p
le don de guérison
Si u ~ I q u u n semble avoir_ r:cu
pas les mains,
ar révélat10n,, ql\ .
pms.que a e
1.
C P·• VII • d:t , oU · ¡ a ~ J o 6 e : : ú r a . t
roais Ep.
l imposition
des mam
3.
. ~ r 1 ~ ·sou:s... liacre· .
•· 44
LA TRADlTtON P ~ S T O L I Q U E
~ n t e n d r e
la
le
iJs
capables
d'écouter
Q
ne témoignepas en s a ~ . sOit mstrmt.
SI sonmaitre
maftre est paren qu'
· ·
mait re, afin q u il n'y ·t . e a pa1re a son
S. . . . ai pas de calomnie a
I quelqu una une femme ou . . . .
mari, qu'on leu · · · ·
sa femme et 1 f ·
en er, e mar i de
. . . , a · emmede son
qu on lm apprenne
1
SI quélqu'un est possédé du dém . . , ..
Iaisse pas entendre a- arole d . on qu on ne Iuí .
qu'a ce qu'il soit purifié.p . e 1ens.e¡gnement jus- .
. ·Des métiers et professions.·
sions de ceux qu'on . r es mebers
et profes-
.
e_ e premiere question est omise ar .
a ~ Le terme ~ l a : c r q : r ¡ p t a : du -capte s e m ~ l e
; ; : ~ t . Ep. et C p •
VIII, 32 a
P
- o ~ ¡ · _2,. 27 ( l s a [ l ~ 52, 5) : • A cause d . -.Iquer qu il y a une- állus:ion
8I m1 es nations. r-
v_ous,
. tient des prostituées, qu'il cesse au
qu' on le renvoié.
Si quelqu'un est sculpteur ou peintre, qu'on lui
apprenne a ne pas faire d idole. S il ne veut pas cesser,
qu on le
. sentations théatrale s, ces ou le renvoie.
Si quelqu un enseigne
De méme qu'uu conducteur o u quelqu'un qui prend
párt aux jeux publics ou qui y va cesse ou qu'on le
renvoie.
gladiateurs a combattre ou. quelqu'un qui s occupe
de la chasse
qu'
idoles o u gardien
d idoles, qn'il cesse o u qu' on le renvoie.
A un soldat
l ordre, qu il
le renvoie. ·
Que celui qui possede le pouvoir du glaive ou le
m g i s t ~ t d'une cité, qui porte la pourpre, cesse ou
qu'on le renvoie.
1. ll s agit
sans ·doute de la chasse aux animaux sauvages en vue des
jeux du cirque. ·
2. ssajoute : ~ n ~ o n ne Jui permette pas de ¡)rHer serment. ~ J s agit
sans_ doute ·du serment militaire.
 

. .
46 LA TRADITION APOSTOLtQÚE
Qu'une ~ o s t i t u é e , un sodomite ou
quelqu'unquihit
pas
de songes, un prestidigitateur
Que la concubinede quelqu'un,s i elle estson esclave,
si elle a élevé ses enfants et si elle n'a de relations
qu'aveclui, soit
Qu'un homme qui a une concubine cesse et se marie·
léga ement. S'il refuse, qu'on le renvoie.
Si nous avons omis quelque. chose, prenez vous
memes .la décision convenable,
LES MÉTIERS
Cependant si
dans cette entreprise, qu'on ne juge pas d'apres le
terrtps, mais d' apres la conduite. ·
18. DE LA PRIERE
Quand le docteur a· terminé son instruction, que
les catéchumenes prient a part des fideles
1. Ce passage
.A
achetent des étoffes aux fossoyeurs. ·
2. Pour ce chapitre et
les. suivants, voir un essai de r ~ c o n s t i t u t í o n du
rituel d'Hippo1yte dans B. CAPELLE, L introduction de catéchuménat, art.
c
Que les femmes soient a part dans l'assemblée,
a ~ s s i .bien les fideles que les catéchumenes._ Quand ils
ontfini
baiser
n'estpas
fideles se donnen t le baiser, les hommes aux hommes,
le;· femmes aux femmes ; mais que les hommes ne
donnent pas le baiser aux femmes. ·. . ·
: · Que toutes les femmes aient la
tete couverte de leur
pallium, mais non d
pas a les cacher.
19; DE L'IMPOSITION DES
.
.
-Apres la priére, que le docteilr prie ~ l : u r ~ p o : a n t
'les mains: Qhe le
Jaique, q11 il fasse ainsi. ,
-Si un catéchuméne est arreté pour le nom, qu,ou
.nto
daus
l'anxiété
.
mort avant d avOlr
20 DE CEUX QUIVONT RECEVOIR LE BAPTlCME
·· Quand on a choisi
a part p o ~ r ·
r ~ ~ e v o i r l e bapteme, qu'on examine Ieur
v1e:
ont-Jls
d
• qu p l ~ loin,_ est a 7 t G Í ~ E a 6 a : t ; cf.
1 Le
cor. 13, 12. _ . _ _
2 ·n•apri>.s ]e· capte :,é.xxAT¡crta:cntxo.:;. eié aili les
3
app
s _ eurs
e o m p e t ~ ~ t e s ~ - s'api?el.a ent a RQme
les électi.
4
tA. TRA.b1 fto:N AP<lS1'0tl(.)Ut
vécu i e u s ~ m e n t pendant qu'ils étaient
a t é c l i u n ¡ ~ n e s ,
oilt-ils. honoré les veuves, visité les tnalades;
pr<J.tiqué
te utes les bonnes ceuvres ? Si Céux qui les ant
t n ~ n é s
rendent témoignage qu'i s se s nt cortduits dé:cette
maniere; qu'ils entenaertt l'évanglle: .
impose les mains chaque jour ert les eJWrcisani: A
l apptoche du jour ou ils seront baptisés, que l'éveque
exorcise chacun d'eux, pour
purs:·
S'il en ést un qui n est pas pur, qu on l'éearté, ear
i l
n a pas écouté la.parole avec foi, paree que l Étran-
ger est toujours caché en luí
1
Qu'oñ avertisse cimx quiaoiveiHef.re Íliip tÜiés q u i l ~
prennent un.bain et se lavent le cinquiemejour de la
semaine, Si une f ~ m m e est tlints ses regles,
qu on
qu
on
la
ltl \iefi:-  
aredi et le samedi: u samedi, que l évetttte l ~ s . féu
iÜsse dans un meme lieu et qu'ille.s ifivite tOtis a
piier
et ehei eu:x;.
apn\s avoir signé
1.
i étranger so it toujOtu S c a ~ h ~ 1 ~ ·
ÁE
i>aptiSiif ini Walifiet. Test.
:
dernler qui_ ést-sans doúte
Íé PiüS pres d e , l o t i g ) n ~ i . té
ñiói C ú , i ó ~ F w ¿ ávaii fui se.DS p¿jorniif et
pouvai.t désigner le démon ¡ ·ct. C A A ~ VIII,6,6: p.l] Oip 1 Ó 7 t : O V - t t ¡ j · ó : A A o t p l ~
1 , - •
xo:-r_ cn.rt(JJV ; _ _ _ . _ ,
2. Périer traduit·: « Qu il Ieur fasse preter ¡ ¡ ; ~ r m t : ¡ p . t . · Cependant le
g r e c ~
cOPte.
devrut llVoir le verbe S : ~ o p ú t E ~ ~ déjit eln:Ploj é _plus_
líau
¡ .. , .
qui doivent recevoir le bapteme
n apportent avee
pour.l'eucharistie 1 ; car
2
Au chant du coq, qu'ils s appnichent des eaux qui
dóivent etre courantes et pures
3
qu'ils répondent. S'ils ne le peuvent pas; que leurs
parents répendent ou quelqu un de leur famille.
' Qu'tm baptise ensuite les hommes adultes et enfin
les ferttmes, apres que celles-ci ont délié. leurs cheveux
. et d ~ p o s é leurs bijoux d'or. Que personne ne des-
• cende dans l eau avec quelque chose d'étranger•.
. . ATheure fixée pour le bapteme, que l'éveque rende .
. graees
5
dans un vase: c est ce
qU'on appelle l'huile de l'action de graces•. Qu'il
. prenne de l autre huile et prononú
sur elle U n exor
cisme : on 'appéile i huilé de l'éxorc isme. · Qu un
, -1.
n s agit probablement d un vase pour e m ~ o r t e r l eucharistie.
2. _ .O.Oa [)ooá.
-
l eítti
_ ómb€:: Qu il en soit
airisi; a dbi:tlS qu il n y ait
nécesslte. S ll y a necess1te,
qu•i m se serv.e de 1:eau qu onpeut_trouver. » • .
·4. sans d mte &AAó-r_pt avec
~ ?
P ~ 48; n ~ i
5; · r a 7 a r t a n i ' v ~ -
6.
 
diacre prenne l'huile de l. exorcisme et se tienne a
gauche du pretre
de l'action dé graccs et se tiennc a a
droite du pretre:
Que le pretre,
doivent recevoir le bapteme, leur ordonne d'abiurer
en disant, tournés Vers 1'occident
2
toi, Satan, et a toutes tes pompes et a toutes
tes.
ceuvres. » Apn\s cette déclarátion, q u ~ n l'oigne .de·
l'huile de l'exorcisme en
disant : Que t6ut esprit
mauvais ·s'éloigne de toi.
4
cende dans l'eau avec celui qui doit etre· baptisé.
Que celui-ci descende dans l eau et que celui qui
le baptise lui impose la main sur la tete en disant : ·
Crois-tu. en Dieu le Pére toutcpuissant ? »
Et que
Je
main posée 'sur
de Dieu qui est n{ par l'Esprit-Saint de· la Vierge
Marie,· est mort. et a été enseveli
6
baptizet eum semel. Et postea dicat : Credis
l r . p ~ > ~ ; ~ Ú H p o s : .
2. D apres T'est. Can., tandis· que SAE omettent Ce g'este.
3. Test. et Can. ne pas de mais
seulément du
4. Les düférents témoins intercalent i ~ i différents rites qu ~ m t , .
ment
des
i n t e r p o l ~ t l o n s . Le texte
authentique
Par
la
Inontéaux
· cieux, est assis a l droite du Pere, viendra juger les
vivants et les morts? » Et quand.il aura dit': Je
crois », qu'ille baptise de nouveau .
Qu'il
lui
Esprit,· en la sainte Église et en ia résurrection dd
chair? ''
Et,
Ensuite, quand
i l
est ·remonté, qu'il soit oint par
· ··un pretre a u moyen de l'huile qui a éte sandifiée,
avec ces mots :
Je teqins de l'huile sainte u no m d e J é s u s C h ~ i s t . »
Qu'ils se rhabillént un a un, aprés s'etre essuyés,
puis qu'ils entrent a l'église.
.. in Christum Iesum filium Dei qui nattis est de spiritu
sancto e J ~ Maria virgine et crucifixus sub
l?ontio 'Pilato et mortuus est et sepultus .
et ~ e s u r r e x i t die tertia vivus a mortuis
et
in
os
tizetur.
Et
. sancto et sanctam ecclesiam et carnis resur
'rectionem? D i c a ~ ergo
qui baptizatur .:
p o s ~
. bytero dé
i ló
.
<:;hristi. Et ita singllii detergentes
Trr•di['ion. S:ur:le symbole Ji•Hippolyie;ef. R. H o N N o ~ Y ~ Oii
the
p. 33-37.
Que l'éveque, en leur imposant la main I. prie
" Seigneur Dieu, qui avez; rendu ceux.,ci d i g n ( l ~ de
métiter la rémission des péchés par la bain de la ~ g ~ ,
nération ·de l ' E s p r i t ~ S a i n t
2
, enyoyez;
&elon votre volonté.
car a .vous
est la gloire, a u Pere at l' li Fils ayee ' E s ~
prit-Saint, da:n.,; la sainte Église,
mainteuant
~ t
les siecles des ~ i e c l e s . Amen. , .
Puis, versant avec la main de l'huile sanotifiée et
la
mettant
sur leur tete, qu'il dise: "Je te i u ~ da l'hujle
sainte dans le ~ e i g u e u r , le. Pere tout-puissant, · lll
Christ
Jésus et
' E s p r i t ~ S a i n t . , Et apres
avoir
ingrediantur. Episcopus vero manu(m)
ri peccatorum per l v e ~ u m regenera-. .
tionis spiritus sancti, inmitte in eos
tuam grath
tem tuam,. quoniam tihí est gloria, patri
et filio cum spiritu sancto in s.ancta ecclesia et nuné
et in saecula saeculorum. Amen.
Postea oleurri sanctificaturr¡. infundens de
manu
et
o
te
patre
omnipoten-
Et
consignans
in
. 1. Le texte latin peut se COIQ-J)léter par un S ou un m. Les autres témoins
ont le singulier. ,
2. Le texte
de Test. SAE rattache
la mention Q e
l ' ~ s p r i - S a i n t : a a seoonde
partie de la
. -  
eonsignation l sur leur front, qu'il leur donne un baiser
eri
disant
celuí
fasse ainsi
peuple.; m J . ~ S
q ~ ' i l s ne pl'ient pas avec les fideles avant d'avolr
r e ~ t ú
. Quand ils auroil.t prié, qu' ib donnent le baiset de
paíX.
présentée. par les
représenter' le eorps du Christ, le calice, ou est
melé
le
vin, pour représenter le sang qui a été répandu pour
frontem offerat oseulum et dicat ' Domlnus
tecum:
Et
< um spiritu tuo. Ita singulis faeíat..
Et
postea
11
on p r i m ~ m orantes eu¡n f i ~ e l i h " \ s nisi
omnia haec fuerint consecutí. Et oum
oraverint de ore paeem offerant . Et tpnc
iarri offeratur ob atip a diaconibus epis-
copo et gratias agat panem ~ u i d e m
i rr exem
plum, quod dicit graeous ant1typum oorpo-
.1. Cono;ignans tr9.dqJt . c ~ F t - ~ f n e r q . ~ n t ®
p ¡ ; ~ r t i q i p ~
& l l r i s t ~ , . •
2
. Cf. _4. P·as plus ici. qu•a propos de 1a consécratiori é p 1 s c o ~ a l e , tl n Y a
de trace d'une offrande
dy
a;O(S'><d<J; qll-tl J . ~ n c l ~ ~ i Sfl.ll& ~ o ~ t ~ gratms q g e r ~ a ~ n t _ . sen,.l
• •• ' • • • 1. h • t Justin Anol 65 ~ euchans 1er e
' ·cbrétíen qu'on
r e n b o n t n ~ 4 ~ ~ q .
~ ~ + l ? _ ~ f H P - -
vinum,

1
v
p
0
u ~ - i e sens d,':i.'y¡(<ur¡:oq. avec s¡;¡_ t r a i J , ~ c t i p n sunll tq :lo,_ ~ f : \ ~ ~ : ' : . ' ~ ~
encore b e ~ ~ o u p
plus
W T L ~ A R T ~
' J ' r a n s   r _ p u r a r e ~ , u e ,
 
L A TRADITION APOSTOLIQUE
tous ceux quí out cru enlui, le lait et le miel mélangés '
ensemble, pour I'accomplissement de •la promesse
faite a nos peres, qu'il
appela
du
meme, dont se nourrissent les croyants, comme de
petits
suavité
de
la
·
I'homme
intérieur
qui est animal r e ~ o i v e le meme
effet que le corps. .
avoir rompu
en donnant un morceau a chacun : Le pain du ciel ·
dans
celui qui le r e ~ o i t
réponde : Amen. , · "
trtypúm quod dicit graecus similitudi- ·
nem sanguinis quod.effusum est p ~ o om
nibus qui crediderunt in eum; lac et mel
le inixta simul ad plenitudinem proniis
sionis quae ad patres fuit, quam dixit ter
ram fluentem lac et me , .quam et dedit car
nem. suam Christus, per quam sicut parvuli
nutrmntur qui credunt, ·in suavitate ver
bi amara· cordis dulcia efficiens ; aquam
vero in oblationem in indicium lavacri
.
.
milia con.sequantur sicut
piscopus eis qui percipiunt ; frangens au
tem panem singulas partes· porrigens
d i c ~ t .' Panis caelestis
in
queles diacres tiennent
• é g a l e m e n ~ des coupes. Qu'ils se tiennent en .ordre
1
avec 1'eau, le second
avec le lait, le t r o i s i t ~ m e avec le vin, Que ceux qui en
r e ~ o i v e n t
goütentde
tout-puissant.
" Que
c ~ l u i q u i r e ~ o i t dise : i A m e n . -   Et dans le ~ -
gneur
chacun
s'empresse
2
de plaire a
tique ce qu'onlui a enseigné et en progressant
4
dans
le
que
calices et diacones
p e r c i p i ~ n t
de
s ngulis ter dicente eo qm da_t : I ~ p o patre
.omnipotenti. Dicat autem qm accrpr: : .
· .Amen. Et domino Jesu ChristO et sp>r1tu sancto et sanc-
ta ecclesia:. Et
dicat/Amen. Ita singJilis · . ·
2. crTcot. Oil;uv.
~ 1tpoxÓ1t t Ei.·v. . - • h >6 t t
5 La i a ~ Q . D e .deL
commencée plus_haut va JUSqu au e ·. - ·
e ex e
TRADITtON. AllOI>TOLIQUE
VOUS avez déjit été instruits oomplt\tement de la FéS\ir
rection de la ahaír et de tout le Fl Ste,. s¡Iivant ce qUi
a été écrit. Cependant s'il coqvient
de
dise
un infidt\1e
qu'il
y est écri t un n,om
n o u v t ~ a u que personne ne oonnaít
1
a I'exception de celui quÍie regoit (Ap. :;J, 7):
TROISIEME PARTIE. DES O B S E R V A N C E ~
DE L'É6LISE
les diacres le rompent. Les pretres
rpmpront
aussi le
pain qu'on d i s t r i b ~ e ; t:t quªgd le ¡liacre approch )
du ·
pretre .Yi-mllmtl
de I' éveque. .
1. SE dorment < t r a n q u i l J • m ~ n ; '·
~ · 'JI'¡ , l l ' ~
" ' ~ H ~ " ' l j;¡ r ~ ~ '
Ils tradulsent probableJ7Uent une
c o ~ p o s é e - d e
~ a u f ~ [ r x
ay· r , ~ : z , f : ; t ,
; t . a . e ' ~ c r u z . i a : v ) . Ce m?t veut dire tranquilité,_ mais '1-ussi ~ i l e n ~ _ e . " ( i ' f ~
HÉRoDé,)'tE, 5,
92
:OÜ-:-o_ (("t0. z . p r ¡ c r r ~ p ~ r p ¡ ) ) siz ov
iv - ~ c r u y J r ¡ (lls
gardaient
e n : u ~
mot pour dés:tguer
2.
S :
•, cte·méme
~ tánt qu'U n'aura pas été baptisé •. '
3. Ce chapitre n'e:¡t donné quct par E, mals ii a des par:alleles dans Can.
(A'est d aptes ef témgin <X.u'il
faut ~ a r c i g e r B qui parle auss·f Qu· I U U Í i i i ' Q i ~
BES OBSERVANGES
DU JEUNE
Q W \ l e . ~ v e u v e ~ (lt )es vierge.s jei'tn,ent sonv¡mt et
Pfiilnt p¡nul'Jt¡:¡Iise. Que l e ~ p F ~ t r e s ( i ~ ~ ~ : ¡ p . . e
: )e:
l ¡ } l r ~ jftf fil"llt q u ~ n t i
i l ~ l€\ y e \ l . l ~ : p . t , M ~ l s , l ~ e q . ni
¡mÍ j\lfmer
que qqand tqut le p e ~ p l e le fa¡t, car 1
~ ~ i v e . qlW quejq l'un v ~ u t , p f f r i ~ et ¡j
ne
ll
maniere.
26.
. t de la
re¡;o1ven .. · ~
h
r
. t ]'euch".fl'stia cnm.IJ'W ]e c p r p ~ ,.ll . "' , .
g¡ee non ,. ·•· ' ·
et
et
~ o ~ s etre
puriflés 2' VOUS q\li etes p r ~ s e u t s
et prenez alnSl votre
repas. · · , · ' et
Qu'on donne au:¡¡. p a t ~ r h u m e n ~ s
l.ll pal,n e x o r ~ J ~ e ne
que
chacun
~ t J.\ ae,: ~ . . · " r
cuminis verg pan.is ~ , : ¡ ¡ ; o r ó z , ; ¡ t \ 1 ~ d ~ t u r et ~ ? Y
cem singuli offerant.
- _ _ é ec par le ros. Vienne hist . , _gr. 7 ; cf,"
1. -re
P ~ . ~ f i g e e 5 i ~ ~ o : q s e t v
.._.en
g t ¡ _ . ll o< - ' ' ~
~ - ~ . ,.
..
p.
, . X.?, r r r.i.'-¡;e.r.ot E;;:2tY ~ o Ú Á O t Y ' W x.o:l ~ O : t X O I
• , < \p ... ~ E x x ) : f i O " t c t ~ . p E q r : . ~ • - · , · ·
0
- xcú
" · ( ~ ;·
i ~ ; . c m o ~ o - c ~ ~
1tfoaEvHxErv·
úd
 
x A l o ñ : < ? : ~
~ ~ ~ 4 V ~ B ~ ~ ~ ~ ~ t ~ t : · - u'il botve apris s•étre ainsi
p u ~ i f i é . La t r a ~
2. SAE :
etdq
texte-1atin
duction est ufié adaptation u
 
repas du Seigneur a vec les fidel 1 .
A u cours de tout le repas 2 que ce . . . es •
se souvienne de celur·· .
cela
J: OU'r
mangez
jus-
e
~ : ; e ~ : ~ ~ ~ ~ ~ ; ~ : :
. . v re ren u dJgne·
d't-'1 ¡ u1. · ous étes, en effet,.
I
prenez-en ; mais si
1
qm offert ems qui illum vocavit·
enim d . , propterea
t t
~ p r ~ e c t u s est ut ingrediatur sub . ,
ec o e1us.
te m
tur qm vocat vos in vestra inquietud'
sed ut oret ut dianus efficjatur
ut . Ine,
1
v '
apof t . . · graece
~ - Ces dernicrs mots sont attestés par SAE .
2 ~ e verbe
au
roo •
noUITiture
g r i i f i y e ~
a le sens de • prendl'é de la
que SAE ont bien compris.
Trad
. SI er ce.tte action. C ~ e s t j_el _le sens
contresens. mre par oblation et offrir seraif; un
double :
3.
Les
·
sufficie t t
la .-yf-1 vant • • u omnes gusteil.t
ScuE uu.NN D . v u u ea suftleient.er les édit rr :r
• IX, etc.) ont l'endu la pbrase i n e o m p ~ h e n s i b l : _ m s . \ u . U L l m ~ _ ·
DÉS OBSERVA.NCES
en
reste et que celui qui vous a invités en envoie
a
qui
qu il se
'réjouisse av'éc confrance.
Que lés invites prennent íe repas en silence et non .
en·
une
qu il
une nouvelle question.
Si des fideles assistent a u repas sans l éveque ,en
présence d un pretre ou d uri diacre, qu ils mangent ·
de meme honnetement. Que tous s empressent de
recevoir l' eulogie de la main du pretre o u du diaúe.
De
exorcisé.
Si
ce
sont
sanctorum et. gaudeat
hortatus fuel,'jt episcopus, et si interroga- ·
verit aliquit, respondeátur illi ; et cum dixe-
v rit
laudans eum taceat, quam,diu iterum in"
terroget. Etiamsi
adíuerint fideles, praesente praeshytero
a l l ~ :diacono, simili er honeste p ~ r c i p i a P . t .
Festiuet autem omnis sive a praesbytero.
si
de mami. Similiter
Si laici fuerint .1
eulog1e. . ne pe&t faíre
Que chacun mange au nom d .
plalt a
. ¡ . . ' . .u e nous soyons imi tés
r · ,
Que
1
e mere •, en temps d e i . , . .
gneusement les malade
..
donner ce qu'on d'st 'bs. n a_pas de pretre pour.
, 1
n
' . ' acre rende graces et , 1
note de ceux qui l'em rt . · qu l prenne
leur rninistere ave ~ o ent, ?fin qu'ils remplissent
e
Y en a qui les emportent q·
11
aux
e lendemain en
le diacre apporté tirle ~ . ' e ' :
q u e i ~ ~ ~ ~ - p r é s e l l ; t ; que .
a u milieu des- fideies . m pe. Qu,e , eveque, at:J:Joüt
. ' au
In unuín
~ I m he_nedict,ionem facere non p ~ t e ~ ~ u s .
nusqmsque m nomin d . ; . . ..
simus omne '¡ . .
l;r AWiiii ií.U
. , U
'n
. 2.
par des paralll:Jes
assez nonibreUi d . ~ y e .qu_e d ~ - ? s $ i b ~ s i ~ ési
a¡J i}u- é
ment authentimte b''ti' 4í l _ . -   Test. et Can Il es• t:,.,...; ·
-·--b-··' r
··t-.·
-1ittéraiement _ i
Qtt o.
ár n ~ b i fi:d f b b ~ H l f : Í ; H f i l : e l d l ~ t
Qu'on 'interprete
du b a ~ i é m e o:
le <j:a•ro: . dómte le •• ..., aÍl 11Í<iJfid : .
sens dans ce contexte m;i ,. · ~ · .·J j q ~ ~ ?nchon des malades c.el::t n• . - ,
Dureste l sous-t i tre d . ; ; : ; . _ P ~ ~ ? e .'ag_3.pe et CÍe. }3: éÍ}_ ;{rihütfoii :~ .. ,.a f U ~ _ n
¡ d t
'=¡¡¡y
ans
le
sens
de
nOtér d'iib. ~ - . e · · ~ aue ;; é & i l p ~ H í i l i é r A·····,
e rua:rque, lbdl<,iUer. -   a Pl: iti t-:
'
 
-vbuibi>
Et qué le peuple disé alors : "Et ávec ton esprit. n
Qae l'éveque dise : "Rertdoris grikéS a u Seigneur:
n
. E:t que le peuple dise : "C'est digne et juste. La
, , grandeur et l'élévátion luí sont dues ávec la gloire. "
.Une dira
• <_Nolis vous rendóns graces, oDieu; par votre Fils,
· JéstiscGhrist Notre"Seigneur; de ce que vous nous a ez
éclairés, en nous révélant la lumiere incorruptible.
Nous avons terminé lá durée du jour et so mm es par
venús a u débUt de la nuit, et nous avons été rassasiés
par la u m l ~ r e dú
jour que vous a vez créée pour notre
· satisfactión. Et maintenant que nous ne manquons
•pas
et glóriflór18 par
votre Fils unique, Notre-Seigneur
: J é s u s ~ G h r i s t ; par qui vous avez; avec lui, gloire, puis
sance et honlieur avec l'Esprit-Saint maintenant.:."
t que tous disent : ce Amen. , ·
Apres qu'ils se sont levés du repas et que les enfants
et
les
· 'Ensuite, que le diaeré; prenant la coupe mélangée de
1' oblation, dise des psatltnes dans lesquels se trouve
l'alléluia, apres qué le p f ~ t r e alifa. ofdtinhé : ce De
nouveau. de ces psauroes
,
i. .SOIERMÁNN, aprl,s v9N
D>;:R GOLTZ>donneune a u t r ~ trad11ction de cetle
derniefil.Jlro_PÓsitlon .: ··Ensuite
sui-vailt l ~ n : } i e . IWU· •
 
LA TRADITION APOSTOLIQUE
·.
p , e n d ~ n t . q ~ i l
dit le psaume, que tous disent ~ l l é l ~ a , .
. e est-a-d1re : Nous louons celui qui est le
1
· Qu'il soit glorifié et loué celui qui a fondé le
monde par sa seule
p s ~ _ u m e est
achevé, qu'il rende graces sur le paiÚ 1
et
qu 11 en donne un morceim a tous les fideles.. · '
Quand ils prennent leur repas, que les fideies
re9oivent un TIJOrceau de pain ·de la main de l'éveque,
avant de prendre
propre pain, car c'est l e u l o g ~
et non l'eucharistie, comme .le corps de Notre-
Seigneur
2
manger
des veuves
d'iige mur, qu'il les. renvoie avant le soir, S'il né l
peut, a cause de l'ordre
3
qu'il1eur
doillle
des aliments et du vin et les renvoie, et qu'elles en.
prennent chez elles comme il leur plaft.
Viduas si quando
te dimittat eas ante vesperam. Si autem non
potest pro pter clerum que m sórtitus est
ese
put
surnescant.
· . ·
··_
-
DJx:
~ a
cause c i r c o n s ~ t a n c e s
», Mais
le tenne X A 1 j p o _ ~ e s t . a t l e s t ~ . ,
.outre Je
Hippolyte
•ont échues
ont poussé,
Que celui-ci, .en les o.ffrant\ les bénissé et nomm e
celui qui les a offerts, en disant :
« Nous vous rendonsgraces
donnés
pour
produits par
vous louqns, oDieu, et de totis les bienfaits que vous
nous a vez accordés en ornant potir nous la création
.Fructus natos priinum·quam
et
no
tibi agimus, Deus, et offerimus tibi primitivas
,fructuilm quos dedisti nobis ad percipi
endum;·per
verbum tuum
titi;m et nutrimentum hominum et om
nibus animalibus. Super his omnibus la

ti, adornans nobis omnem creaturam va-
1- Hauler cb;lnge primuro quam en
priusqu:un;ce
faut sujlpléer,un·Verhe tel que colligere. , ·
2. La:·- relative qui offerit réPond probablement a un ~ r t i C i p e - ó o ~
r:pocr-
 J)lpwll. . _ · . . -
..
4.
_ L e - g r e ~ doD.I_le p _ o u r · o ~ n e s
· ,CX; i tOOar.oÚIO•.
1
, 5
APOS1'0LlQUE .
tout entiete ddruits v a r i ~ s p ~ r votre ,Enfant r é s u s ~
Christ o t r e ~ S e i g n e u r , par u i vous
1
»
: raisin, figue, gre
amande, prune; pas la pasteque, ni le melon, .ni Je
coricombre, ni le champigO:on, ni l ail;. ni aucun mitre.
légume. Mais. on offre, auss i parfo is des fleurs: Qu oh
offre la.rose et le lys, mais non d'autres fleurs:.En
tout ce dont on use,
qu'
29. DU JEUNE PASCAL
n'ait lieu, cara
comme jei lne. Cep.endant si une femme
est
enceinte
doiQinum nostrum, per que m ti bi gloria in sae-
cula saeculorum. Amen.
•rus, ·mahim, -_syc nlinum, persicuin , cé:ra-
seum, amygdalum, damascena, non pepori;
non melnpepon, non cutumeres, non. cepa,
non aleus nec aliut- de aliis oleribus. Sed. et alí-
quotiens et flores offeruntur. .
non. In omnibus autem quae percipiunt.ur
sancto deO gratias agant in glorüim eius perci-
. pi entes. ·
DES
OSSEllVANCES
65
et
est
jours,
qu'elle jei lne le samedi; se contentant cte pain et d' eau,
par nécessité. ·
su
1
suívant lequel il a été
:différé au. s.econd mois et l faut j euner quand on a
été instruit de la vérité.
30. QUE LES D I C R ~ S
S'EMPRESSENT AUPRES .DE L'ÉV.ItQUE
presse 2 aupres
dies 1eiunari, in sabbato ieiunet, propter
necessitatein; contenens
Si quiS: .vero in navigio vel in aliqua nec·es-
sitate
dat ieiunium; Typus e'nim transiit quaprop·
ter secundo mense cessavit et debet quis.
f a c e ~ e
ieiunium cum veritatem didicerit.
.
.
.
.
2 : Ezéehias ía,it célébrcr la
. paque au second mois, paree qu'on n a v a ~ t
pule
l Lol. Les
, ·
par
que
nous
célébrons.
mais
LA TRADITION APOSTOLIQUE
ceux qui sont malades, afin que, s il plait a l éveque,
illeur rende visite. Cela fait en efiet grand •plaisir a:u
malade quand le grand-pretre se souvient de lui. .
31.
DU TEMPS DE LA PRIERE 1
Que les fideles, des qu i ls sontévei llés et se sont levés,
avant de s occuper ,de eur travail, prient Dieu et
qu alors ils se hatent d alier a leur travail. Mais s il ·
y a quelque instruction par la paro e, qu'on lui donne
la
préférence: qu'on aille écouter la parole de Dieu
pour le réconfort de son ame. Qu on soit zélé a: aller
a l assemblée ou 'Esprit
produit du fruit.
32. DE L'EUCHARISTIE
so
charistie avant de goliter autre chose. Car celui qui
tur etiam illi qui infuma'ntur, ut, si placu
erit episcopo, visitet eos. Valde enim oblecta
tur
infirmus
cum
ceps. sacerdotum. .
Fideles vero mox cum e x p e r g e f ~ c t i
fuer·int et
gant orent -Deuin et sic iam ad opus sú.um pro
perent. S(, qua
pergat et audiat
floret spiritus.
l
Ce chapitre est u n . d o u b ~ e t
~ ~ \ ~ ~ 9_ui est plus ·complet'.
de
tort
de l eucharistié, ou
'que quelque ehose
ne. tombe et
ne se perde de celle-ci,;
c ~ r c est leccbrps du Christ. qui doit etre mangé par
. les fideles et qa'il ne faut pas mépriset.
. En
b ~ n i s s a n t le calice au nom de Dieu, tu
'as regu
2
ne
tu
qui
racheté .
etiamsi
, llocere. ,
Omnis
autem
festinet
sor;x aut animal aliud,' aut ne quid cade-
at· et pereat de eo. Corpus enim est Christi eden
duin credentibus •et non contemnendum.
(Calicem)
quasi antitypum sanguinis Christi. Quapropter
noliie-effundere, ut non spiritus alienus velut
te éon:t;emnente
- um qu
2.
_Alienus
cf. cho
  .
:
;
33. DES DIACRES ET DES PR:ItTRES
Que les diacres etJes p r é t r ~ s se réunissent : h ~ q u e
jour al endroit que l'éveque Ieur aura désigné, Etque
les diacresne Iiégligent p¡¡s de
se réunir chaque j o u ~ .
a moins que la maladie n . )es en empech,e. Quaml ils
seront tous réunis; qu'ils instr¡¡isent ceux: qui. se
·tmuvel}t a rassemblée
34.. DU CIMETIERE
pas uhe lourde charge pout enter
rer dans le c i m e t í é r ~ , car
e
pauvres.
Cependant qu on paie le salaire de l',ouvrier qui fait
la fosse et le prix des briques. Que 1'éveque e n t r ~ .
tienne
3
a
Que tous les tidéles, horhmes etfenrrues, des qu'ils
s'éveillent de leur sommeil le matin, avant d'entrec. ·
.prendre. quoi que ce soit, se lavent les mains e:t pr.iént
D ~ e u , puis qu'ils aillent
.a leurs affaires.
· •
3. E ajOute: • au moyen de ~ l ru_•on otire t l Église,)
f ~ Cr-d est Je d o ~ ¡ ~ t _<le ~ n , · ·
DES 0]3SERVA.NCES 69
C e J ? l n d a ~ t ; s'il y a urre instruction
1
par
que cÚacu'n préfere s y rendre, considérant dans s o ~
e ~ u r qu il entend parler Dieu par la
bouche
?e celm
qui ,donne I : i n s t ~ u c t i ? n . c . ~ r quand il
a p r ~ é ~ a n s
l'assemblée,
d echapper a la rnahce du
. · ~ u r . Que celui qui craint Dieu considere que e'est une.
. grande perte de ne pas al er ]i¡ ou
o ~ donne l i n s t ~ u :
. tiOJ , surtout s)l sait ire. Ou si le docteur est arr;ve,
<que personned entre vous ne tarde a se ren?re l as-
semblée, a l endroit
H·sera donné a rorateur de dire ce qui
est utile a
ta _foi s e r ~
affermie par ce que tu auras entendu. On te drra aussr
,ce .que tu dois faire dans ta maison. Aussi que c h c ~ n
1
oü l Espnt-
n y a pas d'instruction, que chacun.
che;z soi prenne un saint livre et y fasse une lecture
suffisante de ce qui lui panií't profitable. .