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MUNICIPALITÉ DE VILLEJUIF
(Val-de-Marne)
i RECONNAISSANCE DES FONDATIONS ET DU SOUS-SOLEN VUE DE PROGRAMMER DES SOLUTIONS
DE CONFORTEMENTV
GROUPE SCOLAIRE PASTEUR A VILLEJUIF• (Val-de-Marne)
par
M . CAILLOLet Ph. DIFFRE
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12
£ Service géologique régional BASSIN DE PARIS
5 65, rue du général-Leclerc - B.P. 34 , 77170 Brie-Comte-Robert
{ " Tél.: (1)405.27.07
tî Annexe Paris
76 SGN 549 BDP Brie-Comte-Robert, décembre 1976
GROUPE SCOLAIRE PASTEUR-o-o-o-o-
RECONNAISSANCE DES FONDATIONS ET DU SOUS SOL .EN VUE DE PROGRAMMER DES SOLUTIONS DE CONFORTEMENT
-o-o-o-par M. CAILLOL et Ph.DIFFRE
RESUME
La Mairie de Villejuif a chargé le B.R.G.M., Service géologiquerégional Bassin de Paris, de reconnaître le sous-sol du terrain surlequel est construit le groupe scolaire Pasteur afin de définir lessolutions de confortement permettant de stopper les effets des tas-sements différentiel s.(Ceux-ci se traduisent par des fissurations impor-tantes des bâtiments dont l'inventaire a fait l'objet d'un rap-port préliminaire).
Dans ce but, on a exécuté
- une série de fouilles superficielles pour reconnaître la naturede la fondation et du matériau sur lequel elle repose
- cinq sondages carottés destinés à préciser la coupe du sous-solet à prélever des échantillons
- 17 pënétromètres dynamiques destinés à apprécier l'évolution dela compacité des terrains et à cartographier le toit des niveaux ré-sistants- des essais d'identification, de cisaillement et de compressibilitë
en laboratoire.
Le rapport conclut à une solution de pieux battus de part et d'au-tre des murs jusqu'au toit du calcaire vers une quinzaine de mètres deprofondeur.
Le coût de l'opération très grossièrement estimé à 1,5 à 2 millionsde francs est très élevé.
L'opportunité de la reprise en sous-oeuvre par rapport à une re-construction pure et simple n'est donc pas certaine.
De toute façon il sera indispensable de procéder à l'auscultationde l'ouvrage durant la période qui précédera le confortement ou la dé-molition.
Un programme de surveillance à partir d'un réseau de témoins, d'ap-pareils "Vinchon" et de mesures de convergence est proposé. Il faudrabien entendu l'adapter en fonction des premiers relevés.
76 SGN 549 BDP
a 1
' . SOMMAIRE
RESUME • pag6S
1- INTRODUCTION .• 1
2- RAPPEL DE L'ETUDE DOCUMENTAIRE PRELIMINAIRE -. 32.1- Géologie 3
2.2- Les bâtiments- . 32.3- Les désordres , 3
3- RESULTATS DES TRAVAUX ENTREPRIS 73.1- Fouilles de reconnaissance 73.2- Sondages carottés 133.3- Pënétromètres dynamiques 15.3.4- Essais de laboratoire 16
4- COMMENTAIRES 18
5- LES SOLUTIONS DE CONFORTEMENT 195.1- Principes de reprise des efforts 195.2- Estimation grossière du poids du bâtiment 205.3- Nombre de pieux 205.4- Avantages et inconvénients 215.5- Aspect financier 22
6- AUSCULTATION DU BATIMENT ..- 256.1- Dispositif de surveillance 256.2- Fréquence des observations 26
7- CONCLUSIONS 27
a 2
FIGURES DANS LE TEXTE
fig.l- Plan masse des constructionsfig.2- Carte géologique à 1/5 000fig 3- Profil géologique schématique à 1/5 000- 1/500fig.4- Repérage des zones de fissures principalesfig,5- Implantation des fouilles de reconnaissancefig.6- Implantation des sondages
PLANCHE HORS TEXTE
Profils schématiques à 1/500 - 1/200
ANNEXES
1- Liste des désordres constatés2- Coupes des sondages carottés3- Log de pénétration dynamique4- Essais de laboratoire5- Photographies des fouilles de reconnaissance
1- INTRODUCTION
A la suite de notre étude synthétique sur les affaissements etles fissures affectant certains bâtiments du groupe scolaire Pasteur(rapport 76 BDP 025), la mairie de Villejuif a chargé le B.R.G.M.,Service géologique régional Bassin de Paris, de procéder à la recon-naissance des fondations du bâtiment et du sous-sol en vue de propo-ser des solutions de confortement adaptées et de programmer dans l'in-tervalle une auscultation soigneuse de l'ouvrage afin de suivre sonévolution et de juger en conséquence des risques encourus par lesutilisateurs.
Dans ce but, il a été procédé à
- l'exécution de fouilles ouvertes à la pelle et à la pioche au pieddes murs pour observer la nature des terrains superficiels et l'étatdes fondations
- la reconnaissance des conduites d'eau enterrées afin de vérifierqu'elles n'étaient pas cassées
- la réalisation de cinq sondages carottés atteignant le substratumcalcaire, permettant le prélèvement d'échantillons et équipés de pié-zomètres
- l'exécution de 17 pénêtromètres dynamiques poussés jusqu'au refuspour apprécier l'évolution de la compacité des terrains tant en planqu'en profondeur
- l'analyse des échantillons en laboratoire.
Les résultats détaillés de ces travaux sont fournis en annexeà ce compte rendu de synthèse.
- 2 -
PLAN DE MASSE DES CONSTRUCTIONS
13
cu4—•COCOQ_
DC
R
R+2
Construction 1929
fondations
superficielles
WMi 1939
1965
r Construction
sur pieux
FIGURE X
- 3 -
2- RAPPEL DE L'ETUDE DOCUMENTAIRE PRELIMINAIRE
2.1- Géologie (figures 2 st 3)
Le groupe scolaire Pasteur est implanté sur le versant estde la butte du Fort de Bicêtre. Les terrains de couverture épaisde plusieurs mètres sont constitués d'éboulis de sables et de loessactivement exploités en carrières à ciel ouvert comblées depuis pardes remblais de nature très diverse.
Le substratum rocheux du site est constitué par le calcairegrossier du Lutétien inférieur.
2.2- Les bâtiments (figure 1)
Le corps de bâtiment principal en forme de U qui nous occupe,a été construit en 1929. Il comporte selon l'endroit 1,2 ou 3 niveauxet est fondé superficiellement contrairement aux constructions ulté-rieures (1939-1965) fondées sur pieux.
2.3- Les désordres (figure 4 - annexe 1)
Le corps principal du bâtiment est affecté de multiples fissuresdans les murs de briques et de meulière et les planchers. Certainesont plusieurs centimètres de largeur.
On trouvera en annexe 1 la liste détaillée des principaux désor-dres dressée par les Services techniques de la ville et complétée parnos propres observations.
Il apparaît que les désordres ont débuté il y a de nombreusesannées, vraisemblablement peu après la construction et qu'ils conti-nuent à se développer à l'heure actuelle. Ainsi les mouvements d'en-semble ayant affecté la façade sur la rue (repère 3) ou la façadenord, côté cour (repère 21) ont été périodiquement compensés au ni-veau des fenêtres par des reprises de maçonneries et l'ajustementdes menuiseries. Quelques témoins posés en 1952 confirment l'ancien-neté des désordres; ils sont tous largement ouverts.
CARTE GEOLOGIQUE
y Groupe scolairePasteur
• Sondages archivés au titre du Code minier
O Sondages archivés à l'Inspection générale des Carrières de la Seine
N
1/500
Anciennes carrières remblayéesAlluvionsLudien : marnes et gypseBartonien : calcaires et sables
) sous couverture deloess, de sables et
=^=i Lutétien : marnes et calcaires ) de remblai-FIGURE 2
- 5 -
PROFIL GEOLOGIQUE SCHEMATIQUE
AOOW
groupe scolairePasteur
R et ( coJ¿jair<TJ arg¡?s i«.
TERRAINS DE COUVERTURE
Limons de plateaux passant à des loess et des éboulis sur le coteau,et aux alluvions de la Seine dans la plaine
Anciennes carrières de loess et de sables remblayées
FORMATIONS ROCHEUSES
Ludien : marnes et gypse
Bartonien supérieur : calcaire de Saint-Ouen
Bartonien inférieur : sables de Beauchamp
Lutétien supérieur : marnes et caillasses
Lutétien inférieur : calcaire grossier
FIGURE 3
- 6 -
REPERAGES DES ZONES DE FISSURES PRINCIPALES(état des lieux du 28-04-1976)
24
I - 1 0 Désordres déjà répertoriés (Services techniques- lettre du 2-4-75)
II - 2 4 A u t r e s désordres constatés .le 28-4-76
• FIGURE 4
- 7 -
La plupart des témoins posés au début de l'année 1975 sontactuellement fissurés, indiquant que le phénomène se poursuit.
Les mouvements se sont produits de manière tout à fait anar-chique et on n'a pas noté de direction préférentielle.
Les pans de murs fissurés ont tendance à s'enfoncer dans lesol, à se décoller de la superstructure et parfois à basculer vers1'extérieur.
. 3- RESULTATS DES TRAVAUX ENTREPRIS
3.1- Fouilles de reconnaissance
Des fouilles de reconnaissance ont été exécutées à la pelle età la pioche du 5 au 16 août 1976 par l'entreprise "les Paveurs deMontrouge" le long des fondations en dessous des désordres visiblesdans les façades (figure 5 - annexe 5).
La coupe des terrains en a été dressée et dans la mesure du pos-sible des observations sur les fondations ont été faites.
Fouille 10 - 0,25 béton0,25 - 0,9 remblai compact (limon, cailloux, sables,
briques) aspect sec0,9 - 1,2 canalisation en grès et tuyau en acier
pas de désordre visible
Fouille 2côté mur : de 0 à 1 m fondation en gros béton
(semelle élargie) •côté cour :
0 0,05 macadam0,05 - 0,7 terre végétale avec cailloux, débris
de briques, morceaux de verre etd'ardoise (remblai)
0,7 - 1,5 sable argileux beige jaunâtre(loess en place ?)
- 8 -IMPLANTATION DES FOUILLES
DE RECONNAISSANCE
riCD•t—'00
CD=3
cd
FIGURE 5
- 9 -
Fouille 3
5 • -^:. v •;• . 1 . • • . . • ; • , • • •
côté mur : .
O - 1»5 mur en meulière
côté cour :
O - 0,1 macadam et béton
0,1 - 1,5 limon argilo-sableux beige jaunâtre(loess intact)
Remblai sur 0,2 m de largeur entre celimon et le mur
Fouille 4 côté mur :
0
0,4
- 0,4
- 1,1
fondation en béton grossier
remblai constitué principalement debriques avec morceaux de verre et deporcelaine et débris de calcaire grossier
Fouille 5 côté mur :
- 2,1
côté cour :
0
mur en meulière - blocs assemblés sansliant apparent
placage de plâtre de 20 cm de largeurde 0,9 à 2,1 (témoin ?)
base du mur à 2,1 m sur remblais
- 2,1 remblai de briques, cailloux et limon
Fouille 6côté mur :
0 - 0,2
0,2 - 1,1
côté cour :
0 - 1,1
béton
assemblage de blocs de meulière qui nesemble pas descendre en dessous de 1,1m
remblai de briques, cailloux et terresableuse
Fouille 7 côté mur :
0 - 1,5
côté cour :~0" ~ 0,4
0,4 - 1,5
mur en meulière sans désordres visibles
macadam et remblai blanc avec gros graviers
remblai, terre peu consistante, briques,pavés de grès, morceaux de \/erre
- 1 0 -
Fouille 8 côté mur (en briques creuses)
0 - 0,4 semelle de béton armé
0,4 - 1,3
cote0
0,3
Fouille 9 côtfi
0
0,3
1,1
côté
cour--
mur
--
cour
i
0,3
1,3
0,3
.1.1• 1 , 3
0 - 1,3
remblai de terre sableuse avec briques,morceaux de porcelaines
macadam et béton à ciment bleuâtre
remblai avec briques
béton •
semelle élargie en béton banché
remblai noirâtre plus récent que dansles autres fouilles (bouteilles, porce-laines, plastique, os de boucherie)
remblai identique récent - traces desuintement d'eau
Fouille 10Au Sud du regard en fonte (fouille 10 A)
0 - 1 remblai de briques essentiellement1 - 1,7 limon, sable argileux jaunâtre sous le
tuyau en grès (loess en place)
Au Nord du regard en fonte (fouille 10 B)
côté mur :
mur en meulière
remblais divers01
1
1,7
côté rue
- 1
A.l m tuyau en grès
terre végétale et remblai (briques etcalcaire grossier)
Fouille 11 côté mur mitoyen (en briques pleines)
0 - 0,3 fondation en béton
0,3 - 1,2 remblai de briques
côté bâtiment :
0 - 1,2
côté cour :
mur en meulière
0 - 1,2 remblai de briques
-11 -
Foui11e 12 côté mur :
O - 1 . 3 mur en meulière
côté cour :
0 - 1 , 3 ancien mur en briques pleines,assemblées avec du ciment,parallèle et à 30 cm du murprincipal en meulière
entre les deux bourrage en remblaisdivers
Foui11e 13 côté mur :
0 - 1 , 8 mur en meulière
côté cour : remblai avec prédominance d'élémentscalcaires et marneux
Foui11e 14 côté mur :
0 - 1 , 5 mur de meulière
côté cour :
0 - 0,7 remblais divers
0,7 - 1,5 limon argilo-sableux jaunâtre(loess en place)
Foui11e 15 côté mur :
0 - 2,3 mur en meulière - base de la fondationà 2,3 m
côté cour :
0 - 2,3 remblai avec nombreux débris de briques
-12 -
On peut résumer les diverses observations faites sur les mursen disant qu'ils reposent tantôt sur des remblais, tantôt sur duloess intact, par l'intermédiaire d'une semelle en béton pour lesparties de bâtiments en rez-de-chaussée, et sur des murs en blocsde meulière identiques à ceux de la superstructure pour les par-ties en R + 1 et R + 2.
Fouille
F 2
F 3
F 4
F 5
F 6
F 7
F 8
F 9
F 10
F 11
F 12
F 13 :
F 14 :
F 15 '.
type
R
R + 1
R
R + 1
R
R + 1
R
R
R + 2-
R + 1
R + 1
R + 2
• R + 1
R + 1
: nature de la fondation
gros béton en surlargeur
mur en meulière
béton
. mur en meulière
semelle sur mur de meulière
mur en meulière
semelle béton armé
béton banché
mur en meulière
II II
II II
: profondeurd'ancrage
1
> 1.5
0,4
2,1
1.1
> 1.5
0,4
1.1
1
> 1,2
> 1,3
> 1,8
> 1,5
2,3
sol de fondation
loess en place
loess en place
remblai de briqu
remblai
-
remblai
remblai récent
remblai au Nordloess au Sud
loess en place
remblais
En outre, on n'a pas noté de discontinuité dans les murs de meulièreselon qu'ils sont enfouis à l'aplomb des murs en élévation ou des allègesde fenêtres. Il semblerait que le bâtiment repose sur un mur périphériquecontinu dont la profondeur d'ancrage varie selon l'endroit.
Aucun élément ne nous a en tout cas permis de confirmer l'hypothèseque nous avions faite au vu des plans du rez-de-chaussée qui nous avaientété transmis ,à savoir que la fondation pourrait consister en une alternancede semelles isolées et de semelles filantes.
-13 -
3.2- Sondages carottés (voir planche hors texte et annexe 2)
Cinq sondages carottés destinés à reconnaître la nature des rem-blais, la présence de matériaux superficiels en place, la profondeurdu substratum rocheux et éventuellement celle d'une nappe d'eau, ontété exécutés aux abords du bâtiment étudié. L'un (S 2) a été implantéhors de la zone présumée d'anciennes carrières, tous les autres dansleur emprise.
3.2.1- Le_calcaire lutëtien a été rencontré entre 13,3 m (S 2) et15,5 m de prôf6n3ëûr~(S 5). Il s'agit d'une formation puissante etcontinue, composée d'un matériau assez fracturé à proximité de sontoit, mais suffisamment connue pour qu'il n'ait pas été nécessaire d'ypénétrer profondément.
3.2.2- Les_alluyions_anciennesElles reposent sur le calcaire et constituent un niveau épais de
1,5 m à 2,5 m composé de gros galets de silex mêlés à une matrice plusou moins sableuse ou argileuse.
3.2.3- Les_ébgulis_de_gente
Au-dessus se trouve des éboulis de pente composés à la base d'unecouche de sable fin jaunâtre, compact qui pourrait correspondre à unniveau glissé de sables de Fontainebleau (il présente en tout cas denombreuses analogies avec cette formation). Selon l'endroit ce niveaua été exploité et mêlé à des éléments de remblais (S 3).
Les éboulis sont au-dessus composés de niveaux plus irréguliersd'argiles sableuses vertes à jaunâtres, très plastiques.
Les formations superficielles que nous avons groupées sous le vo-cable de "loess" ont été reconnues en S 2 et dans diverses fouilles dereconnaissance. Il s'agit d'argiles plus ou moins sableuses ou limo-neuses, généralement brunes qui ont été exploitées en tout ou partie.
3.2.4- Les_remblais
Dans la zone de carrières, les remblais de substitution sont épaisde 8 m environ encore qu'il soit difficile de dire avec certitude siles niveaux sous-jacents argileux ou sableux sont véritablement enplace.
Les matériaux qui les constituent sont extrêmement variables d'unendroit à un autre. La majeure partie est constituée par de la terreet des argiles brunes ou grises, contenant des blocs divers, des débrisplus ou moins grossiers de briques et des morceaux de verre ou de por-celaine. L'ensemble est tantôt extrêmement friable, meuble et peu com-pact, tantôt plus cohérent et plus compact. En profondeur, les sondagesont généralement traversé un niveau de remblaiement différent composéde terre noirâtre fine, passant à des vases noires plastiques danslesquelles sont mêlés des débris et blocs divers.
- 14 - . .
IMPLANTATION DES SONDAGES
=U=^=M
Pénëtromëtre dynamiqueEssai d'enfoncement négatif
Sondage carotté
Limites approximatives desanciennes exploitations remblayéesProfils : voir planche hors texte FIGURE 6
-15 -
3.2.5- §au_souterraine
Les pertes d'eau de forage à travers les remblais ont été gé-néralement importantes encore que dans certains niveaux plus argi-leux elles soient restées assez limitées.
Cela dénote qu'il s'agit d'un matériau perméable, assez creuxet peu compact. Dans les sables et les alluvions de la Seine lespertes ont été totales.
Quatre sondages ont été équipés de tubes piëzométriques danslesquels on a noté en septembre 1976 que la nappe était située àplus de 20 m en S 5, contre 13,5 m en S 2, 14,6 m en S 3 et 16,1 men S 4. Le niveau de l'eau est donc à une profondeur telle qu'ellen'intéresse pas directement le bâtiment. De la sorte nous ne nous sommespas préoccupés davantage des différences piëzométriques entre pointsrelativement proches et qui peuvent s'expliquer par des colmatagespartiels des forages ou des piézomètres.
Par contre, il se peut que localement existent'des suintementssuperficiels diffus à travers les remblais, alimentés par les pluiesou des pertes du réseau. Compte tenu de la perméabilité élevée desremblais ils doivent rejoindre rapidement les eaux de la nappe. Lesfluctuations saisonnières de celle-ci peuvent être de quelques mètresc'est-à-dire qu'il est possible qu'en saisons particulièrement humides,les alluvions anciennes et éventuellement les sables supérieurs soienten tout ou partie immergés.
3.3- Pénëtromètres dynamiques (annexe 3)
Treize sondages au pënétromètre dynamique BEVAC ont été réalisés(quatre essais se sont avérés infructueux, le revêtement superficieltrop compact n'ayant pas permis l'enfoncement des premières tiges).
Ils ont été poussés au refus obtenu généralement dans les sablescompacts ou les alluvions anciennes sous-jacentes , entre 10 et 12 mde profondeur. Seul le pénétromètre 16 a dû être arrêté sur un blocnoyé dans les remblais superficiels vers 1,4 m de profondeur.
• - Les pënétromètres PI, 2, 5» 7, 8, 9, 12, 16 sont implantés dansles zones de carrières remblayées
- les pénëtromètres P3, 10, 11, 13, 17 sont implantés à l'extérieurde ces zones.
Les diagrammes de pénétration obtenus dans l'un et l'autre cas,appellent les remarques suivantes :
.3.3.1- Zones_de_carrières_remblay_ées .
En surface, les .résistances sont assez élevées sur une épaisseurqui varie entre 0,5 et 3 m mais est le plus souvent voisine du mètre.Elles oscillent généralement entre 30 et 100 bars, ce qui dénote queles remblais superficiels se sont progressivement consolidés.
- 16 -
La résistance dynamique apparente chute ensuite très nette-ment puisqu'elle'se situe sensiblement pour moitié dans deuxplages de valeurs, l'une ou Rp ne dépasse pas 10 bars et l'autre oùelle est de 10 à 20 bars. Très localement quelques petits niveauxdans lesquels la proportion de gros blocs est sans doute un peuplus grande présentent des Rp plus élevées qui ne dépassent tou-tefois pas 50 bars.
3.3.-2- Zon§s_de_2oess_intacts
Là encore les niveaux superficiels remblayés paraissent mo-yennement consolidés. Leur épaisseur dépasse rarement 1 m. La com-pacité des loess sous-jacents est assez régulière. Les valeurs lesplus fréquentes de Rp varient entre 20 et 30 bars, c'est-à-direqu'il s'agit d'une couche globalement un peu plus compacte que lesremblais de carrières.
3.3.3- Argiles,_sab2es¿_a21uyions_anciennes»•
Ces niveaux sous-jacents au loess ou aux remblais s'individua-lisent nettement de ceux-ci par accroissement progressif de la résis-tance dynamique qui oscille entre 30 et 50 bars dans les argiles sa-bleuses supérieures, et atteint puis dépasse 50 bars dans les sablesjaunes où un refus est assez rapidement obtenu. Lorsque la totalitéde la couche a été traversée, le refus de pénétration a été enregis-tré au toit des alluvions caillouteuses de la.Seine qui constituentun niveau très consistant.
3.4-,Essais de laboratoire (Annexe 4)
Les essais ont été réalisés sur les échantillons intacts préle-vés lors des sondages carottés. Les matériaux testés ont été :
- les remblais (S 1 de 2,1 à 2,4 m, de 4,3 à 4,7 m et de 6,7 à 7,1m)
- les loess (S 2 de 3 à 3,3 m, de 5,6 à 6 m et de 8,6 à 9 m)
- les argiles sableuses verdâtres (S 4 de 8,2 à 8,55 m et de 9,55 à9,9 m; S 5 de 9 à 9,35 m)
- et Tes sables sous-jacents (S 5 de 10,7 à 11 m).
Tous ces matériaux ont fait l'objet de mesures de teneur en eauet de densité. Certains niveaux limoneux des remblais autorisant cegenre d'essais, les loess et les argiles.sableuses ont en outre faitl'objet d'essais de plasticité, de cisaillement rectiligne et d'essaisde compressibilité à 1'oedomètre.
- 17 -
Hormis le sable profond assez sec dont la teneur en eau me-surée varie entre 9 et 15 %, les valeurs obtenues dans les autresniveaux quels qu'ils soient sont assez régulières, oscillant autourde 20 % pour une densité sèche de 1,6 environ dans les remblais, de1,7 environ dans les loess et de 1,7 à 1,75 dans les argiles.
Les loess et les argiles sableuses vertes constituent un ma-tériau plastique à très plastique dont la limite de liquidité oscilleautour de 40 % et l'indice de plasticité autour de 25 ce qui estélevé.
Les essais de cisaillement et de compressibilitë ont permis deconstater en outre que ces matériaux présentent des caractéristiquessensiblement analogues aux remblais lorsqu'ils sont suffisamment ar-gileux et cohérents. Ce n'est bien évidemment pas le cas lorsqueceux-ci contiennent une forte proportion de pierres, de briques oud'autres débris déversés sans le moindre compactage. L'angle defrottement interne varie généralement entre 20 et 30° et la cohé-sion entre 0 et 0,4 bar , tandis que localement on a mesuré des cou-ples 0 bar - 30° dans des niveaux essentiellement sableux.
Les essais de compressibilité confirment cette relative homo-généité entre matériaux argileux,qu'il s'agisse de parties de rem-blais, des loess ou des argiles vertes. Les valeurs de l'indice desvides initial sont comprises la plupart du temps entre 0,59 et 0,65alors que l'indice de compressibilité est toujours élevé, comprisentre 0,11 et 0,15 environ.
- 18 -
4- COMMENTAIRES
Comme le font apparaître la figure 6 (page 14) et la planchehors texte, les travaux réalisés ont confirmé que le bâtiment estétabli au Nord sur d'anciennes carrières remblayées tandis que sonaile sud est implantée pour moitié au moins sur les loess en place.
Il est remarquable d'ailleurs que les deux mouvements de façadesles plus notables, à savoir sur la rue (repère 3) et sur la cour(repère 21) se soient produits au niveau du contact loess/remblais.Cela apparaît nettement dans la fouille 10 réalisée au pied de la fe-nêtre largement fracturée (repère 3) et qui a reconnu du loess versle Sud et des remblais vers le Nord.
De même, le mouvement 21 s'explique du fait que le coin est dubâtiment est fondé sur des loess alors que la façade nord de l'ailesud est implantée dans des remblais.
Les travaux réalisés ont en outre montré que les remblais sontconstitués de matériaux extrêmement divers, déversés dans le plusgrand désordre et sans compactage véritable. •
Ainsi, certains niveaux sont constitués d'amas de briques, deverres, de porcelaine sans ou avec trop peu de matrice argileuse ousableuse, d'autres de terres noirâtres plus ou moins caillouteusespassant à des vases plastiques ou encore de limons plus ou moinsgraveleux ayant l'aspect de matériaux de découverte.
Ces matériaux sont naturellement sujets à des tassements sen-sibles mais inégaux, qui ont pu être localement accélérés par.desinfiltrations intempestives d'eaux superficielles.
Le loess en place présente des caractéristiques mécaniques globa-lement médiocres, mais il constitue une formation homogène contraire-ment aux remblais qui le jouxtent.
Ainsi, sa compacité traduite régulièrement par une résistance dy-namique apparente de 20 à 30 bars (ce qui est intrinsèquement assezfaible) est tantôt équivalente à celle des remblais, tantôt nette-ment plus élevée puisque dans certains niveaux de ceux-ci particuliè-rement"creux" elle ne dépasse pas 2 à 3 bars. Sa compressibilité estassez élevée, mais certainement moindre .que celle desparties lesmoins compactes des remblais.
De la sorte, il est clair que les désordres observés sur le bâ-timent sont dûs aux effets de tassements différentiels qui se sontproduits entre les parties fondées tantôt sur le loess en place ettantôt sur les remblais et sous certains murs fondés sur des remblaisextrêmement hétérogènes.
- 19'-
5- LES SOLUTIONS DE CONFORTEMENT
Compte tenu des caractéristiques extrêmement médiocres desterrains superficiels constitués essentiellement par des remblaiset localement par des loess, les seules solutions de confortement 'envisageables seront de reporter les charges sur les couches pro-fondes consistantes et pratiquement incompressibles, c'est-à-diresur le calcaire lutétien ou accessoirement sur les alluvions cail-louteuses de la Seine. On se souviendra d'ailleurs que les bâti-ments récents du groupe scolaire ont été fondés sur pieux.
La consolidation des matériaux superficiels ne paraît pas eneffet envisageable. Des injections pratiquées systématiquement sousles murs seraient en fait très aléatoires certaines parties des rem-blais étant très absorbantes et d'autres beaucoup moins, de sortequ'on multiplierait les points durs, sans pour autant supprimer cer-tains points compressibles.
En outre, on risquerait d'injecter en pure perte de grandesquantités de coulis ou au contraire de provoquer des soulèvementsd'appuis par accroissement de la pression d'injection dans les zonesde refus.
5.1- Principes de reprises des efforts
On peut envisager a priori trois types de pieux ancrés dans lesalluvions anciennes ou le calcaire, liaisonnés en tête par une lon-grine armée construite à la périphérie du bâtiment soit à la base desmurs de meulière, soit dans une saignée pratiquée dans les murs àmoindre profondeur. -
type 1 pieux en éléments préfabriqués enfoncés à 1'aplomb des murspar vërinage prenant appui sur la longrine de répartitionconstruite au préalable (genre pieu Méga de la SociétéFranki)
type 2 pieux forés à l'aplomb des murs autant que possible à l'a-plomb des fenêtres
type 3 pieux de diamètre réduit battus de part et d'autre des murspar couples liaisonnës par de petites longrines transver-sales.
- 20 -
5.2- Estimation grossière du poids du bâtiment
Les parties en rez-de-chaussée qui constituent les extrémitésdu U formé par le bâtiment ne rentrent pas dans nos évaluations.En effet, elles ne justifient pas d'être reprises en sous-oeuvre.
Il semble que la bâtiment repose essentiellement sur les mursde meulière périphériques. Le linéaire de ces murs représente gros-sièrement une longueur de 220 m pour les parties en R + 1 et de50 m pour celles en R + 2 représentant des surfaces respectives ap-proximatives de 900 et de 130 m2.
Le poids du bâtiment peut être.grossièrement évalué en prenanten compte d'une part les murs, d'autre part les planchers et le toit.
En fixant à 0,5 m la largeur moyenne des murs dont on peut es-timer à environ 1/3 la surface occupée par les ouvertures, et en sup-posant que le poids des planchers et de leur surcharge est voisinede 1,5 T/m2 contre 0,5 T/m2 pour le toit, on arrive ainsi à unecharge linéaire sous appui de 22 T/m pour le R + 1 et de 24 T/m pourle R + 2.
5.3- Nombre de pieux f
A partir de cette estimation grossière de descente de chargequ'il faudra bien évidemment affiner dans la mesure où l'une des so-lutions de confortement serait arrêtée, il est possible d'évaluerle nombre de pieux des divers types qu'il serait nécessaire de mettreen place.
On a pris en compte un effort de pointe de 50 bars.
type 1 - pieux préfabriqués
Ce sont des pieux d'un diamètre réduit voisin de 0 250 mm. Lareprise nécessitera donc un pieu tous les .mètres environ soit 270pieux au total. •
type 2 - pieux forés
Ce sont des pieux de tous diamètres mais compte tenu des diffi-cultés de mise en place nécessitant l'amenée de matériel aussi ré-duit que possible, on ne pourra guère exécuter de pieu de plus de400 mm de diamètre. La reprise nécessitera donc un pieu tous les2,5 m environ soit 110 pieux au total.
type 3 - pieux battus à fourreau perdu
Leur diamètre est voisin de 300 mm, c'est-à-dire qu'un couplede pieux exécutés de part et d'autre des murs devra être prévu tousles 3 m environ. Un total de 180 pieux environ sera donc nécessaire.
- 21 -
5.4- Avantages et inconvénients
type 1 - pieux préfabriqués
Cette méthode nécessitera l'exécution préalable de la lon-grine périphérique sur laquelle prendront appui les vérins d'en-foncement des pieux. Il est ainsi possible que le bâtiment subisselocalement des poussées importantes qui pourraient s'avérer dan-gereuses dans les zones où il est fissuré.
En outre, le nombre de pieux sera tel qu'une fouille périphé-rique générale devra être ouverte ce qui accroîtra d'autant le vo-lume de terrassements. Il faudra en effet dégager les terres sur2 m de hauteur (1,2 m au moins sous la base de la longrine) et 2 mde largeur environ.
Par contre, la longrine de répartition aura un dimensionne-ment moindre que dans les autres cas du fait du rapprochement des .pieux, mais on le verra plus loin, cet avantage sera loin de com-penser le coût global de 1'opération.
On doit enfin noter que cette solution permettra la repriseuniquement depuis l'extérieur du bâtiment, ce qui limitera les ré-fections intérieures au strict minimum.
type 2 - pieux forés à l'aplomb des murs
La remarque ci-dessus est également valable pour ce type depieux, encore que les démolitions de pans de murs sur une hauteurpermettant la mise en place des engins de levage,et des allèges defenêtres du rez-de-chaussée, imposeront des réfections beaucoup plusimportantes.
D'ailleurs le principal grief qu'on puisse faire à cette tech-nique est le risque d'instabilité de certaines parties du bâtimentaffaiblies par les démolitions successives des murs. Un soutènementprovisoire pourrait bien entendu pallier cet inconvénient, mais il-nous paraît plus réaliste de- ne pas retenir cette solution pour desraisons de sécurité.
type 3 - pieux battus à fourreau perdu
L'inconvénient majeur de cette technique résidera dans la né-cessité d'accéder à l'intérieur du bâtiment. Le matériel de battageest de dimensions réduites et peut être éventuellement en partiemonté sur place, mais il y aura tout de même à prévoir l'élargisse-ment de certaines ouvertures et la réfection de tout ou partie desplanchers.
Par contre, les murs existants seront conservés pratiquementen l'état, seules des ouvertures réduites y étant aménagées pourla confection des longrines transversales ou de petits massifs derépartition entre deux pieux qui se feront face.
- 22 -
A l'extérieur, les terrassements seront limités puisqueles pieux pourront être battus à quelque dizaines de centi-mètres des murs sans aménagement particulier, et la longrinede ceinture pourra être exécutée à la base des murs en éléva-tion sans excavation particulière des terrains.
Une solution variante à celle-ci pourra consister à exé-cuter les pieux uniquement à la périphérie extérieure en lesrapprochant et en liaisonnant ceux qui se feront face par destraverses sur lesquelles sera reconstruit le plancher du rez-de-chaussée. Ainsi, la stabilité de celui-ci serait simulta-nément assurée.
Les autres solutions stopperont en effet les mouvementsdes murs porteurs, ce qui ne réduira pas les risques de tas-sements et de fissuration de la dalle du rez-de-chaussée quirepose vraisemblablement directement sur les remblais de qua-lité extrêmement médiocre.
5.5- Aspect financier de l'opération
L'évaluation du coût de la reprise en sous-oeuvre du bâti-ment doit prendre en compte les termes suivants :
- Aménagement des accès- terrassement des terres, dalles etautres pour mise en station du matériel - évacuation des déblais
- Construction de la longrine périphérique et éventuellementdes petites longrines transversales; démolition des murs, soutè-nement provisoire, coffrage, ferraillage, bétonnage , etc..
• - Exécution des pieux
- Réfections extérieures : murs, allèges de fenêtres, terre-pleins, conduites enterrées
Réfections intérieures : portes, cloisons, planchers ...
Il importera de quantifier avec toute la précision souhai-table ces différentes opérations avant d'arrêter éventuellementune option de reprise en sous-oeuvre, afin de limiter autant quepossible les postes "imprévus" généralement nombreux en ce do-maine.
5.5.1- Aménagements_des_accès
II est extrêmement difficile d'en évaluer l'ampleur car ilsdépendront du type de matériel à mettre en oeuvre et de l'emplace-ment particulier de chaque pieu.
- 23 -
Pour la solution pieux battus ils seront très limités àl'extérieur du bâtiment mais plus conséquents' à l'intérieur(ouvertures de portes, démolition de cloisons, enlèvement dela dalle de béton à l'emplacement des têtes de pieux, etc..)
Pour la solution pieux préfabriqués et a fortiori pourla solution pieux forés qui, nous le répétons, nous paraîtprésenter un certain danger, les terrassements en extérieurseront beaucoup plus importants et il est vraisemblable qu'unebonne partie ne pourra être exécutée qu'à la pelle et à lapioche. Par contre, dans ce cas les aménagements à l'intérieur •du bâtiment devraient être localisés à quelques points parti-culiers.
Nous ne disposons pas des éléments nécessaire pour l'é-valuation du coût de ces- travaux préparatoires, toutefois onconçoit mal qu'il, puisse .être inférieur à une centaine de mil-liers- de francs.
5.5.2- Longrines
Là encore, l'évaluation du coût de la longrine périphéri-que ne peut être qu'approchée puisqu'on ne connaît pas avecprécision les charges à reprendre, ou la distance entre pieux.Pour la même raison on ne peut davantage chiffrer le coût deslongrines transversales ou des massifs de répartition entrepieux battus composant un couple.
Compte tenu de la distance plus réduite entre pieux pré-fabriqués qu'entre pieux battus, les dimensions de cette lon-grine peuvent varier selon le type de confortement retenu. Lescontraintes de démolition et de soutènement provisoire des murs,de coffrage et de mise en place du ferraillage nous paraissenttoutefois déterminantes et les quantités proprement dites debéton ou d'acier à mettre en oeuvre-ne devraient pas être uncritère de choix entre variantes.
Très grossièrement , sans tenir compte de la démolition desmurs, on peut évaluer l'opération coffrage/ferraillage/bétonnageaux environs de cent cinquante mille francs.
• 5.5.3- Exécution_des_p_ieux
II s'agit du terme qui paraît a priori le plus facile àévaluer.
Toutefois, les' entreprises susceptibles de réaliser ce typede travail très spécifique nécessitant un contrôle rigoureux etpermanent de l'ouvrage, répugnent à indiquer des prix sans dispo-ser d'éléments précis sur le poids de l'ouvrage, le détail desaccès, l'emplacement de chaque pieu, l'époque des travaux,etc..
- 24 -
En tenant compte des sujétions de préparation et d'achemi-nement du matériel, de mises en place sur chaque point de fon-çage, de forage et de bétonnage, on peut très grossièrementindiquer des ordres de grandeur de prix moyens de pieux suivants:
1000 F/mètre environ pour les pieux préfabriqués800 F/mètre environ pour les pieux forés500 F/mètre environ pour les pieux battus
c'est-à-dire que compte tenu d'une longueur moyenne de pieude 14 m on arrive à l'évaluation suivante
type 1 (préfabrique) 270 x 14 m .3 800 000 Ftype 2 (foré) 110 x 1.4 m 1 250 000 Ftype 3 (battu) 180 x 14 m 1 250 000 F
5.5.4-
Compte tenu des risques d'instabilité que présente la so-lution "pieux forés", il semble au vu de ces estimations gros-sières que la solution la mieux adaptée réside dans l'exécutionde pieux battus de part et d'autre des murs. Cette solution pré-sente en outre l'avantage de réduire au maximum les démolitionsde murs porteurs, ce qui garantira un meilleur comportement dubâtiment durant les travaux.
Sans tenir compte des frais de remise en l'état des locaux,des réfections extérieures et de divers postes tels la démoli-tion des murs pour la construction de longrines, le déplacementéventuel de conduites, etc, le coût global de l'opération de-vrait s'établir autour de 1,5 million de francs.
Rappelons que faute d'éléments précis, ce calcul est Vappro-ximation des dépenses à envisager.
Ainsi se pose la question de savoir si l'état des bâtimentsexistants profondément fissurés et lézardés, justifie un tel in-vestissement permettant de stabiliser l'ouvrage et de stopperles phénomènes de fissuration, et non de remédier aux dégrada-tions actuelles. Peut-être comparativement serait-il plus rai-sonnable d'envisager la démolition du bâtiment existant:et laconstruction de nouveaux locaux plus fonctionnels dont les fon-dations sur pieux s'avéreraient beaucoup moins onéreuses, parceque plus classiques et plus faciles à mettre en oeuvre.
- 25 -
6- AUSCULTATION DU BATIMENT
Dans le laps de temps qui précédera les travaux de repriseen sous-oeuvre ou le moment où sera programmée la démolition dubâtiment, il sera nécessaire de procéder de manière aussi fineque possible au contrôle de l'évolution des mouvements qu'il su-bit afin d'apprécier leur, vitesse et leur accélération éventuelleet de prendre à temps toute mesure de sauvegarde en cas de péril.
Depuis plusieurs années ont été posées plusieurs séries detémoins qui, on a pu le constater, sont pratiquement tous fissu-rés, largement pour les plus anciens, plus finement pour les au-tres. Si ce genre de dispositif renseigne sur la poursuite duphénomène, il ne permet pas de préciser son évolution, aussi nousparaît-il nécessaire de l'affiner à l'avenir et de le compléterpar la mise en oeuvre d'appareils permettant de mesurer cette•évolution.
On pourrait bien entendu imaginer des systèmes très sophis-tiqués du type témoins sonores reliés à un système d'alarme auto-matique. Rien ne permet d'affirmer qu'il est dès à présent oppor-tun de mettre en place un tel dispositif de surveillance, et ilnous paraît préférable de programmer,dans un premier temps du moins,une auscultation plus simple permettant de saisir comment évoluele phénomène et quelles sont les parties du bâtiment réellementconcernées, quitte par la suite à équiper celles-ci d'appareils demesure continue.
6.1- Dispositif de surveillance
II pourrait consister en :
6.1.1- la mise en place sur toutes les fissures extérieures ré- .pertoriëes de témoins de plâtre ou de yerre. Rappelons que la tech-nique de pose est déterminante. En outre, dans le cas de témoins deyerre (qui permettent éventuellement une mesure d'ëcartement dansun plan) il est indispensable d'utiliser une plaque de largeur ré-duite (< 2 cm) et surtout aussi fine que possible (< 1 mm) qui peutêtre scellée au plâtre ou collée à la résine sur les pierres de meu-lière préalablement polies.
=•. 6.1.2- La pose d'appareils Vinchon permettant la mesure des dé-placements dans trois directions avec une très bonne précision, leslectures étant faites au pied à coulisse assorti d'un comparateurau 1/100°. La pose de ces témoins est aisée. Leur coût est de l'ordrede 200 à 300 F pièce.
- 26 -
Ces appareils peuvent être disposés à l'intérieur ou àl'extérieur du bâtiment selon la facilité d'accès à l'accidentcontrôlé.
Enfin, une correction peut être éventuellement apportéeaux mesures pour tenir compte des conditions de température,après étalonnage préalable.
Les points suivants pourraient être contrôlés de cettemanière (voir figure 4, page 6 et annexe 1) :
. désordre 3 à plusieurs niveaux
. désordre 5 sur la façade et le retour
. désordre 18
. désordre 21 en plusieurs points de la façade
6.1.3- la pose de repères fixes intérieurs sur certains mursde classe afin de procéder périodiquement à des mesures de con-vergence à l'aide d'un ruban spécial capable de contrôler desdéplacements de l'ordre du 1/10° de millimètres.
Les classes à équiper pourraient être celles concernéespar les désordres 3,5,6,14,18,19,21 et 22.
En outre, quelques repères pourraient être disposés surles façades, mais la difficulté d'en saisir le mouvement rési-dera aies rattacher à un repère fixe.
6.2- Fréquence des observations
II importera aussi rapidement que possible de connaîtrela vitesse à laquelle se produisent les tassements, aussi sera-t-il souhaitable de procéder à des contrôles rapprochés qu'onespacera au fur et à mesure, quitte ensuite à les multiplier ànouveau si l'évolution des phénomènes le nécessitait.
- les témoins de plâtre ou de yerre nécessiteront d'êtreobservés avec soin. Eventuellement on procédera à une estimationde la largeur des fissures
- les "Vinchon" seront relevés dans les trois dimensions
- les mesures de convergence seront faites entre chaque couplede repères fixes.
Sous réserve de l'adapter aux résultats qui seront obtenus,on pourra adopter la fréquence de relevés suivante :
1 relevé hebdomadaire durant les 2 mois suivant la mise en
place du dispositif
1 relevé bimensuel durant les 4 mois suivants
1 relevé mensuel ensuite
- 27 -
Le dépouillement des résultats au bout des deux pre-miers mois de mesures (peut-être avant si l'évolution étaitplus rapide qu'on l'imagine) permettra de juger de l'efficacitédu dispositif de surveillance, de définir un complément éven-tuel de point de mesures et d'arrêter la fréquence des relevéssuivants.
7- CONCLUSIONS
Le bâtiment est fondé pour la plus grande part sur desremblais extrêmement hétérogènes, et localement sur des loessen place. Il a subi des tassements différentiels multiples,dont les plus caractéristiques se sont traduits par des incli-naisons de pans de murs entiers fondés au contact remblais/loess. Ces derniers sont légèrement plus compacts et un peumoins compressibles que certains niveaux de remblais mais leurscaractéristiques mécaniques restent médiocres.
De la sorte une éventuelle reprise en sous-oeuvre du bâti-ment le concernera tout entier. Elle consistera à reporter lescharges sur les niveaux résistants constitués par le calcairegrossier du Lutêtien qui se trouve vers une quinzaine de mètresde profondeur.
La technique consistant à réaliser une file de petits pieuxbattus de part et d'autre de tous les murs périphériques, paraîtla mieux adaptée dans la mesure où elle ne paraît pas difficileà mettre en oeuvre et où les démolitions de murs seront limitéesce qui garantit d'autant la stabilité de l'ouvrage durant lestravaux.
Par ailleurs, elle paraît moins onéreuse qu'une solutionpieux préfabriqués et sensiblement aussi chère qu'une solutionpieux forés dans l'axe des murs et nécessitant d'importantes dé-molitions.
Toutefois, le coût global de. l'opération,qu'on peut trèsgrossièrement estimer à 1,5 à 2 millions de francs au moins pa-raît très élevé eu égard à l'état actuel des locaux dont on peutse demander s'il ne serait pas plus raisonnable de programmer ladémolition.
Dans l'immédiat, quelle que soit la solution retenue (con-fortement ou démolition) il sera nécessaire de procéder à l'aus-cultation soigneuse du bâtiment afin de suivre son évolution dansles mois ou années à venir et de disposer d'éléments de jugementobjectif sur les risques encourrus par les utilisateurs.
- ANNEXES -
ANNEXE 1A
LISTE DES DESORDRES CONSTATES SUR LE TERRAIN DU GROUPESCOLAIRE PASTEUR A VILLEJUIF
(établie par les Services techniques de la Ville-lettre du 2-4-1975)
T- 1967-68 Tassement de terrain ayant provoqué l'affaissement du mur mitoyenInjection de ciment (Entreprise Cantin)
1974 Sous le porche (passage pour voitures) changement de la canalisationde 0 400Repose d'une nouvelle sur un lit de béton arméRebouchage en sablón
1975 Affaissement du mur mitoyen entre le porche et le gymnase2- 1975 Fissure sur le mur en briques du bureau du Directeur pose d'un
témoin (février 75)3- 1975 Fissure ancienne sur toute la hauteur du bâtiment
Linteau de fenêtre descendu1972 Dans la classe du 1er étage, la peinture faite en 1972 est fissurée,
pose d'un témoin (20-2-75) (La peinturesune fois grattées laisse ap-paraître une fissure de 15 mm que l'on peut sonder jusqu'à 40 cm deprofondeur)
4- 1972 Fissure dans la cave en coin de murs,pose d'un témoin (20-2-75)5- 1952 Témoin posé, légèrement fissuré
Pose de deux autres témoins sur des fissures plus importantes (20-2-75)6- Fissure en coin de mur, témoin 20-2-757- Nov.Dec. Ancien bloc sanitaire
1974 Lors de la démolition, il fut constaté que sous la dalle du bloc, leterrain était descendu de plus d'un mètre.Lors de l'installation dunouveau bloc, à l'intérieur du bâtiment, il fut constaté sous la dalleque le terrain était descendu de 1 m.
8- 1974-75 Pignon de la sortie de cour allant en se décollant- témoin fév.759- 1975 Mur fissuré, témoin fêv. 7510- Mai.Juin Premier désordre constaté dans la classe en bout d'aile
1974Nov.74 Fermeture de la classe
Trou creusé entre le pignon et les sanitaires montrant que lesfondations étaient descendues, que la canalisation du bloc sani-taire était saine.
Témoin posé en fêv.75 déjà fissuré.
REMARQUES (Services techniques)
- Sous le hall de la sortie de l'école construite en 1939, on a l'impressiond'un vide et une conduite s'est rompue par suite d'un affaissement (remarquedu gardien)
- Dans la cour de l'école primaire, entre le bloc sanitaire (10) et le bâtimentprincipal, la canalisation s'est souvent rompue et des reprises de bitume sou-vent effectuées (de 1966 à 1975 : 4 fois)
- Le désordre noté n° 10 est de loin le plus important du point de vue sécurité,donc préjudiciable à la bonne marche de l'établissement.
ANNEXE IB
ETAT DES LIEUX D'APRES UNE VISITE EFFECTUEE LE 28 AVRIL 1976
A- Etat des désordres déjà répertoriés (lettre du 2-4-75)
1- Pas de témoin, mais d'après la gardienne, la fissure du petittrottoir côté mur mitoyen se serait élargie depuis quelques mois
2- Témoins dans l'angle (31-1-75) sur fissure de 4 mm environ : intacts
3- Extérieur : 2 témoins (31-1-75) sur fissures dans meulières et briques: intactsPas de témoins sur d'autres fissures importantesIntérieur : Rez de chaussée : pas de témoins sur de nombreusesfissures biaises dans l'allège de la fenêtre
1er étage : pas de témoins sur une grosse fissure biaisedans l'allège de la fenêtreL'ensemble de la façade a basculé vers le Nord (une dizaine de cen-timètres); la maçonnerie et les menuiseries ont été périodiquementadaptées (classe du 1er étage)
4- Témoin (19-2-75) sur fissure de 1 cm environ, dans le mur de meulière: intact
5- Extérieur- Petit côté ouest : très grosse fissure biaise supérieure
~2"têm5ïni~(2Ô:2-75) intactsFissure biaise inférieure : témoin (31-1-75) fissuré
' témoin (29-2-52) fracturé (5 mm)- Façade sud : témoin (31-1-75) intact
témoin (29-2-52) fracturéFenêtre du rez de chaussée : angle haut gauche éclatéPas de mouvement d'ensemble apparent de la façade; l'anglesemble s'affaisser côté cour
Intérieur : témoin (19-2-75) sur fissure de 1 à 2 mm : fissuré (< 1 mm)selon direction de la fissure principale
6- Témoin (20-2-75) : fissuré {4 1 mm) selon direction de la fissureprincipale
7- Rien à signaler - bâtiment préfabriqué construit à l'emplacement de1'ancien sanitaire
8- Côté est : témoin (31-1-75) : fissuré (< 1 mm)Côté ouest. : témoin (31-1-75) : légèrement fissuré
9- Témoin (31-1-75) sur fissure de 5 mm : fissuré de 1 à 2 mm
10- Retour_ouest : longrine affaissée- le témoin (de 1975 ?) a sauté"i[fTIIiJrë~Târge de près de 3 cm)Façade_sud : témoin (31-1-75) à l'angle de la porte ouvert de~plûs~di~ï cmL'angle de la classe (désaffecté) bascule vers la cour et le blocsanitaire
Les eaux du sanitaire continuent à s'engouffrer sous la classeDans toute cette zone, la cour est très déprimée.
ANNEXE IC
B- Autres désordres constatés
11- Bureau du directeur - mur extérieur côté cour CESTémoin (31-1-75) sur fissure de 5 mm entre les briques :ouvert de 0,5 mm environ
12- Dans galerie : fissure verticale ouverte de 2 à 3 mm sur presquetoute la hauteur
13- Extérieur : au-dessus de la fenêtre,témoin (31-1-75) ouvert demoins de 1 mm, sur fissure de 1 cm
au-dessus de la porte, témoin (31-1-75) légèrementfissuréIntérieur : plafond fissuré - plancher en bois affaissé
. 14- Ensemble de fissures sur le mur et longrine décollée indiquant unaffaissement vers le basEndroit où le conduit de gouttière pénètre dans le sol
15- Fissure de 1 à 2 mm dans l'allège de la fenêtre côté porte
16- Extérieur : fissure partant à l'horizontale depuis la fenêtre(1 à 2 mm)
Intérieur : fissures diverses sur les murs17- Dalle-cave : nombreuses fissures analogues à celles repérées au
plancher du rez de chaussée
18- Façade ouest de la courette : décollée du mitoyen, de plus enplus vers le hautDans l'angle du bâtiment grosse fissure (> 1 cm) au premier étage.Décollement très net du linteau de la fenêtre
19- Fissure de 1 à 2 mm à la jonction plafond-mur
20- Fissure de l'allège de la fenêtre 2 mm vers l'extérieur, plusfine ä 1'intérieur
21- Mouvement général de la façade vers l'OuestFenêtres du rez de chaussée : allèges fissurées, linteaux inclinés(une dizaine de cm) Menuiserie et maçonnerie périodiquementadaptées.Fenêtres de l'étage : non alignées avec celles du rez de chaussée(cellements des dormants fissurés)
Allèges fissurées surtout vers l'ouest
22- La façade de la classe jouxtant celle désaffectée est assez lézardée(petites fissures en général)
23- L'ensemble de la façade parait correct. Il existe cependant de nombreusesfissures dans les allèges de fenêtres
24- Dans la partie ouest de la façade on note des fissures dans lesallèges de fenêtres du rez de chaussée et entre fenêtres rapprochées.
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Remblai :
Terre + blocs divers
(briques)de - en - compact
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Remblai :vase grise noiredébris divers
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Sable très fin jauneeèc très compact
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Provenance
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Provenance
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Profondeur
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B. R. G. M. Chantier : GTOUpPpPasteur (Villeju/f)
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ESSAI . DE CISAILLEMENT
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Nature du sol • ArQl'k SâhletJSP. WL : fil Boite • rOHC/fi (Ó f)0 m m
Echantillon N° :.
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Dossier N° :.
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PERMEABILITE
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ESSAI DE COMPRESSIBILITE
PERMEABILITE
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ESSAI DE COMPRESSIBILITE
PERMEABILITE
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ESSAI DE COMPRESSAI LITE
PERMEABILITE
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P Pression normale en K g / c m 2
ESSAI DE COMPRESSAI LITE
PERMEABILITE
Etude: Groupe Scolaire, Pasteur
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P Pression normale en Kg/cm 2
Vue du
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(1,2 m)
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canalisation en grèset tuyau acier
FOUILLE 2
(1,5 m)
sur 0,7 m remblai deterre avec cailloux,briques, verres,ardoisesur 0,7 m
au-delà sable argileux(loess en place ?)
Vue du SW
FOUILLE 3
(1,5 m)
limon argilo-sableux(loess en place)
Vue du SE
FOUILLE 4
(1,1 m)
remblai de briques,^jerre, porcelaine,calcaire grossier
Vue du NE
Vue du Nord
FOUILLE 5
(2,1 m)
remblai de briquescailloux et limons
Vue du
FOUILLE 6
(1,1 m)
remblai de briquescailloux et terre sableuse
FOUILLE 7
remblai de terre meuble»briques, pavés, grès,morceaux de werre
Vue du SW
FOUILLE 8
(1,3 m)
remblais de terre sableuseavec briques et porcelaine
(ci-contre)
FOUILLE 9
(1,3 m)
remblai noirâtre (récent ?)bouteilles, porcelaine,plastique, os de boucherie
(ci-dessous)
Vue du Sud
Vue du Sud Vue du Sud
FOUILLE 10
Vue du NE
FOUILLE ipA
(1,7 m)sur 1 m remblai de briquesau-delà limon sablo-argileux
(loess en place)
Vue du Nord
FOUILLE TOB
(1,7 m)
remblais de terre, briques et calcaire grossier
Vue du NE
Vue de 1'Est
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Vue du Sud
FOUILLE 11
(1,2 m)
remblais de briquesessentiellement
FOUILLE 12
(1,3 m)
remblais divers
ancien mur de briquespleines parallèle à lafondation en meulière
Vue du SW
FOUILLE 13(1,8 m)
remblais avec élémentscalcaires et marneux
FOUILLE 14
(1,5 m)
sur 0,7 m remblais divers
au-delà limons argilo-sableux (loess en place)
Vue de 1'Est
FOUILLE 15(2,3 m)
remblais avec de nombreuxdébris de briques
Vue du NE
GROUPE SCOLAIRE PASTEUR-o-o-o-o-
RECONNAISSANCE DES FONDATIONS ET DU SOUS SOLEN VUE DE PROGRAMMER DES SOLUTIONS DE CONFORTEMENT
-o-o-o-par M. CAILLOL et Ph.DIFFRE
RESUME
La Mairie de Villejuif a chargé le B.R.G.M., Service géologiquerégional Bassin de Paris, de reconnaître le sous-sol du terrain surlequel est construit le groupe scolaire Pasteur afin de définir lessolutions de confortement permettant de stopper les effets des tas-sements différentiels.(Ceux-ci se traduisent par des fissurations impor-tantes des bâtiments dont l'inventaire a fait l'objet d'un rap-port préliminaire).
Dans ce but, on a exécuté
- une série de fouilles superficielles pour reconnaître la naturede la fondation et du matériau sur lequel elle repose
- cinq sondages carottés destinés à préciser la coupe du sous-solet à prélever des échantillons
- 17 pénêtromètres dynamiques destinés à apprécier l'évolution dela compacité des terrains et à cartographier le toit des niveaux ré-sistants
- des essais d'identification, de cisaillement et de compressibilitéen laboratoire.
Le rapport conclut à une solution de pieux battus de part et d'au-tre des murs jusqu'au toit du calcaire vers une quinzaine de mètres deprofondeur.
Le coût de l'opération très grossièrement estimé à 1,5 à 2 millionsde francs est très élevé.
L'opportunité de la reprise en sous-oeuvre par rapport à une re-construction pure et simple n'est donc pas certaine.
De toute façon il sera indispensable de procéder à l'auscultationde l'ouvrage durant la période qui précédera le confortement ou la dé-molition.
Un programme de surveillance à partir d'un réseau de témoins, d'ap-pareils "Vinchon" et de mesures de convergence est proposé. Il faudrabien entendu l'adapter en fonction des premiers relevés.
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VILLEJUIF (94) Groupe scolaire Pasteur
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