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Identification des antigènes cibles des anticorps anti-cellules endothéliales au cours des vascularites ANCA-positives : une approche protéomique

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Page 1: Identification des antigènes cibles des anticorps anti-cellules endothéliales au cours des vascularites ANCA-positives : une approche protéomique

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68 66e Congrès de la Société nationale francaise de médecine interne – 12 au

récédemment avec le VHB et un patient avait une hépatite Bcculte. Les ReactB survenaient 35 semaines en médiane après’initiation des corticostéroïdes (CS), des immunosuppresseurs (IS)t/ou des immunomodulateurs (IM). Au moment de la ReactB, 86 %es patients recevaient des CS, 31 % du méthotrexate, 20 % desnti-TNF-a, 17 % du cyclophosphamide, 11 % du rituximab, 11 % de’azathioprine, et du tocilizumab et de l’abatacept dans 3 % cha-un. Les taux médians d’ADN du VHB et d’ALAT étaient 4,2 logI/mL et deux fois les valeurs initiales, respectivement, et étaientorrélés (r = + 0,49, p = 0,004). Les patients étaient cliniquementsymptomatiques dans 89 % cas, alors qu’une hépatite biologiquetait retrouvée dans 49 % (sévère avec ALAT > 10 fois la valeur ini-iale dans 26 %). Le traitement consistait en un traitement anti-viralans 91 % patients (surtout entecavir et lamivudine), associé à uneiminution ou un arrêt des CS/IS/IM dans 46 % cas. Aucune hépatiteulminante n’est survenue. Après analyse globale des cas de ReactB,es patients étaient cliniquement asymptomatiques dans 74 % desas, tandis qu’une hépatite biologique sévère était notée dans 33 %t un décès et/ou une hépatite fulminante dans 12 %. La cinétiquee survenue des ReactB différaient selon les traitements utilisés et

e statut VHB initial, avec des ReactB plus précoces sous rituximabu cyclophosphamide et chez les patients AgHBs+/ADN du VHB+.’application d’un algorithme de prise en charge aurait pu prévenir8 % des ReactB. Deux ReactB sont survenues en dépit d’un trai-ement anti-viral préemptif adapté. Enfin, 28 patients ayant uneeactB n’aurait pas recu de traitement anti-viral pré-emptif. Chezes patients, les ReactB étaient asymptomatiques sans hépatiteans 82 % des cas.onclusion.– Cette étude fournit de nouvelles données sur leséactivations virales B chez les patients atteints de maladies auto-mmunes et de rhumatismes inflammatoires. L’utilisation d’unlgorithme de prise en charge semble efficace pour diminuer leisque de réactivation virale B.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2012.10.088

O079dentification des antigènes cibles des anticorpsnti-cellules endothéliales au cours desascularites ANCA-positives : une approcherotéomique. Régent a, H. Dib b, G. Bussone c, M. Tamby b, N. Tamas b,. Fédérici b, C. Broussard b, L. Guillevin c, L. Mouthon c

UPRES EA 4058, service de médecine interne, universitéaris-Descartes, hôpital Cochin, Paris, FranceInserm U1016, service de médecine interne, institut Cochin, Cnrsmr 8104, Paris, FranceService de médecine interne, hôpital Cochin, Paris, France

ntroduction.– Les anticorps anti-cellules endothéliales (AECA) sontréquemment détectés au cours des vascularites associées auxNCA (AAV). Les données in-vitro soutiennent un rôle pathogènees AECA mais en dehors des cibles classiques des ANCA, leurspécificités antigéniques sont inconnues.atients et méthodes.– Les sérums de 30 patients ayant une AAV12 granulomatoses avec polyangéite [GPA], neuf polyangéites

icroscopiques [MPA] et neuf syndromes de Churg-Strauss [CSS])nt été testés par pools de trois et comparés à un pool de 12 sujetsains. Nous avons utilisé une approche protéomique combinant unelectrophorèse bi-dimensionnelle à partir d’un extrait protéiquee cellules endothéliales de cordon ombilical humain (HUVEC)uivi d’un immuno-blot pour identifier les cibles antigéniques desECA. Les spots protéiques d’intérêt spécifiquement reconnus par

es patients ayant une AAV ont été identifiés par spectrométrie deasse (MALDI-TOF-TOF).

ésultats.– Les IgG sériques du pool de sujets sains reconnaissent5 spots protéiques distincts et les IgG sériques de patients ayantne AAV reconnaissent 134 ± 65 spots protéiques différents. Les

cembre 2012, Nice / La Revue de médecine interne 33S (2012) A28–A89

spots protéiques reconnus par au moins trois quarts des pools depatients ayant une GPA et deux tiers pools de patients ayant uneMPA ou un CSS et non reconnus par les sujets sains étaient aunombre de 20, sept et huit protéines, respectivement. Par ailleurs,parmi les 330 spots identifiés par au moins un pool de patientatteints d’AAV, dix spots différents étaient reconnus par au moinssix sur dix pools. Parmi ces spots, on trouve l’alpha-enolase, lalamine A/C et la protéine disulfide isomérase A3. De facon inté-ressante, l’analyse des protéines identifiées comme cible des AECAà l’aide du logiciel Ingenuity montre qu’un grand nombre de cescibles sont en lien avec le TGF-� et les voies d’activation Jun etMAPK.Conclusion.– Au cours des AAV, les AECA reconnaissent spécifique-ment des protéines impliquées dans le métabolisme glucidique,l’organisation du cytosquelette ou la présentation antigénique. Lafonction de ces anticorps reste à déterminer.

http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2012.10.089

CO080Complications infectieuses au cours du suivi despatients atteints d’artérite à cellules géantes :penser à la vaccination antigrippale etanti-pneumococciqueM. Matt , K.H. Ly , E. Liozon , G. Gondran , H. Bézanahary , S. Palat ,C. Martel , A.L. Fauchais , E. Vidal-CathalaService de médecine interne A, CHU Dupuytren, Limoges, France

Introduction.– La corticothérapie prolongée et à forte dose restele traitement de référence de l’artérite à cellules géantes (ACG).Elle s’accompagne d’une morbimortalité importante parmi les-quelles on trouve les complications infectieuses. L’incidence desces complications a été évaluée à 48 % dans l’ACG [1]. Nous avonsvoulu évaluer les caractéristiques de ces complications dans notrecohorte.Patients et méthodes.– Étude monocentrique incluant des patientsremplissant les critères de l’ACR de l’ACG. Les données cliniques,paracliniques et thérapeutiques ont été colligées prospectivementdans un cahier spécifique. Les patients ont été séparés en deuxgroupes : un groupe avec (A) et un groupe sans complicationinfectieuse (B). Les caractéristiques de ces deux groupes ont étédétaillées et comparées selon les paramètres cliniques, paracli-niques et thérapeutiques recueillis au cours du suivi.Résultats.– Nous avons étudié 373 patients avec un âge moyende 75,1 ± 7,6 ans. Le sex-ratio était à 0,59 (234 femmes). Lesinfections sont survenues chez 85 patients (22,8 %) qui ont pré-senté 100 infections. Elles étaient bactériennes dans 99 % descas. Les infections broncho-pulmonaires sont les plus fréquentes(n = 39/100) suivies des infections urinaires (n = 14) et digestives(n = 11). Elles sont toutes survenues au cours de la première annéede traitement. Nous avons objectivé une différence significativeentre les deux groupes concernant l’amaigrissement (A : 32 % contreB : 19 % ; p = 0,01) et le diabète (A : 40 % contre B : 21 % ; p = 0,008) quiétaient plus fréquent dans le groupe A. Sont corrélés à la survenued’infection en cours de traitement : les patients ayant recu des bolusde corticoïdes (A : 34 % contre B : 21 % ; p = 0,03), la posologie initialede la prednisone (A : 0, 8 mg/kg par jour contre B : 0,76 mg/kg/j ;p = 0,02) la posologie en mg/j à trois mois (A : 20,7 contre B : 18,9 ;p = 0,03) six mois (A : 15,4 contre B : 12,9 ; p = 0,003) et 12 mois (A :9,4 contre B : 7,3 ; p = 0,003). Il n’y a pas de différence entre les deuxgroupes concernant l’introduction ou non d’un traitement immu-nosuppresseur. Le décès en cours de traitement était plus fréquentdans le groupe A (n = 93) que dans le groupe B (n = 41) (A : 25 %contre B : 11 % ; p = 0,004). Parmi les 93 décès du groupe A, 15 %(n = 14) était imputable aux infections bactériennes et il s’agissait

d’une pneumopathie dans 50 % des cas (n = 7).Conclusion.– Ce travail met en exergue la part non négligeabledes complications infectieuses dans la morbimortalité des patients