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Imagerie de la plaque d’athérome

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Page 1: Imagerie de la plaque d’athérome

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u retentissement hémodynamique des lésions reste dominante parapport à l’évaluation de la plaque.a quantification par ultrasons des caractères morphologiques dea plaque, de la dynamique locale de la paroi artérielle et desonditions hémodynamiques, en particulier dans le territoire céré-rovasculaire, devrait permettre une meilleure évaluation desésions athéroscléreuses et de leur suivi évolutif, pour affiner lesrientations et les choix thérapeutiques.

oi:10.1016/j.jmv.2009.07.071

magerie de la plaque d’athérome. Rousseau a,b, V. Chabbert a,b, M.-A. Maracher a,b, R. Moreno a,b,. Baali a,b, M. Elbaz a,b

Services de radiologie et cardiologie, CHU Rangueil, Toulouse,ranceÉquipe X, Inserm U 858 I2MR, institut de médecine moléculairee Rangueil, France

ots clés : Imagerie ; Plaque d’athérome

ifférentes méthodes moins invasives que l’artériographie ont pro-ressivement pris une place prépondérante dans la prise en chargee la maladie athéromateuse, permettant d’obtenir à la fois desnformations morphologiques et fonctionnelles. Ainsi, en dehors de’échographie, les développements apportés par l’accroissement duombre de détecteurs des scanners, les progrès obtenus par lesouveaux gradients et les nouvelles séquences IRM rendent pos-ible l’amélioration de la résolution spatiale et temporelle à desegrés suffisants pour pouvoir envisager l’analyse des plaques, sansathétérisme. Des produits de contraste spécifiques, tels que lesanoparticules de fer, ultrasmall particles of iron oxyde (USPIO)euvent être capturés par les macrophages contenus dans la plaquet ainsi permettent une cartographie des lésions athéroscléreusesforte activité inflammatoire. D’autres agents de contraste spéci-ques de la fibrine ou de marqueurs de la néoangiogenèse sont à

’étude, ouvrant la voie à une imagerie moléculaire. L’utilisation duET au 18F-fluorodéoxyglucose couplé au CT ou l’IRM permet égale-ent d’apporter des informations sur le métabolisme de la plaque

t d’évaluer les effets des thérapeutiques mises en œuvre, tellesue les statines.arallèlement, d’autres méthodes invasives telles que’échographie endovasculaire, permettent une analyse pseu-ohistologique de la plaque. La thermographie et la tomographiear cohérence optique sont aussi en évaluation pour la mise envidence d’une infiltration macrophagique au sein de la chapebreuse.insi, les connaissances dans le domaine de la physiopatholo-ie de l’athérosclérose bénéficient aujourd’hui d’une meilleurebservation in vivo des aspects morphologiques des lésions. Lesonséquences sur nos choix thérapeutiques et l’évaluation des stra-égies d’investigation sont essentielles.ans cette communication, nous aborderons l’approche diagnos-ique des plaques d’athérosclérose avec les différentes modalités’imagerie invasives et non invasives en dehors de l’échographieranscutanée.

oi:10.1016/j.jmv.2009.07.072

estion des accidents ischémiques cérébraux. Larrue

Service de neurologie vasculaire, CHU Rangueil, Toulouse, France

ots clés : Athérome ; Accident vasculaire ; Traitement ;

révention

’athérome de l’aorte, des troncs supra-aortiques et des artèresérébrales est la principale cause d’infarctus cérébral et d’accidentschémique transitoire (AIT).

uavl

Rapports — Vendredi 9 octobre 2009

es 10 dernières années ont été marquées par la confirmation de’efficacité du traitement fibrinolytique intraveineux. Il s’agit dueul traitement validé de l’ischémie cérébrale aiguë.l n’est efficace que dans les 4 h 30 qui suivent l’apparition des symp-ômes et son efficacité est d’autant plus grande qu’il est administrérécocement. Les traitements endovasculaires, thrombolyse intra-rtérielle et thrombectomie, sont en plein essor, mais leur efficacitét leurs indications ne sont pas encore bien déterminées.es patients à risque immédiat d’infarctus cérébral après un AITeuvent être identifiés à partir de données cliniques simples quiermettent de calculer le score ABCD2. La prédiction du risqueeut être affinée en utilisant les données de l’IRM cérébrale et laecherche de signaux microemboliques au Doppler transcrânien.lusieurs essais cliniques contrôlés randomisés ont comparé chirur-ie et angioplastie dans le traitement des sténoses de la carotide.es essais ont montré que l’angioplastie était assortie d’un excèse risque d’accident vasculaire cérébral lors de sa réalisation. Lahirurgie reste le traitement de référence des sténoses de la caro-ide.’angioplastie des artères cérébrales est utilisée de facon crois-ante, bien qu’elle n’ait pas été validée dans cette indication, chezes patients qui présentent des récidives ischémiques malgré unraitement antithrombotique optimal.’aspirine et le clopidogrel sont les deux inhibiteurs des fonctionslaquettaires utilisés dans le cadre de la prévention secondaire. Unssai contrôlé randomisé portant sur un grand nombre de patientsmontré que l’association aspirine—dipyridamole n’est pas plus

fficace que l’aspirine ou le clopidogrel et entraîne davantage’effets indésirables. De même, l’association clopidogrel—aspirine’est pas plus efficace que le seul clopidogrel, du moins au longours. Cette association est probablement efficace à court termehez des patients à haut risque de récidive ischémique.n essai contrôlé randomisé a montré l’efficacité de l’atorvastatineans la prévention secondaire de l’infarctus cérébral malgré unxcès d’hémorragie cérébrale chez les patients traités.

oi:10.1016/j.jmv.2009.07.073

a chirurgie conventionnelle dans le traitement dea maladie athéromateuse. Chiche

Service de chirurgie vasculaire, CHU de la Pitié-Salpêtrière, Paris,rance

ots clés : Chirurgie conventionnelle ; Maladie athéromateuse

es 30 dernières années ont été marquées par un essor considéra-le des traitements endovasculaires de la maladie athéromateuse,uel que soit le territoire affecté. Avec le même souci de réduire’invasivité des actes que l’ont eu les autres disciplines chirurgi-ales, la chirurgie vasculaire, devenant progressivement en grandeartie chirurgie endovasculaire, s’est rapidement trouvée enga-ée dans une vague de mutations qui semblent être aujourd’huirréversibles. La première d’entre elles est d’ordre technologique,vec, à ce niveau, un indéniable effort des firmes pour proposern matériel endovasculaire toujours plus performant pour traiteres sténoses ou anévrysmes, pour protéger les organes cibles desigrations emboliques et pour atteindre des lésions jugées — il n’yencore pas si longtemps — inaccessibles. La deuxième est d’ordresychologique, avec depuis quelques années une appréhension dif-érente de la maladie athéromateuse, visant davantage à traiteres images, autant de fois qu’il le faut, sans forcément guérir, danse seul but d’éviter une intervention chirurgicale conventionnelle.a troisième est d’ordre éthique, avec de la part des chirurgiens

ne capacité nouvelle à tolérer des résultats imparfaits, à imposerux malades une surveillance morphologique rigoureuse et continueisant à dépister telle endofuite ou telle resténose dont on connaîta fréquence élevée, à se satisfaire de résultats issus d’études