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Imagerie hybride en lymphoscintigraphie

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Page 1: Imagerie hybride en lymphoscintigraphie

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Séances communes avec les sociétés

— le bandage multibande est supérieur au bandage monobande ;— il n’existe pas de différence entre les bandages multibandes élas-tiques ou non ;— les bas compressifs sont aussi efficaces que les bandages.Mais la lecture des différentes publications ne permet pas deconnaître les caractéristiques physiques des systèmes compres-sifs, ni la pression appliquée, en particulier pour les bandages,ni leur rigidité. En toute logique, la botte de Unna (botteau zinc) dont la pression de repos est faible ne devrait paspermettre une cicatrisation d’un ulcère veineux. Cet exempleest en contradiction avec les conclusions des différents essaisréalisés. Dans ces conditions, quelles sont les bases pourcomprendre un nouveau traitement compressif présenté par unlaboratoire ?

doi:10.1016/j.jmv.2008.12.068

Société francaise de lymphologie(mercredi 18 mars 2009 — 16 h 00 — 17 h 30)Les innovations en lymphologie

Les signes cliniques rares en lymphologieS. VignesUnité de lymphologie, centre national de référence de maladiesvasculaires rares, hôpital Cognacq-Jay, 15, rue Eugène-Millon,75015 Paris, France

Mots clés : LymphœdèmeLes lymphœdèmes sont d’origine primitive ou secondaire essen-tiellement après traitement de cancer. Dans ce dernier cas, lediagnostic est habituellement facile. Le lymphœdème primitifpeut aussi être un des éléments cliniques de syndromes malfor-matifs et/ou génétiques plus complexes. Il est donc importantde rechercher d’autres signes cliniques rares pouvant faire inté-grer le lymphœdème dans ces syndromes. Un lymphœdème desmembres inférieurs associé à une atteinte d’un ou deux membressupérieurs, du sein ou de la paroi abdominale fait évoquer desanomalies lymphatiques diffuses en particulier une maladie deWaldmann (entéropathie exsudative par lymphangiectasies diges-tives), d’autant qu’il existe des œdèmes liés à l’hypoalbuminémie.La distinction entre œdème et lymphœdème n’est pas toujoursfacile mais l’œdème apparaît plus « mou » et moins élastique quele lymphœdème. La présence d’ongles jaunes fait évoquer le syn-drome des ongles jaunes qui comprend aussi des épanchementspleuraux. La présence d’un pli de flexion plantaire fait évoquerun syndrome de Protée. Un syndrome lymphœdème—distichiasisdoit être évoqué en cas de lymphœdème familial de trans-mission autosomique dominante liée à une mutation du gèneFOXC2. Le distichiasis est défini par une rangée de cils numé-raires au niveau des glandes de meibonius. Cette anomalie doitêtre recherchée cliniquement mais aussi par l’interrogatoire carles cils peuvent avoir été enlevés chirurgicalement de nom-breuses années auparavant. Un lymphœdème congénital chez unenfant de sexe féminin, touchant les membres inférieurs, voireles 4 membres, doit faire évoquer un syndrome de Turner, recher-cher des signes cliniques associés et confirmer le diagnostic par uncaryotype.

doi:10.1016/j.jmv.2008.12.069

Échographie cutanée haute résolution : diagnosticpositif et différentiel des lymphœdèmesL. Vaillant , M. NaouriService de dermatologie, université Francois-Rabelais de Tours,CHU Trousseau, 37044 Tours cedex 1, France

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ots clés : Œdème des membres inférieurs ; Échographie cutanéeaute résolutione terme d’échographie haute résolution désigne les systèmes’imagerie ultrasonore qui permettent de différencier des struc-ures dont l’écart est inférieur à 100 �m sur l’axe du faisceaurésolution axiale) et 200 �m sur l’axe de balayage (résolutionatérale). L’échographie cutanée haute résolution est l’un desares examens, avec l’IRM, qui permet de voir l’œdème der-ique. L’objectif de cette étude était de montrer par une

nalyse prospective en insu, l’utilité de l’échographie cuta-ée dans le diagnostic étiologique des œdèmes des membresnférieurs par l’étude descriptive de leur sémiologie échogra-hique et l’évaluation des performances diagnostiques de cetxamen.outes les échographies ont été réalisées avec le Dermcup® 2020ont la fréquence centrale est de 20 MHz. Les images échogra-hiques anonymisées ont été examinées par 2 médecins selon unechelle d’interprétation préétablie. Ont été inclus 47 patients :nsuffisance veineuse 12, lymphœdème 21, lipœdème 6, insuffi-ance cardiaque 5, œdème « veinolymphatique » 3.ette étude prospective montre que l’œdème dermique est visua-

isé avec une sémiologie et une topographie différentes selon laause de l’œdème. Dans l’IVC : œdème global et souvent super-ciel (bande sous épidermique superficielle), à limite inférieureette. Dans le lymphœdème : œdème dermique global, important, àimite inférieure floue avec atteinte de la cuisse. Dans l’insuffisanceardiaque droite : œdème souvent majeur global et superficiel,limite inférieure nette. Il a été montré également l’absence

’œdème quand l’augmentation du volume du membre est due à’accumulation de graisse hypodermique (lipœdème).’échographie cutanée avait une sensibilité et une spécificité deresque 100 % pour affirmer le diagnostic de lipœdème. Dans leymphœdème, sa sensibilité était de 96 % et sa spécificité de 75 % à1 %.’échographie cutanée est très spécifique dans le diagnostic dealadie veineuse mais la sensibilité était faible de l’ordre de 40 %.

’échographie cutanée haute résolution a une utilité pour leiagnostic positif d’œdème et permet également d’affirmer en’absence d’œdème dermique devant des grosses jambes le diag-ostic de lipœdème. Elle est également très performante dans leiagnostic de lymphœdème.

oi:10.1016/j.jmv.2008.12.070

magerie hybride en lymphoscintigraphie. Baulieu a,∗, A. Maruani b, V. Eder a, L. Vaillant b

Service de médecine nucléaire et ultrasons, CHU et universitérancois-Rabelais, 37 000 Tours, FranceService de dermatologie et unité de lymphologie, CHU etniversité Francois-Rabelais, 37 000 Tours, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Lymphœdème ; Lymphoscintigraphievec la nouvelle génération de gammacaméras, dites hybrides,’acquisition simultanée des coupes tomoscintigraphiques et tomo-ensitométriques permet la fusion de l’imagerie fonctionnellecintigraphique et de l’imagerie anatomique tomodensitométrique.bjectif.— Le but de ce travail préliminaire est d’évaluer la faisa-ilité et l’apport de cette nouvelle imagerie dans l’interprétationes lymphoscintigraphies.atériels et méthodes.— Les patients explorés ont été adressésour un lymphœdème des membres inférieurs.’imagerie a été réalisée à l’aide d’une gammacaméra hybride

ymbia® T2 Siemens. L’examen a comporté une acquisition scin-igraphique classique (enregistrement dynamique de l’activité desambes, images planaires à 40 min et 4 h) suivie d’une acquisitionomoscintigraphique couplée au scanner et localisée en regard desembres inférieurs ou du bassin.
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Iatteints de lymphœdème

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es patients ayant un drainage lymphatique très réduit avec unectivité minime du réseau lymphatique n’ont pas été retenus pour’imagerie hybride.ésultats.— L’interprétation des images scintigraphiques planairesreposé sur la rapidité du drainage lymphatique, la présence et

’activité des vaisseaux et ganglions lymphatiques ainsi que sur’activité éventuelle des tissus mous.es coupes tomoscintigraphiques couplées aux coupes tomo-ensitométriques ont permis, en comparaison avec les imagescintigraphiques planaires, de mieux visualiser les voies lympha-iques, de mieux apprécier leur calibre et leur siège superficiel ourofond, de mieux comprendre la signification de l’activité der-ique (collatérales lymphatiques ou exsudation de lymphe), deieux identifier les ganglions poplités et ilio-inguinaux, de mettre

n évidence des ganglions présents en scanner et non fixants encintigraphie.ar ailleurs, l’aspect des tissus mous sur les coupes tomodensito-étriques a apporté des arguments supplémentaires sur l’origine

ymphatique de l’œdème.onclusion.— Les données de l’imagerie lymphoscintigraphiqueybride complètent les informations de l’imagerie scintigra-hique planaire conventionnelle. Elles devraient permettre derogresser dans la compréhension et la prise en charge desymphœdèmes.on apport diagnostique doit être évalué sur un plus grand nombree patients.

oi:10.1016/j.jmv.2008.12.071

ouvelle classification clinicofonctionnelle desymphœdèmes des membres inférieurs.-P. Pecking a,b, R.V. Cluzan b

Service de médecine nucléaire, centre René-Huguenin, 92210aint-Cloud, FranceSociété francaise de lymphologie

ots clés : Lymphœdème ; Lymphoscintigraphie ; Membresnférieursa lymphoscintigraphie est un examen fonctionnel du systèmeymphatique largement répandu pour confirmer le diagnostic desymphœdèmes des membres inférieurs mais son résultat n’entreas dans les critères retenus pour la classification recommandéear l’International Society of Lymphology.bjectifs.— Le but de ce travail a été de rechercher comment les

ésultats de la lymphoscintigraphie avec ou sans fusion à l’imagerienatomique conventionnelle pouvait apporter des informations sup-lémentaires permettant d’affiner une classification exclusivementlinique en classification clinicofonctionnelle.atériels et méthodes.— Nous avons repris les examens de328 patients (âge compris entre 23 et 78 ans) adressés avec uniagnostic clinique de lymphœdème et indemnes de pathologieeineuse associée. Tous ces patients, classés selon les recomman-ations de la société internationale de lymphologie, ont été suivisar un clinicien spécialisé en lymphologie pendant un minimum deans. La lymphoscintigraphie a été réalisée par injection bilaté-

ale et symétrique dans le premier espace interdigital de chaqueied de 0,2 ml de nanocolloïdes d’albumine marqués au techné-ium 99 m. Les images ont été réalisées 60 min après l’injection. Il’agissait d’une détection en corps entier associée pour les patientsrésentant un grade clinique faible à une tomographie SPET/TDMermettant d’obtenir des images anatomiques et fonctionnellesusionnées.ésultats.— Les constatations cliniques et les résultats de la lym-

hoscintigraphie n’étaient que rarement en totale concordance.ne classification spécifique lymphoscintigraphique a été établieuis corrélée à la classification clinique et à l’évolution des patientsui ont tous recu le même traitement physique standardisé. Laonfrontation clinicofonctionnelle a entraîné la proposition d’une

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Séances communes avec les sociétés

ouvelle méthode pour grader les lymphœdèmes des membresnférieurs, particulièrement pour les patients porteurs de petitsymphœdèmes dont la présentation clinique est similaire mais leserturbations fonctionnelles à la lymphoscintigraphie souvent dif-érentes.onclusion.— La lymphoscintigraphie se confirme comme un outil

mportant en lymphologie. Son association avec l’évaluation cli-ique permet une nouvelle méthode de classification basée surelle du TNM utilisée en cancérologie. Elle permet de repérer lesatients qui auront une évolution favorable de ceux qui aurontn risque élevé d’échec au traitement physique standard, patientsour lesquels d’autres protocoles thérapeutiques peuvent légitime-ent être proposés.

oi:10.1016/j.jmv.2008.12.072

es nouvelles techniques mécaniques duraitement des lymphœdèmes (en dehors de laressothérapie) sont-elles utiles ?

. GousséUnité de lymphologie, polyclinique Bordeaux—Nord Aquitaine,3 000 Bordeaux, France

ots clés : Lymphœdème ; Traitement mécaniquebjectifs.— Le système lymphatique doit réaliser un travail parnité de temps, c’est la charge lymphatique. La capacité fonc-ionnelle lymphatique assure ce même travail. Le lymphœdèmeecondaire fait suite à une agression du système lymphatique ete traitement de cet œdème est souvent long et difficile.a physiothérapie décongestive complexe reste la technique dehoix dans le traitement du lymphœdème secondaire. Néanmoins,l existe en dehors de la pressothérapie intermittente un certainombre de moyens mécaniques plus ou moins connus des physio-hérapeutes. Qu’en est-il exactement ? Systèmes adjuvants pourertains, véritables uniques appareils de soins pour d’autres, cesppareils méritent d’être étudiés afin d’en évaluer le bénéfice poures patients.atériel et méthode.— L’étude a consisté à recenser le plus grandombre d’appareils pourvus d’un système mécanique particulierouvant contribuer au traitement du lymphœdème.lle s’est également attachée à analyser le mécanisme d’action ete fonctionnement de ces techniques mécanisées, parfois même enestant les appareils mis à disposition par les constructeurs, dansn but d’objectivité.nfin, il a été nécessaire de recenser l’ensemble des étudesubliées, certaines réalisées par les fabricants ayant fait l’objet’une analyse critique du fait de leurs publications officielles.our répondre à la question posée, il a été nécessaire de recenseres études et parfois même d’exploiter les appareils prêtés pour envoir une approche plus objective.onclusion.— À ce jour, il existe très peu d’appareils qui ont faitreuve d’une efficacité certaine dans le traitement du lymphœ-ème. Les indications, établies par les fabricants, sont parfoisombreuses. Néanmoins, il reste encore à démontrer, au travers’études, l’utilité réelle de ces appareils pour pouvoir les valideromme moyens thérapeutiques exclusifs ou complémentaires danse traitement du lymphœdème.

oi:10.1016/j.jmv.2008.12.073

mpact des médias sur l’information des patients

. Alliot Launois a, P.-H. Carpentier b

Service de médecine physique et de réadaptation, CHU deitié-Salpêtrière, 75013 Paris, FranceService de médecine vasculaire, CHU de Grenoble, 38043renoble cedex 09, France