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e mercure est un m&al iourd auque! on ne connaif aucune ion&an physiologique et’que ? liS?s, /‘on consid&e comme le m&al &&‘ ind radioactifl le plus ioxique. Parmi ses e#ets t&q le r&e qu’ iljouerait dans ies maladies cwdkwasw lakes est d’autant pius int6remant q&i s”aocum tik? dans (a chair des poissons dont par &&a on I ww ies m&rites du fait des effefs bdn&ques ti& a&es gras om&a-3. (e&&.&a &&&:+,& On retrouve giobaiement b mercure dans i&a- ~a~~,:~aj~~~~~~ nisme humain sous trois iormes : &&&&& &,&&#& ~~~~,~~~~~~~ I. mercure m$Wique comme celui que Yen WJU &er ce;&&& j&j&&~ vait dans les I”hermom&res mgdkaux au&wrd%ui V&&s ~~‘~~~~~~~~~~~ inferdifs ; 2. mercure orgenique que /‘on retrouw sous forme de m&hylmercure dans la chair des pois@~ ; ie mercure organique est cinquante fois pks k&tie - Y-*7.~w - ‘b’ que ie p&&dent ; ~~~~~~~~al~~, &#t ,Q(& ~~~$&&A Pa 3. mercure inorgenique qui est partiefdement .+liminGdans les ur!nes contrairemenf au mer&e $&@& $ &j organique. ~~~~~~~~~~~ Iv\IvI L’ intoxical’ ion par le mercure est le plus souvenl chrd- ug sus&@f+X& An nique et rarement aigod. a~~~~b~, d* On peut lire dans un &cent num&o du P&QV England Journal of Medicine deux publications sur le th&&e des effets toxiques du mercure sur le cceuc la pre- mibre donne les rkwltats d’une &ude cas-t&mt effect&e dans 8 pays europeens et en lst&Y q confirme d’une part i’associaiion dire& de /a concentration en mercure dans les ong&a au ris,qtie d’ infarctus du mvecarde ef d’autre oafi we C&Z tion inverse de & concentration en’acid6 docos a- - I bes flux migratoires provoques par l’attrait des pays riches sur des populations desheritees ne sont pas sans influence sur I’epidemio- logic des maladies infectieuses et en particulier de la tuberculose. Aux &ats-Unis, la moitie des cas de tuberculose sont observes chez des patients nes a V&ranger alors qu’ ils representent a peine 1Cl O/o de la population. Qn attribue ces cas de tuberculose A ia reactivation de formes latentes de tuberculose importees par ces migrants et les autorites sanitaires americaines se sont attach&s a rationaliser ia poiitique de i’ immigration afin de detecter et traiter la tubectilose !atente chez les migrants‘ Dans ce but, un modele d’analyse de decision, s’appuyani sur une 16 cohorte hypothetique constituee a partir des dossiers d’ immigration de I’annee 2000, a ete Blabore. Ce modele a pris en compte les spe- cificites de I’ infection tubercu- lewse dans les pays d’origine et a permis d’etudier l’efficacite et la rentabilite de quatre strategies possibles : - absencta d’ initiative - detection par test dutane suivie chez les sujets positifs d’un traite- ment par I’ isoniazide, - detection par test cutane suivie chez les sujets positifs d’un traite- ment par la rifampicine, - detection par test cutane suivie chez les sujets positifs d’un traite- ment par la rifampicine associee au pyrazinamide. Cette strategie de detection sys- tematique de la tuberculose latente, suivie en cas de positivite par un traitement approprie, s’est rev&e t&s interessante tant sur le plan sanitaire que sur le plan Bco- nomique ; elle a ete etudiee en fonction des differentes regions d’origine des immigrants et a abouti a des strategies adapt&es. Ce travail a permis a ses auteurs d’estimer qu’une telle strategie - qu’ ils recommandent - suivie pen- dant une an&e pourrait permettre d’eviter la survenue de 9 000 a 10 000 cas de tuberculose et de faire une economic de I’ordre de 75 millions de dollars. Pour tenir compte de la prevalence relativement elevee de la resistance a I’ isoniazide au Vietnam, en Haiti et aux Philippines, ils conseillent d’utiliser preferentiellement un trai- tement a base de rifampicine chez les sujets en provenance de ces regions. II est evident que les hats-Unis ne sont pas le seul pays concerne et que tous les pays riches sont confront&s a des problemes du meme ordre alors qu’en ce debut du 21 e siecle on assiste a une glo- balisation des maladies infec- tieuses et que j’eradication de ia tubercuiose n&es&era de la part de ces pays qu’ ils regardent au- dela de leurs frontieres et prennent en compte les grandes disparites de la tuberculose a travers le monde. K. Khan et ai., N. Engi. i. Med. 347 f5!52/02) 2850-l 859 e temps de prothrombine (TP) etait jusqu’$ present consi- d&e comme ie par-am&e le plus representatif de la sever& dune intoxication volontaire au parace- tamol. Mais son antidote, la N ace tylcysteine, semble en modifier ie taux et rendrait toute interpretation delicate. Cintoxication au paracetamol est la cause la plus frequente d’ insuffi- sance hepatique aiguii; aux Fktats- Unis, au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves. La quantite ingeree, le delai de prise en charge, les col~ce~trations plas- matiques, la prise concomitante d’alcool ou d’autres msdicaments et le fait d’etre a jeun sent autant de facteurs predictifs de la s&&rite de I’atteinte hepatique. Certains patients iront m&me jusqu’a i’he- patite fuiminante avec un taux de morbid& de 70 Yo. L’ac&yylcyst&ne est le seul antidote connu, elte res- taure le pool hepatique de giutha- tion qui est effondre lors dune intoxication au parac&mol. Elle est administree ie plus rapidement possible et permet ainsi de r&duire les lesions hepatiques. II est sssen- tiei de disposer de wit&es fiables permettant de p&dire la necessite dune transplantation et i’evolution, favorable ou non, dune hepatite ful- minante. Une etude publiee dans le Lancet montre que le TP ne serait pas aussi fiable que l’on pensait. Le TP a ainsi ete mesure chez 87 patients ayant une intoxication aigue au paracetamol sans atteinte hepatique (bilan hepato-biliaire normal) avant et apres traitement par acetylcysteine. Les ualeurs de base a l’hospitalisation etaient de 95 % et huit heures apres !a mise Revue Franpise des Lahoratoires, f6vrier 2003, N” 350

Immigration et tuberculose latente

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Page 1: Immigration et tuberculose latente

e mercure est un m&al iourd auque! on ne connaif aucune ion&an physiologique et’que

? liS?s,

/‘on consid&e comme le m&al &&‘ind radioactifl le plus ioxique. Parmi ses e#ets t&q le r&e qu’iljouerait dans ies maladies cwdkwasw lakes est d’autant pius int6remant q&i s”aocum tik? dans (a chair des poissons dont par &&a on I ww ies m&rites du fait des effefs bdn&ques ti& a&es gras om&a-3. (e&&.&a &&&:+,&

On retrouve giobaiement b mercure dans i&a- ~a~~,:~aj~~~~~~

nisme humain sous trois iormes : &&&&& &,&&#& ~~~~,~~~~~~~ I. mercure m$Wique comme celui que Yen WJU &er ce;&&& j&j&&~

vait dans les I”hermom&res mgdkaux au&wrd%ui V&&s ~~‘~~~~~~~~~~~

inferdifs ; 2. mercure orgenique que /‘on retrouw sous forme de m&hylmercure dans la chair des pois@~ ; ie mercure organique est cinquante fois pks k&tie ‘- Y-*7.~w - ‘b’ que ie p&&dent ;

~~~~~~~~al~~, &#t ,Q(& ~~~$&&A Pa

3. mercure inorgenique qui est partiefdement .+liminG dans les ur!nes contrairemenf au mer&e

$&@& $ &j

organique.

~~~~~~~~~~~ Iv\IvI

L’intoxical’ion par le mercure est le plus souvenl chrd- ug sus&@f+X& An

nique et rarement aigod. a~~~~b~, d*

On peut lire dans un &cent num&o du P&QV England Journal of Medicine deux publications sur le th&&e des effets toxiques du mercure sur le cceuc la pre- mibre donne les rkwltats d’une &ude cas-t&mt effect&e dans 8 pays europeens et en lst&Y q confirme d’une part i’associaiion dire& de /a concentration en mercure dans les ong&a au ris,qtie d’infarctus du mvecarde ef d’autre oafi we C&Z tion inverse de & concentration en’acid6 docos a-

-

I bes flux migratoires provoques

par l’attrait des pays riches sur des populations desheritees ne sont

pas sans influence sur I’epidemio-

logic des maladies infectieuses et

en particulier de la tuberculose. Aux

&ats-Unis, la moitie des cas de

tuberculose sont observes chez

des patients nes a V&ranger alors

qu’ils representent a peine 1 Cl O/o

de la population. Qn attribue ces

cas de tuberculose A ia reactivation

de formes latentes de tuberculose importees par ces migrants et les autorites sanitaires americaines

se sont attach&s a rationaliser ia

poiitique de i’immigration afin de

detecter et traiter la tubectilose

!atente chez les migrants‘

Dans ce but, un modele d’analyse

de decision, s’appuyani sur une

16

cohorte hypothetique constituee a

partir des dossiers d’immigration

de I’annee 2000, a ete Blabore. Ce modele a pris en compte les spe-

cificites de I’infection tubercu-

lewse dans les pays d’origine et a

permis d’etudier l’efficacite et la

rentabilite de quatre strategies

possibles : - absencta d’initiative

- detection par test dutane suivie

chez les sujets positifs d’un traite-

ment par I’isoniazide,

- detection par test cutane suivie

chez les sujets positifs d’un traite- ment par la rifampicine,

- detection par test cutane suivie

chez les sujets positifs d’un traite- ment par la rifampicine associee au

pyrazinamide. Cette strategie de detection sys-

tematique de la tuberculose

latente, suivie en cas de positivite

par un traitement approprie, s’est

rev&e t&s interessante tant sur le

plan sanitaire que sur le plan Bco-

nomique ; elle a ete etudiee en

fonction des differentes regions

d’origine des immigrants et a

abouti a des strategies adapt&es.

Ce travail a permis a ses auteurs

d’estimer qu’une telle strategie - qu’ils recommandent - suivie pen- dant une an&e pourrait permettre

d’eviter la survenue de 9 000 a

10 000 cas de tuberculose et de

faire une economic de I’ordre de 75 millions de dollars.

Pour tenir compte de la prevalence

relativement elevee de la resistance a I’isoniazide au Vietnam, en Haiti

et aux Philippines, ils conseillent

d’utiliser preferentiellement un trai-

tement a base de rifampicine chez les sujets en provenance de ces regions.

II est evident que les hats-Unis ne

sont pas le seul pays concerne et

que tous les pays riches sont

confront&s a des problemes du

meme ordre alors qu’en ce debut

du 21 e siecle on assiste a une glo-

balisation des maladies infec- tieuses et que j’eradication de ia tubercuiose n&es&era de la part de ces pays qu’ils regardent au- dela de leurs frontieres et prennent en compte les grandes disparites de la tuberculose a travers le

monde.

K. Khan et ai.,

N. Engi. i. Med. 347 f5!52/02)

2850-l 859

e temps de prothrombine (TP) etait jusqu’$ present consi- d&e comme ie par-am&e le plus representatif de la sever& dune intoxication volontaire au parace- tamol. Mais son antidote, la N ace tylcysteine, semble en modifier ie taux et rendrait toute interpretation delicate. Cintoxication au paracetamol est la cause la plus frequente d’insuffi- sance hepatique aiguii; aux Fktats- Unis, au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves. La quantite ingeree, le delai de prise en charge, les col~ce~trations plas- matiques, la prise concomitante d’alcool ou d’autres msdicaments et le fait d’etre a jeun sent autant de facteurs predictifs de la s&&rite de I’atteinte hepatique. Certains patients iront m&me jusqu’a i’he- patite fuiminante avec un taux de morbid& de 70 Yo. L’ac&yylcyst&ne est le seul antidote connu, elte res- taure le pool hepatique de giutha- tion qui est effondre lors dune intoxication au parac&mol. Elle est administree ie plus rapidement possible et permet ainsi de r&duire les lesions hepatiques. II est sssen- tiei de disposer de wit&es fiables permettant de p&dire la necessite dune transplantation et i’evolution, favorable ou non, dune hepatite ful- minante. Une etude publiee dans le Lancet montre que le TP ne serait pas aussi fiable que l’on pensait. Le TP a ainsi ete mesure chez 87 patients ayant une intoxication aigue au paracetamol sans atteinte hepatique (bilan hepato-biliaire

normal) avant et apres traitement par acetylcysteine. Les ualeurs de base a l’hospitalisation etaient de 95 % et huit heures apres !a mise

Revue Franpise des Lahoratoires, f6vrier 2003, N” 350