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Journal des Maladies Vasculaires (2013) 38, 229—230 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com 47 E CONGRÈS DU COLLÈGE FRANC ¸AIS DE PATHOLOGIE VASCULAIRE Inauguration du 47 e Congrès du Collège franc ¸ais de pathologie vasculaire — Mercredi 20 mars 2013 Inauguration of the French College of Vascular Disease 47th Congress — Wednesday March 20, 2013 P. Priollet Président du Collège franc ¸ais de pathologie vasculaire, 18, rue de l’Université, 75007 Paris, France L’inauguration d’un Congrès du Collège franc ¸ais de patho- logie vasculaire (CFPV) répond, du moins jusqu’à présent, à un rite précis. D’abord, commencer à l’heure dans un amphithéâtre, le grand, qui frémit mais dont on sent bien à 8 h 45 qu’il hésite encore à se remplir. C’est ensuite le plaisir de se retrouver et de souligner à une époque placée sous le Adresse e-mail : [email protected] signe de l’obsolescence, la capacité du Congrès du CFPV à résister au temps qui passe. Déjà la 47 e édition ! C’est surtout un message de remerciements et d’amitié à celui qui a accepté d’assumer et d’assurer la présidence du Congrès. Cette année, Jean-Louis Guilmot. Jean-Louis nous accompagnera tout au long de ce Congrès avec pour lui, deux temps forts au cours desquels, quel que soit le nécessaire formalisme de nos organisations, les pré- sidents de Congrès ont beaucoup plus de liberté de ton et d’action qu’ils ne l’imaginent parfois. Ces deux temps forts sont donc le discours du président de ce soir qui sera suivi de la Conférence de Frédéric Mitterrand sur la médecine et le cinéma puis, vendredi, la séance du Président que Jean-Louis a souhaité intituler : « La médecine vasculaire : un métier spécifique, une spécialité incontournable ». Je n’ai pas eu la malice de demander à Jean-Louis s’il fallait finir ce titre par un point, le point de l’affirmation, ou par un point d’interrogation. Nous en saurons davantage après ce rendez-vous de vendredi. Ce 47 e Congrès n’est pas un congrès de crise mais pour- tant bien un congrès dans la crise. La notion de crise économique n’est pas une découverte pour les médecins. L’hôpital est en crise aussi loin que nos regards se portent et la médecine libérale est depuis longtemps malmenée et bousculée avec pour résultats un pourcentage de plus en plus faible, année après année, de jeunes médecins qui choisissent l’exercice libéral. 0398-0499/$ – see front matter http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.05.004

Inauguration du 47e Congrès du Collège français de pathologie vasculaire – Mercredi 20 mars 2013

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Journal des Maladies Vasculaires (2013) 38, 229—230

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

47E CONGRÈS DU COLLÈGE FRANCAIS DE PATHOLOGIE VASCULAIRE

Inauguration du 47e Congrès du Collège francais depathologie vasculaire — Mercredi 20 mars 2013Inauguration of the French College of Vascular Disease 47th Congress —Wednesday March 20, 2013

P. Priollet

Président du Collège francais de pathologie vasculaire, 18, rue de l’Université, 75007 Paris, France

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L’inauguration d’un Congrès du Collège francais de patho-logie vasculaire (CFPV) répond, du moins jusqu’à présent,à un rite précis. D’abord, commencer à l’heure dans un

amphithéâtre, le grand, qui frémit mais dont on sent bien à8 h 45 qu’il hésite encore à se remplir. C’est ensuite le plaisirde se retrouver et de souligner à une époque placée sous le

Adresse e-mail : [email protected]

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0398-0499/$ – see front matterhttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.05.004

igne de l’obsolescence, la capacité du Congrès du CFPV àésister au temps qui passe. Déjà la 47e édition !

C’est surtout un message de remerciements et d’amitiécelui qui a accepté d’assumer et d’assurer la présidence

u Congrès. Cette année, Jean-Louis Guilmot.Jean-Louis nous accompagnera tout au long de ce Congrès

vec pour lui, deux temps forts au cours desquels, quel queoit le nécessaire formalisme de nos organisations, les pré-idents de Congrès ont beaucoup plus de liberté de ton et’action qu’ils ne l’imaginent parfois. Ces deux temps fortsont donc le discours du président de ce soir qui sera suivie la Conférence de Frédéric Mitterrand sur la médecinet le cinéma puis, vendredi, la séance du Président queean-Louis a souhaité intituler : « La médecine vasculaire :n métier spécifique, une spécialité incontournable ». Je’ai pas eu la malice de demander à Jean-Louis s’il fallaitnir ce titre par un point, le point de l’affirmation, ou parn point d’interrogation. Nous en saurons davantage aprèse rendez-vous de vendredi.

Ce 47e Congrès n’est pas un congrès de crise mais pour-ant bien un congrès dans la crise.

La notion de crise économique n’est pas une découverteour les médecins. L’hôpital est en crise aussi loin que

os regards se portent et la médecine libérale est depuisongtemps malmenée et bousculée avec pour résultats unourcentage de plus en plus faible, année après année, deeunes médecins qui choisissent l’exercice libéral.
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Résister à la crise pour le CFPV :

c’est ne pas quitter les locaux de la Maison de la chimie auseul motif que les coûts pourraient s’en trouver réduits ;c’est maintenir le même niveau de prestation au cours duCongrès ;c’est garantir la gratuité du Congrès pour nos membres ;c’est ne pas renoncer aux soirées qui participent à laconvivialité de ce Congrès ;c’est travailler avec nos partenaires de l’industrie phar-maceutique et avec notre agence de communication enconfiance et dans le respect de nos valeurs ;c’est continuer de participer à de beaux projets trans-versaux avec les sociétés filiales du Collège. C’est ainsique cette année, avec la Société francaise de microcir-culation, la Société francaise de médecine vasculaire etle Collège des enseignants de médecine vasculaire, nousremettrons à nos membres ce magnifique atlas de capilla-roscopie qui montre bien la capacité des spécialistes desmaladies vasculaires à mener des actions collectives.

Le CFPV a choisi une fois pour toute de ne pas choisirntre tradition et innovation mais bien de considérer que’une et l’autre sont indissociables. Le programme du 47e

ongrès veut en témoigner. Il est le résultat du travailccompli pendant une année par le Bureau du Collège et

on Conseil scientifique, les représentants des sociétése médecine, de chirurgie, de biologie et de radiologieasculaires, celles et ceux qui ont accepté d’organiser,e présider, de modérer, d’intervenir lors des différentes

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P. Priollet

essions scientifique, travail synthétisé à la Maison de’angiologie autour de Francoise Staub.

Ce travail permet aujourd’hui de vous proposer un pro-ramme dense et diversifié dont nous espérons que vouspprécierez le haut niveau scientifique.

Parmi les nouveautés de ce 47e Congrès, une journéehématique consacrée pour la première fois à la scléroder-ie systémique et aux acrosyndromes, journée évidemmentédiée à Michel Vayssairat, évidemment tournée vers laédecine du futur et pour la première fois également au

ours de cette séance, une labellisation « développementrofessionnel continu ». Le CFPV entend bien jouer dansa mise en place de ce dispositif bien francais donc bienompliqué le rôle qui doit être le sien.

Cette année, comme par le passé, nos orateurs se sou-iendront que le CFPV a un organe d’expression, le Journales maladies vasculaires. Le JMV a résisté en 2012 à laaisse généralement constatée de la diffusion papier et au sa diffusion électronique bondir. C’est une bonne raison’accueillir pour analyse de nouveaux articles originaux etotamment ceux qui pourraient être issus des communica-ions faites au congrès.

Finalement déclarer ouvert le 47e Congrès du CFPV, c’estimplement dire merci à toutes celles et tous ceux qui nousnt aidés et formuler le souhait que vous toutes et vous toust particulièrement les plus jeunes d’entre nous trouvent

ans ce Congrès un espace de connaissances, d’échanges ete convivialité qui leur donne l’envie de nous rejoindre ete venir grossir les rangs des spécialistes des maladies vas-ulaires : ce serait une bonne action pour la Santé publique.