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Résumés des communications S315 139, avenue de Wagram, 75017 Paris, France Auteur correspondant. Le but de cette étude était, au vu des résultats du traitement des récidives locales (RL) d’ostéosarcomes des membres, de proposer les modalités susceptibles d’en améliorer le pronostic. De 1987 à 2001, 388 patients ont été traités de fac ¸on conservatrice selon les protocoles OS 87 et 0S 94 de la SFCE pour un ostéosarcome non métastatique. Parmi ceux ci, 36 (9,2 %) ont récidivé localement. L’âge lors de la RL était de 9à 23ans (moy. 15,6) et la récidive s’est produite de 3 à 94 mois après le traitement initial. La RL était iso- lée chez 17 patients, associée à des métastases 13 fois et chez six patients la RL est apparue après une première poussée métasta- tique. Le traitement de la RL a été une amputation ou une désarticula- tion dans 24 cas, un deuxième traitement conservateur 4 fois, une irradiation deux fois et dans 6 cas les patients n’ont pas eu de trai- tement local du fait de leur évolutivité. Une chimiothérapie a été associée chez 23 patients. Résultats.— La probabilité de récidive locale était plus importante en cas de mauvaise réponse à la chimiothérapie initiale (p < 0,01). Le recueil des données n’a pas permis de retrouver le rôle des marges de résection. Âge, type histologique, sexe, protocole, localisation, taille tumorale et fracture pathologique n’ont pas eu d’influence. Au dernier recul, 4,4 ans (1 mois—16 ans) après la RL, 16 patients étaient vivants et 20 décédés. La probabilité de survie à 5 ans après RL était de 44%. L’existence de métastases lors de la RL était le seul facteur pronostique (p < 0,01). La survie était de 66 ± 12% à 5 ans chez les patients non métastatiques contre 20,7 ± 10 %. Il y a eu une tendance à de meilleures survies en cas de désarticulation (p = 0,2). Quatre patients ont fait plusieurs récidives locales et deux patients ont eu une récidive dans un moignon d’amputation alors qu’ils n’avaient pas été désarticulés. Conclusion.— Les données d’OS87 et OS94 n’ont pas permis de tirer toutes les conclusions attendues comme le rôle des marges sur la survenue de RL. La survenue de métastases est un facteur de mauvais pronostic en cas de récidive locale. La désarticulation au-dessus du segment atteint par la RL paraît le traitement local donnant les meilleures chances de contrôle local en cas de réci- dive locale d’un ostéosarcome, notamment chez les patients non métastatiques. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.187 196 Histiocytose langerhansienne — évaluation des lésions osseuses — étude rétrospective d’une série monocentrique de 90 cas pédiatriques Alexandre Journé , Alexandre Journé , Stéphanie Pannier , Christophe Glorion , Laurence Brugières 13, avenue Boudon, 75016 Paris, France Mots clés : Histiocytose à cellules de Langerhans ; Lésions osseuses ; Chimiothérapie ; Biopsie curetage Auteur correspondant. Introduction.— L’histiocytose à cellules de Langerhans (HCL) est une affection rare caractérisée par une grande variabilité clinique et pronostique. Elle peut atteindre tous les organes. L’atteinte osseuse est quasi-constante et la connaissance de ses particulari- tés en termes de localisation, de traitement et de pronostic est indispensable pour sa prise en charge orthopédique. Originalité.— Les séries publiées dans la littérature internationale rapportent un faible nombre de cas. Notre étude rapporte une série monocentrique de 90 cas avec une analyse des signes de découverte, des localisations osseuses et de leur traitement. Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 90 cas d’HCL accompagnée d’une revue de la littérature internationale. Les cri- tères d’analyse sont : l’âge, le sexe, le groupe d’histiocytose, les signes de découverte, les examens d’imagerie effectués, la vitesse de sédimentation, les localisations osseuses, les différents traite- ments et la durée de guérison des lésions. Résultats.— L’étude comporte 54 garc ¸ons et 36filles. L’âge moyen au diagnostic est de 5 ans et 10 mois (4 mois—14 ans). Soixante et un sont du groupe 1, 17 du groupe 2 et 12 du groupe 3. Au total, 60 % des patients ont eu pour signe de découverte des symp- tômes douloureux ; 80 % des patients ont eu une scintigraphie et la sensibilité de celle-ci est de 55 % ; 33 % des patients ont une VS augmentée ; 80 % des patients ont été biopsiés. Nous avons dénom- bré 190 lésions osseuses. Le groupe 1 a présenté 95 % de rémission complète. Le groupe 2 a présenté 8 séquelles. Moins de 50 % des patients du groupe 3 ont présenté une rémission complète. Aucune lésion osseuse n’a été irradiée. La durée moyenne de guérison des lésions osseuses avec un traitement chirurgical est de 7,6 mois. La durée moyenne de guérison des patients ayant nécessité un traite- ment médical et chirurgical est de 18,8 mois. Aucun décès n’a été recensé. Discussion.— Notre série rapporte un grand nombre de cas, elle expose les résultats obtenus par une attitude thérapeutique basée sur l’utilisation du classement en groupe de « histiocyte society ». Le traitement chirurgical repose sur la biopsie curetage. Le traite- ment médical est basé sur la chimiothérapie LCH3. L’injection de corticoïdes et la radiothérapie n’ont pas été utilisés dans la série. La durée de guérison des lésions osseuses est comparable aux données de la littérature. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.188 197 Indicateurs de sécurité lors d’une thermocoagulation par radiofréquence à proximité d’une structure nerveuse. Une étude expérimentale Ismat Ghanem , Joseph Maarrawi , Sandra Maarrawi , Elie Samaha Hôpital Hôtel-Dieu de France, boulevard Alfred-Naccache, 961 Beyrouth, Liban Auteur correspondant. Introduction.— La radiofréquence (RF) est une technique mini- invasive souvent utilisée par voie percutanée dans le traitement de plusieurs maladies telles que la spasticité, la douleur et les tumeurs primaires et secondaires en particulier l’ostéome ostéoide. Le but de ce travail était d’évaluer le seuil de réponse motrice (SRM) comme indicateur indirect de la proximité d’une structure nerveuse à l’électrode de radiofréquence, et d’évaluer les effets délétères de cette dernière à distances variables d’une structure nerveuse. Méthodes.— Une thermocoagulation par RF a été utilisée à proxi- mité de la racine L5 droite de 102 rats Sprague-Dawley (côté gauche utilisé comme témoin). La RF a été appliquée pendant 2 minutes à 80 C à 0, 2, 4, 5, 6 mm de la racine L5 et après interposition d’un os cortical très fin (infra-millimétrique). Le SRM à 0, 2, 4, 5 et 6 mm de la racine nerveuse a été enregistré avant et après application de RF aux premier et septième jours. Les effets de la RF sur le SRM ont été analysés et la lésion nerveuse produite par la RF a été étudiée histologiquement. Résultats.— Il existe une corrélation significative entre le SRM et la proximité de la racine L5 à l’électrode de radiofréquence, avec un seuil < 0,5 V quand l’électrode est en contact direct avec la racine e > 2,5 V quand la distance entre les deux est > 5 mm. Les anoma- lies électriques et histologiques sont plus prononcées à 0 mm avec aggravation au 7 e jour. À 2 et 4 mm, la RF produit des anomalies électriques et histologiques moins sévères aux jours 0 et 7 avec amé- lioration évidente au 7 e jour. À 5mm, les anomalies sont minimes à j0 et totalement réversibles à j7. À 6 mm ou en cas d’interposition

Indicateurs de sécurité lors d’une thermocoagulation par radiofréquence à proximité d’une structure nerveuse. Une étude expérimentale

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Page 1: Indicateurs de sécurité lors d’une thermocoagulation par radiofréquence à proximité d’une structure nerveuse. Une étude expérimentale

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∗Auteur correspondant.Le but de cette étude était, au vu des résultats du traitement desrécidives locales (RL) d’ostéosarcomes des membres, de proposerles modalités susceptibles d’en améliorer le pronostic.De 1987 à 2001, 388 patients ont été traités de facon conservatriceselon les protocoles OS 87 et 0S 94 de la SFCE pour un ostéosarcomenon métastatique. Parmi ceux ci, 36 (9,2 %) ont récidivé localement.L’âge lors de la RL était de 9 à 23 ans (moy. 15,6) et la récidive s’estproduite de 3 à 94 mois après le traitement initial. La RL était iso-lée chez 17 patients, associée à des métastases 13 fois et chez sixpatients la RL est apparue après une première poussée métasta-tique.Le traitement de la RL a été une amputation ou une désarticula-tion dans 24 cas, un deuxième traitement conservateur 4 fois, uneirradiation deux fois et dans 6 cas les patients n’ont pas eu de trai-tement local du fait de leur évolutivité. Une chimiothérapie a étéassociée chez 23 patients.Résultats.— La probabilité de récidive locale était plus importanteen cas de mauvaise réponse à la chimiothérapie initiale (p < 0,01). Lerecueil des données n’a pas permis de retrouver le rôle des margesde résection. Âge, type histologique, sexe, protocole, localisation,taille tumorale et fracture pathologique n’ont pas eu d’influence.Au dernier recul, 4,4 ans (1 mois—16 ans) après la RL, 16 patientsétaient vivants et 20 décédés. La probabilité de survie à 5 ans aprèsRL était de 44 %. L’existence de métastases lors de la RL était leseul facteur pronostique (p < 0,01). La survie était de 66 ± 12 % à5 ans chez les patients non métastatiques contre 20,7 ± 10 %. Il y aeu une tendance à de meilleures survies en cas de désarticulation(p = 0,2). Quatre patients ont fait plusieurs récidives locales et deuxpatients ont eu une récidive dans un moignon d’amputation alorsqu’ils n’avaient pas été désarticulés.Conclusion.— Les données d’OS87 et OS94 n’ont pas permis de tirertoutes les conclusions attendues comme le rôle des marges surla survenue de RL. La survenue de métastases est un facteur demauvais pronostic en cas de récidive locale. La désarticulationau-dessus du segment atteint par la RL paraît le traitement localdonnant les meilleures chances de contrôle local en cas de réci-dive locale d’un ostéosarcome, notamment chez les patients nonmétastatiques.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.187

196Histiocytose langerhansienne — évaluation deslésions osseuses — étude rétrospective d’une sériemonocentrique de 90 cas pédiatriquesAlexandre Journé ∗, Alexandre Journé , Stéphanie Pannier ,Christophe Glorion , Laurence Brugières13, avenue Boudon, 75016 Paris, France

Mots clés : Histiocytose à cellules de Langerhans ; Lésionsosseuses ; Chimiothérapie ; Biopsie curetage

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’histiocytose à cellules de Langerhans (HCL) estune affection rare caractérisée par une grande variabilité cliniqueet pronostique. Elle peut atteindre tous les organes. L’atteinteosseuse est quasi-constante et la connaissance de ses particulari-tés en termes de localisation, de traitement et de pronostic estindispensable pour sa prise en charge orthopédique.Originalité.— Les séries publiées dans la littérature internationalerapportent un faible nombre de cas. Notre étude rapporte une série

monocentrique de 90 cas avec une analyse des signes de découverte,des localisations osseuses et de leur traitement.Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 90 cas d’HCLaccompagnée d’une revue de la littérature internationale. Les cri-

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ères d’analyse sont : l’âge, le sexe, le groupe d’histiocytose, lesignes de découverte, les examens d’imagerie effectués, la vitessee sédimentation, les localisations osseuses, les différents traite-ents et la durée de guérison des lésions.ésultats.— L’étude comporte 54 garcons et 36 filles. L’âge moyenu diagnostic est de 5 ans et 10 mois (4 mois—14 ans). Soixante etn sont du groupe 1, 17 du groupe 2 et 12 du groupe 3. Au total,0 % des patients ont eu pour signe de découverte des symp-ômes douloureux ; 80 % des patients ont eu une scintigraphie eta sensibilité de celle-ci est de 55 % ; 33 % des patients ont une VSugmentée ; 80 % des patients ont été biopsiés. Nous avons dénom-ré 190 lésions osseuses. Le groupe 1 a présenté 95 % de rémissionomplète. Le groupe 2 a présenté 8 séquelles. Moins de 50 % desatients du groupe 3 ont présenté une rémission complète. Aucuneésion osseuse n’a été irradiée. La durée moyenne de guérison desésions osseuses avec un traitement chirurgical est de 7,6 mois. Laurée moyenne de guérison des patients ayant nécessité un traite-ent médical et chirurgical est de 18,8 mois. Aucun décès n’a été

ecensé.iscussion.— Notre série rapporte un grand nombre de cas, ellexpose les résultats obtenus par une attitude thérapeutique baséeur l’utilisation du classement en groupe de « histiocyte society ».e traitement chirurgical repose sur la biopsie curetage. Le traite-ent médical est basé sur la chimiothérapie LCH3. L’injection de

orticoïdes et la radiothérapie n’ont pas été utilisés dans la série. Laurée de guérison des lésions osseuses est comparable aux donnéese la littérature.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.188

97ndicateurs de sécurité lors d’unehermocoagulation par radiofréquence à proximité’une structure nerveuse. Une étudexpérimentale

smat Ghanem ∗, Joseph Maarrawi , Sandra Maarrawi , Elie SamahaHôpital Hôtel-Dieu de France, boulevard Alfred-Naccache, 961eyrouth, Liban

Auteur correspondant.ntroduction.— La radiofréquence (RF) est une technique mini-nvasive souvent utilisée par voie percutanée dans le traitemente plusieurs maladies telles que la spasticité, la douleur et lesumeurs primaires et secondaires en particulier l’ostéome ostéoide.e but de ce travail était d’évaluer le seuil de réponse motriceSRM) comme indicateur indirect de la proximité d’une structureerveuse à l’électrode de radiofréquence, et d’évaluer les effetsélétères de cette dernière à distances variables d’une structureerveuse.éthodes.— Une thermocoagulation par RF a été utilisée à proxi-ité de la racine L5 droite de 102 rats Sprague-Dawley (côté gauche

tilisé comme témoin). La RF a été appliquée pendant 2 minutes à0 ◦C à 0, 2, 4, 5, 6 mm de la racine L5 et après interposition d’uns cortical très fin (infra-millimétrique). Le SRM à 0, 2, 4, 5 et 6 mme la racine nerveuse a été enregistré avant et après application deF aux premier et septième jours. Les effets de la RF sur le SRM ontté analysés et la lésion nerveuse produite par la RF a été étudiéeistologiquement.ésultats.— Il existe une corrélation significative entre le SRM et laroximité de la racine L5 à l’électrode de radiofréquence, avec uneuil < 0,5 V quand l’électrode est en contact direct avec la racine> 2,5 V quand la distance entre les deux est > 5 mm. Les anoma-

ies électriques et histologiques sont plus prononcées à 0 mm avece

ggravation au 7 jour. À 2 et 4 mm, la RF produit des anomalies

lectriques et histologiques moins sévères aux jours 0 et 7 avec amé-ioration évidente au 7e jour. À 5 mm, les anomalies sont minimes à0 et totalement réversibles à j7. À 6 mm ou en cas d’interposition

Page 2: Indicateurs de sécurité lors d’une thermocoagulation par radiofréquence à proximité d’une structure nerveuse. Une étude expérimentale

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’un fragment d’os cortical le SRM et l’histologie sont restés inchan-és aux jours 0 et 7.onclusion.— Le SRM est un test utile et fiable pour réduire leisque d’atteinte neurologique lors d’une thermocoagulation parF chez l’animal, et pourrait être utilisé en pratique clinique quo-idienne chez l’être humain. Il sert d’indicateur indirect de laroximité d’une structure nerveuse quelle qu’elle soit. Une dis-ance minimale de sécurité de 5 mm entre le bout de l’électrodet le nerf est requise pour éviter une lésion nerveuse irréversible,moins qu’il existe entre les deux une paroi osseuse, aussi fine

u’elle soit, qui sert de protection pour le nerf. Dans les conditionsédicales nécessitant une thermocoagulation par RF du nerf lui-ême telles que la spasticité et la douleur, le SRM doit être < 0,5 V.l’opposé, dans les cas où la lésion nerveuse doit être évitée

omme dans l’ostéome ostéoide, un SRM > 2,5 V traduit une dis-ance entre l’électrode et la structure nerveuse > 5 mm et donc laécurité.

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98S-Z » osteotomy : intérêt d’une corticotomieagittale pour l’allongement par ostéogenèse enistractionaad Alsaati ∗, Faisal Alsaati , Robert Magnussen , Sebastienustig , Ghazal Alsaati , Rodolphe Testa , Philippe Neyret

24, rue Sergent-Michel-Berthet, 69009 Lyon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’ostéogenèse en distraction peut être utilisée pourllonger les os anormalement courts suite à un traumatisme, unenfection ou une déformation congénitale. Les techniques décritesraditionnellement impliquent la réalisation d’une corticotomieransverse. Notre hypothèse est que l’utilisation d’une corticoto-ie longitudinale (S-Z ostéotomie) pourrait permettre d’obtenir

ne consolidation plus rapide.atients et méthodes.— Nous avons étudié rétrospectivement7 tibias courts chez 50 patients, âgés de 25 ans en moyennede 9 à 38 ans). Les diagnostics étaient des séquelles deoliomyélite (21 patients), d’ostéomyélite (3 patients), de trauma-isme (2 patients), une petite taille congénitale (17 patients) ou’étiologie autre (7 patients).inquante-six allongements ont été réalisés avec la techniqueS-Z » et 23 avec une corticotomie transverse. Les patientstaient suivis jusqu’à obtention de la consolidation radiologiqueu cal osseux. L’index de consolidation (temps de consolida-ion par centimètre d’allongement) était calculé pour chaqueatient et les complications étaient notées. Les 2 groups étaientomparés.ésultats.— L’allongement moyen était de 6,0 cm (de 2,5 à 12,5 cm)ans le groupe « S-Z » et 5,2 cm (de 2,0 à 12,0 cm) dans le groupecorticotomie transverse » (p = 0,29). Le temps moyen de conso-

idation était de 5,9 mois (de 3 à 16 mois) dans le groupe « S-Z »t 7,6 mois (de 3 à 13,5 mois) dans le groupe « corticotomie trans-erse » (p = 0,049). L’index de consolidation était significativementlus bas dans le groupe « S-Z » (31,2 jours/cm) que dans le groupecorticotomie transverse » (48,8 jours/cm) (p = 0,0002). Une frac-ure du cal osseux est survenue dans le groupe « corticotomieransverse » et aucune dans le groupe « S-Z ».iscussion-Conclusion.— Cette étude retrouve une consolidationignificativement plus rapide avec une ostéotomie longitudinale (S-) comparée à une ostéotomie transverse sans augmentation du tauxe complications. La raison principale est une surface de contactlus importante du fait de l’ostéotomie longitudinale. Un suivi à plus

ong terme reste nécessaire pour affirmer la supériorité de cetteechnique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.190

bRC

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

éance du 8 novembre après-midi

édiatrie

03e pied bot varus équin congénital idiopathiqueraité par méthode fonctionnelle : corrélationntre le score de Diméglio et le recours à lahirurgieirginie Rampal ∗, Laura Serra , Pierre-Yves Navarre , Fatimaagoubi , Alain Daujon , Jean-Luc Clément

Hôpitaux pédiatriques, CHU-Lenval, 57, avenue de la Californie,6200 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La classification de Diméglio est recommandée para Haute Autorité de santé pour apprécier la gravité initiale desieds bots varus équin (PBVE) et en suivre l’évolution pendant laroissance. Peu de travaux récents évaluent le lien entre le scoree Diméglio à la naissance et à l’âge de trois mois et la nécessité deecours à la chirurgie dans le cadre du traitement selon la méthodeonctionnelle.atériel et méthodes.— Les PBVE traités par la méthode fonc-

ionnelle entre juillet 2004 et décembre 2009 ont été revusétrospectivement. Les critères d’inclusion étaient : un traite-ent débuté avant l’âge de 3 semaines, un suivi minimum de

6 mois et une bonne observance du traitement. Les scores deiméglio initial, et à l’âge de 3 mois, ont été corrélés à la chi-urgie réalisée, ténotomie percutanée d’Achille (TPA), libérationes parties molles (LPM) ou transposition du tibialis antérieurTTA).oixante-huit PBVE (52 patients, 16 pieds bots bilatéraux) ont éténclus dans cette étude, dont 33 garcons (63 %). Le recul médiantait de 42,5 mois [62 ; 27].ésultats.— Onze pieds (17 %, 9 enfants) ont été opérés dont 8 TPA,LPM et 6 TTA. Aucun des pieds classés initialement grade 2, 7,5 %es pieds grade 3, et 33,33 % des pieds grade 4 ont été opérés (66 %e TPA dans chaque groupe). Parmi les 20 PBVE de grade 4 ayantne amélioration du score de Diméglio de plus de 50 % après 3 moise traitement, 5 ont été opérés (5 TPA et 2 TTA). Parmi les 4 PBVEe grade 4 ayant eu une amélioration du score inférieure à 50 %,ont été opérés (2 TPA, 1 LPM, 2 TTA), dont 2 deux fois (TPA + LPMt TPA + TTA). Quand le score initial d’un pied est supérieur à 14, larobabilité d’opérer ce pied est de 30 % (valeur prédictive positive),’il est inférieur à 14, celle de ne pas l’opérer est de 97 % (valeurrédictive négative).iscussion et conclusion.— Il existe une bonne corrélation entre

e score de Diméglio et la nécessité de chirurgie à moyen terme.ela permet, dès la 1er consultation, de donner un pronostic auxarents : un pied sur 3 de grade 4 nécessitera une intervention, unied de grade 3 à 4,4 fois, moins de risque d’être opéré. Ce tra-ail n’évalue pas le risque d’interventions plus tardives réaliséesn cours de croissance pour défauts résiduels, ce qui pourra êtretudié ultérieurement.

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ot selon la méthode de Ponseti ?oger Parot ∗, Kariman Abelin-Genevois , Jérôme Berard , Vincentunin , Franck Chotel , l’équipe kinésithérapeute