Ingénierie industrielle, biens d’équipement,

matériaux et Normalisation

AFNOR NORMALISATIONEnsemble, préparons votre Avenir

EN 1050

NF V 01-005

NF P 03-001

Périmètre et enjeux>La Normalisation en ingénierie industrielle recouvre unchamp très large : de la production/transformation desmatériaux industriels, à la conception, fabrication, mise enœuvre, re-engineering, exploitation, maintenance, valorisationen fin de vie d'équipements d’une installation manufacturièreou des process, ainsi que les techniques, méthodes, compé-tences et les services associés.

Elle concerne :• les matériaux métalliques (acier, non ferreux), organiques(caoutchouc, plastiques, Pâtes - Papiers – Cartons ) et minéraux(réfractaires, céramiques) et les emballages ;• les composants et équipements d’une installation manu-facturière ou de process : outillage, éléments de fixation, detransmission, appareils de mesure dimensionnelle et géomé-trique, récipients sous pression, chaudières, réservoirs, tuyau-teries industrielles, bouteilles à gaz, récipients cryogéniques,froid industriel, pompes, robinetterie industrielle, moteurs,compresseurs, turbines, ventilateurs industriels, échangeursthermiques,• les techniques, les compétences et les méthodes spécifiques àl’ingénierie industrielle : soudage, essais non-destructif, corro-sion, fonderie, gestion de projet, formation du personnel.

Dans un contexte de mondialisation des marchés où larecherche de compétitivité associe innovation des produits etqualité des services associés et où les impératifs croissantsde sécurité et de respect de l’environnement appellent à desréponses concertées, la normalisation au service des entre-prises françaises, de leur développement économique et deleur rayonnement international répond à trois grands enjeux :

>Favoriser la remontée de besoins des clientsfinaux et prendre en compte l’approche service

Les acteurs, notamment de l'ingénierie industrielle, cherchentà faciliter l'insertion des innovations sur les marchés, à faci-liter les échanges commerciaux et les relations industriellesclients/fournisseurs et à permettre la valorisation des produits,des procédés, des compétences et des services. Outils dedialogue, les normes répondent à ces exigences en définissanten commun avec les fournisseurs, les concepteurs, les fabri-cants, les exploitants et les autres partenaires, un vocabulaire,des dimensions, des caractéristiques, des méthodes d'essai,des techniques, des règles, des procédés, des compétenceset des engagements de service.

>Accroître l’impact international du savoir faireeuropéen

Les normes européennes sont des solutions efficaces pourrépondre aux exigences essentielles des directives « Nouvelleapproche » ; les actions de promotion visent à aider l’industrieeuropéenne à les appliquer et à les faire connaître hors dela zone Europe.

> Répondre aux impératifs croissants de sécuritéet de respect de l’environnement

Les donneurs d'ordres expriment des exigences croissantes,en terme de maîtrise de l’énergie, valorisation des matériauxou équipements en fin de vie, gestion des toxiques, déclarationenvironnementale des composants, éco-conception desproduits. Pour répondre à ces attentes, les normes intègrentdavantage les impacts environnementaux et sanitaires.

A l’international>Dans le contexte actuel de compétition mondiale, les normesinternationales appelées à jouer un rôle de plus en plusimportant dans les échanges internationaux constituent desenjeux stratégiques majeurs pour les acteurs du secteur. LaFrance fait valoir son savoir faire dans les domaines du petitoutillage, du soudage, des bouteilles à gaz, des aciers, descomposites, de la robinetterie industrielle, des récipientscryogéniques … Ces groupes sont des réseaux d’influence,de confrontation d’idée et de veille tant sur les normes quesur les référentiels (standard des organisations américaines),l'objectif étant de parvenir à une solution unique répondantaux attentes des marchés mondiaux.

>Producteurs de matériaux/transformateurs : ALCAN, ARCELOR, AUBERT et DUVAL, CLIFE, COPACEL, ERAMET, FEDEM, FFA, PLASTICS EUROPE France, SNCP, TREFIMETAUX, UMICORE

>Fabricants d’équipements, accessoires, assembliers :Nombreuses PME/PMI représentées par leurs organisa-tions professionnelles, AFPR, FIM, SM, SYMAP, SNCT,UNICLIMA

>Utilisateurs : AIR LIQUIDE, ANIA, AREVA, ARKEMA, CFBP, EDF, GDF, PSA, RATP, RENAULT, SNECMA, SNCF, UIC

>Centres techniques, laboratoires, organismes de contrôle,sociétés d’ingénierie : BUREAU VERITAS, CEA, CEFRACOR, CETIM, CICF, COFREND, CTIF, GAPAVE, IS, LNE, SYNTEC INGENIERIE, TECHNIP

>Pouvoirs publics (Ministère de l'industrie, Ministère de la défense, ADEME), Commission européenne

>Opérateurs du système normatif : AFNOR, BN ACIER, BNCT, BNIF, BNPé, BNPP, CNS, UNM

Principaux acteurs

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>Garantir la sécurité d'utilisation et encouragerl'harmonisation internationale des solutionsinnovantes européennes

La participation aux travaux de la normalisation permet àl’utilisateur de faire prendre en compte ses besoins et des’assurer de la prise en compte de la sécurité d’utilisation.AIR LIQUIDE participe activement à la normalisation desbouteilles à gaz et récipients cryogéniques, des gaz médicauxet de l'hydrogène en assurant la présidence de commissionsfrançaises miroirs de travaux européens et internationaux etdu Comité de Liaison des Appareils à Pression Transportables(CLAP T) qui élabore des interprétations relatives à la directiveeuropéenne correspondante.« Les travaux au niveau du CEN sont très avancés et les effortsportent maintenant sur les normes ISO pour l'adoption dessolutions innovantes européennes de conception et defabrication des récipients cryogéniques. » Hervé Barthélémy,co-responsable pour le groupe des matériaux, bouteilles àgaz, appareils à pression et activités hydrogène, Air Liquide.

>Faciliter le développement de norme internatio-nale répondant aux attentes des marchés

La participation aux travaux de normalisation permet auxfabricants de faciliter l'insertion des innovations sur le marché,d'anticiper donc de faire évoluer ses produits, d'introduiredes solutions adaptées à la compétence de son entreprise,de se donner de nouvelles armes dans la concurrence éco-nomique.Agriandre, société spécialisée dans les métiers de la chau-dronnerie, la tôlerie et la tuyauterie industrielle, s'investitpour obtenir des normes répondant aux attentes du marché.« J'ai depuis longtemps pris le parti d'une implication fortedans les enceintes normatives, en essayant de placer l'éner-gie au stade stratégique pour les créations ou les évolutionsde texte. » Frédéric Lobinger, directeur général, Agriandre.

>Intégrer les problématiques de risques sanitaires

Dans un contexte renforcé de sûreté alimentaire, les profes-sions de l’emballage ont lancé une initiative pour réaliser unenorme européenne sur le management de l’hygiène dans lafabrication des emballages destinés aux denrées alimentaires.La sûreté des denrées alimentaires et la protection de la santédes consommateurs sont devenues une préoccupation majeurede la société.« Cette démarche lancée par la France constitue une innovationet répond à un besoin comme l'atteste l'accueil favorable etle soutien de tous les partenaires de la chaîne de l'emballage.Elle s'inscrit dans le développement de la réglementioneuropéenne dans ce domaine. » Jean-François Stosser,Délégué général de l'Union national des industries de trans-formation d'emballage souple (Unites).

>Aider à l'interprétation des normes et de laréglementation européenne

Confrontés à la mise en œuvre de la nouvelle directiveEquipements sous pression (DESP), les industriels se posentde nombreuses questions de compréhension de la réglemen-tation et des normes. A la demande du ministère chargé del’Industrie et de l'ensemble des partenaires socio-écono-miques concernés, le Comité de Liaison des Appareils àPression (CLAP) a été créé pour accompagner la mise enplace de cette nouvelle réglementation.« Le CLAP est un dispositif efficace qui permet de répondreaux questions relatives à la DESP et aux normes harmonisées,en développant des positions communes, en les défendantau niveau européen et en diffusant largement l'informationau niveau national. » Denis BUISINE, chef du CEIDRE(Centre d'Expertise et d'Inspection dans les Domaines de laRéalisation d’Exploitation), EDF.

>Partager des bonnes pratiques et anticiper lesévolutions

Les industriels de différents secteurs (automobile, cosmétique,papier, plasturgie, textile, …) ont souhaité élaborer des réfé-rentiels de bonnes pratiques sur la caractérisation sensorielledes matériaux.« Il s'agit de faire bénéficier et de partager du retour d'expé-riences et de converger vers des règles fondamentalesconsensuelles. La complémentarité des acteurs et desapproches s'avère enrichissante et peut inciter à réviser lapertinence de certaines pratiques, à ouvrir de nouvellesperspectives. Ne pas anticiper ou adopter une attitude pas-sive, serait courir le risque de se voir imposer à terme despratiques différentes des siennes. » Sébastien Crochemore,Ingénieur analyse sensorielle, Renault.

>Développer des référentiels de compétencesharmonisés et valoriser le service

Les essais non-destructifs (END) prennent une place sanscesse croissante car ils permettent la détection et le suivides défauts internes et superficiels, tant en fabricationqu’en maintenance dans tous les domaines d’activité où latenue des pièces ou assemblages est un enjeu de sécurité(nucléaire, équipements sous pression, aéronautique, ferro-viaire, automobile …). « Les normes permettent l’intercom-paraison des résultats d’analyse (normalisation des méthodesde contrôle des produits) et la qualification du personnelréalisant ces essais. » Albert KOZLOWSKI, FédérationFrançaise de l'Acier (FFA).Dans le même souci d’harmonisation des modes opératoiresprofessionnels, les industriels se sont dotés de normesapplicables aux prestataires de service dans les domainesdu soudage, de la protection cathodique, de la peinture…

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