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INGENIEUR(E) EFFICACITE ENERGETIQUE DU BATIMENT Synonyme(s) : ingénieur(e) d'études en efficacité énergétique / ingénieur(e) en génie thermique et énergétique / ingénieur(e) thermicien / ingénieur(e)-conseil(e) en énergie Famille(s) ROME : Conception et études Discipline(s) : bâtiment - gros oeuvre / étanchéité / gestion et maîtrise de l'énergie / isolation thermique / énergétique Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / convaincre, négocier / préserver l'environnement Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise GFE : GFE bâtiment gros oeuvre génie civil Secteur(s) d'activités : secteur gros oeuvre bâtiment / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques Statut(s) : salarié Accroche L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant de diminuer la consommation d'énergie ou d'intégrer les énergies renouvelables dans un édifice. Il travaille avec les maîtres d'ouvrage avant ou après la construction. Synthèse L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant d'optimiser la consommation d'énergie et d'intégrer les énergies renouvelables dans le bâtiment. Il travaille en relation avec les maîtres d'ouvrage qu'il conseille, en amont de la construction ou bien sur des bâtiments existants. Il exerce en cabinet d'études ou dans un grand groupe. Cet expert rigoureux est doté d'un bon relationnel et sait se mettre à la portée des non-spécialistes. Nature du travail Des études en tout genre... Dès la conception d'un projet immobilier, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment conseille les maîtres d'ouvrage sur les différents moyens de réduire la consommation d'énergie. Obtention de labels, étanchéité de l'air, étude thermique réglementaire, simulation dynamique... font partie de ses attributions. Il peut également intervenir sur des bâtiments existants pour tenter de faire baisser la facture énergétique, ou réaliser un bilan carbone pour une collectivité ou une entreprise. ... et des conseils sur mesure À partir de ces études, et après avoir exercé une veille technologique sur les matériaux et les équipements les plus appropriés en termes d'économie de chauffage, d'électricité, de climatisation, etc. l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment préconise des solutions techniques propres à chaque projet de construction ou de rénovation. Il en supervise également la mise en œuvre, après avoir chiffré le coût au préalable. Conditions de travail Employeurs multiples L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut exercer dans un cabinet de conseil et d'assistance à maîtrise d'ouvrage, un bureau d'études et de conseil en ingénierie, une entreprise du bâtiment, un bureau de contrôle technique, les services généraux d'une grande industrie, ou encore, de plus en plus souvent, au sein d'une direction immobilière.

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INGENIEUR(E) EFFICACITE ENERGETIQUE DU BATIMENT

• Synonyme(s) : ingénieur(e) d'études en efficacité énergétique / ingénieur(e) en génie thermique et énergétique / ingénieur(e) thermicien / ingénieur(e)-conseil(e) en énergie • Famille(s) ROME : Conception et études • Discipline(s) : bâtiment - gros oeuvre / étanchéité / gestion et maîtrise de l'énergie / isolation thermique / énergétique • Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / convaincre, négocier / préserver l'environnement • Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise • GFE : GFE bâtiment gros oeuvre génie civil • Secteur(s) d'activités : secteur gros oeuvre bâtiment / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques • Statut(s) : salarié

Accroche

L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant de diminuer la consommation d'énergie ou d'intégrer les énergies renouvelables dans un édifice. Il travaille avec les maîtres d'ouvrage avant ou après la construction.

Synthèse

L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment réalise des études permettant d'optimiser la consommation d'énergie et d'intégrer les énergies renouvelables dans le bâtiment. Il travaille en relation avec les maîtres d'ouvrage qu'il conseille, en amont de la construction ou bien sur des bâtiments existants. Il exerce en cabinet d'études ou dans un grand groupe. Cet expert rigoureux est doté d'un bon relationnel et sait se mettre à la portée des non-spécialistes.

Nature du travail

Des études en tout genre...

Dès la conception d'un projet immobilier, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment conseille les maîtres d'ouvrage sur les différents moyens de réduire la consommation d'énergie. Obtention de labels, étanchéité de l'air, étude thermique réglementaire, simulation dynamique... font partie de ses attributions. Il peut également intervenir sur des bâtiments existants pour tenter de faire baisser la facture énergétique, ou réaliser un bilan carbone pour une collectivité ou une entreprise.

... et des conseils sur mesure

À partir de ces études, et après avoir exercé une veille technologique sur les matériaux et les équipements les plus appropriés en termes d'économie de chauffage, d'électricité, de climatisation, etc. l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment préconise des solutions techniques propres à chaque projet de construction ou de rénovation. Il en supervise également la mise en œuvre, après avoir chiffré le coût au préalable.

Conditions de travail

Employeurs multiples

L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut exercer dans un cabinet de conseil et d'assistance à maîtrise d'ouvrage, un bureau d'études et de conseil en ingénierie, une entreprise du bâtiment, un bureau de contrôle technique, les services généraux d'une grande industrie, ou encore, de plus en plus souvent, au sein d'une direction immobilière.

Travail en équipe

Ses interlocuteurs sont des architectes, des maîtres d'ouvrage, des organismes de certification (Promotelec, Cercal...), des industriels (matériaux de construction, équipements) et les collectivités territoriales. L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment partage son temps entre le terrain et son bureau.

Obligation de résultat

Les bâtiments consomment 45 % de l'énergie en France et produisent plus du quart des gaz à effet de serre. Des chiffres qui doivent impérativement baisser dans les années à venir. Face aux nouvelles normes et réglementations, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment a de grandes responsabilités et une obligation de résultat à assumer. Cela peut s'avérer stressant.

Vie professionnelle

Des perspectives, mais un contexte morose

Au vu des nouvelles réglementations qui imposent une maîtrise et une réduction des dépenses en énergie, les perspectives pour les ingénieurs efficacité énergétique du bâtiment sont au beau fixe. Cependant, dans le même temps, ces professionnels subissent de plein fouet la crise quand elle touche le secteur du bâtiment et de la construction.

Des atouts en plus : stage et anglais

Quoi qu'il en soit, cette spécialité représente encore des effectifs modestes. Les jeunes diplômés auront tout intérêt à effectuer au moins un stage dans ce domaine pour augmenter leurs chances d'être recrutés. Une parfaite maîtrise de l'anglais permettra une évolution vers l'international.

Expert au service de grandes structures

Après quelques années d'expérience, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut piloter des études, voire des politiques énergétiques, dans les pays où ses clients sont implantés. Il peut aussi devenir conseiller en maîtrise de l'énergie pour une grande entreprise ou une collectivité territoriale.

Rémunération

Salaire du débutant

2500 à 2900 euros brut par mois.

Source : Apec, 2013.

Compétences

Des compétences techniques

L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment doit connaître les différentes méthodes de calcul énergétique et thermique, ainsi que les techniques du bâtiment (thermique, étanchéité). Il doit être au fait des réglementations thermiques en vigueur et du cadre réglementaire de la maîtrise de l'énergie. Il connaît en outre les logiciels de calculs thermiques et les techniques de thermographie.

Des qualités humaines

Dynamique et curieux, cet expert en énergie a le sens du service et du contact. Il sait écouter et convaincre, mais aussi entretenir un réseau professionnel important. Il a également la fibre environnementale, tout en gardant les pieds sur terre. L'ingénieur thermicien doit par ailleurs être capable d'adapter son discours et ses conseils au niveau de connaissances de ses nombreux interlocuteurs.

Accessible et mobile

Rigueur et précision sont attendues de cet expert qui saura concilier l'autonomie et le travail en équipe et ne rechignera pas à se déplacer régulièrement pour les visites de sites et les rendez-vous. Un sens commercial est un plus, de même qu'un bon niveau en anglais.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep

Les métiers du bâtiment et des travaux publics, Parcours, 2012, Onisep

Témoignages

Claire, ingénieure en efficacité énergétique chez Schneider Electric

Lutter contre le réchauffement climatique

J'aide les centres commerciaux à réaliser des économies d'énergie. Je passe quelques jours chez le client pour comprendre ses attentes, le fonctionnement du site et des équipements, ainsi que celui des utilisateurs. Je mesure la puissance dans les tableaux d'alimentation électrique, la température dans les bureaux ou les réserves, la consommation des fours des boulangeries des hypermarchés. J'observe à quelle intensité sont éclairés les magasins...

L'analyse des enregistrements permet d'identifier des pistes d'amélioration. Je peux conseiller, par exemple, de baisser l'éclairage du magasin sur une plage horaire ou de diminuer le chauffage. Je définis les solutions techniques et rédige un cahier des charges qui est soumis aux sous-traitants.

C'est un métier où l'on est confronté à chaque fois à de nouvelles situations. Je trouve très stimulant de devoir m'adapter aux problématiques du client.

INGENIEUR(E) GAZ • Famille(s) ROME : Énergie • Discipline(s) : gaz • Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des techniques industrielles de pointe • Fonction(s) : fonction contrôle / fonction recherche appliquée • GFE : GFE électricité électrotechnique électronique / ingénieur gaz • Secteur(s) d'activités : secteur énergie • Statut(s) : salarié

Accroche

Il n'existe pas un, mais différents profils d'ingénieurs et de chefs de projets dans le domaine gazier. Leur mission : développer, entretenir et exploiter les réseaux de transport ou de distribution du gaz.

Synthèse

Géologues, géophysiciens et ingénieurs forage se partagent les opérations d'exploration et d'extraction du gaz. Celui-ci est acheminé des terminaux méthaniers aux consommateurs par différents réseaux. Des ingénieurs et des chargés d'affaires travaux s'occupent de l'extension, du renouvellement et de la maintenance des gazoducs, stockages souterrains, canalisations... D'autres ingénieurs orchestrent les mouvements gaziers, en tenant compte des conditions climatiques et des prévisions de consommation.

Nature du travail

Du gisement aux réseaux d'exploitation...

Après la découverte de réserves de gaz par des géologues et des géophysiciens, des ingénieurs foreurs travaillent à leur extraction. Des ingénieurs d'études et des chargés d'affaires ingénierie construisent et rénovent des infrastructures de transport du gaz : stockages souterrains, stations de compression et d'interconnexion, gazoducs (au total 38 000 km). Ces ouvrages sont surveillés en permanence par des ingénieurs anticorrosion qui contrôlent le fonctionnement des installations de protection. La conduite du réseau régional est assurée par des ingénieurs mouvements de gaz. Ces derniers encadrent les répartiteurs gaz (techniciens chargés d'appliquer les programmes d'exploitation), gèrent les incidents et planifient les travaux.

... jusqu'aux réseaux de distribution

Un nouveau quartier est construit dans une commune : il faut le raccorder au réseau de distribution du gaz. De tels projets sont préparés par des chargés d'études, qui participent également à l'élaboration du programme d'extension du réseau. La maîtrise d'œuvre des travaux, sur les canalisations du réseau et les conduites d'immeubles, est confiée à des chargés d'affaires. Ils montent les projets et coordonnent les chantiers, encadrés par le responsable de l'agence d'ingénierie de la région.

Conditions de travail

Sur une zone géographique

Autonome dans l'organisation de son travail, l'ingénieur anticorrosion est responsable d'un ensemble de clients répartis sur un secteur géographique plus ou moins important. D'où de fréquents déplacements sur le terrain.

Dans un centre de surveillance

À la tête d'une équipe, l'ingénieur mouvements de gaz gère les emplois du temps et le roulement des répartiteurs gaz sous sa responsabilité. La préparation des consignes en vue des travaux sur le réseau, les déplacements sur le terrain, la participation à de multiples réunions occupe le reste de son temps. Ce professionnel est soumis à l'astreinte : il se doit d'être joignable 24 h sur 24 en cas de défaillance du système.

Du bureau au terrain

Les professionnels qui s'occupent du réseau de distribution partagent leur temps entre la préparation des dossiers et les interventions sur le terrain. En particulier les chargés d'affaires travaux, qui assurent un suivi régulier des chantiers.

Vie professionnelle

De grands opérateurs

GDF Suez est le premier opérateur de transport et de distribution de gaz naturel, via ses filiales GRTgaz (transport) et GrDF (distribution). Total détient également deux filiales : Tegaz (Total énergie gaz) qui produit du gaz pour les professionnels et TIGF, spécialisée dans le stockage et le transport du gaz dans le grand Sud-Ouest. GrDF emploie 12 000 salariés, GRTgaz plus de 3 000 (dont 1 100 cadres) ; TIGF en compte plus de 500.

Recrutement direct ou promotion interne

GrDF recrute de 250 à 300 chargés d'affaires travaux par an. Les fonctions d'encadrement représentent 15 % de son effectif et un tiers de celui de GRTgaz. Les fonctions d'ingénieur et de responsable d'agence sont ouvertes aux jeunes diplômés. En parallèle, la promotion interne est développée au sein de ces grands groupes. Chez GrDF, 45 % des cadres sont issus des métiers de la maîtrise.

Rémunération

Salaire du débutant

3500 euros brut par mois.

Source : www.ingenieurs.com

Compétences

Différents profils

À chaque fonction son domaine de compétence. Les professionnels chargés de l'exploration et de l'extraction du gaz sont des spécialistes des géosciences et de la géotechnique (forage). Les ingénieurs anticorrosion connaissent les matériaux et l'électrochimie. Les ingénieurs mouvements de gaz et les chargés d'études travaux ont une compétence en mécanique des fluides et en énergétique.

Réactif et organisé

L'ingénieur mouvements de gaz fait preuve de réactivité : en cas de panne, il doit intervenir rapidement. Comme les chargés d'affaires travaux, ce professionnel a le sens de l'organisation. Il gère des plannings, coordonne des interventions et doit respecter des délais.

De la rigueur

Dans un secteur où la sécurité est primordiale, la moindre erreur peut être lourde de conséquences. Une grande rigueur, le respect des règles techniques, de sécurité et de protection de l'environnement, sont indispensables.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep

Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2013, Onisep

Adresses utiles

Association française du gaz, AFG, 8 rue de l'Hôtel de Ville, 92200, Neuilly-sur-Seine, 01 80 21 08 00, www.afgaz.fr

Gaz de France Suez, GDF Suez, www.gdfsuez.com

Témoignages

Céline, chargée d'affaires travaux chez GrDF

Entre technique et relationnel

J'organise des chantiers en vue du renouvellement des conduites de gaz qui desservent les immeubles parisiens. Le volet administratif représente 70 % de ma fonction : j'étudie la nature des travaux, je réalise un devis, je rédige un cahier des charges et je demande les autorisations aux services de la voirie. Puis, je planifie et coordonne les travaux. Le reste du temps, je suis sur le terrain : avant les travaux pour sécuriser le chantier, ensuite pour vérifier que les normes techniques et de sécurité sont bien appliquées. J'apprécie d'être autonome et d'assumer des responsabilités. Mon métier me met au contact des clients (souvent des syndics de copropriété), d'administrations municipales et préfectorales, d'entreprises sous-traitantes, de services internes comme la cartographie. Il faut parfois répondre avec le sourire à des riverains gênés par les travaux.

AGENT(E) DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES

• Synonyme(s) : chargé(e) de mission énergies renouvelables • Famille(s) ROME : Énergie • Discipline(s) : énergie renouvelable / équipement technique du bâtiment / environnement / gestion et maîtrise de l'énergie • Centre(s) d'intérêt : convaincre, négocier / informer, communiquer / préserver l'environnement • GFE : GFE nettoyage assainissement environnement sécurité / agent de développement des énergies renouvelables • Secteur(s) d'activités : secteur fonction publique • Statut(s) : fonctionnaire / salarié

Accroche

Intégrer la dimension énergétique dans les politiques locales : c'est la mission de l'agent de développement des énergies renouvelables, à la fois animateur, technicien et gestionnaire. Gros plan sur ce nouveau métier, au service de la ville et au coeur de l'enjeu environnemental.

Synthèse

Solaire, éolien, géothermie, biogaz, bois-énergie... cet agent s'occupe de tous les projets d'intégration des énergies renouvelables dans les bâtiments et équipements locaux. Il met en place, suit les travaux et veille à l'optimisation des installations. Animateur, il organise la communication auprès des habitants et des élus. Gestionnaire averti, il règle les problèmes administratifs et financiers d'un projet. Technicien ou ingénieur, cet agent territorial est fonctionnaire ou contractuel.

Nature du travail

Réduire les factures d'énergie

Réduire les factures énergétiques des communes et des villes : c'est le premier rôle de l'agent de développement des énergies renouvelables. À lui de gérer les consommations d'énergie de tous les bâtiments communaux. Après avoir repéré et analysé les dérives, il recherche les meilleures solutions énergétiques pour diminuer les coûts et les émissions de gaz à effet de serre.

Monter des projets

Solaire, éolien, géothermique, biogaz, bois-énergie... cet agent participe à la mise en place et au suivi de projets locaux en énergies renouvelables. Il développe le chauffage des équipements (piscines, écoles, cantines...) grâce à des capteurs solaires. Il met en place un plan d'urbanisme éolien, ou cherche comment alimenter des véhicules électriques municipaux en énergie solaire...

Animer pour convaincre

Cet animateur joue un rôle de médiateur entre les élus locaux et les habitants. Pour mettre en place une politique énergétique à long terme, il informe et sensibilise. Pour chaque projet, il rallie à sa cause tous les partenaires impliqués. Colloques, expos, conférences... à lui de trouver le bon moyen pour convaincre.

Conditions de travail

Au sein des réseaux de villes et communes

Cet agent travaille surtout dans les grandes villes qui possèdent un service énergie ou dans des structures type agences locales de l'énergie. La mise en place d'un projet d'envergure est souvent collective. De plus en plus, les communes, communautés d'agglomération ou communautés urbaines se regroupent en réseau pour mettre en place une politique de l'énergie durable (projet REVE pour la région Jura-Léman).

Un travail de gestion

Ce gestionnaire travaille généralement dans un bureau, sous la direction d'un chef de projet. Montage de dossiers et gestion de procédures occupent une place importante dans ses activités. Il rédige un cahier des charges de l'étude, trouve des financements, recherche des subventions auprès de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ou des conseils régionaux...

De nombreux partenaires

Ce professionnel est en relation fréquente avec la population, les élus et les autres services de la collectivité. Il communique aussi avec les services déconcentrés de l'État, agences de l'urbanisme, missions locales, bailleurs sociaux..., les chambres consulaires, les observatoires territoriaux et les associations de développement.

Vie professionnelle

Très peu de postes

Métier récent, l'agent de développement des énergies renouvelables est encore peu répandu dans la fonction publique territoriale. La prise de conscience des élus sur les problèmes énergétiques, associée aux enjeux financiers et aux lois du Grenelle 2, devrait donner un essor à la profession.

Fonctionnaire ou contractuel

Au sein des villes, l'agent peut être employé sous deux statuts. S'il est fonctionnaire, il est, en fonction de ses diplômes, attaché, rédacteur ou animateur. Il relève alors de la fonction publique territoriale. Mais il peut être recruté comme contractuel et engagé pour le développement de projets précis.

De réelles perspectives

Les agents de développement sont appelés à jouer un rôle de premier plan dans les prochaines années. Les énergies renouvelables sont au coeur des préoccupations urbaines. Toutes les villes de plus de 50 000 habitants devront mettre en place un plan énergie-climat avant 2020. De nombreuses villes et communes créent des services énergie. L'efficacité énergétique est un segment à fort potentiel. Les principales régions recruteuses en 2011 étaient l'Ile-de-France (24 %), la Bretagne (11 %), la région Rhône-Alpes (8 %) et le Nord-Pas-de-Calais (8 %). Dans l'Ouest, le secteur du bâtiment et du patrimoine bâti devrait connaître beaucoup d'embauches.

Rémunération

Salaire du débutant

À partir de 1616 euros brut par mois pour un attaché ou un ingénieur territorial de catégorie A.

Source : Grille indiciaire de la fonction publique territoriale, 2013.

Compétences

Des compétences techniques

Créateur et développeur de projets, l'agent de développement des énergies renouvelables possède des compétences en énergétique et en thermique : appareils disponibles, applications et limites, dimensionnement, coûts, rentabilité... Et, bien sûr, une connaissance approfondie des énergies renouvelables.

Des qualités relationnelles

Dans ce métier, savoir argumenter et convaincre est indispensable. Pour conduire un entretien ou animer des réunions, mieux vaut avoir le goût du contact et le sens de l'écoute. L'aptitude à travailler en équipe est particulièrement appréciée. Place à des profils disponibles, investis et engagés pour la cause environnementale.

Des connaissances en gestion

Pas question pour ce gestionnaire de ne pas maîtriser les outils informatiques et bureautiques. Avoir des capacités de rédaction et de synthèse est impératif. Savoir rédiger un cahier des charges implique une bonne connaissance des réglementations (aspects juridiques, répartition des compétences, rôle des différents partenaires, mobilisation des financements).

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep

Les métiers de l'environnement, Parcours, 2011, Onisep

Sciences de la vie et de la Terre et découverte des métiers , Ressources/activités, 2010, Onisep

Adresses utiles

Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Ademe, Centre de Paris-Vanves, 27 rue Louis Vicat, 75737, Paris, Cedex 15, 01 47 65 20 00, www.ademe.fr

Comité de liaison énergies renouvelables, Cler, 2B rue Jules Ferry, 93100, Montreuil, 01 55 86 80 00, www.cler.org

Témoignages

Magali, ingénieure QEB, Direction des bâtiments de la ville d'Auxerre (89)

Traquer les fuites et le gaspillage

Toutes les municipalités doivent diminuer les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Elles doivent également augmenter la part des énergies renouvelables. J'ai été recrutée pour accompagner ces changements sur le patrimoine bâti de la ville, sur les thématiques énergies, matériaux de construction et santé des occupants. Si on rénove une école, je définis le programme énergétique, conseille sur le choix des matériaux et les solutions énergétiques. Je vais sur les chantiers pour vérifier la pose des matériaux et l'étanchéité à l'air avec l'objectif d'économiser l'énergie. J'ai une formation d'ingénieur de l'Insa Lyon en génie énergétique et environnement. Je fais des prescriptions techniques. Je réalise une importante veille documentaire sur les réglementations. Avec ma collègue, nous créons et diffusons des outils attractifs sur l'intranet pour sensibiliser tous les agents municipaux aux écogestes.

CONSEILLER(ERE) EN ENVIRONNEMENT

• Synonyme(s) : écoconseiller(ère) • Métier(s) associé(s) : animateur(trice) du patrimoine naturel / animateur(trice) nature en zone rurale et urbaine / chargé(e) de mission environnement / chargé(e) de mission patrimoine naturel / éco-éducateur(trice) / ingénieur(e) écologue / ingénieur(e) territorial(e) (services techniques-environnement) • Famille(s) ROME : Études et assistance technique • Discipline(s) : aménagement du territoire / aménagement hydraulique / conseil communication en environnement / protection des espaces naturels / lutte contre le bruit / prévention de la pollution atmosphérique / traitement de l'eau / traitement des déchets / épuration des eaux usées • Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / préserver l'environnement / convaincre, négocier • Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise / fonction qualité / fonction conduite de projet • GFE : GFE nettoyage assainissement environnement sécurité / conseiller en environnement • Secteur(s) d'activités : secteur fonction publique / secteur agriculture / secteur industrie / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques / secteur environnement • Statut(s) : fonctionnaire / salarié

Accroche

Les missions du conseiller en environnement sont entièrement tournées vers l'amélioration du cadre de vie et le développement durable : gestion de nouveaux sites industriels, assainissement des rivières, protection des arbres...

Synthèse

Le conseiller en environnement sensibilise, informe et conseille les acteurs de l'aménagement du territoire, qu'ils soient publics et privés : aide à la décision, mise en place de projets et évaluation... Très souvent employé par les collectivités territoriales (mairies, régions...), les bureaux d'études, les entreprises ou les chambres de commerce et d'industrie, le conseiller est un professionnel complet, possédant des compétences juridiques, techniques et scientifiques ainsi que de grandes qualités de communication.

Nature du travail

Expert

Le conseiller en environnement est consulté sur les sujets liés à la protection de la nature, à l'environnement et à l'amélioration du cadre de vie. Par exemple, le recyclage des déchets, la qualité de l'air et de l'eau, la réduction des nuisances sonores, l'habitat, les transports, les espaces naturels...

Innovateur

Médiateur entre les décideurs publics et privés de l'aménagement du territoire, il envisage les projets d'un point de vue scientifique, technique et juridique. Son but ? Proposer une réponse innovante, réaliste et respectueuse de l'environnement.

Coordinateur

Après avoir recueilli l'avis des divers partenaires (experts, usagers, élus locaux...), le conseiller analyse et retient les projets les plus cohérents. Puis il recherche les financements nécessaires, coordonne les actions et informe les décideurs. Selon son poste, le conseiller en environnement privilégiera une approche globale des projets. Ou se spécialisera dans un domaine particulier (déchets industriels, usure de sols, par exemple).

Conditions de travail

Employeurs publics et privés

Les collectivités territoriales, les cabinets d'études et les structures spécialisées comme l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) recrutent traditionnellement des conseillers en environnement. Cependant, depuis que la question de l'environnement est devenue une préoccupation majeure de notre société, la réglementation dans ce domaine a évolué et le champ des employeurs s'est élargi. Les chambres de commerce et d'industrie, les chambres d'agriculture et les entreprises font désormais, elles aussi, appel aux compétences de ces professionnels.

Au bureau ou sur le terrain

En fonction des projets qu'il gère, le conseiller en environnement peut partager son temps entre son bureau et le terrain. C'est-à-dire rencontrer des élus locaux, des chefs d'entreprise, des associations... se rendre sur les sites où se concrétiseront les projets. Son environnement de travail peut comporter des nuisances telles que le bruit, la poussière, les odeurs ainsi que des conditions climatiques variables (température, humidité, intempéries...). Il peut être amené à manipuler des produits chimiques et toxiques qui demandent le respect de consignes de sécurité et un parfait maniement du matériel de protection individuelle.

Vie professionnelle

Peu de créations d'emplois

Malgré la présence de plus en plus importante, dans les réglementations, des questions liées à la préservation et au respect de l'environnement, les créations de postes de conseiller en environnement restent limitées. Néanmoins, les perspectives semblent prometteuses.

De plus en plus en entreprise

La profession devrait se développer et peut-être même éclater en deux ou trois métiers bien distincts. Les premiers emplois étaient concentrés dans les collectivités. Depuis, les postes dans le secteur de l'entreprise ont commencé à se développer et ont augmenté plus rapidement que ceux en collectivité.

Les déchets recrutent

Aujourd'hui, c'est le secteur du traitement des déchets qui offre le plus de débouchés. À noter : certains professionnels cumulent des emplois à temps partiel dans plusieurs petites et moyennes entreprises (PME), lesquelles ne peuvent pas toujours s'offrir leurs services à plein temps. Mais les conseillers peuvent aussi obtenir des contrats de travail avec les collectivités territoriales ou en bureau d'études.

Rémunération

Salaire du débutant

De 1600 à 2000 euros brut mensuel (dans le public, en fonction de la taille de la municipalité).

Dans le privé, le salaire varie considérablement selon la structure employeuse et la formation.

Compétences

Diplomate et convaincant

D'une bonne culture générale en environnement, le conseiller maîtrise des compétences techniques (enjeux du secteur, gestion administrative et financière...) et scientifiques. Ces dernières lui permettent de mener des analyses de site et des études de conservation de la nature. Mais il doit également être doté d'une bonne capacité d'adaptation, d'un sens de la communication et d'une force de persuasion développés. La diplomatie est son atout le plus sérieux. Sa disponibilité et sa mobilité lui permettent de se forger une excellente connaissance du terrain et des acteurs locaux.

Autonome et curieux

Le conseiller sait analyser et synthétiser des informations nombreuses et parfois complexes, avant de les vulgariser. Pour évaluer l'impact des différents projets d'aménagement, il peut procéder à des ajustements par rapport à des nouvelles techniques et de nouvelles réglementations, dont il prend connaissance régulièrement. Organisé et efficace, il peut mener plusieurs projets de front.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'environnement, Parcours, 2011, Onisep

Adresses utiles

Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie , ADEME, 27, rue Louis Vicat, 75737 , Paris Cedex 15, 01 47 65 20 00, www.ademe.fr

Écoconseil, 7, rue Goethe, 67000, Strasbourg, 03 88 60 16 19, www.ecoconseil.org

Association française des ingénieurs et techniciens de l'environnement, AFITE, 22, rue de Dunkerque, 75010 , Paris, 01 40 23 04 50, www.afite.org

Fédération nationale des activités de la dépollution et de l'environnement, FNADE, 33, rue de Naples, 75008 , Paris, 01 53 04 32 90, www.fnade.org

Institut national de l'environnement industriel et des risques, INERIS, Parc Technologique ALATA, rue Jacques Taffanel, BP 2, 60550 , Verneuil-en-Halatte, 03 44 55 66 77, www.ineris.fr

Témoignages

Raphaël, conseiller en environnement et développement durableà la chambre de commerce et d'industrie de Seine-Saint-Denis (93)

Évaluer les enjeux

J'ai plusieurs casquettes au quotidien. Je réalise des diagnostics environnement pour tous types d'entreprises. Ce service étant devenu payant, cela implique de la prospection et une approche commerciale dans un premier temps, puis un état des lieux des enjeux environnementaux de l'entreprise. Par ailleurs, j'accompagne les dirigeants dans la mise en place de systèmes de management environnemental. J'audite pour la marque sectorielle Imprim'Vert, la marque nationale dédiée aux imprimeurs qui doivent respecter un cahier des charges sur la gestion des déchets dangereux. J'organise des réunions thématiques, par exemple sur le bilan carbone. Le plus difficile est de comprendre les enjeux des entreprises très rapidement. Nous avons affaire aussi bien à des industriels qu'à des commerçants ou encore à des entreprises tertiaires sur des thématiques diverses et variées (le sol, l'eau..).

CONSULTANT(E) EN CONDUITE DE CHANGEMENT • Synonyme(s) : consultant(e) en organisation / ingénieur(e) conduite du changement / consultant(e) en accompagnement du changement / conseiller(ère) en organisation / ingénieur(e) en organisation • Famille(s) ROME : Méthodes et gestion industrielles • Discipline(s) : chimie / informatique / gestion des ressources humaines / sciences économiques / biologie • Centre(s) d'intérêt : aider, conseiller • Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise • GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé • Secteur(s) d'activités : secteur audit conseil / secteur fonction publique • Statut(s) : salarié / indépendant / fonctionnaire

Accroche

L'organisation de l'entreprise est un facteur essentiel pour sa compétitivité. Le consultant en conduite de changement intervient en tant qu'expert externe pour auditer et améliorer les pratiques des employés et les performances de l'entreprise.

Synthèse

Le consultant en conduite de changement étudie et diagnostique les insuffisances relatives à l'organisation d'une entreprise. Il préconise ensuite les améliorations à apporter pour que le fonctionnement de l'entreprise soit optimal. Expert externe, il accompagne aussi les employés lors de la mise en place de nouvelles pratiques (l'informatisation d'un service, par exemple), lors d'un déménagement, d'un rachat, etc. Il travaille en cabinet de conseil ou en ESN (entreprises de services du numérique) ; il peut aussi être fonctionnaire.

Nature du travail

Poser un diagnostic

Le consultant en conduite de changement diagnostique les insuffisances d'organisation au sein d'une entreprise. En fonction de la demande qui lui a été faite, il préconise les améliorations à apporter.

Pour ce faire, il étudie d'abord la structure de l'entreprise, afin d'en comprendre l'organisation et de déterminer les compétences du personnel. Un processus de production, d'archivage, ou un système d'information par exemple, peuvent faire l'objet d'une étude systématique pour évaluer leur efficacité et identifier les problèmes potentiels. Le consultant relève les points faibles, les goulets d'étranglement et les procédures inadéquates, puis mesure l'impact des évolutions potentielles du système sur l'organisation et le travail des employés.

Accompagner le changement

Lorsque l'organisation est démontrée insatisfaisante, à lui de faire des propositions d'évolution, des systèmes utilisés aussi bien que des procédures et des méthodes de travail. Il définit les mesures à prendre en termes d'organisation du travail, de management, de communication, de recrutement, de formation ou de mobilité, et propose un plan d'accompagnement.

Son objectif est d'obtenir une adéquation maximale entre les compétences humaines et les systèmes mis en place dans l'entreprise.

Conditions de travail

Mobile et prévoyant

Pour mener à bien sa mission, le consultant se déplace beaucoup chez les clients, dialogue avec les personnes opérationnelles sur le terrain, et exploite sa bonne connaissance des fonctions et des postes de travail. Par exemple, pour accompagner le déménagement d'un laboratoire de l'industrie pharmaceutique, il se rendra sur place pour évaluer le temps durant lequel la production s'arrêtera, veillera au respect des contraintes réglementaires (on ne transporte pas n'importe comment de la matière vivante ou radioactive !). Il lui faudra aussi gérer les déchets non transportables, prévoir le degré de sécurité avec lequel chaque appareil sera déménagé, préparer la validation des systèmes dès leur installation et, bien sûr, gérer les imprévus... Une telle mission s'étalera sur 1 an, la plupart du temps chez le client.

Différents statuts

Si la plupart des consultants en conduite de changement sont des salariés du privé, certains travaillent dans la fonction publique. Ils interviennent lors de restructurations de services publics, de la mise en production d'une nouvelle application informatique, du déménagement d'un établissement public, etc. Rattachés au ministère de l'Économie et des Finances, ce sont alors des fonctionnaires de catégorie A.

Vie professionnelle

En cabinet de conseil ou en ESN

On constate aujourd'hui une élévation générale des niveaux de qualité des procédures métiers, due notamment à la mondialisation. Appelées aussi procédures d'entreprise ou " business process ", elles désignent un enchaînement d'actions permettant la satisfaction d'une demande. Il y en a plusieurs types : par exemple, les procédures de remboursement de notes de frais, les procédures de commande des clients, d'envoi d'un colis... Bref, toutes ces procédures ou presque sont modélisables dans l'entreprise, le but étant de favoriser l'efficacité et les économies. De nombreux cabinets de conseil en organisation ou en qualité emploient donc des consultants en conduite de changement. Les ESN (entreprises de services du numérique), spécialistes des changements technologiques et informatiques (transformation de systèmes d'information), sont un autre employeur potentiel.

Dans la fonction publique

Les consultants en conduite de changement travaillant dans la fonction publique d'État sont recrutés sur concours. La fonction publique territoriale recrute, également sur concours, des conseillers en organisation amenés à accompagner la mise en œuvre du changement. Il s'agit d'ingénieurs territoriaux de catégorie A.

Rémunération

Salaire du débutant

2916 euros brut par mois dans le privé.

Source: non communiquée.

Compétences

Avoir des connaissances pointues

Quelle que soit l'entreprise où il intervient (centre de production biotechnologique, établissement hospitalier, bureau d'études en mécanique, etc.), le consultant en conduite de changement met à profit ses connaissances scientifiques pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de tous les processus. Sa maîtrise de la réglementation est également précieuse. Il doit aussi connaître les procédures d'assurance qualité, de prévention des différents risques et de gestion du traitement des déchets.

Des qualités humaines

La diplomatie, la capacité à négocier et la pédagogie sont des atouts nécessaires. Sur le terrain, il doit savoir écouter et se montrer persévérant, notamment lorsqu'il rencontre des résistances au changement. Le métier nécessite une importante ouverture d'esprit, de grandes facultés d'écoute et de communication, et de la méthode.

Et savoir mener un projet de A à Z

Il doit savoir coordonner et planifier des activités, gérer la mise en œuvre d'un plan de validation, contrôler des protocoles et des rapports, vérifier la qualification des équipements et des personnes, rédiger un document de spécifications, en anglais aussi bien qu'en français, voire un support de formation.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep

Les métiers de la mécanique, Parcours, 2014, Onisep

INGENIEUR(E) STRUCTURES

• Synonyme(s) : ingénieur(e) calcul / ingénieur(e) de calcul structures / ingénieur(e) études structures / responsable structures • Famille(s) ROME : Conception et études • Discipline(s) : génie civil / bâtiment - gros œuvre / génie mécanique • Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe • Fonction(s) : fonction études développement BTP • GFE : GFE bâtiment gros œuvre génie civil • Secteur(s) d'activités : secteur bâtiment travaux publics / secteur cabinets d'architecte / secteur gros œuvre bâtiment / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques • Statut(s) : salarié

Accroche

À partir des plans de l'architecte, l'ingénieur structures calcule les dimensions des murs, poutres, etc. pour assurer la stabilité d'un ouvrage. Pour cela, il réalise des plans en 3D et des simulations pour tester ses calculs.

Synthèse

L'ingénieur structures met au point l'ossature d'une construction et s'assure de sa stabilité grâce à des calculs et des simulations. Il prend en compte de nombreux paramètres (dimensions de chaque élément, qualité du sol, performances techniques des matériaux, risques sismiques ou conditions climatiques) pour réaliser, sur ordinateur, des simulations de résistance, de déformation et d'élasticité pour tester ses hypothèses et ses choix. Il réalise aussi le plan de coffrage, indiquant l'emplacement des murs, et le plan d'armature, qui représente les éléments porteurs du bâtiment.

Nature du travail

Définir les bonnes dimensions

L'ingénieur structures participe à l'avant-projet d'une construction, à partir des plans de l'architecte et avant le chiffrage du chantier. Il doit prendre en compte certains éléments (dimensions de l'ouvrage, quantité et nature des matériaux utilisés, nature du sol, conditions climatiques, zone à risques sismiques, par exemple) pour définir la taille des différentes parties composant la structure du bâtiment à construire.

Tester la résistance

Il réalise ensuite des simulations de résistance, déformation et élasticité sur ordinateur pour tester ses hypothèses et ses choix. Son travail est exprimé par des " notes de calcul " qu'il présente au maître d'ouvrage (commune, promoteur immobilier ou particulier...) qui a défini le projet de construction ou d'aménagement avec des objectifs précis, un calendrier de réalisation et un budget, et au bureau de contrôle.

Réaliser et ajuster les plans

La dernière partie de son travail consiste à réaliser le plan de coffrage, qui indique l'emplacement des murs, et le plan d'armature, qui représente les éléments porteurs du bâtiment. En cours de chantier, toute modification de l'ouvrage décidée par l'architecte nécessitera d'étudier un nouveau dimensionnement ou une nouvelle charpente.

Conditions de travail

Spécialisé ou polyvalent

L'ingénieur structures est, en général, rattaché à une direction technique. Selon la taille et l'organisation de l'entreprise qui l'emploie, il peut se spécialiser, dans la fonction calcul par exemple, ou se montrer plus polyvalent. S'il travaille chez un prestataire (bureau d'études ou d'architectes), il aura davantage d'interactions avec le client. Dans les grandes entreprises, il peut disposer d'un véhicule de fonction.

Chef d'équipe... ou pas

Dans les grandes entreprises, l'ingénieur structures est un chef d'équipe qui encadre plusieurs dessinateurs-projeteurs, responsables de la réalisation des plans. Dans des structures plus modestes, il peut réaliser lui-même les plans à l'aide d'outils de CAO-DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).

L'ordinateur plus que le terrain

L'ingénieur structures passe l'essentiel de son temps devant son ordinateur. Mais il lui arrive aussi de se déplacer sur les chantiers pour adapter ses études une fois les travaux démarrés, notamment lorsque l'architecte demande des modifications.

Vie professionnelle

Un professionnel recherché

Dès le début de sa carrière, l'ingénieur structures doit se spécialiser dans un matériau de construction (béton, charpentes métalliques, bois...). Ingénieur spécialisé, il est très recherché par les entreprises. Il n'a donc guère de mal à trouver du travail quand il justifie, en plus, d'une certaine expérience... même si le secteur du bâtiment et des travaux publics a tendance à limiter ses recrutements.

PME, cabinets ou grands groupes

Les débouchés se situent au sein des bureaux d'études ou des cabinets d'architectes, mais aussi dans les entreprises du BTP (bâtiment et des travaux publics). Dans les PME (petites et moyennes entreprises), l'ingénieur structures sera plus polyvalent que dans les grands groupes.

Direction d'équipe

L'ingénieur structures peut évoluer vers des projets de plus en plus complexes et de plus grande envergure. Il peut également se diriger vers l'encadrement du service structures, par exemple. Son équipe sera alors composée d'ingénieurs, de calculateurs et de dessinateurs-projeteurs. Il peut également envisager une évolution transversale vers la fonction méthodes ou études.

Rémunération

Salaire du débutant

À partir de 2700 euros brut par mois. Le salaire de départ augmente rapidement avec l'expérience.

Source : Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, 2013.

Compétences

Connaissances techniques

De bonnes bases techniques en géométrie et en mathématiques sont indispensables dans ce métier, de même qu'une spécialisation dans un matériau (béton, bois, charpente métallique...) pour en connaître toutes les propriétés, ainsi que la capacité à visualiser un bâtiment à partir de plans. La maîtrise de l'informatique et de la CAO (conception assistée par ordinateur) est également un prérequis. Par ailleurs, l'ingénieur structures doit avoir des connaissances en architecture, en urbanisme et en réglementation de la construction. Le développement durable fait également partie de ses préoccupations.

Réactivité et prise d'initiative

Rigoureux et réactif, l'ingénieur structures doit savoir adapter son travail aux différentes modifications qui peuvent survenir au cours d'un chantier. Il doit être aussi une force de proposition de variantes techniques pour optimiser les structures et l'utilisation des matériaux.

Résistance au stress

Un projet de construction se fait toujours dans des délais précis, prescrits par le maître d'ouvrage (commune, promoteur immobilier ou particulier...). L'ingénieur structures doit être capable de travailler sous pression, en respectant à la fois les contraintes techniques ou environnementales et les dates de remise de ses notes de calculs.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers du bâtiment et des travaux publics, Parcours, 2012, Onisep

Témoignages

Virginie, ingénieure structures béton armé chez Bouygues Construction à Mantes-la-Jolie (78)

Ingénieux et pédagogue

Travailler dans le bâtiment a été assez naturel pour moi, car beaucoup de membres de ma famille, comme ma sœur, y évoluaient déjà. J'ai été embauchée juste après ma formation d'ingénieur, comme ingénieure structures. Au début, j'ai surtout fait des calculs et j'ai assisté un ingénieur confirmé. Puis j'ai gagné en autonomie et en responsabilités. Aujourd'hui, je travaille dans un bureau d'études avec plusieurs ingénieurs et projeteurs. Chaque ingénieur est responsable d'un projet. Je passe 90 % de mon temps au bureau et 10 % sur le terrain. Il y a beaucoup de calculs à faire, dont une partie est réalisée par des logiciels. Il est également nécessaire d'être ingénieux et pédagogue pour imaginer des solutions qui fonctionnent, à la fois structurellement et esthétiquement, car cette réflexion ne peut être faite par un ordinateur: c'est ce qui rend la fonction intéressante !

INGENIEUR(E) COMBUSTION ET BRULEURS • Synonyme(s) : ingénieur(e) conception thermique et combustion / chargé(e) d'ingénierie chaudières et brûleurs / ingénieur(e) études et conception combustion / ingénieur(e) recherche et développement (R&D) chaudières et brûleurs • Discipline(s) : énergétique / thermique / mécanique des fluides • Centre(s) d'intérêt : concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe / coordonner l'activité d'une équipe • Fonction(s) : fonction études développement industriel • GFE : GFE nettoyage assainissement environnement sécurité • Secteur(s) d'activités : secteur énergie / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques • Statut(s) : salarié •

Accroche

Spécialiste des chaudières industrielles, l'ingénieur combustion et brûleurs conçoit des équipements à la pointe de l'innovation technique, qui permettent de produire plus d'énergie en polluant moins.

Synthèse

L'ingénieur combustion et brûleurs conçoit des équipements pour chaudières industrielles. Il améliore les brûleurs existants et met en œuvre de nouveaux procédés pour améliorer leurs performances. Ses équipements à la pointe de l'innovation technique permettent de produire plus d'énergie en polluant moins. Au programme : études, calculs, réalisation de plans et de schémas. Il assiste aussi l'équipe commerciale et encadre les techniciens. Il travaille dans le secteur de l'énergie.

Nature du travail

De la conception à la validation

L'ingénieur combustion conçoit des brûleurs et des équipements pour chaudières industrielles. Il met en œuvre de nouveaux procédés pour améliorer les performances des brûleurs existants et des chaudières à tubes de fumées. Au programme : études, calculs, réalisation de plans et de schémas. Il peut s'agir, par exemple, de produire plus d'énergie avec moins de combustible. L'utilisation d'un nouveau composant de compression thermique permet ainsi de développer une nouvelle génération de chaudières réduisant la consommation de 25 % à 60 %, par effet de pompe à chaleur. Il est le garant des délais, des coûts et de la qualité des études de conception. Il valide les nouvelles techniques. Il travaille à la fois à la rénovation d'équipement ancien et à la conception d'équipement neuf. Il s'occupe aussi des équipements annexes : ventilateurs, réchauffeurs d'air...

Une expertise technique

Il assiste l'équipe commerciale lors de la rédaction des devis, en apportant son expertise. Il participe aussi à la formation technique des commerciaux et encadre les techniciens du service après-vente. Il supervise l'assistance technique fournie au client lors de la mise en service d'un nouvel équipement. Enfin, il établit un bilan du fonctionnement des installations.

Conditions de travail

Au bureau ou sur site industriel

La partie conception se fait généralement au bureau, au siège de son entreprise, mais l'ingénieur combustion et brûleurs se déplace aussi ponctuellement sur les sites industriels des clients, lors de la mise au point d'améliorations spécifiques. Il peut s'agir d'intervenir dans des centrales thermiques à flamme, qui utilisent la combustion du charbon, du gaz ou du fioul (pétrole raffiné) pour produire de l'énergie. Il suit alors les mesures de sécurité drastiques mises en place sur ces sites potentiellement dangereux (port de détecteurs de gaz, de vêtements de protection, de matériel antidéflagrant...).

Mobilité et anglais obligatoire

Avec des déplacements à l'étranger assez fréquents, soit chez les clients, soit au sein des filiales de son entreprise, l'ingénieur combustion et brûleurs parle couramment l'anglais.

Statut cadre

Ingénieur, il a le statut de cadre supérieur. Ses horaires sont variables, adaptés à l'évolution des projets en cours. Il est parfois soumis à des astreintes.

Vie professionnelle

Un secteur à la pointe de l'innovation

L'ingénieur combustion et brûleurs travaille dans l'industrie, dans le secteur de l'énergie, chez un fabricant de brûleurs industriels ou d'installations de combustion. Son entreprise peut être spécialisée dans un type de chaudière innovante de grande puissance, comme les chaudières " à lit fluidisé circulant " qui fonctionnent à faible température et diminue les rejets en oxydes d'azote, responsables de l'effet de serre.

En grande entreprise, en PME ou en bureau d'études

Il peut aussi être chargé d'études au sein du département procédés d'une entreprise, comme Alstom, ou bien rattaché à la direction industrielle d'une entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies de l'énergie. Il peut aussi travailler en bureau d'études spécialisé, dans une société de conseil et d'ingénierie ou encore dans une grande entreprise de l'énergie comme EDF.

Évolution de carrière

Par la suite, il peut diriger un bureau d'études ou s'orienter vers des fonctions commerciales en devenant ingénieur d'affaires.

Rémunération

Salaire du débutant

De 2500 à 2900 euros brut par mois.

Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2014.

Compétences

Posséder un savoir pointu

L'ingénieur combustion et brûleurs doit maîtriser la mécanique des fluides et les phénomènes de combustion, ainsi que les automatismes et régulations associés aux brûleurs. Il sait mesurer les polluants éventuels et expliquer leur formation. Toujours à la pointe, il assure une veille sur les évolutions technologiques : nouveaux matériaux, produits, équipements... Il sait également rédiger des documents à caractère technique.

Connaître la régulation

Aujourd'hui, les bureaux d'études doivent prendre en compte la législation environnementale, notamment la réglementation sur la réduction des émissions de polluants (CO2, oxyde d'azote et particules nocives...) dans l'atmosphère. L'ingénieur combustion et brûleurs doit connaître et appliquer ces nouvelles normes de sécurité et contraintes réglementaires.

Savoir encadrer

Il doit savoir manager et faire preuve d'esprit d'équipe et d'autonomie dans l'organisation de son activité. En effet, il gère à la fois les projets et les hommes, et doit se montrer bon communicant autant que bon scientifique. Créatif, il doit être force de proposition et assurer l'application de nouveaux procédés.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep

Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep

RESPONSABLE DES OUVRAGES HYDROELECTRIQUES • Synonyme(s) : responsable d'exploitation des sites hydrauliques • Discipline(s) : hydraulique • Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe • GFE : GFE électricité électrotechnique électronique • Secteur(s) d'activités : secteur énergie • Statut(s) : salarié

Accroche

En charge d'un territoire donné, le responsable des ouvrages hydroélectriques s'assure que ceux-ci sont fiables et respectent à la fois les objectifs de production et les règles de sécurité. Il gère les équipes et vise à optimiser les installations.

Synthèse

En charge d'un ou plusieurs sites, le responsable des ouvrages hydroélectriques s'assure qu'ils sont fiables et respectent à la fois les objectifs de production et les règles de sécurité. En tant que responsable, il essaie d'optimiser les installations, établit les plannings de maintenance et les budgets, gère les équipes et rencontre régulièrement les acteurs locaux. Il se déplace beaucoup et doit allier compétences techniques et managériales. Une expérience préalable de 5 à 7 ans est demandée.

Nature du travail

De nombreuses responsabilités

Le responsable des ouvrages hydroélectriques a de nombreuses responsabilités vis-à-vis du ou des sites dont il a la charge. Tout d'abord, il pilote l'exploitation en veillant au respect du programme de production et des règles de sécurité, essentielles sur ce type d'installation. Il gère les opérations de maintenance et définit les priorités d'intervention sur les matériels ou les installations. Il élabore et suit le budget. Il est garant des coûts, des délais et de la qualité de la production électrique.

Un souci d'amélioration

Il doit sans cesse essayer d'améliorer les procédés et la performance globale des installations dont il a la responsabilité. À lui de mettre en œuvre des démarches d'amélioration continue et de veiller à leur respect. Il définit les besoins de maintenance spécialisés et anime l'équipe en veillant à la bonne circulation des informations.

La sécurité avant tout

La sécurité est une composante très importante des ouvrages hydroélectriques (barrages ou usines), et le responsable de ces ouvrages doit superviser les opérations de surveillance des équipements. Il doit également définir les procédures de sécurité et de sûreté à mettre en place pour respecter les obligations réglementaires, et sensibiliser les équipes à ces questions.

Conditions de travail

Un rôle de manager

Le responsable des ouvrages hydroélectriques est un véritable manager qui doit gérer des équipes et animer de nombreuses réunions, en interne ou avec des interlocuteurs extérieurs comme les autorités de contrôle, les collectivités territoriales, etc.

Variabilité horaire et géographique

Le responsable des ouvrages hydroélectriques se déplace beaucoup, surtout quand il a la charge de plusieurs sites. Dans ce cas, il ne rentre pas nécessairement chez lui tous les soirs, d'autant que les ouvrages hydroélectriques sont en général éloignés des zones urbaines. Il peut aussi être soumis à des astreintes, car un barrage, par exemple, doit être surveillé tous les jours et, en cas

de problème majeur, il devra se rendre au plus vite sur le site.

En lien direct avec la direction

Selon le cas, il doit rendre compte hiérarchiquement au directeur du groupement régional d'exploitation hydraulique, au directeur de l'unité de production hydraulique ou encore au directeur général de l'entreprise de production hydraulique.

Vie professionnelle

Un secteur d'avenir

Première filière de production d'énergies renouvelables en France, l'hydroélectricité représente 14 % de notre production d'électricité. Un chiffre qui ne pourra qu'augmenter dans la mesure où les réserves en énergies fossiles s'amenuisent dans le monde entier. Dans ce contexte, même si le nombre de postes de responsable des ouvrages reste limité, on peut être optimiste quant à l'avenir du secteur.

Une évolution verticale ou horizontale

Au cours de sa carrière, le responsable des ouvrages hydroélectriques peut s'occuper de sites de plus en plus complexes ou d'une zone géographique de plus en plus importante. Après quelques années, il pourra viser un poste de responsable de projet de renouvellement des concessions, par exemple, ou de chef de service en ingénierie et projets... Par ailleurs, EDF (Électricité de France) - principal employeur des responsables des ouvrages hydroélectriques - a mis en place des formations passerelles pour permettre de passer d'une filière de production à une autre, telle que le nucléaire ou le thermique par exemple, ce qui ouvre d'autres opportunités importantes.

Rémunération

Salaire du débutant

À partir de 3300 euros brut par mois pour un cadre confirmé.

Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2012.

Compétences

Des compétences techniques

Le responsable des ouvrages hydroélectriques doit connaître les lois fondamentales de l'électricité et de l'électronique, et maîtriser des techniques mécaniques et hydrauliques. Il doit également avoir des bases en hydrostatique, en hydrodynamique et en génie civil.

Bon manager

Manager à part entière, il doit savoir élaborer des budgets et des outils de suivi. Il doit aussi posséder des compétences en ressources humaines et en animation d'équipe. Il sait à la fois déléguer à ses équipiers et les mobiliser.

Disponible et rigoureux

Ouvert d'esprit, le responsable des ouvrages hydroélectriques sait communiquer avec des interlocuteurs variés. Il a une bonne capacité d'analyse et de synthèse, a le sens de l'organisation et sait se montrer disponible pour répondre aux problèmes et questions quotidiens. Enfin, il est rigoureux et soucieux de la sécurité des hommes, de l'ouvrage et de l'environnement.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep

Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep

MEDIATEUR(TRICE) SCIENTIFIQUE

• Synonyme(s) : responsable de la médiation scientifique / chargé(e) de médiation scientifique / animateur(trice) territorial(e) en médiation scientifique • Discipline(s) : chimie / informatique / mathématiques / biologie / physique • Centre(s) d'intérêt : informer, communiquer • Fonction(s) : fonction information - communication • GFE : GFE enseignement sciences humaines domaines scientifiques droit • Secteur(s) d'activités : secteur culture et patrimoine / secteur fonction publique • Statut(s) : fonctionnaire / salarié

Accroche

Rébarbatives, les sciences ? Le médiateur scientifique démontre chaque jour le contraire. Cet orateur est un bon pédagogue : il sait rendre accessible un savoir complexe à un public néophyte.

Synthèse

Le médiateur scientifique sait rendre accessible un savoir complexe à un public néophyte. Il travaille dans un musée ou un centre scientifique, où il est chargé d'animer les visites pour des publics divers. Il emploie un langage imagé et utilise l'observation et la description de phénomènes courants pour faciliter la compréhension. Scientifique de formation, cet orateur aime communiquer, a le sens du public et de l'imagination pour rendre la science attractive.

Nature du travail

Vulgariser les sciences

La physiologie des protozoaires, l'oxydation des ions... ces seuls intitulés vous endorment les neurones ! Le défi du médiateur scientifique est précisément de capter l'attention d'un public non acquis et de rendre compréhensibles des notions ardues de prime abord. Pour ce vulgarisateur, rien n'est trop compliqué, il suffit de savoir expliquer.

S'adapter à son public

Le public devant lequel le médiateur intervient est rarement homogène et captivé par le sujet. À lui d'adapter son discours en fonction de ses interlocuteurs, car ces derniers ne peuvent pas assimiler un langage scientifique dont ils ne connaissent pas les rudiments.

Savoir raconter une histoire

Il évite l'usage excessif des concepts. À défaut de transmettre de nouvelles connaissances, il s'emploie à consolider les savoirs existants. Il part de l'observation et de la description de phénomènes courants et directement accessibles, et emploie un langage imagé.

Conditions de travail

Un travail d'équipe

Le médiateur scientifique n'est pas seul. Autour de lui, toute une équipe d'animateurs et/ou d'autres médiateurs scientifiques apporte ses idées et collabore à la mise en place de projets d'animation, chacun en fonction de son domaine de compétences particulier. À lui de mener cette équipe et d'organiser les activités au quotidien.

En partenariat avec de nombreux acteurs scientifiques

Le médiateur scientifique a aussi pour tâche de développer et d'établir des contacts avec l'extérieur du musée ou du centre scientifique. Il entretient son réseau, communique avec différents acteurs des domaines scientifique et technique et avec les partenaires concernés par un projet ou une opération ponctuelle.

Des interventions à l'extérieur

Fête de la science ou autres manifestations assimilées sont autant d'occasions où il peut animer des débats. Il se rend aussi dans les établissements scolaires pour intervenir aux côtés de l'enseignant. Il amène sa rigueur, ses idées d'expériences, son savoir et parfois le matériel de son laboratoire. De petites expériences articulées autour de la vie quotidienne permettent alors d'initier l'élève à la démarche du chercheur en posant des questions, en observant, en confrontant son observation à une expérience et en déduisant une règle.

Vie professionnelle

Dans un musée, un centre scientifique

Ce professionnel travaille dans un centre scientifique, où il propose et met en œuvre la politique de médiation scientifique. Il peut s'agir d'un musée (comme le Palais de la découverte à Paris, par exemple) ou bien d'un organisme privé ou public dépendant d'un département, d'une région.

Ces centres et services scientifiques à vocation culturelle ont des besoins importants en mathématiciens, et plus généralement en scientifiques, dans le secteur des services. Cette tendance offre de réelles perspectives de carrière à ceux qui se détournent de la science pure.

Au sein des collectivités

Le médiateur scientifique se voit notamment proposer des opportunités en province. Citons, par exemple, l'Espace Mendès-France à Poitiers, dont les objectifs sont de populariser la recherche en proposant des expositions, des conférences sur l'astronomie et la médecine, en passant par le développement durable et les médias.

De fait, le médiateur est souvent un fonctionnaire (de catégorie A ou B) des collectivités locales.

Rémunération

Salaire du débutant

1486 euros brut par mois pour un cadre de catégorie B.

Source : grille indiciaire territoriale, 2014.

Compétences

Avoir le sens du public

La communication est sa première qualité. Il a une bonne diction et il joue avec le public : l'humour, l'imaginaire, le quotidien sont les ingrédients qu'il doit savoir utiliser. Pour susciter le plaisir et le désir d'apprendre, il conçoit et diffuse les activités de médiation scientifique à travers des pratiques pédagogiques innovantes et des approches essentiellement ludiques et spectaculaires. Il a le sens de la dramaturgie (mise en scène, gestion de l'espace, mise en forme). Il rédige aussi des guides de visite, crée des outils pédagogiques.

Savoir conduire un projet

Il définit des orientations, planifie les activités en fonction des priorités, négocie les moyens... Ses projets prennent la forme de spectacles, d'ateliers expérimentaux, de conférences interactives, d'expositions et d'animations dans les musées, de développement multimédia et audiovisuel...

Savoir se remettre en question

Il doit aussi se questionner, se demander comment sont perçus aujourd'hui les métiers scientifiques par les jeunes, comment les sciences sont jugées par les différents acteurs (économiques, politiques, sociaux)... Il peut faire de la recherche sur ces thématiques. Il participe enfin à l'élaboration des programmes scientifiques définis par son établissement.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de la culture et du patrimoine, Parcours, Onisep, 2012

AERODYNAMICIEN(ENNE)

• Synonyme(s) : ingénieur(e) en aérodynamique • Famille(s) ROME : Conception, recherche, études et développement • Discipline(s) : aérodynamique • Centre(s) d'intérêt : faire de la recherche / concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe • Fonction(s) : fonction études développement industriel • GFE : GFE mécanique automatismes / aérodynamicien • Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique / secteur construction automobile / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques • Statut(s) : salarié

Accroche

L'aérodynamicien conçoit, développe et améliore les profils des engins propulsés dans l'espace aérien. De l'avion, civil ou militaire, en passant par les hélicoptères, les navettes spatiales ou les satellites, son objectif est d'accroître leurs performances en dépensant moins d'énergie.

Synthèse

De l'avion, civil ou militaire, en passant par les hélicoptères, les navettes spatiales ou les satellites, l'aérodynamicien conçoit et développe les profils d'engins propulsés dans l'espace aérien. Objectif : optimiser leur pénétration dans l'air en améliorant leur forme et leurs composants. Ses objectifs sont à la fois économiques et environnementaux : consommer moins d'énergie, générer moins de bruits et de chaleur, notamment lors de la propulsion. L'aérodynamicien combine connaissance fine de la mécanique des fluides et créativité pour concevoir des formes innovantes tout en intégrant des contraintes techniques. Il exerce surtout dans les secteurs de l'aéronautique ou des transports.

Nature du travail

Étude théorique en 3D

Dans un premier temps, l'aérodynamicien étudie et visualise en 3D les caractéristiques géométriques de l'avion, par exemple, grâce aux logiciels de CAO et de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Cette phase théorique est assez similaire à ce qui se passe dans d'autres branches de la mécanique.

Maillage et simulation

Puis, l'aérodynamicien passe à la phase de maillage surfacique et volumique. À savoir qu'il décompose la surface de l'objet en petits éléments et calcule les paramètres de l'écoulement de l'air sur chaque noeud. Il procède de même pour toute la masse d'air qui est autour de l'objet. Il se livre ensuite à des simulations numériques pour évaluer les performances et la résistance de chaque élément. Il calcule ainsi leurs réactions face à la force et à la vitesse du vent. Selon les résultats obtenus, il peut changer la forme de l'objet pour en accroître les performances.

Prototype et essais

Une fois la simulation terminée, la phase expérimentale commence. L'aérodynamicien fait construire un prototype de l'objet. Il pratique ensuite des essais en soufflerie où il reproduit l'impact de l'air sur sa machine. En fonction des résultats, il propose des modifications au bureau d'études. Quand le prototype répond parfaitement à la demande, les tests en vol peuvent commencer.

Conditions de travail

Dans un service d'études

Le métier s'exerce au sein des services études-recherche-développement des grandes entreprises ou dans un cabinet de conseil et d'ingénierie.

De multiples contraintes

La marge de manoeuvre de l'ingénieur aérodynamicien est limitée. Il doit tenir compte en permanence des contraintes techniques, mais aussi des délais à ne pas dépasser et, surtout, des coûts de fabrication.

En liaison avec les autres

Il faut collaborer en interne avec de nombreux services : la production (pour se plier aux impératifs techniques), les services commerciaux (pour s'adapter au marché) et même la direction générale (pour se couler dans la stratégie globale de l'entreprise). Il faut aussi composer, à l'extérieur, avec des clients et des fournisseurs.

Vie professionnelle

D'abord chez les avionneurs

Les avionneurs conçoivent des aéronefs civils et militaires. Parmi eux, le groupe européen EADS, propriétaire d'Airbus (avions civils), d'Astrium (fusées et satellites) et d'Eurocopter (hélicoptères), puis Dassault Aviation (avions d'affaires et militaires) et Snecma (groupe Safran) qui développe les systèmes de propulsion. Si les recrutements sont importants, la concurrence est vive car internationale.

... puis chez les équipementiers

Les équipementiers fournissent aux avionneurs les pièces de structure et des composants (fuselage, câblage, sièges...). Parmi eux, de grandes entreprises (Thales, Messier-Bugatti-Dowty ou Zodiac Aerospace) mais aussi des centaines de petites et moyennes entreprises (PME) dont les projets sont souvent plus variés que chez les avionneurs. Les jeunes diplômés ne pensent pas spontanément à leur adresser leur candidature, alors qu'il est plus rapide d'accéder à des responsabilités dans ces structures.

... les SSI et les centres de recherche

Des opportunités existent encore dans les services recherche-études-développement des SSI (sociétés de service en ingénierie, comme Altran, Assystem, Akka Technologies...). Mais aussi au Cnes (Centre national d'études spatiales) ou à l'Onera (Office national d'études et de recherches aérospatiales) qui conçoivent et développent les systèmes spatiaux du futur (satellites, sondes, ballons...).

Rémunération

Salaire du débutant

Environ 2800 euros brut par mois.

Source : Airemploi, 2011.

Compétences

Créatif et rigoureux

L'aérodynamicien doit à la fois maîtriser l'aspect théorique, c'est-à-dire tout ce qui a trait à la physique et à la mécanique des fluides, et avoir l'esprit créatif. Dans le secteur de l'innovation, ces deux qualités sont très importantes. On peut donner libre cours à son imagination tout en restant toujours cadré par un esprit rigoureux et méthodique.

Anglophone et informaticien

Une bonne connaissance de l'anglais est indispensable, tout particulièrement dans le secteur aéronautique où les projets se déploient à l'échelle européenne, voire internationale. Les candidats à ce poste doivent par ailleurs parfaitement maîtriser les logiciels de CAO et de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).

Ouvert et mobile

L'aérodynamicien soigne ses relations avec ses interlocuteurs, qu'ils soient internes ou extérieurs à l'entreprise. Il peut être amené à se déplacer. Les grands groupes industriels sont les plus exigeants en termes de mobilité géographique.

Sources et ressources

Publications Onisep

Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Parcours , 2013, Onisep

Adresses utiles

Airemploi, Espace orientation, 5 rue de La Haye, BP 18904, 95731, Roissy-CDG , Cedex, 01 48 16 71 71, www.airemploi.org

Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, Gifas, 8 rue Galilée, 75116 , Paris, 01 44 43 17 00, www.gifas.asso.fr

Témoignages

Gérald, aérodynamicien à l'Onera (Office national d'études et de recherches aérospatiales)

Maîtriser l'onde de choc

Je travaille sur des projets liés aux engins supersoniques. C'est très intéressant, dans la mesure où la conception de ces engins nécessite de prendre en compte des contraintes aérodynamiques particulières. De par sa vitesse, le supersonique se heurte au problème de l'onde de choc, qu'il convient de maîtriser. Les phases de décollage et d'atterrissage sont également des moments délicats pendant lesquels l'avion produit beaucoup de traînée (résistance de l'air). Mon objectif est alors de réduire cette traînée pour éviter d'augmenter la puissance des moteurs qui provoque des nuisances sonores et environnementales.

INGENIEUR(E) EN ACOUSTIQUE • Synonyme(s) : acheteur(euse)-approvisionneur(euse) / responsable des achats / ingénieur(e) achat • Métier(s) associé(s) : acheteur(euse) industriel(le) • Famille(s) ROME : Achats • Discipline(s) : achat approvisionnement • Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / convaincre, négocier / faire du commerce • Fonction(s) : fonction achats approvisionnement • GFE : GFE commerce distribution / acheteur • Secteur(s) d'activités : secteur commerce • Statut(s) : salarié

Accroche

L'ingénieur acousticien s'attache à lutter contre la pollution sonore, un facteur de stress qui peut être très important dans les villes ou dans certaines usines. Conception de matériaux, mesure, contrôle... son champ d'action est vaste.

Synthèse

Acteur de la lutte contre les pollutions sonores, l'acousticien peut travailler en amont à la conception de produits ou de matériaux, effectuer des contrôles et des cartographies du bruit, ou travailler à réduire la pollution sonore. Son rôle diffère en fonction de son lieu d'activité : industrie, collectivité locale, agence spécialisée... Dans tous les cas, il possède une formation de niveau ingénieur et veille au respect des réglementations en vigueur sur la pollution sonore.

Nature du travail

Traquer les décibels

Les tâches de l'ingénieur acousticien peuvent être différentes, notamment en fonction de son employeur. L'une de ses missions principales consiste, par exemple, à surveiller et mesurer le bruit de certains appareils ou de certaines zones géographiques. Grâce à des instruments de mesure spécifiques, il traque les décibels et les compare avec les normes autorisées. Quand il travaille pour une administration, ses mesures peuvent aboutir à des sanctions s'il constate un dépassement.

Travailler à la source

Mais il peut également travailler à la conception de matériaux ou d'équipements qui isolent du bruit ou l'absorbent de manière significative, ou encore fabriquer des instruments de mesure plus précis que ceux existants. Son objectif est alors de réduire l'exposition au bruit par un travail à la source qui peut, par exemple, se faire sur des machines d'usine dont il cherchera à limiter les vibrations.

Remédier au bruit

Enfin, l'ingénieur acousticien peut effectuer une cartographie du bruit et des pollutions sonores sur une zone donnée. Il peut ensuite mettre en place des protocoles de détection et de mesure des nuisances, ou travailler à la prévention ou aux solutions à apporter pour remédier à un problème donné de nuisance sonore.

Conditions de travail

Au sein d'une équipe

L'ingénieur acousticien travaille en équipe. Il peut se faire aider dans son travail par des techniciens qui effectueront, par exemple, des relevés ou des analyses de bruit.

Plusieurs lieux de travail

L'ingénieur partage son temps entre son bureau pour rédiger des rapports et faire sa veille technique, le laboratoire pour faire des essais, notamment lors de la conception de nouveaux matériaux, et bien sûr le terrain pour mettre en place les appareils et les protocoles de mesure des nuisances sonores. Cela peut l'amener à se déplacer loin de chez lui de manière ponctuelle.

Vie professionnelle

Des possibilités d'évolution

L'ingénieur acousticien commence sa carrière par des projets simples qui se complexifient au fur et à mesure qu'il acquiert de l'expérience. Après quelques années, il peut également encadrer une équipe de techniciens ou d'ingénieurs débutants.

Des perspectives d'emploi

La lutte contre la pollution sonore est un véritable enjeu de société et les réglementations se sont succédé pour y remédier, notamment dans les villes et les industries où elle est un facteur de stress important qui peut conduire à des arrêts ou des accidents du travail. L'acousticien est ainsi recherché pour travailler à la source, c'est-à-dire au moment de la conception des produits isolants ou absorbants, mais aussi pour les mesures contre le bruit et les remèdes à la pollution sonore existante (trafic routier ou aérien, par exemple).

Public ou privé

Il peut travailler dans le secteur public : DDT (directions départementales territoriales), DREAL (directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement), préfecture de police, etc. Il y intervient surtout pour des missions de contrôle, de cartographie ou de conseil. Mais il peut également exercer dans l'industrie privée pour lutter contre le bruit à la source par la conception de produits plus silencieux ou de matériaux isolants. Des entreprises ou organismes spécialisés bruit peuvent aussi l'employer.

Rémunération

Salaire du débutant

A partir de 2500 brut par mois pour un ingénieur débutant.

Source : Hays, 2015.

Compétences

Animation de groupes de travail

L'ingénieur acousticien doit être capable de travailler en équipe pluridisciplinaire et de partager le résultat de ses travaux, que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Il doit savoir animer une équipe et conduire réunions et projets.

Expert en physique et mathématiques

Ses connaissances en physique lui permettent de comprendre l'origine des bruits qu'il étudie et cherche à réduire. Il effectue des calculs complexes et a également intégré les notions de l'acoustique. Il connaît la législation relative au bruit et reste ouvert aux nouveautés en effectuant une veille dans son domaine.

Pédagogue et ouvert

Il doit en outre bien comprendre le secteur dans lequel il travaille : aéronautique, transports ferroviaires, construction... pour pouvoir apporter des solutions adaptées. S'il travaille dans le secteur public, il doit connaître les procédures et les acteurs spécifiques, et avoir des compétences relationnelles et pédagogiques car il aura affaire à un grand nombre d'interlocuteurs.

Sources et ressources

Publications Onisep

Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep

Les métiers du bâtiment et des travaux publics, Parcours, 2012, Onisep