1
Affiches scientifiques — 1 re partie A81 public sur la possibilité de survenue de cet incident ainsi que sur sa gravité. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.255 194 Apport du lavage bronchoalvéolaire dans les hémopathies malignes Z. Berrada , W. El Khattabi , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc Le lavage bronchoalvéolaire (LBA) constitue un moyen peu inva- sif d’exploration du poumon distal. Son apport est primordial dans le diagnostic des infections pulmonaires en particulier chez l’immunodéprimé. Nous avons mené une étude prospective qui a intéressé dix patients hospitalisés pour hémopathies malignes confirmées avec atteinte pulmonaire. Il n’a pas été noté de pré- dominance de sexe (cinq hommes et cinq femmes). La moyenne d’âge a été de 37 ans. Les hémopathies étaient réparties en leucémie aiguë myéloblastique (huit cas), leucémie aigu lympho- blastique (deux cas). L’indication du lavage bronchoalvéolaire a été posée devant l’apparition d’une symptomatologie respiratoire et/ou un syndrome fébrile associé à des images radiologiques faites d’opacités excavées dans tous les cas. Le LBA a permis d’isoler un germe dans trois cas (cryptococcus, aspergillus et bacille de koch). Dans les autres cas, le LBA était à prédominance de polynucléaires neutrophiles sans pouvoir isoler de germe. À noter que tous les patients étaient préalablement sous antibiothérapie, le traitement a été par la suite adapté aux résultats du LBA (antibiothérapie, anti- fongiques, antibacillaires). L’évolution de l’infection a été bonne sauf dans un cas où un décès est survenu dans un contexte de choc septique. Nous soulignons l’apport du LBA dans le diagnos- tic des infections pulmonaires du patient immunodéprimé porteur d’hémopathie maligne. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.256 195 Intérêt de l’ablation par radiofréquence endoscopique dans le traitement des tumeurs endobronchiques S. Aouadi , M. Mjid , G. Be Ali , S. Maalej , A. Mathlouthi , I. Drira Service de pneumologie D, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie Introduction.— L’ablation par radiofréquence est une procédure utilisée dans le traitement des tumeurs bénignes et malignes de plu- sieurs organes dont le poumon. Cette technique peut être utilisée par une voie percutanée ou endoscopique. Nous rapportons deux observations illustrant l’intérêt de cette tech- nique dans le traitement des tumeurs endobronchiques. Observation n o 1.— Un patient âgé de 70 ans aux antécédents de laryngectomie pour cancer du larynx a été hospitalisé pour un papil- lome de la trachée situé à 7 cm de l’orifice de la trachéostomie et réduisant de 80 % la lumière trachéale. Le patient a bénéficié d’une ablation par radiofréquence par voie endoscopique du papillome en deux séances sans incidents. Le contrôle endoscopique après six mois n’a pas montré de récidive. Observation n o 2.— Une patiente âgée de 53 ans, a été admise pour une tumeur carcinoïde typique du tronc souche gauche située à 1 cm de la carène. Elle a eu une ablation par radiofréquence endosco- pique en 2temps sans incidents. L’évolution était favorable avec absence de récidive à la fibroscopie bronchique de contrôle au bout de 8 mois. Conclusion.— L’ablation par radiofréquence endoscopique constitue une alternative thérapeutique des tumeurs endobronchique jugées inopérables. L’expérience de l’endoscopiste est nécessaire à fin d’éviter les complications. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.257 PO04 - Épidémiologie 196 Corrélation entre la pollution atmosphérique et les pathologies respiratoires à Sidi Bel Abbés, Algérie A. Taleb a , B. Djahed b a Service de pneumologie, faculté de médecine, Sidi Sidi Bel Abbes, Algérie b Faculté des sciences, Sidi Sidi Bel Abbes, Algérie Introduction.— La pollution de l’air pose un important problème de salubrité de l’environnement dans les pays en développement. La pollution est générée par les sources de poussières, de gaz et de fumées dues aux d’activités anthropiques, mais également aux phénomènes naturels. Patients et méthodes.— La méthode utilisée est celle mise au point par l’agence de protection de l’environnement améri- caine qui consiste à mesurer les polluants et de comparer les résultats obtenus avec les valeurs toxicologiques de références. L’appareil utilisé pour la métrologie est un analyseur des gaz du typeIMR1400 compact. En parallèle des enquêtes transversales et longitudinales sont menées pour apprécier la fréquence de morbidité respiratoire. Il s’agit d’une étude observationnelle de 407 malades hospitalisés au niveau du service de pneumologie du 1 er janvier 2009 au 31 décembre 2010. Résultats.— L’analyse des morbidités selon les classes d’âge montre que la fréquence des maladies se présente d’une manière crois- sante, la plus basse est celle des moins ou égaux à 20 ans celle des 31 à 40 ans est la plus exposée à la pollution extérieure, c’est la tranche d’âge la plus active. La tranche des 21 à 30 ans, est nor- malement réputée la plus saine, or dans l’étude la fréquence de maladie de cette classe est relativement importante, sans doute la conséquence du tabagisme, stress, oisiveté. À partir de la qua- rantaine, on remarque une évolution importante des pathologies respiratoires. Les exacerbations de l’asthme sont beaucoup plus fréquentes en février. La population est particulièrement touchée par l’asthme, avec un taux de 37 % de l’ensemble des malades. Le cancer bronchique et la BPCO occupent une place particulière. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.258 197 Imagerie de la silicose. À travers une étude de 20 cas N. Moussali , H. Tabakh , I. Mimouni , A. Gharbi , N. Elbenna , A. Abdelouafi Service de radiologie, hôpital 20-Août, centre hospitalier Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.— La silicose est une pneumoconiose fibrosante géné- ralisée due à l’inhalation de poussières minérales renfermant la silice. C’est une maladie professionnelle dont le diagnostic est essentiel- lement anamnestique et radiologique. Patients et méthodes.— Étude rétrospective de 20 cas de silicose pulmonaire colligés au service de radiologie 20-Août entre 2006 et 2011. Tous les patients ont bénéficié d’une radiographie standard et d’un scanner thoracique.

Intérêt de l’ablation par radiofréquence endoscopique dans le traitement des tumeurs endobronchiques

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Intérêt de l’ablation par radiofréquence endoscopique dans le traitement des tumeurs endobronchiques

id

d

P

1CpAa

Ab

IdLdpPpcrLdem41Rqs3tmmlrrfpc

d

1I2NA

I

IrsClP

Affiches scientifiques — 1re partie

public sur la possibilité de survenue de cet incident ainsi que sur sagravité.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.255

194Apport du lavage bronchoalvéolaire dans leshémopathies malignesZ. Berrada , W. El Khattabi , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane ,Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca,Maroc

Le lavage bronchoalvéolaire (LBA) constitue un moyen peu inva-sif d’exploration du poumon distal. Son apport est primordialdans le diagnostic des infections pulmonaires en particulier chezl’immunodéprimé. Nous avons mené une étude prospective quia intéressé dix patients hospitalisés pour hémopathies malignesconfirmées avec atteinte pulmonaire. Il n’a pas été noté de pré-dominance de sexe (cinq hommes et cinq femmes). La moyenned’âge a été de 37 ans. Les hémopathies étaient réparties enleucémie aiguë myéloblastique (huit cas), leucémie aigu lympho-blastique (deux cas). L’indication du lavage bronchoalvéolaire aété posée devant l’apparition d’une symptomatologie respiratoireet/ou un syndrome fébrile associé à des images radiologiques faitesd’opacités excavées dans tous les cas. Le LBA a permis d’isoler ungerme dans trois cas (cryptococcus, aspergillus et bacille de koch).Dans les autres cas, le LBA était à prédominance de polynucléairesneutrophiles sans pouvoir isoler de germe. À noter que tous lespatients étaient préalablement sous antibiothérapie, le traitementa été par la suite adapté aux résultats du LBA (antibiothérapie, anti-fongiques, antibacillaires). L’évolution de l’infection a été bonnesauf dans un cas où un décès est survenu dans un contexte dechoc septique. Nous soulignons l’apport du LBA dans le diagnos-tic des infections pulmonaires du patient immunodéprimé porteurd’hémopathie maligne.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.256

195Intérêt de l’ablation par radiofréquenceendoscopique dans le traitement des tumeursendobronchiquesS. Aouadi , M. Mjid , G. Be Ali , S. Maalej , A. Mathlouthi , I. DriraService de pneumologie D, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie

Introduction.— L’ablation par radiofréquence est une procédureutilisée dans le traitement des tumeurs bénignes et malignes de plu-sieurs organes dont le poumon. Cette technique peut être utiliséepar une voie percutanée ou endoscopique.Nous rapportons deux observations illustrant l’intérêt de cette tech-nique dans le traitement des tumeurs endobronchiques.Observation no 1.— Un patient âgé de 70 ans aux antécédents delaryngectomie pour cancer du larynx a été hospitalisé pour un papil-lome de la trachée situé à 7 cm de l’orifice de la trachéostomie etréduisant de 80 % la lumière trachéale. Le patient a bénéficié d’uneablation par radiofréquence par voie endoscopique du papillomeen deux séances sans incidents. Le contrôle endoscopique après sixmois n’a pas montré de récidive.Observation no 2.— Une patiente âgée de 53 ans, a été admise pourune tumeur carcinoïde typique du tronc souche gauche située à 1 cmde la carène. Elle a eu une ablation par radiofréquence endosco-pique en 2 temps sans incidents. L’évolution était favorable avec

absence de récidive à la fibroscopie bronchique de contrôle au boutde 8 mois.Conclusion.— L’ablation par radiofréquence endoscopique constitueune alternative thérapeutique des tumeurs endobronchique jugées

p2Ts

A81

nopérables. L’expérience de l’endoscopiste est nécessaire à fin’éviter les complications.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.257

O04 - Épidémiologie

96orrélation entre la pollution atmosphérique et lesathologies respiratoires à Sidi Bel Abbés, Algérie. Taleb a, B. Djahed b

Service de pneumologie, faculté de médecine, Sidi Sidi Belbbes, AlgérieFaculté des sciences, Sidi Sidi Bel Abbes, Algérie

ntroduction.— La pollution de l’air pose un important problèmee salubrité de l’environnement dans les pays en développement.a pollution est générée par les sources de poussières, de gaz ete fumées dues aux d’activités anthropiques, mais également auxhénomènes naturels.atients et méthodes.— La méthode utilisée est celle mise auoint par l’agence de protection de l’environnement améri-aine qui consiste à mesurer les polluants et de comparer lesésultats obtenus avec les valeurs toxicologiques de références.’appareil utilisé pour la métrologie est un analyseur des gazu typeIMR1400 compact. En parallèle des enquêtes transversalest longitudinales sont menées pour apprécier la fréquence deorbidité respiratoire. Il s’agit d’une étude observationnelle de

07 malades hospitalisés au niveau du service de pneumologie duer janvier 2009 au 31 décembre 2010.ésultats.— L’analyse des morbidités selon les classes d’âge montreue la fréquence des maladies se présente d’une manière crois-ante, la plus basse est celle des moins ou égaux à 20 ans celle des1 à 40 ans est la plus exposée à la pollution extérieure, c’est laranche d’âge la plus active. La tranche des 21 à 30 ans, est nor-alement réputée la plus saine, or dans l’étude la fréquence dealadie de cette classe est relativement importante, sans doute

a conséquence du tabagisme, stress, oisiveté. À partir de la qua-antaine, on remarque une évolution importante des pathologiesespiratoires. Les exacerbations de l’asthme sont beaucoup plusréquentes en février. La population est particulièrement touchéear l’asthme, avec un taux de 37 % de l’ensemble des malades. Leancer bronchique et la BPCO occupent une place particulière.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.258

97magerie de la silicose. À travers une étude de0 cas. Moussali , H. Tabakh , I. Mimouni , A. Gharbi , N. Elbenna ,. Abdelouafi

Service de radiologie, hôpital 20-Août, centre hospitalierbn-Rochd, Casablanca, Maroc

ntroduction.— La silicose est une pneumoconiose fibrosante géné-alisée due à l’inhalation de poussières minérales renfermant lailice.’est une maladie professionnelle dont le diagnostic est essentiel-

ement anamnestique et radiologique.atients et méthodes.— Étude rétrospective de 20 cas de silicose

ulmonaire colligés au service de radiologie 20-Août entre 2006 et011.ous les patients ont bénéficié d’une radiographie standard et d’uncanner thoracique.