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50 Positif 620 | octobre 2012 51 octobre 2012 | Positif 620 ACTUALITÉ Dans un documentaire d’auteur, la caméra se doit de se fondre dans le réel qu’elle saisit. Pas de regard vers l’objectif, s’il vous plaît ; point d’interaction avec le filmé, merci. L’ouverture d’Into the Abyss se pose donc là : voilà un monsieur cadré comme à la télé avec un bel arrière-plan dans son dos, qui fixe la caméra et répond avec aménité aux questions qu’on lui pose. Aumônier pénitentiaire, apprend-on, il « accompagne » les condamnés à mort dans leur « ultime voyage ». Derrière lui, le joli paysage, ce sont les tombes de dizaines de malheureux expédiés ad patres par le bout de Texas où ce monsieur officie. Tout à sa cléricale miséricorde, se rend-il compte de l’igno- minie dont il se fait complice ? Apparemment non, puisqu’il nous parle des réflexions qui l’assaillent lors de ses parties de golf et de sa rencontre avec deux écureuils ! Mais soudain sa gorge se noue, ses yeux se troublent, sa douleur jaillit, qui rô- dait sous la surface américaine des choses. Elle nous touche, nous surprend, nous retourne. En plaçant là cette séquence, Werner Herzog prévient : il n’y aura pas les bons et les méchants, les victimes et les coupables, mais juste de la souffrance, beaucoup de souffrance. Into the Abyss, centré sur une rencontre au parloir avec un gars de 28 ans qui sera exécuté une semaine plus tard, ne cherche à dénoncer aucune erreur judiciaire. Le cinéaste informe même d’emblée Michael Perry que la présence de la caméra ne si- gnifie ni qu’il l’exonère de ses crimes ni qu’il l’apprécie. Alors quoi ? Herzog invite à une descente dans les profondeurs de la détresse humaine et de la désolation américaine. Le documentaire met d’abord en écho deux séries de tra- vellings latéraux. Les premiers sont filmés dans la chambre d’exécution où la mise à mort aura lieu : cellule aux murs jaunasses, couloir, une pièce au fond, un lit muni de sangles, un accoudoir pour poser le bras qui recevra l’injection, une fenêtre pour que des spectateurs choisis assistent au supplice. Neuf ans plus tôt, la police avait filmé, caméra à l’épaule elle aussi, d’autres lieux : le garage d’une maison dans les bois, un tapis ensanglanté, des murs tachetés, des fourrés en forêt où l’on aperçoit la jambe d’un cadavre… Ici comme là, des êtres vont être tués ou l’ont été. Les deux séries de plans ne se répondent pas en ce que la seconde tuerie vengera la première. Elles partagent au contraire un même vide : pas d’humains ici ni là ; que de l’absence. Ce qui reste, ce sont les familles des victimes, le meurtrier et son complice Jason Burkett, le père détenu de ce dernier, une drôle de fille qui se croit amoureuse de Burkett et l’a épousé en prison, un ancien maton du couloir de la mort… Avec une ef- ficace impudeur, Herzog fait poser les parents avec une photo de leur proche disparu sur les genoux. Ses questions sont très directes, très indiscrètes. Les récits décrivent, dans un Texas en proie à la misère, à la drogue et aux armes à feu, un enchaî- nement presque surréaliste de violences. Qu’on soit tatoué ou non, les larmes sortent. La caméra capte ces douleurs sans les juger, même quand la fille et sœur de deux victimes confie son soulagement d’avoir vu Perry exécuté sous ses yeux. Sans non plus les réconforter, même quand Perry, avec ses yeux rica- nants et son évidente case en moins, évoque les « huit, ah non, déjà plus que sept jours » qui lui restent à exister. Herzog octroie à cette humanité une sorte de compassion non chrétienne, d’empathie par-delà le bien et le mal. « I wish you the best » (« et bonne chance pour la suite ! »), dit-il à Perry. Auparavant le meurtrier, filmé à travers un vitrage blindé, l’a gentiment essuyé avec un mouchoir pour en ôter les reflets. Comme ça, on le voit bien mieux, lui, et le gouffre au bord duquel il se tient. n Into the Abyss “ET BONNE CHANCE POUR LA SUITE” FABIEN BAUMANN INTO THE ABYSS États-Unis (2011). 1 h 45. Réal. : Werner Herzog. Image : Peter Zeitlinger. Mont. : Joe Bini. Mix. : Mike Klinger. Mus. : Mark Degli Antoni. Prod. : Erik Nelson. Cie de prod. : Investigation Discovery, Creative Differences, Skelling Rock. Dist. fr. : Why Not. A Little Closer Américain, de Matthew Petock, avec Sayra Player, Parker Lutz, Eric Baskerville, Chris Kies, Catherine Andre, Roland Collela, Stephanie Parrott. Ce premier film indépendant américain méritait mieux qu’une sortie en plein mois d’août, dans l’indifférence quasi générale. C’est une tranche d’Americana discrète, maîtrisée, sur la solitude et la complicité d’une famille à la fois dysfonctionnelle, ordinaire et… terriblement attachante : une mère célibataire trop jeune et trop belle qui fait des ménages pour joindre les deux bouts, et ses deux fils adolescents (11 et 15 ans). La sexualité est le thème unificateur du récit, hésitante chez les deux adolescents, hagarde chez la mère, dont on devine vite comment elle a eu ses « enfants sans père ». La caméra portée suit de façon experte les émois sensuels et affectifs des personnages. La direction d’acteurs est sensationnelle (Sayra Player, la mère, fut récompensée au dernier fes- tival d’Amiens). Le montage inventif, elliptique, décale les dialogues et l’image, pour parvenir à une remarquable conci- sion : le film dure à peine une heure et quart et, dès la première séquence où in- terviennent les deux garçons et une per- ceuse, la mise en scène accroche l’ intérêt. La modestie de l’entreprise est d’autant plus louable si l’on sait (même si c’est purement accessoire) que le tournage a duré à peine deux semaines. Y. T. Captive Philippin, de Brillante Mendoza, avec Isabelle Huppert, Rustica Carpio, Timothy Malabot. Autant les derniers films de Brillante Mendoza (Serbis, Kinatay, Lola) étaient passionnants et originaux, autant celui- ci est plat et convenu. L’histoire com- mence à Palawan, aux Philippines. Elle raconte la prise d’otage d’une vingtaine de ressortissants étrangers (dont érèse Bourgoine, interprétée par Isabelle Huppert) par le groupe Abu Sayaf, des musulmans terroristes qui se battent pour l’indépendance de l’île de Mindano. La mer, la jungle, la survie, les rapports entre les ravisseurs et leurs otages : il y a avait de quoi faire une œuvre ample et percutante. Cela n’est pas le cas. Le réali- sateur philippin ne sait trop que faire de son sujet. Il ne lui impose pas un regard fort, hésite entre les genres, les traite- ments. Les scènes de combat sont fil- mées avec maladresse. À la fois enquête politique, relation d’un fait divers, film d’aventures, conte moral, méditation mythologique, Captive, à l’arrivée, n’est rien. L’ensemble est plat, bancal, sans style, visuellement indigent. Et, enfin, d’une naïveté qui frise parfois l’ineptie (la relation entre érèse Bourgoine et Hamed, un jeune preneur d’otages). J.-C. F. 5 Ans de réflexion The Five-Year Engagement Américain, de Nicholas Stoller, avec Jason Segel, Emily Blunt, Chris Pratt, Alison Brie, Lauren Weedman. Le prometteur Sans Sarah, rien ne va avait fait naître quelques espoirs qu’Ame- rican Trip et ce dernier film ont succes- sivement douché. Soit, Stoller a le chic pour composer des personnages atta- chants et les mettre dans des situations intrigantes ; mais, comme nombre des films de l’écurie Judd Apatow (et ceux de son mentor lui-même), celui-ci se traîne en longueur et finit par épuiser le spectateur. Donc Tom et Violet sont faits l’un pour l’autre, leur vie de rêve à San Francisco les dirige droit vers le mariage, il sera chef cuisinier, elle fait une thèse et se voit offrir un job en or au fin fond du Michigan : aïe, voilà que l’homme doit sacrifier sa vie professionnelle pour celle de sa femme, et choisir entre carrière et amour. Ce serait donc un film « contem- porain », une comédie romantique « du XXI e  siècle ». Laissez-nous rire : Cukor et Sturges ont traité des sujets plus modernes il y a quatre-vingts ans, et en à peine plus d’une heure s’il vous plaît, quand ici les rebondissements mélodramatiques lour- dingues de la deuxième heure n’ont pour but que de différer encore et encore des retrouvailles finales cousues de fil blanc. Le film se voit sans déplaisir, grâce à Emily Blunt, laquelle démontre une force comique aux registres variés : toutes proportions gardées, après la charge émotionnelle qu’elle véhiculait dans My Summer of Love et son personnage bon- dissant de Petits Meurtres à l’anglaise, elle s’affirme comme une héritière possible de Katharine Hepburn. Reste qu’une actrice inspirée ne peut seule sauver une comédie devant laquelle on bâille plus souvent qu’on ne rit. G. V. David et Madame Hansen Français, d’Alexandre Astier, avec Isabelle Adjani, Alexandre Astier, Julie Anne-Roth, Victor Chambon, Jean-Charles Simon, Sébastien Lalanne. Au générique d’un film, quand le ci- néaste apparaît comme metteur en scène mais aussi comme scénariste, monteur, de A à Z NOTES SUR LES FILMS Des êtres vont être tués ou l’ont été. Une rencontre au parloir

Into The Abyss - Positif - Octobre 2012

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Critique de Positif sur le film INTO THE ABYSS de Werner Herzog

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Page 1: Into The Abyss - Positif - Octobre 2012

50 Positif 620 | octobre 2012 51octobre 2012 | Positif 620

AcTuALITÉ

Dans un documentaire d’auteur, la caméra se doit de se fondre dans le réel qu’elle saisit. Pas de regard vers l’objectif, s’il vous plaît  ; point d’interaction avec le filmé, merci. L’ouverture d’Into the Abyss se pose donc là  : voilà un monsieur cadré comme à la télé avec un bel arrière-plan dans son dos, qui fixe la caméra et répond avec aménité aux questions qu’on lui pose. Aumônier pénitentiaire, apprend-on, il « accompagne » les condamnés à mort dans leur « ultime voyage ». Derrière lui, le joli paysage, ce sont les tombes de dizaines de malheureux expédiés ad patres par le bout de Texas où ce monsieur officie. Tout à sa cléricale miséricorde, se rend-il compte de l’igno-minie dont il se fait complice ? Apparemment non, puisqu’il nous parle des réflexions qui l’assaillent lors de ses parties de golf et de sa rencontre avec deux écureuils ! Mais soudain sa gorge se noue, ses yeux se troublent, sa douleur jaillit, qui rô-dait sous la surface américaine des choses. Elle nous touche, nous surprend, nous retourne.En plaçant là cette séquence, Werner Herzog prévient : il n’y aura pas les bons et les méchants, les victimes et les coupables, mais juste de la souffrance, beaucoup de souffrance. Into the Abyss, centré sur une rencontre au parloir avec un gars de 28 ans qui sera exécuté une semaine plus tard, ne cherche à dénoncer aucune erreur judiciaire. Le cinéaste informe même d’emblée Michael Perry que la présence de la caméra ne si-gnifie ni qu’il l’exonère de ses crimes ni qu’il l’apprécie. Alors quoi ? Herzog invite à une descente dans les profondeurs de la détresse humaine et de la désolation américaine.Le documentaire met d’abord en écho deux séries de tra-vellings latéraux. Les premiers sont filmés dans la chambre d’exécution où la mise à mort aura lieu  : cellule aux murs jaunasses, couloir, une pièce au fond, un lit muni de sangles, un accoudoir pour poser le bras qui recevra l’injection, une fenêtre pour que des spectateurs choisis assistent au supplice. Neuf ans plus tôt, la police avait filmé, caméra à l’épaule elle aussi, d’autres lieux  : le garage d’une maison dans les bois,

un tapis ensanglanté, des murs tachetés, des fourrés en forêt où l’on aperçoit la jambe d’un cadavre… Ici comme là, des êtres vont être tués ou l’ont été. Les deux séries de plans ne se répondent pas en ce que la seconde tuerie vengera la première. Elles partagent au contraire un même vide : pas d’humains ici ni là ; que de l’absence.Ce qui reste, ce sont les familles des victimes, le meurtrier et son complice Jason Burkett, le père détenu de ce dernier, une drôle de fille qui se croit amoureuse de Burkett et l’a épousé en prison, un ancien maton du couloir de la mort… Avec une ef-ficace impudeur, Herzog fait poser les parents avec une photo de leur proche disparu sur les genoux. Ses questions sont très directes, très indiscrètes. Les récits décrivent, dans un Texas en proie à la misère, à la drogue et aux armes à feu, un enchaî-nement presque surréaliste de violences. Qu’on soit tatoué ou non, les larmes sortent. La caméra capte ces douleurs sans les juger, même quand la fille et sœur de deux victimes confie son soulagement d’avoir vu Perry exécuté sous ses yeux. Sans non plus les réconforter, même quand Perry, avec ses yeux rica-nants et son évidente case en moins, évoque les « huit, ah non, déjà plus que sept jours » qui lui restent à exister.Herzog octroie à cette humanité une sorte de compassion non chrétienne, d’empathie par-delà le bien et le mal. « I wish you the best » (« et bonne chance pour la suite ! »), dit-il à Perry. Auparavant le meurtrier, filmé à travers un vitrage blindé, l’a gentiment essuyé avec un mouchoir pour en ôter les reflets. Comme ça, on le voit bien mieux, lui, et le gouffre au bord duquel il se tient. n

Into the Abyss“eT BOnne cHAnce pOuR LA suITe”

FABIEN BAUMANN

INTO THE ABySSÉtats-Unis (2011). 1 h 45. Réal. : Werner Herzog. Image : Peter Zeitlinger.

Mont. : Joe Bini. Mix. : Mike Klinger. Mus. : Mark Degli Antoni.

Prod. : Erik Nelson. Cie de prod. : Investigation Discovery,

Creative Differences, Skelling Rock. Dist. fr. : Why Not.

A Little CloserAméricain, de Matthew Petock, avec Sayra

Player, Parker Lutz, Eric Baskerville, Chris Kies,

Catherine Andre, Roland Collela, Stephanie

Parrott.

Ce premier film indépendant américain méritait mieux qu’une sortie en plein mois d’août, dans l’indifférence quasi générale. C’est une tranche d’Americana discrète, maîtrisée, sur la solitude et la complicité d’une famille à la fois dysfonctionnelle, ordinaire et… terriblement attachante  : une mère célibataire trop jeune et trop belle qui fait des ménages pour joindre les deux bouts, et ses deux fils adolescents (11 et 15 ans). La sexualité est le thème unificateur du récit, hésitante chez les deux adolescents, hagarde chez la mère, dont on devine vite comment elle a eu ses « enfants sans père ». La caméra portée suit de façon experte les émois sensuels et affectifs des personnages. La direction d’acteurs est sensationnelle (Sayra Player, la mère, fut récompensée au dernier fes-tival d’Amiens). Le montage inventif, elliptique, décale les dialogues et l’image, pour parvenir à une remarquable conci-sion  : le film dure à peine une heure et quart et, dès la première séquence où in-terviennent les deux garçons et une per-ceuse, la mise en scène accroche l’ intérêt. La modestie de l’entreprise est d’autant plus louable si l’on sait (même si c’est purement accessoire) que le tournage a duré à peine deux semaines.

y. T.

CaptivePhilippin, de Brillante Mendoza, avec Isabelle

Huppert, Rustica Carpio, Timothy Malabot.

Autant les derniers films de Brillante Mendoza (Serbis, Kinatay, Lola) étaient

passionnants et originaux, autant celui-ci est plat et convenu. L’histoire com-mence à Palawan, aux Philippines. Elle raconte la prise d’otage d’une vingtaine de ressortissants étrangers (dont Thérèse Bourgoine, interprétée par Isabelle Huppert) par le groupe Abu Sayaf, des musulmans terroristes qui se battent pour l’indépendance de l’île de Mindano.

La mer, la jungle, la survie, les rapports entre les ravisseurs et leurs otages  : il y a avait de quoi faire une œuvre ample et percutante. Cela n’est pas le cas. Le réali-sateur philippin ne sait trop que faire de son sujet. Il ne lui impose pas un regard fort, hésite entre les genres, les traite-ments. Les scènes de combat sont fil-mées avec maladresse. À la fois enquête politique, relation d’un fait divers, film d’aventures, conte moral, méditation mythologique, Captive, à l’arrivée, n’est rien. L’ensemble est plat, bancal, sans style, visuellement indigent. Et, enfin, d’une naïveté qui frise parfois l’ineptie (la relation entre Thérèse Bourgoine et Hamed, un jeune preneur d’otages).

J.-C. F.

5 Ans de réflexionThe Five-year EngagementAméricain, de Nicholas Stoller, avec Jason

Segel, Emily Blunt, Chris Pratt, Alison Brie,

Lauren Weedman.

Le prometteur Sans Sarah, rien ne va avait fait naître quelques espoirs qu’Ame-rican Trip et ce dernier film ont succes-sivement douché. Soit, Stoller a le chic pour composer des personnages atta-chants et les mettre dans des situations intrigantes  ; mais, comme nombre des films de l’écurie Judd Apatow (et ceux de son mentor lui-même), celui-ci se

traîne en longueur et finit par épuiser le spectateur. Donc Tom et Violet sont faits l’un pour l’autre, leur vie de rêve à San Francisco les dirige droit vers le mariage, il sera chef cuisinier, elle fait une thèse et se voit offrir un job en or au fin fond du Michigan  : aïe, voilà que l’homme doit sacrifier sa vie professionnelle pour celle de sa femme, et choisir entre carrière et amour. Ce serait donc un film « contem-porain », une comédie romantique « du XXIe siècle ».

Laissez-nous rire  : Cukor et Sturges ont traité des sujets plus modernes il y a quatre-vingts ans, et en à peine plus d’une heure s’il vous plaît, quand ici les rebondissements mélodramatiques lour-dingues de la deuxième heure n’ont pour but que de différer encore et encore des retrouvailles finales cousues de fil blanc. Le film se voit sans déplaisir, grâce à Emily Blunt, laquelle démontre une force comique aux registres variés : toutes proportions gardées, après la charge émotionnelle qu’elle véhiculait dans My Summer of Love et son personnage bon-dissant de Petits Meurtres à l ’anglaise, elle s’affirme comme une héritière possible de Katharine Hepburn. Reste qu’une actrice inspirée ne peut seule sauver une comédie devant laquelle on bâille plus souvent qu’on ne rit.

g. V.

David et Madame HansenFrançais, d’Alexandre Astier, avec Isabelle

Adjani, Alexandre Astier, Julie Anne-Roth,

Victor Chambon, Jean-Charles Simon,

Sébastien Lalanne.

Au générique d’un film, quand le ci-néaste apparaît comme metteur en scène mais aussi comme scénariste, monteur,

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Des êtres vont être tués ou l’ont été.Une rencontre au parloir