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Introduction au syndicalisme
Jean Faniel, chercheur au CRISPCentre de recherche et d’information socio-politiques
Université libre de BruxellesSociologie du travail
Anne Dufresne
Les origines
• Contexte d’émergencerévolution industrielle etmode de production capitaliste
• Premières organisations en Grande-Bretagne
en Belgique
• Modes d’organisation en Grande-Bretagne
en Allemagne
• Législation en Grande-Bretagne : Trade Union Act, 1871
en France : loi Waldeck-Rousseau, 1884 en Allemagne : fin des « lois socialistes », 1890 en Belgique : art. 310 du code pénal, suppr.
1921
• Modes d’action la grève
la négociation
• L’action politique et le rapport aux partis en Grande-Bretagne : le syndicat crée le parti, 1900
en Allemagne : le parti crée le syndicat, 1890
en France : le syndicat (1895) est indépendant des partis
Définitions du syndicat
« Association de travailleurs dans un métier, une industrie ou une entreprise particuliers, formée en vue d’obtenir, par l’action collective, des améliorations en matière de salaire, de conditions de travail et de statut social et politique. »
Encyclopaedia britannica, 1985
« Association continue de salariés ayant pour fins le maintien ou l’amélioration de leurs conditions d’emploi. »
S. & B. Webb, The History of Trade Unionism, 1894
Les origines du syndicalisme en Belgique
• Rapport au parti• Modes d’organisation• Modes d’action
grèves
caisses de résistance et de secours mutuel
• Reconnaissance comme acteur et interlocuteur la gestion des caisses de chômage
le lock-out de Verviers (1906)
les premières commissions paritaires
L’entre-deux-guerres
• Multiplication des commissions paritaires• Reconnaissance des droits syndicaux• Essor des effectifs syndicaux
0
100.000
200.000
300.000
400.000
500.000
600.000
700.000
800.000
1901
1903
1905
1907
1909
1911
1913
1920
1922
1924
1926
1928
1930
1932
1934
1936
1938
Socialistes
Chrétiens
Libéraux
• Renforcement de la centralisation Commission syndicale, puis CGTB (1937) :
importance des centrales professionnelles
CGSCLB, puis CSC (1923) : importance de la confédération
• Apparition d’un nouvel acteurCNSL (1930), puis CGSLB (1945)
• Elargissement du rôle :organiser, mobiliser, mais aussi retenir et
négocier
L’Occupation
• Coollaboration : l’UTMI
• Résistance CLS/CBSU
MSU
• Négociations dans la clandestinité Projet d’accord de solidarité sociale
Sécurité sociale
• L’unité syndicale partielle : la FGTB
L’après-guerre• Trois syndicats reconnus :
FGTB, CSC, CGSLB
• Croissance continue des affiliés• Modification des rapports de forces
0
200.000
400.000
600.000
800.000
1.000.000
1.200.000
1.400.000
1.600.000
1.800.000
2.000.000
1945
1950
1955
1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
FGTB
CSC
CGSLB
L’action syndicaleà différents niveaux
• Entreprise : délégation syndicale – CPPT – CE
• Secteur : commissions paritaires
• Interprofessionnel : CCE – CNT – AIP – Sécu – …
• International : coordination, campagnes internationales, OIT, …
Les élections sociales
• Taux de participation élevé (vote facultatif) rarement sous les 70%
• Résultats 2008
CE
52,536,2
9,7 1,6
CSC FGTB CGSLB Autres
CPPT
53,436,7
9,8
CSC FGTB CGSLB
Résultats par région - CE
Wallonie
48,5
43,6
6,2 1,7
CSC FGTB CGSLB Autres
Flandre
57,132,2
9,8 0,9
CSC FGTB CGSLB Autres
Bruxelles
45,5
38,7
12,6 3,2
CSC FGTB CGSLB Autres
Evolutions récentes et défis actuels
• Diversification du salariat
0%
20%
40%
60%
80%
100%
1945
1950
1955
1960
1965
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
Ouvriers Employés Services publics
CSC et FGTB
• Du plein-emploi au chômage de masse
• Flexibilité et précarité
• Mondialisation
• Défis environnementaux