J Radio1 2006;87:11941431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 samedi 21 octobre

Séances scientifiques et thématiques

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Salle 9

IRM expérimentale du petit animal

Séance organisée par le GRAMM

Responsable : Jean-Jacques Le Jeune

" Objectifs pédagogiques Appréhender les évolutions technologiques à court ou moyen terme et mesurer leur impact pratique, organisationnel et économique.

Président : Jean-Jacques Le Jeune

Modérateur : Jean-François Le Bas

10 h30 Durée : 30 minutes 11 h 10 Durée : 20 minutes

IRM DU PETIT ANIMAL : INSTRUMENTS ET METHODES IMAGERIE CELLULAIRE IN VIVO PAR IRM JM FRANCONI, S MIRAUX, G RAFFARD, P MASSOT, M BIRAN, E PARZY, CHEZ LE PETIT ANIMAL E THIAUDIÈRE C BILLOTN BORDEAUX - FRANCE LYON - FRANCE

Objectifs : Le premier objectif est de présenter l'instrumentation utile pour la réalisation d'explorations morphologiques, fonctionnel- les et métaboliques sur le petit animal par IRM (aimant, système de gradients, antennes . . .). Les spécifications requises pour ces matériels seront aussi abordées. Le second objectif est de présenter des séquen- ces d'aquisition qui vont mobiliser l'instrumentation décrite précé- demment dans la réalisation d'investigations en haute résolution sur le petit animal. Résumé : L'IRM est la méthode d'imagerie non invasive qui possède la résolution spatiale la plus élevée au cœur d'organes vivants opa- ques. La possibilité de réaliser des explorations volumiques, associée à la richesse et au caractére modulable des contrastes entre les tissus, en font un outil de choix pour l'imagerie du petit animal. Il est cepen- dant nécessaire d'utiliser une instrumentation différente de celle uti- lisée classiquement en imagerie radiologique. L'indispensable augmentation de la résolution spatiale requière l'acquisition de sys- tèmes de gradients très intenses. La diminution du rapport signal sur bruit induite par la réduction de la taille du voxel nécessite la mise en place d'une véritable stratégie d'optimisation de la sensibilité. Celle-ci conditionne le choix de l'intensité de l'aimant, la sélection des antennes et le type de séquences à mettre en œuvre. Conclusion : Afin de lever le verrou de la faible sensibilité de la mesure, de nombreuses voies sont actuellement explorées. Elles soli- citent des modifications instrumentales, l'utilisation d'agents de con- traste ou de séquences d'acquisition spécifiques. " Mots clés : IRM - Recherche, technologie

Résumé : L'imagerie cellulaire in vivo chez le petit animal permet d'étudier le rôle de cellules spécifiques dans des processus physiopa- thologiques, d'évaluer des techniques de thérapie cellulaire, d'évaluer ou de valider de nouveaux types d'agents de marquage pour l'image- rie humaine. La stabilité des agents de marquage et du marquage cellulaire en IRM autorise des études longitudinales sur une période longue, avantage important pour les deux premiers types d'études. L'étude par IRM peut être associée à une imagerie in vivo par fluo- rescence, permettant un screening des zones de migration cellulaire. De nombreuses études ont démontré l'intérêt de l'utilisation de par- ticules super-paramagnétiques pour le marquage cellulaire direct spé- cifique ou de ciblage. Néanmoins leurs limites (notamment le caractère négatif du signal généré, l'absence de quantification possi- ble des cellules d'intérêt, l'intensité trop peu marquée du contraste) expliquent l'intérêt du développement de nouvelles sondes de mar- quage comme les nanoparticules hybrides. Ces nanocomplexes peu- vent générer un signal optique et IRM combinées, obtenir un marquage direct ou indirect par ciblage de cellules spécifiques, per- mettre d'associer une détection et une action thérapeutique. + Mots clés : IRM - Modèles animaux - Cellule