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1480 CAN. J. EARTH SCI. VOL. 12, 1975 Jansaella ridingi, nouveau genre d'Algue? dans le Dkvonien de 1'Alberta B. MAMET ET A. ROUX Dkpartement de Ge'ologie, Universirk de Montre'al, C.P. 6128, Montre'al, Qukbec Re~u le 31 octobre, 1974 Accept6 pour publication le 20 mars, 1975 Description taxonomique et affinite d'une nouvelle Incerta Alga tubulaire (Chlorophycophyta?). Comparaison avec Uraloporella du Moscovien. This note deals with the taxonomic description and botanical affinities of a new tubular calcareous Incerta Alga (Chlorophycophyta?). A comparison with the Moscovian Uraloporella. Riding et Jansa (1974) ont rCcemment report6 la prCsence d'Uraloporella, dans le DCvonien de 1'Alberta. Uraloporella est d'aprks Korde, son auteur, une Algue tubulaire non segmentCe du Moscovien, qui se rapporterait aux Si- phonales. Nous en possCdons une description trks prCcise et deux dessins (Korde 1950, p. 570- 571). Le premier (fig. 3 de Korde) est une rep- rksentation idCaliste du thalle: une gaine cylindrique rtgulikre, sans constriction, soit de la medulla, soit du cortex. Ce dernier est perfork par d'innombrables pores droits, perpendi- culaires a subperpendiculaires au cortex. Le second dessin (fig. 4 de Korde) montre un agrCgat de thalles disposCs en toutes directions, un de ces thalles montrant une cloison de "rCgCnCrescence". Originellement, Korde ne publia pas de photographie de l'holotype et, en particulier, la nature de la muraille restait hypothktique. Plus tard, en 1963, paraissait une illustration du genre dans Osnovy Paleontologii (Korde 1963, planche 17, fig. 7). Riding et Jansa (1974) ont rtcemment rCinter- prCtC la description de Korde en se basant sur du matCriel partiellement topotypique et en I'amalgamant avec un materiel dtvonien du Canada. 11s considkrent Uraloporella comme une Incertae Sedis rtgulikrement segmentke qui se rapprocherait des Nodosinellidae (Foramini- fkres). De plus, ils mettent en synonymie Kamaena pars Antropov sensu Petryk et Mamet 1972 avec Uraloporella. I1 n'y a toutefois gutre de similitude morphologique entre ces trois taxa. L'examen de l'holotype d'Uraloporella (Col- lection Varsanofieva no. 41, voyez la figure 1) montre en effet que la description originale de Korde n'a gukre a Ctre CmendCe. Tout au plus, peut-on y apporter comme prCcision supplCmentaire que les pores sont plus gros que ceux originellement reprCsentCs et qu'ils ne semblent pas "fonctionnels". De plus, la cons- titution de la muraille est voilCe par la micritisa- tion. Uraloporella est donc morphologiquement trks proche de la DasycladacCe carbonifkre Nanopora, mais s'en diffkrencie par l'agence- ment et la forme des pores (voyez les figs. 1, 2, et 3). Chez Nanopora, les pores fonctionnels sont ovales, subparal161es7 et disposCs en quinconce. Chez Uraloporella, les pores "aveugles" sont circulaires, subparallkles et disposCs sans ordre. I1 est donc raisonnable de penser qu'Uralo- porella est voisine d'une BCrCselle ne possCdant pas d'anneaux clairs. Elle est d'ailleurs souvent trouvte en association avec Beresella, Duinella, etc. Ainsi en est-il dans les faciks canadiens au Carbonifkre. RCcemment, notre collkgue W. Nassichuck nous a fait parvenir du matCriel moscovien de 1'Ile d'Ellesmere (Formation d'Otto Fiord). Parmi d'innombrables Komia et BCrCselles (Beresella) et en association avec Calcisphaera, Climacammina, Endothyra, Globi- valuulina, Neostaflella, Ozawainella, Pseudostaf- fella, Tetrataxis, etc, on observe des thalles micritisCs d'Uraloporelles. La medulla est en gCnCral sans obstruction (fig. 4-5), mais dans de trks rares cas, on observe une "cloison" (fig. 6); encore s'agit-il d'une micritisation et non d'une muraille calcaire stcrtde. Les pores paraissent aveugles. Nous ne pouvons donc que nous rallier aux sentiments de K. Korde (lettre du 20 juin 1974): "Je suis un peu surprise de l'opinion du Dr. Riding concernant l'attribution systtmatique d'Uraloporella. . . . Chez l'holotype d'Uralo- porella il n'y a pas de cloisons transversales rtgulikres dans la partie axiale du thalle. Elles Can. J. Earth Sci., 12, 1480-1484(1975) I Can. J. Earth Sci. Downloaded from www.nrcresearchpress.com by SAVANNAHRIVNATLABBF on 11/23/14 For personal use only.

Jansaella ridingi , nouveau genre d'Algue? dans le Dévonien de l'Alberta

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1480 CAN. J. EARTH SCI. VOL. 12, 1975

Jansaella ridingi, nouveau genre d'Algue? dans le Dkvonien de 1'Alberta

B. MAMET ET A. ROUX Dkpartement de Ge'ologie, Universirk de Montre'al, C.P. 6128, Montre'al, Qukbec

R e ~ u le 31 octobre, 1974

Accept6 pour publication le 20 mars, 1975

Description taxonomique et affinite d'une nouvelle Incerta Alga tubulaire (Chlorophycophyta?). Comparaison avec Uraloporella du Moscovien.

This note deals with the taxonomic description and botanical affinities of a new tubular calcareous Incerta Alga (Chlorophycophyta?). A comparison with the Moscovian Uraloporella.

Riding et Jansa (1974) ont rCcemment report6 la prCsence d'Uraloporella, dans le DCvonien de 1'Alberta. Uraloporella est d'aprks Korde, son auteur, une Algue tubulaire non segmentCe du Moscovien, qui se rapporterait aux Si- phonales. Nous en possCdons une description trks prCcise et deux dessins (Korde 1950, p. 570- 571). Le premier (fig. 3 de Korde) est une rep- rksentation idCaliste du thalle: une gaine cylindrique rtgulikre, sans constriction, soit de la medulla, soit du cortex. Ce dernier est perfork par d'innombrables pores droits, perpendi- culaires a subperpendiculaires au cortex. Le second dessin (fig. 4 de Korde) montre un agrCgat de thalles disposCs en toutes directions, un de ces thalles montrant une cloison de "rCgCnCrescence".

Originellement, Korde ne publia pas de photographie de l'holotype et, en particulier, la nature de la muraille restait hypothktique. Plus tard, en 1963, paraissait une illustration du genre dans Osnovy Paleontologii (Korde 1963, planche 17, fig. 7).

Riding et Jansa (1974) ont rtcemment rCinter- prCtC la description de Korde en se basant sur du matCriel partiellement topotypique et en I'amalgamant avec un materiel dtvonien du Canada. 11s considkrent Uraloporella comme une Incertae Sedis rtgulikrement segmentke qui se rapprocherait des Nodosinellidae (Foramini- fkres). De plus, ils mettent en synonymie Kamaena pars Antropov sensu Petryk et Mamet 1972 avec Uraloporella. I1 n'y a toutefois gutre de similitude morphologique entre ces trois taxa.

L'examen de l'holotype d'Uraloporella (Col- lection Varsanofieva no. 41, voyez la figure 1) montre en effet que la description originale de Korde n'a gukre a Ctre CmendCe. Tout au plus, peut-on y apporter comme prCcision

supplCmentaire que les pores sont plus gros que ceux originellement reprCsentCs et qu'ils ne semblent pas "fonctionnels". De plus, la cons- titution de la muraille est voilCe par la micritisa- tion. Uraloporella est donc morphologiquement trks proche de la DasycladacCe carbonifkre Nanopora, mais s'en diffkrencie par l'agence- ment et la forme des pores (voyez les figs. 1, 2, et 3).

Chez Nanopora, les pores fonctionnels sont ovales, subparal161es7 et disposCs en quinconce. Chez Uraloporella, les pores "aveugles" sont circulaires, subparallkles et disposCs sans ordre.

I1 est donc raisonnable de penser qu'Uralo- porella est voisine d'une BCrCselle ne possCdant pas d'anneaux clairs. Elle est d'ailleurs souvent trouvte en association avec Beresella, Duinella, etc.

Ainsi en est-il dans les faciks canadiens au Carbonifkre. RCcemment, notre collkgue W. Nassichuck nous a fait parvenir du matCriel moscovien de 1'Ile d'Ellesmere (Formation d'Otto Fiord). Parmi d'innombrables Komia et BCrCselles (Beresella) et en association avec Calcisphaera, Climacammina, Endothyra, Globi- valuulina, Neostaflella, Ozawainella, Pseudostaf- fella, Tetrataxis, etc, on observe des thalles micritisCs d'Uraloporelles. La medulla est en gCnCral sans obstruction (fig. 4-5), mais dans de trks rares cas, on observe une "cloison" (fig. 6); encore s'agit-il d'une micritisation et non d'une muraille calcaire stcrtde. Les pores paraissent aveugles.

Nous ne pouvons donc que nous rallier aux sentiments de K. Korde (lettre du 20 juin 1974): "Je suis un peu surprise de l'opinion du Dr. Riding concernant l'attribution systtmatique d'Uraloporella. . . . Chez l'holotype d'Uralo- porella il n'y a pas de cloisons transversales rtgulikres dans la partie axiale du thalle. Elles

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NOTES 1481

F I G . 1 . Uraloporella variabilis Korde. Holotype. Riviere Buzgala, Oural, Moscovien, env. 55 x .

FIG. 2. Nanopora cf fragillissima (Maslov). Kirkland, Cumberland, Grande-Bretagne, Zone 16,.,., VisCen SupCrieur, 96 x .

n'avaient donc pas t t t mentionntes dans ma publication . . .".

Tout au plus, observe-t-on parfois des ''cloisons" tr&s irrtgulierement espactes, qui, dans le cas de l'holotype, pourtant bien con- servt et non fragmentaire, n'existent pas (voyez la fig. 1). De nombreux algologues tels Maslov, Korde, Racz, considerent ces "cloisons" comme indiquant une rtgtnkrescence. Nous ne sommes pas entikrement convaincus de l'inter- prttation de ce phtnomkne, mais on peut l'observer a de nombreuses reprises, notam- ment chez les Dasycladactes (voyez Nanopora, planche 1, fig. 40, Mamet et Roux, 1975) et chez les Btrtselles (fig. 7).

En conclusion, Uraloporella est tres voisine d'une BCrtselle primitive. Les pores sont simples, droits, "non fonctionnels", subparall&les. La

medulla, importante, est continue ou tres irregulierement divisie par des pseudosepta micritids.

Kamaena Antropov est une Algue au thalle cylindrique en manchon, dont le cortex est rCguli6rement divist par des cloisons transverses. Originellement reportte par son crtateur aux Foraminiferes, Antropov (1959) l'attribua par la suite aux Siphonales. Ces Algues scalari- formes ont rtcemment Ctt transfkrtes a une nouvelle tribu, les PaltobCrtselles, qui re- groupent Exvotarisella, Kamaena, Kamaenella, Palaeoberesella, Parakamaena, et Pseudokamaena (Mamet et Roux 1974). Aucun de ces organismes ne posstde une muraille pseudo fibro-radite. De plus, les pores, droits, simples ou dichotomes sont toujours perpendiculaires au cortex a leur base.

Par contre, les caractkristiques principales des " Uraloporella" dkvoniennes de Jansa et Riding sont la rkgularitt du cloisonnement, I'amincisse- ment considkrable des cloisons par rapport au cortex, la forme subarrondie ou irrkguliere de ces cloisons, des cavitts mCdullaires rectangu- laires, un branchement abrupt et une paroi pseudo fibro-radite parcourue de pores disposts en tous sens. Aucune de ces six caracttristiques n'est connue chez Uraloporella, pas plus d'ail- leurs que chez Kamaena. Nous proposons donc d'triger comme nouveau genre les formes givitiennes et frasniennes de 1'Alberta.

Incertae Algae (Chlorophycophyta? Papenfuss 1946)

Jansaella gen. nov.

1974 Uraloporella pars. Riding et Jansa. Can. J. Earth Sci., 10 (11), p. 1419-1422.

Type du genre (dtsignt ici): Jansaella ridingi. Monotypique. G.S.C. type 38429.

Diagnose Thalle (?) cylindrique, droit a arquk, bifurquC. Dichotomie a angle droit. Medulla rCguli&rement diviste par des cloisons sub- concaves subconvexes. Les cloisons sont beaucoup plus fines que le cortex. Muraille pseudo fibro-radite parcourue de pores fins, droits, innombrables, disposts en tous sens. Cavitts mtdullaires rectangulaires, plus hautes que larges.

AfJinite' Riding et Jansa ont rapprocht avec doute, leur mattriel des Nodosinellidae. Cette confusion d'une Algue rubannCe avec un

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Jansael la Nanopora Ura lopore l la

r id ingi ang l ica va r ia bi l is I FIG. 3. Cornparaison entre Jansaella, Nanopora et Uraloporella (I'agrandissement n'est pas

respectt).

Foraminiftre n'est pas nouvelle, puisqu'on I'observe dCjA en 1854 chez Ehrenberg (pl. 37, 11, fig. 10).

Si Jansaella Ctait un Foraminiftre plurilo- culaire, celui-ci posstderait A tout le moins un proloculum. Or, aucune chambre initiale n'est connue, pas plus chez Jansaella, que chez Kamaena, Pseudokamaena, Anthracoporellopsis, Beresella, Uraloporella, Exuotarisella, Donezella, etc. De plus, le cortex est en calcite jaune, claire, s'kteignant en bloc et parcouru de pores simples A dichotomes, de deuxitme et troisitme ordre, choses inconnues parmi les Foraminiftres. I1 n'y a donc gutre de raison pertinente de modifier I'opinion gCnCralement admise par tous les algologues, qui les classent parmi les Algues.

Remarque La disposition des pores de Jansaella est semblable A celle d'Anthracoporellopsis, mais la morphologie des cloisons est compltte- ment differente.

Jansaella ridingi n. sp.

1974 Uraloporella variabilis Riding and Jansa. Can. J. Earth Sci., 10, p. 1421-1422, pl. 1, fig. 1-6. (non Uraloporella variabilis Korde 1950, Dokl. Akad. Nauk S.S.S.R., 73 (3), p. 570-571 .)

Type (dksignk ici): pl. 1, fig. 4. G.S.C. type 38429 (Ottawa), Mont Simla, Alberta, Fras- nien.

Diagnose Jansaella dont le diamNre varie de

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NOTES

FIGS. 4-6. Uraloporella sp. Fig. 4. Formation Otto Fiord, Wood Glacier (Ouest), Ile d'Ellesmere, 423 m au-dessus de la base de la section, Moscovien, echantillon 1260, C 21230, G.S.C. type 43089, 78 x . Fig. 5. Idem, 426 m au-dessus de la base de la section, Moscovien, Bchantillon 1262, C 21232, G.S.C. type 43090, 78 X .

Fig. 6. Comme fig. 5, G.S.C. type 43091, 98 x .

50 Q 200 p. Epaisseur du cortex 10 Q 30 p, atteignant 45 p. Cloisons trois fois moins Cpaisses que la muraille. Cavitts mtdullaires rectangulaires, une fois et demie plus hautes que larges. Pores tr6s fins, de I'ordre de quelques microns.

Cornparaison Bien que mise en synonymie subjective avec l'espece de Korde, Jansaella ridingi n'en possede pas les dimensions des pores; des cloisons arqutes sCcrCttes, rtgulieres, beaucoup plus fines que la muraille sont tgale- ment inconnues chez I'Algue carbonifere.

Kamaena sp. de Petryk et Mamet (1972, pi. 3, fig. 10) se distingue de Jansaella ridingi par des cavitts mtdullaires deux a trois fois plus hautes

FIG. 7. BerCselle montrant un cloisonnement ir- rtgulierement micritise. A la base du thalle, celui-ci est oblique par rapport au cortex. Formation Otto Fiord, Wood Glacier (Ouest), Ile d'Ellesmere, 426 m au-dessus de la base de la section, Moscovien, Cchantillon 1262, C 21232, G.S.C. type 43090 bis, 38 x .

que larges et par des cloisons droites, non rtduites. Elle ne possede pas la multitude de pores fins caracttristique de Jansaella, pas plus qu'une muraille pseudo fibro-radike.

Tout reste a faire concernant la taxonomie des microorganismes palCozoi'ques. En particulier la classification systkmatique des Algues est dans son enfance. Ainsi, si les pores des Btrt- selles sont "non fonctionnels", pourquoi sont- elles classtes par tous les auteurs comme Algues vertes? Les pseudo-septations micritiskes sont toujours interprCtCes comme indiquant la rC- gCnCrescence, mais que vaut cette interprktation?

On peut supposer que la gaine externe apparemment non perforte des BCrCselles et d'Uraloporella, est un remplissage sparitique secondaire et posttrieur au pourrissement d'une

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gaine mucilagineuse. Si cette hypoth6se est correcte, il n'y a pas d'objection majeure a garder ces Algues parmi les Chlorophycophytes.

Quant aux pseudo-septations, leur origine n'est pas claire. Elles montrent tous les degrts de micritisation et ne peuvent &tre considtrtes comme des septa fonctionnels de Protozoaires. De plus, leur raccord avec le cortex est ii angle droit, voire aigu et il ne peut s'agir de moules cellulaires.

Pourtant, ces microorganismes jouent un r6le important dans l'tdification des faciCs carbonatis et leur r6le, soit constructeur dans les boundstones rCcifaux, soit passif dans les lagons qui leur sont associts, est loin d'&tre nkgligeable.

Remerciements Nous remercions Madame K. Korde de

1'Institut de Paltontologie de 1'AcadCmie des Sciences de l'U.R.S.S. qui nous a aidCs ii dtchiffrer l'tnigme poste par Uraloporella. G . Elliott du British Museum of Natural History nous a aid6 dans la classification des PalCobCrCselles. W. Nassichuck et G. Davies

nous ont obligeamment fourni le materiel mos- covien d'Ellesmere riche en Uraloporelles.

ANTROPOV. I. A. 1959. Foraminifkres devoniens de Tatarie (en Russe). Akad. Nauk S.S.S.R., Kazansk Filial, Izvestia, Ser. Geol., 7, p. 11-33, 1 pl.

1967. Wp8ts devoniens et carbonieres inferieurs (Tournaisien) de la partie centrale de la Plate-forme russe(enRusse). Akad. NaukS.S.S.R., SibirskOtdel, Inst. Geol. Geophys., p. 118-125,2 pl.

EHRENBERG, C. 1854. Zur Mikrogeologie. L. Vogt, Leip- zig, 374 p., 40 pl.

KORDE, K. B. 1950. Sur la morphologie des siphonales verticillees du Carbonifkre de I'Oural septentrional (en Russe). Dokl. Akad. Nauk S.S.S.R., 73 (3), p. 569-571.

1963. Partie systematique. Classe des Euch- lorophyceae. Genre Uraloporella (en Russe) in Orlov, Yu. edit., Osnovy Paleontologii, vol. 14, Isdatel. Akad. Nauk SSSR., Moscou, 698 p.

MAMET, B. et Roux, A. 1974. Sur quelques Algues tubulaires scalariformes de la T6thys paleozoique. Rev. Micropaleontol., 17 (3), p. 134-156,7pls.

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PETRYK, A. A. et MAMET, B. 1972. Lower Carboniferous algal microflora, southwestern Alberta. Can. J. Earth Sci., 9 (7), p. 767-802, 10 pl.

RIDING, R. et JANSA, L. F. 1974. Uraloporella Korde in the Devonian of Alberta. Can. J. Earth Sci., 11 (lo), p. 1414-1426.

K/Ar Age of Lower-Upper Cretaceous Boundary at Orphan Knoll (Labrador Sea)

J. E. VAN HINTE Exxon Production Research Co. , Houston, Texas 77001

J. A. S . ADAMS Geology Department, Rice University, Houston, Texas 77027

AND

D. PERRY Exxon Production Research Co. , Houston, Texas 77001

Received February 10,1975

Revision accepted for publication May 1, 1975

The Albian-Cenomanian of Orphan Knoll yielded unrecrystallized, unheated, autochthonous glauconite. K/Ar ages for the Lower Cenomanian samples are 100,91, and 105 Ma (average 991, and the KlAr age for one Upper Albian (Vraconian) sample is % Ma. The non-sequential results do not allow for great confidence in a precise boundary age. However, the data can be read to support the widely used assumption of -100 Ma as the age for the Albian-Cenomanian = Early-Late Cretaceous boundary.

La position biostratigraphique bien dkterminbe, le bon etat de preservation et la nature autochthone donnent a la glauconie de I'Albien-Cknomanien d'Orphan Knoll un interkt sgcial

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