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N w » ÉDITO Un an après le lancement très médiatisé du Plan Alzheimer 2008-2012, où en sommes nous ? Lorsque le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a initié ce plan programmatique, les ambitions étaient grandes et les défis nombreux. C’est pour dresser le bilan des réalisations, et présenter les pro- chaines mesures qui seront mises en œuvre, que nous avons consacré à ce sujet le premier dossier de notre Cap News de l’année 2009. Et puisqu’il est encore temps, toute l’équipe de Cap Retraite vous adresse à nouveau ses meilleurs vœux pour 2009 ! L’équipe de Cap Retraite garde le sou- hait constant d’être à votre écoute : fai- tes nous part de vos commentaires, de vos questions, mais aussi des sujets que vous aimeriez voir aborder dans cette lettre d’information. Pour tout cela, mais aussi pour demander votre abon- 2 L’actualité du Grand Âge 3 Dossier Cap Retraite : Plan Alzheimer : où en est-on un an après ? 7 Focus sur… Protéger les personnes âgées contre le froid LA LETTRE D’INFORMATION DE CAP RETRAITE DÉDIÉE AUX PROFESSIONNELS DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ÂGÉES Numéro 10 Janvier 2009 nement à notre newsletter, contactez nos services par téléphone, via notre Numéro Vert Spécial Pro 0800 400 008, par fax au 01.53.01.36.39 ou bien encore par email à [email protected]. Nous espérons, avec l’édition de ce nouveau numéro, que cette newsletter vous sera utile et précieuse à conserver, et que nous continuerons ainsi à vous aider dans votre mission d’accompa- gnement des personnes âgées. Bonne lecture ! L’équipe de Cap Retraite. 0800 400 008 Numéro Vert Spécial Pro DOSSIER PLAN ALZHEIMER : OÙ EN EST-ON UN AN APRÈS ? Sommaire ////////////////////// » Fiche pratique : Les mesures pha- res du Plan Alzheimer ///page 3 » Plan Alzheimer : où en est-on un an après ? /// page 4 » Les 11 objectifs principaux du Plan Alzheimer /// page 4 » Le Plan Alzheimer à l’échelle euro- péenne /// page 5 » Objectif MAIA : tout savoir sur les Maisons pour l’Autonomie et l’Inté- gration des Malades d’Alzheimer /// page 5 » Le financement du Plan Alzheimer /// page 6 Découvrir Cap Retraite... Le service Spécial Pro 8

Janvier 2009 : Plan Alzheimer : où en est-on un an après ?

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Un an après le lancement très médiatisé du Plan Alzheimer 2008-2012, où en sommes nous ? Lorsque le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a initié ce plan programmatique, les ambitions étaient grandes et les défis nombreux. C'est pour dresser le bilan des réalisations, et présenter les prochaines mesures qui seront mises en œuvre, que nous avons consacré à ce sujet le premier dossier de notre Cap News de l'année 2009. Et puisqu'il est encore temps, toute l'équipe de Cap Retraite vous adresse à nouveau ses meilleurs vœux pour 2009 !

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»ÉDITOUn an après le lancement très médiatisé du Plan Alzheimer 2008-2012, où en sommes nous ? Lorsque le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a initié ce plan programmatique, les ambitions étaient grandes et les défis nombreux. C’est pour dresser le bilan des réalisations, et présenter les pro-chaines mesures qui seront mises en œuvre, que nous avons consacré à ce sujet le premier dossier de notre Cap News de l’année 2009. Et puisqu’il est encore temps, toute l’équipe de Cap Retraite vous adresse à nouveau ses meilleurs vœux pour 2009 !

L’équipe de Cap Retraite garde le sou-hait constant d’être à votre écoute : fai-tes nous part de vos commentaires, de vos questions, mais aussi des sujets que vous aimeriez voir aborder dans cette lettre d’information. Pour tout cela, mais aussi pour demander votre abon-

2L’actualité du Grand Âge 3Dossier Cap Retraite :

Plan Alzheimer : où en est-on un an après ? 7Focus sur…

Protéger les personnes âgées contre le froid

La Lettre d’information de Cap retraite dédiée aux professionneLs de L’aCCompagnement des personnes âgées

Numéro 10 Janvier 2009

nement à notre newsletter, contactez nos services par téléphone, via notre Numéro Vert Spécial Pro 0800 400 008, par fax au 01.53.01.36.39 ou bien encore par email à [email protected].

Nous espérons, avec l’édition de ce nouveau numéro, que cette newsletter vous sera utile et précieuse à conserver, et que nous continuerons ainsi à vous aider dans votre mission d’accompa-gnement des personnes âgées.

Bonne lecture !

L’équipe de Cap Retraite.

0800 400 008 Numéro Vert Spécial Pro

DOssIeRPLaN aLzheImeR : Où eN esT-ON uN aN aPRès ?

sommaire //////////////////////

» Fiche pratique : Les mesures pha-res du Plan Alzheimer /// page 3

» Plan Alzheimer : où en est-on un an après ? /// page 4

» Les 11 objectifs principaux du Plan Alzheimer /// page 4

» Le Plan Alzheimer à l’échelle euro-péenne /// page 5

» Objectif MAIA : tout savoir sur les Maisons pour l’Autonomie et l’Inté-gration des Malades d’Alzheimer /// page 5

» Le financement du Plan Alzheimer /// page 6

Découvrir Cap Retraite... Le service Spécial Pro8

»aCTuaLITÉ Du GRaND ÂGe

Le Plan anti-cancer de 2003

En 2003, l’Organisation Mondiale de la Santé publie un rapport alarmant annonçant qu’en 2020, 15 millions de nouveaux cas de cancers par an se-raient déclarés dans le monde, soit une augmentation de 50%. C’est pour répondre à cette inquiétude que le Président de la République, Jacques Chirac. Mis en place le 24 mars 2003 pour une durée de 5 ans, le Plan de mobilisation nationale contre le can-cer comporte 70 mesures réparties en six chapitres : prévenir, dépister, soigner, accompagner, former, comprendre et découvrir la maladie.

un outil familial intergénérationnel

On connaît désormais l’intérêt des seniors pour l’ordinateur, lesquels souhaiteraient, comme les plus jeunes, classer les photos souvenirs, jouer en réseau, ou surfer sur le web pour écouter de la musique ou visiter la terre entière de son fauteuil… Mais ce type de machines est encore jugé trop compliqué…

VeRs uN DeuxIème PLaN aNTI-CaNCeR ?+

ORDImemO : POuR COmmuNIqueR, TOuT sImPLemeNT !+

Dans une lettre de mission datée du 15 octobre dernier, le Président Sarkozy a demandé au Professeur Jean-Pierre Grünfeld de formuler des recommandations pour un éventuel plan d’action qui devrait prendre la suite du premier Plan Anti cancer lancé en 2003, sous l’impulsion de Jacques Chirac.

Après les ordinateurs à grosses touches faciles d’emploi, c’est Ordimémo, l’ordinateur portable, tactile et intuitif qui révolutionne le marché du 3ème âge. Explications.

Des chiffres sur alzheimer pas réactualisés depuis 17 ans.

La dernière enquête (EURODERM) remonte à 1991 et faisait état, à l’époque, de 6,1 millions de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée au sein de l’Union européenne. C’est pourquoi France Alzheimer a demandé à la Commission Européenne de financer une étude pour suivre dans le temps un échantillon représentant au mieux la diversité des populations européennes et leurs risques pathologiques.

FRaNCe aLzheImeR DÉNONCe Des ChIFFRes sOus-esTImÉs POuR aLzheImeR+ Selon France Alzheimer, on manque aujourd’hui encore de données statistiques fiables sur l’ampleur réel de la maladie d’Alzheimer.

Des résultats qui risquent de surprendre

Vu l’ampleur de la maladie, une nouvelle en-quête statistique à l’échelon européen risque d’être fort surprenante. En effet, la population européenne vieillit inéluctablement et la pré-valence de la maladie d’Alzheimer augmente avec l’âge. On estime que les personnes âgées de plus de 65 ans (17% de la population de l’Union européenne en 2008) représenteront 25,5% en 2030. Le taux de prévalence est ac-tuellement de 1,5% entre 60 et 70 ans, de 5% en-tre 70 et 80 ans, dépasse 15% entre 80 et 90 ans et culmine à plus de 30% au-delà de 90 ans. Des données actualisées permettraient à l’Europe d’appréhender à sa juste mesure le défi que constitue la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.

une formule qui fait “des petits”

Dans sa lettre adressée au Professeur Jean-Pierre Grünfeld, néphrologue à l’hôpital Necker à Paris et membre de l’Académie des sciences, le Président de la République Nicolas Sarkozy souhaite donner un nouvel élan à la lutte contre le cancer, et le charge d’élaborer des recommandations en ce sens. La priorité est donnée aux actions de prévention, et à la recher-che. L’Institut National du Cancer (Inca) est désigné comme « l’opéra-teur de référence» du futur Plan Anti-Cancer N°2.

Le concept d’Ordimémo

L’idée d’Ordimémo est donc de proposer un or-dinateur portable à écran tactile ultra simple à utiliser par les seniors: fini les touches ou la souris, les câbles et le clavier ! Mais Ordimémo, c’est surtout un logiciel spécialement adapté pour communiquer facilement avec son entourage. La famille pourra désormais envoyer les photos du dernier événement, ou simplement des SMS de « bonne journée »… Sorte de mini-console avec mémo intégré, Ordimémo permet d’ac-céder immédiatement à une page d’accueil énumérant les tâches importantes de la jour-née, la météo, l’actualité… Les grandes icônes et les gros caractères le rendent d’autant plus attrayant.

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»DOssIeRLes mesuRes PhaRes Du PLaN aLzheImeR 2008-2012

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Lors de l’annonce du Plan Alzheimer 2008-2012, un ensemble de 10 mesures –parmi les 44 que comprend le plan- est désigné comme « mesures phares ». C’est pourquoi c’est à l’aune de ces mesures que l’on peut mesurer la situation et la réussite, un an après son lancement, du Plan Alzheimer.

Les 10 mesures phares : où en est-on 1 an après le lancement du Plan ?

Beaucoup d’effets d’annonces et une mise en place laborieuse : tel est le bilan indéniablement mitigé que l’on pourrait tirer, un an après l’annonce très médiatisée du Plan Alzheimer. Mais au-delà de ce résultat, force est de constater également que les choses se mettent en place. Bien que l’on attende plus encore des réalisations concrètes, le Plan est en marche et, espérons le, porteras bientôt ses fruits.

Les mesures pour aider plus et mieux

» mesure N°1 : Développement et diversification des structures de répitRéalisations en 2008 : réalisation d’une étude sur la typologie des formules de répit innovantes.Perspectives au 1er semestre 2009 : rédac-tion des cahiers des charges et lancement des expérimentations, ainsi qu’une forte accélération des créations de places.

» mesure N°35 : Mise en place d’un numéro unique et d’un site Internet d’information et d’orientation locale.Cette mesure a été repoussée à une date ultérieure. C’est dommage, car ce type de numéro d’information rem-portent en général un franc succès et sont très appréciés par le grand public.

La recherche scientifique

» mesure N°21 : Création d’une Fondation de Coopération Scientifique (FCS) pour stimuler et coordonner la recherche scientifique.La Fondation a effectivement mise en place, elle va lancer très prochainement des appels à projets.

>> Pour en savoir plus : http://www.plan-alzheimer.gouv.fr/

Les mesures d’amélioration du diagnostic

» mesure N°8 : Elaboration et mise en œuvre d’un dispositif d’annonce et d’accompagnement. Aucune action n’a été réalisée en 2008. Plusieurs en revanche sont pré-vues au premier semestre 2009 :• Le Gérontopôle de Toulouse doit me-ner une étude sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer (étude PLASA) ;• La commission Alzheimer de l’AP-HP doit remettre ses travaux ;• Des recommandations de « bonnes prati-ques » doivent être publiées ce semestre.

» mesure N°13 : Renforcement des consultations mémoire à forte activité.En 2008, une circulaire relative à la mise en œuvre du volet sanitaire du Plan Alzhei-mer a été publiée. Au cours du prochain semestre (d’ici juin 2009), des Consulta-tions Mémoires et des Centres Mémoires de Ressources et de Recherche (CMRR) doivent être créés ou renforcés.

» mesure N°4 : Labellisation sur tout le territoire de « portes d’entrée unique » les « Maisons pour l’Autonomie et l’Inté-gration des malades Alzheimer » (MAIA)Réalisations en 2008 : élaboration du cahier des charges et appels à projet pour les MAIA (voir notre article dans ce dossier) et première phase de sé-lection des sites expérimentateurs.Le calendrier initial pour la mise en œuvre de l’expérimentation a été re-culé de deux mois. Au cours du pre-mier semestre 2009, la 2ème phase de sélection des sites expérimentateurs sera réalisée, ainsi que la mise en pla-ce d’une équipe responsable de ce projet central et la création d’un club « expérimentateurs ».

» mesure N°5 : Mise en place de « coor-donnateurs » sur l’ensemble du territoireRien de notoire n’a été mis en œuvre jusqu’à présent. Le comité de suivi du Plan Alzheimer affiche cependant comme ambition pour le début 2009 de mettre en place un référentiel de compétences, d’activité et de forma-tion des « coordonnateurs ».

» mesure N°6 : Renforcement du soutien à domicile, en favorisant l’intervention de personnels spécialisésLà encore, au programme d’action pour 2009, la parution par la Haute

Autorité de la Santé (HAS) d’un réfé-rentiel « réhabilitation » et inscription de la rémunération des actes. Par ailleurs, la prestation complémentaire des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) doit être définie, et leur tarifi-cation doit être réformée.

» mesure N°16 : Création ou identifi-cation, au sein des EHPAD, d’unités adaptées pour les patients souffrant de troubles comportementaux.En 2008, seuls des travaux prépara-toires ont eu lieu, concernant notam-ment l’instauration d’un label et le lancement d’un appel à candidatures pour les unités spécifiques. Ceux-ci de-vraient être concrétisés courant 2009, après qu’ait été établi l’état des lieux des créations et des renforcements de 2008. Egalement au programme : une note méthodologique sur le suivi des financements et la modification de la tarification des EHPAD (nous re-viendrons sur ce point dès que des éléments nouveaux auront été com-muniqués).

» mesure N°19 : Identification d’un « centre national de référence pour les malades Alzheimer jeunes ». L’appel à projet a été effectué en 2008, la sélection du centre national devrait avoir lieu courant 2009.

Les mesures pour mieux soigner et accompagner

Le 1er février 2008, le Président Nicolas Sarkozy lance le 4ème Plan Alzheimer en présentant 10 axes principaux et 44 mesures à mettre en œuvre en 5 ans pour lutter contre la maladie. Un an après, un premier bilan apparaît.

Le Plan Alzheimer 2008-2012 s’articule en 11 objectifs principaux, auxquels se greffent les 44 mesures initiales contenues dans le plan. Depuis, certaines mesures supplémentaires ont également mises en œuvre. Bref tour d’horizon.

PLaN aLzheImeR : Où eN esT-ON uN aN aPRès ?+

Les ONze ObJeCTIFs PRINCIPaux Du PLaN aLzheImeR+

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un premier bilan du Plan alzheimer 2008-2012

En septembre 2008, deux jours avant la Journée mondiale Alzheimer, le Prési-dent de la république a réuni à l’Elysée les différents acteurs concernés par l’application du Plan Alzheimer 2008-2012. L’objectif de cette réunion était de vérifier la bonne mise en route des 44 mesures présentées par le Plan et d’établir un premier bilan. Globale-ment, il semblerait que le calendrier prévu ait été respecté, à l’exception de la réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer,laquelle a eu quelques mois de retard.

un premier volet déjà mis en œuvre

Concernant le premier volet du plan Alzheimer (amélioration de la qualité de vie des malades et des aidants), les mesures relatives au déblocage de 180 millions d’euros pour la création d’unités spécialisées en établissement de soins, à la publication des recommanda-tions professionnelles sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie, à la création d’une carte d’information « maladie d’Alzheimer » pour chaque malade (100 000 cartes éditées) ou encore à la publication du cahier des charges pour l’expérimentation des « maisons pour l’autonomie et l’intégra-tion des malades d’Alzheimer » (MAIA) (voir notre article ci-contre à ce sujet), ainsi qu’à un site Internet faisant état des avancées du Plan ont toutes été déjà mises en œuvre.

La centralité de la recherche scientifique

Quant à la recherche, la principale mesure qui consistait en la création de la Fondation de coopération scientifique a été officialisée par un décret du 29 juin 2008. Cette Fondation sera le réseau de mise en relation des partenaires publics et privés (firmes pharmaceutiques), où chaque partenaire s’engage à verser 5 millions d’euros sur 5 ans pour financer la recherche. Par ailleurs, 7 projets de recherche nationaux multidisciplinaires ont été sélectionnés par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et 13 autres ont été retenus dans le cadre du programme hospitalier de recherche 2008.

Le volet « social » a également été engagé

Concernant les « enjeux de société », deux mesures sont d’ores et déjà en-gagées : la mise en place d’un groupe de travail Solidarité / Justice sur le sta-tut juridique de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et l’attribution d’un financement à l’Observatoire na-tional de la recherche sur la maladie d’Alzheimer (Onra) afin d’établir des protocoles thérapeutiques.

Les inquiétudes depuis l’annonce du Plan alzheimer

Même si le bilan de l’année 2008 laisse apparaître des avancées concrètes, les associations ne semblent pas encore convaincues par un tel projet gouverne-mental, tellement ambitieux. En effet, dès l’annonce du nouveau Plan Alzheimer 2008-2012, plusieurs associations d’aide aux personnes âgées avaient émis certaines réserves quant aux possibilités concrètes d’application du plan, bien qu’un bud-get de 1,6 milliards d’euros sur 5 ans ait été évoqué. « Ce Plan est une voiture qui est lancée. Le Président en est le conducteur et nous saluons son engagement personnel. Mais la voiture a peu de carburant et les tuyauteries devront être révi-sées tous les ans », expliqua Pascal Champvert, président de l’AD-PA (l’Association des directeurs au service des personnes âgées), faisant allusion au manque de moyens et de personnel. Car le problème principal est avant tout financier : qui prendra en charge les frais qu’une personne atteinte d’Alzheimer engendre ? Ac-tuellement, un malade coûte 23 676 euros par an dont 62 % est pris en charge par la famille et le reste par l’assurance maladie et le Conseil général.

L’amélioration de la prise en charge des malades et de leur famille

» Objectif n°1 : Apporter un soutien accru aux aidants.» Objectif n°2 : Renforcer la coordination entre tous les intervenants. » Objectif n°3 : Permettre aux personnes atteintes et à leurs proches de choisir le soutien à domicile.» Objectif n°4 : Optimiser le parcours de soins. » Objectif n°5 : Améliorer l’accueil en établissement pour une meilleure qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’axe professionnel : personnel médical et recherche

» Objectif n°6 : Valoriser les compétences et développer les formations des professionnels.» Objectif n°7 : Fournir un effort sans précédent pour la recherche. » Objectif n°8 : Organiser un suivi épidémiologique.

L’effort de médiatisation

» Objectif n°9 : Informer et sensibiliser le grand public. » Objectif n°10 : Promouvoir une réflexion et une démarche éthique. » Objectif n°11 : Faire de la maladie Alzheimer une priorité européenne.

Les mesures supplémentaires ajoutées au plan initial

Deux études de grande envergure ont été rajoutées au nombre des mesures. La première, confiée à l’INPES (l’Institut Natio-nal de Prévention et d’Education pour la Santé), est une étude quantitative d’opi-nion et de perception de la maladie et de l’impact du plan auprès des patients, des aidants et des professionnels. Ses résultats seront publiés au mois de Juin 2009. Un se-cond volet est prévu en 2011 pour mesu-rer l’impact qu’aura eu le Plan Alzheimer au bout de trois années.Enfin, l’autre étude, confiée à la DRESS (Direction de la Recherche et des Etudes Economiques et Sociales), est une enquête médico-économique sur le coût de la maladie d’Alzheimer.

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une conférence européenne pour passer à l’action

L’objectif de cette conférence est de parvenir à un plan européen de lutte contre la maladie d’Alzheimer, dans les domaines touchant à la recherche, à la prise en charge, à la qualité de vie, à l’éthique et aux aspects juridiques liés à la maladie. Dans ce cadre, le Président Nicolas Sarkozy a souhaité que chaque Etat membre de l’Union européenne se dote d’un plan de lutte contre la maladie d’Alzheimer d’ici 2010. Il a notamment proposé une mise en commun des financements des 27 Etats membres pour lutter contre ce « fléau». En effet, la maladie touche environ 6 millions de personnes en Europe dont 860.000 en France. A partir de 85 ans, une femme sur quatre et un homme sur cinq sont touchés en Europe.En outre, il serait bon que l’Europe favorise « la mobilité» des jeunes chercheurs grâce à l’attribution de bourses leur permettant de « travailler dans d’autres pays européens», car il est temps, d’après le Président, « de rattraper le retard et d’être à la pointe de la recherche au plan mondial sur la maladie d’Alzheimer».

Le Plan alzheimer français comme base d’un plan européen

La France se veut le modèle et l’initiateur d’un plan européen de lutte contre la maladie. Pour le chef de l’Etat, le dispositif envisagé par le Plan Alzheimer 2008-2012 devrait être « une boîte à outils européenne dans laquelle chaque Etat membre pourra puiser en fonction de ses spécificités et dans le respect du principe de subsidiarité». Les actions peuvent être différentes d’un pays à l’autre, mais « les priorités doivent être communes». Ainsi, il semble la France souhaite pousser à une prise de conscience globale sur l’incroyable développement de la maladie, tout en proposant des solutions concrètes pour la freiner, ou du moins mieux prendre en charge les malades et leurs familles.

mieux prendre en charge les malades

Parmi les ambitions majeures du Plan Alzheimer, figurent en bonne place la prise en charge améliorée des malades. Notamment en offrant aux 860.000 malades d’Alzheimer recensés un meilleur accueil, un lieu centralisé où trouver sous un même toit toutes les aides et informations nécessaires. C’est toute l’idée des « Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) », dont le déploiement est prévu sur tout l’hexagone.

sélection des premières maIa expérimentales

Fin novembre 2008, le Comité de suivi du nouveau Plan Alzheimer a annoncé officiellement la sélection des premiers projets entrant dans le cadre de l’expérimentation MAIA, après un appel d’offre lancé en juillet dernier. L’expérimentation durera 2 ans pour un budget annuel de 4,6 millions d’euros, et le suivi est confié à la CNSA.

qu’est ce qu’une maIa ?

Les « Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer » (M.A.I.A.) doivent devenir la « porte d’entrée unique » des malades et de leurs familles dans le dispositif de prise en charge. Véritables « lieux d’orientation de la prise en charge », les malades et leurs proches pourront y être conseillés par des médecins et des assistantes sociales afin de construire un parcours de prise en charge personnalisé avec l’aide d’un coordonnateur.

Préparer la généralisation du projet maIa

Devant la très grande qualité des projets, qui ne pourront pas tous être retenus, les ministres concernés ont lancé l’idée de la création d’un « club des volontaires MAIA » : ainsi, l’ensemble des candidats, sélectionnés ou non, pourront échanger et apporter des idées à la constitution de la MAIA, afin d’en préparer la généralisation sur tout le territoire d’ici 2012.

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Dans le cadre de sa présidence du Conseil de l’Union européenne (qui s’est terminée en décembre 2008), la France a organisé les 30 et 31 octobre dernier à Paris une conférence des Etats membres sur le thème de « L’Europe contre la maladie d’Alzheimer ». Une façon de promouvoir le Plan Alzheimer français lancé en février 2008.

Une des grandes innovations apportée par le Plan Alzheimer consiste en la création des MAIA. Ces Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades d’Alzheimer, initialement conçues comme des « guichet d’accueil unique » pour les malades et leurs familles, sont des centres dédiés exclusivement aux soins liés à Alzheimer.

Le PLaN aLzheImeR à L’ÉCheLLe euROPÉeNNe+

ObJeCTIF maIa : TOuT saVOIR suR Les maIsONs POuR L’auTONOmIe eT L’INTÉGRaTION Des maLaDes D’aLzheImeR +

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»Le FINaNCemeNT Du PLaN aLzheImeR suR 5 aNs+

GLOssaIRe : Le PLaN aLzheImeR+

En K€ 2008 2009 2010 2011 2012 Total des dépenses liées aux mesures

Volet médico-social 254 134 202 274 379 1242

dont fonctionnement 74 134 202 274 379 1062

dont investissement 180 180

Volet sanitaire (hors recherche clinique) 23 44 48 53 59 226

Volet recherche (hors recherche clinique) 29 42 38 46 45 201

TOTaL 306 220 288 373 482 1669

Au total, ce sont plus d’1.6 milliard d’euros qui seront investis sur 5 ans, dont 1.2 milliards pour le volet médico-social, plus de 200 millions d’euros pour le volet sanitaire, et 200 millions d’euros pour le volet recherche.

aIDaNTLa personne principalement responsable des soins à dispenser à un patient atteint de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit souvent d’un membre de la famille, d’une aide à domicile ou d’un professionnel de santé.

aNTÉCÉDeNTs FamILIauxLe risque de développer la maladie d’Alzhei-mer est 3 fois plus élevé si un parent du 1er degré est atteint ; il est 7 fois plus élevé si au moins deux parents du 1er degré sont atteints. La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui 860 000 personnes en France.

COORDONNaTeuRNouveau métier créé par le Plan Alzheimer, le coordonnateur est «un chef d’orchestre » de la prise en charge, que ce soit pour les soins, les services ou les prestations dispen-sés aux malades. Il assure la liaison entre les différents professionnels et les institutions. Il est attaché aux MAIA.

DIsPOsITIF D’aNNONCe eT D’aCCOmPaGNemeNT Ce dispositif permet au malade d’Alzhei-mer et à ses proches de bénéficier d’une information d’ensemble, précise et per-sonnalisée concernant sa pathologie et les possibilités de traitement. Ce dispositif est désigné par le Plan d’Alzheimer comme un véritable temps d’écoute, de soutien et de repérage des besoins de la personne ma-lade et à son entourage.

esPaCe De RÉFLexION ÉThIque suR La maLaDIe D’aLzheImeR Cette mesure du Plan Alzheimer consiste en la création d’un espace référent au sein d’un Centre Mémoire de ressources et de recherche (CMRR) ou d’un espace éthique régional existant. Il sert à dynamiser la ré-flexion autour de la maladie d’Alzheimer, en étant un lieu de ressources pédagogi-ques et documentaires.

FONDaTION De COOPÉRaTION sCIeNTIFIque L’une des mesures phares du nouveau Plan Alzheimer est la création de cette Fonda-tion, officialisée par un décret du 29 juin

2008. La mission première de la Fondation de Coopération Scientifique est de mettre en œuvre les mesures du volet recherche du Plan. La mise en relation des partenaires publics et privés (firmes pharmaceutiques) dynamisera la recherche que chacun d’eux s’engage à financer à hauteur de 5 millions d’euros sur 5 ans.

maIsONs POuR L’auTONOmIe eT L’INTÉGRaTION Des maLaDes aLzheImeR (maIa)Il s’agit d’un lieu unique où les personnes malades, les familles et les professionnels peuvent trouver des réponses, bénéficier d’un accompagnement personnalisé, d’une évaluation de la situation et si be-soins de n’importe quels soins et services disponibles sur place. C’est également le lieu d’obtention de l’intervention à domi-cile d’un « coordonnateur ».

O.N.R.a.L’Observatoire National de la Recherche sur la maladie d’Alzheimer, dont la mission est d’établir entre autres des protocoles thérapeutiques sur la maladie.

PILOTePour chacune des 44 mesures du Plan Alzheimer, le plan prévoit un pilote. Celui-ci définit les actions nécessaires à la mise en œuvre de la mesure et établit un échéan-cier pour chacune d’entre elles. Il coordon-ne les partenaires publics, privés et associa-tifs de la mesure. Enfin, il suit régulièrement l’évolution de la dépense publique réelle par rapport au budget prévisionnel et en analyse les écarts.

PLaN aLzheImeR 2008-2012Le 1er février 2008, le Président Nicolas Sarkozy lance le 4ème Plan Alzheimer en présentant 10 axes principaux et 44 mesu-res à mettre en œuvre en 5 ans pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Dans le ca-dre de sa présidence du Conseil de l’Union européenne (qui s’est terminée en décem-bre 2008), la France a organisé à Paris une conférence des Etats membres sur le thème de «L’Europe contre la maladie d’Alzheimer»,

une façon de promouvoir le Plan Alzheimer français à l’échelle européenne.

symPTômes COGNITIFs De La maLaDIe D’aLzheImeRSymptômes comprenant des troubles de la mémoire à court terme, du langage, de la parole, de la compréhension et des fonc-tions motrices. Ces symptômes varient en intensité d’un patient à l’autre, au fur et à mesure que la maladie progresse.

symPTômes NON-COGNITIFs De La maLaDIe D’aLzheImeR Par symptômes non-cognitifs, on entend des symptômes comportementaux et psy-chiatriques : agitation, incontinence, erre-ments, cris, changements de personnalité, dépression, idées paranoïaques, hallucina-tions, perte d’identité et manies.

Taux De PRÉVaLeNCeLe taux de prévalence augmente avec l’âge. Il s’agit du pourcentage de proba-bilité de contracter la maladie d’Alzheimer. Ce taux double tous les cinq ans : il est es-timé actuellement à 1% chez les groupes d’âge 65-69 ans, alors qu’il atteint presque 30% vers l’âge de 85 ans.

uNITÉs De sOINs eT D’aCTIVITÉs aDaPTÉes Une autre mesure importante du Plan Alzheimer est la création « d’Unités spécifi-ques Alzheimer », qui regrouperont dans un lieu de vie adapté un nombre limité de per-sonnes souffrantes de troubles cognitifs. Le personnel est formé autour d’un projet de vie et de soins, qui intègre la sécurité des personnes, le respect de leur autonomie, la prévention des troubles comportementaux et la collaboration avec les familles.

WWW.PLaN-aLzheImeR.GOuV.FRSite officiel du Gouvernement qui présente les 44 mesures du Plan Alzheimer 2008-2012, rend compte des avancées pour chacune d’elle. Le but est d’afficher un maximum de transparence.

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»Les ChIFFRes De L’aCTu

»FOCusPROTéGER LES PERSONNES âGéES CONTRE LE FROIDLes vagues de grand froid sont des périodes critiques pour les personnes âgées, déjà fragiles d’ordinaire. Cependant, à l’instar des mesures prises contre la canicule, quelques précautions élémentaires peuvent utilement protéger les personnes âgées du grand froid.

• 78% des etablissements d’hébergement pour Personnes âgées Dépendantes (EHPAD) posent des limites à l’accueil des personnes malades de la maladie d’Alzheimer.

• 57% des ehPaD disposant d’une unité spécifique Alzheimer appartiennent au secteur privé, contre 43% au secteur public.

• 67% des établissements comportant une unité Alzheimer ont formé spécifi-quement leur personnel au cours de l’année 2008.

• On dénombre, fin 2008, 145 établissements entièrement dédiés à l’accueil des malades d’alzheimer, et 1533 établissements disposant d’une unité spé-cifique Alzheimer. Ces maisons de retraite offrent 34 260 places aux malades d’Alzheimer (contre 30 330 en 2006, soit une augmentation de 12.9% en deux ans). Outre ces résidences, 5 149 autres établissements accueillent des personnes malades d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.

Source : La lettre de l’Observatoire N°7 – septembre 2008 et La lettre de l’Observatoire N°8 – décembre 2008

une campagne de prévention à destination du grand public

Le ministère de la Santé a lancé une vaste campagne de prévention à destination du grand public, notamment via la diffusion de spots radio. Ceux-ci appellent à la « vigilance et à la solidarité» envers les personnes fragiles. Il demande à chacun de « prendre des nouvelles», et si possible, de rendre visite aux personnes souffrantes. En effet, le grand froid augmente le risque d’isolement des personnes âgées.

Le froid isole les personnes âgées

Les personnes âgées ou handicapées qui sont isolées et ont des problèmes de santé ont tendance à ne plus sortir de chez elles, et à recevoir moins de visites en raison du froid», estime la directrice générale de l’Institut de veille sanitaire (INVS), Madame Françoise Weber. Le risque principal est de voir l’état de santé de ces personnes âgées isolées se dégrader à cause d’une prise en charge défaillante.

Le grand froid : un risque accru pour les personnes âgées

Les personnes âgées constituent une population d’autant plus exposée aux dangers de l’hiver que la perception de la sensation de froid diminue avec l’âge. De plus, l’altération des vaisseaux sanguins et la diminution de la masse musculaire accroissent la vulnérabilité des personnes âgées au froid.Le grand froid peut de surcroît tuer indi-rectement, en diminuant les capacités de résistance de l’organisme, contri-buant ainsi à l’aggravation de toute maladie déjà présente. Les personnes âgées doivent demeurer prudente en cas de vague de froid, en particulier si elles souffrent de maladies cardiaques ou respiratoires. En effet, la lutte contre le froid force l’organisme à augmenter ses débits sanguins au niveau car-diaque et respiratoire, avec le risque d’une aggravation des pathologies existantes. En particulier, les personnes qui souffrent de problèmes d’insuffisan-ce respiratoire, de diabète et de cer-tains troubles neurologiques sont des populations à risque plus élevé que la moyenne.

Les précautions à prendreQue le plan grand froid ait été déclen-ché ou non dans votre département, un certain de nombre de précautions et recommandations doivent être transmises aux personnes âgées pour les protéger du grand froid.

Parmi les principales recommandations :

» Ne pas sortir sans être chaudement couvert, notamment en ce qui concer-ne la tête, les mains et les pieds, car les extrémités sont plus sensibles aux bas-ses températures ;

» ne pas sortir sans raison spécifique et limiter les déplacements à l’extérieur ;

» gare aux courants d’air et au passage brutal du chaud au froid ;

» limiter la consommation d’alcool et de tabac : au lieu de réchauffer l’or-ganisme, l’alcool dilate les vaisseaux, empêchant la lutte efficace de l’orga-nisme contre le froid, en particulier aux extrémités. L’effet irritant de la fumée sur les voies respiratoires est quant à lui plus immédiat en cas de grand froid ;

» pour les personnes cardiaques, il faut éviter de fournir de trop grands efforts par temps froid ;

» redoubler d’attention aux risques de chute, en particulier lorsque les tempéra-tures hivernales entraînent la formation de verglas ;

» consulter les prévisions météorologi-ques pour se tenir prêt à une nouvelle vague de grand froid.

»DÉCOuVRIR CaP ReTRaITeLe service « spécial Pro »Le service Spécial Professionnels a pour vocation de répondre le plus efficacement aux assistantes sociales et aux autres professionnels du secteur médico-social qui font appel à Cap Retraite. Découvrez-en les spécificités.

L’accueil réservé aux professionnelsLes professionnels du secteur médico-social sont souvent confrontés, dans le cadre de leur travail quotidien, à la détresse de familles qui doivent trouver une solution d’hébergement pour leur proche âgé. Notre savoir-faire et notre connaissance des maisons de retraite nous permettent d’offrir une réponse rapide et personnalisée. Par ailleurs, Cap Retraite s’efforce d’apporter aux professionnels les réponses et les renseignements spécifiques dont elles ont besoin dans le cadre de l’accompagnement des familles.

Le Numéro Vert « spécial Pro » : 0800 400 008Depuis l’été dernier, Cap Retraite a ouvert une ligne dédiée aux professionnels du secteur médico-social, le 0800 400 008. Les professionnels peuvent ainsi accéder plus rapidement à l’ensemble des services que nous leur proposons, sans passer par le standard général consacré aux appels du grand public.

mise à disposition d’un conseiller dédiéSi vous êtes assistante sociale ou si vous travaillez au sein d’un CLIC, ou d’une autre structure d’aide sociale, notre service Spécial Pro peut mettre à votre disposition un conseiller dédié. Il sera votre interlocuteur privilégié et répondra en priorité à chacune de vos requêtes. Il vous tiendra informé du suivi des demandes. Il pourra aussi accélérer le processus d’admission et transmettre aux familles les dossiers médicaux des résidences.

Obtenir des exemplaires de nos publicationsA votre demande, sur simple appel, le service spécial Pro se charge de vous adresser l’essentiel de nos publications d’information : Guide de l’entrée en maison de retraite, Guide de l’APA, Mini-guide sur la Réforme des Tutelles, newsletters, etc. Vous pouvez également demander des exemplaires de la Fiche de Demande Express. Cette fiche est un moyen simple et efficace de transmettre vos demandes par fax. La fiche de demande express existe aussi en ligne, sur notre site, afin de pouvoir répondre aux recherches les plus urgentes de place en maison de retraite.

Obtenir des exemplaires de nos publicationsVous pouvez aussi contacter le service Spécial Pro pour :• Connaître les disponibilités en aide sociale dans les maisons de retraite publiques de certains départements.• Obtenir les dossiers APA de chaque département, afin de faciliter les démarches des familles hors de votre région.• Ou bien encore pour poser vos questions juridiques : obtenir des réponses sur les réductions d’impôts liées à l’hébergement ; une simulation des montants de participation à l’obligation alimentaire ; le calcul de l’APA ; la mise en oeuvre et l’application des tutelles et de la sauvegarde de justice, etc.

0800 400 008 Numéro Vert Spécial Pro Numéro Vert Famille

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