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L’intérêt des foires du côté des employeurs FOIRES D’EMPLOIS BILINGUES PRINTEMPS 2010 Index Qui sème les langues, récolte les emplois! Conseils pour réussir sa participation à une foire d’emploi Que disent les spécialistes d’aide à l’emploi? Toronto, Ottawa, Sudburry, Mississauga, Markham 6 20 14 15 Your ultimate Link to bilingual opportunities Looking to break into the bilingual market? Des questions sur les opportunités bilingues? www.bilinguallink.com Jobs & Carrières Infos for bilinguals nies

Jobs & Carrières Infos

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Journal de l'emploi au Canada employment newspaper

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Page 1: Jobs & Carrières Infos

L’intérêt des foires du côté des employeurs

FOIRES D’EMPLOIS BILINGUES PRINTEMPS 2010

Index

Qui sème les langues, récolte les emplois!

Conseils pour réussir sa participation à une foire d’emploi

Que disent les spécialistes d’aide à l’emploi?

Toronto, Ottawa, Sudburry, Mississauga, Markham

6

2014 15

Your u l t imate L ink to b i l ingual opportunit ies

Looking to break into the bilingual market?

Des questions sur les opportunités bilingues?

www.bilinguallink.com

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jobs & carrières infos • numéro du 19 février 2010

Editorial

Plus il y a de foires, plus il y a des chances d’embauche

Par Rose Cathy Handy, Éditrice responsable de Jobs et Carrières InfosJobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable: Rose Cathy Handy

Rédactrice en chef: Djia Mambu

Collaborateurs: Annie Peltea, Francois Jock, Micheline Handy

Relecteur: Francois Jock

Publicité:Annie Peltea Tel: 1-866-784-3020 (2926)[email protected]

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998 Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

Le contenu des annonces et des textes qui paraissent dans Jobs&Carrières Infos est protégé par copyright. Toute reproduction non explicitement autorisée par écrit est formellement interdite.

Je m’étonne toujours d’entendre les per-

sonnes à la recherche d’emploi se plaindre de la multiplicité des foires. Les seules per-sonnes à mon avis qui peuvent se permettre d’avoir un problème avec la multitude de foires, devraient être les organisateurs de foires, puisque tout ceci crée une compétition in-utile. Oui je dis inutile, car une année a douze mois, cinquante deux semaines et trois cents soixante cinq jours. Il y a donc de la place pour tout le monde et assez de jours pour tout le monde. Avec juste un peu de civilité, de confi -ance en son savoir-faire, du souci, de respect des autres et de créativité, tout le monde peut y trouver son compte. La superfi cie à couvrir en Ontario est tellement grande, que personne ne peut seule couvrir tout l’Ontario et satis-faire les besoins de tout le monde. Mais bon, c’est un autre débat.

Puisque nous sommes tous supposés desservir le chercheur d’emploi, de carrière ou de nou-velle opportunité, met-tons donc le candidat au cœur de nos actions et pensées. Pour une personne qui a besoin d’un travail, nouveau ou différent, plus il y a de foires d’emplois, plus

les chances se multi-plient de décrocher cet emploi de rêve. Partant de ce fait non cognitif, je plaide pour plus de participation à autant de foire que possible jusqu’à ce qu’on décro-che cet emploi.

Suis-je entrain de vou-loir promouvoir nos prochaines foires pro-grammées à Toronto, Ot-tawa, Sudbury, Markham, London, Windsor, Kitch-ener, St Catharines, Os-hawa, Peterborough, Hamilton, Barrie, Kings-ton, etc…? You betcha! Nous n’allons peut-être pas couvrir toutes ces villes, nous allons essay-er de faire le maximum. Pourquoi? La raison est simple.

En douze ans de ser-vices de promotion d’opportunités de carri-ères pour les personnes qui parlent français, le constat a toujours été le même, année après année : d’une part les personnes à la recher-che d’emploi ont ten-dance à se cantonner dans leur ville et ne pas élargir leur champ géographique de re-cherche, mais d’autre part, les opportunités que l’on ne trouve pas dans sa ville peuvent exister dans la ville voisine et qu’il soit d’ailleurs possible de commuter tous les jours entre le travail et la maison. Malheureuse-

ment, comme il n’y a pas assez d’émissions médiatiques sur les car-rières pour informer le public des milliers de personnes qui habitent Niagara et viennent tra-vailler à Oakville tous les jours, ou ceux qui habi-tent Newmarket et vont travailler à Mississauga. Il y a peu d’occasions pour les personnes à la recherche d’emploi de se donner plus d’options en au-delà de la zone de résidence.

Nous avons planifi é plu-sieurs foires pour don-ner plus d’options aux chercheurs d’emplois et de la visibilité aux be-soins de main d’œuvre dans les différentes ré-gions.

Exemple: Prenons la région de

Hamilton, qui est con-nue pour les soins de santé et la formation université. Automa-tiquement, cela signifi e que les secteurs de san-té, les soins à domiciles, les spécialistes de tout genre dans les hôpitaux et centre de santé sont fortement en demande

dans la région. Mais saviez-vous que le travail y est propice pour les vendeurs, les analystes fi nanciers, les serveurs, les cuisiniers…etc.

Prenons la région de Durham, qui est con-nue pour l’industrie nucléaire et les usines. Automatiquement, cela signifi e que les ingé-nieurs, les techniciens de tout genre sont en forte demande dans la région. Mais pour peu qu’on regarde le nombre d’écoles secondaires et élémentaires ainsi que des instituions éduca-tives post secondaires qui s’y trouvent, on peut comprendre facilement pourquoi c’est aussi une région à forte de-mande d’enseignants, et de professionnels de l’éducation.

Je pourrai continuer sur plusieurs régions. Mais au lieu d’en par-ler, je donne juste rendez-vous à toute personne à la recher-che du travail de sur-veiller notre calendrier d’événements de carri-ères sur notre site inter-net www.bilinguallink.com et s’informer sur les possibilités qui ex-istent dans les régions différentes. En atten-dant, venez à la foire de Toronto le 18 mars, Hôtel Hilton de 10h à 19h, 145 rue Richmond ouest.

Bonne lecture!

Rose Cathy Handy

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jobs & carrières infos • numéro du 19 février 2010

Nouvelles

Nouvelles régionales du marché du travail

RÉGION DU GRAND TORONTO

Google Canada a annon-cé qu’elle s’apprêtait

à embaucher du personnel pour ses bureaux de To-ronto, de Waterloo, de Mon-tréal et d’Ottawa. Parmi les postes annoncés, il y a ceux d’ingénieurs en logiciel et d’adjoints administratifs et un nouveau poste de chef de l’industrie.

Wind Mobile de Globalive Communications Corporation a ouvert 18 établissements à Toronto. L’entreprise prévoit faire passer son effectif de 800 à 1 000 employés d’ici la fi n de l’année 2009.

UPS Canada engagera 300 employés pour son nouveau centre de distribution de To-ronto à Vaughan. UPS Canada est le deuxième employeur en importance au nord des limites de Toronto dans la ré-gion du Grand Toronto. http://www.ups.com/canada

WINDSOR-SARNIA

La Ford Motor Company a annoncé que le nou-

veau moteur de la Mustang GT 2011 serait construit à l’usine Essex Engine à Wind-sor. Environ 300 des 991 ou-vriers de Ford qui avaient été mis à pied seront rappelés au travail quand la production des moteurs commencera en février 2010.

Une nouvelle usine de fab-rication de tuyauterie et d’instruments de vérifi cation d’appareils à pression ouvrira ses portes à Wallaceburg en 2010. L’entreprise Advanced Emissions Technologies Ltd. de Sarnia a annoncé que cela permettrait de créer de 50 à 75 emplois spécialisés dans la région et que de 50 à 150 nou-veaux emplois supplémen-taires pourraient être créés à long terme. L’entreprise prévoit aménager ses instal-lations dans l’ancien édifi ce Waltec.

Les fournisseurs de pièc-es automobiles et les tra-

vailleurs du secteur de l’automobile qui ont été mis à pied pourraient bénéfi cier de l’annonce d’un deuxième quart de travail à l’usine de Toyota de Woodstock. L’ajout de ce nouveau quart aura lieu à la fi n mars 2010 et per-mettra de créer 800 nouveaux emplois à l’usine.

LONDON

Goodwill Industries de London a reçu 7,8 mil-

lions de dollars des gouverne-ments fédéral et provincial pour fi nancer les infrastruc-tures. Les fonds serviront à construire un bureau région-al de 11,7 millions de dollars. Le nouveau centre compren-dra un magasin, des salles de formation et de counseling en emploi, ainsi qu’une salle de réunion. Le projet créera de nombreux emplois dans la construction et quelque 100 emplois permanents à l’agence.

L’usine de Toyota de Wood-stock ajoutera une deuxième équipe de travail en mars 2010. Environ 800 nouveaux travailleurs de la production sont embauchés, ce qui per-mettra d’augmenter à 150 000 le nombre de véhicules RAV4 produits annuellement. L’augmentation de la produc-tion créera des emplois indi-

rects chez les 54 fournisseurs de pièces d’automobiles de la région. Certaines estima-tions révèlent que chaque poste dans une chaîne de montage importante permet de créer jusqu’à six emplois indirects. Environ 2 000 per-sonnes travailleront à l’usine de Toyota lorsque la produc-tion tournera à plein régime au printemps.

La société General Dynam-ics Land Systems Canada a publié une offre d’emploi pour plus de 200 ingénieurs et techniciens à son usine de London. Divers types de postes sont offerts au ser-vice d’ingénierie de l’usine qui emploie actuellement 461 personnes. Les nouveaux employés travailleront dans divers secteurs dont : ingén-ierie système, conception technique, génie des fac-teurs humains, services de conception, rédaction tech-nique, illustration technique et rapports de diagnostique. Avec les nouveaux employés, le service d’ingénierie de l’usine comptera plus de 700 employés.

KITCHENER-WATERLOO-BARRIE

Canadian Solar Inc. de Kitchener est à la re-

cherche d’un emplacement

en Ontario pour construire une nouvelle usine de fab-rication de cellules solaires et de produits connexes. L’entreprise s’attend à la cré-ation de 500 emplois. Cette usine alimentera par ailleurs 60 000 foyers en électricité.

Open Text, entreprise de Waterloo, doublera la taille de son siège social de Water-loo. Un deuxième immeuble de cinq étages sera construit à côté de l’installation actu-elle. L’agrandissement per-mettra de recueillir 1 500 travailleurs, plutôt que 700 comme c’est le cas actuelle-ment.

Lexus Barrie a commencé la construction d’une nouvelle concession sur Mapleview Avenue, à Barrie. On prévoit que la concession de 7 mil-lions de dollars permettra la création de 30 nouveaux em-plois, y compris le personnel de vente et les techniciens de l’entretien et des pièces.

CRS Electronic Inc. a reçu une subvention du gouverne-ment fédéral de plus de 800 000 dollars. Cette somme lui permettra de créer 15 nou-veaux emplois dans son usine de diodes électrolumines-centes (DEL) de Welland.

Le Niagara College sera l’hôte de la foire de l’emploi 2010 qui se tiendra le 24

mars. Le collège invite les étudiants actuels, de même que les anciens. Les employés intéressés peuvent s’inscrire à : http://www.niagara.edu/career-expo.

L’Université McMaster tiendra sa foire de recrute-ment annuelle (Opportu-nities Expo) le 11 mars 2010. L’événement est des-tiné aux étudiants actuels de l’Université McMaster, de même qu’aux anciens. Pour en savoir davantage, visitez le site Web de l’université à : http://careers.mcmaster.ca/employers/events/opportuni-ties-expo-2010/

Le 1er février, Emplois d’été Canada 2010 a lancé son processus de demandes d’emploi. Les demandes se-ront acceptées jusqu’au 26 février. Le programme offre du fi nancement aux organ-ismes sans but lucratif et aux petites entreprises œuvrant auprès de la collectivité lo-cale afi n d’embaucher des étudiants pour l’été. Pour en savoir davantage, visitez le site Web de Service Canada à : http://www.servicecanada.gc.ca/fra/dgpe/ij/pej/pro-gramme/pce.shtml.

Nord-Ouest de l'OntarioNorth American Palladium

(NAP) a annoncé qu’elle re-prendrait ses activités à la mine de Lac des Iles (située à 150 kilomètres au nord-ouest de Thunder Bay) durant le deuxième trimestre de 2010. Environ 350 employés ont été mis à pied en octobre 2008 lorsque la mine a été mise en mode de maintenance et d’entretien en raison de la chute du prix des métaux. NAP prévoit embaucher 150 employés en raison de la re-prise des activités, ce qui portera l’effectif total à en-viron 180. Le palladium est utilisé dans la fabrication des convertisseurs catalytiques d’automobiles et d’autres applications électroniques. Récemment, le prix du palla-dium a connu une hausse.

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Le saviez-vous?

Nous perdons d’un pouce de hauteur chaque jour

Par Annie Peltea

Se coucher le dos contre le sol chaque jour est

l’exercice le plus simple et le plus effi cace pour faire tra-vailler votre dos. Nous per-dons en moyenne un pouce de hauteur chaque jour, car avec le temps, notre colonne vertébrale se comprime sous gravité.

Vous n’avez pas besoin d’investir dans du matériel de sport pour avoir votre dos bien en bonne santé. Com-mencez lentement, écoutez votre corps, ne vous compli-quez pas les choses mais au contraire joignez l'utile à l'agréable…

Se coucher sur le plancher permet de récupérer votre colonne vertébrale. Vous vous sentirez plus calme et plus énergique, et si vous souffrez de douleurs au dos, vous pou-vez obtenir un certain sou-lagement.

Choisissez le bon moment de la journée (le soir avant de se coucher ou très top le matin)

Tout au long de cet exercice de retrait, pensez à écouter votre respiration et remarquez ce qui se passe sur votre dos. Beaucoup de gens pensent que leur dos s’aplatit peu à peu et se laisse aller contre le sol. Ce n’est pas la bonne marche à suivre

• Tête vers le haut, sur une surface confortable, plate et ferme (par exemple une mo-quette ou un tapis)

• Mettre un petit tas de livres de poche sous votre tête, à une hauteur confort-able (environ 2 petits romans de poche pour de nombreuses personnes.)

• Pliez et dirigez vos genoux au niveau du plafond et posez vos pieds à plats sur le sol. Vous devez être confortable avec le bas de votre dos. Ne

laissez pas vos jambes molles alors que vous êtes couché !

• Vous remarquerais que votre dos va descendre lente-ment dans le sol. Rester al-longé pendant 10-20 minutes

à la même heure chaque jour.

Prendre le temps d'aider votre dos est une compétence importante à apprendre, et peut vous faire économiser

beaucoup de temps dans le long terme.

Source: TECHNIQUE Alex-ander dans `` Improve your upper body strength”

Le gouvernement aide les diplômés à intégrer le secteur de l’énergie

Phase II du Plan d’action économique du Canada

Des jeunes recevront une formation en milieu de travail qui leur sera utile pour trouver un emploi dans l’industrie de l’électricité et de l’énergie renouvelable. Le ministre des Ressources naturelles, l’honorable Chris-tian Paradis, a annoncé au nom de la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, l’honorable Diane Finley, que le gouvernement du Canada appuiera un projet du Conseil sectoriel de l’électricité. « Dans le contexte actuel, il importe plus que jamais que les jeunes Canadiens participent au marché du travail et y réussissent, a dit le ministre Paradis. Ce partenariat avec le Conseil sectoriel de l’électricité nous permettra d’aider des jeunes à accroître leurs compétences et à ac-

La ministre des Ressources humaines et Développe-ment des compétences et ministre responsable de la ré-gion du sud-ouest de l’Ontario, l’honorable Diane Finley, a rencontré d’importants intervenants et membres de la collectivité pour discuter de la situation actuelle et future en matière d’économie et d’emploi, en mettant l’accent sur les emplois de l’avenir, les exigences en matière de compétences et les questions liées au marché du travail. « Bien que la reprise économique du Canada soit encore fragile, nous devons prévoir les défi s et les possibilités qui nous attendent, afi n de s’assurer que le Canada se re-trouve dans la meilleure position possible pour optimiser la croissance économique, a déclaré Mme Finley. La pri-orité de notre gouvernement au cours de la prochaine session parlementaire continuera d’être la mise en œuvre rapide et effi cace du Plan d’action économique du Cana-da, du fait que de nombreux Canadiens ressentent encore les répercussions de la récession mondiale. Ces consulta-tions nous aideront à progresser et à consolider la crois-sance économique le plus rapidement possible, une fois que la reprise aura pris sa lancée. »

www.rhdcc.gc.ca

quérir une expérience de travail dans les domaines de l’électricité et de l’énergie renouvelable. » Le Conseil recevra un fi nancement de 624 968 dollars pour son initiative Objectif carrière. Il s’agit d’un projet par lequel on offrira une formation en cours d’emploi ainsi que des services de mentorat qui aideront entre 45 à 60 jeunes adultes à dévelop-per les compétences requises pour oc-cuper un emploi à long terme dans le secteur de l’électricité et de l’énergie renouvelable. L’industrie croit qu’il est important de créer une main-d’œuvre qualifi ée en raison des retraites et des pénuries de compétences imminentes. Les fonds seront versés dans le cadre du programme Objectif carrière – conseils sectoriels, l’un des volets de la Stratégie emploi jeunesse du gouvernement du Canada. Par l’intermédiaire de ce pro-gramme, le gouvernement aide les con-seils sectoriels ainsi que les organismes intersectoriels à offrir aux diplômés des établissements postsecondaires des oc-casions d’acquérir une expérience pro-fessionnelle concrète qui s’ajoute à leur formation et leur permet de travailler ensuite dans les secteurs privé et sans but lucratif.

www.rhdcc.gc.ca

Diane Finley

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Profi le

L’intérêt des foires du côté des employeurs

Ils sont présents à toutes les foires d'em-ploi, toujours à la re-cherche de candidats potentiels, des nou-veaux employés pour combler leurs postes, les foires constituent pour eux une occasion de recruter, de mesu-rer. Récession ou pas, eux, ils continuent d’engager! Et retenez bien que si il existe des eternels recru-teurs, c'est qu'il existe des eternels postes! La preuve…

Jennifer Trimmer, Agente au Bureau des Recrutements et Di-versité, TD Canada Trust Talent Acquisi-tion Team.

Jobs &Carrières In-fos : En quoi consiste votre fonction ?

Jennifer Trimmer : Mon rôle consiste essentiel-lement à recruter des can-didats pour Phone Channel (Téléphone Banking), Busi-ness Visa et d’autres affai-res au sein de TD Canada Trust. Je prends chaque can-didat par étape du processus de recrutement, à partir du tout premier contact à l’ac-cueil qu’on lui réserve pour son premier jour en tant que nouvel employé.

Jobs &Carrières In-fos : Qu’est ce que votre compagnie attend des foires d’emplois bilin-gues?

J.T.: La foire d’emploi bilin-gue est une grande opportu-nité pour nous de rencontrer directement les candidats qui sont intéressés de travailler pour TD Canada Trust. Cela nous permet d’apprendre plus sur les qualifi cations des can-didats, de fournir plus d’infor-mations sur les opportunités actuelles et partager notre propre expérience profession-nelle acquise en travaillant avec TD.

Jobs &Carrières In-fos : Quel genre de per-sonnel recrutez-vous et pour quel type de position ?

J.T.: Le rôle principal auquel nous allons nous concentrer au Salon de l'em-ploi Bilinguallink du Prin-temps 2010 est le Phone Channel Bilingual Easyline Specialist. Bilingual Easyline Specialists fournit un service clientèle exceptionnel à nos clients du centre d'appel en-

trant. En plus d'effectuer des transactions bancaires jour pour jour, Bilingual Easyline Specialists offre également des conseils à nos clients sur une gamme complète de pro-duits et services pour répon-dre à leurs besoins.

Jobs &Carrières In-fos : Rencontrez-vous facilement les candi-dats que vous recher-chez ?

J.T.: Nous nous connec-tons avec les candidats d'un certain nombre de sources différentes, que ce soit à une foire d'emplois, par un employé actuel, une source externe ou de notre site web www.td.com / site Careers. Nous avons rencontré de nombreux candidats fantas-tiques qui ont des aptitudes en communication en anglais et français et des capacités à offrir un service clientèle ex-ceptionnel dans la région de Toronto!

Jobs &Carrières In-fos : Combien d’offres d’emplois avez-vous en moyenne par an ?

J.T.: Nous avons des re-crutements en cours pour les postes bilingues dans plusieurs domaines de TD Canada Trust. Nous encou-rageons les candidats à vi-siter www.td.com / careers et d’obtenir un profi l actif. Une fois le profi l actif a été

créé, les candidats peuvent appliquer directement à des postes d'intérêt et créer des «alertes d'emploi» pour être signalés lorsque des postes d'intérêt sont disponibles.

Jobs &Carrières In-fos : Combien de can-didates recrutez-vous en moyenne par an-née ?

J.T.: Avec la position Bi-lingual Easyline Specialist, par exemple, nous avons

un recrutement en cours et avons lancé des dates pres-que tous les mois. Beaucoup de nos spécialistes bilingues Easyline existants évoluent dans d’autres positions au sein de l'entreprise, afi n que nous recrutons régulière-ment pour ces postes.

Jobs &Carrières In-fos : A quels obstacles faites-vous face lors-que vous recrutez ?

J.T.: Je pense qu'il y a parfois une mauvaise con-ception selon laquelle le candidat devrait avoir une connaissance de la fi nance requise pour obtenir un em-ploi chez TD Canada Trust. Nous recrutons, pour bien des postes qui ne néces-sitent pas une connaissance ou un diplôme en Finances – les candidats passionnés d'aider les clients sont issus de nombreux secteurs dif-férents!

Jennifer Trimmer, agente de recrutement TD Canada Trust

Par Djia Mambu

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Les emplois ou postes vacants sont toujours la. A vous de les trouver!

Il y a toujours des emplois ou des postes vacants à combler

Il se crée sans cesse de nou-veaux emplois. Outre ces nou-veaux emplois, le jeu de la chaise musicale avec les emplois existants se poursuit bien sur au sein des entreprises. Autrement dit, parmi les emplois existants une année, bon nombre sont va-cants l’année suivante.

Pourquoi? Parce que :Des gens ont obtenu une pro-

motion, laissant ainsi vacant le poste qu’ils occupaient;

Des gens ont pris leur retraite, laissant ainsi vacant le poste qu’ils occupaient;

De sens ont démissionné, lais-sant ainsi vacant le poste qu’ils occupaient;

Des gens ont décide de démé-nager, laissant ainsi vacant le poste qu’ils occupaient;

Des gens se sont blessés ou sont tombés malades, libérant ainsi leur poste pour une période plus ou moins longue.

Et bien sûr, des gens se sont fait congédier ou mettre à pied, souvent par suite de compres-sions de personnel, de fusions d’entreprises et de prises de contrôle hostiles. Cela devrait signifi er moins d’emplois, ce qui fut initialement le cas. Mais des études révèlent que les entre-prise touchées par les réductions d’effectifs recommencent sou-vent à embaucher après un laps de temps plus ou moins court, lorsqu’elles réalisent qu’elles ont trop coupé ou qu’elles ont besoin de nouveaux employés dotés de nouvelles compétences. C’est pour cette raison qu’il y a tou-jours des emplois ou des postes vacants.

Que se passe-t-il quand les cho-ses ne vont pas aussi bien? Que

se passe-t-il dans d’autres pays en proie à la récession ou à la stagnation en ce moment? Pour-quoi dit-on qu’il y’a toujours des emplois?

Eh bien, il est vrai que les nou-veaux emplois ne se créent pas au même rythme en période de récession qu’en période de pros-périté. Mais l’autre facteur - le jeu des « chaises musicales » entre les postes existants - reste vrai, même durant les périodes de vaches maigres. Des gens con-tinuent d’être promus, de pren-dre leur retraite, de démission-ner, de déménager, de tomber malade ou de mourir, laissant ainsi leur poste vacant. Chaque année, des millions de gens de-viennent chômeurs, puis réus-sissent à trouver des emplois, de bons emplois, parfois des emp-

lois extraordinaires, même en période diffi cile. Alors, si vous êtes en recherche d’emploi ou en changement de carrière, écrivez sur le miroir de votre salle de bain :Vaches maigres ou vaches grosses, il y a toujours des em-ploi ». Répétez-le souvent!

Vous trouverez ou non ces emp-lois selon la méthode de recher-che que vous utiliserez

Trouver un emploi ne dépend pas d’un bon marché du travail. Notre succès dépend de votre méthode de recherche, car il y a bel et bien des emplois, que les vaches soient grasses ou maigres.

- Les cinq pires façons de cher-cher un emploi :

- Utiliser Internet;- Poster des CV a des employ-

eurs choisis au hasard;- Répondre au annonces dans

les revues professionnelles ou spécialisées;

-Répondre aux annonces des journaux locaux;

-Recourir aux agences d’emploi ou au fi rmes de recherche;

3. Si votre recherche d’emploi est infructueuse, il faut changer de méthode

- Les cinq meilleurs façon de chercher un emploi :

-Demandez des pistes d’emplois : parents, amis, mem-bres de la collectivité, personnel des centres de carrière;

- Frappez à la porte de tout em-ployeur, usine ou bureau qui vous intéresse, que vous sachiez ou non s’ils ont un poste vacant;

-Seul, utilisez les Pages jaunes;- En groupe avec d’autres cher-

cheurs d’emploi, utilisez les Pag-es jaunes;

- L’approche créative de recher-che d’emploi ou de changement de carrière.

Qu’est ce que l’»approche créative» de la recherche d’emploi ou du changement de carrière?

Fausse supposition nr.1: Le

chercheur d’emploi doit être as-sez vague sur ce qu’il veut faire afi n de pouvoir profi ter des postes susceptibles de devenir vacants.

Fausse supposition nr.2: Le chercheur d’emploi doit se con-centrer sur les entreprises ayant déjà affi che un poste vacant

Fausse supposition nr.3: Les employeurs ne voient que les gens qui écrivent bien.

Les trois secrets d’une recherche d’emploi réussie

Secret du succès nr.1: Vous de-vez décider exactement ce que vous avez à offrir. Cela veut dire identifi er, pour vous même et pour les autres, vos compétences préférées, par ordre de priorité ou d’importance pour vous.

Secret du succès nr.2: Vous devez décider exactement ou vous voulez utiliser vos com-pétences. Cela implique deux choses. Vous devez d’abord identifi er vos sujets ou champs

d’intérêts préfères ainsi que vos préférences géographiques. Vous devrez ensuite les explorer par la recherche (dans des livres ou sur internet) et par l’entrevue d’information personnelle.

Secret du succès nr.3: Vous de-vez trouver les sociétés qui vous intéressent le plus, qu’elles aient ou non affi ché un poste vacant. Les utiliser veut dire utiliser vos contacts personnels pour ob-tenir un rendez-vous. Mais pas n’importe quel rendez-vous. Un rendez-vous avec la seule per-sonnes qui a vraiment le pouvoir de vous embaucher pour le travail qui vous attire le plus. (Trouver cette personne implique évidem-ment une certaine recherche).

La recherche d’emploi réussie est une compétence qui s’acquiert, vous devez l’étudier. vous devez la maitriser comme n’importe quelle nouvelle com-pétence. Et la maitriser a fond, car elle vous servira le reste de votre vie.

Source: Richard Nelson Bolles, De quelle couleur est votre avenir?, Parachute édition 2001.

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jobs & carrières infos • numéro du 19 février 2010

Planifi cation de carrière

Il y a des postes vacants même durant un récession

Les trois vérités fondamentales sur la recherche d’emploi

Qu’est-ce qui est plus important pour réussir en affaires d’après vous?

Envoyez votre réponse et justification à [email protected]

Participer au concours et gagner 1 session de consultation gratuite en démarrage d’entreprise ou planification de votre entreprise

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jobs & carrières infos • numéro du 19 février 2010

Planifi cation de carrière

Femmes de carrière, femmes d'avenir, femmes de

pouvoir, femme d'influence, femmes immigrées,

femmes venues d'ailleurs... et surtout si

déterminées dans sa profession

Vous qui représentez la différence et qui contribuez

quotidiennement à ce que le Canada est aujourd'hui

et à ce qu'il sera demain grâce à la relève que vous

aurez inspirée...

Prenez place dans le numéro spécial qui vous sera

entièrement consacré au mois de mars 2010 à

l'occasion de la journée mondiale de la femme

Si vous remplissez ou quelqu’un que vous connais-

sez remplit ces critères, veuillez nous contacter!

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Préposé à l’accueil bilingue dans l’évènementiel...l’art de recevoirPar François Jock

Foire, salon ou festival, l’événementielle offre de mul-tiple possibilités d’embauche. Commis à l’accueil, agent(e) d’accueil ou préposé(e) à l’accueil sont des métiers qui peuvent vous menez au cœur de l’effervescence d’un événe-ment. Savoir recevoir, accueillir le public, des invités d’honneur ou mêmes des artistes, cela peut paraître simple… pourtant ce n’est pas à la portée de tout le monde. Il ne s’agit pas de servir de « potiche », il faut parfois an-imer un stand, faire la démon-stration d’un produit, orienter des journalistes ou distribuer des dossiers de presse. Tact, politesse et diplomatie sont de rigueur mais d’autres qualités comme la patience, les facul-tés relationnelles ainsi qu’une bonne élocution sont aussi indispensables. Un préposé à l’accueil représente une com-pagnie, une institution, c’est véritablement l’image d’une or-ganisation.

Pour ce type de métier, aucu-ne formation particulière n’est requise. Un simple diplôme d'études secondaires est suff-isant. Lors d’un entretien, il faut surtout savoir démontrer son aptitude pour l’accueil. Le bi-linguisme est bien sûr un grand atout pour ce type de fonction. On peut être amené à recevoir des invités, des visiteurs venant de tout le pays ou de l’étranger.

Ce type de poste s’exerce la plus grande partie du temps sous contrat, au grès des évène-ments. Le salaire moyen pour un

ou une agent(e) bilingue est en moyenne de 16 $ / heure. Mais il n’est pas anormal de débuter à 12 $ / heure pour ensuite évolu-er à environ 20 $ / heure lorsque l’on a beaucoup d’expérience. Certaines agences sont spéciali-sées dans ce type de contrats comme Front Recruitment ba-sée à London ou Profi le Consul-tants à Toronto.

On fait rarement toute une car-rière en tant qu’agent d’accueil, mais cela peut être idéal pour un emploi à temps partiel ou pour un étudiant ou une étudiante. Si vous sentez que vous avez les compétences professionnelles, lancez-vous!… et surtout, tâ-chez de ne jamais oublier votre sourire ! Un bon accueil passe toujours par cela.

L’un des bons moyens de dé-couvrir le secteur de l’accueil, c’est le volontariat. De nom-breuses opportunités sont di-sponibles en Ontario. Chaque grand événement comme le Winterlude d’Ottawa, le Tiff ou encore Caribana ont toujours besoin de volontaires pour en-cadrer ces célèbres manifesta-tions.

Une occasion pour vous de vous lancer dans le domaine de l’accueil est de participer aux Foires à l'emploi bilingue organ-isées par La Toile des Carrières qui auront lieu ce printemps dans les villes de Sudbury, Ot-tawa, Markam, Toronto et Mis-sissauga. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter Annie Peltea à l’adresse : [email protected].

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Dossier

Foires d’emplois 2010 : le rendez-vous du secteur sans but lucratif

Par Djia Mambu

A l’approche des foires d’emplois, les organi-

sations sans but lucratifs sont parmi les plus atten-dues parmi les nombreuses compagnies recruteuses de personnel bilingue en On-tario. La province compte près de 50 000 organisa-tions sans but lucratif et organismes bénévoles, soit près d’un tiers de tous les organismes du pays. Vieux de 100 ans, ce secteur est décrit comme étant le « troisième pilier de la so-ciété canadienne et de son économie ».

Chaque année, les organi-sations à but non lucratif génèrent des milliards de dollars. Le montant total des revenus provenant des organisation sans but lu-cratif (OSBL) de l’Ontario n’est pas loin de la moitié de l'ensemble des OSBL du Canada mais il faut te-nir compte que les grosses OSBL (hôpitaux, les uni-versités et les collèges) et les parapublics (organ-

ismes gouvernementaux) représentent un très faible pourcentage de tous les organismes mais près de la moitié du montant to-tal des revenus du secteur étant donné qu’ils sont les employeurs les plus impor-tants. Suivent les organ-ismes du développement et du logement, les services sociaux, les associations d’affaires, les associations professionnelles et les syn-dicats, et ainsi de suite. Ce sont les organismes œuvrant autour de l’environnement qu’on retrouve tout en bas de l’échelle. Mais plus de la moitié des organismes n’ont pas ou ont très peu d’employés rémunérés et ne vivent que de bénévolat.

En plus d’avoir une présence considérable dans l’économie du pays, elles jouent un rôle important dans l’implication des citoy-ens dans la communauté et promeut les valeurs sociales qui font ce que le Canada est aujourd’hui.

Les OSBL ontariennes sont défi nitivement celles qui ont le plus de person-nel rémunéré, plus ou mois 1 millions de personnes, soit environs 15 % ou 1/6ème de la main d’œuvre provinciale. Employeur important, le secteur à but non lucratif emploie presque autant d’employés permanent à

temps plein qu’a temps par-tiel.

Les secteurs économiques dans lesquels intervien-nent ces organismes sont essentiellement l’art et la culture, les sports et les loisirs, l’éducation et la re-cherche, la santé et hôpi-taux, les services sociaux,

l’environnement, les loge-ments et le développement, le droit et l’assistance ju-ridique, le recherche des subventions, la collecte des fonds et la promotion du bénévolat, les activités in-ternationales, la religions, les associations profession-nelles, la foi, les arts et la culture.

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Pause Café

Par Annie PelteaLe Bonjour au Travail

« Bonjour » est un mot très simple qui signifi e bon mat-in. Pour une personne qui ne parle pas du tout le français, c’est le premier mot à être bien prononcé. C’est aussi le premier mot qui sort de notre bouche dès que nous arrivons au boulot, dès que nous nous réveillons le matin, dès qu’on aperçoit nos collègues, notre boss, la réceptionniste, les clients dans l’ascenseur, la sécurité du le bâtiment, mais aussi l’étranger qui tient pour toi la porte par politesse, le conducteur du bus qu’on voit chaque matin, l’étrangère qui te sert le café chez Tim Hor-ton et bien plus encore…

Rien ne coûte de dire Bon-Jour le matin, rien n’est dépensé quand le mot Bon se dit, rien n’est gaspillé quand le mot Jour est décrété. Bon-jour c’est l’art de la pro-nonciation, la manière de le dire, la volonté de la pensée et la puis-sance de l’expression.

Durant une journée de 24 heures, nous passons 6 à 8 heures de notre temps à dormir (la nuit), 5 à 6 heu-res de temps avec la famille (le soir) et plus de 8 à 10 heu-res au travail (la journée) La journée est une durée très importante entre la nuit et le soir. Une période qui exprime notre nuit (si elle a été adé-quate ou désagréable) et qui accompagnera notre soirée avec la famille. Un temps qui affecte notre santé mentale et physique dépendamment de la façon dont nous la com-mençons.

Débuter sa journée avec une attitude positive ou négative peut défi nir le morale d’une la personne. La manière dont elle tiens son corps, posi-tion qu’elle lui donne par ses propres réactions, disposi-tion d’esprit, manifestation des habitudes, comporte-ment social, etc.… L’attitude peut être défi nie comme l’ensemble des évaluations personnelles dont dispose un individu à l’égard de quelque chose, de quelqu’un ou d’une situation. Tout dépend de comment il a passé la nuit

et même la soirée antérieure avec la famille ou les amies.

Vous saluer quelqu’un le matin et vous ne recevez pas de réponse, vous vous deman-derez vous-même si la per-sonne a bien dormi, comment elle est rentrée hier soir, com-ment va sa famille, comment va telle ou telle personne, … ainsi que tout genre de questions juste parce que la personne n’a pas réagit à un simple bonjour. De même si la personne avait répondu mais de manière peu chaleureuse, on se saurait posé la question « Est ce qu’il va bien ? »

L’analyse ou l’appréciation des autres ne peuvent que provenir de la personne lui-même d’après ces manifesta-tions extérieures par rapport aux sentiments, émotions, état d’âme et même réactions suite à une situation

Comment analyserais-vous un patron qui vient au boulot, ne saluant pas ces travail-leurs et allant tout droit dans son bureau pour entamer sa matinée avec un café sans au-cun mot ?

Comment apprécierais vous une collègue de travail qui passe à coté vous, vas prendre son café et pars directement téléphoner à des clients sans pouvoir vous dire un simple

« Bonjour»Comment jugerez vous un

collègue ou votre manager qui vous envoie un courrier vous demandant de lui en-voyer un projet, de lui rendre un service, ou même de rap-porter un meeting sans toute fois vous saluer d’abord ?

Bonjour est un mot qui sig-nifi e Bonne Journée, Bon Matin, “Comment ça va? Moi je vais bien et toi ?, bien dor-mi ? Comment s’est passée ta soirée ? Es-tu bien rentré hier soir après le boulot ? Est ce que toute ta famille va bien ? Est ce que toi tu vas bien ? Est ce que tu es bien arrivé au travail ? Est ce que t’as eu des diffi cultés en ve-nant au boulot ? Comment vont tes enfants, tes par-ents, ton ami(e), ton mari, ta femme, ta meilleure amie ? Qu’est qu’il y à de nouveaux aujourd’hui ?...”

Bonjour n’est pas juste une salutation à quelqu’un que l’on rencontre pendant la journée, cela peut être aussi l’après-midi, la soirée et même la nuit. C’est pourquoi nous avons toute une nuance de mots comme, « Bon après-midi », « Bonne soirée » et « Bonne nuit »…

Ceci extériorise la pre-mière pensée intérieure

de la personne dépen-damment du temps que le mot est dit.

Si le mot est exprimé le matin, première partie du jour, comprise entre minuit et midi, cela signifi e qu’on embrasse la journée avec une attitude bonne et saine, sans inquiétude et sans stress… Hier c’était un autre jour, peut importe ce qui s’est passé, personne ne peut re-tourner le passé. Accueille le lendemain avec un Bonjour.

(Bon – jour) est un mot riche d’espoir si vous y croyait, un mot qui déclare une journée bonne, un mot dès qu’il est prononcer avec joie et souri-re qui peut changer ta ou ton collègue du travail qui était de mauvaise humeur.

Un Bon- Jour d’un PDG à ses employées peut occasion-ner la bonne orientation de l’organisation. Un Bon- Jour d’un directeur (ou directrice) ou manager à ses employées caractérise le courage, la force, le charisme, l’identifi cation, le pouvoir d’être un groupe et dé-limite toute inquiétude au sein de l’entreprise. Un Bon- Jour entre collègues déclenche la confi ance, l’amitié, la joie de travailler avec la personne, la joie de la voir chaque matin…

Le bon - jour au milieu de travail est une bonne attitude positive que nous devons adopter pour notre propre santé morale et physique. Non pas pour les autres, non pas pour le plaisir de le dire et même la peur d’être renvoyé au tra-vail si tu ne salue pas ton (ta) boss(e).

Bonjour c’est l’ensemble des règles de conduite qui régissent une collectivité, un groupe en vue d’assurer son bon fonctionnement. C’est n’est pas juste dire « Bonjour » qui compte, mais la façon dont on le dit, l’affi rmation des mots compte, l’expression et le faire part sont très im-portant.

« Bon - jour » est une allé-gresse, béatitude, bien-être, bonheur, contente-ment, enchantement,

enjouement, gaieté, jou-issance, ravissement, réjouissance, rigolade, satisfaction et à la fi n le sourire qui y accompagne est la plus importante.

« Bon - jour » t’ouvre beau-coup d’opportunités avec :

• les clients, que ce soit au téléphone (Bonjour Mr ou Mme, comment allez vous ce matin ? comment puis je vous assister ce matin ? c’est mon plaisir de vous aider ? etc.…) en personne (Bonjour Mr ou Mme, comment a été votre chemin venant ici ? puis-je vous servir du café ? vous pou-vez vous assoir Mr ou Mme, mettez-vous à l’aise, etc.…)

• Ton Boss (C.E.O, Direc-teur, Manager, Superviseur, Team Leader, Coordina-teur,…) tu communiques la confi ance, le respect, le dévouement au travail, plus de responsabilités et même si possible augmentation de position et de salaire grâce à une bonne attitude

• Aux collègues du travail, tu déclencheras la joie au sein du groupe. Dès ton arrivée, tu es accueilli chaleureusement grâce à ton attitude de Bon – Jour’’, tu es remarqué parmi tout le monde pour tes actions et tu es le mieux re-specté et le plus aimé…,

• Avec le milieu extérieur, ta bonté est reconnue, ton éducation et ta politesse sont répandues. Tu fi nis par bâtir des très bonnes relations qui pourront t’aider un jour. Enfi n de compte, ta réputa-tion s’accroit et se répand à travers ton travail, ton envi-ronnement, ta communauté, ta ville et pourquoi pas à travers ton pays ?

« Bon - jour », c’est soi- même. On ne le dit pas pour les autres mais pour soi même. Pour divulguer sa person-nalité, propager son éd-ucation, communiquer son sourire, et exprim-er sa joie pour la Bonne journée (« Bon - jour ») que nous devons vivre enfi n que chaque jour compte.

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Exprimez-vous et venez partager votre expérience avec le lecteur!

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Du plus jeune âge au plus vieux en passant par les

écoliers et jeunes profes-sionnelles, les personnes désireuses d’apprendre, d’améliorer, voire de perfec-tionner leur français trouve-ront certainement chaussure à leur pied à l’Alliance fran-çaise. Avec toute une série de cours et de formations, l’organisme francophone s’est donné comme objectif de satisfaire ses quelques 400 clients toutes catégories confondues dans la région du Grand Toronto.

Le centre de North York vient de lancer son program-me de cours de préparation au baccalauréat interna-tional « PRE-IB French » pour les élèves de 9ème et 10ème année en école d'im-mersion qui veulent effec-tuer leur dernière année en Baccalauréat International. Le programme a pour but de les aider à passer l'exa-men en français requis. Au menu : Développement de la compréhension et de l'ex-pression orale à travers des échanges, des dialogues, des présentations et des jeux de rôles et de présentations. Aussi, amélioration de la compréhension à la lecture par des textes recommandés, pratique des expressions écrites et dissertation. On constate que de plus en plus de jeunes sont portés vers ce genre de cursus. Plusieurs raisons expliquent ce phé-nomène. « Non seulement le niveau de français est très reconnu parce qu'il est élevé mais en plus cela permet égale-ment d'obtenir des cré-dits pour l’Université de son choix", explique Karine Larcher, responsable du centre de North York, "Le Baccalauréat Interna-tional est un program-me prestigieux, les jeu-nes d’aujourd’hui sont

très conscients et plein de maturité, ils savent que jouer la carte de bi-linguisme au Canada est très payant!".

En plus de ce cours, l’orga-nisme est connu pour four-nir une variété de cours de français à destination des adultes : Cours généraux, cours de conversation, cours spécialisés pour les tra-ductions, cours d’écriture, cours professionnels d'af-faire, cours culturels par thématique, cours d’été, etc. Selon les responsables des centres, la clientèle adulte se compose essentiellement de professionnels désireux d'acquérir cette seconde langue qui pourrait leur être bénéfi que dans le ca-dre de leur carrière. « Dans la clientèle adulte, la

majorité des clients sont des travailleurs qui veulent suivre ces cours de français sans grande urgence mais plutôt dans le but d’être

prêt si une opportunité d’une promotion pour un emploi bilingue se pointe, c’est toujours un plus!", explique Marie Joëlle, responsable du cen-tre de Spadina à Toronto, "Une majeure partie de participants sont des employés des bureaux ou des agents du gou-vernement qui savent qu'ils ont tout intérêt à savoir parler les deux langues, les motivations sont essentiellement d’ordre professionnel-les, beaucoup d’agents du gouvernement vi-sent de potentiels postes

bilingues, ou sont dans l'attente d'une promo-tion, alors vaut mieux être préparé". Il faut le dire, les postes les plus pres-tigieux sont en jeu, voire les

positions les mieux nanties. On l'observe dans les salai-res, les positions bilingues sont souvent les mieux ré-munérées.

Parmi la clientèle, l’AFT compte aussi les entrepri-ses, les étudiants, même si ceux-ci ne sont pas les plus nombreux pour des raisons de temps et de fi nancement. Aussi, les autres se sont des parents dont les enfants sont en école d’immersion et qui veulent pouvoir les assister ne fut-ce qu’un minimum dans les taches scolaires. Il y a aussi les personnes qui suivent ces formations

de façon plus aisée comme les retraités pour s’occuper ou encore les francophiles, amoureux de la langue fran-çaise. "Maintenant, nous avons même une clien-tèle de volontaires tels que des médecins qui veulent voyager pour aller exercer dans des pays du Sud francopho-ne par exemple, comme le récent cas en Haïti". Il existe plusieurs programmes à destination des enfants, cependant moins variés que ceux des adultes : Bébé Al-liance avec des histoires et chansons pour les enfants accompagnés de parents ou de leur gardienne, Présco-laires qui consistent en de petites activités pour les 3-4 ans sans les parents, des cours pour les 5-7 ans à 10 ans avec différents supports selon les niveaux, cours pour les enfants en école d'immersion, etc.

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Formation et Education

Par Djia Mambu

“...Les jeunes d’aujourd’hui sont très conscients et plein de maturité, ils savent que jouer la carte de bilinguisme au Canada est très payant!” (Karine Larcher, responsable du centre AFT de North York)

Qui sème les langues, récolte les emplois!

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Jeunes et Etudiants

Une foire d’emplois reste une plate-forme de recrute-ment, mais aussi un lieu de réseautage par excellence quand on est à la recherche d’une meilleure opportunité d’emploi. Voici quelques con-seils à suivre pour rendre sa par-ticipation fructueuse dans une foire d’emplois :

Pour le candidat participant :

• Apportez plusieurs CV. Plusieurs candidats continuent de commettre l’erreur de venir avec une seule copie de leur CV. En allant dans un marché de l’emploi, où il y a plusieurs employeurs présents éven-tuellement, pourquoi une personne va penser qu’elle n’a pas besoin de se donner la peine de donner son CV à chaque employeur, est toujours une énigme. Si une foire d’emplois à laquelle vous avez décidé de participer affi che qu’il y aurait 50 exposants. Il faut apprêter 50 cop-ies de CV. Le principe est toujours de remettre son CV à un maximum d’employeurs, sinon tous. Ainsi vous multipliez vos chances. Mais si pour une raison matérielle ou fi nancière vous ne pouvez pas aller à un centre communautaire ou de ressources d’emplois et préparer apprêter plu-sieurs copies de votre CV, n’hésitez pas de demander un formulaire de collecte d’information de base que chaque employeur apporte toujours, et offrez-leur de leur acheminer une copie de votre CV dans les 24 heu-res.

• Ayez votre CV en anglais. Bien que les employeurs cherch-ent des personnes bilingues donc qui parlent français et anglais, il faut toujours savoir que parfois, les recruteurs ou intervieweurs qui vont sélectionner et interviewer les candidats, ne parlent pas français du tout du tout. Ce qui n’est pas un crime. La foire n’est donc pas un en-droit pour venir revendiquer la fran-cophonie ou les droits fondamen-taux des francophones. Vous venez chercher du travail et non faire la politique linguistique. Mettez donc toutes les chances de votre côté et offrez leur un CV dans une langue que l’employeur peut lire immédi-atement et (vous) revenir là-dessus plus vite. Si vous insistez à leur don-ner un CV en français alors qu’ils ne peuvent pas le lire, ils vont poliment le prendre. Mais pensez-vous qu’ils vont vraiment dépenser du temps et de l’argent à le faire traduire afi n qu’ils puissent comprendre ce que vous dites et vous donnez une chance? Alors pourquoi courir ce risque? Ne venez pas mettre les employeurs à l’épreuve, car ils vous diront qu’ils n’ont rien à vous prou-ver. Venez mettre toutes les chances de votre côté, y compris leur donner la documentation dans la langue qu’ils comprennent vite. Si vous ne

le faites pas, les 100 autres candi-dats vont le faire.

• Faites des recherches sur les compagnies partici-pantes. Il n’y a rien de pire que de venir non préparé à une foire. Les organisateurs prennent toujours la peine d’affi cher la liste des employ-eurs qui seront présents à la foire. Il incombe au chercheur d’emploi de faire ses devoirs. Ce n’est pas à la foire qu’il faut venir découvrir tout sur la compagnie. Vous venez à la foire pour vous positionner comme le meilleur candidat pour le poste que chaque employeur présent à la foire vient offrir. Avant de leur parler, sachez qui ils sont. Grâce à l’internet qui est disponible partout aujourd’hui et gratuitement, il n’y a vraiment plus d’excuse pour per-sonne aujourd’hui d’arriver à une foire sans savoir si Manpower est une agence de recrutement ou une compagnie de construction, ou si TD Waterhouse est une compagnie fi nancière ou une maison de distri-bution d’eau.

• Démontrez de l’enthousiasme devant les employeurs. La raison pour laquelle les employeurs se donnent de la peine de venir dans les foires d’emplois, ce n’est pas forcément parce qu’ils n’ont pas d’autres moy-ens d’avoir des candidats, mais plus pour donner une première impres-sion directement aux candidats sur leur compagnie. En contre partie, il est important que le candidat sache profi ter de la foire d’emploi pour donner une première impres-sion positive. Quoi de mieux que l’enthousiasme. Même si vous êtes au bord du gouffre, de la dépression nerveuse, de la fatigue mentale ex-trême ou que vous avez cherché du travail depuis 12 mois sans succès, que toutes les compagnies vous re-jettent, ou on ne sait plus quel autre drame vous vivez, ce n’est jamais le moment d’amener tout ces bagages aux employeurs à la foire. Ils ne sont pas là pour avoir pitié de vous, les employeurs n’embauchent pas par pitié, ou par empathie ou par compassion, toute embauche est un investissement pour eux. Alors donner leur envie d’investir sur vous en projetant un esprit positif, de l’enthousiasme, un sourire, une pe-tite phrase brise-glace…etc.

• Ayez une apparence pro-fessionnelle. Comment vous vous habillez ce jour, comment vous communiquez, votre attitude, et votre présentation sont de signes qui comptent énormément dans ce jeu de première impression. Je me souviens toujours d’un jeune qui était venu à une foire précédente pour rencontrer la compagnie Sunlife pour laquelle il postulait depuis deux ans comme actuaire, expliquait-il, mais n’avait jamais de réponse. Il laissait des messages et toujours pas de réponse. C’est vrai

que sur papier- à la lecture de son CV-, il donnait l’impression d’être je-une sans expérience, donc un risque pour la compagnie. Mais sachant que son CV ne racontait pas toute son histoire, il disait chercher juste une opportunité de leur parler car il savait qu’il pouvait les convaincre du contraire si seulement il avait l’opportunité d’une entrevue ou d’une communication. Ayant vu que la compagnie allait participer à la foire, le jeune homme est venu juste pour rencontrer les recruteurs face-à-face et leur parler directement en se disant que c’est sa chance de leur montrer qui il était. Il était venu vêtu d’un costume, bien coiffé, pro-prement arrangé, avec sa documen-tation bien organisée dans un clas-seur qui présentait les avantages à l’embaucher. Il est rentré en toute confi ance, a passé 20 minutes à l’intérieur. On l’observait parler à la

Directrice de Ressources Humaines qui y était. Puis il est ressorti. Après 2 semaines, il nous a téléphoné pour annoncer qu’il a été embauché.

• Faites un suivi après la foire. C’est vraiment rare qu’un employeur engage directement lors de la foire. Bien que vous ayez don-né une bonne impression le matin, ou l’après-midi d’ailleurs, n’oubliez pas que les autres candidats sont venus faire exactement la même chose. Alors c’est important que vous fassiez un suivi auprès des em-ployeurs dans la semaine qui suit la foire si vous n’avez pas eu de leurs nouvelles dans les trois jours après la foire. En fonction du contact que vous avez eu avec les employeurs, vous saurez si il est préférable de passer un coup de fi l ou d’envoyer un courriel. Si vous n’avez pas été retenu par un employeur, proposer lui de garder votre CV ou votre con-

tact dans leur base de données si une opportunité se présente.

• Servez-vous de la foire aussi pour accroître votre réseautage. Étant donné que l’économie bouge perpétuellement et que les situations changent tout le temps. La foire d’emploi peut être aussi une plate-forme idéale pour faire ses contacts. Marc est un jeune homme qui a participé à une foire précédente aussi comme candidat et cherchait du travail en coordination de ressources hu-maines ou recrutement. Ayant été embauché par l’agence Sapphire, tous les autres employeurs qu’il a rencontrés lors de la foire sont vite devenus ses premiers contacts comme potentiels clients. Alors tout n’est jamais perdu à parler au maximum d’employeurs présents à la foire et aux autres chercheurs d’emplois qui y sont.

Par Rose Cathy Handy

Rappel : conseils pour réussir sa participation à une foire d’emplois

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Travail Indépendant

Par Micheline Handy, Consultante

Travailleur Indépendant ou Entrepreneur

Qu’en pensez-vous ? D’où vient-il ? Quel son de cloche tire-t-il ? la conjoncture

économique a favorisé l’augmentation du nom-bre de travailleurs indépendants, mais « créer son propre emploi » est-il leur seul objectif ?

La défi nition du travailleur indépendant ou de l’entrepreneur est très étanche selon le domaine que l’on choisit (fi scal, légal, économique). Un travailleur indépendant est une « personne non salariée exerçant pour son propre compte une profession industrielle, commerciale ou libérale » ; alors qu’un entre-preneur est « une personne qui, à ses risques, crée, développe et implante des entreprises ». Sans aller en profondeur, la différence réside plutôt dans les statuts, mais les deux ont quelque chose en commun : ils sont leur pro-pre boss (théoriquement). Pendant que l’on

s’évertue à trouver une identité au travail-leur indépendant, sa popularité n’arrête pas d’augmenter. Il y a quelques années, ce titre était motivé par sa situation économique peu reluisante : las de passer des entrevues dans les entreprises, les jeunes diplômés, ou chômeurs se dégotaient un contrat de sous traitance au-près d’une entreprise ou d’un individu par la suite encouragé par leur premier succès, ils y croyaient et se lançaient à la recherche d’un deuxième contrat puis d’un suivant et d’un suivant. Non, ce n’était pas facile dans certains cas, mais la volonté y était et parfois le besoin de s’occuper, ou de donner un sens à sa vie.

Aujourd’hui, selon les experts, l’économie va mieux. Les entreprises embauchent de nou-veau. On penserait que beaucoup de gens re-tourneraient au « confort » qu’offre le salaire. Mais le nombre de travailleurs indépendants ne semble pas diminuer. Assisterons-nous là à un changement d’attitude par rapport à la vie active ? à un désaveu partiel du modèle cor-poratif ? ou simplement à la recherche d’un équilibre entre le travail et le reste (famille, soi-même) ?

La réussite ne se défi nit plus par rapport au compte en banque, que par rapport au bien-être, à l’équilibre familial et à une meilleure santé.

« Quand je suis à mon compte, j’organise mon emploi du temps et je peux faire plu-

sieurs choses à la fois ». Cette nouvelle vague d’individus humanise un peu l’image qu’on se faisait de l’entrepreneur. Oui vous avez bien lu, entrepreneur. Le travailleur indépendant est maître de sa destinée. Il s’organise et il est re-sponsable de ses revenus générés. De plus, il démontre que les autres valeurs telles que la famille ou encore l’implication des personnes dans la vie communautaire, contribuent à don-ner un sens à sa vie.

L’époque de la vie corporative à la japonaise semble révolue ou sur le point de l’être. Cer-tains pensent que le statut de travailleur indépendant est souvent temporaire, parce que c’est généralement quelqu’un qui, selon l’image populaire, se cherche et fi nit par ac-cepter plus tard, un emploi salarié. Pourtant, la plupart de travailleurs indépendants ont des

objectifs bien précis. Ils choisissent de tourner le dos à l’entreprise et à la précarité de l’emploi temporaire. Tout comme les entrepreneurs, ils accomplissent des tâches, les relations pub-liques, la gestion, l’administration et la compt-abilité pour ne citer que celles-ci. Sans vouloir vous rabâcher les oreilles, les technologies de l’information sont les coupables désignées. Elles facilitent le travail en ligne, appelé le tra-vail « .com ». l’espace de travail va de la cham-bre à coucher, aux parkings, en passant par les salles d’attentes de gares et d’aérogares, ainsi que les bureaux.

A bien regarder, le travailleur indépen-dant donne également bonne conscience aux grandes corporations et aux gouvernements qui estiment que la sous-traitance les aide à réduire les coûts de gestion. Plus besoin de supporter des charges salariales énormes. Ap-paremment tout le monde semble y trouver son compte.

Il reste maintenant à l’opinion publique de s’adapter à cette manière persistante de faire des affaires et de réussir, car la toile d’araignée qu’est l’internet et la mondialisation en ont fait du travailleur indépendant, la dernière branche de l’arbre. Qui sera le suivant ? le statut du travailleur est peut-être moins fl am-boyant que celui de l’entrepreneur, il n’est pas toujours tailleur et costume, mais il est là pour rester, de manière quasi-permanente.

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Calendrier-Réseau

Par François JockLe bon réseauOu l’opportunité des réseaux d’écoles

Pas besoin de partir bien loin pour de se créer

un bon réseau. La plus part d’entre nous possède, sans rien faire, un très bon réseau clés en main: le ré-seau de son école. Nous ne parlons pas ici du site www.classmates.com et de www.reunion.com où l’on peut retrouver ses anciens ca-marades de classe, rire de leur photo de profi l et suiv-re leur quotidien. Nous par-lons du fameux annuaire des anciens et surtout des associations des anciens élèves.

Bonne occasion de prof-iter de l’institution qui nous à enseigner notre savoir, les associations des an-ciens peuvent vous fournir de multiples occasions pro-fessionnels. En effet, quasi-ment tous les collèges et toutes les universités cana-diennes proposent ce type d’opportunité. L’annuaire des anciens est alors un

objet de valeur, c’est véri-tablement votre répertoire de contacts à posséder et à conserver précieusement. A l’heure du numérique, les universités offrent depuis quelques années des ac-cès extranet à leur annu-aire. Munis d’un identifi ant personnalisé et d’un mot de passe, les anciens étu-diants peuvent accéder en ligne aux coordonnées de leurs camarades du passé, de leurs aînés et même des juniors. Vous y retrouverez facilement des profes-sionnels de votre secteur, ayant un parcours univer-sitaire semblable au votre et bénéfi cier ainsi d’une chaîne de connaissances homologues. Il ne faut en-suite surtout pas hésiter à rentrer en communication avec ses analogues et à en tirer profi t pour partager des connaissances, des bons procédés, vendre ses services et même éventuel-

lement proposer sa candi-dature à un poste.

Mais ne nous contentons pas que de cela. Univer-sités et collèges offrent aussi d’autres avantages en termes de réseaux. Ces établissements disposent pour la plus part d’un ré-seau d’entreprises parte-naires. Grâce à des relations

étroites entre ces grandes organisations, les étudiants peuvent aisément accéder à des stages de choix. De même, les diplômés, aussi bien à la sortie de l’école que déjà en poste, jouis-sent de grandes chances de trouver un poste chez l’une des entreprises parte-naires. Lors d’un processus

d’embauche, recruteurs et opérationnels donnent sou-vent l’avantage à des can-didats provenant la même école qu’eux. Ne négligeons pas cela ! En résumé, si vous êtes étudiant, tâcher de rester en bon terme avec vos camarades de promo… c’est peut-être eux qui vous offrirons un job !

Dans le cadre de son projet portant sur l'intégration des diplômés internationaux

en santé francophones, le Consortium national de formation en santé (CNFS)

aimerait vous inviter à participer à un groupe de discussion.

Votre perspective et votre expérience d'intégration sociale et professionnelle

dans les milieux urbains du sud-ouest de l'Ontario seront la clé d'une analyse

des défis d'intégration sociale et économique des diplômés internationaux en

santé et des réponses à y apporter dans la région.

LIEU DE LA RENCONTRE:

Novotel Toronto Centre, 45 rue The Esplanade

Toronto ON M5E 1W2

DATE ET HEURE: Lundi le 22 février 2010, de 12h à 15h

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jobs & carrières infos • numéro du 19 février 2010

Répértoire des Services

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Marocaine de Toronto pour travailler sur les

différentes thématiques et participez

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LEGAL QUEST 4

Knowing your Rights

is everybody’s Right

LEGAL QUEST 4

Connaitre ses droits, c’est le droit de chacun

Affaires de Cour des petites créances

Affaire de la Cour provinciale

Droit de la personne

Droit du travail

Affaire pour infractions au Code de la route

Résolution des conflits et des litiges

Commissaire & autres affaires de justice

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Exploration de Carrières

Par Djia Mambu

Parlez, vivez et réseautez canadien

Qui dit immigration économique, dit intégra-

tion linguistique. Quand vous débarquez dans une province majoritairement anglophone comme l’Ontario et que vous cherchez du travail, attendez vous à ce que plus de 95% des offres d’emplois soient dans la langue de la majorité. Et même lorsque le poste annonce une position bilingue, attendez vous à ce que ce soit 80% d’anglais contre 20% de français.

Parmi les nombreux facteurs qui expliquent l’assimilation de la langue anglaise par les im-migrants francophones et au-tres, l’intégration économique y fi gure comme une des raisons majeures. Plusieurs études démontrent que l’immigrant s’assimilent à la langue et à la culture du pays d’accueil, pour augmenter ses chances d’obtenir un vrai premier emploi. Même si le capital humain est consi-dérable chez les immigrants, le fait demeure qu’ils n’ont toujours pas pu établir un véri-table réseau socio-économiques propre. Quelque soit son bagage économique, culturel ou so-cial, l’immigré francophone qui arrive en Ontario ou ail-leurs s’accommode à l’anglais parce qu’il veut trouver du tra-vail. Même si certaines prov-inces telles que l’Ontario ont une communauté francophone bien établie par des structures nécessaires à la continuité et à la transmission de la langue française telles que des réseaux d’institutions, des écoles, des églises ou des associations cul-turelles, un fait demeure, le nouvel arrivant constate qu’il n’y a pas l’existence d’un réseau économique dans sa commu-nauté. Combien de compagnies privées francophones connais-sez vous en Ontario? Avez-vous déjà eu à faire à une entreprise francophone? Connaissez-vous quelqu’un qui travaille pour une société française commerçante ou un homme d’affaire fran-cophone? Pas terrible n’est-ce pas… Il semble que les postes francophones se concentrent essentiellement dans le secteur à but non lucratif, associatif ou encore communautaire. Pour évoluer dans les autres sect-

eurs, il est nécessaire voire in-dispensable de parler anglais. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui décrochent d'abor un petit job dans un magasin ou en res-tauration pour pouvoir adapter leur niveau d’anglais.

Ainsi, l’assimilation a surtout lieu dans la langue de la majori-té pour avoir plus d’opportunité de décrocher une emploi. Alors que le gros pourcentage d’offres d’emploi nécessitent la connais-sance de l’anglais. Même pour les postes bilingues, la plupart d’entre eux signifi ent une maî-trise de l’anglais avec une bonne connaissance du français mais rarement l’inverse. Vous aurez parfois du mal à admettre qu’une personne anglophone qui se dit bilingue puisse prétendre à un poste bilingue! Pour leur part, les employeurs anglophones s’attendent a ce que le ou la candidate s’exprime parfaite-ment en anglais, comprenez que l’anglais soit sa langue mater-nelle et qu’elle puisse suffi sam-ment comprendre et s’exprimer en français, comprenez savoir dire « Bonjour », « Comment puis-je vous aider? » ou « Passez une excellente journée! ».

Sortez canadien, vivez

canadien, réseautez canadien

S’intégrer économiquement implique aussi s’intégrer social-ement et culturellement. Pour bien vivre et travailler au Can-ada, il faut comprendre sa cul-ture et sa société. Cet aspect est même soulevée dans les ateliers destinés aux nouveaux arriv-ants dans les centres d’accueil et d’établissement. Lorsque l’employeur évoque la fameuse «expérience canadienne», ce n’es pas parce qu’il doute que vous avez déjà travailler une fois dans votre vie mais parce qu’il sait qu’en plus du travail en tant que tel, il y’a aussi l’aspect socioculturel au travail. Aussi, « une forte proportion des im-migrants, toutes catégories confondues (les refugiés autant que les travailleurs qualifi és, les femmes autant que le hommes) ont fait des études universi-taires avant l’immigration » (Dr. Alain Ngouem, Tentative de construction d’un modèle normatif d’intégration des immigrants dans la com-munauté francophone en milieu minoritaire, février 2010). Au contraire, beaucoup d’employeurs tirent avantage d’embaucher des travailleurs is-sus de l’immigration à cause de

la valeur ajoutée qu’il peuvent apporter au sein de la compag-nie. «Chaque immigrant qui dit partager sa culture et sa langue, même au lieu du travail, pense que son employeur reçoit ce po-tentiel qui lui donne la possibili-té de créer des échanges avec les pays d’origine des immigrants. D’autre part, l’immigrant pense qu’il reçoit de sa communauté d’accueil ou de son employeur une expérience ou une expertise qu’il peut utiliser ailleurs dans le monde. Vu que les nouvelles technologies de l’information et de la communication font qu’un expert peut vous consulter dans son pays d’origine, bien que vi-vant hors de celui-ci » (Ngouem Alain Claude, 2007, Nou-velle donne du système mondial de l’information et redéfi nition du dével-oppement en Afrique, l’Harmattan ). Mais avant cela, il est crucial d’adopter la manière locale. Sortez cana-dien, vivez canadien, réseautez canadien «l’appartenance à un réseau de la communauté d’adoption est un des facteurs clés dans l’obtention d’un em-ploi ». Cependant, le fait de s’assimiler à l’anglais pour aug-menter ses chance d’intégrer économiquement ne doit pas exclure la participation aux ac-tivités de sa propre communau-té. Bien au contraire, cela ne pourra qu’aider celle-ci à évolu-er pour devenir une ressource économique. Ne négligeons pas aussi les tentatives qui existent déjà de créer un réseau socioé-conomique dans les communau-tés, illustrées par des petites entreprises ou corporatives.

Optez pour l’inter culturalisme plutôt que pour le multiculturalisme

Le multiculturalisme qui ex-iste dans certaines régions du Canada n’est pas favorable à l’intégration économique des immigrants. Par multicultural-isme, on entend l’existence de plusieurs communautés au sein d’une région mais qui ne se mé-langent pas nécessairement aux autres communautés, y com-pris la communauté d’accueil. Prenez l’exemple de certains chinois qui parfois âpres une

dizaine d’années au Canada ne semblent maitriser ni l’anglais ni le français et n’évoluent que dans leur communauté. Par con-tre, l’inter culturalisme parait comme le model approprié pour les immigrants car il permet à ceux-ci de s’accommoder à la culture et à la langue du pays d’accueil tout en participant aux activité de sa propre com-munauté et ainsi contribuer à son évolution économique. Le processus de transfert à l’anglais peut aussi s’observer chez les franco-ontariens. Mal-gré l’immigration, les popula-tions en minorités sont net-tement en diminution et vont même probablement fi nir par disparaitre. Prenons l’exemple des mariages exogènes dans lesquels le conjoint ou la con-jointe délaisse sa langue origi-nale au profi t de celle de son conjoint ou conjointe anglo-phone qui la transmet à ses enfants. Aussi, même si la jeu-nesse francophone fréquente l’école francophone de la prov-ince, nombreux sont ceux qui travailleront dans un milieu francophone une fois sortis des bancs scolaires. Les études en français les servent plus à de-venir des potentiels employés parfaitement bilingues mais pas nécessairement pour évoluer dans le milieu de travail franco-phone…

Selon le professeur Alain Claude Ngouem: « Les réseaux francophones doivent faire en sorte que les immigrants s’intègrent non pas en tant que consommateurs, mais en tant que membre à part entière de la communauté francophone, participant à la production et à la gestion de ressources com-munes. Et pour cela, ils ont besoin d’obtenir l’emploi dans leur domaine de prédilection et dans leur langue, ne serait-ce que d’étude pré immigration. Car l’immigrant, non seulement il a un capital humain consid-érable, il peut aussi mettre à profi t son capital social». (Dr. Alain Ngouem, Tentative de construction d’un modèle normatif d’intégration des immigrants dans la com-munauté francophone en milieu minoritaire, février 2010).

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Recherche d’Emploi

Que disent les spécialistes d’aide à l’emploi?

Par Job&Carrières Infos

A l'approche des foires d'emplois bilingues dans quelques villes de l'Ontario, plusieurs cher-cheurs d'emplois sont en-core indécis quant à la méthode à adopter face aux futurs employeurs qu'ils se préparent à ren-contrer. Quelles sont les tendances du marché de l'emploi dans la région? bilinguisme oblige ou pas? Fin de récession et re-prise économique? Voici les conseils de quelques représentants de centre d'emploi, autrement dit des spécialistes en la mat-ière...

Jean-Michel Dangou, Coordinateur du Centre d'Accès à l'Emploi à Os-hawa

Le Centre d'Accès à l'Emploi met à la disposition de la popu-lation francophone de la région de Durham les ressources néces-saires facilitant leur recherche et accès à un emploi. Nous dis-posons d'ordinateurs avec ac-cès à l'Internet, imprimantes, et télécopieurs ainsi que des livres et manuels disponibles gratuite-ment au public. Si une assistance plus poussée est nécessaire, nous offrons des services de rédaction de Curriculum Vitae et Lettres de Motivation et des ateliers de simulation et préparation aux en-trevues d'emploi.

Job&Carrières Infos: Votre organisme partici-pe-t-elle aux foires? Pour-quoi?

Jean-Michel Dangou: Oui. Nous profi tons d’occasions com-me les foires pour apporter l’in-formation aux populations. Qu’el-

les sachent qu’il existe un centre offrant ces services en français. Nous comprenons qu’avec la si-tuation actuelle, de nombreuses personnes sont à la recherche d’un emploi et les foires d’emploi nous permettent d’aller vers el-les et leur faire savoir que nous sommes là pour les aider. C’est aussi une occasion de rencontrer des employeurs potentiels et des partenaires avec qui des ententes pourraient éventuellement être tissées.

J&C Infos: Quelles ten-dances observez-vous en terme de potentialité d'embauche ou de recru-tement au sein de votre centre d'emploi?

J-M.D.: Malheureusement, il existe une certaine disparité en-tre les chercheurs d’emploi et les opportunités dans la région de Durham. Nous avons d’une part

des personnes francophones ne trouvant pas d’emploi correspon-dant à leurs ambitions; et d’autre part des employeurs ne trouvant pas de candidats correspondant à leurs exigences et qualifi cations requises. Cela varie d’un secteur à l’autre.

J&C Infos: Quels conseils donneriez-vous aux chercheurs d'emplois qui se rendent à la foire d'emploi?

J-M.D.: Je pense que le meilleur conseil est de prendre le temps de rencontrer et de dis-cuter avec les professionnels qui y seront présents. Il faut profi ter de l’occasion pour agrandir son réseau de connaissance et se faire des contacts. La recher-che informelle peut porter ses fruits aussi, et même si vous ne trouvez pas exactement ce que vous cherchez, les contacts établis pourraient vous diriger

plus tard vers un emploi qui vous conviendrait.

J&C Infos: Un dernier commentaire à faire?

J-M.D.: Juste rappeler aux chercheurs d’emploi qu’il existe des centres au sein de vos com-munautés offrant des program-mes et services visant à faciliter votre recherche d’emploi. Il est toujours bénéfi que de se rappro-cher d’eux et de s’enquérir des ressources qui vous sont disponi-bles.

Pierre Casault, Direc-teur des services d'aide à l'emploi et à la formation, La Clé d'la Baie en Huro-nie, Barrie

Job&Carrières Infos: Votre organisme participe-t-elle aux foires? Pourquoi?

Pierre Casault : Oui nous participons à certaines foires dans notre région. Elles nous permettent de faire connaître nos services, d'informer les visi-teurs sur le marché des emplois disponibles ainsi qu'améliorer notre réseautage autant avec les autres intervenants du milieu qu'avec les employeurs poten-tiels.

J&C Infos: Quelles ten-dances observez-vous en terme de potentialité d'embauche ou de recrute-ment au sein de votre cen-tre d'emploi?

P.C.: Malgré la récession qui semble se prolonger, nous sen-tons une légère reprise au niveau de l'emploi dans deux domaines dont le travail saisonnier qui est toujours populaire en région ru-rale éloignée ainsi que le travail bilingue de plus en plus en de-mande. Nous recevons de nom-breuses demandes d'entreprises à la recherche de personnel qualifi é francophone/bilingue, par contre, il est souvent diffi cile de combler ces postes justement à cause du manque de qualifi -cation des gens à la recherche d'emploi.

J&C Infos: Quels con-seils donneriez-vous aux chercheurs d'emplois qui se rendent à la foire d'emploi?

P.C.: De connaître et de pren-dre des renseignements sur les entreprises qui participent à la foire. De préparer le C.V., lettre de présentation, etc. et de les adapter en fonction des entre-prises qui les intéressent. En fait, d'être préparer comme s'ils al-laient à une vrai entrevue.

J&C Infos: Un dernier commentaire à faire?

P.C.: Avant de commencer à faire de la recherche d'emploi, c'est de faire évaluer les com-pétences en fonction du tra-vail qui est recherché. Cela évite bien des mécontente-ments et sauve beaucoup de temps et d'énergie. Il est important de consulter les experts des centres d'emploi de leur région car ils peuvent les guider dans le proces-sus de recherche d'emploi et de maximiser les résultats d'embauche.

Pierre Casault, Directeur des services d'aide à l'emploi et à la

formation, Barrie

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Embauchez -moi!

B.A. Spécialisation en Traduction Université Concordia, Montréal, Qc 2001 – 2005

Sciences de la Communication Spécialisation : Relations Publiques 1999 – 2000

AGENTE DE COMMUNICATIONPROFIL

SOMMAIRE DES COMPÉTENCES

Compétences très développées en travail communautaire, communication bilingue et en traduction,

relations publiques et droit public et international. Connaissances approfondies du domaine journalis-

tique. Succès dans le travail en équipe. Excellente culture générale et grande curiosité intellectuelle.

ANDREEA FLORICEL

DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

COMMUNICATIONS ET TRADUCTION

de la revue Le Nouvel Arrivant au Canada

ADMINISTRATION ET SERVICE À LA CLIENTÈLE

RÉALISATIONS

HISTORIQUE DE CARRIÈRE

FORMATION UNIVERSITAIRE

2006/2008

MASTER’S DEGREE IN COMMUNICATIONS AND

MARKETING MANAGEMENT

ESG HIGH BUSINESS SCHOOL, PARIS, FRANCE

2003/2005

HONORS DEGREE IN SCIENCE OF INFORMATION AND

COMMUNICATIONS

UNIVERSITY OF PARIS 8, FRANCE

CAREER OBJECTIVE

Highlight

A developmental team role in communications that uses my background and experience

Nampo Rakotoniaina

COMPUTING

SKILLS AND ABILITIES

CAREER HISTORY

HIGHER EDUCATION AND DIPLOMAS

ACTIVITIES AND INTERESTS

LANGUAGES

CUSTOMER SERVICE AGENT | ARVATO BERTELSMANN, SCARBOROUGH

TRAVEL COMPANY

TELERESEARCHER |ACCESS RESEARCH INC, TORONTO

VICTORIA HOSTEL, LONDON, UK

HEADQUARTER, PARIS, FRANCE

smoothly

BAGNEUX CITY HALL, FRANCE

Communication

-

Customer Service

customer needs and inquiries

Technica

REFERENCES AVAILABLE UPON REQUEST

OBJECTIVE:

SUMMARY:

HASSAN CHAKIR

[email protected]

HIGHLIGHTS OF SKILLS

WORK EXPERIENCE

EDUCATION

CAREER OBJECTIVE

HIGHLIGHTS OF QUALIFICATIONS

An administrative and financial professional were communication and problem solving skills will be utilized

MELISSA YOPA

all cultures and background

RELEVANT SKILLS

EDUCATION & TRAINING

information on procedures

process across cost centers

department and regional managers

financial statements using computerized

customer relations and solved problems

REFERENCE AVAILABLE UPON REQUEST

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Appel de propositions La Toile des carrières est une organisation qui se concentre dans la promotion des opportunités de carrières, d’emploi et de formation pour les personnes bilingues et unilingues fran-cophones, à travers le site de carrière www.bilinguallink.com, les Bilingual Job fair (foires d’emplois bilingues) et le guide « Who hires Bilingual Personnel/Qui embauche le personnel Bilingue» depuis 2000.

Plus de 16 000 personnes en Ontario ont trouvé du travail à travers nos services depuis 2000.

Pour la réalisation de nos prochains événements de carrière d’envergure 2010-2011 et nos publications diverses, nous sommes à la recherche urgente d’une personne ou une firme qui pourra concevoir et exécuter une campagne financement et commandites.

Le travail consiste essentiellement à développer une approche et la mettre en œuvre afin d’atteindre l’objectif et les chiffres de financement/commandites fixés pour les besoins des services.

Exigences pour la proposition: Toute personne ou firme intéressée à soumettre une offre de services doit préciser clairement les points suivants dans sa soumission:

• Son intérêt et sa motivation pour cette mission. • Sa compétence concrète et son expérience pertinente avec un travail semblable, ainsi que des exemples de montants obte nus pour des campagnes antérieures• 3 références au moins de clients antérieurs • Les délais nécessaires pour atteindre les objectifs • Modalités de compensation

La date limite pour soumettre sa proposition est le mercredi 17 mars 2010 à 15h

Les documents doivent être envoyés en format PDF seulement à l’attention de Rose Cathy HANDY, manager, [email protected]

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Attentes:

Exigences

et compétences

recherchées :

Représentant Bilingue des ventes Représentant Bilingue des ventes

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