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La biennale du numérique édition 2013, c'est aussi vos notes, remarques, compléments d'information que vous pourrez rédiger collectivement à partir de ce pad. Merci à vous pour votre participation à cette initiative. Jour 1 Lundi 14 octobre 2013 Cours N°1 Jean Gasnault : Les usages professionnels Introduction Client final : c'est l'avocat. Et aussi les fonctionnaires. Question de l'accès : intranet justice qui n'est ouvert à tous. Question aussi des langues et des territoires, la majorité provient de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. h Question des moyens financiers dans les structures, pour l'accès et pour les connaissances. "Vous éteignez Legifrance, ils s'éteignent"... Convergences Point de départ : le professionnel est contre, parce qu'il va être amené à faire le travail de sa secrétaire... Notamment certains pros dictent leurs mails. Professionnels : ils n'ont compris aucun des langages du web - URL, noms de domaines... Les spécialistes de l'informatique ce sont les hackers... Valeur de l'information "Internet c'est le partage", ça c'est quelque chose qui ne passe pas auprès des juristes et des avocats. Dans les développements informatiques le plus long c'est la sécurité informatique. Notion de *vrai document* : le web n'y a pas sa place. Même Légifrance a parfois moins de valeur que les codes Dalloz. Évolution et acquisition "La norme technique appartient à l'État". Récemment la donnée a commencé à avoir une valeur, et donc construction des budgets en conséquence.

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La biennale du numérique édition 2013, c'est aussi vos notes, remarques, compléments d'information que vous pourrez rédiger collectivement à partir de ce pad. Merci à vous pour votre participation à cette initiative.

Jour 1 Lundi 14 octobre 2013 Cours N°1

Jean Gasnault : Les usages professionnels

Introduction

Client final : c'est l'avocat. Et aussi les fonctionnaires. Question de l'accès : intranet justice qui n'est ouvert à tous. Question aussi des langues et des territoires, la majorité provient de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. h Question des moyens financiers dans les structures, pour l'accès et pour les connaissances. "Vous éteignez Legifrance, ils s'éteignent"...

Convergences

Point de départ : le professionnel est contre, parce qu'il va être amené à faire le travail de sa secrétaire... Notamment certains pros dictent leurs mails. Professionnels : ils n'ont compris aucun des langages du web - URL, noms de domaines... Les spécialistes de l'informatique ce sont les hackers...

Valeur de l'information

"Internet c'est le partage", ça c'est quelque chose qui ne passe pas auprès des juristes et des avocats. Dans les développements informatiques le plus long c'est la sécurité informatique. Notion de *vrai document* : le web n'y a pas sa place. Même Légifrance a parfois moins de valeur que les codes Dalloz.

Évolution et acquisition

"La norme technique appartient à l'État". Récemment la donnée a commencé à avoir une valeur, et donc construction des budgets en conséquence.

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À partir de 2009, la documentation en ligne a commencé à coûter très cher... Couperin c'est 1/4 du budget de l'éditeur [doute sur le chiffre], donc énorme, il ne faut pas rater la marche... , Les notaires achètent directement sans se poser de question... : Les cabinets commencent à se mettre en commun pour acquérir des ressources, à tel point qu'une boîte en fait son business.

Panorama dans le monde

En Europe et dans le monde la mise en ligne des textes est assez rare... Le plus long c'est de mettre en ligne la jurisprudence.

Archivage du numérique

"Vous savez que quand une thèse est disponible dans HAL c'est qu'elle est mauvaise"... Pas de possibilité offerte par les éditeurs pour archiver la documentation sur abonnement ! Problème de l'archivage du web et des sites qui proposent des textes et de la documentation, notion de web qui rouille ! Voir [la conférence de Paris Web] (http://www.paris-web.fr/2013/conferences/esthetique-et-pratique-du-web-qui-rouille.php) et la présentation en ligne : http://www.la-grange.net/2013/10/11/rustyweb/ Le numérique impose d'être rigoureux et discipliné, et ça semble compliqué dans le monde juridique... Énorme travail de documentation, de communication et de référencement, pour que les pros aient le moins de boulot à faire pour trouver les documents. Question des ebooks, accès possible sur les smartphones et les tablettes : question du online / offline. Aujourd'hui usages très diversifiés : cartographie des utilisateurs du numérique très complexe ! Métier le métier aujourd'hui : animateur de communauté. Formation en continu car changement d'outils tous les 3 mois...vers le KM. Sans documentaliste (une utopie) se posent les questions : financières (coût des bases de données), de droit par rapport à la numérisation, la formation à la recherche, le traitement humain des documents numériques, pas d'archives en numérique, pas de mémoire organisée.

Questions

*Types de documents ?*

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Il y a toute une partie des documents non disponibles, par exemple il n'y a pas de documentation sur les décisions de première instance - plus d'un million par an. --- Cours N°2

Virginie Clayssen : Les usages grand public

Introduction

Il faudrait d'abord discuter avec l'utilisateur ignorant, l'utilisateur de la première fois. Il faut se mettre dans la peau de l'utilisateur ignorant, pour comprendre si le *design de service* est réussi. En termes de design de services, penser à l'utilisateur ignorant, qui découvre le service. Concernant la lecture numérique, voir le rapport MOTif : http://www.lemotif.fr/fichier/motif_fichier/488/fichier_fichier_etude.pratiques.lecture.et.achat.de.livres.numa.riques.pdf Mythologie d'Apple qui est fondée sur le principe que les ordinateurs doivent être utilisables par des personnes qui n'y connaissent rien !

Le livre numérique

"On dit que..." le livre numérique ne perce pas en France. Ce qui est attendu c'est : "Il faut que ce soit simple, juste cliquer là et hop, je l'ai." À force de dire que le livre numérique ne décolle pas en France et bien... il décolle, certes *en retard*. On peut arrêter de dire que

Panorama, cartographie

### Possibilités du numérique Retours d'usages et conversations possibles avec le web et les réseaux sociaux ! C'est désormais quelque chose de normal, avec un aspect promotionnel à ne pas négliger. Contacts avec le lecteur, le client de l’éditeur n’est plus uniquement le libraire mais aussi le lecteur. On rentre en contact avec les lecteurs grace aux réseaux sociaux => activité de relation avec les lecteurs (community management) ### Amazon Amazon met l’utilisateur au centre de sa stratégie. donne à l’utilisateur ce qu’il veut sans pb («frictionless», sans frottement, fluide) : recherche rapide, achat en un clic... => «je clique et hop je l’ai» A chaque ajout de fonctionnalité, objectif : que ça ne complique jamais la vie de l’utilisateur. Attention, Amazon stocke les préférences et données personnelles

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Amazon n’est pas interopérable, on ne peut pas transférer ses livres d’Amazon vers une autre liseuse. Il faut tenir les 2 aspects : le respect de l’interopérabilité et la facilité d’usage. ### EPub Le format epub est un format ouvert et interopérable. On a l’assurance que le livre qu’on lit est bien l’oeuvre originale et n’a pas été altéré. Fondation Readium : pour soutenir le développement de l’epub, développer des sdk (=so. «Le livre numérique n’est pas soluble dans le web» Catalogue numérique Editis : 15 000 références. Ce sont majoritairement des versions numériques de livres papiers. Qq collections nativement numériques : surtout littérature de genre ou formats courts. => plus de souplesse sur les formats, présentation, permet des expérimentations,des nouvelles formules. ex sur les mangas : vendu au chapitre, sans drm, premier chapitre gratuit ### Expérience utilisateur : Pour développer l’expérience utilisateur (UX ) : utilisation des QR codes pour limiter le showrooming (problème de place physique en librairie) permet de prolonger en ligne les rayons de la librairie ### Projet PNB, prêt numérique en bibliothèque => Approche très pragmatique, avec intégration des libraires au processus. http://www.reseaucarel.org/pnb http://www.reseaucarel.org/04102013-1154/l-avis-de-carel-sur-pnb Caractéristiques : - durée de mise à disposition : limitée (semaines ? mois ? années ?) ou illimitée - nombre total d'accès : avec ou sans limite - nombre d'utilisateurs simultanés : avec ou sans limite - streaming vs téléchargement, in situ et ex situ. Projet mené en lien fort avec une observation très fine des usages. Cours N°3

Rémi Thibert, enseignant, service de Veille et Analyses (Institut français de l’éducation : Les usages scolaires Bibliographie sur http://www.remithibert.net/bibliographie/ PÉDAGOGIE + NUMÉRIQUE = APPRENTISSAGES 2.0 Dossier d'actualité IFE n°79 (novembre 2012) http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/79-novembre-2012.pdf 4 niveaux d'intégration du numérique (Fourgous) découverte, adoption = deux premiers niveaux (pas de changement de pratique pédagogique) appropriation, création = deux niveaux suivants (avec changement).

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La plupart des enseignants seraient dans les deux premiers niveaux Les tableaux numériques appartiennent aux premiers niveaux, sans changement des pratiques. Les freins à l'intégration - accélération de la technologie: peut-on suivre? et formation - matériel et connexion - preuve de l'efficacité pédagogique? - changements de posture de l'enseignant et de la politique d'établissement (projet d'établissement?) Pourtant, il existe des conditions d'intégration réussie: - projet d'établissement, communication envers parents, management interne - méthode d'enseignement et implicatiuon de tous les acteurs - curricula flexibles Preuve pédagogique? y a-t-il un impact des TICE? Réponse par des méta-analyses: No significant differencies (NFD). En fait, on ne sait pas vraiment. Méta-analyses critiquées car trop hors sol (hors contexte). Espoirs suscités: motivation, nouvelles approches, investissement émotionnel Le numérique soulève des espoirs : il permet des nouvelles approches pédagogiques et permettrait de développer l’autonomie des elèves. d'où besoin de nouveaux indicateurs; responsabilisation, indépendance des élèves, assiduité, engagement dans réalisation de la tâche, etc. Un des impacts du numérique: ouverture aux parents. Deux formes: - suivi administratifs (plutôt français) - partage des projets pédagogiques (implication et lien école améliorés).(plutôt reste de l'Europe) un autre impact du numérique: le rapport au savoir. Des risques: lecteurs distraits, zappings (Cf Internet rend-il bête? Nicholas Carr) En fait,

• - l'accès au savoir redéfini: intelligence embarquée, "hacker le savoir" (Michel Serre, Petite Poucette)

• - nouvelles façon d'apprendre: plus horizontalité, transversalité, multitâche, réseau, connexion permanente

Conséquences pratiques: CDI deviennent centre de connaissance et de la culture (3C), nouvelles salles de classe avec des pôles différents, travail de groupe, partage de la diffusion... Qu'en est-il du fossé numérique?

• - générationnel, qui tend à disparaître,

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• - social, qui tend également à disparaître,

• - culturel qui reste problématique. Tous les jeunes ont des usages divertissants avec le numérique; en fonction du mileu social, ce seront des usages exclusifs, alors que des usages éducatifs seront également développés dans d'autres milieux (Cf article "Comment perdre son temps"; certaines façons sont positives)

Conséquence sur la pédagogie 1) en classe: centré apprenant, favorisant le collectif et les travaux de groupe. Le primat reste le changement de la pédagogie pour elle-même (et profitant du numérique) 2) dans l'établissement: ENT, aide aux devoirs, E-portfolio, Personal learning environment - personnalisation de l'ENT. En lien avec une politique numérique de l'établissement, favorisant la culture du partage entre enseignants et un management adapté. En fait, hors quelques volontés, difficulté à émettre hors de la classe. E-stratégie de l'établissement? Culture du partage et du collectif dans l'établissement? Structure apprenante. Pas de problématique juridique, le numérique est le reflet des problématiques pédagogiques globales. «Le numérique n’est finalement qu’un miroir de la manière dont on gère le reste du système» Plutot que d’interdire le smartphone à l’école au lycée, il faut surtout avoir un rôle d’éducation. Il n’y a pas de nouvelles pédogogies spécifiques au numérique, mais des pédagogies qui permettent d’utiliser le numérique (pédagogies alternative, comme la pédagogie inversée) la pédagigue inversée: apprendre avant le cours pour y être plus efficace. Toutes les salles de classe devraient être des CDI (et les CDI disparaître): cela enregistrerait la nouvelle posture de l'enseignant en tant que médiateur. Cours N 4

Les usages dans l'enseignement supérieur : Laure Endrizzi (Institut Français de l'Education). http://ife.ens-lyon.fr/ife "Les technologies numériques dans l'enseignement supérieur" http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/78-octobre-2012.pdf Idée d'une génération de technophiles, les digital-natives, et les autres : fossé générationnel, génération avec des styles d'apprentissage propres : génération Y. Il faut questionner cela.

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- Michel Serres : Petite Poucette, personnage métaphorique : existe-t'elle vraiment : (génération des SMS d'où le pouce). Utilisation des TICE ne rend pas techno-compétent : utilisations récréatives qui ne nourissent pas les pratiques académiques : pas de transfert de compétence. Pratiques normatives et routinières : imitation. Boîte à outil limitée, on utilise peu les fonctionnalités avancées des outils. Peu de capcacité à devenir des "early adopters" en mode autonome. Pas de mutation du cerveau (études neuro-scientifiques sur une éventuelle mutation du cerveau). Dossier sur les neurosciences à l'IFE http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=86&lang=fr Pour l'instant pas de preuve de modification du cerveau. Génération C : Crée, Communique, Collabore Il y a une fracture dans l'amplitude des usages : n'est plus dans la possession des matériels, mais dans les usages. Risque à accréditer l'idée d'une génération techno-compétente : On ne naît pas agile avec les technologies, on le devient. - pas de réflexion sur l'intégration des technologies de manière efficace. - sous-estimation des facteurs internes et externes (âge, genre, origine soci-économique...). - les étudiants se sentent compétents, ce qui peut-être problématique. - les attentes des étudiants vis à vis de l'usage des TIC par les enseignants : Globalement les étudiants n'ont pas d'attente, la technologie n'est pas identifiée comme un besoin en terme d'études, pas d'attentes sur des wikis, etc. Attentes de proximité avec les enseignants. Seule attente notable : la technologie doit être facile, "pratique", facilement accessible. Ne souhaitent pas que les CM soient supprimés, ni remplacés par des cours à distance. Attente : cohérence du cours, cohérence globale dans le projet pédagogique, dans le diplôme. - Dépendance à la guidance : Lacunes importantes dans l'évaluation de l'information, il faut partir d'une présomption d'incompétence. Peu de connaissance sur les question de plagiat et d'identité numérique. - Les TIC n'ont pas fondamentalement changé les pratiques d'étude : le temps consacré par les étudiants au travail personnel n'a pas évolué. Les pratiques d'étude restent des réponses directes aux exigences des enseignants dans les cours. - Plus value des TIC sur l'apprentissage? dans quelles conditions? : Pas de lien direct entre TIC et performances. Les TIC ont du potentiel : promouvoir l'autonomie et l'auto-régulation des étudiants qui construisent eux-même leur connaissance. Stimuler le travail collaboratif, et la communication.

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• Les étudiants ont surtout besoin de cohérence dans les enseignements. La pédagogie prime sur la technologie / L’efficacité dépend de l’intention

potentiels: - autonomie (apprentissage auto-régulé) - accès et recherche documentaires - communication et travail collaboratif - flexibilité (études informelles - Cf enquête commission européenne 33% des personnes interrogées avaient des pratiques informelles d'apprentissage sur Internet (mais 3% à s'être inscrits à un cours en ligne) Potentiels se révèlent dans des conditions particulières: la pédagogie d'abord, puis les technologies au service de la pédagogie. Toutes les pédagogies ne se valent pas. Dispositif complexe avec hybridation entre présentiel et distanciel a un meilleur impact sur les aprentissages. Idem avec les expériences d'interactivité qui ont une valeur ajoutée importante: permet des aprrentissages plus profonds. Idée que le présentiel et le distanciel s'impactent : il faut repenser le présentiel avec ce qui a été fait à distance. "Pédagogie par accident" Morgan L'efficacité dépend de l'intention. Les outils technologiques ne remplacent pas l'intention d'enseigner. Le potentiel est dans les hybridations de méthodes (présentiel/à distance) Quelles conséquences sur les acteurs?

• - pour les décideurs et cadres: cesser de raisonner selon la phrase "on est en retard"; pas de nécessité impérieuse de changer - prendre de la distance aux discours urgentistes. Besoin d'outils d'évaluation et de compréhension.

• - pour les établissements (Cf learning analytics: batteries d'indicateurs analysant la vie de l'établissement, permettant de repérer les étudiants en difficulté par exemple). Besoin de construire des outils d'évaluation; favoriser l'inter-dépendance (favoriser les échanges de proximité ou d'essaimage). Inter-dépendance entre les bibliothèques, les unités de recherche et bibliothèques, notamment. Entre les équipes pédagogiques (alors que les pratiques sont plutôt indépendantes et solitaires, même si c'est moins tranché aujourd'hui): favoriser le travail en équipe. Entre les enseignants et autres professionnels.

• - pour l'enseignement. Développer les compétences numériques (littératie numérique) de la responsabilité conjointe des enseignants et des bibliothèques. Prise de conscience que les technologies sont exigeantes et supposent plus d'investissement: la pédagogie reste différenciée.

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• - pour les enseignants: l'autonomie des enseignants est un enjeu ("empowerment" = renforcer les capacités de tous les acteurs à l'endroit où ils sont). Un reproche demeure: les enseignants n'ont pas une vision d'ensemble des outils numériques - aller vers une compréhension plus approfondie des affordances des technologies. Approche expérientielle de l'enseignement (SoTL) = un enseignant devient également spécialiste de sa façon d'enseigner sa discipline (écriture d'articles, etc.)

Archeologie copier coller: http://archeologie-copier-coller.com/ Aller vers la classe inversée (les MOOC), où l'information à distance redonne la valeur en présence (donc faire autrement en présence), avec des conséquences sur les bâtiments, équipements, etc. sorte de classes telles salle de restaurant avec des murs d'images. Cours N°5

Les usages dans la recherche Gérald Kembellec - U Lille 3. Point terminologique : * Usages : focalisation sur le dispositif en lui-même. * Pratiques : accent mis sur l'usager d'un dispositif et la manière dont il l'utilise. Etude auprès d'enseignants-chercheurs, de doctorants, de personnels de SCD et CD spécialisés. Objectif : comprendre usages et pratiques afin de dresser des préconisations pour l'intégration du numérique dans la recherche. Quelle place pour les catalogues, les moteurs collaboratifs, les réservoirs de données mis en place par les bibliothèques dans le paysage d'Amazoogle? rares sont les enseignants ou étudiants commençant par le catalogue en ligne de la bibliothèque: seulement 11% (moteur de recherche commercial AMAZOOGLE: 89%) - autres chiffres: 28% d'où l'intérêt de s'intéresser aux utilisateurs, pour designer de nouveaux outils. Moissonnage, glanage, triple store, rdf embarqué ou html classique? comment sont interconnectées les bases de connaissance (urbanisation des bases de données documentaires) LGRB (logiciels de gestion de références bibliographiques - zotero, citeulike, endnote, frework. Permet repérage notices, moissonnage ou glanage des références dans les pages web pour réutilisation ultérieure - intégration directe des notices de même qu'appel de citation glanage(gleaning) ou moissonnage (harvesting)

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L'étude: population de chercheurs et de doctorants objectifs: comprendre leurs usages, outils, sources de recherche pour faire ensuite des préconisations 1) Etude quantitative : quesitonnaires (Christophe Evans) 9000 personnes contactées. Questionnaire accessible sur HAL, résultats anonymisés, à disposition sous forme d'un classeur Excel. Quelques questions: statuts, expériences système d'exploitation utilisé utilisation des logiciels libres et gratuits? quel choix logiciel bibliographique? coût? quels choix des sources d'informations scientifiques? et méthode pour les trouver Résultats: 195 répondants Selon système d'exploitation, pas les mêmes logiciels. Ex: windows utilisé à 70% en SHS alors que sciences dures, linux par tous les enseignants chercheurs Quel outil pour rédiger les thèses ou chapitres d'ouvrages majoritairement word ou autre éditeur graphique. Seuls les enseignants chercheurs utilisent également équitablement latex Plus finement, en SHS, word et open office (éditeurs graphiques). Quelle intégration des notices et éléments bibliographiques? à la main ou logiciel spécialisé? 37% intègrent ces données à la main, 20% utilisent un fichier annexe, 27% utilisent l'outil de leur éditeur graphique (notamment word), 20% à partir d'un logiciel de gestion bibliographique. En SHS, peu de gestion bibliographique. A contrario, 86% utilisent un outil de gestion bibliographique. En SCD, en lien avec EndNote (format RIS) En SHS et SCD: logiciel le plus utilisé: Zotero (détecte les notices) en sciences dures: JabRef et Mendeley (et en SCD) - meilleure gestion des notices avec curation Surtouten SHS: EndNote Les enseignants chercheurs et doctorants confirmés: + logiciels libres Pour les débutants: indifférence libre ou propriétaire. Sources Sciences dures: d'abord éditeurs scientifiques et moteurs classiques juste derrière (Google scholar) SHS: plus grande répartition: éditeurs scientifiques, moteurs classiques, sudoc, opac, archives ouvertes Documentalistes

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d'abord le catalogue (80%), puis les éditeurs scientifiques puis traditionnels, puis archives ouvertes. 2) enquêtes quantitatives et qualitatives (BBF, janvier 2006) Etude ethnographique Présentation de 3 projets dans la cadre du prix de l'Innovation Numérique de l'Enssib.

Integration des ressources electroniques de la bibliothèque dans l'EN d'apprentissage. HEC Montréal A peu près 8OOO étudiants, 30% étrangers. Surtout de premier cycle. Ecole réputée au niveau de la recherche (3eme au Canada) . La bibliothèque : plus importante bibliothèque d'affaires bilingue au Canada. Bibliothèque : 3eme budget après Harvard et Stanford . Utilisent Libqual pour mesurer la satisfaction des usagers, tous les 3 ans. Pb : manque d'espace de travail pour les étudiants (700 places assises), sous-utilisation des ressources électroniques. - élagage important des collections imprimées : but de gagner 30 à 40% des espaces de rayonnage pour les rendre aux étudiants. - ressources sous utilisées car les étudiants ne savent pas comment elles sont en relation avec leur programme de cours : il faudrait intégrer les ressources de la bibliothèque dans le matériel pédagogique. Demande des étudiants mais aussi des enseignants et de la direction de l'école : volonté de dématérialiser les cours et de mettre en place des cours à distance sur un modèle hybride, avec des cours en présentiel......d'où la mise en place d'un projet innovant. Le projet innovant : Assurer et maintenir un environnement numérique d'apprentissage d'étude et de recherche. Genèse du projet : partenariat avec les enseignants et la direction de la recherche. Environnement numérique d'apprentissage : l'étudiant se connecte à zonecours : il trouve tout ce qui relève de ses cours dans ce guichet unique : version 2.0. Interface bilingue. Zonecours existe depuis 2004. A HEC c'est systématique : tous les cours sont dans l'environnement numérique : choix institutionnel. - standardisation du plan de cours. Pb, au début plan de cours statique : pas de lien hyper-texte vers des documents (1ere génération de cours dans zonecours) de la bibliographie des professeurs. Une fois connecté il a accès aux cours auxquels il a assisté, il peut soumettre ses travaux, il a accès à des annonces diverses, et il a accès à un onglet "plagiat" avec un guide sur "comment citer ses sources" il peut télécharger Endnote pour faire ses citations. - 2eme version :

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L'étudiant a accès aux notices bibliographiques des documents recommandés avec référence dans le catalogue et accès en ligne quand il est possible : 2eme génération de Zone cours. Module de remise des travaux en version electronique, test et quiz, forum de discussion, annonces, calendrier des activités... Premier outil de zonecours : (outil SaKail) - catalogue de la bibliothèqye Hector - SFX : résolveur de lien open url. - Open syllabus : quand ce sont des articles on fait le lien avec Google scholar ou SFX (Open URL) quand c'est un livre lien vers Hector, le catalogue de la bibliothèque, les références bibliographiques sont entrées par des secrétaires, les liens sont résolus par SFX ou par une passerelle Z39-50 pour le catalogue.(Open Syllabus Project (OSP) is an open platform whose mission is to assemble a large-scale online collection of syllabi and to build foundational tools for analyzing it, in order to advance scholarly inquiry, promote institutional cooperation, and foster pedagogical diversity. We believe that this critical mass of syllabi will stimulate new research tools, drive policy change, foster best practices, provide new metrics, and aid in the search, discovery, and the development of new course materials.) - Libguides : outil HTML pour faire des guides .La bibliothèque prépare aussi un "Biblioguide" pour certains cours, en collaboration avec les professeurs. Le biblioguide comprend des références de bases de données avec accès à ces bases, on suggère aussi des vedettes-matières de recherche dans le catalogue de la bibliothèque en rapport avec le sujet, pour aller plus loin : outil utilisé : LIBGUIDE. - Meliès : portail de documents audiovisuels : enseignants peuvent diffuser en cours des documents sur ce portail. - Proxy : permet de gérer les accès distants aux ressources electroniques. Tous ces outils sont intégrés à zonecours. Equipe d'informaticiens qui adaptent sakai aux besoins d'HEC. L'étudiant : - Il s'authentifie , il retrouve tous les cours qu'il a suivis : Plan de cours normalisé : coordonnées du professeur, matériel pédagogique (livres obligatoires, recommandés, vidéos...). Chaque cours est organisé en séance, et pour chaque séance il peut y avoir des lectures préalables : les documents sont listés . Pour certains cours des documents doivent être lus en séance, ils sont accessibles dans le plan, c'est la secrétaire qui fait le lien entre le plan du cours et les documents cités : notice biblio/version en ligne/achat de document via la COOP des étudiants d'HEC. La bibliothèque a gagné sa place dans le projet via un projet pilote avec certains profs : ils ont fait des guides avec certains profs, guides contextuels en lien avec un cours particulier. Cela a fait boule de neige. les profs ont pu donner leurs spécification : notamment restreindre les références dans les guides au minimum. Grâce à ce projet pilote, la bibliothèque a gagné sa place dans le projet. On ne met pas le lien direct vers le document, on passe par lien SFX pour gestion des abonnements/désabonnements, idem, on re-route pour les Ebooks vers le SIGB afin que les liens soient à jour. Pour les MBA création de résumés d'ouvrages en PDF, avec résumés des ouvrages clés : collection faite sur mesure. Mise en ligne de documents vidéos également. Contraintes : - livres obligatoires en format numérique : 10% des livres obligatoires étaient disponibles en ligne dans les collections electroniques. Les livres obligatoires ne sont pas vendus aux

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bibliothèques (vendus directement aux étudiants CF Cengage). Sensibilisation des profs pour qu'ils consultent les collections de la bibliothèque et identifient les livres obligatoires : on réorientent les choix des profs. - coût des licences pour les documents audiovisuels : très important. - Etudes de cas coûtent très cher (en france CCMP, au canada : Harvard les fournit). - Nombre d'accès simultanés : problème car tous les étudiants se connectent en même temps, par exemple au moment des examens : on a parfois seulement deux accès simultanés...Négociation livre par livre pour des accès massifs lors des examens. - Plans de cours en retard - Une nouvelle opportunité pour les fournisseurs qui augmentent leur tarif. - Contrôle de la qualité : fiabilité des liens URL - Edulib : Moocs d'HEC. Avenir : - tout mettre dans zone cours y compris le métamoteur.

Culture wok : Mediathèque de Merignac : Recherche sensitive numérique moteur de recherche "sensitif" base de données enrichie de contenu textuel et multimedia, alimenté de façon collaborative. Abonnement auprès de l'association "le wok en travaux" 3 volets : cinewok/bookwok/musiquewok Groupe de travail de 7 bibliothécaires : enrichissement de la base de données basée sur le volontariat. Les notices sont signées. Base de données totalement subjective, mise en ligne en juin 2012. Certains postes de la mediathèque sont dédiés à culturewok. Juillet 2013, 6641 documents dans la base : toute petite partie du fonds. action d'un groupe de référents avec une animatrice multimédia Conclusion: BDD avec critères de recherche inhabituels, en complément SIGB bibliothèque, travail en transversalité, au sein de la médiathèque et des différents services de la ville.

Audiotact, la musique au bout des doigts, Médiathèque carré d'art, Nîmes Alexandre Simmonet, Carré d'art, Nîmes, Labo2 Artistes numériques OUDEIS en partenariat avec Labo2 mise à disposition immédiate des fonds (fonds locaux, créations musicales, groupes locaux) pour le public

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il s'agit d'une borne avec un logiciel adapté à une plateforme fonctionnant dans un ordinateur tout en un (tactile); accès au catalogue, soumission, informations générales pour les musiques libres de droit. Objectif: un lieu, une borne, un catalogue Puis ces bornes peuvent communiquer entre elles, et d'échanger les catalogues Cette borne de consultation permet aux bibliothécaires de reprendre en main le catalogue, avec valorisaiton éditoriale des sélections faites, y compris technologiques (diffusion et administration de la borne) Co-expérimentation: bibliothécaires transversaux (du carré d'art et des quartiers) avec les artistes: création, design (ergonomie), fonctionnalités (modes d'indexation des catalogues) Scénario: clic sur un des artistes: écoute, téléchargement ou informations rangement par albums, artistes, tags et ordre alphabétique Contrairement à dogmazic, il s'agit d'un outil de médiation collectif pour valoriser l'édition musicale dans un espace avec mobilier adapté. Dans l'esprit d'Anxiosprod - collectif designers travaillant à une forme de mobilier permettant en l'occurrence de fabriquer des revues et des livres) => s'inscrit dans un dispositif de médiation culturelle collective - fabrication et présentation. Ce nouveau type de mobilier permettrait de fabriquer des objets sonores à partir de la borne Cf catalogues comme CCMixter, si téléchargement archives (musique, photos, étiquettes, brochures - tout prêt à être imprimés) Quelle définition de la musique libre de droit? ateliers de formation pour le public et les professionnels de la bibliothèque (notamment sur les problématiques de l'open source et licences libres) La borne est en open source et téléchargeable par les autres bibliothèques Complètement paramétrable (html5, CSS) et serveur local La partie paramétrage: accessible à un usager qui connaît l'usage des CMS (donc non informaticien). Contraintes:

• - outil qui ne mobilise pas trop les DSI (direction des systèmes d'information)

• - Possibilité aussi de pouvoir interconnecter les bornes Cf pirates box

La borne sera téléchargeables sur une sorte de forge publique: git-hub du Labo2 espace dédié à l'innovation ouverte: libération des codes sources, ouverture à des partenaires extérieurs Déclenchement de partenariats:

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1) La FEMAG (fédération des structures des musiques actuelles dans le Gard) a contacté ce projet. 2) Travail avec la salle des musiques actuelles Paloma, intéressée par la borne pour qu'elle soit consultée par les spectateurs qui attendent le concert. 3) école des Mines d'Alès et Nîmes: travail de recherche sur le web sémantique pour faire remonter sous forme graphique les résultats. D'où proposition de prêt de borne pour voir système de recommandations musicales. 4) Artimachine: artiste numérique qui développe des installations interactives à partir du bois avec une logique de développement durable.

**************************************************************************************** Mardi 15 octobre 2013

Session 1 : Indicateurs de mesure d'usages, Christophe Evans (BPI) Approche orientée usager. BPI : contexte particulier => lecture publique sans emprunt + fort public universitaire Projet de création d'un observatoire des usages du numérique Problématique : ** Décrire un état des lieux méthodologique (cartographie de la méthodo de production des indicateurs de suivi) ** Effectuer une conversion : passer des données "existantes" aux données produites, passer du quanti au quali, passer des études appliquées à la recherche et aux expérimentations, passer à une approche orientée usager. Un contexte particulier : ** augmentation du coût des ressources électroniques / baisse des budgets / pression forte pour évaluer et justifier la pertinence des investissements ** surinformation (infobésité, base de données en ligne, open data...) ** compétence et expertise professionnelles parfois limitées ** émancipation des individus / défiance des institutions ** digital natives ou "individus numériquement insérés" (A. Saemmer) - plutôt préférer cette dernière formule. Quelques croyances sur le numérique: Illusion de la disponibilité immédiate, de la permanence, de la perfection, de la pertinence en soi des données Surtout sur les indicateurs numériques, d'une fausse pureté - contrairement aux indicateurs analogiques. Les "données naturelles" n'existent pas : il faut toujours les construire. Les périmètres de l'usage numérique en bibliothèque: Usages conventionnels (auxquels on pense spontanément) :

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** suivi des accès (nb : définir ce qu'est une connexion) ** usages des sites web, gestion de l'identité numérique ** usages des contenus éditorialisés (blogs, RSN...) ** participation aux actions de formation dans le domaine du numérique ** impact des médiations numériques ** usages des automates de prêts Usages "non fonctionnels", non naturels : ** usages en bibliothèque des supports numériques personnels (tablette, smartphone...) ** détournement des postes informatique (ex. jeux) ** attaques de trolls ** usages hors les murs des supports informatiques personnels, utilisation/réutilisation des données issues des bibliothèques (écologie propre aux usagers) Deux grandes familles de données : brutes existantes et données manquantes ** brutes existantes :

• - données fournisseur (transmises par les éditeurs, les fournisseurs d'accès...)

• - données client (produites par les institutions) quantitatives et qualitatives (ex. analyse de contenu des posts sur les RSN, suivi des controverses)

** données manquantes : . Quantitatives

• - enquêtes sur site (ex. fréquentation, population)

• - enquêtes barométriques, longitudinales

• - enquêtes autoadministrées en ligne (problèmes : le public qui répond est en général captif, biais dans la représentativité + compétence des rédacteurs, où il manque la mise en place d'une motivation chez les répondants, et la qualité des questions posées).

. Qualitatives

• - les usagers n'ont pas les réponses à toutes les questions + "Tout ne se dit pas". Risques de la production d'artefacts. => intérêt de passer des entretiens à d'autres méthodes (observation, méthode des "incidents commentés", comités d'usagers, groupes tests)

• - sonder "à froid" (évaluations qualitatives de formations à n+1, 2, 3 ans...)

Bien sûr, les méthodes mixtes sont intéressantes : analyse de discours par exemple. Expérimentation/test : - focus groups prospectifs. Concernant l'expérimentation avec les usagers, voir l'article d'Alexandra Saemmer : "Penser la (dé)-cohérence" http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2011-05-0040-007

• - tâches assistées

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• - ergonomie des interfaces

Domaines de recherche fondamentale intéressés/concernés :

• - ethnographie des usages

• - sciences cognitives ("illectronisme")

• - etc.

Finalement, s'intéresser aux usages numériques ne doit pas empêcher de garder un oeil sur les usages analogiques, au contraire. Nécessité de bien interprêter, mettre en contexte (avec d'autres pays par exemple), communiquer pour valoriser les indicateurs produits... Plusieurs "observatoires" existent aujourd'hui : nécessité de mutualiser les ressources, les forces. Une piste : développer un Wiki méthodo de la recherche, façon Libqual http://libqual-fr.pbworks.com/w/page/11288887/Accueil ?

Session 2 : retours d'expérience Réseau documentaire Ascodocpsy

Nathalie Berriau , coordinatrice générale Ascodocpsy N’est pas un réseau de documentalistes mais un réseau d’établissements (seront 31 en 2014) Particularités :

• C’est un groupement d’interet public

• réseau initié par les documentalistes, mais décisions prises par documentalistes, medecins, directeurs d’établissement

Idée nouvelle que les documentalistes soient des professionnels (avant, étaient des anciens du domaine médical «en conversion» par ex) : il y a un manque de formation pour ces postes. Difficulté en ce moment : prend de plein fouet les restrictions budgétaires => peu d’investissement/difficulté à faire faire des investissements . Retours d’une étude des usages : 50% des centres souhaitent lancer des projets de ressources numériques. (nb : un projet de doc numérique prend 24 à 36 mois) Ressources mises à dispo : majoritairement des revues ou ouvrages electroniques (accès gratuit ou payant souscrit par la bibliothèque). Vidéo et audios en ligne très rares.

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Les usagers accèdent aux ressources numériques à distance et dans la bibliothèque. Comment faire connaitre les ressources numériques? : Par des formations, affichages, fly, utilisation du journal interne, un espace dédié dans la bibliothèqe... Avant on formait les utilisateurs aux bases de données, maintenant on les forme à la recherche de ces données Pour évoluer la satisfaction des utilisateurs : surtout par des échanges informels, mais aussi en se basant sur les stats d’accès , de téléchargement, enquète de satisfaction. Attentes vis à vis du réseau : formation et meilleure connaissance des ressources dispo => un consortium pour la négociation avec l’éditeur Elesevier Masson et le portail Cairn pour avoir des accès à des bouquets de revues et documentations. Actions du réseau : Utilisation de Netvibes pour faire des sélections de ressources Netvibes pour afficher les sommaires des revues Formations des utilisateurs outils pratiques pour localiser les ressources Les ressources électroniques : aussi un bon moyen de valoriser les ressources papier

Le web de données, Muriel Foulonneau - Chercheur H Tudor Research Center/Luxembourg. Web de données, le web de services, le web des providers : aller au-delà de la fourniture de données, et réfléchir à la fourniture de services. Histoire après le web 1.0, puis Web social 2.0: le Web 3.0 = ce qui est lisible par les machines, interprétable par les machines = couche du Web à la fois des données lisibles par des humains et à la fois la version structurée pour les machines Définition créer des liens entre différents concepts - dans différents jeux de données Concrètement:, c'est une base de données aux formats lisibles par des machines (csv, xml, json, micro-formats, RDF, RDFa, linked data)

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Les principes des linked data (web de données) - utiliser des URIs - utiliser des liens résolvables - formats RDF et SPARQL - inclusion de liens Définition des linked open data (web de données avec philosophie d'ouverture): plusieurs niveaux (étoiles): UNE ETOILE: Données ouvertes sur le web DEUX ETOILES: la machine peut lire les données TROIS ETOILES: format ouvert QUATRE ETOILES: rdf CINQ ETOILES: données liées On peut lier des données non ouvertes (linked data). Modelisation des données : vocabulaires/modèles de données : ontologies : on décrit les relations entre toutes les entités que l'on veut décrire. Définir et identifier des ressources Décrire des liens entre ces ressources Ontologies: description des ressources sans contraintes, avec les liens. Modélisation RDF (environnement sémantique): quand on définit une propriété, on définit de quoi on parle: sous forme de sujet verbe complément. Puis définition de classes et instances (par exemple ville = lieu, etc.). Inférences possibles entre les liens (Ulm = ville = lieu), à partir de règles à définir (non intégrées au langage). Représentation sémantique des données :

• - sujet prédicat objet

• - modèles (avec classes)cccccccccccccccccccccccccccccccc

• - mécanismes d'inférences (pour que les ordinateurs raisonnent sur les contenus)

Exemple: grâce aux différents jeux de données publiés en RDF sur Internet (Berlin défini par DccccccccccccccBpedia et jeu de données personnel ou autre comme Projet Gutenberg): possibilité de fusionner les deux datasets Deux manières de réaliser cette fusion: 1) exemple: définition Einstein lié à la définition de Ulm dans DBpedia 2) définition Einstein et Ulm et Ulm = définition de DBpedia (owl:same as = équivalence) Voir dbpedia/resource et data.rdf (http://dbpedia.org/page/Albert_Einstein) En fait, le Web des données, c'est juste recréer des liens à partir des données elles-mêmes à partir des URIs des concepts eux-mêmes. Autres exemples dans Wikipedia: deux types

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dbpproperty: propriété simple propre à wikipedia dbpontology: propriété qui a été travaillée, sans URI (car propriété) Autre exemple: à partir de skos (représentation sémantique d'un thésaurus) deux jeux de données à lier: entre skos et foaf , donc entre un concept et une personne (donc pas par owl:same as. Problématique: lien entre concept et personne? Cf réponse VIAF (BU qui fusionnent les autorités auteur): nouvel "enregistrement" pour lier les deux: foaf focus qui va reprendre le concept skos = concept, qui a pour focus le foaf = personne => démonstration de la difficulté de faire le lien et d'effectuer une équivalence, et donc conversion des données en RDF suppose travail de modélisation en amont. Autre exemple: définition dans jeu de données W3C sur umbel sur DBpedia Après publication des jeux de données: instances et règles possibilité de liens pour donner le linked data cloud, avec au milieu BDpedia (qui couvre tous les domaines) Quelques statistiques: Vocabulaires les plus utilisés

• - DC

• - foaf

• - skos

• - Geo

• - Xhtml

• - act

• - bibo

Liens entre les données: le plus souvent chaque jeu de données est lié à un seul autre jeu) Comment faire pour réutiliser les vocabulaires? linked open vocabularies: vocabulaires utilisés pour décrire les ressources (http://lov.okfn.org/dataset/lov/) Cf Nancy: création à partir des wiki scientifiques Repository d'ontologies

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Moteurs de recherche du web sémantique: sindice par exemple. interrogation sous forme de SPARQL ou par mots clés (résultats sous forme de triplets RFD ou équivalent (RDFa - tags XHTML), micro-data, JSON...) http://sindice.com/ Comment enrichir le Web de données? créer des liens

• - dans VIAF, quand il existe des identifiants distincts? comment structurer le modèle et le renforcer: sur sameas.org: telle URI = URI

• - pour enrichir ou modifier les liens entre les données: wikidata, permet d'éditer les triplets encodés dans DBpedia (ou freebase pour éditer les données structurées).

Cas pratique: réutilisation du Web de données pour générer les questions de tests en éducation Créer des QCM: à partir du nuage de données, retraitement pour créer des distracteurs, et sortie d'une question de test au format XML. Méthode: par moteur de recherche, une ressource liée au concept utilisé est trouvée, puis utilisation des API du Web sémantique (Sindice et openlink), puis requête SPARQL puis génération IMS-QTI (item XML). Quelques problématiques: - mauvaise variable - des étiquettes multiples - incohérence entre les étiquettes: surnom, chiffres arabes au lieu romain Autres problèmes: - ontologies utilisées - manque de persistence des URLs - fermetures transitives - fiabilité des source d'informations - cohérence syntaxiques des labels

• - liens entre les données

Quelques "early adopters" - BBC - linked education cloud - projet européen pour les linked data dans le domaine de l'éducation - création d'un sous-nuage avec interface pour interroger les jeux de données, compétitions, création d'une communauté avec un workshop (petites applications dans domaine éducation) http://data.linkededucation.org/linkedup/catalog/ - open university en Grande Bretagne (bibliothèques, podcasts, cours, etc.) géolocalisaiton, etc - europeana: rdf, hackhatons. Lauréat: galerie d'images. Les problèmes:

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- mélange des licences: exemple, europeana sous CC0 pour que les réutilisateurs ne se posent aucune question - mais pb avec fournisseurs de données - mise à jour, - qualité, etc. Quelle création des services? étude menée. Résultat: - la plupart: un seul jeu de données réutilisé - rarement pour enrichir la qualité des données - requiert utilisation d'un service tiers pour lier les données Conclusion - accent sur la qualité des données et choix modélisation plus que sur capacité de raisonnement - pb de pérennité (Cf data.gov non accessible avec la problématique des fonctionnaires américains) ou sur les propriétés créées (confiance dans la ressource) et sur pérennité des liens, après le web qui rouille www.la-grange.net/2013/10/11/rustyweb/, les données qui rouillent ? Perspectives -> Web du futur: l'Internet des objets - récupération des données structurées d'avance, conçu à la base comme structuré -> mise à disposition de formats pour la description des données par les utilisateurs -> tracer les usages des données: création de communautés -> création de nouveaux métiers Réflexion : http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/post/2012/06/06/Web-de-donn%C3%A9es,-Google,-Wikip%C3%A9dia,-les-liaisons-dangereuses Réservoirs de vocabulaires et usages: linked ppen vocabularies Sindice: combien de fois telle propriété a été utilisée par exemple pour connaître les chances d'interopérer Questions Web de données : y a-t-il / faut-il une autorité qui empêche les dérives et fédère les travaux ? Ghislaine Chartron : quelle pérennité pour le web de données, quelle professionnalisation ? Question de la formation ---

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Prêt numérique en bibliothèque - L'exemple des BM de Grenoble Grenoble : Catalogue de 700 ebooks Liseuses préchargées. Prêt uniquement en clubs de lecture. Achat de livres via le libraire, gestion des DRM par groupe de 5 liseuses. Démarrage en 2005 avec Numilog : fonctionnement calqué sur le prêt de livres papier. Catalogage des livres dans le SIGB, accès réservé aux usagers (sans surcoût) mais doivent s'inscrire sur MonGrenoble, plateforme d'accès aux données mises à disposition par la ville. Coût : achat des livres au prix public + abonnement annuel à la plateforme. Usage très faible au départ, décollage depuis 2011 du fait probablement 1. du développement des contenus et 2. de l'apparition de "gros" lecteurs équipés de tablettes/liseuses. Retour des usagers : augmenter l'offre, actualiser l'offre, "il est absurde de ne pas pouvoir emprunter plusieurs exemplaires d'un livre numérique", difficultés techniques (emprunt et retour, lecture). Sur 40210 inscrits, en 2012, 88 utilisateurs actifs ! 1325 emprunts (635 epub, 470 pdf, 320 livres audio WMA). Modes de lecture : 220 consultations, 1105 télechargements. Nouveautés toujours les plus empruntées. Durée 676 prêts de 28 jours, 200 consutations sur place (env. 2h). Malgré tout, le projet représente un enjeu en termes d'image pour la bibliothèque et a été l'occasion pour le personnel d'une montée en compétences (formats, DRM, matériels + assistance utilisateurs). 2013 : mise en place de liseuses, accompagnement des usagers 2014 : interface de consultation et prêt en lien avec PNB PNB, projet interprofessionnel financé par le CNL Chaîne de traitement des flux des livres numériques (achat, consultation) Voir descriptif du projet sur https://dilicom-prod.centprod.com/documents/307-PNB_Presentation_V0201.pdf Retour sur le rôle de Dilicom ("tiers de confiance" ?) : propose le FEL, fichier exhaustif du livre numérique, et des spécifications d'échanges XML. Que manque-t-il encore ?

• Plateforme de web services

• adaptation des SIGB

• adaptation des systèmes de gestion des libraires

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A Grenoble, l'offre numérique est intégrée à l'OPAC et a également une interface web spécifique qui permet la mise en valeur du fonds. Principe PNB : offres par les libraires => commandes par les bibliothèques => validation de la commande par les libraires => mise à disposition des métadonnées dans l'interface des bibliothèques => l'hébergement des fichiers reste chez le distributeur L'utilisateur fait sa recherche => demande l'accès => le ystème vérifie ses droits et la disponibilité du livre => si ok, envoi au lecteur du lien (pour téléchargement ou accès) La bibliothèque gère les conditions de prêts. Actuellement, Dilicom propose une OLNC (offre de livre numérique pour les collectivités) qui comprend un ou plusieurs livre(s), des caractéristiques d'accès (durée de mise à disposition en nb de jours durant lesquels l'accès est possible), le NTA (nombre total d'accès) ie le nombre de prêts ou consultations en streaming, le NUS (utilisateurs simultanés). Exemple d'offre :

• - durée max autorisée par l'éditeur : 59 jours

• - Nombre total de prêts possibles : 50

• - Nombre d'utilisateurs simultanés : 50

• - Durée de validité de l'offre : 365 jours

Ce qui veut dire que si les 50 prêts sont effectués le même jour, l'accès n'est plus possible après... sauf à repayer pour ce livre ! Pourquoi PNB à Grenoble ? Catalogue multi-éditeurs et distributeurs. Possibilité d'acheter des livres au titre et non par bouquet. L'interface unique propre à la bibliothèque rend plus simple l'expérience pour l'utilisateur Projet à risques :

• - Facteurs de réussite => avoir un catalogue riche, une interface ergonomique et conviviale, avoir des métadonnées exploitables

• - Facteurs risques => offre non conforme aux attentes, conditions d'accès et d'usages trop restrictives, coûts trop élevés,

Objectif : ouverture de l'interface publique à l'été 2014

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Rapport mission Lescure http://www.culturecommunication.gouv.fr/var/culture/storage/culture_mag/rapport_lescure/index.htm#/ Rapport sur les politiques culturelles: Acte 2 de l'exception culturelle Rapport interministériel mais sans l'Enseignement et la recherche. L'exception culturelle - années 80 surtout pour préserver cinéma français - acte 2: tout le secteur culturel et élargi à l'Europe. Reconnaissance d'un tiers secteur entre domaine marchand et non marchand (défendu par l'IABD) mais absence du domaine des centres de documentation du secteur privé PI: compromis entre créateurs et société Quelques points 1) préserver le domaine public réservoir création et innovation pas de réappropriation domaine public par numérisation pas de protection pour photographies pas de vision étroite mais économie sociale recommandations: - attire l'attention sur l'augmentation de la durée des droits - mais sans préconiser de réduction - avec des répercussions économiques sans doute négatives - pas de volonté simplification du calcul expiration des droits (public domain calculator sur Europeana http://outofcopyright.eu/- pour chaque pays) - promouvoir les licences libres - abandon volontaire des droits pour faire entrer la création dans domaine public - possible mais difficulté si auteur change d'avis... le financement par des fonds publics devrait imposer des quota d'oeuvres sous licences libres. Ex: SACEM: licence libre non commerciale mais non appliqué aux bibliothèques 2) adapter les exceptions du droits d'auteurs pour les oeuvres numériques - les oeuvres transformatives (composites) - protéger les "oeuvres dérivées" ainsi créées S'agit-il d'une exception au droit d'auteurs ou licence? on s'oriente vers des licences (licence one-click). Problématiques: droit moral, droit d'adaptation? géré par des sociétés de gestion collective. Elargir le droit de citation? - exception pédagogique - plus lisible? accords sectoriels inadaptés aujourd'hui (serious games, MOOCs montrent cette inadaptation). Trois voies parallèles: ressources libres à utiliser, système juridique adapté, ou oeuvres des enseignants sous licence libre (mais si hors oeuvres composites) => gestion collective obligatoire des usages numériques? rémunération à partir des usages réels - enjeux financiers en fait assez limités 3) Exception handicap

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Cf ABF http://www.abf.asso.fr/3/67/144/ABF/commission-handicaps-presentation?p=2: il faut format DAISY, dépôt sur plateforme PLATON BnF https://exceptionhandicap.bnf.fr/platon-web/, mutualisation des outils développés, base unifiée, et mutualisée via BnF Se préoccuper des MD registres ouverts et mutualisés de MD de qualité opportunité pour services innovants Projet: Copyrights Hub (Grande Bretagne) http://www.copyrighthub.co.uk/ Les usages du numérique Attentes entre publics, industries culturelles et ayants droit Quelques focus (notamment par l'IABD): importance usages hors les murs importance du libre usages diversifiés sur place et non prêt pour avenir des bibliothèques usages dans l'enseignement et la recherche citation élargie à toutes les oeuvres (plus de limitation au seul texte) revue de presse oeuvres orphelines à "dégeler" Différence entre équilibre et proportionnalité Plutôt que l'équilibre à rechercher, la proportionnalité est préférable car elle permet que l'intérêt général remette le politique pour faire prévaloir certains points de vue liés aux questions économiques et sociales.

Réseau CAREL, Denis Llavori Réseau CAREL - association de collectivités territoriales et EPCI (70 adhérents à ce jour) négociation de ressources numériques pour les bibliothèques avec les éditeurs - négociations - fiches sur le portail pour les adhérents - journées d'étude et enquêtes statistiques Rapport Lescure par CAREL - offre légale des contenus culturels augmentée - rémunération des créateurs parmise à contribution des fabricants d'appareils - adapatation du droit d'auteur au monde numérique Sur le premier point, les problématiques sont - organisation de la chaîne de distribution - environnement juridique - d'usages 1) organisation de la chaîne de distribution:

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- rôles et fonction des acteurs (question de l'exclusivité ou non des canaux de diffusion/distribution) - articulation entre catalogues éditeurs, libraires et bibliothèques (question des métadonnées) - facilité des droits d'accès avec transparence totale des usagers (l'usage d'un livre électronique doit être aussi simple que la lecture d'un livre papier) 2) l'environnement juridique - définition juridique du livre numérique: achat d'un fichier ou d'un droit d'usage? est-on propriétaire des contenus? - prêt numérique - la loi sur le prix unique du livre s'applique-t-elle au livre numérique? 3) les différents modèles d'usage DRM ou pas? sur place ou à distance? promettre la bibliothèque 24hsur 24 téléchargement ou streaming? interopérabilité ou pas? gratuité pour l'usager ou pas? 4) les différents modèles d'offre et rémunération Prix juste et équitable entre editeur/auteur/libraire.. Les bibliothèques de lecture publique doiven-elle accéder à tout ou partie de l'offre disponible ? Offre proposée en bouquet ou unité? Bibliothécaires préfèrent unité. Editeurs préfèrent les bouquets. Quid de la chronologies médias? Chronodégradabilité des fichiers est-elle acceptable? Enjeux pour les bibliothèques : Acquisition des fichiers eux-mêmes Refus des bouquets Intégration parfaite des métadonnées Accès doc 24/24 faire travailler le commerce local (mais problématiques des librairies non encore prêtes) tendre à une bonne lisibilité des ressources numériques pour le prêt - avec une harmonisation des contraintes de prêt. Faciliter l'accès en éliminant les contraintes techniques (no DRM !) Groupe de travail Livre numérique - responsable: Annie Brigand, BM Grenoble - Ministère Culture réunissant éditeurs, FNCC, etc. Invite d'autres représentants qui le souhaitent - actuellement pas de représentants des BU avec 3 revendications - accéder à l'ensemble de l'édition numérique disponible dès parution - constituer une offre de livres numériques issue de catalogues de tous les éditeurs nationaux - sélectionner les livres titre à titre (même dans un bouquet) et pouvoir consulter les ouvrages avant de les ajouter à la collection

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Voir les recommandations sur : http://www.reseaucarel.org/page/recommandations-pour-le-livre-numerique-en-bibliotheque-publique Quelle offre de service des bibliothèques? accès simultané de plusieurs exemplaires ou d'un seul? Uniformité de demande: sur un fichier, plusieurs accès simultanés (usage simultané par de multiples utilisateurs) => sur les modes d'accès voir notes ci-dessus sur PNB à Grenoble Est-ce que CAREL est présent dans PNB? La bibliothèque de Grenoble fait partie de l'expérience PNB mais pas au titre de CAREL. Pour CAREL, PNB est une possibilité mais pas la seule. Même position pour le SLL Ghislaine Chartron: Quebec: tiers de confiance (plate-forme) en place L'heure est à la discussion autour d'une plate-forme nationale commune.

Session 6 - Légitimité de la prescription Louis Wiart, doctorant labSIC,Paris 13 "Donner son avis et consulter celui des autres est devenu un des premiers repères sur Internet." => s'applique aussi au domaine du livre. Méthodologie : Etude avec entretiens aupres de responsables, puis questionnaire utilisateur. Limites : pas d'échantillon de référence, plutot contact du noyau dur du public des réseaux. Plusieurs réseaux existants: - réseaux de lecture jeunes adultes - réseaux de BD - réseaux de littérature générale (babelio, mybookd, senscritique, bibfly? Caractéristiques: Des gros lecteurs Pas d'autres clubs de lecture que ceux du Web Lecture de livres imprimés (liseuses et ordinateur présents) Lieu de fourniture (achat, prêt): BD: SUrtout librairies, puis magasins en ligne et occasion. Désaveu des points presse et grandes surfaces généralistes. Plus ouvrages de fiction et littérature de genre. Au moins une connexion par semaine les activités privilégiées: consultation des contenus, ajout des livres, notes, critiques (ordre décroissant), échanges avec autres internautes (donc peu central) Principe du tableau noir - site Internet comme un tableau où expériences de lecture et consulté par tout le monde, échanges d'abord avec le site puis avec les internautes.

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Concernant l'ajout d'"amis" sur le site, activité largement répandue: tendance d'ajout de contacts par eux-mêmes, mais près d'1/3 des répondants ne le font pas. Publication de contenu: 80% publient, au moins une fois par semaine motivation: donner leur avis/opinions, (pruse de parole personnelle); 35% pour garder une trace de leur lecture - bibliothèque personnelle virtuelle est la deuxième activité des internautes de ces sites. Livre est un bien d'expérience (pas connaître la qualité réelle a priori - opacité irréductible) - il faut donc passer par un intermédiaire ou prescripteur (recours à l'expérience d'un tiers) La prescription permet d’évaluer a priori le bien d’expérience qu’est le livre. Donc les réseaux de lecteurs proposent la description des livres leur évaluation => tendant à réduire l'incertitude sur la qualité base de données bibliographqique le long d'une relation interpersonnelle sujet et auteur puis couverture, illustration autres sources de recommandation: critiques sur Internet (plus que libraire, bib, prix littéraire, critique dans les médias classiques) notamment, jeunes adultes: rapport plus éloigné BD et LItt générale: meilleure position au moins deux motivations: idées de lecture, découverte s'assurer à l'avance qualité ouvrage (réduction incertitude) les infos avec le plus de confiance: critiques puis notes moins coinfiance : liste de lecture, moteur de recommandation, publicité pour qu'un avis soit convaincant, il faut qu'il soit bien rédigé (d'où outils qui permettent de voter pour les meilleures critiques) et goût littéraire des personnes qui écrivent (préférences rendues visibles, proximité de goût sont organisée, avec affinité). Une étude sur le réseau social ANOBI?? aboutit à n autoregroupement en noeuds affinitaires dans des sphères de goût plutôt que brassage. Recours à recommandation: suivi des avis sur les sites à plus de 50% Le bouche à oreille électronique se développe. Nombre de livres découverts par le réseau inférieur à diversité livres lus - donc les réseaux restent une source complémentaire. Conclusion: On assiste à un basculement vers un nouveau modèle: d'une prescription d'une logique éditoriale à une logique d'agrégation par les internautes (accumulation - pas sélectivité a priori mais identification a posteriori). Ces deux logiques peuvent parfois cohabiter dans les sites.

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Mais la principale Caleur ajoutée: décentralisation de la critique et de la prescription. Article à paraître en novembre 2013 dans la revue Lecture (Belgique) Dans les bibliothèques: Prescription (position de surplomb et d'autorité) différent de recommandations (position horizontale) L'usage par le chercheur se réfère à la prescription sans cette différence précise. Effet longue traîne - plus épais sur des médias en ligne que sur médias hors ligne. entre nouveaux marchés et anciens marchés, la traîne est différente et le contenu culturel a une visibilité plus longue. Typiquement entre librairie réelle et en ligne. Etudes sont contrastées pour la réalité de cet effet. Sur les films, entre médias en ligne et hors ligne: Larocas: les deux extrêmes de la courbe sont favorisés - renforcement de la visibilité des block buster, et des films de niche. La catégorie intermédiaire ont une moindre visibilité. 2011: Réseaux, teste hypothèse dans la musique: conclusions équivalentes. Décentralisation de l'accès à la visibilité mais ne se traduit pas par une démocratisation de l'audience - les artistes els plus populaires hors ligne = en ligne. Etude à paraître: conclusions similaires sur les sites Amazon, fnac.com, facebook, application Google: pour le livre. A tester: comparer médias hors ligne et en ligne sur cette visibilité. souvent études externalisées avec des instituts qui collecte les données sur les sites - en travaillant sur des corpus réduits (500 ou 800 titres) - nombre de commentaires etc. (mais pas nombre de ventes).a Quelle comparaison entre champ lecture et champ tourisme - existe-t-il des similitudes ou différences? => Tourisme et cinéma ont en commun le fait d'être très présents sur le Web: ex d'Allocine, tripadvisor Dans le champ du tourisme, existent données "bidonnées"... est-ce la même chose sur le http://lite3.framapad.org/p/biennale_du_num%C3%A9rique_2013livre? => Bcp d'autopromotion sur les sites - qui se noie sur les gros sites (babelio); mais existence de modération de cette auto-promotion. A venir: question des attachés de presse et maisons d'édition sur ces notations. Pour les Best Sellers, la quantité des annotations est telle qu'on peut penser qu'elles sont authentiques (sinon bcp de comptes ou d'adresses mél) Pourquoi les critiques sont-elles le plus souvent élogieuses? la vraie critique serait ailleurs - sur des blogs et anonymé... => comparaison média en ligne / hors ligne pourra se porter sur cette question. souvent mode d'évaluation sur 5 fait une moyenne de ventre mou autour de 2,5 pas d'opposition entre réseaux et blogs (souvent les blogueurs sont sur ces réseaux et hyperliens existent).

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Editeurs et bibliothèques : compétences en convergence? Introduction G Charton preofessuer au CNAM : Le plus intéressant c'est de construire ensemble dans cet environnement numérique en élaboration. Rôle des éditeurs et des bibliothécaires sont en mouvement : redéfinition, les bib éditorialisent, par exemple les fonds anciens, mouvement de l'Open access : la recherche est au coeur du dispositif de diffusion de la recherhce, on refonde la fonction éditoriale autour des presses universitaires sur un modèle US. Les éditeurs en créant des bouquets sont dans la prescription de lecture. 3 temps d'échange : - Qu'est-ce qui change dans votre rôle d'intermédiaire dans la chaîne du contenu, avec l'arrivée du numérique: Carole Letrouit (SCD Paris 8 http://www.bu.univ-paris8.fr/)/ ADBU. François Gèze (ED. La découverte http://www.editionsladecouverte.fr/). Monique Joly (Doc Insa- Couperin) http://scd.docinsa.insa-lyon.fr/). Les grandes missions des BU se déplacent: facilitation d'accès aux documents (réaffirmer la place des usagers, observer leurs comportements) => services et outils structuration de l"information (dont open data) constitution des collections passe au deuxième plan (car offre pléthorique et puisque bouquet) - travail de sélection diffère Rôle des bibliothécaires dans la structuration de l'information ne change pas, reste central. Editeurs Rien ne change ou presque Le coeur de métier est de publier, de rendre facilement lisible. Changement : passage au numérique, epub et XML EN revanche, le changement est sur la vente: avant libraires chargés de la vente. Aujourd'hui, est apparue la nécessité d'agrégateur (pour les sciences humaines): CAIRN, avec des services - savoir faire non acquis par les éditeurs eux-mêmes. Donc le coeur de métier n'a pas changé: d'abord sélection auteurs et textes, puis mise en forme pour accessibilité. Donc en termes d'offres, rien ne change? exemple des thèses? publiée directement, mais très différent d'un livre publié par éditeur. Quelques changements mineurs cependant qui ouvrent des perspectives: appareil méthodologiques et documentaires en ligne complémentairement à la publication du livre (site compagnon, souvent gratuit) développement des revues: elles peuvent retrouver un équilibre économique (notamment grâce à CAIRN). 9 revues publiées. Monique Joly :

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- la bibliothèque vue dans son institution : bibliothèque éditrice de ressource snumériques institutionnelles (thèses, ressources pédagogiques, diffusion des publications scientifiques - notamment archivage des publications de recherche. => change relation avec les auteurs - gestion des questions de propriété intellectuelle => se fait alors connaître pour ses autres activités coeurs de métier (nécessite de nouvelles compétences). bibliothèques dans les réseaux: COUPERIN - 230 établissements - fédérant ensemble des établissements supérieurs et de recherche avec la BnF. Négociation de conditions d'accès à des ressource snumériques. 70 négociateurs, 200 négociations. Pour l'instant, négociation de documentation courante, plutôt sous forme de licence d'accès à des ressources. Mais remet en cause mission de constitution de collections IDEX : Istex http://www.istex.fr/ abes, CNRS, Lorraine: licences de documentation pérenne - sur des corpus rétrospectifs => reprise du rôle de constitution dans le monde numérique pour donner accès de manière pérenne au public le plus large possible. (ex dispositif licence nationale: en lecture publique, conséquence d'ouverture de certains accès). Istex (60 millions d'euros sur 3 ans) - projet de licence nationale en vue d'accessibilité pour tous. plus orienté chercheur qu'enseignants? oui, préférentiellement pour la recherche. Cause: offre numérique pour les étudiants peu développée. Il pourrait naître la même démarche pour les étudiants?. Peut-on dire que les bibliothèques publient? Carole Letrouit pense qu'elles mettent en ligne. Avec le développement de la compétence juridique sur les droits d'auteurs. Pas d'intervention du contenu (valeur scientifique du document ou manière dont il est écrit). Ex: mise en ligne actes de colloque et non réellement "publication". Mise en ligne de PDF sans éditorialisation. Lien avec les presses universitaires : on ne remplace pas les PU qui gardent pleinement leur rôle : peut créer des tensions. Quelques bibliothèques font donc pourtant un vrai travail de publication: les presses universitaires notamment. Des travails en commun peuvent exister (ex: Paris 8 et presses universitaires de Vincennes) Gèze: - corrobore la différence entre publication/édition et mise en ligne. - différence entre ressources pour chercheurs et enseignement. Peu d'offres existantes. Pourquoi? on sait faire des livres pédagogiques (manuels) mais quand ressource numérique, la seule mise en ligne ne suffit pas (Cf ZoneCours à Montréal). Il faut que les BU soient au centre de la conception avec les enseignants et les éditeurs. => ne fonctionne pas. 2004: ressources numériques pour premier cycle: étude par les éditeurs. Non mature, sauf pour les travaux dirigés (dossiers de TD). Si on proposait des modules techniques pour rationaliser ces documents, les rendre accessibles sur les ENT... projet des éditeurs prêt, mais demande de financement au Ministère refusé.

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proposition de partenariats avec les universités renouvelé. Après étude sur usage des ressources numériques dans le premier cycle par observatoire du numérique. Sur 11 établissements supérieurs en France. Disparate. Non exploitable. Peu d'offre car demande n'existe pas. Problème des rapports entre enseignants et bibliothécaires : mise en synergie n'existe pas dans les universités. Pratiques très disparates. Raison cachée ; les enseignants veulent se réapproprier la fonction éditoriale cf MOOCS, les ENT et les campus numériques : les institutions publiques souhaitent se réapprorier cela (G Chartron). C Letrouit : Pb de la pédagogie française : modèle pédagogique à Montréal : pédagogie inversée qui n'est pas d'usage en france, lien entre cours et documentation inversé. Il s'agit de refaire le lien entre un cours et la documentation qui va avec. Il faut des projets d'établissements pour faire bouger la pédagogie, ce n'est pas un problème d'argent. (M Joly). Il peut y avoir des problèmes techniques : lorsque l'on veut donner accès aux ressources numériques, les recommandations de Couperin ne sont pas suivies, les éditeurs numériques ne suivent pas ces recommandations : problèmes techniques en jeu. comment concevoir des offres convenables à des tarifs convenables hormis COUPERIN? le contexte de contrainte budgétaire n'est pas favorable à ce type de partenariat entre bibliothèques et éditeurs. G. Chartron: projet politique focalisé sur les plate-formes publiques (et non projets communs entre public et éditeurs privés). Or l'essentiel est qu'il y ait des services de qualité, pérenne qui ne soit pas du bricolage. Gèze: crainte des MOOCs qui n'en sont pas (rien à voir avec ceux des universités américaines) voir le site FUN France Université Numérique http://www.france-universite-numerique.fr/. Sans doute les BU n'ont pas été associées, pas plus que les éditeurs. ADBU (Letrouit): a pris position sur les MOOCs pour éviter l'effet produits d'appel. Doit se développer la dimention de la formation des usagers. Car l'offre de documentation numérique est pléthorique: aider les usagers à s'y repérer et à les former - cela vaut aussi pour les enseignants (vision ancienne ou non actualisée). Par des formations en présentiel, préférentiellement inséré à un cours. Décrochage très préoccupant de l'usage des ressources pédagogiques pour le niveau L (F Gèze). Les libraires confirment cette tendance, certains ferment leur rayon universitaire. Question de formation des étudiants: il faut les former à cet usage. En 2020 quel est votre souhait :

• F Gèze : les SCD occupent enfin un rôle central dans leur établissement avec des nouvelles missions en lien avec les enseignants et les éditeurs. Il faut que cela bouge au niveau de la CPU. Il faut sauver les éditions de qualité. Prise de conscience nécessaire : les bibliothécaires ont un rôle central.

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• M Joly : Double formation pour les bibliothécaires : scientifique et biblithéconomique pour pouvoir discuter avec les chercheurs et faire de la mediation.

• C Letrouit : Repenser les collaborations dans l'économie de la connaissance globalement, il y a de nombeux partenaires, remettre en jeu les modèles économiques et de diffusion.

C. Pérales : on est des médiateurs de contenu (les bibliothécaires), l'éditeur est un créateur de contenu. Dans l'économie de l'attention les bibliothèques ne sont pas encore menacées, moins en tout cas que les éditeurs qui sont plus menacés. "Pédagogie inversée est une pédaggie à l'endroit". Il faut travailler ensemble sur des manuels en ligne avec les éditeurs, ce qui est très différent des MOOCS, et de la mise en ligne des cours. B Epron : Les ressources des BU ont-elles une place dans les MOOCS? Problème d'accès aux ressources de la bibliothèque. Pour les BU la dimension recherche est prépondérante. Préoccupation commune : accessibilité des contenus produit par les éditeurs, achetés par les bibliothèques. G Chartron : on met de l'argent dans les tuyaux mais pas dans les contenus, on ne veut plus payer pour les contenus.

Atelier Open Data

Grégoire Mochulpich et Thibault Mahé Une donnée ouverte, c'est à dire? ->accessible, réutilisable, à jour, interopérable, ... Groupe de travail : Open Governement Data a défini les critères d'une donnée ouverte : sous toutes les formes, brute/primaire, livreé aussitôt que possible, accessible, doit pouvoir etre traitée par des ordinateurs, ne doit pas avoir un accès discriminant, pas d'extension proriétaire, pas de licence contraignante L'open data, dans quel but? Gouvernance : - transparence de l'administration - éclairage du débat public Economique : levier de croissance Moteur pour l'innovation Citoyen : Nouveaux services et enrichissement des anciens. Comment passe-t-on des données brutes à la communication? Comment les utiliser?

• - Consultation : ex: data.gouv.fr

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• - Médiation : datajournalisme. En croisant des données, on peut effectuer des stats.

• - Application : nosdeputes.fr pour visualiser toutes les informations sur un député, ses amendements, ses décisions, sa présence sur internet..

• - Réutilisation spécialisée : utilisée comme données complémentaires par les entreprises

Exemples d'utilisation :

• datapublica collecte des données business

• Enigma.io : annuaire de données publiques et privées qu'on peut utiliser via une api,

• Dataveyes

• quelquartier.com : donne des informations croisées sur les quartiers

• Chromaroma : jeu de data dans les transports en commun londoniens basé sur les data de la Oyster Card de Londres.

• Europeana : un portail de recherche a signé un accord qui incite ses partenaires à ouvrir leur métadonnées sous licence CC0

Penser qu'on peut aussi ouvrir des données de fonctionnement et pas que de contenu.