Journal a Saint-Ouen n°14

du jeudi 22 juillet au mercredi 18 août 2010

N°14

L’Estivale en mode haut débit !Saint-Ouen l’estivale accueille toujours les familles et les vacanciers au parc Abel-Mézières.Des milliers d’Audoniens ont déjà profité des piscines ouvertes jusqu’au 31 juillet. Alentour, les animations,les ateliers ludiques, les espaces de détente restent accessibles jusqu’à la mi-août. Seule la météo pourrait perturber celles et ceux qui ont fait de la plage, des transats et des tonnelles leur lieu privilégié de rassemblement. > p.2

restauration collective

Un syndicat

intercommunalLe 29 juin, les maires de Saint-Ouen,Villepinte et Gennevilliers ont signél’acte de naissance du Syndicat pour la restauration collective, le Syrec.En 2012, il assurera les repas collectifs– cantines scolaires et communales,foyers logements, etc. – des troiscommunes.

> p.5

détente

Des livres et des jeux

Au bord de la plage ou d’un torrent de montagne, sous un parasol ou dans son fauteuil, voici enfin venule moment de s’évader ! Le journal de Saint-Ouen a sélectionné quelquesromans et BD ainsi que des jeux pourvous aider à profiter de vos vacancesbien méritées.

> pp.4 et 15

audiovisuel

Le rêve jeuneDe multiples ressourcesaudiovisuelles sont à dispositiondes jeunes qui, à Saint-Ouen, seprojettent dans les métiers del’image. La preuve par Pizza 30,un court-métrage écrit et réalisépar une association de jeunesAudoniens.

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En cette chaude matinée de juillet, rien de tel qu’une petite ini-tiation au canoë. Dans la grande piscine de Saint-Ouen l’esti-vale, une dizaine d’enfants du centre de loisirs Anatole-Francemultiplient les coups de pagaie. Certains, en dépit de nombreuxefforts, ne parviennent pas à quitter le bord du bassin. D’autresprennent un malin plaisir à faire se heurter leurs embarcations.«Pour eux, c’est une grande première, témoigne Marine, une dessurveillantes. Ils ont entre 6 et 7 ans et découvrent les joies du canoë.Ils sont d’ailleurs très attentifs aux recommandations qu’on leur fait.»Mais le temps presse. Dans quelques instants, la piscine va êtreprise d’assaut par un flot de visiteurs qui, depuis le début desfestivités, viennent se baigner à une cadence soutenue.Autre lieu, autre ambiance. Sous une des tonnelles répartiesdans le parc Abel-Mézières, une nuée d’enfants gravitent autourdes deux télescopes mis à leur disposition par les animateurs del’Atlas, le centre de culture scientifique audonien. Chacun sepresse pour apercevoir dans l’appareil optique les éruptionssolaires. Les plus impatients peuvent, en avant-goût, se munirde lunettes en carton qui leur permettent de contempler la cou-ronne du soleil. «Nous sommes aussi venus avec du matériel péda-gogique, précise Sébastien, de l’Atlas. Nous expliquons aux genscomment fonctionnent notamment un cadran solaire ou ce petit véhi-cule doté d’un ventilateur qui fait appel à la seule énergie solaire.»

Peinture sur parasolsSur une petite parcelle de pelouse sise en face du Château, de grandsparasols aux couleurs chatoyantes jonchent le sol. A proximité,pinceaux et tubes de peinture parsèment le gazon. Nous som-mes à l’atelier «peinture sur parasols» dispensé par Anne-Marieet Loïc, deux enseignants de l’école municipale des beaux-arts,en direction des enfants du centre de loisirs Jules-Vallès. Les fres-ques ornant ces grandes toiles, choisies par les petites têtes blon-des et brunes, renvoient invariablement aux vacances, à la plage,à la mer. «L’idée du parasol est en totale adéquation avec l’estivale, confieLoïc. C’est un objet volumineux et ludique. De plus, les enfants appré-cient particulièrement que leur travail soit exposé dans l’espace public, ça les valorise.»Quand, à 10 heures du matin, le parc sonne encore bien creux, les animations se mettent dou-cement en place et les « estivaliers » arrivent au compte-gouttes. Dans cette quiétude ambiante,les regards se portent inévitablement sur le cours de gym douce auquel assistent une quinzainede participants, tous âges confondus. Face à la jeune prof en débardeur, les élèves accomplissentsans sourciller les exercices – debout avec les haltères puis au sol avec une longue et éprouvantesérie d’abdos. Nul doute qu’en fin de séance, après avoir transpiré à grosses gouttes, chacun irapiquer une tête dans la piscine… •

Grégoire Remund

Photos : Pascal Raynaud

2du jeudi 22 juillet au mercredi 18 août 2010

Saint-Ouenl’estivale

Depuis la mi-juin, le parc Abel-Mézières est le théâtre d’activitésen tous genres. Ateliers peinture,tournois de foot, cours d’initiationà la danse orientale ou encorepromenades fluviales sont autant de distractions qui ont su attirerles parents comme les enfants.

demandez le programme !

_Vendredi 23 juillet

10 h 30 : « une histoire »

avec la bibliothèque

Glarner.

Après-midi : initiation

à la danse avec

Paris quartier d’été.

18 h : apéro suivi

d’un spectacle de magie.

_Samedi 24 juillet

14 h : atelier de jeux

avec l’association

Under Construction.

_Mardi 27 juillet

Après-midi : parcours

et courses en push-cars.

_Mercredi 28 juillet

15 h : atelier danse orientale.

16 h et 19 h : démonstration

de danse avec Paris

quartier d’été.

_Jeudi 29 juillet

10 h 30 : atelier

médiathèque Persépolis.

11 h : atelier cuisine

en plein air.

14 h : atelier danse

africaine.

Après-midi : sports et arts

– défi des familles –

mini-tournois – ateliers

découverte.

21 h 30 : cinéma en plein air.

_Samedi 31 juillet

Fin de la plage

et démontage des bassins.

_Jeudi 5 août

14 h : animations autour

du miel dispensées

par le Rucher audonien

pédagogique.

Après-midi : atelier

de portraits d’Audoniens

sur le thème « petits nez

et gros yeux ».

_Jeudi 12 août

9 h 30 : atelier biodiversité.

14 h : atelier danse africaine.

Pour tous les goûts

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Fête nationale

Oh la belle bleue !Comme le veut la tradition, c’est le 13 juillet au soir que le feu d’artifice a été tiré pour

célébrer la fête nationale du 14 Juillet. Pour l’occasion, plusieurs centaines de personnes se

sont massées au parc Abel-Mézières pour assister au spectacle pyrotechnique intitulé « La

planète bleue », dont le thème était la biodiversité. Les festivités, qui avaient débuté vers

21 heures, se sont poursuivies par un bal au cours duquel se sont déhanchés petits et

grands plusieurs heures durant.

Photos : Anna Rouker

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7 août

::28 juillet::::::::::Miniatures au parc Abel-MézièresLe festival Paris quartier d’été s’invite à Saint-Ouen l’estivale ! Le mercredi 28 juillet de16 heures à 19 heures, le parc Abel-Mézièresaccueille un spectacle de la compagniePernette, Les Miniatures. Soit quatre piècesdansées de quatre à vingt minutes déclinéesdu duo à la pièce de groupe, en passant parun programme articulant séquences dan-sées et textes lus. Pour un ensemble sensi-ble et décalé qui ravira petits et grands.

DR

Au bord de la plage ou d’un torrent de montagne, sous un parasol ou dans son fauteuil, on s’évadefacilement en compagnie d’un livre. Aussi, Le journal de Saint-Ouen a-t-il sélectionné quelques ouvrages pour vous permettre de profiter de ce repos mérité.

Romans_Alain Borer, Le ciel et la Carte. Carnet de voyage dans les mers du Sud à

bord de La Boudeuse, Seuil, 414 p., 21€

Arriver à Tahiti par la mer, oui, mais dans le fondde cale d'un trois-mâts goélette ? Dans ce récit oùla découverte se mêle à l’imaginaire, Alain Borernous emmène voguer sur un océan qui n’a de paci-fique que le nom. Invitation au voyage autant qu’àdescendre du bateau le plus vite possible, Le Ciel etla Carte est aussi une farce comico-tragique quiréserve de nombreuses surprises et délivre au pas-sage une analyse percutante sur les essais nucléai-res, ou sur l'invention par Bougainville du «paradis»moderne. Déconcertant et jubilatoire, Borer s’ins-crit dans le sillage des plus grands explorateurs,peintres et poètes.

_Claire Vassé, Lili Terrier, 7 rue de la Lune, Albin Michel, 295 p., 19€

Lili a 34 ans. Au grand dam de sa mère, elle vitseule, se nourrit de Danette au chocolat et ne croitdéjà plus au prince charmant. Mais Lili est surtoutune rêveuse. Son hobby, c’est de visiter des appar-tements, peu importe leur prix. Entre cette manieet sa solide amitié pour Julien, sa vie aurait pucontinuer longtemps au même rythme. C’étaitsans compter sur sa rencontre avec JoséphineFoncier, agent immobilier très spécial, et un demi-frère tombé du ciel... Une comédie sensible danslaquelle Claire Vassé insuffle sa poésie et sonhumour mordant dans le quotidien ordinaire de per-sonnages doucement paumés et attachants.

BD_Gilles Tévessin et Thomas Gabison, Nord, nord est, Actes Sud BD,96 p., 19€

François décide un matin d'emmener sa grand-mère, Marilou, faire une virée à Paname. Dans unbistrot près de la gare du Nord, ils rencontrentGilbert et ses potes qui fêtent la régularisationd’Azzedine. De rencontre fortuite en rencontre for-tuite, la balade se terminera au pied de la TourEiffel, dans l’attente de son illumination... Avecbeaucoup d'émotion, Thomas Gabison nous parledes choses minuscules de la vie tandis que le des-sin original de Gilles Tévessin, par petites touches,avec des couleurs et un sens du mouvement éton-nants, transforme l'image en photo et l'histoire enfilm. Une balade entre la campagne et la capitale, en passant par la ban-lieue, par Jules Renard ou Alain Cavalier : que du bonheur !

_Yves Pinguilly et Corvaisier, Frissons de foot

à Bangui, Rue du monde, 115 p., 10,50€

Zangba, est un orphelin de 15 ans qui habiteBangui. Il ne va pas à l'école et, comme beau-coup de ses amis, il joue au foot. Son talent sur-passe largement celui de ses coéquipiers, il adéjà été repéré par le public et par les experts. Maiscela déplaît fortement à un riche homme d'affai-res de la capitale, prêt à tous les mauvais coupspour obtenir la sélection de son fils…

Jeunesse_Alain Serres, illustrations

Zaü, Mandela l'africain

multicolore, Rue du monde,68 p., 17€ - à partir de 9 ans

Il y a vingt ans, Nelson Mandelaretrouvait la liberté. Depuisles moutons et les palmiersdu village de son enfancejusqu’à son élection à la pré-sidence de l'Afrique du Sud en1994, Alain Serres retrace leparcours d’un humaniste horsdu commun, devenu un sym-bole universel de paix et deliberté. Au cœur du livre, 27dessins en noir et blanc pourévoquer les 27 années passéesdans la prison de Robben Island.Puis la couleur revient pourfêter la libération, à 71 ans, duplus ancien prisonnier politi-que du monde. Un album auxcouleurs de l’espoir.

Détente

L’Atlas organise le samedi 7 août sa tradition-nelle Nuit des étoiles. Pour la 20e édition, lecentre de culture scientifique audonienchange ses habitudes : l’événement se dérou-lera entièrement au parc du Sausset à Villepinte,partenaire de la manifestation. Après undépart en car à 18 h 30 de l’Atlas, les partici-pants assisteront à des ateliers d’astronomie

sur le cycle de la Lune, l’utilisation d’unecarte du ciel, les planètes, etc. Puis pausepique-nique – à apporter – à 20 h 30, avantun spectacle en plein air. En cours de création,ce dernier remontera le temps jusqu’au bigbang, en mêlant sciences, légendes et contes– le tout en musique.A 22 heures environ, place à l’observation

du ciel au télescope. Serontsurtout scrutées trois planè-tes actuellement visibles àl’œil nu : Saturne, Mars et…Venus, bien entendu !En cas de pluie, la soirée estmaintenue, mais modifiée :elle se tiendra alors à l’Atlas,à partir de 20 h 30. •en savoir plus

Gratuit, sur inscription.

Renseignements

et réservation :

Atlas, 7 rue de l'Union

Tél. : 01 49 18 10 40

20e Nuit des étoilesseniors

5 août Journée au TouquetParticipation : 30 €.

Lieux et horaires de rendez-

vous : mairie : 6 h 05 ; Place

d'Armes:6h10;Bauer:6h15;

Debain:6h20;Rosiers:6h25;

Garibaldi:6h30;Monmouseau:

6h35.

26 août Une journée à TrouvilleParticipation : 31,50 € avec

petit train, 26 € sans.

Lieux et horaires de rendez-

vous : mairie : 6 h 05 ; Place

d'Armes:6h10;Bauer:6h15;

Debain:6h20;Rosiers:6h25;

Garibaldi:6h30;Monmouseau:

6h35.

en savoir plus

Point accueil retraités

Espace Valérie-Geoffroy

41 rue Albert-Dhalenne

Tél. : 01 49 45 77 01

Sélection : Céline Leclère

A chacun son livre

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Restauration collective

Onze mille cinq cents. C’est le nombre de repas que la cuisinecentrale intercommunale du Syrec sera en mesure de produiredès 2012. Ils seront dispatchés – selon le principe de la liaisonréfrigérée – entre les cantines et autres selfs des trois villes, àdestination des établissements scolaires, des centres de loisirs,des personnes âgées hébergées en foyers logements, des agentscommunaux, etc.Pour orchestrer ce rapprochement amorcé dès 2006, les com-munes ont choisi de se regrouper en syndicat. Chacune en aadopté les statuts en conseil municipal et désigné ses propres repré-sentants au sein du comité syndical. Pour Saint-Ouen, les conseil-lères municipales Gnamé Bagayoko et Elisabeth Auerbacherofficieront en tant que déléguées titulaires*. Nicole Amédro,adjointe au maire notamment en charge de l’enseignement etde l’enfance, a été élue présidente du comité syndical au coursde la réunion du 29 juin qui s’est tenue à Gennevilliers.

« Intercommunalité de projet »«La fabrication [des repas, ndlr] par groupe scolaire ne pouvait per-durer. Et nous n’avions pas envie d’aller vers le privé», a rappeléJacqueline Rouillon, qui a évoqué la «nécessaire évolution de ceservice public» et «l’importance d’une telle installation, notammentpour les milliers d’élèves qui se succèdent dans les cantines, et le person-nel communal qui y travaille». L’occasion pour l’édile de se félici-ter de l’exemplarité de «cette intercommunalité de projet».La construction de la cuisine centrale se fera à Gennevilliers (etnon à Villepinte comme indiqué par erreur dans notre précédenteédition), sur «un terrain qui sera proche de la Seine-Saint-Denis», aassuré Jacques Bourgoin, maire de la commune des Hauts-de-Seine.Sa mise en service est prévue dans le courant de l’année 2012.D’ici là, les cantines audoniennes feront l’objet de quelques amé-nagements en cuisine. Les premiers travaux devraient débuterau cours de cet été et s’échelonneront jusqu’au premier semes-tre 2012. •

G.B.

Photos : Jérôme Panconi

* Les délégués suppléants sont Brigitte Marigault, Dominique Garcia-Durocher

et Gilbert Haustant.

L’efficacité au menu

La durée d’occupation des loge-ments sociaux par un mêmeménage ne cesse d’augmenter.Une réalité qui couvre l’ensem-ble du territoire. Mais à Saint-Ouen, le taux de rotation estparticulièrement faible : 4,5 %contre 9 % au niveau national.Aussi la mairie a-t-elle décidé, le28 juin lors du conseil munici-pal, de mettre en place une «bourseà l’échange» de logements sociaux.«Cela doit permettre une plus grandefluidité dans le parcours résidentiel,souligne François Giunta, adjointau maire en charge du logement.Concrètement, les locataires échangentleur logement pour un autre plus

grand, plus petit, dans un autre quar-tier ou moins cher, etc. ».Cette bourse à l’échange s’appuiesur un partenariat entre la Ville,la Semiso et Saint-Ouen Habitat.Ces deux dernières structuresconcentrent 70 % des logementssociaux audoniens. Aujourd’hui,560 personnes, locataires de Saint-Ouen Habitat ou de la Semiso,souhaiteraient changer de loge-ment. « Cette démarche facilite lerelogement et permet de s’affran-chir de la rigidité des contingences »,précise François Giunta. Car enmatière de logement social, lescontingents d’attribution se répar-tissent entre la commune (25 %),

la préfecture (30 %), le Droit aulogement oppposable (25 %) –attribués en commission dépar-tementale de médiation – et lesfonctionnaires (5 %). Le reste vaà la Région, à la Caisse d’alloca-tions familiales (CAF) ainsi qu’àd’autres organismes. « Là encore,un débat doit être engagé avec lapréfecture. Car le contingent préfec-toral devrait aussi aller auxAudoniens en difficulté », estime-t-il. •

G.B.

Le 29 juin, les édiles de Saint-Ouen, Gennevilliers etVillepinte ont entériné la création du Syrec. Au centre, de

gauche à droite : Nelly Rolland-Iriberry (maire deVillepinte), Jacques Bourgoin (maire de Gennevilliers),

Jacqueline Rouillon et Elisabeth Auerbacher, déléguéeaudonienne au Syrec. Comme, à droite, Gnamé Bagayoko

ainsi que Nicole Amédro, présidente du syndicat.

Habitat

Echange logement social contre logement social

Saint-Ouen, Gennevilliers et Villepinte forment désormais le Syndicat pour la restauration collective(Syrec). Le 29 juin, les trois communes ont installé les huit délégués qui y siégeront.

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Violences conjugales

«La violence conjugale est la première cause d’ho-micides. Et pourtant, ces situations sont trop souventbanalisées, voire cachées», martèle Sophie Jacquot-Gautun, adjointe au maire en charge des droitsde la femme et de la petite enfance. Déclaréegrande cause nationale 2010, la violence conju-gale est revenue sur le «devant de la scène»,en juin, avec le vote d’une loi au Parlement.Parmi les dispositions adoptées : une ordon-nance de protection pour les victimes, la créa-tion du délit de violence psychologique, ouencore le port du bracelet électronique pour lesconjoints violents.En France, une femme meurt tous les deuxjours et demi sous les coups de son compa-gnon ou de son ex-compagnon. A Saint-Ouen,«environ 300 femmes, victimes de violences conju-gales, se présenteraient chaque année dans les diversservices municipaux, explique l’élue. Il arriveque leur situation soit découverte au détour d’uneconversation, lors d’une démarche administrative».Outre les associations, la ville compte plu-sieurs «outils» pour venir en aide à ces fem-mes. Ainsi, le Centre d’information du droitdes femmes et de la famille (CIDFF), installé àla maison de quartier du Landy en 2007, tientune permanence juridique le mardi matin. Al’année, la juriste reçoit pas moins de 130 visi-tes et suit en moyenne 70 dossiers.

Groupe de travail interservicesLa circonscription sociale, le planning familialou encore les centres de protection maternelleet infantile (PMI) sont également des relaisincontournables dans lesquels de nombreuses

victimes se rendent. «Nous travaillons en réseauen nous appuyant sur ce maillage local, souligneBérangère N’Zamba, en charge de la missiondroit des femmes – un service municipal crééen 2003. Ponctuellement, nous recevons des victi-mes que nous dirigeons vers les services (logement,prévention et sécurité, etc.). Un groupe de travailinterservices se réunit également plusieurs fois paran.» En juin, une dizaine d’agents municipauxont suivi une formation pour comprendre etdécrypter des situations de violence, appren-dre à orienter les victimes, etc. Actuellement,la Ville réserve deux ou trois chambres aux fem-mes ayant subi des violences dans le cadre de l’hé-bergement d’urgence. «En moyenne, elles y restentquinze jours, note la chargée de mission. Un lapsde temps durant lequel nous tentons de trouver deschambres en foyer. Mais c’est assez difficile tant lesplaces sont comptées en Seine-Saint-Denis.»•

Géraldine Bouton

en savoir plus

_Permanence juridique du CIDFF les mardis

matin de 9 heures à 12 heures à la maison

de quartier du Landy, 37/39 rue du Landy,

Tél. : 01 49 45 77 73.

_Circonscription sociale municipale,

Tél. : 01 49 21 10 65.

_Centre de planification et d’éducation familiale

de Saint-Ouen, Tél. : 01 49 45 69 63.

_Antenne municipale d’accès au droit et d’aide

aux victimes en partenariat avec l’association

SOS femme, Tél. : 01 49 18 98 04.

Pour tout renseignement, contactez la mission

droit des femmes au centre administatif.

::finances-publication légale::::::::::::::::::::Ratios financiers

::commémoration::::::::En mémoire de la rafle du Vel’ d’hiv’

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La Journée nationale à la mémoire des victimes des crimesracistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux« Justes » de France, en souvenir de la rafle du Vel’ d’Hiv’ s’estdéroulée le 16 juillet en fin de journée devant le collège Jean-Jaurès. La cérémonie a eu lieu en présence notamment dePaul Planque, premier adjoint au maire, de Paul Macédo etFrançois Giunta, adjoints au maire, de Pierre Krief, représen-tant de l’association Mémorial, et de Daniel Amzallag, vice-président de l’Association communautaire israélite deSaint-Ouen. Chacun s’est exprimé sur cette tragédie survenueles 16 et 17 juillet 1942. Plus de 13 000 juifs avaient alors étéarrêtés dans Paris et sa banlieue avant d’être déportés.

A la suite de l’adoption du compte administratif 2009 en séance du conseil municipal le 28 juin dernier,la Ville publie, conformément à la législation, ses 11 ratios financiers.

Informations financières - ratios Valeurs (en euros)

Moyennesnationalesde la strate

1 Dépenses réelles de fonctionnement/population 2474,54 1573

2 Produit des impositions directes/population 1472,09 789

3 Recettes réelles de fonctionnement/population 2740,65 1721

4 Dépenses d'équipement brut/population 606,17 437

5 Encours de dette/population 2529,12 1196

6 Dotation globale de fonctionnement/population 617,28 514

7 Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonctionnement 58,42 % 51,94 %

8 Coefficient de mobilisation du potentiel fiscal 101,10 % 89,80 %

9 Dépenses de fonctionnement et remboursement de la dette en capital/recettes réelles de fonctionnement

94,40 % 100,34 %

10 Dépenses d'équipement brut/recettes réelles de fonctionnement 22,12 % 25,40 %

11 Encours de dette/recettes réelles de fonctionnement 92,28 % 69,50 %

A l’automne, la municipalité diffusera un « document ressource » à destination

du public. Cette brochure recensera les associations et l’ensemble des lieux et

services à Saint-Ouen, et plus généralement en Seine-Saint-Denis, qui viennent

en aide aux victimes. Elle sera disponible dans la plupart des sites accueillant

du public (mairie, médiathèque, centres de santé…).

Un guide à venir

Un réseau dense pour soutenir les victimes

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7

Otages en Afghanistan


Congrès de la GFEN

Réflexions autour de l’échec scolaireSaint-Ouen, plus précisément l’école élémentaire Bachelet et

l’Espace 1789, a été, du 6 au 9 juillet, le théâtre du congrès natio-

nal du Groupe français d’éducation nouvelle (GFEN). Un mouve-

ment adoubé par l’Education nationale et organisateur notamment

d’une conférence-débat en partenariat avec la municipalité, le

8 juin salle Barbara, sur l’aide aux devoirs. « Nous avons profité de

ces quatre jours de débats et de rencontres pour réaffirmer la

théorie défendue par notre groupe de réflexion selon laquelle tous

les enfants sans exception sont en mesure de réussir à l’école »,

explique Christine Passerieux, conseillère pédagogique et res-

ponsable du GFEN, par ailleurs chantre du credo « Pas de fata-

lité à l’exclusion». «Tous les enfants et tous les jeunes sont capables

de réussir à condition qu’on leur en donne les moyens, renchérit

Nicole Amédro, adjointe au maire à l’enseignement. A l’opposé

des orientations actuelles du gouvernement, ce n’est pas l’école de

l’égalité des chances qu’il faut organiser, mais celle de l’égalité des

droits et de la réussite pour tous. »

G. R.

Le 17 juillet, Stéphane Taponier a eu 48 ans. Le 17 juillet, cela faisait aussi200 jours que le journaliste à France Télévisions, qui vit à Saint-Ouen,Hervé Ghesquière et leurs trois accompagnateurs avaient été enlevés dansla plaine de Kapisa, en Afghanistan, par un groupe de talibans. Une déten-tion désormais plus longue que celles de Georges Malbrunot et ChristianChesnot. Plus longue aussi que celle de Florence Aubenas.« Pour la liberté de l’information, nous devons nous battre chaque jour afin que toutsoit fait pour libérer les deux reporters français et leurs trois accompagnateurs »,ont récemment cosigné dans le journal Le Monde Florence Aubenas et lesmembres du comité de soutien aux deux journalistes – comité auquel laVille s’est associée il y a plusieurs mois. Cette bataille à laquelle font réfé-rence les proches de Stéphane et d’Hervé s’articule autour de plusieursactions qui ont été et qui seront menées durant tout l’été partout en France.Le 16 juillet, un portrait des deux reporters a ainsi été installé au sommetdu Mont Blanc ; le 17 juillet, le comité de soutien a remis à l’Elysée la péti-tion signée par 12 000 personnes – dont 1 200 Audoniens ; du 16 au 18 juil-let, lors du festival des Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère), divers artistesont été mobilisés; le 27 juillet, sur la Solitaire du Figaro, Laurent Gouezigoux,un skipper, s’engagera avec une voile à l’effigie de Stéphane et d’Hervé,etc. La lutte continue. •

Grégoire Remund

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Triste anniversaire

Ne les oublions pasCela fait 205 jours (le 22 juillet) que l’Audonien StéphaneTaponier et son collègue Hervé Ghesquière, journalistes à France 3, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghanssont retenus en otage en Afghanistan. Leur comité desoutien, appuyé par la municipalité, continue de mobiliserl’opinion afin qu’ils soient libérés rapidement. Soutiens surwww.ville-saintouen.fr – www.liberezles.net –www.soutienherveetstephane.org

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Dimanche 4 juillet, la culture hip-hop s’est affichée place

Payret avec la 5e édition de The Last Sunday, le tournoi de

«basket streetball» organisé par l’association Nadbeez.Entre

concours de «dunks» et de «shoots» à 3 points, les ama-

teurs – nombreux – ont assisté à des démos de Double Duch,

à une performance graff en direct ou au show live «Graffity».

L’animation au micro était assurée par les membres de

Nadbeez,tandis que plusieurs Dj’s faisaient chauffer les pla-

tines.Et après l’effort,le réconfort :une buvette permettait aux

participants de se rafraîchir – le soleil était au rendez-vous

– et de se restaurer grâce au barbecue concocté pour l’oc-

casion.Au final,un dimanche de «good vibes».«Dunk» alors!

Pierre Desirat

en savoir plus

www.myspace.com/_thelastsunday_

Vidéo disponible sur www.dailymotion.com/video/xe08bl_the-

last-sunday-2010-realisation-m_creation

Secours populaire

Pour les oubliés des vacances Un enfant sur trois ne part pas en vacances.

Le Secours Populaire de Saint-Ouen s’asso-

cie donc à la Journée des Oubliés des Vacances

le 19 août.Grâce à la participation des centres

de loisirs de Saint-Ouen et des maisons de

quartiers,les enfants de 6 à 12 ans qui le sou-

haitent sont invités à passer une journée de fête

à Paris.Le matin, les enfants franciliens visi-

teront le Stade de France et participeront à

des initiations sportives:foot,rugby,basket,hand,

démonstration de BMX.L’après-midi,tous les

enfants de France se retrouveront, pour un

pique-nique géant au pied de la Tour Eiffel.

Toute l’après-midi sera ponctuée de specta-

cles de rues et d’animations diverses. Une

journée inoubliable en perspective!

Si vous souhaitez faire profiter vos enfants de

cette opération exceptionnelle,inscrivez-vous

directement par mail à [email protected]

ou en contactant le 01 40 12 91 48.

Le 12 mai en mairie, lors d’une conférence de presse pour soutenir lesdeux journalistes, Jacqueline Rouillon en compagnie de Florence

Aubenas et de membres du comité de soutien.

The Last Sunday

Hip hip-hop hourra !

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Jeunesse

L’attirance des jeunes pour l’image n’est plus à démontrer. Alors, plutôt que elle peut conduire à la création audiovisuelle. C’est le cheminement qui a peLes loups danseront ce soir de produire Pizza 30, un court-métrage diffusé le 26

Quelle qu’elle soit, la passion donne des ailes. Et quand ellea pour objet le cinéma, elle permet de surmonter les obsta-cles techniques qui jalonnent la réalisation d’un film. Jean-Yves Lamusset, alias Djy, vient d’en faire l’expérience, avectoute l’équipe de bénévoles qui a participé au tournage dePizza 30, son premier court-métrage. Quatre mois et demi depréparation pour cinq jours de tournage. Le jeune homme,qui a écrit le scénario, a piloté une belle aventure collective :« Nous étions une équipe de vingt à vingt-cinq personnes, avec unrégisseur général, des assistants caméra, une maquilleuse, descomédiens… On a touché du doigt la réalisation professionnelle, mêmesi nous n’en avions pas les moyens. »Energiques et déterminés, Djy et Marcel Mendy, les deuxco-fondateurs de l’association Les loups danseront ce soir, ontmis les bouchées doubles pour relever le défi de réaliserleur premier film de vingt minutes. Tellement impatientsde mettre en images l’histoire imaginée par Djy, les deux amisn’ont même pas pris le temps de monter les dossiers de sub-vention. « Tout le monde était disponible pour tourner en octo-bre 2009, alors nous avons foncé et autofinancé le projet », souritDjy. Après coup, la mairie de Saint-Ouen, qui octroie cha-que année une subvention de fonctionnement à leur asso-ciation, leur a versé une aide pour couvrir une partie desdépenses de location du matériel. Car la jeune équipe, com-

posée largement d’Audoniens, s’est donnée les moyens deses ambitions, y compris pour tourner des scènes de nuit.

« Aboutissement » à l’Espace 1789«Ce court-métrage a certes des défauts de débutant, analyse DenisVemclefs, directeur de l’Espace 1789, mais il m’a impressionnépar l’énergie qui s’en dégage. C’est une démarche intéressantequ’on a voulu soutenir. » C’est ainsi que l’Espace 1789 a décidéde programmer Pizza 30, le 26 juin, entre deux séances decinéma. « Ça nous arrive de soutenir des premiers films, préciseDenis Vemclefs, d’autant plus quand ils sont réalisés par de jeu-nes Audoniens. »« C’était très impressionnant de voir sur écran géant l’aboutisse-ment de notre travail, confie Létissia Belin, la maquilleuse.Et d’ailleurs, le résultat est génial ! » La jeune femme, qui aime-rait à 27 ans s’orienter vers le cinéma, a beaucoup appré-cié l’expérience vécue sur le tournage de Pizza 30 : « Je suistombée sur une équipe très sympa qui avait surtout très bien pré-paré son projet. Comparé aux expériences que j’avais eues avecdes équipes d’étudiants, ce tournage m’a paru très pro. C’est unpas de plus pour aller dans la direction professionnelle qui metente. »Qu’ils aient déjà un pied dans le monde du cinéma, commecertains des acteurs du court-métrage, ou qu’ils aient vécu

Pizza 30, ou les ingrédiJEAN-YVESLAMUSSETRéalisateur de Pizza 30et trésorier

de l’association Les loups

danseront ce soir

Nous avons envoyé notre court-

métrage pour qu’il fasse partie

de la sélection de certains festi-

vals, à Clermont-Ferrand notam-

ment. S’il est retenu, il passera

dans d’autres festivals, sinon,

on le mettra sur Internet pour

qu’un maximum de gens puis-

sent le voir.

MARCEL MENDY

régisseur général de Pizza 30

et président des Loups

danseront ce soir.

J’aime beaucoup l’écriture de

scénarios et la façon dont on

peut parler de la vie au cinéma

et réfléchir à la manière de met-

tre en images le quotidien et

les relations humaines.

Ciné en plein airVendredi 6 août, à 22 heures, une séance de cinéma en pleinair se tiendra place Payret. Au programme, Slumdogmillionaire, un film de DannyBoyle qui a remporté huit Oscars en 2009.

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leur premier tournage, tous les jeunes qui ont contribué àla réalisation de Pizza 30 ont joué le jeu. Dans la bonnehumeur, mais avec sérieux. « Tous se sont impliqués, souligneDjy. Beaucoup ont découvert un univers qu’ils ne connaissaientpas. Certains ont été surpris par l’exigence de qualité qui étaitdemandée. » « C’est intéressant de voir comment ça se passe,confirme Patrick Gomis, assistant régie sur le tournage.Notamment pour les scènes de nuit sur le scooter. Quand je vois lerésultat final, je me rends compte de l’importance des détails et dela précision du tournage. »L’expérience est aussi une épopée humaine. Théâtre de tou-tes les rencontres, le cinéma crée des liens. « On vit des rela-tions très fortes sur les tournages, témoigne Marcel Mendy. Onpasse beaucoup de temps ensemble, on discute du projet et on enimagine de nouveaux. »Forte de sa dernière aventure, l’équipe des Loups danseront cesoir s’est étoffée. « Comme dans chaque projet, se réjouit Djy, onrencontre des gens ; ces rencontres nous permettent d’évoluer etd’aller de l’avant.» Preuve en est avec la réalisation de Pizza 30.•

Dossier réalisé par Isabelle Friedmann

Photos : Pascal Raynaud, Anna Rouker

Avec son marché aux Puces, ses quais de Seine, certains

quartiers « très parisiens » et d’autres plus emblématiques de la

banlieue, Saint-Ouen offre un panel de décors hétéroclites qui

attirent chaque année des équipes de tournage. D’autant que la

ville abrite de nombreux studios, maisons de production ou

sociétés spécialisées dans le doublage ou le sous-titrage – sans

oublier les archives de Pathé productions…

Au-delà de ses atouts attractifs pour l’industrie

cinématographique, Saint-Ouen a une histoire d’amour jamais

démentie avec le septième art. Depuis la construction des

premières salles de cinéma, au début du XXe siècle, la ville a

toujours disposé de lieux de projection. C’est pourquoi, après la

démolition de l’Alhambra dans les années 1980, la municipalité a

tenu à reconstruire un lieu dédié au cinéma : l’Espace 1789, ouvert

en 1989. Subventionné par la mairie, le Département et la Région –

ainsi que le Centre national du cinéma pour son activité de salle

« art et essai » –, l’Espace pratique une politique tarifaire attractive

qui doit permettre l’accès de tous à ses deux salles obscures.

Sous le régime de la délégation de service public, l’Espace 1789 a

dans son cahier des charges l’obligation d’ouvrir 7 jours sur 7 et de

développer le volet animation de son activité. Il multiplie ainsi les

initiatives : accueil de classes pour des initiations au décryptage

des images, rencontres avec des réalisateurs et des acteurs,

séances de formation à destination des enseignants d’Ile-de-

France, ciné-club… Il organise également, tous les ans, le Festival

du film de famille, dont la 5e édition se tiendra en novembre. Un

rendez-vous convivial, co-organisé avec l’association l’Œil du voisin,

qui prouve que le cinéma n’est pas qu’affaire de professionnels.

L’engagement de Saint-Ouen sur le terrain de l’image s’inscrit dans

une dynamique plus large, partagée à l’échelle départementale:

le «pôle audiovisuel du Nord parisien», créé en 2003, se

charge de promouvoir la création audiovisuelle en Seine-

Saint-Denis. Les professionnels qui l’animent mettent en

réseau les acteurs du secteur audiovisuel et

cinématographique d’un territoire qui a tout à gagner

à faire fructifier ses ressources et ses talents.

(1) Depuis un an, le Pass adhésion, valable un an, est vendu

5 euros. Nominatif, il permet à son détenteur de payer

4 euros sa place de cinéma et de faire profiter du même

tarif les personnes qui l’accompagnent.

en savoir plus

- Pôle audiovisuel du Nord parisien :

http://www.lepole.org

- Espace 1789, 2/4 rue Alexandre-Bachelet

Tél. : 01 40 11 50 23

Web : www.espace-1789.com

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que de la freiner, autant l’encourager,i a permis à l’association audonienne le 26 juin à l’Espace 1789.

DENIS VEMCLEFS

Directeur de l’Espace 1789

dients de la réussite audiovisuelle


Avec l’utilisation des nouvel-

les technologies, il y a un élan

créatif. Beaucoup de jeunes, à

Saint-Ouen, s’emparent de ces

techniques pour faire des petits

films. Ils font preuve de beau-

coup de créativité.

PATRICK GOMIS

Assistant régie et figurant

Il faut de la patience pour tour-

ner. La préparation des scènes

demande un travail long et

rigoureux, mais quand on aime

ça, on s’investit, peu importe

le temps qu’on y passe. C’est ce

que j’ai retenu de cette expé-

rience et ça m’a donné envie de

la renouveler.

Ressources

Saint-Ouen, pôle cinématographique

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Centre-ville

Ouverte 7 jours sur 7, totalisant plus de 220000 entrées par an avec une amplitude horaire allant de 7h30pour l’entraînement des pompiers jusqu’à 22h30 pour les clubs de natation, la piscine est victime de son succès.Il devenait urgent d’entreprendre des travaux pour éviter une usure anticipée du matériel.L’espace nautique Auguste-Delaune sera donc fermé aux premiers jours de septembre pour des travaux qui amé-lioreront le confort des usagers. Priorité sera donnée à la ventilation car, comme dans toutes les piscines, il fautveiller à une bonne évacuation des chloramines, cette substance formée par la combinaison du chlore et desbactéries dans l’eau. Au programme également, une intervention sur la toiture qui conduira à une remise auxnormes en matière de sécurité incendie puisque la réglementation a changé depuis 2001.Sont notamment prévus la climatisation et le cloisonnement du plateau de remise en forme. Ainsi, le bassinextérieur sera isolé du bassin de loisirs, ce qui permettra des économies d’énergie. Toujours à titre préventif, despédiluves seront posés à la sortie des douches. La réouverture est prévue à l’été 2011.•

Jacqueline Martinez

Piscine : travaux prévus à la rentréeTous quartiers

Tout l’été, le Cap’J organise de nombreuses activités pour lesjeunes. Beaucoup se déroulent au parc Abel-Mézières, dans lecadre de Saint-Ouen l’estivale (voir page 2). Mais pas seule-ment. Le service municipal propose aussi, dans les quartiers,une «caravane de jeux» sur les cultures du monde. Elle com-prend des jeux géants et de stratégie, la construction de cerfs-volants, un atelier danse, des créations manuelles… Installéeà l’antenne Debain-Michelet jusqu’au 30 juillet, elle se déplaceà Abel-Mézières du 2 au 13 août puis, à compter du 16 août, ausquare Ampère, aux Boute-en-Train, en centre-ville, etc.Par ailleurs, le Cap’J organise une soirée «loup-garou» à la ludo-thèque Le Chat perché (mercredi 28 juillet), des sorties et desséjours pour les 13-17 ans (en centres de loisirs, à la mer, à Paris)ainsi que des ateliers (arts plastiques, chants…) jusqu’à 25 ans.

en savoir plus

Cap’J, 42 avenue Gabriel-Péri – Tél. : 01 49 21 20 40

Cap’J, la caravane passe

ErratumSur la photo du précédent numéro publiée enpage 10, Monique Prim est malencontreusementdevenue membre du Syctom. En réalité, elle tra-vaille pour Séquano Amenagement, aména-geur des Docks.

En accord avec le comité des usagers,

les publics habituels de la piscine seront

orientés vers l’Ile-des-Vannes. Des créneaux

horaires sont proposés aux scolaires avec

les classes de CE1, CM1 et CM2 le matin ;

les collèges et les lycées, l’après-midi.

Un créneau sera réservé aux clubs

de natation ainsi qu’aux activités aquatiques

municipales (aquagym et club de nage).

Enfin, l’espace forme sera transféré sur le site

de l’ancienne bibliothèque centrale, en face

de la médiathèque Persépolis.

A l’Ile-des-Vannes

Pa

sc

al

Ra

yn

au

d

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Centre-ville

La rue Bachelet plus « douce »

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60, rue du Docteur-Bauer Travaux de la toiture.

Stationnement interdit suite à la pose d’un échafaudage

jusqu’à début septembre.

Rue des Entrepôts Déménagement. Stationnement

gênant du 23/08 au 27/08.

Stade Bauer Journée des personnes handicapées.

Stationnement de cars le 31/07.

Impasse Descoins Branchement électrique.

Stationnement gênant de début août à mi-septembre.

Rue Dulcie-September Montage de coursives

et grutage de panneaux en béton à l’Oréal. Occupation

du domaine public, stationnement gênant de fin juillet

à début septembre.

Rue Alexandre-Dumas Démontage d’une grue.

Occupation du domaine public. Stationnement interdit

des n° 16 à 24 et n° 17 à 19 le 24 juillet.

Rue Arago Raccordement à l’égout de la maison

de l’enfance. Stationnement interdit jusqu’à fin juillet.

Rue des Rosiers Branchement neuf eau.

Stationnement et circulation gênants jusqu’à fin juillet.

Rue des Rosiers Livraison de containers

aux marchés Serpette et P. Bert. Stationnement interdit

le 31 août.

Rue des Ecoles / Rue Diderot Tournage d’un film

le 16 août. Stationnement interdit.

Rue Léonce-Basset Branchement eau.

Stationnement gênant du 26/07 au 30/07.

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DR

Six quartiers devraient être aménagés en « zone 30 » dans les annéesà venir. Le premier acte se joue dans le centre-ville où la rue Alexandre-Bachelet va vivre, jusqu’au 30 septembre, au rythme des travaux. Leschantiers étant menés par phases, les interruptions de circulationresteront ponctuelles.Première étape : la sécurisation de l’entrée de la rue et des abords de l’écoleAlexandre-Bachelet. La chaussée sera réduite pour réaliser une avancéedu trottoir qui viendra « casser » la vitesse des véhicules et faciliter latraversée des piétons. Le stationnement sera quant à lui réorganisé avec lacréation de chicanes. Enfin, l’éclairage sera rénové et renforcé,notamment au niveau de l’école et du petit espace vert.Egalement au programme du chantier de la rue Bachelet : l’embellissementdes sols et le remplacement des plantations. Toutes ces transformations,dont le montant s’élève à 430 000 euros, devraient permettre aux piétons decirculer plus facilement. Idem pour les vélos, puisque les zones 30 peuventêtre prises à contresens par les cyclistes. Ainsi, d’ici 2011, les aménagementsseront complétés par des marquages au sol et des panneaux de signalisationqui permettront la circulation des bicyclettes dans les deux sens.•

Géraldine Bouton

::Pasteur:::::::::Repas de quartierLa fête de quartier prévue le3 juillet ayant été annulée pourcause d’orage, les habitants dePasteur auront une nouvelleoccasion de se retrouver, levendredi 6 août en soirée. Enpréambule à la séance decinéma en plein air qui se tien-dra square Marcel-Paul la nuittombée, les associations et lamaison de quartier invitentles riverains à se rassemblerautour des tables et d’unebuvette pour partager les platsqu’ils auront mitonnés. Unbarbecue pourrait aussi êtreproposé.•en savoir plus

Vendredi 6 août à partir

de 18 heures au square

Marcel-Paul. Informations

auprès de la maison de quartier

Pasteur, 6 rue Pasteur –

Tél. : 01 41 66 36 20.

La configuration de la rue Alexandre-Bacheletsera profondément modifiée. Elle sera prochede ce projet retenu.

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Groupe citoyen, communiste, républicain

Fin d’un cycle

Il était une fois« l’ancien régime »,c’était avant laRévolution française. Cerégime et son systèmede propriété et depouvoirs bridaient toute

possibilité de progrès et de justice socialepour la société pourtant forte depotentialités, fruits du travail et del’inventivité de ses forces vives.Bourgeoisie naissante et peuple opprimétrouvèrent ensemble le moyen de faireéclater ce carcan en instaurant laRépublique, l’intérêt commun devantprimer et la maxime Liberté, Egalité,Fraternité, imprimée en lettres d’or sur lefronton des établissements publics.Deux siècles plus tard on a l’impressionqu’une boucle s’est bouclée, qu’un cycles’achève ramenant à des aspects similairesde blocage de la société en proie à la crisela plus profonde qu’ait connu le capitalisme.L’affaire Woerth-Bettencourt symbolise ladomination des intérêts privés sur l’intérêtgénéral.

Symbole de cette loi d’airain qui écrase lesplus faibles et détourne des sommescolossales de la sphère de l’économie réellepour les divertir dans le tonneau sans fondde la finance, la réforme des retraites.La contribution demandée aux hautsrevenus et aux entreprises est cinq foismoins importante que celle demandée auxsalariés. Et cerise sur le gâteau, legouvernement somme les familles dont lesenfants bénéficient de logements étudiantsde choisir entre l’APL et une demi part surla feuille d’impôts. On a trouvé des milliardspour sauver les banques. Ce n’est pas auxpeuples de payer leur crise.Dès la rentrée, la mobilisation du7 septembre doit être à la hauteur desenjeux.

Bonnes vacances à tous.

Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Bruce Clarke _ GilbertHaustant _ Ndeye Fatou Kébé

LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale

Roger Guérin

Groupe Saint-Ouen en toute liberté

Associations,opposition:même combat!

Vous êtes nombreux,habitants, salariés,retraités, jeunes,chômeurs… à nous fairepart de vosmécontentements surles sujets qui touchentvotre quotidien.

Différents courriers reçus d’associations seplaignent des méthodes de la municipalitéqui laisse croire qu’elle travaille en étroitecollaboration avec le tissu associatif et quetout va pour le mieux dans le meilleur desmondes. En regardant de plus près, ons'aperçoit que pour bon nombre d'entreelles, exister relève souvent du parcours ducombattant. Difficile pour elles d'obtenir leprêt d’une salle ou d’utiliser les maisons dequartier, d'obtenir une interruption deséance en conseil municipal, un stand à laFête de la ville, d'être conviée aux réunionsorganisées par Mustapha Krimat, l’éludélégué à la vie associative (PC). C’est à sedemander s’il n’y a pas un concours d’entréedont seraient dispensées certainesnouvelles associations comme Amarrageou Mosaïque... proches du maire.

Cette discrimination n'est pas seulementréservée aux associations. Elue d’oppositionau conseil municipal et membre de lacommission « culture et animation de laville », je ne suis moi-même jamais conviée,malgré mes demandes réitérées, à aucuneréunion, ni pour l'organisation de la Fête dela ville, ni pour en faire son bilan. D’ailleurs,ces réunions existent-elles seulement ? Laméthode est toujours la même, on concoctedes projets en catimini tout en faisant croirequ'ils sont partagés par les Audoniens. C'estainsi que la décision et la réalisation de lamaison des associations se font dans le dosde tous... à l’inverse des affirmations dujournal de propagande de la ville.Notre groupe est disposé à vous rencontrerpour défendre cette liberté fondamentaledu « droit à association » et être votre porte-voix au conseil municipal pour que vous nesoyez plus les parents pauvres de l’actionmunicipale.

www.audonien.com

Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08

William Delannoy _ Marina Venturini _ WahibaZedouti _ Brigitte Zucchiati

Groupe Les Verts

La santé : une priorité

La politique Santé d’ungouvernement doit avoirpour objectif prioritaired’améliorer la qualité devie et de santé descitoyens.On ne peut avoir comme

seul objectif la recherche de la rentabilité!C’est pourtant ce qui sous tend la fermetureprogrammée dès cette année de certainsservices de l’hôpital Beaujon et à plus longterme la fermeture de cet hôpital ainsi que del’hôpital Bichat.Nous demandons donc avec l’ensemble de lacommunauté hospitalière un moratoire pourstopper ce plan de démantèlement.Au delà du maintien absolument nécessairede ces équipements publics sur notreterritoire de vie, il convient toutefois de réfléchirdésormais à une réorientation du modèle desanté actuel issu de l’après guerre, basé sur unsystème de soins, principalement de naturetechnique et hautement médicalisée, mettantau centre du dispositif l’hôpital.En effet, pour sauvegarder le principe de

solidarité et surmonter les défis actuels, ilnous faut passer d’une logique de soins à unelogique de santé.C’est pourquoi, nous devons:- repenser le système de soins en termes de

coordination, d’évaluation et de pluralismedes thérapies utilisées et pas seulement deperformance technique

- agir en profondeur sur les causesenvironnementales des maladies afin defaire face à la croissance constante desépidémies de maladies chroniques (allergies,cancers, maladies cardio-vasculairesdiabète…)

Hors si certains enjeux ne peuvent se résoudrequ’au niveau national/régional, nous pouvonspar contre redéfinir une nouvelle politiquelocale de santé adaptée à ce nouveau siècle.Afin d’y parvenir, nous appelons donc àl’organisation à Saint-Ouen, avec les habitants,les élus, les services de la ville, le personnel desanté du secteur privé et public, les syndicats,des états généraux de la Santé de Proximité.

Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas

Rémi Fargeas

Groupe socialiste et citoyen

Correspondance estivale : faut-il seulement en parler ?

Saint-Ouen est grandede ses diversités et larichesse du projetmunicipal renouvelé en2008 est justement de(re)créer une ville pour

tous, loin des dogmes sectaires qui ontmontré leurs limites. Saint-Ouen est aussiune ville riche d’engagements citoyens,populaires, combatifs et en périoded’attaques contre les bases de nossolidarités nationales, seul lerassemblement des progressistes pourracontrer les projets actuels de la droite etsera la condition obligatoire à l’élaborationd’alternatives pour réparer une Francemeurtrie par le sarkozysme.Pour que ce rassemblement fonctionne, ildevra se faire autour des partis,associations, réseaux constitués, syndicatset militants, avec des idées fortes et despropositions d’action. Se battre contre ladroite implique donc le dialogue dans lerespect des identités collectives, sansaventurisme égoïste, et d’égal à égal.

Ici comme ailleurs, dans l’action et laréflexion, nul n’est supérieur aux unions etaux collectifs qui ont toujours fait gagner lagauche en France, et nul n’est unique ouirremplaçable ; aussi, nous mettons engarde ceux qui, après avoir gagné grâce àces collectifs, s’en réclament aujourd’hui oules usurpent à des fins électorales etpersonnelles ; procéder ainsi est décevant,pense petit, dangereux.A l’heure de vacances méritées, les élussocialistes vous souhaitent de jouir d’un étéréparateur. Et si l’été est la période deséchanges épistolaires, nous nousdispenserons, nous, de lettres inutiles etnarcissiques – mais très belles – et auxobjectifs politiques incertains.

http ://saint-ouen-socialiste.fr

Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macédo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard

Henri Lelorrain

Marina Venturini

Association Saint-Ouen ensemble autrement La gauche indépendante

Pas si en FASE que ça !

Madame notre Maire aquitté le PC, parti dontelle se réclamait encorelors des dernièresmunicipales. Depuis elleest au FASE, mouvement

underground, social et bien sûr... écologiste !Sociale donc et économe, l'an dernier, sontraitement notamment du conflit avec lesemployés des écoles fleura le plus pur stylelibéral. Econome pour l'aide municipale auxfêtes des écoles, de la Nature, desassociations « secondaires », elle l'est unpeu moins pour sa com', pour des assos'comme Amarrage, Mains d'Œuvres, etrécemment Mosaïques, preuve de sonattachement à une culture populaire declasse.Ecologique ? Bien sûr puisqu'à la friche duRER elle a fait pousser du granit au milieudes graminées ! Une maîtrise de la natureexemplaire ! On craint pour le futur parc et labiodiversité.L'incinérateur ? Facile ! On lui coupe ses

cheminées, un ou deux conseils de Santini ethop, circulez y' a plus rien à voir.Madame, vos efforts seraient presquesympathiques s'ils étaient sincères... maisne pas remettre en question ni l'incinération,ni le projet des Docks, dénommé écoquartierquand il prévoit des habitations attenantes àl'incinérateur, sous-informer sur la pollutiondes sols et y construire une écolenécessitant une aération post-préventive, etse targuer de construire HQE quand cettedisposition est obligatoire !Voilà quelques exemples qui prouvent quevous avez encore bien du travail, au moinsauprès des intéressés et initiés à cesproblématiques, pour être, même un toutpetit peu, crédible !

* Dans la précédente chronique il fallait lirenon pas 80 000 mais 180 000 euros. Excusez-nous pour cette « coquille ».

Lias Kemache _ Cyrille Plomb

Lias Kemache

Groupe Union centriste-UDF-Modem

Des mesures insupportables pour les familles

La France accuse unedette de 1 525 milliardsd’euros, soit un peu plusde 10 000 milliards defrancs, soit environ 80 %du produit intérieur brut,c’est-à-dire les 4/5e de la

richesse produite par an par notre pays : c’esttrop, beaucoup trop.La faute à tous les gouvernements qui se sontsuccédé depuis 1981. L’UDF avec ValéryGiscard d’Estaing et Raymond Barre avaitlaissé des comptes en ordre. Les socialistesont ouvert la boite de Pandore par une gestioncalamiteuse, la droite du RPR et de l’UMP n’apas fait mieux. Voici venu l’heure des comptes.Et le gouvernement veut faire payer lesfamilles par des mesures insupportables. Lesétudiants et leurs parents ne pourront pluscumuler l’aide personnalisée au logement(APL) et la demi-part fiscale pour enfant àcharge. Voilà les classes populaires touchéesde plein fouet et une jeunesse étudiantemodeste frappée directement.Les allégements de charges pour les emploisà domicile avaient été décidés par la

socialiste Martine Aubry qui avait pris unebonne initiative, il faut le reconnaître. A la foispour l’emploi et pour améliorer la conditiondes mères de famille, souvent forcées dechoisir entre une carrière professionnelle et lesort de leurs enfants. Le gouvernementenvisage de mettre un sérieux tour de vis.Et ce qui est le plus insupportable, c’est qu’ilest prévu de diminuer les aides auxhandicapés alors qu’à Neuilly, à Auteuil , àPassy l’argent coule à flots. Il fallait aider lesbanques car sinon la banqueroute menaçait àl’automne 2008 et le président de laRépublique avait eu alors raison de le décider.Mais aujourd’hui les mesures de rigueurnécessaires doivent en priorité toucher lesplus privilégiés par la fortune et la vie. LesFrançais souffrent et peinent.A l’Assemblée nationale comme au Sénat, lescentristes sauront s’opposer à des mesuresqui mettent les familles en danger. Il y va del’avenir de la France. Bonnes vacances.

Reçoit sur rdv au 06 77 52 38 [email protected]

Albert Kalaydjian _ Tiziana Zumbo-Vital

Albert Kalaydjian

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Conscients des enjeuxlocaux socio-économiques, denombreux Audoniens

rejettent la politique menée dans notre ville. Ilsexpriment leur volonté d’un changement àSaint-Ouen sans se laisser distraire etaveugler par les artifices et l’outrancecommunication du maire. Il est affligeant deconstater le manque de réponse objective etde perspective au regard des difficultéssociales et des réels problèmes de sécuritéposés dans notre ville. La majorité municipale,profondément divisée, navigue à vue avec unegouvernance incohérente. La gauche doitchanger à Saint-Ouen en rassemblant toutesses forces. Pour cela, elle doit retrouver sesvaleurs qu’elle perd, jour après jour, mois aprèsmois ! Celles du progrès pour tous qui favoriseles besoins fondamentaux de solidarité etd’écologie ! Celles du partage des pouvoirsavec les citoyens ! Celles qui permet le droit autravail, à l’éducation, à la réussite de tous, à la

tranquillité et au respect des espacespublics… Face à l’afflux de mesuresantisociales du président Sarkozy qui brisenttoutes les solidarités, les mobilisations contrele projet de loi sur la retraite ont fait écho àl’ensemble des préoccupations de la société etsuscitent de nouvelles ambitions. L’électiond’Anny Pousinoff, députée Verte à Rambouillet,montre la volonté et l’envie de changementavec une aspiration à de vrais projets degauche. Nous, élus d’Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens et nos partenaires élus dugroupe des Verts au conseil municipal, faisonsbouger en profondeur les lignes politiquesautour de valeurs qui fondent pour de bon lavéritable gauche à Saint-Ouen. Cettedynamique va se poursuivre pour que bientôtsoient réunies les conditions permettant derefaire de notre ville et de notre départementun exemple de progrès social.

Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji


6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax : 01 49 45 77 08 courriel : [email protected] web : ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION : Monique ValageasRÉDACTEUR EN CHEF : Christophe Disic SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Pierre Desirat RÉDACTION : Géraldine Bouton, Grégoire Rémund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Céline Leclère, Sébastien Mao, Jacqueline Martinez SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES :Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 01 48 03 50 30 Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public Imprim PUBLICITÉ : Médiaset Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES.

Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.

Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens

A Saint-Ouen, nous voulons une gauche populairecitoyenne, combative, transparente, honnête,écologique et de convictions dans ses idées et dans ses actes !

AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal

Mamadou Keita

vos élus

Madame le maire, conseillère générale

Jacqueline Rouillon

• Les adjoints

Paul Planque, 1er adjoint, finances,

urbanisme, administration générale,

patrimoine et travaux

Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité

Morgane Garnier, environnement, cadre

de vie, propreté

Nicole Amédro, ressources humaines,

enfance, enseignement

Nadia Soltani, jeunesse, vacances

Hayat Dhalfa, culture, animation

de la cité

Rémi Fargeas, plan de déplacement

urbain, transports, circulation,

stationnement

Yassir Fichtali, action sociale, politique

d’insertion, CCAS

Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite

enfance, droits des femmes, handicap

François Giunta, logement, cultes

•Les conseillers municipaux délégués

Monique Tesseyre, prévention, santé

Hakim Hallouch, réussite de la jeunesse

Françoise Arnaud, retraités, prévention

des expulsions locatives

Gnamé Bagayoko, relations

internationales, coopération

décentralisée

Dominique Garcia-Durocher, tourisme,

promotion de la ville

Roger Guérin, histoire locale, mémoire,

culture de paix

Mustapha Krimat, vie associative

Henri Lelorrain, politique sportive

Paul Macedo, commerce, artisanat,

développement économique des Puces

Jean-Claude Le Ny, popularisation

du projet de ville

• Les autres conseillers municipaux

de la majorité

Brigitte Marigault, Gilbert Haustant,

Estelle Villard, Elisabeth Auerbacher,

Bruce Clarke, Elise Boscherel, Ndeye

Fatou Kébé

• Les conseillers municipaux

de l’opposition

Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert

Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,

Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,

Wahiba Zedouti

Ensemble pour Saint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji

• Permanences

Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous

uniquement. Adresser votre demande

exclusivement par courrier en mairie.

Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous

en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.

Mathieu Hanotin, conseiller général,

lundi après-midi à partir de 16 h,

sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.

Les élus Verts - Europe écologie tous les

mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-

vous uniquement. Tél. : 06 17 95 55 53.

Saint-Ouen ensemble autrementEurope écologie audoniennele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,

salle municipale, 69 rue des Rosiers.

Email : [email protected]

Abdelhak Kachouri, adjoint au maire

en charge de la prévention/sécurité

et vice-président du Conseil régional

d’Ile-de-France en charge de la citoyen-

neté/politique de la ville/sécurité, tous

les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,

sur rendez-vous uniquement.

::santé::::::::::::::::::::::::

Plan canicule2010Le plan national canicule est dansune phase de veille saisonnière. Unregistre nominatif et confidentiel estainsi mis en place afin de recenser lespersonnes âgées et les personneshandicapées isolées à domicile. LesAudoniens qui souhaitent s’y inscriredoivent adresser une lettre à la mairieprécisant nom et prénom, adresse,numéro de téléphone, date denaissance ainsi que les coordonnéesde la personne à joindre en casd’urgence. La déclaration peutégalement être faite par un tiers. Ilspeuvent aussi appeler le CCAS au0800 97 04 58 (numéro vert gratuitdu lundi au vendredi de 9 h à 18 h).En cas de forte chaleur, pensez à voushydrater, évitez de sortir aux heuresles plus chaudes et installez-vousdans un endroit frais.en savoir plus

Courrier « prévention canicule » à adresser

à : Mairie de Saint-Ouen,

A l’attention de Madame le Maire,

Conseillère générale,

6 place de la République

93400 Saint-Ouen

voir aussi www.ville-saint-ouen.fr

état civil

Naissances _ Sami Raphaël _ Harga Shahd _ Kepnang Kombou Tepouet

Sterling _ Bernard Lyah _ Renier Shaenah _ Diallo Coumba _ Tiouri Idriss _Chéreau Timéo _ Ghanem Lyna _ Lamri Haroun _ Hannibal Raphaël _ El Ouali

Jade _ Mensah Isaac

Mariages _ Magda Bouzoummita et Mounir Cherki _ Mamy Kunsevi Mokoso

et Ngwa-Ngwa Libita _ Halima Benabeb et Jamal Ait Lmaalem _ Najat Ait M

Barek et Brahim Harmouch _ Fatima Boughazi et Mohamed Gammoudi _ Said

Fellah et Christine Chevais _ Chourouk Saffi et Ali Mhira _ Sarah Mezerette et

Shahzaman Haque _ Marzena Pal et Rudi Saadat

Décès _ Herrault Andrée Germaine Vve Maillet _ Colbaut Anne Claudia Marie-

Louise _ Bussiere Pierre Georges _ Darnez Philippe Jean Hugues _ Toudert

Ammar Ben Achour _ Bertrand Jean-Marc Michel _ Brand Marie Agnès _Szejman Beila _ David Estera Reiza épouse Engler _ Engler Jancu _ Brunner

Jean-Louis _ Lamari Mohamed _ Cohen Gilbert Salomon _ Carpentier Paulette

Eliane Vve Lequien _ Berresweiler Léonie Julie Vve Guilhouet _ Maduraud

Philippe Denis _ Germain Marie Léa Vve Davenne _ Erzeroumian Jeannine

Mathilde Raymonde Vve Loistron _ Lambert Lucie Jeanne Vve Majean

Retrouvez toute l’actualité culturelle et cinématographique de la ville dans le supplément mensuel

::santé:::::::::::::::::::::

Pharmacie de gardeLa pharmacie Bismuth reste ouvertetous les dimanches et jours fériés.en savoir plus

85 avenue Gabriel-Péri – Tél. : 01 40 11 02 52

::restos du cœur:::::::::

Ouverture estivaleAprès avoir fermé jusqu’au 15 juilletpour travaux, les Restos du cœuraudoniens rouvrent pour l’été. Leslocaux de l’association audoniennetenue par Freddy Meyer accueillent lepublic les mercredis et jeudis de 8 h 30 à11 h 30, même en août.en savoir plus

Restos du cœur, 115 boulevard Victor-Hugo

Tél. : 01 49 45 12 79

::services municipaux::

HorairesOuverts tous les jours (sauf le jeudimatin) de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18 heures. Sont ouverts le samedil’état civil et les affaires générales (carted’identité, passeport…) de 8h30 à 12 hau centre administratif Fernand-Lefort.en savoir plus

Tél. : 01 49 45 67 89

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Ma Coupe du monde

Viva España!

Le Mondial sud-africain a connu

son épilogue avec la victoire de « la Roja » face aux Pays-Bas.Une victoire peu discutée, pour

une Coupe du monde qui l’a beaucoupété. Des vuvuzelas à l’arbitrage, en

passant par l’effondrement de grandsnoms du football ou le niveau de jeu,

la polémique a accompagnél’événement chaque jour ou presque

du 11 juin au 11 juillet.Retour sur un mois dédié

au ballon rond avec les Audoniens.

A peu près tout le monde s’accorde à le dire, le succès ibérique – le premier du nom pour l’Espagne – ne souffre d’aucune contes-

tation,tant il récompense une équipe adepte du beau football,toujours portée vers l’offensive.Ce qui tranche avec le niveau de jeu

moyen – pour ne pas dire médiocre – offert par beaucoup de nations.Ce n’est pas les habitants de Saint-Ouen qui diront le contraire.

«C’est amplement mérité, lâche,catégorique,Mathieu.En plus de sa grande maîtrise technique,l’Espagne a fait montre d’une force

mentale et d’une force de caractère incroyable. Après la défaite contre la Suisse lors de leur premier match de poule, les joueurs ne

se sont pas démobilisés et ont su réagir.» Devenant au passage la première équipe de l’histoire de la Coupe du monde à remporter

l’épreuve après avoir perdu le premier match…

Myriam,quant à elle,a supporté les Pays-Bas,avant de se rétracter en cours de match pendant la finale.«Leur comportement agres-

sif et leurs tacles assassins sur les joueurs espagnols m’ont vraiment déçue. Ils ont été dépassés par l’enjeu et ils ont oublié qu’il

faisait juste un sport, argumente la jeune fille.Du coup, j’ai préféré soutenir l’Espagne,plus fair-play.»

L’élimination du Ghana en quart de finale par l’Uruguay a été vécue par beaucoup comme une frustration au regard du scénario de

la rencontre. Gyan, l’attaquant vedette de la dernière sélection africaine en lice à ce stade de la compétition, a eu la qualification

au bout du pied, mais son penalty a été repoussé par la barre transversale. «Il a eu la possibilité de propulser son pays dans le

dernier carré d’un Mondial,ce qu’aucune autre équipe africaine n’a réussi auparavant», regrette Karim.

En Afrique du Sud, tout un symboleUne fois n’est pas coutume, l’équipe d’Allemagne a séduit tout un chacun. Un jeu collectif flamboyant, une vivacité et une anima-

tion sur le terrain – à faire pâlir plus d’un Bleu – ont fait chavirer les cœurs des amoureux du ballon rond. Lors de cette édition, la

«National Mannschaft» a laissé au vestiaire sa nature rugueuse et physique,elle a opté pour un football

champagne.Le choix du pays organisateur a aussi eu une incidence sur l’intérêt porté à ce Mondial.

«Dans l’année,je ne regarde pas du tout le foot,fait savoir Nadia.Mais une Coupe du monde,à for-

tiori en Afrique du Sud, ça a une saveur particulière. L’apartheid, Mandela… j’ai été sensible à la

portée symbolique de cette compétition.»

Enfin,comment ne pas revenir sur la performance pitoyable de nos impudents Tricolores dont

l’attitude a choqué l’opinion publique.Téléspectateurs profanes ou avertis, chacun a cloué

au pilori les Ribéry, Evra, Abidal et consorts. «Le fiasco de l’équipe de France était latent,

estime Mathieu.Depuis l’échec cuisant de l’Euro 2008 et le maintien de Raymond Domenech

à la tête de la sélection, tout était déjà écrit.» Dans la maison Bleue, l’avenir s’annonce des

plus incertains.Alors,un appel pour la prochaine Coupe du monde de football au Brésil,en

2014:Paul le poulpe, le peuple français a besoin de tes prédictions!•Grégoire Remund

Photos : Pascal Raynaud

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La grille «estivale»!::jeux d’été::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Nul besoin de s’engouffrer dans les bouchons pour aller à la plage : jusqu’au 31 juil-let, Saint-Ouen prend ses quartiers d’été ! Baignade, farniente, jeux et animationssont au programme de cette opération placée sous le signe du divertissement. Voussouhaitez connaître le lieu des festivités ? Rien de plus simple ! Il suffit de rayer,dans la grille, les activités et les thèmes proposés dans la liste ci-dessous. Les motspeuvent être écrits de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement, horizon-talement et même en diagonale. Apparaîtront alors quelques lettres qui, remisesdans l’ordre, formeront le lieu où se déroule l’estivale. Attention ! Un intrus s’estpeut-être glissé dans la liste…

Le carré audonienA l’évidence, le créateur de ce jeu mathématique a eu un éclair de génie le jour où ila inventé cette étonnante grille, qui réussit l’exploit de ne nécessiter aucun calculmental. Quant au choix du nom, l’auteur n’a, pour le coup, pas fait preuve d’uneimagination débordante puisque le mot « su-do-ku » signifie littéralement « il nepeut y avoir qu’un seul et unique chiffre par ligne et par colonne », soit la règle debase du jeu ! Maintenant que vous êtes au point niveau étymologie, testez votre senslogique à partir de la grille ci-dessous.

Les vendeurs des PucesRachid, Alain, Rachel et Tété sont tous les quatre vendeurs dans lamême rue des Puces. Ils se livrent une guerre sans merci pour atti-rer les clients. Rachid vient d’ailleurs d’inscrire sur unepancarte « Le commerçantle plus sympathique de laville ! ». Alain ne s’est paslaissé faire en écrivant« Le commerçant le plussympathique du pays ! ».Rachel a alors dégainé sapropre affiche : « La com-merçante la plus sympa-thique de l’univers ! ».Que devrait inscrireTété sur son écriteaupour être sûr de raflerla mise ?

S R E I R V U O S N I D R A J

G E U Q I N E U Q I P K P S E

E Y N O I T A M I N A A E L C

I S M E K O N G R Y T C N A I

M E L N S L O S A R A P I S F

O R O A A B E K J E U X S E I

N V I B L S M P L A G E I L T

O I S P E C T A C L E S U L R

R E I S E R E I S I O R C I A

T T R E G R E U Q N I R T M D

S T S Z A C U L T U R E S A U

A E L A N O I T A N E T E F E

B I O D I V E R S I T E I E F

P E D A L O R E E T T E S U M

S A N I M A T I O N S A B L E

AnimationLoisirs

AstronomieMékong

BiodiversitéMusetteCultures

NageCroisières

ParasolsCuisine

Pataugeoire EnnuiPédalo

FamillesPique-nique

Fête nationalePlage

Feu d’artificeSable

GymnastiqueSalsa

Jardins ouvriersServiette

JeuxSpectacles

KayakTrinquer

Solution: Bravo! L’opération Saint-Ouen, l’estivale se déroule bien dans le parc Abel-Mézières! Quant au mot«ennui», il ne figure naturellement ni dans cette grille ni au programme de l’événement…

Solution: En effet, durant la Révolution française, Ouen fût rebaptisé Bains-Sur-Seine en 1793. Le village d’alors nerécupéra son nom d’origine qu’en 1799!

Solution :Tété n’a pas besoin de se creuser la tête pour tenter de surenchérir… Si vous imaginiezdes affiches du genre «Le commerçant le plus sympathique du cosmos» ou «de la galaxie», vousfaisiez fausse route! Il y a, en effet, beaucoup plus simple: pour être sûr de remporter le morceau,Tété se contentera d’inscrire sur une petite pancarte «Le commerçant le plus sympathique… de larue!».

Rappel des règles

• Une grille n’est composée quedes chiffres allant de 1 à 9.

• Chaque bloc de neuf cases(en gras) contient l’intégra-lité de ces 9 chiffres.

• Chaque ligne et chaque colonnecontient une seule et uniquefois l’intégralité de ces chiffres.

• Une grille n’a qu’une et uneseule solution !

5

8

3

6 3 4 1

2

5 3 9 7

2

9 6 5

34 8

8 6 1

9 6 8

1 3

7 8

Votre grille est intégralement remplie ? Afin de découvrir en quelle année Saint-Ouen fûtrebaptisée Bains-Sur-Seine, il suffit d’aligner les quatre chiffres inscrits dans les cases enrouge.

Réponse : ...................................

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Documents

Journal a Saint-Ouen n°14