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Journal du RQRA
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Des étoiles aux portes des résidences pour aînés dès 2014Par Johanne Clément, Responsable des communications
en Collaboration aveC mathieu lavallée,TACT Intelligence-conseil
Dans la lancée de sa planification stratégique 2010-2013, le RQRA
innove en mettant sur pied un audacieux programme d’évaluation de la
qualité des résidences, en partenariat avec la Corporation de l’industrie
touristique du Québec (CITQ). Chaque Québécois pourra bientôt juger de
la qualité du milieu de vie offert dans une résidence membre du RQRA
grâce aux étoiles, qui sont monnaie courante dans les établissements
d’hébergement touristique.
«Nous sommes très heureux de nous associer avec la CITQ, où sont les
experts indépendants en classification et en certification au Québec. Avec
leur collaboration, nous allons mettre sur pied ce programme qui évaluera, de
façon neutre et objective, les résidences membres de notre regroupement.
Cette classification donnera des indications claires pour faciliter le choix de
tous les Québécois en ce qui a trait à la vie en résidence», déclare Yves
Desjardins, président-directeur général du RQRA. (suite à la page 3)
L’ADRESSEÉDIT
IoN
Du
15 F
ÉVRIE
R 2
013
LE JouRNAL Du REGRouPEMENT QuÉBÉCoIS DES RÉSIDENCES PouR AÎNÉS
Pignon sur l’actualité• Desétoilesauxportesdesrésidencespouraînésdès2014���������������������������������� 1
• LesrésidencesprivéesmembresduRQRArécoltentuntauxdesatisfactionde95%auprèsdesaînés���������������������������������������4
Quartier bien-être• L’entraînementpeutatténuerleseffetsdel’aphasieetdestroublescognitifsassociésaupontagecoronarien�������������������������������6
Zone gestion• Connaissez-vouslesecteurdesrésidencespouraînésauQuébec?������������������������������7
• Changementimportant auxcommunicationsduRQRA…������������������8• Dansquellescirconstancesest-ilpermisausalariédes’absenterdesontravail ?…�����������9
Voisinage• «Aimersesrésidentsjusqu’aubout»���������� 10• Espoir,unpetitchienquisèmelajoieàlarésidenceSt-Éphrem��������������������������11
Carrefour certification• Lanouvelleréglementationenmatièredecertificationderésidencespouraînés����� 12
Coin Formarez• FormationpDSb,RCRetsecourisme���������� 14
LEJOURNALDUREGROUpEMENTQUÉbÉCOISDESRÉSIDENCESpOURAÎNÉS2
L’équipe de rédaction
YveS DeSJarDinS, Président-directeur généralRQRA
Johanne Clément, Responsable des communicationsRQRA
Danièle marChanD, Responsable des dossiers gouvernementauxRQRA
nathalie montreuil, Responsable des partenariats Commission des normes du travail
Danielle lemieux, Gestionnaire de projetFormarez
Céline Germain, Conseillère à la formation et responsable des programmesFormarez
Pignon sur l’actualité
L’ADRESSE-ÉDITIONDU15FÉVRIER20133
Des étoiles aux portes des résidences pour aînés dès 2014 (suite)Ce programme, obligatoire pour les résidences membres du RQRA,
permettra aux établissements d’afficher sur un panonceau le nombre
d’étoiles témoignant de leur qualité. Il utilisera non seulement un signe
largement reconnu comme symbole de qualité, mais deviendra aussi un
outil permettant d’améliorer la qualité des résidences, des services et des
soins qu’elles offrent.
À ProPoS De la CitQ
La Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) est un
organisme sans but lucratif qui conçoit et gère des programmes
de classification et de certification de produits et services pour le
compte de clients publics et privés. Elle compte parmi ses clients :
Tourisme Québec pour la classification de l’hébergement touristique,
l’Association maritime du Québec pour la classification des marinas et
certification Éco-marina, l’Association des terrains de golf du Québec
pour la classification des terrains de golf, l’Association des hôteliers du
Québec pour la reconnaissance RéserVert, l’Association des hôtels du
Canada pour la certification Clé Verte, Vélo Québec pour la certification
«Bienvenue Cyclistes !» ainsi que le réseau Hôtellerie champêtre.
PréSenCe méDiatiQue Du rQra
Le lancement de cette initiative du RQRA était assorti d’une campagne
de relations de presse qui a généré une visibilité accrue pour le
Regroupement, témoignant d’un vif intérêt des médias. Durant les
deux dernières semaines de janvier, M. Desjardins a donné plusieurs
entrevues à l’antenne de TVA, sur les ondes de la radio de Radio-
Canada et des stations de plusieurs régions du Québec, notamment
Val-d’or, La Pocatière, Sherbrooke et Sept-Îles. La nouvelle a fait la
une du quotidien Le Devoir et Le Journal de Montréal a aussi couvert
la nouvelle.
LEJOURNALDUREGROUpEMENTQUÉbÉCOISDESRÉSIDENCESpOURAÎNÉS4
Les résidences privées membres du RQRA récoltent un taux desatisfaction de 95% auprès des aînésPar Johanne Clément, Responsable des communications
À l’automne 2012, le RQRA a mandaté la réputée firme Léger Marketing
afin de réaliser une étude auprès des résidents des établissements de ses
membres. L’objectif était de connaître leur appréciation des services rendus
dans leur résidence ainsi que de leur milieu de vie en général. Les résultats
de ce sondage indiquent un très haut niveau de satisfaction des résidents.
Plus précisément, l’étude a permis d’évaluer plusieurs aspects relatifs à
l’appréciation des aînés quant à leur lieu de vie. Parmi ceux-ci, notons le
sentiment de sécurité, l’appréciation du personnel, les communications, la
nourriture et le service en salle à manger, les services de soins, l’entretien,
les activités et leur bien-être, les sentiments de bonheur et de liberté.
Soulignons que la satisfaction globale des résidents est de 95%. M. Yves
Desjardins, président-directeur général du RQRA, commentait les résultats :
«C’est tout à fait exceptionnel, d’autant que ce sondage ne reflète pas
des perceptions, mais bien la réalité vécue par ceux qui ont choisi les
établissements de nos membres comme milieu de vie. En plus, la grande
majorité d’entre eux, soit 90%, indiquent qu’ils recommanderaient leur
résidence à leurs amis. C’est significatif.»
De toutes les dimensions évaluées par l’étude, la sécurité, le respect et
la courtoisie du personnel, ainsi que le sentiment de bien-être ressortent
comme celles dont les résidents sont le plus satisfaits. Fait à souligner: plus
des trois quarts des résidents interrogés considèrent que les gestionnaires
de leur résidence sont à l’écoute de leurs besoins.
«Nous avons certains points à améliorer, comme pour la nourriture (86%
« très satisfaits»), les activités (75%) et la communication avec nos
résidents (66%). Maintenant que ces aspects sont identifiés, nous pourrons
nous y attaquer, et c’est précisément l’objectif du programme d’évaluation
de la qualité qui sera mis sur pied. Grâce à son système d’étoiles, le
programme favorisera une saine émulation entre les membres et, donc, une
amélioration de la qualité générale des résidences», ajoute M. Desjardins.
Plusieurs données intéressantes ressortent du rapport de Léger Marketing.
En ce qui concerne les soins reçus, globalement, la majorité des résidents
en sont très satisfaits. Quant à l’entretien des résidences, la performance
globale est de 66% «très satisfaits». Enfin, la dimension qui englobe la
liberté, l’épanouissement et le bien-être dans les résidences obtient une
note globale de 73% de «très satisfaits».
L’étude a également permis de dégager un profil sociodémographique des
résidents vivant dans les résidences membres du RQRA. Le tableau suivant
en illustre les faits saillants. D’entrée de jeu, soulignons la proportion
fortement inégale d’hommes (20%) et de femmes (80%). Le groupe d’âge
le plus nombreux est de 80-84 ans avec 36% des répondants. La scolarité
de 69 % des résidents est principalement de niveau primaire/secondaire,
alors que 13% détiennent un bagage universitaire.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU15FÉVRIER20135
Profil SoCioDémoGraPhiQue DeS réPonDantS
Sexe 750 répondantS
Homme 20 %
Femme 80 %
Âge 750 répondantS
Moins de 74 ans 12 %
De 75 à 79 ans 14 %
De 80 à 84 ans 36 %
De 85 à 89 ans 26 %
90 ans et plus 10 %
nombre d’annéeS en réSidence 750 répondantS
2 ans ou moins 46 %
De 3 à 5 ans 33 %
6 ans ou plus 20 %
Scolarité 750 répondantS
Primaire/Secondaire 69 %
Collégial 16 %
universitaire 13 %
revenu 750 répondantS
19 999 $ et moins 20 %
Entre 20 000 $ et 39 999 $ 30 %
Entre 40 000 $ et 59 999 $ 12 %
60 000 $ et plus 6 %
occupation 750 répondantS
Bureau/Vente/Service 31 %
Travailleurs manuels 14 %
Professionnels/Gestionnaires 17 %
Sans emploi 32 %
L’étude a été réalisée à l’aide d’un sondage téléphonique auprès de
750 personnes âgées vivant dans les résidences membres du RQRA,
réparties dans toutes les régions du Québec, entre le 3 et le 15 octobre
2012. un échantillon probabiliste de cette taille a une marge d’erreur
de +/- 3,6% dans 19 cas sur 20.
LEJOURNALDUREGROUpEMENTQUÉbÉCOISDESRÉSIDENCESpOURAÎNÉS6
Quartier bien-être
Par Danièle marChanD, Responsable des dossiers gouvernementaux
L’Institut universitaire de gériatrie de Montréal s’impose, au Québec,
comme le chef de file dans les pratiques cliniques, les soins spécialisés,
la promotion de la santé et le développement des connaissances sur le
vieillissement et la santé des personnes âgées. Affilié à l’université de
Montréal, l’IuGM dispose d’ailleurs d’un centre de recherche reconnu
comme le plus grand de la francophonie dans le domaine du vieillissement.
Deux de ses chercheurs ont publié, au cours des derniers mois, les résultats
de recherche suivants, qui sont extrêmement intéressants et que nous
vous résumons ici.
Le cerveau d’une personne aphasique, même si elle est âgée et atteinte
de ce trouble depuis longtemps, peut améliorer ses capacités et maintenir
ses acquis dans le temps, après six semaines d’une thérapie du langage
intensive et spécifique. C’est ce qu’a démontré la Dre Ana Inés Ansaldo,
Ph. D., chercheuse au Centre de recherche de l’IuGM et professeure au
Département d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine
de l’université de Montréal. Ces résultats ont été publiés dans la revue
Brain and Language.
Chaque année, au Québec, quelque 6 000 personnes subissent un pontage
coronarien. Leur convalescence est longue et, dans la plupart des cas,
marquée par des déficits cognitifs qui affectent leur capacité d’attention
et leur mémoire pendant des semaines, voire des mois. Mais selon les
résultats d’une étude codirigée par le Dr Louis Bherer, Ph. D., psychologue,
directeur de laboratoire et chercheur à l’IuGM et le Dr Gilles Dupuis, de
l’uQAM, l’entraînement cognitif contribue à réduire de manière importante
ces complications postopératoires. L’étude a démontré que les patients
souffrant de déficits cognitifs après un pontage coronarien auraient tout
intérêt à suivre un entraînement cognitif visant à la fois l’attention et
la mémoire. Ces fonctions cognitives sont les plus touchées, après un
pontage coronarien. Selon le Dr Bherer, l’entraînement cognitif devrait
être offert aux patients, en plus du suivi médical usuel, pour accélérer
leur convalescence et améliorer leur qualité de vie. En plus, les bénéfices
obtenus par l’entraînement sont maintenus dans le temps.
la GeStion DeS ComPortementS aSSoCiéS À la DémenCe
Rappelons que la formation intitulée «La gestion des comporte-
ments associés à la démence», de FoRMAREZ, traite notamment
de l’approche à adopter avec les personnes atteintes de déficits
cognitifs et d’autres troubles associés, du type de ceux dont il est
question dans l’article ci-dessus.
Pour plus d’informations:
L’entraînement peut atténuer les effets de l’aphasie et des troubles cognitifs associés au pontage coronarien
Zone gestion
Connaissez-vous le secteur des résidences pour aînés au Québec?Par YveS DeSJarDinS, Président-directeur général
Histoire de parfaire vos connaissances, nous avons pensé vous présenter,
en chiffres, le monde québécois des résidences pour aînés. Pour réussir
l’exercice, nous avons analysé et compilé des statistiques et des informations
provenant des plus récentes données disponibles de la Société canadienne
d’hypothèques et de logement (SCHL), du Registre des résidences pour
aînés du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS)
et des archives du RQRA.
Portrait Global
À ce jour, au Québec, 2 041 résidences pour aînés comprenant 118 480 unités
locatives ont pignon sur rue. De ce nombre, 88% sont des entreprises à
but lucratif. La moyenne provinciale d’unités par résidence est de 57,8. La
moyenne la plus élevée est dans la région administrative de Laval (128,4); la
plus basse, en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (20,1). on trouve le plus grand
nombre de résidences en Montérégie (333), alors que le Nord-du-Québec
n’en compte que 3.
La plus grande résidence du Québec est la résidence Cité Rive à Montréal.
Elle recense 850 unités. Les plus petites: trois résidences ont une seule
unité de location. L’entreprise qui possède et gère le plus de résidences
est le groupe Chartwell avec 186 résidences au Canada et aux États-unis,
dont 42 au Québec.
leS ServiCeS
Concernant les services offerts en résidence, on note que les services
de repas ont gagné en popularité et sont désormais la norme. 90% des
résidences offrent des services d’assistance alors que les services de soins
infirmiers sont présents dans 40% des résidences. La sécurité (88%) et les
loisirs (96%) sont les services les plus répandus.
leS réSiDenCeS Pour aînéS au CanaDa
Selon une enquête nationale réalisée en 2012 par la Société canadienne
d’hypothèques et de logement (SCHL), on inventorie au pays près de
205 000 places dans les résidences pour aînés, dont la majorité (81,8%)
sont des places standards (moins d’une heure et demie de soins par jour).
Le taux d’attraction – pourcentage de la population des 75 ans et plus –
s’établit à 8,6% au Canada alors qu’il est à 17,8% au Québec. Le taux
d’inoccupation moyen pour l’ensemble des places disponibles au Canada
est de 9,5% alors qu’au Québec, il est de 8,3%.
Le loyer mensuel moyen des studios et des chambres individuelles incluant
au moins un repas par jour s’élève à 1 966$ (en 2012). Le loyer moyen
le plus élevé est en ontario (2 699$), alors que c’est au Québec qu’on
enregistre le plus bas à 1 499$.
En terminant, mentionnons que la première résidence pour aînés au
Québec a vu le jour en 1921 à Cleveland en Estrie. La Résidence Wales fut
fondée par un riche marchand de Richmond, M. Horace Pettes Wales, et a
été construite pour accueillir 41 résidents. Le premier résident admis fut M.
C. Mackie, qui s’installa à la résidence le 17 mars 1922. (Source: Site Web
de la Résidence Wales – www.waleshome.ca)
répartition deS réSidenceS pour aînéS au Québec
Moins de 9 unités 609
Entre 10 et 49 unités 802
Entre 50 et 99 unités 288
Entre 100 et 199 unités 199
Entre 200 et 299 unités 96
Plus de 300 unités 47
L’ADRESSE-ÉDITIONDU15FÉVRIER20137
m. horace Pettes WalesFondateur de la première résidence au Québec
LEJOURNALDUREGROUpEMENTQUÉbÉCOISDESRÉSIDENCESpOURAÎNÉS8
Changement important aux communications du RQRAPar Danièle marChanD, Responsable des dossiers gouvernementaux
une toute nouvelle responsable des communications est entrée en
fonction, le 16 janvier dernier, au RQRA. Johanne Clément succède ainsi à
Danielle Lemieux, qui n’a pas vraiment quitté le secteur de l’hébergement
des aînés, puisqu’elle occupe maintenant le poste de gestionnaire de projet
à FoRMAREZ, la mutuelle de formation des employés des résidences pour
aînés. Nous aurons donc le plaisir de continuer à côtoyer Danielle, qui se
consacrera au développement des outils de formation pour la mutuelle.
Pour sa part, Johanne Clément est une gestionnaire très expérimentée
en communications, marketing et relations publiques. Elle s’est bâti une
solide expertise en organisation d’événements et développement d’affaires
au fil des différents postes qu’elle a occupés à la Corporation des maîtres
mécaniciens en tuyauterie du Québec, au Groupe Promexpo inc., pour
Réseau environnement et, plus récemment, au Conseil québécois du
commerce de détail. Johanne dispose donc de tout le bagage et de toutes
les ressources nécessaires pour planifier, organiser et prendre en charge
les différents événements et les publications du RQRA. Elle a d’ailleurs
été à pied d’œuvre dès son arrivée, comme en témoignent les nombreux
infomembres qu’elle a envoyés depuis !
on peut la rejoindre à [email protected]
ou encore au 514 526-3777 poste 227.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU15FÉVRIER20139
Dans quelles circonstances est-il permis au salarié de s’absenter de son travail ?Par nathalie montreuil,Commission des normes du travail
Qu’il soit à temps plein ou à temps partiel, un salarié peut s’absenter du
travail, avec ou sans salaire, dans différentes situations. De plus, la Loi
sur les normes du travail prévoit un certain nombre de congés pour des
événements liés à la famille. Dans tous les cas, le salarié doit au préalable
aviser l’employeur de son absence.
Le tableau ci-contre présente un aperçu des situations prévues par la loi.
De plus, il existe d’autres situations pour lesquelles le salarié peut
s’absenter du travail, avec ou sans salaire. Pour chacune d’elles, la durée
varie. Pour en savoir davantage sur les congés et absences, la protection
du lien d’emploi, les exceptions, le calcul des indemnités et les questions
les plus fréquemment posées, visitez la section «congés et absences»
dans le site de la Commission au www.cnt.gouv.qc.ca ou communiquez
avec le Service des renseignements de la Commission.
ServiCe DeS renSeiGnementS
• région de montréal : 514 873-7061
• ailleurs au Québec, sans frais : 1 800 265-1414
aperçu deS SituationS prévueS par la loi
Mariage ou union civile 1 jour payé
Naissance de son enfant
2 premiers jours payés* et 3 autres, sans salaire
* Pour être admissible, le salarié doit justifier au moins 60 jours de service continu.
Décès ou funérailles de certains membres de sa famille
1 jour payé et 4 autres, sans salaire
obligations familiales 10 jours par an, sans salaire
Maladie ou accident
26 semaines par an, sans salaire, à la condition que le salarié ait cumulé trois mois de service continu chez le même employeur
Prendre soin d’un membre de sa famille
Entre 26 et 104 semaines, sans salaire
Congé de maternité
•Maximum18semainescontinues, sans salaire•Lecongéparentalpeuts’ajouter au congé de maternité.
Congé de paternité•5semainescontinues,sanssalaire•Lecongéparentalpeuts’ajouter au congé de paternité.
obligations familiales:
•liéesàlagarde,àlasanté ou à l’éducation de l’enfant du salarié ou d’un enfant de son conjoint•liéesàl’étatdesantédu conjoint du salarié, de son père ou de sa mère, de son frère ou de sa sœur
•10joursparannée,sanssalaire•Cescongéspeuventêtre fractionnés en journées. La journée peut à son tour être fractionnée avec l’autorisation de l’employeur.
Présence requise:
auprès de l’enfant du salarié, de son conjoint, de l’enfant de son conjoint, de son père ou de sa mère, de son frère ou de sa sœur, de l’un de ses grands-parents en raison d’une grave maladie ou d’un grave accident
•Maximum12semaines*,sans salaire, sur une période de 12 mois•Lesalariédoitêtreàl’emploide son employeur depuis trois mois.
* L’absence peut être prolongée jusqu’à 104 semaines si son enfant mineur souffre d’une maladie grave, potentiellement mortelle.
Voisinage
LEJOURNALDUREGROUpEMENTQUÉbÉCOISDESRÉSIDENCESpOURAÎNÉS10
«Aimer ses résidents jusqu’au bout»Par YveS DeSJarDinS,Président-directeur général
À l’aube d’une belle journée d’automne, le 19 septembre 2012, Monsieur
R., 85 ans, sort de la résidence Seigneurie de Salaberry à Québec. C’est
sa demeure depuis le 1er mai 2009. Comme à tous les matins, il prend
sa marche de santé avant le petit déjeuner.
Ce matin-là, après quelques pas seulement, il s’effondre, terrassé par
un malaise cardiaque.
une employée, voisine de l’immeuble, le voit s’écrouler et, croyant à une
chute due au pavé glacé, communique immédiatement avec la résidence.
Deux employés accourent sur place pendant qu’une troisième appelle
les secours. Réagissant rapidement, ils tentent de le réanimer, mais en
vain. Monsieur R. est aussitôt transporté en ambulance dans un centre
hospitalier où son décès est constaté.
Monsieur R. est un résident sans histoire, chaleureux et aimable, mais
discret. Il est apprécié des résidents et du personnel de la résidence. Il
s’était fait des amis. Il s’était trouvé un chez-soi et il l’appréciait.
Les propriétaires, un couple, ont été mis au courant du décès un peu
plus tard en avant-midi. Entre-temps, le directeur de la résidence était
pressé par l’hôpital, qui voulait savoir comment disposer du corps. Jusque
là, l’histoire semble banale. Les propriétaires font des recherches afin de
retracer les membres de la famille, ou des amis très proches, mais personne
n’est retrouvé. on découvre que Monsieur R. est un enfant de Duplessis.
Les résidents et le personnel de la résidence constituaient sa seule famille.
Les propriétaires ont donc retenu les services d’un notaire et d’un avocat,
à leurs frais, pour entamer des recherches testamentaires et autres
procédures légales. Aucun document n’a été trouvé. Les propriétaires ont
également fait des démarches pour disposer de la dépouille et connaître
leurs droits quant à leur intention d’offrir à leur résident un adieu décent.
Ils ont communiqué avec la curatelle publique et autres instances
gouvernementales, mais se sont butés à la même réponse : personne
ne connaissait les droits et permissions dans une telle situation. un des
propriétaires s’est rendu à l’hôpital afin de récupérer les effets personnels
de Monsieur R. : les vêtements qu’il portait, un chapelet et un recueil de
prières. Monsieur R. était croyant.
Les propriétaires apprennent alors des autorités de l’hôpital que, si rien
n’est fait, c’est la commune qui prend en charge ce type d’obsèques et
que les frais qui y sont liés sont assumés par le gouvernement. Le corps
allait donc être envoyé dans une fosse commune.
«Nous ne pouvions pas laisser notre résident se retrouver dans la fosse
commune; sa famille, c’était nous, nous devions nous en occuper, faire
quelque chose pour lui et pour sa famille, la résidence…», déclarent les
propriétaires.
Ils ont alors communiqué avec une maison funéraire afin que le corps soit
récupéré à l’hôpital et incinéré et que ses cendres soient ensuite placées
au columbarium.
Ils ont organisé des obsèques en bonne et due forme à la chapelle de la
résidence, dans le but de permettre à un plus grand nombre de résidents
d’y assister. une homélie a été prononcée, et les funérailles se sont faites
en présence des cendres, tandis qu’une photo du résident trônait à côté
de l’urne. Quelques résidents ont pris la parole, et l’animatrice a fait un
éloge touchant. Monsieur R. a eu des funérailles toutes simples, parmi sa
dernière famille. Tous les frais funéraires, fleurs, chants ont été acquittés
par les propriétaires de la résidence. Le contenu de son appartement – un
lit, un fauteuil, deux chaises et quelques vêtements – a été vidé par les
membres du personnel de la résidence. Adieu, Monsieur R.
«Être propriétaire d’une résidence, c’est souvent aller plus loin pour aimer
nos résidents jusqu’au bout.» un geste qui honore les propriétaires de
cette résidence de Québec, membre du Regroupement québécois des
résidences pour aînés.
L’ADRESSE-ÉDITIONDU15FÉVRIER201311
Espoir, un petit chien qui sème la joie à la résidence St-Éphrem Par Danielle lemieux,Gestionnaire de projet Formarez
La Résidence St-Éphrem héberge et offre des soins et services à 40 personnes
en perte d’autonomie dans la magnifique région de la Beauce. Les 25
employés de la résidence assurent l’assistance dans chacune des activités
de vie quotidienne des résidents, et ce, dans un milieu de vie sécuritaire,
chaleureux et accueillant dans le but de maintenir leurs habitudes de vie
naturelles et de viser le maintien optimal de leur autonomie. L’engagement
de Linda Roy, directrice de la résidence, et de son équipe est de répondre
aux besoins évolutifs des personnes en perte d’autonomie dans une
atmosphère familiale et agréable pour les résidents et leurs familles, en
leur permettant de s’intégrer et de vivre dans le respect et la dignité.
Très impliqués dans la communauté, les propriétaires de la résidence
St-Éphrem ont été approchés par l’organisme Les Papillons de l’Espoir,
dévoué aux enfants ayant des besoins spéciaux. L’organisme était à la
recherche de financement dans le but d’offrir un petit chien à une fillette
qui souffre d’une maladie dégénérative très rare. Afin de remercier la
Résidence St-Éphrem de son don, Les Papillons de l’Espoir lui offre un
échange intergénérationnel sous forme de zoothérapie. La petite fille et
son nouveau petit chien nommé Espoir, accompagnés de l’éducatrice
spécialisée de l’école, visiteront occasionnellement les résidents. La
première visite a duré une heure et a eu lieu le 12 décembre 2012 pour la
plus grande joie des résidents, qui ont adoré l’expérience. Tous voulaient
cajoler le petit chien, qui a été adorable. Quant à la fillette, Espoir a réussi
à lui décrocher un sourire malgré l’état que suscite sa maladie. Grâce à
cette initiative de la Résidence St-Éphrem et des Papillons de l’Espoir, une
petite fille et 40 résidents vivront beaucoup de bonheur et un bel échange.
une belle initiative qui témoigne du grand cœur des gens de la Beauce!
Carrefour certification
LEJOURNALDUREGROUpEMENTQUÉbÉCOISDESRÉSIDENCESpOURAÎNÉS12
Par Danièle marChanD, Responsable des dossiers gouvernementaux
Il y a sept ans à peine, les gestionnaires et propriétaires de résidences
privées pour aînés n’étaient encore assujettis à aucune réglementation.
Depuis, de nombreuses exigences légales ou réglementaires les concernant
ont été adoptées par les organismes publics, qu’elles proviennent du
ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, de la
Régie du bâtiment du Québec, des services de sécurité incendie ou du
ministère de la Santé et des Services sociaux. Le MSSS s’apprête d’ailleurs
à resserrer considérablement le tout premier régime de certification
des résidences pour aînés au pays, qu’il a mis en place il y a six ans.
Pendant combien de temps les gestionnaires de ces résidences pourront-
ils continuer à absorber une telle succession d’exigences sans que les
aînés, les employés des résidences et, bien sûr, la structure même de leur
secteur d’activité n’en subissent le contrecoup?
D’emblée favorable à la certification, le Regroupement québécois des
résidences pour aînés est préoccupé au premier chef par l’amélioration
de la qualité de vie et de la sécurité de ceux et celles qui ont bâti le
Québec et qui ont choisi d’habiter en résidence pour aînés. Aussi ses
responsables ont-ils appuyé sans réserve les principes à la base du projet
de loi 16 adopté l’an dernier pour resserrer le processus de certification.
C’est dans l’amélioration de la qualité de vie des aînés ainsi que dans
l’accroissement de leur sécurité et de la formation du personnel que les
nouvelles dispositions de la Loi trouvent tout leur sens. un autre aspect
éminemment positif de la nouvelle réglementation est qu’elle permettra
aux citoyens d’être mieux informés de ce qu’ils sont en droit d’attendre
d’une résidence.
La nouvelle réglementation en matière de certification de résidences pour aînés : Un équilibre fragile
L’ADRESSE-ÉDITIONDU15FÉVRIER201313
Mais plusieurs mesures de la nouvelle réglementation inquiètent les
dirigeants du RQRA et leurs membres, car elles pourraient faire modifier
l’offre de services aux résidents et augmenter le coût des loyers en
résidence. En effet, selon le type de services que leurs dirigeants choisiront
d’offrir, les résidences seront de facto classées soit dans la catégorie
des résidences pour personnes autonomes, soit dans celle des personnes
semi-autonomes. Si l’on considère les services actuellement offerts,
il apparaît évident qu’une grande majorité d’entre elles devraient être
classées dans la catégorie des résidences pour aînés semi-autonomes.
Mais cette catégorie sera assortie d’exigences plus strictes et, surtout,
plus onéreuses que celles qui seront imposées aux résidences pour
aînés autonomes. Compte tenu de la difficulté d’augmenter les loyers
de résidents dont la capacité de payer est, de toute façon, limitée, les
gestionnaires pourraient devoir choisir de ne plus offrir certains services
pour que leur résidence soit plutôt classée dans la catégorie des résidences
pour personnes autonomes.
C’est la décision corporative qu’a prise la direction des résidences Les
Jardins du Patrimoine situées à La Sarre, Amos, Rouyn-Noranda et Val-
d’or, qui accueillent une majorité d’aînés autonomes et quelques aînés
en légère perte d’autonomie. Dès que la nouvelle réglementation sera en
vigueur, ces résidences comptent mettre fin au programme de soutien à
l’autonomie qu’elles ont créé pour que leurs résidents puissent demeurer
plus longtemps chez eux sans trop taxer le système public de santé.
Concrètement, cela signifie que des services comme la distribution de
médicaments, le suivi de la glycémie ou l’aide pour mettre des gouttes
ophtalmiques aux aînés ayant subi l’ablation de cataractes n’y seront plus
offerts. Les nombreux aînés qui les requièrent devront donc faire appel
aux CSSS pour les recevoir. Cette décision accroîtra forcément la charge
des CLSC, déjà débordés, dont les ressources humaines et financières
sont limitées et à qui reviendra, en plus, la tâche d’évaluer les résidents
lorsque nécessaire.
La nouvelle réglementation de la certification incitera aussi certains
propriétaires à envisager de réduire leur capacité d’accueil, sans quoi ils
seront tenus d’embaucher et de faire former une personne de plus pour
assurer la surveillance dans leur résidence.
Ces normes de certification s’ajouteront à un autre nouveau règlement
venu modifier le Code de sécurité et obligeant l’installation de mécanismes
régulateurs de la température de sortie de l’eau dans les baignoires et les
douches de toutes les résidences privées pour aînés et tous les CHSLD.
on peut donc s’attendre à une hausse substantielle des coûts de gestion
et d’opération des résidences privées pour aînés, dans un contexte où
l’équilibre de ces entreprises est déjà fragilisé par un taux d’occupation plus
bas et une pénurie généralisée de préposés. Il y a tout lieu de craindre les
effets de ce cumul d’obligations sur cet important secteur, qui est aussi un
complément essentiel du système de santé et de services sociaux.
Coin Formarez
Formation PDSb, RCR etsecourisme : Faites nous connaîtrele nombre d’employés à former !Par Céline Germain, Conseillère à la formation et responsable des programmes
Dans le cadre des exigences de formation contenues dans le projet de
règlement lié à la certification des résidences, tous les préposés et le
personnel de surveillance devront avoir suivi la formation PDSB, RCR et
Secourisme ainsi que les mises à jour requises. Les résidences ont une
année pour se conformer à cette exigence.
Formarez souhaite vous faciliter la vie et s’affaire à contacter tous les
formateurs disponibles afin de structurer, dans toutes les régions, des
formations dans le but de répondre adéquatement et rapidement à vos
besoins. Dans la plupart des régions, ces formations seront offertes en
collaboration avec le service aux entreprises de la Commission scolaire.
Formarez souhaite recueillir vos besoins et s’assurera de contacter les
formateurs, afin de créer une cohorte dans votre région.
Faites nous savoir, le plus rapidement
possible, le nombre d’employés que vous
aurez à former ainsi que vos besoins en
termes de mises à jour (rafraîchisse-
ments). Dès qu’un nombre suffisant d’employés sera atteint dans votre
région, Formarez vous contactera pour vous donner les informations con-
cernant le coût (que nous tenterons de maintenir le plus bas possible),
l’horaire et l’endroit où la formation sera disponible.
Contactez Audrey Desjardins à [email protected] ou par téléphone au
514 526-3777 poste 243, qui vous fera parvenir le formulaire d’inscription
pour vos employés à former.
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