N°7– Mars 2013

SYNDICAT CGT DES RETRAITES VERRIERS - Immeuble Le M ontcalm —

Avenue de la Costière - 30 600 VAUVERT ���� : 04 66 88 78 16

Email : retraitescgtvdl@orange.fr

« Le système des retraites en France est en faillite » « c’est le Titanic » : c’est ce que les média et certains économistes à la solde des financiers rabâchent sur les antennes.

Pourtant, en chiffrant les besoins de finance-ment entre 14 et 20 milliards d’euros sur une dépense totale de 300 milliards par an, le rap-port du conseil d’orientation des retraités est loin d’être alarmiste.

Mais qu’importe, puisque ceux qui proposent des solutions au problème du financement ne rentrent pas dans une logique des financiers.

Pour le MEDEF, il faut légitimer de nouvelles régressions sociales, nouveau recul du départ de l’âge à la retraite, désindexation des pen-sions vis-à-vis de l’inflation, et soumettre nos pensions à quelques mesu-res préconisées par la cour des comptes sur la taxa-tion : une CSG passant de 6,6% à 7,5%, supprimer l’abattement de 10% sur le revenu déclaré, soumettre les pensions aux cotisa-tions d’assurance maladie, et bien d’autres me-sures pour amputer nos retraites.

Toutes ces démarches ont pour but de pousser les français dans les bras du système d’assu-rance retraite par capitalisation. On incite les jeunes générations à venir vers des fonds de pension expliquant que le système par réparti-tion est dépassé.

Reste que chaque crise apporte son lot de fail-lites de fonds de pensions. Les malversations existent : en 2001 l’affaire d’Euron avait fait scandale ; après boursicotage avec les écono-mies des salariés américains, maquillage des comptes pour camoufler les pertes, des dizai-nes de milliards sont parties en fumée et plu-sieurs centaines de milliers de retraités ruinés.

Dernièrement des fonds de pensions Irlandais, Anglais et Néerlandais ont été particulièrement touchés en 2008 : plusieurs centaines de mil-liards d’euros se sont volatilisés dans des pla-cements à risque. Le système par capitalisa-tion est basé sur une idée fausse que l’on peut stocker du pouvoir d’achat. En réalité il n’offre aucune garantie sur le montant des retraites.

Il ne s’agit pas de nier les besoins de finance-ment, le nombre de retraités aura augmenté d’un tiers d’ici 2035.

Il faut une véritable réforme fiscale. L’état dé-pense 32 milliard d’euros en exonérations de cotisations patronale, auxquelles vont s’ajouter désormais 20 milliards de crédit d’impôt com-pétitivité. Les revenus financiers des entrepri-ses représentent 250 milliards d’euros par an.

Les ressources existent, reste à discuter de leur utilisation.

L’autre élément important est d’inverser la courbe du chômage, aller vers le plein emploi avec le relè-vement des salaires. Si 4

millions de chômeurs étaient à nouveau dans l’emploi, cela augmenterait considérablement le volume des cotisations retraites.

Même chose avec les hausses de salaire. De-puis le milieu des années 1970, 10 points de PIB ont été pris au travail par le capital. Il est indispensable de changer le regard sur la re-traite. Les retraités ne sont pas d’abord un coût, mais bien une catégorie désormais indis-pensable, répondant au besoin d’une société, assurant des fonctions sociales importantes : La vie associative, la démocratie locale.

Il est urgent de construire un rapport de force pour construire le projet d’une « maison com-mune des régimes de retraite » qui garantirait nos droits sur des bases de solidarités.

MENACE SUR NOS PENSIONS !

Il est urgent de construire un rapport de force pour construire le projet

d’une « maison commune des régi-mes de retraite » qui garantirait nos droits sur des bases de solidarités.

C omme chaque début d’année, l’assemblée nous permet de

nous retrouver autour du gâteau des rois, c’est devenu une tradition. Cet-te année 41 syndiqués et 19 épou-ses ont participé à ce moment cha-leureux et convivial.

Nous avons profité, en adressant nos vœux, de faire une rétrospecti-ve de la situation économique et sociale qui avec la crise, préoccu-pante pour les années à venir. En premier lieu nous avons dénoncé toutes les remises en cause de no-tre modèle social né du conseil na-tional de la résistance de 1945 (mise en place de la sécu, retraite, comité d’entreprise, nationalisation, droits so-ciaux, etc)

Durant ces dernières années le MEDEF et l’homme de main du grand patronat Sarkozy et ses colistiers ont orienté notre économie vers le modèle libéral le plus débridé.

Les conséquences ont été désastreuses pour nos droits : le code du travail pour lesquels des générations de salariés ont lutté depuis 170 ans a été détricoté.

Les salariés sont démunis devant les licencie-ments, les délocalisations des productions, les fermetures de sociétés malgré des profits réali-sés. Les droits sont tellement bafoués qu’ils se permettent de faire venir de la main d’œuvre payée bien en dessous du smic. Le secteur du bâtiment public est révélateur de cette main d’œuvre bon marché.

Comme nous l’avons dit à cette assemblée la liste serait trop longue pour dénoncer toutes les remises en causes : institutionnalisation de la précarisation et de la flexibilité, baisse du pou-voir d’achat, attaque des 35 heures, mais aussi baisse des moyens pour les services publics par exemple : La santé qui est un secteur important et sur lequel l’industrie pharmaceutique a la main mise. Y fleurissent les affaires de corrup-tion (médiator, les prothèses mammaires) les dépassements d’honoraire des médecins spé-cialisés, les fermetures et restriction budgétaire des hôpitaux.

Quant au nouveau gouvernement, beaucoup d’ambiguïtés demeurent entre les promesses, les discours et la réalité des actes. Ce gouver-nement avait fait la promesse d’agir contre les licenciements boursiers, et donner des nou-veaux droits aux salariés .

Difficile pour ce gouvernement de ratifier le pac-te budgétaire européen établi par Sarkozy et Merckel qui ligote les politiques des états à l’austérité, et explique que cela n’aura aucune incidence sur le social et l’économie du pays.

Un journal dévoilait que la France bat le record du nombre de gens riches : 2,6 millions de per-sonnes dont le revenu augmente en moyenne de 10% chaque année. Les inégalités entre les gens riches et pauvres se creusent rapidement.

Dans ce contexte de crise, les retraités sont dé-signés par les médias comme nouveaux privilé-giés. Le rapport de la cour des comptes avait préconisé de nombreuses mesures pour faire la poche des retraités, alors que les associations caritatives tirent la sonnette d’alarme; si on en croit les chiffres 500 000 retraités dépendraient de l’aide alimentaire, certains reprennent même un travail ! Dans cette société les financiers ont repris la main, et veulent imposer leur politique de res-triction et de soumission pour faire le maximum de profit à court terme. Ils n’auront aucune limite tant que nous les laisserons faire.

BARO Daniel

BLANC Roger

BONTON Patrick

BUISSON Daniel

CONSTANT Bernard - Trésorier adjoint

DAMOUR Jean-Luc

DUVERGER Daniel - Secrétaire adjoint

JALOUS Raymond

JOUHAUD Michel

LE HEGARAT Alain

PAREDES Gérard

PEYRAQUE Jean Marie

RADENNE André - Secrétaire

RUIZ Michel - Trésorier

TURQUAY Yannick

SYNDICAT CGT DES RETRAITÉS VERRIERS

COMMISION EXÉCUTIVE 2013

L e Bilan en fin d’année se traduit par un solde positif de 8 593,76 € contre 7 557,41€ fin 2011. Au cours de l’année les dépenses ont porté unique-

ment sur l’information ( Vie Nouvelle , Journaux,… ) et les activités ( Repas 1er mai, et repas fin d’année ) et bien sur le fonctionnement ( Courrier , As-semblée…..)

Par contre il n’y a pas eu de Congrès, ni de déplacements en car ( Manif ), ce qui ne sera pas le cas en 2013

Au vue de la trésorerie il a été décide de reconduire cette année le repas de

fin d’année le Samedi 9 novembre - Salle Laperan

Le Cailar

Nota : Prochainement un courrier va vous parvenir a vec vos timbres 2013 et votre reçu syndical 2012 à l’intérieur.

RAPPORT DU TRÉSORIER POUR 2012 FAIT AU COURS

DE L’ASSEMBLÉE LE 18 JANVIER 2013

Rassemblement Jeudi 28 mars 2013

15 heures Préfecture de Nîmes

Pour la défense du pouvoir d’achat (Voir tract ci-joint)

SSSSynynynyndicdicdicdicatatatat C.G.T. C.G.T. C.G.T. C.G.T.

Des

Retraités Verriers

JOURNEE CHAMPETRE : MERCREDI 1er MAI

Rendez-vous à l’issue du rassemblement de Vauvert v ers 12h15

au terrain du siège du Comite de loisirs, chemin de s Bouillens

à Vestric et Candiac

Apéritif suivi : d’une Paella, : Fromage et Dessert

Café, Vin

- Pensez à amener vos couverts

Animation musicale durant l’après-midi, Concours de Boules, Tombola

Participation 12€ ( enfants - de 10 ans gratuits )

S’inscrire avant le 26 avril

BULLETIN DE PARTICIPATION

Nom et Prénom :

Participera au repas du MERCREDI 1er MAI 2013 accompagné(e) de :…………………………………...

- Participation : 12,00€ x personne(s) = €

- Enfants moins de 10 ans :

A régler par chèque à l’ordre de RETRAITES VERRIERS CGT

NB : Penser à nous informer de tout changement ou erreur d’adresse, de téléphone et d’Email ou nous les communiquer si cela n’est pas encore fait.

Par courrier : UL CGT Vauvert - Retraités VDL - Immeuble le Montcalm E2, 359 Avenue de la Costière, 30600 VAUVERT

Par e-mail : retraitescgtvdl@orange.fr

Par téléphone : 04 67 83 71 87 ou 06 62 89 18 49.

Mercredi

1er mai

2013

Immeuble le Montcalm E2

359 Avenue de la Costière

30600 VAUVERT

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