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Au sommaire : Chronobus : il arrive ! L’agriculture s’enracine Infographie du dossier : Trois scénarios pour demain
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L E J O U R N A L D E L A C O M M U N A U T É U R B A I N E D E N A N T E S – B I M E S T R I E L
Déplacements pages 2 et 3
Chronobus :il arrive !
Trois scénarios pour demain
Infographie du dossier P. 12 et 13
N°41. Septembre / Octobre 2012
Métropole pages 22 et 23
L’agriculture s’enracine
Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou
Métropole pages 11 à 17
On dit souvent que le futur se prépare aujourd’hui. Alors, si vous désirez découvrir votre métropole avant l’heure de 2030, voici trois scénarios pour demain !
Trois scénarios pour 2030 !
2 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Grands événements
BusWay, tramway, Bicloo, Chronobus… Pour garantir la mobilité à tous ses habi-tants, Nantes Métropole ne cesse de propo-ser de nouvelles solutions de déplacements. Essentiels pour le dynamisme et l’attractivité de la métropole, les transports et déplace-ments font l’objet de 78 millions d’euros d’investissement en 2012. Et cela porte ses fruits. Dès le 1er octobre prochain, les habi-tants de Nantes Métropole vont pouvoir bénéficier de nombreux nouveaux services. Petit tour d’horizon. Chronobus. Principales nouveautés de cette rentrée 2012, les Chronobus C1 à C4 seront mis en service le 1er octobre prochain. Connectés au tramway et au BusWay, ces bus à haut niveau de service vont permettre une meilleure accessibilité au cœur d’agglomé-ration et renforcer le maillage du territoire métropolitain. À partir du 1er octobre, ce nouveau réseau couvrira 37,5 km et trans-portera 41 000 passagers par jour. Nouveau réseau de nuit. Pour répondre toujours mieux aux besoins des habitants et s’adapter à leurs rythmes de vie, la Semitan réorganise son service de soirée et de nuit. À partir du 1er octobre, ce réseau s’articule autour des 4 lignes de tramway et de BusWay,
dont la fréquence est renforcée à 10 mn jusqu’à 22h30 et à 30 mn ensuite, des 4 lignes de Chronobus, et de 7 lignes de bus. Plus per-formant et permettant une plus grande cou-verture du territoire, ce réseau fonctionne jusqu’à 0h30 du lundi au vendredi, et jusqu’à 02h30 dans la nuit du samedi au dimanche.
Prolongement de la ligne 1. Le 1er octobre prochain sera également marqué par la réou-verture des stations Halvêque et Beaujoire de la ligne 1 et par l’arrivée du tramway à Ranzay, son nouveau terminus doté d’un abri à vélos de 50 places et d’un parking-relais de 250 places sécurisées. Ainsi pro-longée de 800 mètres, la ligne 1 dispose de deux terminus, Ranzay et Beaujoire, et voit sa fréquence renforcée à 3 mn aux heures de pointe. Pour assurer ce nouveau fonctionne-ment, 30 rames desserviront la ligne, au lieu de 28 actuellement. Pôle Haluchère-Batignolles. Cette exten-sion du réseau de tramway s’accompagne de l’ouverture du pôle d’échange multimo-
78 millions d’euros d’investissement en 2012
dal Haluchère-Batignolles. Accueillant des bus, des Chronobus, des tramways, des cars départementaux et bientôt des tram-trains qui relieront Nantes à Châteaubriant, ce pôle d’échange propose l’offre la plus large de modes de transports. Avec sa large palette de transports collectifs, deux parcs à vélos de 50 places chacun, et deux parking-relais de 120 et 150 places en janvier prochain, il permet de passer d’un mode de déplacement à l’autre très facilement et sans perdre de temps. Bicyclette. Côté vélo, il y a aussi du nou-veau. Pour conforter la place du vélo dans les déplacements et permettre aux cyclistes de se déplacer en toute sérénité, Nantes Métropole aménage des continuités cyclables. Le 26 octobre, la piste du cours des 50 Otages sera ouverte à la circulation. Positionnée au milieu du cours, cette piste est le premier tronçon de l’axe reliant l’Erdre à la Sèvre, du pont de La Tortière à la place des Martyrs à Rezé. Par ail-leurs, les cyclistes disposent depuis quelques jours d’un nouvel abri de 300 places sécuri-sées à la gare Nord de Nantes.Carole Paquelet
www.nantesmetropole.fr
www.tan.fr
Du 16 au 22 septembre, profitez de la Semaine de la Mobilité. Pour tout savoir sur la rentrée des déplacements, rendez-vous à l’Expo Cœur de Nantes 2015.
En cette rentrée 2012, l’offre de déplacements de Nantes Métropole franchit un nouveau cap. Objectif : toujours plus de mobilité pour tous dans une agglomération apaisée et agréable à vivre.
Du nouveau pour les déplacements
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 3
Grands événements
des cheminements piétons ont été créés, les trottoirs élargis, et la rue embellie. Zone à trafic limité. Parmi ces aménagements, celui du cours des 50 Otages est emblématique. « À partir du 1er octobre, le cours devient une zone à trafic limité, explique Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge des dépla-cements. Son accès est réservé aux transports en commun, aux vélos, aux piétons et aux véhicules autorisés : résidents, livreurs, artisans, taxis… » Résultat : 10 000 véhicules en moins emprunteront cet axe fréquenté par 50 000 piétons par jour. Comme le long de toutes les lignes de Chronobus, les arrêts de bus ont été amé-nagés pour garantir une meil-leure accessibilité et une plus grande sécurité des piétons. « Très innovante, la zone à tra-fic limité est un espace de res-piration contribuant à créer un cœur d’agglomération apaisé et agréable à vivre », souligne Jean-François Retière. À terme, le réseau de Chronobus com-prendra 10 lignes déployées sur l’ensemble de l’agglomération et connectées au tramway et au BusWay. CP
Le Chronobus : c’est parti !
CHronoBus eXPressPeut-on acheter des titres de transport à bord du Chronobus ? - Oui, comme dans les bus classiques, le chauffeur vend des tickets aux passagers.
Quand passe le prochain Chronobus ?- Dans 5 à 8 minutes ou dans 10 à 12 minutes selon le moment de la journée. Après 22h30, sa fréquence est moins élevée.
Comment reconnaît-on le Chronobus ? - Avec sa livrée mauve, il est prioritaire et partage certains arrêts avec les autres bus.
Le Chronobus en 4 Lignes Ligne C1. D’Haluchère-Batignolles à la gare de Chantenay, la C1 couvre 9 km et dessert 30 arrêts en 30 mn. 15 000 voyageurs par jour sont attendus sur la C1.
Ligne C2. Du Cardo à Orvault jusqu’à la place du Commerce à Nantes, la C2 couvre 8 km et dessert 25 arrêts en 30 mn. 11 000 voyageurs par jour sont attendus sur la C2.
Ligne C3. Du boulevard de La Baule à Saint-Herblain jusqu’à celui de Doulon à Nantes, la C3 couvre 10 km et dessert 32 arrêts en 30 mn. Pendant un an, son terminus est à Malakoff. Elle ralliera le boulevard de Doulon à la rentrée 2013. 9 000 voyageurs par jour sont attendus sur la C3.
Ligne C4. De La Grèneraie à Nantes jusqu’aux Sorinières, la ligne C4 couvre 10,5 km et dessert 27 arrêts en 30 mn. 6 000 voyageurs par jour sont attendus sur la C4.
Les lignes C1, C2, C3 et C4 seront ouvertes dès octobre. Le 1er octobre prochain, les 4 premières lignes de Chronobus de Nantes Métropole seront mises en service. Embarquez à bord de ce bus très performant.
Plus rapides, plus réguliers, plus fréquents et plus confortables que les bus classiques, ces bus à haut niveau de service viennent compléter le réseau de trans-ports en commun de Nantes Métropole pour le rendre encore plus performant. Avec sa large amplitude horaire, de 5h (sauf le samedi, 5h30) à minuit (sauf le samedi, 2h30), et sa fréquence élevée, 5 à 8 minutes aux heures de pointe, le Chronobus faci-lite l’accès au cœur d’agglo-mération et les liaisons entre les communes. Prioritaire, le Chronobus permet de gagner jusqu’à 10 mn par rapport aux trajets actuels et devient l’un des moyens de transport les plus rapides aux heures de pointe. Le passage des 4 premières lignes de Chronobus a été l’occasion de requalifier l’espace public pour un meilleur partage de la voirie entre les différents modes de déplacement. Le long des 4 lignes, des pistes cyclables et
Les infos sur le Chronobus
sur www.nantesmetropole.fr/
chronobus
Pour tout connaitre sur la rentrée de la Tan : www.tan.fr
Nantes Métropole
4 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
« Nous devons tracer des perspectives pour l’avenir »Gilles Retière, maire de Rezé, est le nouveau président de Nantes Métropole. Il succède à Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Entretien avec lui à l’occasion de sa prise de fonctions.
Depuis le 6 juillet 2012, vous êtes le nouveau président de Nantes Métropole. Que représente cette nouvelle fonction pour vous ?Gilles Retière : « Le président de la République, François Hollande, a nommé Jean-Marc Ayrault Premier ministre. Jean-Marc Ayrault a proposé ma can-didature au poste de président de Nantes Métropole pour lui succéder. Je tiens à dire que je n’avais pas prévu cela. Mais c’est évidemment un honneur et une joie pour moi. Je le remercie de sa confiance et je remercie les élus de Nantes Métropole qui m’ont élu. J’étais jusqu’alors premier vice-président de Nantes Métropole et je vais continuer à bien tra-vailler avec les 23 autres maires de l’agglomération. Ma mission consiste à poursuivre le travail que nous avons fait en commun, mais aussi à tracer des perspec-tives pour l’avenir. »
Quels sont les grands chantiers à venir ? GR : « De grandes décisions s’an-noncent et nous allons devoir les prendre en commun. Elles concernent le dossier du transfert de l’aéroport et le nouvel usage des espaces aéroportuaires qui seront libérés. Il y a aussi le transfert du
MIN, l’implantation du CHU, le projet Île de Nantes, le transfert de certaines activités de la SNCF au Grand Blottereau. Nous devons aussi faire un choix sur le posi-tionnement d’un type de fran-chissement de la Loire, à l’Ouest du pont Anne de Bretagne. »
Il y a également le projet de rénovation et d’agrandissement de la gare de Nantes. GR : « En effet. Je souhaite vrai-ment que la Région puisse avan-
cer sur la desserte périurbaine dans l’agglomération, et donc qu’il y ait des habitants de Nantes Métropole qui viennent par le train. Si les trains arrivent en même temps, nous ne savons pas gérer les flux de voyageurs. Il faut donc transformer la gare. C’est un dossier qui est déjà engagé, mais nous allons finaliser la question des engagements financiers, d’un planning à faire respecter par les uns et les autres, d’une coordina-tion complète. »
À cela s’ajoutent deux nouveaux dispositifs qui permettront de travailler à une plus grande échelle de territoire ? GR : « Oui, les deux pôles métro-politains. Tout d’abord, le pôle métropolitain Nantes - Saint-Nazaire, celui du territoire de l’estuaire, auquel il faut donner corps, qu’il faut engager peu à peu dans un certain nombre de réa-lisations. Ce pôle métropolitain peut réaliser les projets que nous
Jean-Pierre Fougerat, 2e vice-président de Nantes Métropole, Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, qui félicite Gilles Retière, nouveau président de Nantes Métropole, le 6 juillet 2012.
Gilles Retière, président de Nantes Métropole.
actualités
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 5
avons conçus dans le cadre d’Éco-Cité. Mais il convient d’envisager les choses avec chaque commu-nauté de communes concernée. Nous avons fait une proposition de confortation des centres urbains des communautés. Nous allons aussi lancer un appel à projets sur le thème « eau et paysage ». Dans ce cadre, il faudra sans doute fédé-rer les initiatives autour de projets
sur les marais de la Loire, qu’ils soient situés dans le territoire de Nantes Métropole, de la commu-nauté de communes Loire et Sillon ou de celle de Cœur d’Estuaire. Nous devons mener des actions avec le département sur le canal de Nantes à Brest et l’Erdre. »
Et pour le deuxième pôle ? GR : « Le deuxième pôle, pour moi, est notre plus gros enjeu : c’est l’espace métropolitain Loire – Bretagne. Les choses ont bien avancé avec Rennes. Il faut main-tenant travailler à cinq villes, Nantes, Rennes, Brest, Angers et Saint-Nazaire, avec la néces-sité de nous entendre pour nous renforcer et éviter d’éventuelles concurrences entre nous. À nous de donner l’exemple, entre villes.
Ce n’est pas toujours très simple : chacun voudrait avoir quelque chose qui lui est propre.
Mais si nous continuons ainsi, les villes de l’Ouest ne compte-ront pas suffisamment à l’éche-
lon français ou à l’échelon euro-péen. Il faut que nous présentions un front commun, avec les deux Régions, et les villes moyennes : Quimper, Lorient, La Roche-sur-Yon, Saint-Brieuc… Pour nous, cet objectif à concrétiser est très important. »
Qu’est-ce qui guide votre action en tant que président de Nantes Métropole ? GR : « Je souhaite que toute per-sonne puisse bien vivre dans son territoire, qu’elle soit seule ou entourée d’une famille. Il faut que l’on trouve le cadre pour qu’il y ait une vie sociale de proximité. Ma démarche vise à renforcer les pôles de centralité, à recons-tituer des esprits de quartier, de village, et à faire en sorte que
les gens y trouvent beaucoup de choses, presque tout, qu’ils n’aient pas besoin de se déplacer avec leur voiture pour un oui ou pour un non, pour aller cher-cher quelque chose ailleurs, et qu’ils rencontrent des voisins qu’ils connaissent. Le risque des grandes villes est en effet que nous soyons des anonymes les uns à côté des autres. Je souhaite qu’il
y ait des relations humaines qui s’instaurent. C’est dans la concep-tion de la ville, je crois, que l’on peut les favoriser. Tout n’est pas mis en œuvre par la communau-té urbaine : il y a une part qui est impulsée par les maires et par les initiatives d’habitants. »
Justement, il y a deux projets qui sont en cours, « Ma Ville demain » et « Capitale verte », qui sont aussi importants pour l’avenir et qui font appel aux idées des habitants… GR : « Le projet Ma Ville demain entre dans sa phase finale. Il a montré une grande implication des Nantais. Nous avons beau-coup de propositions pour le projet de métropole. Je souhaite que l’on crée une plate-forme
commune avec les 24 maires de l’agglomération, qui sera un socle d’idées que l’on partagera. Le prix de Capitale verte de l’Eu-rope 2013 pour Nantes est une reconnaissance et c’est une étape pour faire encore mieux ensuite. Nous allons, d’une part, attirer de grandes manifestations euro-péennes ou mondiales, qui nous permettront de faire reconnaître Nantes. Cela nous permettra aussi de prendre conscience de tout ce qui se fait ailleurs et d’utili-ser les expériences des autres pour faire encore mieux. D’autre part, être « Green Capital » c’est aussi impliquer tout le monde dans le développement durable. Cela signifie qu’il faut inciter les citoyens, les publics scolaires, les associations, les entreprises à prendre de nouvelles initiatives dans le cadre, notamment, de l’appel à projets que nous avons lancé cet été. »
Dans le contexte de crise actuelle, quel peut être le rôle des collectivités comme Nantes Métropole ?GR : « Il ne faut pas tout attendre de l’État. En juin, je suis allé au sommet mondial de la Terre, à Rio. J’ai constaté que les États n’arrivent pas s’entendre suffi-samment pour faire avancer cer-tains dossiers. Les ONG, les asso-ciations, les collectivités locales ont une capacité à s’entendre et à agir beaucoup plus vite et plus concrètement que les États, et elles savent agir en réseaux. Elles sont souvent plus exemplaires aussi dans leurs pratiques envi-ronnementales. Les grandes villes ont une capacité à innover, à créer les conditions nécessaires au développement de nouvelles activités. Elles peuvent, par leurs actions, contribuer à sortir des difficultés actuelles, tout en gar-dant comme ligne le mieux vivre ensemble et le respect de la pla-nète. » Propos recueillis par David Pouilloux
Jean-Pierre Fougerat, 2e vice-président de Nantes Métropole, Gilles Retière, président de Nantes Métropole, et Patrick Rimbert, nouveau maire de Nantes et 1er vice-président de Nantes Métropole.
« Je souHaite que toute Personne Puisse Bien vivre dans son territoire »
Pour cela, il faut s’inscrire dès maintenant sur http://paysdelaloire.familles-a-energie-positive.fr/ et choisir l’équipe de sa commune ou appeler allo climat au 02 415 555 pour proposer de constituer une équipe dans son quartier.
Pour savoir si vous pouvez bénéficier de ce dispositif et obtenir les coordonnées d’une structure accompagnante : allo climat 02 40 415 555.
6 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
L’énergie est au cœur des préoccupations quotidiennes des foyers. Comment l’écono-miser, la rentabiliser, revoir ses habitudes pour moins la consommer ? Pour répondre à ces questions et informer le public, la Fête de l’énergie s’installe dans les 24 communes de Nantes Métropole, du 15 septembre jusqu’à mi-décembre, avec un temps fort du 18 au 21 octobre. Cette année, la thématique portera sur les économies d’énergie dans l’habitat. Un sujet particulièrement dense qui per-mettra notamment d’aborder la rénovation des logements par le biais de conférences et d’ateliers, d’évoquer les possibilités de financement des travaux d’amélioration énergétique. De multiples animations viendront également égayer les communes de l’agglo, de la balade à vélo pour « voir » la chaleur s’échapper des maisons avec une caméra spéciale, à l’apéro « TupperWatt » ou la découverte de la cuisson écologique, en passant par des permanences thermogra-phiques, des visites de maisons « témoins ».
L’an passé, sept équipes d’une dizaine de foyers de « Familles à énergie positive » se sont constituées à Nantes Métropole pour représenter leur quartier ou leur commune. Leur objectif : économiser au moins 8 % d’énergie sur les consommations à la maison. Comment ? Par des gestes sim ples comme de mettre un couvercle sur une casse-role pendant la cuisson, d’éteindre les veilles des appareils électro-ménagers, de fermer le robinet quand on se savonne… Avec 20 % d’énergie économisée en moyenne, sans perdre en confort, et grâce à quelques petits efforts quotidiens, le défi a été largement relevé. Et les participants ont été récompensés par une baisse de plus de 200 euros de leur facture d’énergie et le sentiment d’être utiles pour la planète. Il est encore temps de relever le défi !
L’énergie s’économise en familleLe défi des « Familles à énergie positive » reprend. De nouvelles équipes de volontaires vont relever le défi de réduire leurs consommations d’énergie et d’économiser de l’argent.
L’énergie au cœur de la fêteLa Fête de l’énergie prend place sur les 24 communes de Nantes Métropole. Du 15 septembre jusqu’à la mi-décembre, se dérouleront une multitude d’animations tournées vers les économies d’énergie dans l’habitat.
Des aides pour rénover son chez-soiDans le cadre du Plan Climat, Nantes Métropole aide ses habitants modestes à mieux isoler leur habitat par le biais de la prime thermique. Alors que le coût de l’énergie ne cesse d’aug-menter, l’isolation de sa maison devient un atout essentiel pour améliorer son confort, réduire les dépenses d’énergie, mais aussi les émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire,
Nantes Métropole pro-pose, dans le cadre du pro-gramme national Habiter mieux, d’aider les ménages modestes et très modestes – un foyer de 3 personnes ne doit pas dépasser 20 428 euros annuels – à mieux isoler son chez-soi. La rénovation envisagée doit permettre une économie de 25 % d’énergie. Nantes Métropole vient abonder de 500 euros les aides exis-tantes. Selon les revenus et les travaux à entreprendre, les aides iront de 50 % à 90 % de remboursement des travaux, sachant aussi qu’il peut y avoir un pré-financement desdits tra-
vaux. Pour obtenir ces aides, il est nécessaire de se rapprocher de structures accompagnantes comme le centre de l’habitat qui se chargera de l’audit thermique, de monter le dossier, de sol-liciter les aides, etc. Ce dispositif d’améliora-tion de l’habitat et de performance énergétique est en lien avec le programme national d’aide à la rénovation énergétique de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).
Nantes Métropole
Pour découvrir le programme détaillé : www.nantesmetropole.fr/energie ou allo climat au 02 40 415 555
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 7
Le Carrousel des Mondes marinsUn tour de manège comme si vous y étiez !
Conseil communautaireUn nouveau président pour Nantes Métropole
Les données, c’est openRencontres avec les lauréats de l’appel à projets Open Data
3 vidéos sur nantesmetropole.fr
Les Mondes marins sont à vous !Depuis le 15 juillet, les créatures du Carrousel des Mondes marins font la joie des petits et des grands. Le monde fantastique imaginé par François Delarozière et Pierre Oréfice se révèle sur la pointe Ouest de l’Île de Nantes, haut lieu de l’histoire maritime nantaise. Sur trois étages, 35 machines rappellent les profondeurs marines les plus mystérieuses ou évoquent en surface qui un bateau dans la tempête, qui un attelage des mers, qui un dragon sorti des flots déchaînés. C’est beau, fascinant, enivrant ! Profitez-en !
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« Certaines personnes ne peuvent se déplacer jusqu’à nous. Alors, nous allons à elles… » Partant de ce concept, l’association Ecorev, qui œuvre dans le réemploi des déchets, lance, fin octobre, son Util’o’bus, boutique solidaire et itinérante. « Nous travaillons sur le projet depuis un an et demi, précise Laurence Roussel, direc-trice d’Ecorev, en collaboration
La radioactivité a rarement bonne réputation, pourtant elle sauve des vies ! Surtout en médecine nucléaire, une spécialité desti-née notamment à soigner certains cancers à l’aide de nouveaux médi-
caments radioactifs. « Nantes est le pôle d’excellence en médecine nucléaire du Grand Ouest, déclare Yvon Guillot, président de la délé-gation régionale d’Ingénieurs et Scientifiques de France (un orga-nisme qui fédère les ingénieurs et les scientifiques français, et regroupe plus de 170 associations). Il est à l’initiative du premier col-loque « Médecine et nucléaire », soutenu par Nantes Métropole, Atlanpole et L’École des Mines de Nantes. Y sont conviés bio-logistes, chimistes, physiciens, pharmaciens et médecins, mais
pas seulement ! « Nous invitons surtout les étudiants, qui seront les ingénieurs et les scientifiques de demain, à s’ouvrir à cette spéciali-té, avec optimisme et curiosité ! » souligne Yvon Guillot. Comment ont évolué les tech-niques en médecine nucléaire ? Quels sont les éléments radioactifs utilisés ? Où en sont les équipes de recherche de la Région? seront quelques-uns des thèmes abor-dés par les invités. Parmi eux : Françoise Kraeber-Bodere, pro-fesseur en médecine nucléaire, chef de service « médecine
nucléaire » au CHU de Nantes et à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, et Jean-François Chatal, professeur émérite en médecine nucléaire, conseiller scientifique du GIP Arronax : « Ce colloque est une belle opportunité pour montrer les atouts innovants de la métropole nantaise et de la Région, comme le cyclotron Arronax, et pour faire connaître la pluridisci-plinarité en médecine nucléaire. C’est le point fort de Nantes ! » CF
www.urispaysdelaloire.asso1901.com
www.cnisf.com
avec les quartiers, avec qui nous avons constaté qu’il y avait un besoin. » La Semitan a donc été sollicitée. « Nous avons établi un partenariat avec la Semitan qui met à notre disposition un bus inuti-lisé, le réaménage et se charge de l’habillage extérieur. » Le bus aux couleurs d’Ecorev hébergera ainsi
en son sein une boutique. Il sillon-nera certains quartiers de Nantes. « Les Dervallières et la Bottière pour commencer, souligne Laurence. Nous avons travaillé
avec les animateurs de ces quar-tiers, en amont, au plus proche des habitants. Et nous avons constaté qu’ils ont plus de difficultés à venir à nous ».Mieux cibler. À l’occasion d’évé-nements comme la Semaine du développement durable ou celle de la réduction des déchets, l’as-sociation a mené des opérations de « préfiguration ». Pour une de ces occasions, un « appartement témoin » avait été mis en place, avec des objets du quotidien à vendre : vaisselle, décorations, mobiliers, etc. « Cela a très bien fonctionné, témoigne encore Laurence, et ça nous a permis de mieux cibler les besoins des habitants. » Du coup, l’Util’o’bus proposera essentiellement de la
vaisselle, des petits meubles, du textile, des objets décoratifs et des jouets, à raison d’un rendez-vous mensuel d’une demi-journée par quartier.L’opération sera pérenne et sera expérimentée sur deux ans. Elle permet l’embauche d’un nouveau salarié, qui viendra compléter l’équipe des 17 employés de l’as-sociation. « Nous voulons coller aux besoins du public. Quand on sera bien en place, nous irons sur d’autres quartiers, voire, pour-quoi pas, en milieu rural … » Gwenaëll Lyvinec
La boutique Ecorev : 90, rue de la Basse Île, 44400 Rezé. Ouvert le samedi de 10h à 18h, sauf jours fériés.
Métropole d’avance
8 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Dès le mois d’octobre, la recyclerie associative Ecorev se pose deux demi-journées mensuelles dans les quartiers nantais des Dervallières et celui de la Bottière. Au cœur d’un Util’o’bus, une boutique accueillera le public.
Le premier colloque « Médecine et nucléaire » réunira ingénieurs, scientifiques, médecins et étudiants à l’École des Mines de Nantes le 12 octobre prochain.
dans l’util’o’Bus : de la vaisselle, des Petits meuBles, du teXtile, des oBJets déCoratifs et des Jouets…
La médecine nucléaire est en bonne santé
L’util’o’bus ou la boutique solidaire d’ecorev Laurence Roussel, directrice d’Ecorev, lance son Util’o’bus.
Un atelier citoyen pour mieux cadrer l’implantation des antennes relais
Payer sa facture d’eau via le Net
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 9
Dès la fin septembre démarrera un nouvel atelier citoyen sur les antennes relais. Objectif : réaliser une charte intercommunale définissant un cadre commun pour l’implantation des antennes relais sur le territoire de Nantes Métropole.
Les huit communes de l’agglomération rattachées à la régie de l’eau de Nantes Métropole peuvent dès septembre payer leurs factures d’eau et gérer leur contrat en ligne. Ces e-services sont accessibles via un guichet unique sur nantesmetropole.fr
Aujourd’hui, 213 an ten-nes relais sont implan-tées sur la ville de Nantes. Quatre cents sur son agglomération.
Les collectifs de quartier et les pétitions contre ces implanta-tions se multiplient alors que chacun a dans sa poche un télé-phone portable. Des interroga-tions reviennent en boucle : quel impact ont les ondes sur la santé, les implantations sont-elles contrôlées, comment les cadrer ? Face à cela, et « afin d’organi-ser le débat » sur le sujet, les
24 maires de l’agglomération, souvent confrontés aux interro-gations des habitants, proposent de lancer une réflexion collective sur la question. Dès la fin sep-tembre, un atelier citoyen pour une conférence de consensus débute, à raison de quatre jour-nées en septembre et octobre. « L’objectif étant de créer une charte de bonne conduite qui concernera les 24 communes de Nantes Métropole », pré-cise Aïcha Bassal, conseillère communautaire et adjointe au maire de Nantes en charge de
la santé publique. Ce « proces-sus participatif », qui aura pour ambition « d’entendre tous les
partenaires », précise Fabrice Roussel, maire de La Chapelle-sur-Erdre et vice-président de Nantes Métropole en charge du dialogue citoyen, réunira une quarantaine de personnes,
citoyens issus de structures par-ticipatives, membres d’associa-tions ou de collectifs concernés par les antennes relais, repré-sentants des opérateurs de télé-phonie mobile, acteurs écono-miques… Les quatre rencontres terminées, le groupe remettra un avis et rédigera une recom-mandation aux élus pour la fin d’année, « pour qu’ensuite ces derniers s’en emparent et que la charte soit en place en début d’année prochaine », conclut Fabrice Roussel. Gwenaëll Lyvinec
quel imPaCt ont les ondes sur la santé, les imPlantations sont-elles Contrôlées ?
Après les services périscolaires, la pis-cine ou encore l’état civil, la régie de l’eau se met à l’heure du Net. À partir de septembre, les habitants des huit com-munes de l’agglomération rattachées à la régie publique de l’eau de Nantes Métropole (Nantes, Orvault, Saint-Herblain, Saint-Sébastien-sur-Loire, La Chapelle-sur-Erdre, Sainte-Luce-sur-Loire, Carquefou et Thouaré-sur-Loire) pourront payer leur facture d’eau en ligne mais aussi s’abonner ou résilier leur contrat. Cela permettra également
une forme de traçabilité du courriel, et évitera les pertes. Dans ce but, Nantes Métropole a amélioré les conditions d’accès au service, un accès qui peut se faire tous les jours à n’importe quelle heure. Les délais de réponse seront aussi, de fait, raccourcis. La plate-forme e-démarches sera accessible sur le site nantesmetropole.fr. D’autres e-démarches seront ensuite mises en place, notamment relatives à l’emploi. GL
www.nantesmetropole.fr
Les antennes relais assurent la réception et l’émission des ondes des téléphones mobiles.
International Connecting Day ? C’est le rendez-vous de celles et ceux qui souhaitent se développer à l’international. Le jeudi 4 octobre 2012 de 9h à 18h, au Centre des Salorges CCI Nantes –Saint-Nazaire, 16 quai Ernest Renaud à Nantes. Des infos sur www.international-connecting-day.com
10 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Métropole d’avance
Un forum de mise en relation autour de l’emploiGrand rendez-vous métropolitain, Place à l’emploi, dont la septième édition se déroule les 27 et 28 septembre, met en relation des demandeurs d’emploi et de formation et une cinquantaine d’entreprises qui recrutent. L’an dernier, 500 offres étaient proposées.
Rencontrer des entreprises, réaliser un bilan de com-pétences, échanger autour de métiers, expérimenter une simulation d’entretien
« 15 minutes pour convaincre », ou encore bénéficier de conseils sur une formation, la mobi-lité géographique, la lutte contre les discrimi-nations à l’emploi ou l’image de soi : voici les principaux services proposés, durant deux jours, aux demandeurs d’emploi, salariés en pleine transition professionnelle, créa-teurs d’entreprises et porteurs de projets, l’objectif principal du forum Place à l’em-ploi demeurant, toutefois, le dépôt de CV auprès des entreprises qui recrutent. L’an dernier, 55 entreprises ont présenté 500 offres, lesquelles ont donné lieu à près de 2000 mises en relation plutôt satisfaisantes, puisque 84% des exposants ont ciblé des profils intéressants et 62% ont déclaré avoir trouvé les candidats qu’ils recherchaient. En outre, 3500 personnes ont
bénéficié de conseils person-nalisés. « La manifestation vise à permettre un accès à une offre d’emploi de qualité, un partena-riat ayant été récemment mis en place avec Pôle emploi », sou-ligne Meihdi Mamouzi, pilote du projet à la Maison de l’emploi de
la métropole nantaise, structure co-organisa-trice avec Atlantis Le Centre, en collaboration avec la Mission locale, le PLIE et les acteurs du Service public de l’em-ploi. « De plus, dans cet espace d’information et d’échanges que consti-tue le forum Place à
l’emploi, la dynamique créée inclut également la forma-tion. »Comme lors des éditions anté-rieures, certains secteurs pro-fessionnels vont être mis à l’honneur : l’agroalimentaire, la relation clientèle, le bâtiment, le commerce, la propreté, l’écono-mie sociale et solidaire. IC
Les jeudi 27 et vendredi 28 septembre 2012, de 9 h à 18 h 30, à Atlantis Le Centre, Saint-Herblain.
L’an dernier, environ 5000 personnes, majoritairement des col-légiens de l’agglomération nantaise, ont déambulé sur la plaine des jeux du quartier des Dervallières, à Nantes, attentifs à étudier et découvrir les différents aspects de multiples métiers, via des gestes reproduits en situation par des jeunes en formation pro-fessionnelle. « L’objectif de ce forum est de montrer les réalités de métiers qu’ils ne connaissent pas », rappelle Nathalie Pinson, chargée de projet d’Entreprises dans la Cité, structure organi-satrice en étroite collaboration avec la Ville de Nantes, Nantes Métropole et les associations du quartier des Dervallières. Art et artisanat, bâtiments et travaux publics, bois, métiers anima-liers, métiers de la mer, métiers verts, sports et animations... : en 2011, une vingtaine de filières étaient représentées, auxquelles, cette année, du fait des attentes et demandes des jeunes, vont s’en rajouter trois : métiers du droit, métiers de l’information et de la communication, métiers du bien-être. Autre mission de PLACE Ô GESTES : valoriser les filières qui ren-contrent des difficultés à recruter. En 2012, ce forum ambitionne également d’accentuer la mobilisation des 16-25 ans. En outre, destinés aux deux classes d’âge, deux concours photos offrent un excellent moyen pour aller vers les autres, se présenter et, qui sait, nouer des contacts. Isabelle Corbé
Connaître un métier passe par le geste
Le jeudi 18 octobre 2012, de 10 h à 17 h, et le vendredi 19, de 10 à 16 h, plaine de jeux des Dervallières.
Rens. www.club-edc.fr
Dos
sier
Fabrice Roussel, maire de La Chapelle-sur-Erdre et vice-président de Nantes Métropole en charge du dialogue citoyen. Pour les communes, le projet Ma Ville Demain a été un soutien important dans leurs démarches de démocratie participative. »De ce passionnant chantier une base est apparue. Une fondation sur laquelle la cité de demain peut pour-suivre son développement tout en restant agréable à vivre. Car tel est l’enjeu qui émerge des témoignages. Ainsi, trois scénarios mêlant ce qui est souhaitable et ce qui est possible pour 2030, élaborés à partir d’un même socle, se dessinent pour le territoire. « Sur cette base-là, le scénario final mêlera sans doute les 3 visions qui se détachent aujourd’hui. Ce sera une étape supplémentaire pour construire la cité et notre façon de vivre ensemble », assure Thierry Violland, directeur général de l’Auran. Ces différents regards sur l’avenir vont ensuite être proposés aux 24 maires des communes de Nantes Métropole, « l’objectif étant de permettre au territoire et aux élus de choisir un cap pour l’avenir, précise Thierry Violland. Mais choisir un cap, ce n’est pas fixer le futur. Nous nous donnons là les moyens d’ouvrir le débat, de pour-suivre l’échange. » À partir du 15 octobre, une exposition permettra éga-lement de (re)découvrir l’ensemble des contributions réalisées par les habitants, les écoles, etc., ainsi que le détail des 3 scénarios pour 2030. À destination du grand public, ce moment de partage donnera éga-lement la possibilité de s’exprimer sur les proposi-tions, avant le vote d’un projet par les élus de Nantes Métropole en décembre prochain. Où ? : à la « cale 2, sur l’Île de Nantes, entre la grue jaune et le manège des Mondes marins, jusqu’à fin décembre 2012. Gwenaëll Lyvinec
Imaginer sa ville dans vingt ans. Avec une nouvelle économie, de nouveaux fonctionnements, d’autres modes de vie, tout en intégrant les difficultés d’au-jourd’hui. Tirer les fils de la réalité de 2012 pour imaginer les évolutions de 2030. Comment vivrons-nous ? La démarche Ma Ville Demain, portée par l’Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran), et lancée il y a deux ans, invite à avoir ce regard visionnaire. S’engageant dans cette vaste concerta-tion, 22 000 habitants, experts, scolaires, associa-tions, chefs d’entreprise et autres retraités, issus des 24 communes de l’agglomération, se sont exprimés pour dire comment ils voyaient leur ville demain. « Il y a eu un réel foisonnement d’idées, des rencontres avec des gens que l’on a peu l’habitude de rencontrer. Cela a révélé la belle diversité d’idées et de projets qui peuvent naître dans la métropole nantaise, insiste
De la page 11 à la page 18
• �3�scénarios�pour�la�ville�de�demain,�page�11
• Une�métropole�internationale,�page�15
• �Une�métropole�créative�à�tout�va,�page�16
• �Une�métropole�intensément�locale,�page�17
Trois scénarios pour la ville de demain
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 11
La démarche Ma Ville Demain
entre dans sa dernière étape. Les
contours de trois visions se dessinent,
entre ce qui est possible et ce qui
est souhaitable.
pages 11 à 18
Dos
sier La Métropole nantaise en 2030 !
Trois visions pour la ville de demainAprès deux ans de travail, et la participation d’habitants, d’élus, d’experts, la démarche« Ma ville Demain » propose de découvrir trois scénarios pour 2030. La métropole nantaise, dans 20 ans, sera une métropole plutôt internationale, plutôt créative ou plutôt locale…
Une métropoleinternationale
Une métropole créative Une métropole locale Ma ville aujourd’hui
25 %de moinsde 20 ans
600 000habitants
Nous voilà en 2030. Nantes Métropole opte pour la et l’innovation. Elle repère les potentiels de chacun,les accompagne via des pépinières de quartier et encourage
à tous points de vue. Elle attire les talents de demain.Les parcours professionnels sont diversifiés et évolutifs. Enseignement et recherche travaillent main dans la mainavec les entreprises. Le lien entre les différentes activités (métiers du bâtiment et composite, santé et TIC, par exemple) est entretenu afin que les innovations profitent au territoire. Côté habitat, on laisse libre cours à l’imagination et à la créativité, combinant aspirations individuelles et collectives. La vie de quartier est très développée. Emploi et entreprises sont présents dans les quartiers.
et les circuits courts sont privilégiés ainsi que le troc. La voiture reste très utilisée mais le covoiturage s’est déployé.
Cap sur 2030. Laproduction sont la clef de voûte de l’attractivité de l’agglomération.
énergies renouvelablesface aux pénuries d’énergie. Toutes les formes d’locales sont exploitées à toutes les échelles : quartier, pôles, communes, métropole. Les services à la personne se démultiplient, les rôles sociétaux changent : les actifs donnent de leur temps pour l’associatif, les retraités tiennent les crèches, les jeunes épaulentles anciens. L’implication des citoyens est centrale. L’investissement bénévole est reconnu et valorisé. La monnaie locale et les systèmes d’échanges locaux prennent de l’ampleur. Les habitantssont plus respectueux de l’environnement. Les quartiers viventen quasi-autonomie de l’agglomération pour l’emplois, les déplacements, les services, le lien social… Le réseau des pistes cyclables s’étend et les transports collectifs se développent.
créativité
les initiatives
L’autoproduction
qualité de vie nantaise et les circuits courts de
Les et le recyclage sont déployés pour faire organisations
habitants en plus en 2030
19 %de 60 anset plus
56 %
100 000
de 20 à 59 ans
établissementsd’enseignement73 supèrieur
36 000établissementséconomiques
Nous sommes en 2030. Nantes Métropole s’est résolument tournée vers l’extérieur. Ses filières porteuses (recherche, développement, production…) génèrent emplois, richesse et attirent les chercheurs de l’Europe et d’ailleurs.La métropole nantaise est désormais reconnue
internationalcomposites,
de la santé, des TIC…. Elle fonctionne en complémentarité avec les autres métropolesdu Grand Ouest, ce qui permet une dynamique économique et universitaire. Les espaces vertssont privilégiés. Appartements, immeubleset autres résidences se multiplient et sont majoritairement à Les déchets alimentent les réseaux de chaleur. Les services à la personne, très développés, créent de l’emploi en masse. Les habitants abandonnent leur voiture pour la marche ou le vélo. La ville vit et bouge 24 h sur 24. Commerces et services ferment plus tard.
au niveau dans les domaines des énergies renouvelables,
énergie positive.
des
1 2 3
2 millionsde déplacement /jour
(dont 15 % en
transports collectifs)s
350 000déplacements
en plus en 203050 000étudiants
1 691 €de salairemensuelmédian
107 900retraités oupréretraités
312 000emplois
281 600actifs
Ces chiffres concernent l'ensemble de la métropole nantaise, soit les 24 communes.
Trois visions pour la ville de demainAprès deux ans de travail, et la participation d’habitants, d’élus, d’experts, la démarche« Ma ville Demain » propose de découvrir trois scénarios pour 2030. La métropole nantaise, dans 20 ans, sera une métropole plutôt internationale, plutôt créative ou plutôt locale…
Une métropoleinternationale
Une métropole créative Une métropole locale Ma ville aujourd’hui
25 %de moinsde 20 ans
600 000habitants
Nous voilà en 2030. Nantes Métropole opte pour la et l’innovation. Elle repère les potentiels de chacun,les accompagne via des pépinières de quartier et encourage
à tous points de vue. Elle attire les talents de demain.Les parcours professionnels sont diversifiés et évolutifs. Enseignement et recherche travaillent main dans la mainavec les entreprises. Le lien entre les différentes activités (métiers du bâtiment et composite, santé et TIC, par exemple) est entretenu afin que les innovations profitent au territoire. Côté habitat, on laisse libre cours à l’imagination et à la créativité, combinant aspirations individuelles et collectives. La vie de quartier est très développée. Emploi et entreprises sont présents dans les quartiers.
et les circuits courts sont privilégiés ainsi que le troc. La voiture reste très utilisée mais le covoiturage s’est déployé.
Cap sur 2030. Laproduction sont la clef de voûte de l’attractivité de l’agglomération.
énergies renouvelablesface aux pénuries d’énergie. Toutes les formes d’locales sont exploitées à toutes les échelles : quartier, pôles, communes, métropole. Les services à la personne se démultiplient, les rôles sociétaux changent : les actifs donnent de leur temps pour l’associatif, les retraités tiennent les crèches, les jeunes épaulentles anciens. L’implication des citoyens est centrale. L’investissement bénévole est reconnu et valorisé. La monnaie locale et les systèmes d’échanges locaux prennent de l’ampleur. Les habitantssont plus respectueux de l’environnement. Les quartiers viventen quasi-autonomie de l’agglomération pour l’emplois, les déplacements, les services, le lien social… Le réseau des pistes cyclables s’étend et les transports collectifs se développent.
créativité
les initiatives
L’autoproduction
qualité de vie nantaise et les circuits courts de
Les et le recyclage sont déployés pour faire organisations
habitants en plus en 2030
19 %de 60 anset plus
56 %
100 000
de 20 à 59 ans
établissementsd’enseignement73 supèrieur
36 000établissementséconomiques
Nous sommes en 2030. Nantes Métropole s’est résolument tournée vers l’extérieur. Ses filières porteuses (recherche, développement, production…) génèrent emplois, richesse et attirent les chercheurs de l’Europe et d’ailleurs.La métropole nantaise est désormais reconnue
internationalcomposites,
de la santé, des TIC…. Elle fonctionne en complémentarité avec les autres métropolesdu Grand Ouest, ce qui permet une dynamique économique et universitaire. Les espaces vertssont privilégiés. Appartements, immeubleset autres résidences se multiplient et sont majoritairement à Les déchets alimentent les réseaux de chaleur. Les services à la personne, très développés, créent de l’emploi en masse. Les habitants abandonnent leur voiture pour la marche ou le vélo. La ville vit et bouge 24 h sur 24. Commerces et services ferment plus tard.
au niveau dans les domaines des énergies renouvelables,
énergie positive.
des
1 2 3
2 millionsde déplacement /jour
(dont 15 % en
transports collectifs)s
350 000déplacements
en plus en 203050 000étudiants
1 691 €de salairemensuelmédian
107 900retraités oupréretraités
312 000emplois
281 600actifs
Ces chiffres concernent l'ensemble de la métropole nantaise, soit les 24 communes.
14 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
1. Que pensez-vous de la démarche Ma Ville Demain ?
JD : « Je trouve réconfortant qu’une agglomération comme Nantes Métropole ose s’engager dans une démarche aussi ambi-tieuse, participative et enrichis-sante. Nantes a fait un travail qui mériterait de servir d’exemple à bien d’autres collectivités. »
2. À l’issue des travaux de Ma Ville Demain, pensez-vous qu’il existe un modèle nantais ?
JD : « Oui, et les Nantais en sont fiers. Il a plusieurs dimensions. C’est d’abord le “capital social nantais ” qui se manifeste sous de nombreux aspects. Le jeu social à la nantaise est passionnant. Un dialogue, un débat exigeant et de qualité transcende toutes les caté-
gories d’habitants, toutes les ori-gines sociales et professionnelles des Nantais. Cela se traduit par une bienveillance envers les publics fragiles et un haut niveau d’exi-gence vis-à-vis des techniciens et des élus. Une spécificité qu’il faut cultiver. Les Nantais affichent aussi un bonheur de vivre nette-ment supérieur à la moyenne des Français. Et puis, Nantes n’est pas une ville figée, c’est une ville dynamique, sur le plan culturel, économique, environnemental et social. Mais il y a aussi une vulné-rabilité perceptible, tout n’est pas rose, mais cette dimension sociale est une spécificité bienvenue dans la conjoncture actuelle. La France a la chance de pouvoir s’appuyer aujourd’hui et dans le futur sur le patrimoine social, économique et
urbain de l’agglomération nan-taise. »
3. L’une des visions de Nantes en 2030 sort-elle du lot selon vous ?
JD : « Le schéma pour 2030 ne peut pas être une seule des trois orientations proposées par les Nantais, mais plutôt un dosage entre chacune des trois. Sur le long terme, indépendamment de la dimension environnementale commune à l’échelle mondiale, et pour laquelle les Nantais expri-ment un niveau de responsabi-lité élevé, ce qui sera permanent dans l’agglomération, c’est la créativité et le social, qui sont des orientations stratégiques. En France, c’est là où le bât blesse. On manque de créateurs et la sensibi-lité que les Nantais ont révélée sur
ces domaines me semble particu-lièrement bienvenue. Le besoin de lieux d’échanges, de rencontres aussi est très frappant. La Loire est enfin un beau résumé de la ville et de la démarche engagée. La reconquête du lien avec la Loire est capitale pour Nantes, pour son bien-être, pour son identité et peut-être pour sa compétiti-vité dans le jeu de la concurrence entre les cités européennes. Les Nantais ont aussi conscience que la collectivité ne peut pas tout faire. Chacun peut apporter, à sa manière, une pierre à l’édifice à travers une responsabilité sociale, économique, éducative et envi-ronnementale de haut niveau qui ressemble à celle de certains pays du nord de l’Europe. » Propos recueillis par Gwenaëll Lyvinec
Jacques Degermann, consultant indépendant, représentait le regard d’expert sur la démarche Ma Ville Demain. Il évoque les valeurs nantaises et les contours de la métropole du futur.
« Le jeu social à la nantaise est passionnant »
1. Quelles grandes tendances du territoire se sont révélées avec Ma Ville Demain ?
TV : « Vingt-deux mille per-sonnes ont contribué à cette réflexion collective à grande échelle qui vise à dessiner la métropole nantaise en 2030. De tous ces avis, émerge un socle commun de valeurs partagées. Un attachement fort au terri-toire, à son quartier, à sa ville. Globalement, on y est bien et on tient à sa qualité de vie. S’exprime aussi la nécessité d’une métro-pole en mouvement, innovante, créative et ouverte au monde pour répondre aux défis éco-
nomiques, sociaux et environ-nementaux. Le quartier comme point de repère, d’ancrage, lieu de proximité et de rassemble-ment. La cohésion sociale est la préoccupation fondamentale pour demain. Être en lien avec les autres et être solidaire. Cet état d’esprit est une force pour aborder l’avenir et affronter les difficultés d’aujourd’hui. »
2. Que représente un tel projet pour l’agence d’urbanisme que vous dirigez ?
TV : « C’est d’abord une grande aventure. On est en train de construire un projet pour la
sixième agglomération de France. On innove dans la manière de faire, avec une concertation d’une ampleur sans précédent qui implique habi-tants, universitaires, scolaires, associations, experts, élus, etc. Nous avons voulu embarquer un maximum de monde dans la construction de ce projet pour notre avenir. Cela représentait un engagement fort de tous et on a réussi. En retour, il y a eu une mobilisation forte des habitants, des multiples acteurs économiques, sociaux, associatifs, culturels, une envie de contribuer. »
3. Quel est l’objectif ultime de cette démarche ?
TV : « Cette démarche n’a pas pour but de prévoir l’avenir, mais de présenter des visions possibles de la métropole en 2030. C’est une grille de lecture qui permettra aux élus de mieux décider d’un cap, de se donner collectivement les moyens d’agir en cohérence sur tout le territoire. Enfin, ce projet, Ma Ville Demain, n’est pas une fin en soi. Il faut continuer à débattre, à échanger. Nous devons nous donner les moyens de prolonger le mouvement engagé, ce “faire ensemble” qui caractérise notre métropole. » Propos recueillis par GL
Thierry Violland, directeur général de l’Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran), fait le point sur les tendances fortes qui se sont dégagées de la démarche Ma Ville Demain.
« Il y a un socle commun de valeurs partagées »
Dos
sier
La Métropole nantaise en 2030 !pages 11 à 18
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 15
Depuis la fin des années 2010, Nantes Métropole a passé un nouveau cap en misant sur le développement international, l’excellence et l’économie de la connaissance. Des filières fortes et innovantes ont émergé sur le territoire et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche se sont développés. Résultat : Nantes est devenue une référence internationale dans les domaines des composites, des énergies renouvelables, de la santé et des technologies de l’information et de la commu-nication. Exportatrices et créa-trices de richesses et d’emplois, ces filières renforcent l’attrac-tivité de l’agglomération. Pour accompagner cette attractivité et garantir une parfaite accessibi-lité du territoire, les collectivi-tés locales ont beaucoup investi dans le rail. Grâce au réseau de lignes à grande vitesse, Nantes
est désormais connectée à toutes les capitales européennes. Ainsi, ces dernières années, l’augmentation de population nantaise s’est encore accélérée. Pour faire face à cet accroisse-ment démographique, la ville a changé. Des gratte-ciel sont apparus et ont modifié la forme de la ville. Derrière leurs hautes façades de verre, ils abritent des commerces, des bureaux et des appartements de toutes tailles pour répondre à tous, que l’on
soit jeune ou vieux, riche ou pauvre, seul ou en famille. Grâce à une politique de logement très volontariste, la mixité sociale est partout une réalité. Dans tous les quartiers, des gens de toutes origines et de tous milieux cohabitent, donnant à la ville un caractère cosmopolite. Pour répondre à tous les besoins et à toutes les envies de cette popu-
lation si bigarrée, le cœur de la métropole ne dort jamais. Ouverts toute la nuit, les lieux culturels et les bars ne désem-plissent pas tandis que bou-tiques et services publics sont accessibles chaque jour jusque tard le soir. Pour compenser cette densité urbaine et ce fourmillement, les urbanistes réintroduisent du
végétal sur les toits et les murs, dans les rues et sur les places. Ainsi, au cœur de la ville dense, la nature est partout, et il n’est pas un quartier sans jardins familiaux. Le week-end, beau-coup d’habitants gagnent la périphérie de la métropole pour trouver une nature plus sau-vage. Pour préserver cet envi-ronnement précieux, Nantes Métropole développe l’habitat à énergie positive, les réseaux de chaleur, les transports doux
et collectifs, le recyclage des déchets. S’ils permettent de consommer moins d’éner-gie, ces investissements sont aussi gages de services publics performants pour tous et donc de cohésion sociale. Mises en œuvre grâce à de bonnes ren-trées fiscales malgré un chômage qui reste élevé, les politiques publiques permettent de lutter contre le risque d’une société à deux vitesses en accompagnant les populations plus fragiles et en assurant une redistribution efficace des richesses.Carole Paquelet
Métropole internationalement reconnueEn 2030, Nantes est devenue une métropole internationale, attractive, hyperconnectée et foisonnante. Nouvelle place forte de l’économie européenne, l’agglomération reste soucieuse de son environnement et de sa cohésion sociale.
Scénario 1
Les forces : •��l’attractivité�démographique�
permet de bonnes rentrées fiscales•��la�collectivité�a�les�moyens�
de ses ambitions et investit beaucoup•��fortes�ressources�disponibles�
pour la protection des plus fragiles
Les faiblesses : •��risque�de�favoriser�
une société à deux vitesses•��la�solidarité�et�la�cohésion�sociale�reposent�
essentiellement sur la puissance publique•��dépend�de�la�croissance�internationale�pour�
réaliser les investissements nécessaires
Le cœur de la métropole ne dort jamais
Du végétal sur les toits et les murs
16 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
International/France24 h à La Géode de la Création Par notre envoyée spéciale à Nantes
La Géode de la Création a poussé sur une île que tous les habitants ici appellent l’Île de Nantes. C’est une immense géode de verre et d’acier, truffée de capteurs cli-matiques. Dans son hall d’entrée, on lit sur le pilier central : « La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de le créer » (Peter Drucker). « Nous sommes fiers d’être nan-tais. La Géode de la Création est la tête de pont de notre projet urbain à l’horizon 2030, déclarent à l’unisson Yves Huxley et Nina Magnin, codirecteurs du cluster de la Géode de la Création. Nous avons changé d’échelle, depuis notre installation en 2012 au cœur de la métropole nantaise. Maintenant, nous naviguons à bord d’une armada de vaisseaux terrestres, comme UrbaTIC, l’îlot de bâtiments dédiés aux innova-tions numériques, implantés au Nord de la métropole nantaise. » Il faut une journée entière pour visiter la géode nantaise, à l’aide d’une application inédite, conçu par les jeunes pousses entrepre-neuriales de l’e-BoussoleMap, qui a choisi de s’installer à un quart d’heure à vélo de la Géode, dans l’une des pépinières de quartier, celle de Chantenay. Cet ancien bastion ouvrier des Chantiers navals est devenu au fil des années le quartier des jeunes chefs d’en-treprises, constituées toutes de quatre salariés. Alexis M. est l’un d’entre eux. Plasticien nantais à l’origine, il pilote deux petites
entreprises en réseau. L’une conçoit des jardins potagers sur mesure pour immeuble collectif avec patio ou balcon, l’autre ins-talle des composteurs-recycleurs de déchets automatiques. « J’ai tourné la page, raconte-t-il, tout en flashant un code-barres 3D. Après plusieurs années de sala-riat en tant qu’agent d’entretien
dans une collectivité, elle m’a soutenu, ainsi que mes amis, pour créer ma première entreprise. Aujourd’hui, je partage avec elle une partie de mes bénéfices en Monen, notre monnaie locale. » Sa prochaine exposition aura lieu à Bruxelles, et il s’en réjouit d’avance. Sarah C., membre depuis peu d’un autre pôle créa-
tif, a alerté tout son réseau de « business angels » et de conseil-lers juridiques dès qu’elle a eu vent du projet e-BoussoleMap. Informaticienne d’origine ber-linoise, elle est venue à Nantes, repérée par un certain Thomas Frog, l’ « agrégateur de talents » qui compte. L’objectif : monter un projet de transport collectif - encore secret, mais déjà convoité par un grand groupe canadien - avec une équipe de chercheurs en nouveaux procédés composites à l’IRT Jules Verne. « Ce projet innovant me booste autant que de m’occuper des arbres fruitiers qui foisonnent autour de ma maison à Rezé, et bien plus que de collec-tionner des diplômes! » lance-t-elle. Tous les jeudis soir, après un aller-retour à Rennes où elle enseigne l’algorithmique, Sarah C. est une citoyenne investie qui retrouve Alexis M., jardinier, au centre hospitalier de Nantes pour réapprendre à des enfants en dif-ficulté le goût de la vie en cuisi-nant. Créer des lunch-box made in Nantes? Ils y pensent déjà. Ils seront pionniers dans cette ville française où on tire comme on veut les cordes de son arc. Un Eldorado revivifiant ! YS, alias Cécile Faver
Une métropole créative à tout va !Yoko Sun était partie en reportage, dès l’appel téléphonique de son rédacteur en chef. Les journaux londoniens titraient « Nantes, la ville où il faut aller », « Nantes innove tous azimuts », « Welcome to Nantes Creative City ». Voici son article paru dans le Daily Tokyo le 10 mai 2030, traduit par nos soins.
Scénario 2
Les forces : •��capacité�d’attraction�de�talents�qui�travaillent�à�
plusieurs échelles•��création�d’entreprises�innovantes�dans�des�
secteurs économiquement porteurs•��positionnement�important�sur�l’échiquier�
international
Les faiblesses : •��risque�d’une�organisation�«�en�autarcie�»�
de chaque quartier•��dépendance�forte�vis-à-vis�des�collectivités�
publiques•��retours�sur�investissement�et�durabilité�
difficiles à estimer
Dos
sier
La Métropole nantaise en 2030 !pages 11 à 18
Retrouvez page 24 toutes
les infos sur l’expo
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 17
Faisons un voyage dans le temps. Nous voilà en 2030. Le monde a changé. La réduction des res-sources en énergies fossiles (gaz, pétrole) et les politiques de développement durable ont fait
se développer à grande vitesse énergies renouvelables et recy-clage. Éoliennes et réseaux de chaleur font partie du paysage de la ville. Chaque habitant contri-bue à alimenter, avec ses déchets quotidiens, l’énergie de la com-munauté via un gigantesque réseau de chaleur fonctionnant avec la biomasse (bois énergie, biocarburants, biogaz et agrobio-masse). En vingt ans, la métropole a su préserver et même développer son art de vivre. La qualité de vie nantaise est devenue une réfé-rence. L’investissement person-nel des citoyens est important. Des débats participatifs sont organisés pour les décisions importantes de la métropole. Les habitants s’engagent dans de multiples projets participa-tifs et associatifs. Les nouveaux retraités suppléent les jeunes dans les premières années de travail, tiennent les crèches. Des étudiants échangent de leur temps avec les anciens contre un logement. Chaque actif peut se former à un autre métier, à n’importe quel moment de la vie, grâce à un système local de formation. Entre 2010 et 2030,
la société s’est organisée en intégrant les différentes formes de solidarité. L’investissement bénévole est totalement recon-nu et valorisé et peut servir de tremplin pour trouver un emploi. La monnaie locale, les systèmes d’échanges locaux, le troc de services ou de produits cohabitent avec l’économie tra-ditionnelle. L’organisation à
l’échelle du quartier limite les déplacements en voiture, au pro-fit des réseaux de pistes cyclables et des transports collectifs. On prend davantage le temps, par la force des choses. De fait, la vie locale, dans les quartiers ou les communes, est très dévelop-pée, au point que les quartiers fonctionnent en quasi-autono-mie côté emploi, déplacements,
services, lien social… Chaque quartier héberge une population variée et mixte (jeunes, familles, retraités, actifs, cadres, ouvriers, etc.).Au fil des deux décennies pas-sées, l’environnement, essentiel au bon fonctionnement de la cité et à la qualité de vie, a été préser-vé. Les espaces publics se muent régulièrement en agoras, où se font les rencontres citoyennes. Chacun s’investit à son échelle pour préserver la biodiversité. L’agriculture locale, ceinture verte périurbaine, fonctionne à plein et alimente la métropole. Les jardins partagés se déploient. Se nourrir de sa propre produc-tion est de plus en plus fréquent en ville. L’autoconstruction est plébiscitée pour réduire le coût de réalisation dans une société où la vie courante devient chère. Les nouveaux logements réalisés sont très économes en énergie. Ce fonctionnement basé sur l’économie sociale et solidaire, sur le local, où la biodiversité est visible, est un modèle qui attire les touristes et les curieux qui souhaitent comprendre com-ment les quartiers fonctionnent, les innovations sociales étant reconnues internationalement.Gwenaëll Lyvinec
Une métropole intensément localeLa troisième vision de la métropole nantaise en 2030 dessine un projet de société fondé sur la production et la consommation locale. Une métropole où les citoyens sont investis dans la vie de la cité.
La métropole a su préserver et développer son art de vivre.
Scénario 3
Les forces : •��capacité�à�faire�face�aux�crises�nationales�ou�
mondiales, et à la raréfaction des financements publics
•��qualité�de�vie�avec�lien�social�au�centre�du�système•��une�attractivité�de�niche�qui�génère�une�forte�
notoriété de la métropole
Les faiblesses : •��obligation�d’un�engagement�de�tous�les�citoyens•��agglomération�se�repliant�sur�elle-même,�tout�
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rendre difficile les politiques de cohésion sociale
Grand Angle sur l’open data
18 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Open data. Traduction française : données ouvertes. Autrement dit, la mise à disposition des données numériques.
Si, dans certains pays comme les États-Unis et l’Angleterre, la libé-ration de ces données fait désor-mais partie du paysage, en France, le phénomène a émergé en... 2011, date considérée comme l’an 1 de l’open data ! Premiers acteurs concernés : les collectivités publiques, dont Nantes Métropole. « En France, l’open data est porté par les admi-nistrations publiques du fait de l’obligation de l’accès aux infor-
open data : qu’est-ce que c’est ?Objet d’un récent colloque international à Nantes, l’open data consiste en la mise en circulation et la réutilisation de données publiques. Destinée à faciliter la vie des usagers et des entreprises, cette libération des données est appelée à générer de nouveaux services.
mations », rappelle Claire Gallon, membre de l’association nantaise LiberTIC, coorganisatrice du col-loque. Cette mise à disposition de données traitant notamment de mobilité, d’environnement, du territoire, d’administration ou de citoyenneté est à même d’influer sur la vie quotidienne de tous et, qui plus est, de créer de nouveaux services. « L’open data oblige à s’intéresser aux données et à les valoriser. En effet, certaines res-sources internes pourraient être mises en valeur. On estime que seules 5% de ces données sont actuellement valorisées. » Moins incitées à le faire, les entre-prises et les associations com-mencent à réfléchir à l’open data. « Beaucoup d’associations étant subventionnées, ces dernières ont un devoir de transparence. Par ailleurs, les administrations ont besoin que les entreprises et les associations ouvrent leurs données. La question se pose : comment faire pour travailler tous ensemble ? » Outre les entreprises et les associations, les citoyens pourraient également contribuer
à cette dynamique de co-produc-tion de données. Journalistes, par-ticuliers, étudiants, enseignants-chercheurs, familles, artistes : à son échelle et dans son domaine, chacun peut être concerné, soit en contribuant à l’enrichisse-ment des données et à la création de services, soit en utilisant les services proposés. « L’open data est comme un vaste système de collaboration et d’échange, dont le pilier est la donnée », résume Daniel Kaplan, membre de l’asso-ciation FING (Fondation Internet nouvelle génération) coorganisa-trice du colloque. Les réutilisa-tions commerciales de données publiques étant possibles (gra-tuitement ou contre paiement, et à condition de mentionner la source des données), des retom-bées économiques sont attendues sur le long terme, des appels à pro-jets open data étant lancés.Dans le même temps, nombre de questionnements émergent, qui concernent l’éthique, la trans-formation de ces données en informations, la problématique des données d’origine privée,
notamment leur anonymisation. Cependant, le mouvement est enclenché, dont les enjeux sont résumés par Charles Népote, de l’association FING : « Banaliser, pérenniser et généraliser l’open data, et développer l’appropria-tion des données par le plus grand nombre, qu’il s’agisse des PME, des associations ou du grand public. » Isabelle Corbé
La Semaine européenne de l’open data a réuni 400 acteurs à Nantes fin mai 2012
Question à Alexandre Mazzorana-Kremer, vice-président de Nantes Métropole en charge de l’innovation et des technologies de l’information et de la communication, président du jury de l’appel à projets « Rendez-moi la ville + facile ».
Quelles sont les avancées de l’open data sur le territoire nantais ?« L’appel à projets “Rendez-moi la ville + facile ” a suscité la créativité d’étudiants, d’entreprises, de chercheurs, et a permis de faire émerger de nombreux projets de grande qualité. L’ouverture des données publiques rappoche ainsi les citoyens des collectivités. Elle vise à améliorer les services aux habitants et à créer de la croissance économique. Nantes Métropole et la Ville de Nantes proposent une cinquantaine de jeux de données sur un portail mutualisé qui sera élargi fin 2012 aux données du département et de la Région. Ce sera une première en France. »
http://data.nantes.fr
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 19
http://data.nante
s.frFACILE+LA VILLERENDEZ-MOI
Prix du jury : 10 000 € remis par Nantes Métropole et la Ville de Nantes
Statiophone : votre copilote pour stationner Développée par l’agence web nantaise Webelis, cette application mobile indique en temps réel les places disponibles dans les parkings publics de Nantes les plus proches de vous. Son atout majeur : le guidage vocal qui évite de quitter les yeux du volant. Pratique et sécurisant.
http://statiophone.fr/
Prix de la mobilité : 7 000€ remis par la SEMITAN
Open Nantes : l’info déplacement tout terrainMixer les données ouvertes sur les transports pour faciliter les déplacements dans l’agglomération : horaires, itinéraires, parkings, trafic sont accessibles sur le web, sur Facebook et en version mobile grâce à une équipe étudiante pluridiscipinaire. Edouard Gatouillat, Thomas Coudrais, Rémy Roux, et Emmanuel Durand se lancent dans la vie professionnelle en poursuivant le développement de ce projet encore plein de potentiel, qui remporte également le Prix du public.
http://open-nantes.fr
Prix de l’application mobile : 7 000€ remis par SFR
Nantes Live : concentré d’actu nantaiseTrois mille personnes utilisent déjà au quotidien cette application mobile lancée fin 2011 par Playcorp, start-up de Carquefou. Actualités thématiques, radios locales, vidéos, loisirs, info service… Un concentré de tout ce qui se passe à Nantes, référencé en temps réel. Cette application pilote se décline dans d’autres métropoles : Rennes, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse, Angers…
http://www.nanteslive.fr
Avec les données publiques, ils nous rendent la ville « + facile »Comment réutiliser les données publiques ouvertes par Nantes Métropole et la Ville de Nantes pour nous faciliter la vie au quotidien ? Cent vingt et un projets ont été présentés pour l’appel à projets innovants organisé par les deux collectivités et leurs partenaires. Les 8 meilleurs services web ou applications mobiles ont été récompensés. Quelques lauréats parmi les huit.
Accompagner durablement les projetsOséo et les partenaires qui se sont engagés aux côtés des collectivités territoriales dans leur démarche open data accompagnent certains projets. Une façon de contribuer à leur développement et à assurer leur pérennité.
Atlantic 2.0, le réseau d’entrepreneux du web et de l’innovation numérique, accompagne 5 projets : « UrbiPlan Nantes » (calculateur d’itinéraires), « Cani’tour » (l’appli qui a du chien), « Vert’Nantes » (parcs et jardins), « Statiophone » et « Foglo » bénéficieront de services de la cantine numérique nantaise.
Le Quartier de la Création soutient « Open Nantes », avec notamment un suivi de projet, de la mise en réseau et de la communication.
L’École de Design Nantes Atlantique propose au projet « Carte accessibilité » une étude assurée par son laboratoire de recherches expérimentales en design READi Design Lab.
IBM propose 3 journées d’expertise pour optimiser le projet « Une Journée à Nantes ».
Atlanpole met un comité d’experts au service du projet « UrbiPlan Nantes » et apporte un soutien en communication.
Emmanuel Bouvet
20 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Expressions politiques
Nantes Métropole au cœur du numériqueGroupe Socialiste, Radical, Républicain et Démocrate. Au mois de juin dernier, Nantes Métropole et la Ville de Nantes ont récompensé les lauréats de l’appel à projets « Rendez-moi la vi(ll)e +facile », visant à promouvoir l’Open Data et à encourager la dynamique d’innovation tech-nologique dans notre métropole. Cet évènement parachevait nos efforts accom-plis depuis plus d’un an, avec le lancement de la plate-forme data.nantes.fr.Plus qu’un but à atteindre, nous considérons l’Open Data comme une démarche basée sur la copro-duction d’Information et de nouveaux ser-vices entre les différents acteurs locaux (qu’ils viennent du monde économique, universi-taire, institutionnel associatif…) de notre territoire. C’est aussi une meilleure visibilité de l’action de nos collectivités. La politique de la communauté urbaine en faveur de la « libéralisation » des données publiques a ainsi fait de notre métropole un exemple reconnu en matière de libre accès des données publiques, en France et même en Europe. Et, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons accueilli en mai dernier « la semaine européenne de l’Open Data ».La libre disposition de données publiques est un gage de transparence et de démocratie participative que l’on ne peut dissocier de la réflexion «Ma vi(lle) demain 2030», engagée en 2011. Ces deux initiatives placent chacune, chacun d’entre nous au cœur de l’action publique locale et permettent de se saisir autrement des enjeux territoriaux quotidiens.En outre, conscient de l’importance des technologies de l’information et des télécommunications pour notre développement, le conseil commu-nautaire a aussi décidé d’étendre son réseau très haut débit Omega, afin que chacune des 24 mairies de l’agglomération et d’impor-tantes zones d’activités soit raccordée à la fibre optique. Outil supplémentaire pour l’attracti-vité de Nantes en France comme à l’étranger.
Mais notre politique numérique ne s’arrête pas à l’Open Data et au réseau Omega. Nous soutenons aussi financièrement des initiatives telles la cantine Numérique de Nantes. Lieu d’information, d’innovation et d’échange, cet espace à pour ambition de valoriser la vitalité locale de l’économie numérique et de favoriser l’émergence de nouveaux projets.De plus, Nantes Métropole construit dans le quartier de la Chantrerie, un immeuble T.I.C. Ce bâtiment accueillera, dans quelques mois, de jeunes entreprises du domaine des tech-nologies de l’information et de la communi-cation, ainsi que des entreprises phares du secteur. Notre ambition est de créer ainsi un pôle numérique pertinent et diversifié.L’économie numérique emploie 18 000 per-sonnes dans la métropole nantaise pour envi-ron 1500 entreprises. C’est donc un secteur qui compte pour notre territoire et qui participe pleinement à notre rayonnement sur le plan national, européen et même international.Porte d’entrée et point de sortie vers un hori-zon toujours en mouvement, Nantes fut et sera toujours un lieu favorisant l’expression des talents qu’elle attire.Historiquement ouverte sur l’Europe et le monde qui nous entoure, notre communauté urbaine doit continuer sur cette voie, en s’in-vestissant pleinement dans un secteur écono-mique innovant et de croissance durable.
L’avenir du numérique au service de l’économie et des citoyensGroupe Verts, régionalistes et solidaires.En 20 ans le numérique, autrefois réservé aux informaticiens les plus qualifiés, a intégré notre vie quotidienne. Cette révolution tech-nologique entraîne une profonde mutation de nos relations et l’économie numérique
constitue un des moteurs incontournables du développement et de l’égalité des territoires. L’ouverture de la cantine numérique sur Nantes, le déploiement du très haut débit sur la métropole… prouvent que le numérique est une véritable niche d’emplois pour l’avenir. Nous devons poursuivre dans cette voie, tout en favorisant la transparence et la démocra-tisation. En effet, pas de développement du numérique sans cadre démocratique exigeant, dont un accès permanent à la connaissance et à l’information. L’ouverture des données publiques de Nantes Métropole en constitue une étape importante. Les logiciels libres sont un enjeu majeur de l’économie numérique de demain. En affranchissant les citoyens et les entreprises de licences onéreuses et contraignantes, ils encouragent le partage et l’échange, et créent de l’innovation technologique et de la recherche dans les territoires. Ils sont égale-ment un gage d’indépendance pour les entre-prises et les collectivités, libres de choisir les produits informatiques les plus adaptés à leurs besoins. Enfin, l’économie numérique n’aura de sens pour les citoyens qu’en étant vecteur de lien social et accessible à toutes et tous. Pour les populations fragilisées socialement, le numé-rique doit être un facteur d’intégration, devant s’accompagner d’une connaissance critique
Quelle ambition pour l’économie numé rique sur la métropole nantaise ?
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 21
décisions de l’Exécutif de Nantes Métropole deviennent pleinement partagées et concer-tées avec tous les membres du Conseil com-munautaire. Partager le processus décisionnel avec tous les élus constituerait une innovation inédite dans la vie démocratique de notre ins-titution.
Un modèle pour les collectivités et les entreprisesCentre Démocratie et Progrès. La « ville numérique » c’est accéder à de larges ressources et services mais aussi utili-ser les Technologies de l’Information et de la Communication pour améliorer son fonction-nement.Nous devons donc sur tout le territoire de la communauté urbaine :- Favoriser le déploiement de fibres optiques
permettant un raccordement très haut débit à tous, entreprises et particuliers.
- Soutenir les projets innovants : informa-tique en nuage, interopérabilité, sécurité des réseaux, ville interactive, transactions sans contact.
- Réduire la fracture numérique : accès publics Internet, espaces multimédia.
- Développer la cyberadministration et les consultations publiques, scrutins et forums en ligne.
Cependant, le modèle digital ne doit pas ren-forcer l’élitisme reléguant les autres activités aux confins du territoire, mais aider à réaliser une métropole durable et profiter à tous sans injustice ni exclusion.L’ouverture des données de Nantes Métropole autorisant leur exploitation sans limitation ni coûts quels que soient l’utilisateur et l’objectif poursuivi avec la licence libre ODbL permettra de les enrichir.
et aux contenus numériques et permettre l’al-phabétisation numérique de tous. L’utilisation systématique de solutions logicielles libres dans les administrations sera par ailleurs recherchée pour contribuer ainsi à un mode de production alternatif au capitalisme infor-mationnel et à ses monopoles.
Informations et innovations à partager Groupe Equilibre et Démocratie. Nantes Métropole doit relever le défi de l’éco-nomie numérique afin de contribuer au déve-loppement économique de notre territoire tout en renforçant la vitalité de sa vie démocratique. L’ambition en faveur de l’économie numérique doit donc être forte et garantir aux entreprises comme aux particuliers de bénéficier d’inno-vations propices au développement de l’emploi et à la simplification de leur quotidien. Ces avancées économique, sociale et citoyenne reposent sur la capacité de Nantes Métropole à favoriser les initiatives en matière d’écono-mie numérique. C’est pourquoi il est primordial que tout le ter-ritoire des 24 communes de Nantes Métropole soit le plus rapidement possible à 100% relié au très haut débit. C’est dans le cadre de sa com-pétence en matière de haut et très haut débit que Nantes Métropole s’est engagée à déve-lopper le réseau très haut débit OMEGA. Son développement doit donc participer progres-sivement, d’ici 2020, à la fin des zones d’ombre et à l’accès au très haut débit sur l’ensemble de tout notre territoire. Par ailleurs, par souci de transparence, la Communauté urbaine a souhaité l’ouverture de ses données publiques via Internet, ou Open Data. Il s’agit de libérer les données liées au fonctionnement de notre Communauté Urbaine comme des données statistiques, des études, des informations sur les transports, le budget ou encore des données géographiques. Souhaitons qu’à l’image de cette démarche, les
et d’une attitude responsable de ses usages. Nous sommes favorables à une médiation numérique qui accompagne tous les publics, notamment les plus éloignés, dans la maitrise des TIC. Cela constitue pour nous un véritable enjeu d’égalité et de citoyenneté.
Pour un meilleur partage des savoirs et des pouvoirs !Groupes des élu-e-s communistes. Les enjeux du numérique se posent, en effet, par la culture, la connaissance et le social et pas seulement par l’économique !L’innovation technologique a des consé-quences directes en termes d’emplois et d’ac-tivité. Elle irrigue désormais tous les secteurs de l’économie traditionnelle. Mais en même temps, la crise économique, la tendance lourde à la financiarisation du capital exercent une pression terrible et privilégie la dimension économique et marchande d’Internet. L’ambition pour notre métropole est d’assurer le droit à un accès égal au réseau, aux pratiques
Quelle ambition pour l’économie numé rique sur la métropole nantaise ?
22 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Cet automne, découvrez le bio !Du 5 au 28 octobre 2012, la 8e édition des « Bio Automnales » invite le grand public à découvrir les pratiques agricoles biologiques et ses produits labellisés, grâce à la mobilisation des agriculteurs et des acteurs du territoire œuvrant pour l’AB. Un événement régional, mis en œuvre, localement, par le GAB 44 (Groupement des Agriculteurs Bio de Loire-Atlantique).
Avec 10 % de la surface agricole contre 3 % en moyenne nationale, la Loire-Atlantique est le premier département français en matière d’agriculture bio. Pour faire envie au plus grand nombre, les agriculteurs bio du GAB44 proposent, en octobre, « Les Bio Automnales », un évé-nement de sensibilisation qui se déroule à l’échelle régionale.Le principe ? « Faire découvrir et valo-riser les pratiques biologiques et en sou-ligner les bénéfices, comme le maintien de la fertilité du sol, la préservation de la qualité de l’eau, et de l’air et la biodiver-sité », explique Betty Marçais, animatrice pédagogique au GAB 44. « Chacun, à son échelle, peut faire évoluer l’agriculture locale vers des pratiques sans pesticide en consommant des produits biologiques. »Outre des portes ouvertes dans les fermes bios, de nombreuses animations sont programmées : des conférences, repas bio, ateliers, cours culinaires, sémi-naires, balades botaniques, projections-débats, expositions, animations sur les marchés ou dans les magasins spéciali-sés... « Certaines communes ayant intro-duit des produits bio dans leurs cantines scolaires, comme Indre, vont également faire connaître les raisons de ce choix auprès des habitants. » Autant d’initia-tives, qui informent les citoyens et faci-litent la prise de conscience des principes et des enjeux du bio, levier du développe-ment durable. IC
Programme complet sur www.gab44.org
Profiter de conseils de jardinage et d’aména-gement paysager à la Pépinière botanique, à Saint-Jean-de-Boiseau. Parcourir un cir-cuit pédestre à travers les vignes du Domaine des Cormiers, à Vertou. Déguster des fruits et légumes de saison, des châtaignes gril-lées et de la soupe de potiron à la Ferme de la Blanchardière, aux Sorinières. Remplir son panier de viande, fruits, miel, fromages et jus de pomme vendus au marché fermier, orga-nisé aux Jardins de Belle Île, à La Chapelle-sur-Erdre. Goûter au muscadet coteaux de la Loire et au gros-plant du pays nantais produits au Domaine de Port Jean, à Carquefou. Découvrir la protection biologique intégrée pratiquée aux Jardins du Prieuré, à Nantes... Ce sont là quelques-unes des nombreuses propositions, déclinées par une quinzaine d’exploitations de la région nantaise, durant toute la journée du 13 octobre : rendez-vous automnal désormais récurrent, « Un samedi chez mon producteur
fermier » invite en effet à découvrir les pro-duits du terroir et s’informer sur les divers aspects du métier d’agriculteur. S’inscrivant dans la politique d’accompagnement de l’agriculture périurbaine menée par Nantes Métropole et la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, cette journée portes ouvertes contribue concrètement au rapprochement entre producteur et consommateur, notam-ment grâce à la vente directe. « L’agriculture assure des fonctions paysagère, économique, sociale, environnementale et nourricière. On recense 244 exploitations sur la métropole nantaise, dont 54 % font de la vente directe », résume Jean-Pierre Legendre, vice-président de Nantes Métropole délégué à l’agriculture.Alors, n’hésitez pas à prendre le chemin de la ferme près de chez vous ! Isabelle Corbé
Samedi 13 octobre, de 10 à 18 h. Rens. sur nantesmetropole.fr
un samedi à la fermeSamedi 13 octobre, journée portes ouvertes dans quinze fermes de l’agglomération nantaise. L’occasion de visites à la fois pédagogiques, gourmandes et écologiques.
Communauté urbaine
133 exploitations agricoles font de la vente directe sur la métropole nantaise.
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 23
Il y a 12 ans, François Mosset, à l’époque salarié à la Chambre d’agriculture de l’Ain, éprouve le désir d’un « retour à la terre », dans les pas de son père et de son grand-père et à l’instar de son frère. « Je ne suis pas un cas isolé. Avant, il y avait une déva-lorisation sociale par rapport au métier. Désormais, les per-sonnes qui s’installent font vrai-ment le choix. Ce n’est pas seu-lement une profession en termes économiques. C’est un mode de vie. On travaille chez soi. » Dans l’ancienne ferme de son grand-père, à raison de 60 à 70 vêlages
Agriculteur, « un mode de vie »Installé à Couëron, après avoir repris la ferme de son grand-père, François Mosset, 45 ans, élève des vaches allaitantes en bio, son cheptel atteignant environ 150 têtes, certaines destinées au vêlage, d’autres à l’abattage.
par an, son troupeau avoisine les 150 bêtes, majoritairement des blondes d’Aquitaine, des cha-rolaises et des veaux, la plupart pâturant quasiment huit mois dans des terres marécageuses, au lieu-dit l’Île Thérèse, sur les bords de Loire. Marié à une enseignante, père de trois filles, il s’octroie juste une semaine de vacances, mais ne se lève pas tous les jours aux aurores. « À cer-tains moments, je dispose même de temps. L’année s’organise en périodes, associées à des activi-tés précises : les semis d’hiver et les foins en été, les clôtures et le
déplacement des vaches depuis les marais en hiver, les vêlages au printemps.... » L’un des avan-tages du métier ? Ne jamais faire la même chose. «On est un peu comptable, vétérinaire, mécano, bûcheron, plombier... » D’une superficie de 140 hectares, son exploitation, très parcellisée, lui appartient à 10%, le reste étant loué à une quarantaine de pro-priétaires, le tout sur la com-mune de Couëron. « En milieu périurbain, déplacer un troupeau est moins facile. Les promeneurs ne sont pas habitués à se retrou-vez nez à nez avec des vaches.»
Autre aspect du métier : les réac-tions des particuliers par rapport à l’entretien des haies. « Ils réa-gissent comme si le paysage leur appartenait. Certains ne savent pas qu’il s’agit de domaines privés. Si on coupe un arbre, c’est parce qu’il faut le régéné-rer ou que nous avons besoin de bois. » Ponctuellement, trois à quatre fois par an, il vend une grosse vingtaine de caissettes de viande à un réseau d’amis et de connaissances. « C’est agréable de vendre ses produits. Et de rencontrer des clients. » Isabelle Corbé
François Mosset est agriculteur à Couëron, il y élève un troupeau de 150 vaches.
Sortie(s)
24 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
instants CritiquesSpectacle de François Morel inspiré par « Le Masque et la Plume », la célébrissime émission de France Inter écoutée par tous les cinéphiles. À découvrir sur la scène du Piano’Cktail à Bouguenais.
Ville Demain fait l’objet d’une exposition à la Cale 2 de l’Île de Nantes. Restituant ce qui a été dit par l’ensemble des acteurs, cette exposition présente les différentes visions proposées pour l’avenir du territoire, ainsi que les nombreux travaux réalisés par les contributeurs. Des ateliers et des conférences sur les enjeux, les innovations du territoire seront également proposés. Enfin, une œuvre interactive de Pierrick Sorin, vidéaste nantais internationalement connu, permet aux visiteurs de se projeter de manière ludique dans le territoire de demain. Un module extrait de cette exposition circulera pendant la même
période dans les quartiers et les communes de l’agglomération. Construite en 1918, la Cale 2 des chantiers navals était aménagée pour supporter des bateaux de plus en plus larges et de plus en plus lourds comme le Scandinavia, le plus grand navire construit à Nantes. Aujourd’hui réhabilitée en belvédère sur la ville, elle a été transformée en lieu d’accueil pour des manifestations publiques.
> Du 15 octobre à fin décembre à la Cale 2 de l’Île de Nantes (entre la grue Titan jaune et le Carrousel des Mondes marins). Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 19h. Entrée libre. Plus d’infos sur www.mavilledemain.fr
Lancée en 2010 par les élus de Nantes Métropole, la démarche Ma Ville Demain a pour ambition d’élaborer un projet pour le territoire métropolitain à l’horizon 2030. Pour atteindre cet objectif, la démarche Ma Ville Demain, mise en œuvre par l’Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran), a impliqué les habitants, les associations, les entreprises et les scolaires de l’agglomération. En 2011 et 2012, tous ont pu contribuer, apporter des idées, échanger, débattre et réfléchir à l’avenir de la métropole nantaise. Aujourd’hui, alors que la démarche se conclura fin 2012 par le vote d’un projet global de territoire à Nantes Métropole, Ma
Ma Ville DemainDu 15 octobre à fin décembre, à la Cale 2 de l’Île de Nantes, Nantes Métropole présente l’exposition Ma Ville Demain.
Depuis des années, l’émission « Le Mas que et la Plume » du France Inter divise les critiques et ravit les auditeurs. Dans les années 1960 – 1970, deux figures emblématiques ont débattu des heures durant : Jean-Louis Bory et Georges Charensol. Deux regards sur le
cinéma, deux ma nières de voir la vie, la politique, la société. Et de belles engueulades sur les ondes… Amoureux des mots et de la radio, François Morel s’est plongé dans les archives pour retrouver quelques instants inoubliables de la confrontation. Il a proposé à ses complices Olivier Broche et Olivier Saladin de reprendre les rôles. Une savoureuse controverse avec le cinéma comme générique.
Le 24 octobre à 20h30 au Piano’Cktail, rue Ginsheim Gustavburg à Bouguenais. A partir de 9 ans. Tarifs : de 10 à 24 €. Rens. : 02 40 65 05 25 ou www.pianocktail-bouguenais.fr
Cette exposition regroupe des toiles de différentes périodes, prouvant que la peinture de Chantal Delanoë n’a jamais cessé de se renouveler. Après une période figurative, son style s’est tourné vers l’abstraction. Cette évolution n’a pas résulté d’une volonté délibérée de changement, mais a découlé du travail, des recherches, du temps. Les premières œuvres sur papier ont laissé place à des toiles multipliées et assemblées où se mêlent acryliques et collages de papiers découpés ou déchirés. Quant au choix du titre de l’exposition, « Les Couleurs du temps », l’artiste nous invite à faire une pause afin de reconsidérer « le temps qui passe, les saisons, les mois, les heures du jour mais aussi le temps qu’il fait. Changer les couleurs du temps, n’est-ce pas là la fonction de l’artiste, à savoir transposer le réel, transcender le quotidien, embellir la vie, y introduire de la poésie ? ». Une œuvre sensible et touchante à découvrir absolument. Du 12 septembre au 14 octobre au château de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault. Entrée libre. Rens. : 02 51 78 37 47 ou www.orvault.fr
Les Couleurs du tempsDu 1er septembre au 14 octobre, le château de la Gobinière à Orvault accueille une exposition de peintures de Chantal Delanoë.
Salon de l’emploi synergie.aero : mardi 25 Septembre 2012 à Bouguenais, de 9 h à 18 h 30, au Centre culturel Piano’cktail. Apportez votre CV, l’industrie aéronautique recrute en Loire-Atlantique !
Sortie(s)
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 25
Pour cette 11e édition, Scopitone propose un large panorama des arts numériques, les nouvelles tendances des cultures électro-niques, des artistes émergents ou confirmés, des expositions… Comme en 2011, le cœur du festival palpitera à Stéréolux où seront exposées une dizaine d’œuvres d’art numé-rique. Stéréolux proposera aussi 4 soirées qui oscilleront entre live audiovisuel, per-formance multimédia, concerts et DJ sets. Sur scène, on pourra retrouver Para One, Gesaffelstein et Don Rimini, les fers de lance de l’électro française version internationale. Les Nantais de C2C, Pegase et College seront également mis à l’honneur, ainsi que les stars internationales que sont Clark et Erol Alkan. Comme à l’accoutumée, les enfants auront leur programme dédié, et le festival s’invite dans d’autres lieux nantais comme le Château des ducs de Bretagne, Le Lieu Unique, le Pôle Étudiant ou l’École d’architecture. > Du 18 au 23 septembre à Nantes. Tarifs : jusqu’à
25 €. Toutes les expositions sont en accès libre. Rens. et billetterie : www.scopitone.org
Un couple marié depuis vingt ans reçoit à dîner un ami de longue date et sa nouvelle conquête, de vingt ans sa cadette. L’épouse est scandalisée par cette relation, le mari comprend son ami. Au fil de cette soi-rée une certaine pesanteur s’installe. Des révélations éclatent au grand jour. Ici il est question d’amour, de passion, du couple, des raisons, bonnes ou mauvaises, qui le font durer, de ceux qui s’accommodent de situations bancales quand d’autres ne les supportent pas. La finesse du texte et la qualité d’interprétation des acteurs nous conduisent dans un jeu de vérités et de non-dits. Tout le monde a quelque chose à revendiquer, tout le monde a quelque chose à cacher. L’intrigue à rebondissements nous emmène dans les affres de la vie conjugale et montre que la vérité est tou-jours mise à rude épreuve dans un couple où le mensonge ne demande qu’à s’installer.> Du 9 au 13 octobre à 20h45 au Théâtre de La
Fleuriaye, boulevard Ampère à Carquefou. Tarifs : de 27 à 39 €. Rens. : 02 28 22 24 24 ou www.carquefou.fr
Sylvain Huc revisite cette fable cent fois contée, véritable monument de la mémoire collective, avec puissance et hypnotisme. Sans narration précise, on assiste à une fan-tasmagorie portée par les corps, les gestes, des effets spéciaux minimalistes empreints d’une grande poésie. Les souffles courts et les grognements féroces, tout comme l’in-nocent cabotinage du Chaperon rouge à tra-vers les bois, traduisent les vers de Grimm ou de Perrault. Le climat d’inquiétude reste palpable, tant pour la Mère-Grand que pour le Petit Chaperon rouge qui entretient un jeu constant avec le Loup. Malgré les peurs et les phobies sous-jacentes, chacun à son rythme, avec son propre imaginaire, peut vivre un moment pur et libérateur en sui-vant les pérégrinations de ce Chaperon rouge des temps modernes. > Le 24 octobre à 15h et le 25 octobre à 19h à
l’Onyx, place Océane – Atlantis à Saint-Her-blain. À partir de 5 ans. Tarifs : de 6 à 8 €. Rens. : 02 28 25 25 00 / www.onyx-culturel.org
Le Petit Chaperon rougeUn conte chorégraphique des temps modernes par la Compagnie Divergences et Sylvain Huc. À découvrir en famille à partir de 5 ans sur la scène de l’Onyx à Saint-Herblain.
scopitoneDu 18 au 23 septembre, Scopitone, le festival des cultures électroniques et des arts numériques, soutenu par Nantes Métropole, investit Nantes.
Les ConjointsUne pièce de théâtre d’Éric Assous à voir sur la scène de La Fleuriaye à Carquefou du 9 au 13 octobre.
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26 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
un Dimanche au bord de l’eauLe 23 septembre prochain, l’association Écopôle vous convie sur l’Île de Versailles à Nantes pour une journée très aquatique.
nantes Métropole se fait à piedLa Fédération française de randonnée publie, en partenariat avec Nantes Métropole, un topoguide consacré au territoire métropolitain.
Au fil de ses 130 pages le topoguide Nantes Métropole… à pied propose 29 randonnées différentes. Du canal de Goulaine à Saint-Joseph de Porterie en passant par la vallée du Cens, les îles d’Indre, la Petite Amazonie, la Roche-Ballue ou l’île Clémentine, les itinéraires pédestres proposés sont très variés et proposent une grande diversité de paysages et d’ambiances. Pour chaque randonnée, le topoguide fournit une carte détaillée du tracé et indique le balisage à suivre, la durée estimée, la distance par-courue, le niveau de difficulté ainsi que les éléments patrimoniaux méritant quelque attention. Des informations sur la faune, la flore, l’histoire des lieux et des hommes sont également distillées. De quoi découvrir ou redécouvrir le territoire, son fleuve, ses rivières, ses espaces naturels et sa biodi-versité.
> Nantes Métropole… à pied en vente dans toutes les librairies.
Organisé par Écopôle sur l’Île de Versailles à Nantes, Un dimanche au bord de l’eau est une manifestation festive de sensibilisa-tion aux enjeux de l’or bleu. Comme chaque année, cette édition sera placée sous le signe de la convivialité ! Promeneurs, venez flâner autour des étals des producteurs fermiers ayant choisi des modes de cultures respec-tueux de l’environnement (biodiversité, sai-sonnalité, proximité...) et adonnez-vous aux joies de la dégustation. Les gourmands pour-ront y composer leur déjeuner pour le pique-nique, ou choisir le panier-repas concocté pour vous, dans une ambiance guinguette. L’après-midi, de nombreux spectacles, lec-tures, rencontres, et animations seront pro-posés. Une journée de fête sur le thème de l’eau, pour s’amuser et tout comprendre sur les enjeux liés à la qualité de l’eau de l’Erdre.
> Le 23 septembre de 10 h à 20 h sur l’Île de Versailles à Nantes. Entrée libre. Rens. : 02 40 48 54 54 ou www.ecopole.com
Le centre-ville de Nantes se transforme. Partout, des projets modifient le paysage urbain et les pratiques des usagers. Cœur de Nantes 2015, c’est un grand projet pour le centre-ville qui vise à le rendre plus beau, plus animé, plus accessible. Alors pour en comprendre tous les enjeux, se projeter dans l’avenir, découvrir le projet en mots et en images, Nantes Métropole organise une exposition. Dans des modules de bois origi-naux, espace vidéo, panneaux d’exposition et installation multimédia se répondent pour offrir une image complète de ce grand projet. Chacun pourra s’imaginer déambu-ler sur le futur plateau piétonnier, profiter de la nouvelle offre commerciale, apprécier les innovations touristiques et culturelles, comprendre le fonctionnement de ce nou-veau centre semi-piéton, largement acces-sible aux vélos et aux transports publics… L’exposition donne aussi la parole à ceux qui vivent, flânent, étudient et travaillent en centre-ville.
> Jusqu’au 6 octobre, place du Commerce à Nantes. Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h. Entrée libre.
Cœur de nantes 2015Jusqu’au 6 octobre prochain, Nantes Métropole présente Cœur de Nantes 2015, une exposition pour tout savoir sur la métamorphose du centre-ville de Nantes en véritable cœur d’agglomération.
Sortie(s)
Adresses, numéros et sites utiles SAMU (urgence médicale) 15 Pompiers : 18
Police : 17
SOS Médecins : 02 40 50 30 30
Allô Enfance Maltraitée : 119
Sida Info Service :
Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org
Infocirculation
www.infocirculation.fr
Allô Propreté
Tan 0 810 444 444 Prix d’un appel local. www.tan.fr
Centre des Expositions 02 40 99 48 94
Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM)
0892 464 044 www.nantes-tourisme.com
Nantes Métropole, 2 cours du Champ-de-Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Gilles Retière. Codirecteur de la publication : Mathieu Baradeau. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Mise en page : Studio Nantes Métropole. Photographe : Patrick Garçon. Journalistes : Carole Paquelet, Emmanuel Bouvet. Ont collaboré à ce numéro : Laurence Corgnet, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Nolwen Lijeour, Isabelle Corbé, Gwenaëll Lyvinec, Fabien Le Dantec, Cécile Faver. Diffusion : Adrexo - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : Idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.
Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012 - 27
Carmen Maria Vega
Un concert explosif sur la scène de Capellia à La Chapelle-sur-Erdre. Carmen Maria Vega dynamite la chanson française. Sur scène, entourée de ses musiciens, elle transmet avec rage, humour et tendresse, des chansons à son image, faites de textes incisifs et de refrains percutants. De sa belle voix inclassable et avec son charisme exceptionnel, elle séduit autant qu’elle bouscule. Les trois ans de tournée avec son premier album La Menteuse l’ont définitivement classée parmi les chanteuses à voir absolument. Véritable phénomène de la chanson, Carmen Maria Vega revient sur scène avec Du Chaos Naissent les Étoiles, un nouvel opus résolument plus rock, un genre musical qui lui sied à merveille.
Le 12 octobre à 20h30 à Capellia, chemin de Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre. Tarifs : de 12 à 20 €.
Rens. : 02 40 72 97 58 ou www.capellia.fr
20e Salon d’Art Peinture-Sculpture, à Saint-Aignan de Grand Lieu. Du mardi 16 au dimanche 28 octobre. Salle de l’Héronnière. Entrée libre - Ouvert au public de 15 h à 18 h en semaine - de 14 h à 19 h le week-end. Rens. : 02 40 26 44 54 /www.saint-aignan-grandlieu.fr
tée » et « codes-barres 2D » tous les jours, et carbure du cortex. « Je suis un épicurien de la vie, dit-il en riant, je suis déjà parti alors que les autres ne sont pas encore arrivés ! »Sérieusement branchéBon vivant, Francky Trichet, qui fêtera bientôt ses 42 ans, a choisi de vivre autrement que confiné dans sa bulle. Bien qu’il
Eurêka ! Francky Trichet a trouvé un geyser d’idées. Depuis, tout ce qu’il touche se transforme en outils numériques, destinés aux
habitants nomades de la métro-pole nantaise et d’ailleurs. Il n’a pourtant aucune baguette magique, mais quand il passe à l’action, ça fuse ! Francky Trichet parle « web », « réalité augmen-
ne se prenne pas au sérieux, il vient d’être nommé conseil-ler en stratégie numérique auprès du président de l’Uni-versité de Nantes. Chercheur au Laboratoire informatique Nantes Atlantique (LINA), il est branché très sérieusement sur les évolu-tions de l’intelligence artificielle.
« Le binaire ne m’intéresse pas, raconte-t-il, j’aimerais faire en sorte que les machines soient moins stupides, moins caracté-rielles, et doter le web de davan-tage de sens. Je travaille au carre-four de la psychologie cognitive, de la linguistique et de l’ergono-mie des logiciels. » Sans oublier de lancer un projet au labora-toire « Arts et technologies » de Stéréolux, pour y nourrir son esprit bouillonnant. Une sucess story« iRéalité » (filiale de l’Uni-versité de Nantes, dédiée à la valorisation de la recherche et au transfert de technologies) est
l’aventure dans laquelle se sont lancés Francky, Christophe et leur petite équipe depuis sep-tembre 2009. Leur moteur: populariser les technologies mobiles, les rendre utiles et les disséminer dans un territoire, rural ou urbain, « sans se lais-ser aveugler par la modernité », souligne Francky. Il n’a pas de recette, mais il sait anticiper ! Il a
adopté, avant qu’il soit à la mode en France, le QR code (pour Quick Response code), ce mys-térieux petit carré noir et blanc qu’on « flashe » avec son smart-phone pour se connecter au web. Son coup de génie : faire parler les bouteilles (Tagdevin, 2009) et les panneaux d’affichage des lieux touristiques (Carré d’em-preintes, 2010) avec des QR tags malins. Une « success story » pour iRéalité !Vers un territoire apprenantCette année, le petit tag pas gré-gaire a tout d’un conquistador. Il est ici, entre les pages du nouveau guide « Les itinéraires Reflets de Loire » (éd.itimedias), ainsi que dans « le Mag - Cœur de Nantes 2015 » (édité par Nantes Métropole). Il fleurit là, sur les façades des halles Alsthom, de l’immeuble Eureka et du Karting. Esprit créatif, es-tu là ? « Oui, répond Francky Trichet, je suis un créateur de concepts et je suis convaincu que les outils numériques transformeront notre territoire, plus innovant aujourd’hui, plus apprenant demain. » Dans les coulisses d’iRéalité, nichée à l’intérieur du bâtiment des Chantiers navals sur l’Île de Nantes, il est déjà en
train de mettre au point une nouvelle version du « Voyage à Nantes à 360°» à reconnaissance gestuelle et un casque neuronal équipé de capteurs, qui permet-tra de déplacer des objets par la seule force de la pensée. Histoire de garder les mains libres. Cécile Faver
www.irealite.com
28 - Nantes Métropole - Septembre/Octobre 2012
Esprit métropolitain
« Je suis ConvainCu que les outils numériques transformeront notre territoire »
numérique ManFrancky Trichet est un chercheur en informatique multicasquette. Il pilote iRéalité, une société du monde numérique qui développe des applications de téléphonie mobile. Il met également au point un casque neuronal…
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